LOIRET ECO N° 38 - MARS 2011

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n°38 mars 2011

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

COMMERCES : jusqu'où aller dans la course à la fidélisation ? Nelly de Brézé, Présidente de l’Union des Commerçants et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle

12 INDUSTRIE OverREACH, pour un caoutchouc plus propre

14 SERVICES Des kilomètres de pub

15 INTERNATIONAL Nager dans le luxe


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ÉDITO

LE NOUVEAU VISAGE du commerce

P

as de répit pour le commerce ! Depuis l’émergence des grandes et moyennes surfaces dans les années 60-70 jusqu’à la déferlante e-commerce amorcée en 2000, le paysage commercial n’a cessé d’être bouleversé. Logiquement, pour assurer leur pérennité dans un contexte tout aussi mouvant que concurrentiel, les commerçants ont sans cesse dû se remettre en question, se renouveler et innover. Le commerce de proximité capitalise sur ses points forts : la relation avec le client, la notion de conseil, de convivialité et son rôle social. La grande distribution s’appuie sur la multiplicité des références concentrées en un seul lieu, et un temps passé à faire ses courses toujours plus court. Alors que les supérettes réinvestissent les centres villes, les grandes surfaces développent des rayons bio et les achats en ligne poursuivent leur implacable ascension. Les unions commerciales endossent leur rôle de chef d’orchestre et se réjouissent de voir collaborer, main dans la main, ces acteurs d’horizons différents.

Car s’il est bien un objectif commun à tous, c’est celui de conquérir et de fidéliser un consommateur libre, volatile et désormais très informé. Pour relever ce défi, mieux vaut agir unis et jouer la complémentarité. Ce nouveau visage du commerce, nous sommes heureux qu’il soit incarné à la CCI du Loiret. En lien avec le thème de notre dossier spécial Commerce, vous découvrirez en pages 10 et 11 l’interview croisée de deux de vos élus. L’un est issu de la grande distribution, la seconde du commerce de proximité. Le message qu’ils vous adressent ? Mettez vos forces en commun au service de stratégies commerciales plus efficaces, utilisez tous les outils à votre disposition pour vous professionnaliser le plus possible, puisez les ressources là où elles se trouvent… poussez la porte de votre CCI !

Yves Broussoux Président de la CCI du Loiret

mars 2011

38

3


TABLEAU DE BORD

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret Créations et radiations d’entreprises

Créations d’entreprises par bassin de vie

Source > CCIL – janvier 2011

Source > CCIL – janvier 2011

500

Beaugency Beaune la Rolande Chateaudun Châteauneuf-sur-Loire Château Renard

450 400 350 300

Radiations

250

Chatillon-Coligny Chatillon-sur-Loire Cléry St André Courtenay Gien

2 1 1 10 2

2 1 2 1 4

200 150

146

Créations

Malesherbes

Bassin de Vie d'Angerville

100 50 0

41 fév.

mars

avril

mai

juin

juillet

août

sept.

nov.

oct.

déc.

Bassin de Vie de Souppes sur Loing

Puiseaux

Pithiviers

Bassin de Vie de Toury

jan. 11

Ferrières Neuville aux Bois

Courtenay

Beaune la Rolande

Patay

Montargis

Dépenses de consommation des ménages Source > Insee

Château-Renard

Lorris Châtillon Coligny

la L o i r e

Beaugency

+0,6 %

évolution sur 1 mois 22 881

Châteauneuf sur Loire

Orléans Meung sur Loire

Jargeau

+0,4 %

évolution sur 1 an 25

Bassin de Vie de Châteaudun

Gien

Sully sur Loire

La Ferté Saint Aubin

22 981

22 847

Produits manufacturés

20

Briare

15 +0,9 %

évolution sur 1 an évolution sur 1 mois

+3,6 %

10

5

0 en millions d’euros

9 566 dont biens durables

9 908

9 561

décembre 2009

novembre 2010

décembre 2010

Jargeau La Ferté St Aubin Lorris Meung-sur-Loire Montargis Neuville-aux-Bois

5 2 2 1 17 4

Orléans Patay Pithiviers Puiseaux Souppes Sully-sur-Loire

74 2 5 1 3 4

Commerce extérieur dans la région Occupation et fréquentation hôtelière

Source > Douanes

Source > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

en milliers d’euros

Centre Taux d’occupation décembre 2010

37,7 %

Région Centre

Loiret

(T4 - 2010)

(T3 - 2010)

Part Loiret

Loiret variation sur un an

Exportations

3 966 394

1 577 513

39,77 %

41,1 %

Importations

3 615 352

1 334 788

36,92 %

351 042

242 725

+ 0,3 pt

Soldes

Fréquentation hôtelière décembre 2010 - nuitées

287 086

78 425

-1 pt

Taux de chômage Source > Insee (*Estimations provisoires)

Permis de construire commencés

3e trimestre 2010*

Variation sur un trimestre

Variation sur un an

Loiret

8,7 %

+ 0,1 pt

+ 0,5 pt

Source > Direction Régionale de l’Équipement

Logements (nbr) Locaux d’activités (m²)

4

3T 2010

4T 2010

Évolution

918

1000

+9%

Centre

8,6 %

0 pt

+ 0,3 pt

+ 615 %

France

9,3 %

0 pt

+ 0,1 pt

33 703

240 918

38 mars 2011


SOMMAIRE n° 38 mars 2011 Magazine de la CCI du Loiret ADMINISTRATION

Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

13 16

15 17

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Anne Ferreira RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit RÉDACTION

Estelle Boutheloup (p.12, 14, 15, 16 et dossier) Gaëlle Lepetit DIFFUSION

Chantal Legris CONCEPTION

www.enola-creation.fr PHOTOS

Didier Depoorter (sauf Didier Fégly par Eric Mangeat) IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

03 04 06 08 10

ÉDITO TABLEAU DE BORD

Sylvia Fromenteaud Tél. 02 38 77 77 22

12

TIRAGE

ACTUALITÉS MADE IN LOIRET PERSPECTIVES

INDUSTRIE Avec OverREACH, Elastopôle tend vers un caoutchouc propre

21 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642 CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 77 gaelle.lepetit@loiret.cci.fr

13 14

SERVICES Des kilomètres de pub

Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 www.blogdupresident.loiret.cci.fr

15

LA CCI SUR INTERNET

16

www.loiret.cci.fr

COMMERCE La Sarcelle en Ville se démarque

PRÉSIDENT DE LA CCI

INTERNATIONAL Nager en plein luxe

REPRISE La psychologie au cœur de la reprise

17

À TABLE La Galinette, comme à la maison

mars 2011

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DOSSIER

COMMERCES : JUSQU'OÙ ALLER DANS LA COURSE À LA FIDÉLISATION ? Aujourd'hui, dans un univers où les modes d'achat et de consommation se modernisent et se multiplient sur fond de concurrence débridée, marques, enseignes, mais aussi commerces de proximité ne peuvent plus ignorer la nécessité d'innover. D'autant que la panoplie à leur disposition est vaste, des classiques cartes de fidélité et autres coupons de réduction aux outils les plus tendance comme la présence sur les blogs ou les réseaux sociaux, sans oublier les formidables perspectives ouvertes par le prolongement du e-commerce vers les téléphones mobiles. N MARS

,EªMAGAZINEªÏCONOMIQUEªDEªLAª#HAMBREªDEª#OMMERCEªETªD )NDUSTRIEªDUª,OIRET

Commerce : quand l’union fait la force

PUBLICITÉ

18

FORMATION : une réforme qui se joue sur le terrain Nelly De Breze, présidente de l’Union commerciale de Saint-Jean-de-la-Ruelle

12 INDUSTRIE OverREACH, pour un caoutchouc plus propre

25

14 SERVICES Des kilomètres de pub

15 INTERNATIONAL Nager dans le luxe

PASSÉS COMPOSÉS Sous le signe du lapin

26 CCI INFOS

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ACTUALITÉS

Oséo accélère la reprise d’activité des entreprises en 2011

Hervé Duval, Délégué Innovation Oséo (à gauche) et Hervé Bazin, Directeur régional Oséo Centre.

L

a mobilisation exceptionnelle d’Oséo dans le cadre du plan de relance gouvernemental s’est achevée le 31 décembre dernier. « En région Centre, Oséo a soutenu 1 061 entreprises pendant deux ans, soit 224 millions

d’euros de trésorerie garantis auprès des banques » résume Hervé Bazin, directeur régional d’Oséo Centre. Comme le pointe la 52e enquête semestrielle de conjoncture publiée par l’établissement public en janvier, l’activité des PME de la

région – bien que lourdement touchée par les effets de la crise économique et financière en 2009 – a connu une embellie en 2010. Ainsi, l’évolution moyenne du CA en 2010 était estimée à +4,1 % (après -5,5 % en 2009, contre +3,6 en France) et les effectifs ont recommencé à croître. Un bémol toutefois pour l’indicateur d’évolution des dépenses d’investissements, négatif (-7 %) et inférieur à la moyenne nationale. Dans le cadre de ses interventions dites traditionnelles, Oséo a accompagné plus de 3 500 entreprises à travers 1,1 Md d’euros de financements (+14 % par rapport à 2009). 59 M€ de projets innovants ont été financés auprès de 76 entreprises, 340 M€ de prêts ont été garantis en faveur de l’investissement (+21 % par rapport à 2009) dont 19 millions au titre du Fonds

de garantie régional. Enfin, ce sont 245 M€ d’euros de financements (+68 % par rapport à 2009) qui ont été mis en œuvre en partenariat avec les banques et les organismes de fonds propres, notamment au service des Contrats de développement participatifs. Des contrats renforcés en 2011 puisqu’ils représentent un milliard d’euros sur les 2,5 milliards supplémentaires confiés à Oséo à l’échelon national dans le cadre du « programme d’investissements d’avenir ». Sur cette enveloppe, 200 M€ sont dédiés à l’aide à la réindustrialisation, 300 M€ au renforcement de la compétitivité des PME ainsi qu’au soutien de 10 filières clés et enfin – c’est une nouveauté – 300 M€ consacrés aux projets R&D des pôles de compétitivité. www.oseo.fr

Trajets domicile-travail : le BRGM adopte l’éco-mobilité

P

©BRGM - Jocelyne Marpeaux

our inciter ses salariés à utiliser un mode de transport écologique

6

et alternatif lors des trajets domicile-travail, le BRGM ( B u re a u d e re c h e rc h e s géologiques et minières) propose à la location, à titre expérimental, 20 vélos à assistance électrique. Initiée par la commission d é v e lo p p e m e n t d u r a b le du comité d’entreprise, la démarche participative s’est appuyée sur les résultats d’une enquête interne menée en septembre 2010. Ses conclusions ? Des salariés favorables à l’utilisation d’un mode de transport alternatif

pour leurs trajets domiciletravail, le vélo en tête devant le co-voiturage, les transports en commun et la marche à pied. Un dispositif qui s’ajoute à la flotte de 30 vélos en libreservice que l’établissement public avait déjà mis à la disposition des salariés pour se déplacer sur les 27 hectares du site d’Orléans. Un atelier de maintenance, pour les vélos du parc du BRGM et ceux des salariés, est désormais ouvert deux jours par semaine et tenu par des travailleurs handicapés de l’ESAT de Lignerolle. Le

BRGM a également acquis des véhicules électriques pour la distribution du courrier et plus récemment, pour effecteur de courts trajets en ville. Enfin, depuis 2007, le BRGM, en partenariat avec la CCI du Loiret, l’Agglomération Val de Loire et la Ville d’Orléans, utilise le site Internet de covoiturage développé par les quatre acteurs publics et privés (soit un potentiel de 4 000 salariés) et depuis 2008 ouvert à tous. www.brgm.fr www.covoiturage.orleans.fr

38 février 2011


50 ans du Groupe Auchan : les magasins d’Olivet, de Saint-Jean-de-la-Ruelle et Gien mobilisés

À

l’instar des 124 hypermarchés du Groupe Auchan en France, les enseignes d’Olivet, de SaintJean-de-la-Ruelle et Gien célébreront tout au long de l’année les 50 ans de l’entreprise fondée par Gérard Mulliez (39,7 Mds CA en 2009, 245 000 collaborateurs dont 68 000 en France). Parmi les événements organisés : des se maines commerciales estampillées « cinquantenaire » chaque mois, des concours de flashmobs(1) créatifs ou encore la possibilité pour les clients d’endosser le temps d’un jour le rôle d’un chef de secteur ou d’une hôtesse de caisse… Parmi les axes de déve loppement de l’entreprise : innovations et nouveaux usages, ou comment « faire rimer les courses avec mobilité et virtualité ». Après le drive lancé à l’échelon national en 2000 ou encore les courses en ligne sur le cybermarché auchandirect.fr,

la cellule Innovation du Groupe s’attelle à « la simplification du parcours de courses grâce aux Smartphones ». Localiser l’hyper Auchan le plus proche, consulter les promotions en vigueur, scanner chez soi les codes barres des produits à racheter pour ensuite les géolocaliser en magasin, connaître la traçabilité d’une barquette de viande sont autant de possibilités offertes par les applications MyAuchan, My Shop’list, Key Shopping ou Auchan Find it. L’engagement de l’enseigne en matière de développement durable s’est quant à lui traduit par la promotion de produits à valeur ajoutée écologique, un doublement de la gamme de ses produits bio, la réduction des emballages, l’organisation de forums locaux avec l’Ariac (2) et la Chambre d’agriculture du Loiret ou encore la réduction de son empreinte écologique (tri des déchets à 80 %, -21 % de consommation é nergé-

tique en 5 ans). Enfin, parmi les 315 projets soutenus par la Fondation Auchan France Solidaire en faveur de l’animation des quartiers et de la création d’emploi figurent les associations Escale à Orléans La Source et Respire à SaintJean-de-la-Ruelle. (1) Rassemblement éclair d’un groupe de personnes, organisé via Internet, dans un lieu public, pour y effectuer des actions convenues d’avance, comme une chorégraphie en musique. (2) Association régionale des industries alimentaires du Centre

Chiffres-clés des trois enseignes confondues : 1133 collaborateurs 2 262 millions de CA 28 000 m² Plus de 150 entreprises du département fournisseurs ou prestataires

www.auchan.fr

De g. à dr. : Patrick Faure (directeur Auchan Saint-Jean-dela-Ruelle), Vincent Wadoux (directeur Auchan Gien) et Vincent Cardon (directeur Auchan Olivet).

février 2011

38

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MADE IN LOIRET

SAVEURS sous vide Spécialiste de la fabrication de légumes cuits à la vapeur, la société Allaire a présenté au dernier salon Fruit Logistica de Berlin sa nouvelle gamme de barquettes. Positionnées sur un marché en plein essor – les légumes cuits à la vapeur prêts à cuisiner – plusieurs références issues de l’agriculture biologique ont été relookées. Grâce à leur traçabilité exemplaire, pommes de terre (entières, en cubes, en rondelles), carottes, marrons, lentilles, flageolets et betteraves certifiées bio ont trouvé leur place chez les plus grands noms de la distribution. Très exigeante sur la qualité de ses produits, Allaire a également développé, depuis de nombreuses années, des produits estampillés Label Rouge. L’entreprise de Saint-Aignan-des-Gués, avec plus de 50 références au total, réalise 42 % de son chiffre d’affaires avec les marques distributeurs. www.allaire-sa.fr

TARTRE traqué Protéger du calcaire les canalisations des bâtiments individuels et collectifs, sans produit chimique ni intervention humaine ? Telle est la vocation durable de l’Aqua-4D, produit d’origine suisse commercialisé par l’entreprise SEIT Hydr’eau, spécialisée dans le pompage et le traitement des eaux à Ingré. Fonctionnant grâce à une onde électromagnétique – qui transforme la molécule responsable du dépôt de calcaire, la calcite, en aragonite – le procédé protège non seulement les canalisations et les chauffe-eaux contre l’entartrage mais désobstrue les conduites déjà entartrées. Peu énergivore en électricité (6 watts suffisent pour un débit de 3,6 m3 /h), et sans aucune consommation d’eau de nettoyage, l’Aqua-4D est actuellement commercialisé par un étudiant de 3ème année de l’École de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans dans le cadre d’un contrat de professionnalisation. Convaincue après avoir testé le dispositif, la mairie d’Ormes en a récemment équipé certains de ses bâtiments collectifs. www.seithydro.fr

VARIATIONS autour du biscuit Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant, original, particulier ? Adressez une photo haute définition du produit/service ainsi que toute documentation relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à gaelle.lepetit@loiret.cci.fr – Objet : Made in Loiret.

Sucrés, salés, diététiques ou bio : les biscuits de Sophie, du nom de la marque éponyme, ont tous pour point commun d’être fabriqués de manière artisanale, sans colorants ni conservateurs. Auto-entrepreneuse depuis septembre 2010, la jeune créatrice a élaboré une gamme de biscuits, des plus classiques (financiers, cookies, croquants aux amandes…) aux plus étonnants (biscuits apéritif au thym, au pavot, à la carotte, à l’avoine ou encore au vinaigre de vin Martin Pouret). Plusieurs recettes sont déclinées dans leur version « bio », à savoir entièrement réalisées à partir d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. D’autres biscuits, allégés en sucre ou avec édulcorants, ont été spécialement concoctés pour les personnes diabétiques. Commercialisés sur les marchés du Loiret (Olivet, SaintPryvé-Saint-Mesmin, et à Orléans-Dunois, Saint-Marceau et La Madeleine), les produits peuvent également être commandés via le site Internet dédié. www.sophiebiscuits.fr

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38 mars 2011


SPEED BUSINESS MEETING À PITHIVIERS Une opportunité originale de se faire connaître Dans le cadre de la communauté Ecobiz nouveaux entrepreneurs, la CCI du Loiret organise un Speed Business Meeting à l’agence de Pithiviers le jeudi 7 avril 2011.

Design > www.enola-creation.fr

Cette manifestation a pour but de permettre aux dirigeants ayant moins de trois années d’activité de rencontrer de futurs clients ou partenaires et de développer leur réseau professionnel.

Inscriptions : Tél. 02 38 77 85 86 espace.entreprendre@loiret.cci.fr

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PERSPECTIVES

COMMERCE : quand l’union fait la force Quels sont selon vous les défis actuels dans le secteur du commerce ? P. Boutron Premier défi valable de manière immuable : bien cerner son marché, se positionner correctement pour assurer sa pérennité. S’ouvrir à Internet bien sûr qui prend une part de marché croissante, sans tomber dans un discours radical puisqu’il faut s’adapter aux produits et aux services. Intégrer la dimension développement durable aussi, notamment avec une réflexion qui intègre les transports, les flux et les parkings en centre-ville. Face à des consommateurs de plus en plus sensibilisés au coût du carburant et aux effets de la pollution, les commerçants ont tout à gagner à limiter l’évasion en jouant la carte de la proximité.

remplissant très bien son rôle de proximité. Grâce à la dynamique enclenchée (chèques cadeaux, cartes fidélité multi-commerces, opérations récurrentes…), nous réussissons à fidéliser 95 % des clients, pour aboutir à une évasion très contenue sur une zone de chalandise qui couvre 136 communes soit près de 200 000 clients. Travailler en bonne intelligence, avec les élus municipaux ou encore l’union commerciale de sa ville sont de véritables points forts dont on peut mesurer les effets sur l’activité.

Ce qui est indispensable aujourd’hui, c’est de se regrouper pour travailler, mettre en commun les idées et développer les partenariats.”

V. Malet Il faut avoir une diversité de l’offre en centre-ville représentant toutes les formes de commerce, avoir des vitrines attrayantes et des commerçants toujours plus professionnels : voilà de solides atouts à mettre de son côté !

Comment la CCI du Loiret accompagne-t-elle les commerçants pour faire face aux mutations de leur secteur ou plus simplement au quotidien ?

Quels atouts permettent de se démarquer ? V. Malet Ce qui est indispensable aujourd’hui, c’est de se regrouper pour travailler, de mettre en commun les idées et de développer les partenariats. C’est le cas de nombreux centres villes et pôles commerciaux, qu’on a trop longtemps voulu opposer de manière caricaturale. En fait, ils travaillent en complémentarité : Montargis est un bon exemple, des distributeurs comme Franprix, Leaderprice et Super U ont rejoint le centreville, cette dernière enseigne 10

P. Boutron Nous sommes d’accord pour répéter que le commerce de proximité, c’est le poumon de la cité. On constate d’ailleurs actuellement un retour au commerce « traditionnel », les gens recherchent le contact et veulent du conseil. Le comportement des consommateurs se modifie en conséquence : ils distinguent les « achats plaisir », effectués auprès des commerçants dits de proximité, des « achats corvées » (type lessive, packs d’eau…) pour lesquels la vente en ligne et la livraison à domicile gagnent du terrain. La grande distribution a évolué de son côté et s’adapte aux nouvelles attentes des consommateurs, avec les rayons bio et les produits équitables par exemple, ou encore en actionnant un levier majeur : la réduction du temps passé par les clients à faire leurs courses, en scannant eux-mêmes leurs articles ou encore grâce au drive.

Philippe Boutron est Vice-président Commerce à la CCI du Loiret et président de la SAS Chécy Distribution.

P. Boutron Il faut rappeler que plusieurs aides et dispositifs existent pour soutenir les commerçants dans une démarche de modernisation, de professionnalisation et d’évolution, comme le FISAC(1) ou l’ORAC(2) ; ils peuvent et ont tout intérêt à se faire accompagner par la CCI pour « monter » leur dossier dans ce cadre. Autre service parfois méconnu : l’obtention de fichiers pour réaliser des études de marché, mieux cibler sa clientèle, l’élaboration d’enquêtes de 38 mars 2011


C’est d’actualité ! Un nouveau Point-Multi Services inauguré dans le Loiret

Viviane Malet 1re secrétaire de la CCI du Loiret, présidente de l’union commerciale de Montargis et gérante du magasin de prêt-à-porter O’Malley.

Et de six ! C’est à Villorceau qu’a été inauguré le 24 février dernier le 6ème Point Multi-Services (PMS) du Loiret, financé en grande partie par la Région Centre dans le cadre de sa politique d'aménagement du territoire. Christophe Fouquet, propriétaire du bar-tabac-presse « Le Café de la Place », entend développer son chiffre d’affaires et conquérir de nouveaux clients grâce à une offre de services enrichie. Équipé d’un photocopieur multifonctions et d’un ordinateur avec accès Internet, l’établissement propose, en plus du dépôt de commandes de fleurs via Bebloom et de prestations en signalétique Entreligne, cartes de téléphone, tickets de spectacle, timbres ou encore paiement automatisé des amendes. Déployé dans plusieurs régions par d’autres CCI pour dynamiser le commerce dans les communes de moins de 2000 habitants, le concept a été initié en région Centre par la CCI du Loiret. Sa mission : détecter les commerces susceptibles de devenir PMS, accompagner le chef d’entreprise dans cette démarche mais aussi élargir la liste des prestataires de services représentés.

Perspectives commerce : deux rendez-vous pour doper son point de vente La CCI du Loiret poursuit la dynamique enclenchée depuis le Salon Perspectives Commerce d’octobre 2009 avec la mise en œuvre de cycles de rencontres destinées aux commerçants et unions commerciales du département. Objectif : s’informer des mutations du secteur, découvrir de nouveaux outils et techniques pour rendre son point de vente plus performant.

conjoncture par son Observatoire du Commerce… Sans oublier les prêts Loiret Initiative à taux zéro pour les créateurs et repreneurs, les différents modules de formation destinés aux futurs commerçants, les ateliers pour se former aux TIC ou encore les conférences sur des thématiques d’actualité. V. Malet La CCI tient à souligner cette notion de proximité avec les commerçants… Elle travaille également depuis plusieurs années pour une redynamisation commerciale en zone rurale, avec les Points Multi-Services mars 2011

38

31 mars 2011 à Beaugency - « Les secrets des rois du ring pour faire gagner son entreprise » Animée par Nasser Negrouche, ex-international de boxe anglaise, une conférence-débat en 12 rounds de trois minutes, ou comment transposer au monde de l’entreprise les clés de réussite du sport de haut niveau. 19 avril 2011 à Pithiviers - « Avec la crise, apparition d’un nouveau consommateur » Une conférence animée par Flavien Neuvy, responsable de l’Observatoire Cetelem. Inscriptions : assistantes.ressources@loiret.cci.fr www.loiret.cci.fr

par exemple. Il est primordial de maintenir un maximum de services de proximité dans les villages. La dynamique insufflée par les marchés y contribue aussi, la CCI a développé des outils à destination des commerçants non sédentaires.

En conclusion : que les commerçants n’hésitent pas à contacter la CCI ! (1) Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (2) Opération de restructuration de l’artisanat et du commerce

11


SERVICES

AVEC OVERREACH, Elastopôle tend vers un caoutchouc propre Face aux exigences du programme européen REACH visant à lutter contre les risques liés aux produits chimiques, le pôle de compétitivité Elastopôle apporte avec OverREACH une réponse adaptée à la filière caoutchouc de la région Centre.

L

e programme REACH (Registration, Evaluation and Authorization of CHemicals) impose l’identification des substances utilisées dans l’industrie et pourrait décider l’interdiction de certaines substances présentes dans les mélanges de caoutchouc. « REACH est arrivé en même temps que la labellisation du pôle en 2007. Cet enjeu est stratégique en région Centre, première productrice de caoutchouc industriel en France et deuxième en termes d’effectifs pour sa transformation », indique Didier Fégly, son président. Un enjeu auquel

Didier Fégly

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Elastopôle a réagi en lançant OverREACH, une action collective pour accompagner les PME du secteur dans la mise en place du règlement REACH. « L’objectif est notamment de trouver des réponses à la problématique de substitution par des matières équivalentes, en limitant la hausse du coût de la transformation », précise le président du pôle.

Un défi d’innovation Financée par la DIRECCTE* Centre, le Conseil Régional du Centre et le FEDER Centre, l’opération (935 800 €), a permis en trois ans la réalisation d’outils concrets : « la première de nos actions a conduit à la création d’une base de données listant tous les produits chimiques utilisés dans l’industrie du caoutchouc (entre 300 et 400). Cette base, mise à disposition des adhérents d’Elastopôle, doit être actualisée en permanence ». Autre axe majeur, la recherche de possibilités de substitution : « REACH oblige à travailler avec des chimistes spécialisés. Il faut trouver le moyen de remplacer les produits proscrits par de nouveaux produits (tels les accélérateurs de vulcanisation). Certaines substitutions seront difficiles à réaliser compte tenu des faibles volumes en cause », explique Didier Fégly. Un volet formation a également été engagé auprès de 55 entreprises pour les aider à mieux comprendre les exigences de REACH. Parallèlement, Élastopôle travaille sur « 30 projets collaboratifs essentiellement de recherche, qui représentent plus de 50 M€ de coûts ». Parmi les thèmes étudiés : l’utilisation du caoutchouc naturel (avec le CIRAD), l’analyse de l’état de surface des pièces (projet NANOSCAN avec le CNRS et l’Université d’Orléans), et enfin, autour d’un circuit automobile en Auvergne, la simulation du compor-

Vers plus d’administration numérique Toujours dans le souci de simplifier et dématérialiser les démarches administratives des entreprises, la Direction générale de modernisation de l’État a lancé « Votre Compte Pro ». Un seul identifiant et mot de passe suffisent aux PME ciblées par ce nouveau service pour accéder aux 17 démarches de modification statutaires actuellement disponibles en ligne. Transfert de siège social, modification de capital, changement de dirigeant ou encore passage en EIRL (Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée) sont quelques-unes des possibilités prochainement étoffées d’autres services, comme un accès gratuit à la fiche d’identité des entreprises. Conçu pour devenir le point d’entrée unique vers les principaux acteurs des démarches administratives des entreprises, « Votre Compte Pro » permettra également de stocker des documents dématérialisés en toute sécurité. www.modernisation.gouv.fr

tement de toutes les pièces caoutchouc du véhicule : « quelque chose d’unique en France » annonce Didier Fégly, avant de conclure : « il y a des résultats, il faut continuer ». www.elastopole.com * Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi

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COMMERCE

LA SARCELLE EN VILLE se démarque Ouvert en novembre dernier, le magasin de meubles et de décoration orléanais propose un univers singulier. Son gérant, Pierre Rambaud, réussit à marier classique, contemporain et insolite. orléanaise de 120 m², mobilier et décoration sélectionnés « au coup de cœur » sont mis en scène et renouvelés à peu près tous les mois. Glanés en France mais aussi au cours de très nombreux voyages, en Italie, en Europe de l’est, au Portugal, ils forment au final une ambiance harmonieuse : comme cette table basse au motif fleur de lys, faite de bois recyclé, qui cohabite avec un pouf « bûche » et une bibliothèque en chêne oxydé, non loin de quelques billots de cuisine. Des billots qui ont déjà conquis la clientèle solognote avant de trouver leur place dans les cuisines orléanaises.

Dimensions et couleurs à la carte

Pierre Rambaud

S

i La Sarcelle en Ville est venue étoffer le pôle « aménagement d’intérieur » autour de la place du Cheval rouge à Orléans (Literie d’Avignon, Viadoma, Étoffes & canapés…), Pierre Rambaud, son gérant, tient à en souligner la singularité. « Nous possédons un style qui nous est vraiment propre. Nous cherchons à cultiver un esprit de maison de campagne chaleureuse, avec une gamme basique, certes, mais aussi avec des meubles de créateurs, des rééditions et aussi des objets qui nous démarquent de la concurrence ». Antiquaire de formation, décorateur d’intérieur, aujourd’hui à la tête de son propre magasin, le chef d’entreprise travaille avec ses parents depuis de nombreuses années. « La Sarcelle en Ville, ce sont aujourd’hui six magasins avec une centrale d’achat commune, à La Ferté-Imbault, Lamotte-Beuvron, Romorantin et La Rochelle ». Dans la boutique mars 2011

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Carte maîtresse de la Sarcelle en Ville : les meubles sur-mesure, soit une infinité de combinaisons possibles grâce à des dimensions flexibles et une palette très variée de coloris et patines anciennes. Très prisée actuellement, la bibliothèque ajourée bicolore dans sa version gris flamand à l’extérieur, pourpre à l’intérieur, s’adapte à toutes les envies. « Notre autre force est d’assurer une livraison très rapide. Nous pouvons livrer un canapé sous 48 heures, gratuitement, dans un rayon d’environ 70 kilomètres, et assurons aussi pose ou montage » avance Pierre Rambaud. Contre toute attente, pas un seul tableau de chasse sur les murs du magasin. Des huiles sur toile - beaucoup de natures mortes - se font une place à côté des étonnantes peintures fixées sous verre de 1,30m par 1,30m signées David Roland. « Cet artiste nantais est aussi un copain d’enfance. Il a vendu un tableau à Michèle Obama ! » confie t-il. Autre originalité de La Sarcelle en Ville : ses objets de curiosité, auxquels le chef d’entreprise doit consacrer un mur entier. Un ensemble hétéroclite qui ira, par exemple, du poisson-lune empaillé à la météorité ferreuse en lévitation sur son socle aimanté…

Géomarchés.com : un outil innovant au service des commerçants nonsédentaires Cartographie des marchés du Loiret sur Internet (une centaine chaque semaine dans le département) Géomarchés.com est le nouvel outil en ligne déployé par la CCI du Loiret à destination des acteurs des marchés. Aux commerçants il permet par exemple d’organiser ou d’affiner leur « tournée » des marchés à partir d’informations accessibles en quelques clics (produits vendus, présence de la concurrence, taille du marché…). Aux municipalités il fournit une multitude d’informations pour renforcer l’offre de leurs marchés (étude de l’existant, du potentiel…) et optimiser leur fonctionnement. Enfin, Géomarchés.com connecte les deux : disponibilités d’emplacements et activités proposées sont diffusées dans la rubrique « petites annonces ». Lancé le 21 mars prochain à la CCI du Loiret à Orléans, Géomarchés.com est développé en partenariat avec la Région Centre (fonds FEDER), le Conseil général du Loiret, la Chambre d’agriculture du Loiret et le Syndicat des marchés.

504, Avenue du Loiret 45160 OLIVET Tél : 02 38 24 62 52 - Fax 02 38 24 91 99

www.lasarcelle.fr

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SERVICES

DES KILOMÈTRES de pub Avec Pub’n’Drive, les entreprises rémunèrent les particuliers contre la pose d’une publicité sur leur voiture. Géolocalisée, cette pub permet aux PME locales de cibler précisément leurs zones de chalandise.

A

lexandre Machado en convient : une voiture, ça coûte cher. Carburant, assurance, entretien… « La mienne me revenait à une centaine d’euros par mois pour une 4 cv. En cherchant un moyen de la rentabiliser, j’ai eu cette idée de mettre de la publicité sur ma voiture. Et quitte à faire cette démarche pour moi, je me suis dit pourquoi ne pas la proposer à tout le monde ? » Tout le monde, c’est-à-dire particuliers et TPE et PME locales « contrairement au concept parisien qui s’est développé sur les Smart pour les grandes marques et les grandes entreprises », poursuit Alexandre Machado, ancien ingénieur de production industrielle. « L’étude pointait un gros besoin chez ces entreprises qui souffrent des tarifs élevés des insertions publicitaires et d’un manque de supports sur leurs zones de chalandise ». Accompagné de Teddy Paulus, acheteur industriel de formation, Alexandre Machado crée alors en juin 2010 la société Pub’n’Drive (Semoy). L’idée étant de proposer aux annonceurs un support adapté à leur localité en leur permettant de concentrer leur budget là où se trouvent leurs clients. Et ce nouveau support de com’, c’est le particulier qui le devient en véhiculant sur sa lunette arrière de voiture la publicité des annonceurs (un adhésif micro-perforé qui n’entrave pas la visibilité). « En s’inscrivant sur le site Internet de Pub’n’Drive, les particuliers vont renseigner leurs habitudes de conduite : trajets, stationnements, lieux d’achats et de loisirs… ». De quoi dresser un profil conducteur qui s’adaptera aux besoins des annonceurs.

Alexandre Machado. Quant à faire fortune, pas d’illusion ! « Le gain peut aller de 12 € la semaine à 300 € sur l’année, le contrat publicitaire étant lié au budget de l’annonceur ». Un budget à moindre coût, adapté à la campagne de l’entreprise (promotionnelle, événementielle, développement de l’image de marque). « Les contrats peuvent être d’une semaine à un mois ou un an, à partir de cinq et jusqu’à N véhicules. Il n’y a pas de concurrence : c’est une publicité par voiture ». Relativement récent sur le marché, ce nouveau concept de publicité mobile est un investissement efficace : « à un feu rouge, la publicité est forcément vue et lue ! Avec ce concept, les entreprises se développent grâce à leurs clients ». www.pub-n-drive.fr

Nékoé lance son 1er appel à projets Votre entreprise, nouvellement créée ou non, souhaite lancer ou améliorer une démarche de services ? Le pôle d’excellence Nékoé dédié à l’innovation par les services lance un appel à projets pour faire émerger et accompagner les entreprises dans le développement d’activités de services innovants, avec le soutien du Fonds Social Européen, de Lexmark et de la DATAR(1). L’accompagnement – gratuit dès lors que l’entreprise est implantée en Région Centre ou y a développé un partenariat – s’appuie sur « des méthodologies utilisées au niveau international, un réseau d’experts, une collaboration avec la recherche mais aussi des outils et infrastructures de formation, de design, de simulation et de tests de services ». Au final, l’offre de services est conçue, évaluée et finalisée par une équipe pluridisciplinaire avant sa mise sur le marché, ce qui minimise les risques et optimise son succès. Plus d’informations : www.plateformedemutation.com (1) Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale

Alexandre Machado

Une exclusivité par voiture Depuis le lancement de Pub’n’Drive, 400 particuliers se sont inscrits sur le site. « Pas besoin de beaucoup circuler, il suffit d’être stationné à un endroit stratégique : rue à grand passage, centre-ville, parking très fréquenté, près d’une gare… », précise 14

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INTERNATIONAL

NAGER en plein luxe En associant au bois, or, nacre, pierres précieuses et bas-reliefs, Bailly Prestige Abris a imaginé de précieux écrins pour abriter piscines, spas, terrasses ou voitures. Lancée en 2010, la marque est déjà présente à l’international. ries et inscrustés de décors en nacre ou d’éclats de cristaux… « En dehors des arches en bois, tout est fabriqué ici, près d’Orléans – coupes des profilés alu, plaqués or ou chromés, assemblage, montage, intégration… – et les finitions artistiques sont sous-traitées dans l’hexagone : les décors en nacre par exemple sont réalisés par l’un des dix nacriers de France, explique le P-DG. Quant aux surfaces en polycarbonate, elles peuvent être teintées ou remplacées par des vitrages en PMMA* avec des inclusions de matières comme des feuilles d’or, des végétaux… sur les parties droites ».

De Monaco aux Émirats…

Jean-Paul Bailly

I

l y a abri et abri. Celui-ci a atteint le summum du raffinement, « la Rolls », selon Jean-Paul Bailly, P-DG de Bailly Prestige Abris. Ses caractéristiques ? Solide structure transparente en polycarbonate, charpente en pin du Nord en forme de carène de bateau renversée, technologies innovantes (éclairage LED, ouverture motorisée télescopique ou en rotonde…) et matériaux nobles (obsidienne d’Arménie pour les poignées de porte, partenariat avec Swarovski…). « Rien à voir avec ce qui se fait ailleurs. On est les seuls au monde ! », lâche Jean-Paul Bailly, précisant que le concept se décline pour les terrasses et les voitures haut de gamme ou de collection. Imaginez… Se prélasser, été comme hiver, dans une piscine ou un spa, bercé par une ambiance tamisée où mille et une petites lucioles se miroitent dans l’eau, entouré de boiseries lasurées, ornées de liserés or, sculptées d’armoimars 2011

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À environ 2 000 € le m², les abris Bailly s’adressent à une clientèle aisée. « Nous exposons sur différents salons : du millionnaire à Moscou, de la piscine à Dubaï, du luxe à Venise… Une société nous représente au Chili et en Argentine et nous envisageons des contrats de distribution pour attaquer les marchés russe, suisse, monégasque et des Émirats ». Contacté par des fabricants de billards (pour faire jouer les gens dehors…), le dirigeant et son fils Jean-Philippe Bailly, directeur technico-commercial, viennent de déposer la marque The Smoke Lounge®. L’idée ? Transformer ces abris en fumoirs pour les restaurants et les grandes chaînes d’hôtels : « pour pouvoir savourer un cigare dans une ambiance club ». « La Rolls de l’abri » avait résumé Jean-Paul Bailly ? Flatté par la comparaison, le constructeur mythique a contacté le french fabricant : « pour figurer en tant que partenaire dans un livre qui retracerait l’histoire de la marque à l’occasion du jubilé de la Reine d’Angleterre. Il sera diffusé aux 1 000 plus grands comptes internationaux, les plus grandes monarchies et tous les concessionnaires Rolls Royce »… *polyméthacrylate de méthyle www.baillyprestigeabris.fr

La vitrine du Luxe français choisit l’écoresponsabilité Mobilisés depuis 2010 autour de la charte « Pour une Cosmetic Valley Eco-responsable », les 60 membres du pôle de compétitivité (grandes entreprises, PME, laboratoires de recherche, organismes de formation…) s’impliquent progressivement dans des actions relatives à l’environnement, aux relations sociétales et aux systèmes de management des organisations. Les niveaux de performance, matérialisés par l’attribution d’une, deux, trois ou quatre pivoines (emblème de la Cosmetic Valley), permettent aux adhérents de s’inscrire dans une démarche de progression. Parmi les entreprises retenues, figurent dans le Loiret Gemey Maybelline/L’Oréal, LVMH Recherche, Parfums Christian Dior, Shiseido International France et Zeodry+Plus (une pivoine) et Merck Chimie (2 pivoines). L’éco-responsabilité sera donc, à côté du label « made in France », le nouvel atout permettant de renforcer la visibilité internationale des PME du pôle de compétitivité et donc de mieux se positionner sur les marchés d’exportation. www.cosmetic-valley.com

MARQUAGE INDUSTRIEL =H7LKH; B7I;H J7CFE=H7F>?; KI?D7=; :; FB7GK;I I?=D7BxJ?GK;

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REPRISE

LA PSYCHOLOGIE au cœur de la reprise En 2005, la société de transports express et de logistique Transactiv, prenait un nouveau départ. Cinq ans plus tard, son repreneur, Laurent Fesneau, a souhaité partager son expérience auprès de candidats repreneurs. tante, notamment une nouvelle capacité de transport poids lourds – l’entreprise, jusque-là, est spécialisée dans le transport urgent en véhicule léger –, la mise en place d’une organisation de transport (commissionnaire de transport), d’affrètement, et des clients pour rapidement redresser la barre ».

Cédant-repreneur : une relation fragile Cinq ans plus tard, Laurent Fesneau est heureux d’avoir franchi le cap : « on peut maîtriser son destin et avoir tous les leviers en mains même quand c’est difficile ». Et à tous ceux qui souhaiteraient se lancer mais qui doutent encore, il répond sans hésiter : « c’est possible ! ». Comme aux candidats-repreneurs rencontrés à la CCI fin 2010 pour partager son expérience. « J’ai insisté sur la phase de négociation entre le cédant et le repreneur : une phase compliquée et psychologiquement importante. On a une relation fragile entre un repreneur qui a envie de racheter et un

cédant inquiet du devenir de son entreprise. Pour que la reprise se passe bien jusqu’au bout, il faut être vigilant, fort et avoir de l’humilité ». Car une fois la reprise engagée, nul n’est à l’abri de quelques aléas : « des choses qui ne sont pas telles qu’annoncées, des salariés qui décident de s’en aller…, souligne Laurent Fesneau. Face à cela, il faut réagir ! Avoir des solutions dans toutes les poches. C’est là que le travail de chef d’entreprise commence ». Aujourd’hui basée à St-Jean-de-Braye, Transactiv s’est développée selon les projets de son repreneur (dont l’intégration au réseau Trans Europe Network). En 5 ans, elle est passée de 4 salariés à 11 et a triplé son CA : de 600 000 € à 1,8 M€. « C’est encourageant pour la confiance car il y a encore plein de choses à faire », conclut Laurent Fesneau qui d’ores et déjà projette d’offrir un nouveau service de transport de marchandises courant 2011. www.transactiv.fr

Laurent Fesneau

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aurent Fesneau n’a pas laissé passer l’opportunité, lui qui, depuis toujours, souhaitait se mettre à son compte. Licencié en 2004 suite à un changement de direction générale, il ne regrette pas son choix : « J’avais 43 ans, c’était le bon moment. Je souhaitais plus d’autonomie et surtout je ne me projetais plus comme salarié ». Fort d’une expérience d’une quinzaine d’années dans différents groupes de transport et de logistique sur Orléans (Stockalliance, Deret…), il se met alors en quête d’une entreprise à reprendre : « Transactiv s’est avérée accessible, dans mes moyens et avec une taille qui me correspondait. De plus, je savais que je pouvais apporter quelque chose à cette société en perte de vitesse impor16

Assurer sa reprise d’entreprise avec la CCI du Loiret Ouvert aux porteurs d’un projet de reprise d’entreprise, le Club Repreneurs animé par la CCI du Loiret regroupe actuellement une vingtaine de futurs entrepreneurs. Réuni à l’Espace Entreprendre de la CCI du Loiret une fois par mois, le club répond à une double exigence : sortir les porteurs de projets de l’isolement et favoriser le partage d’expériences. À côté d’interventions d’experts sur des thématiques comme la garantie de passif ou encore les contraintes de financement, des repreneurs en activité viennent témoigner de leur expérience, des écueils à éviter. Différents modules de formation destinés à concevoir et présenter un projet de reprise viable et qualitatif au cédant et aux organismes bancaires sont cofinancés par la Région Centre (Fonds Social Européen) au titre de l’objectif « Compétitivité régionale et emploi ». www.loiret-ecobiz.fr, Communauté Créateurs-repreneurs Tél. : 02 38 77 77 77

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À TABLE

LA GALINETTE, comme à la maison Une cuisine « de maman », sans carte et renouvelée chaque jour : voilà ce que concocte depuis six ans Isabelle Jucquois dans son restaurant orléanais.

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Je voulais cuisiner. Créer un endroit où l’on puisse manger comme à la maison ». Armée de cette certitude, poussée par l’envie latente de devenir chef d’entreprise, Isabelle Jucquois ouvre La Galinette en mars 2005 rue d’Avignon à Orléans. Alors qu’elle entame son 7ème exercice, la dirigeante estime, avec le recul – et beaucoup d’humour – « qu’il fallait être un peu fêlée ! ». Ses atouts de départ : une préparation de huit semaines à la création d’entreprise avec la CCI du Loiret et sa passion pour la cuisine. Le local de 25 places est exigu ? Qu’importe. « Je ne me voyais pas tenir un établissement classique » assure-t-elle. À La Galinette, ouverte du lundi au vendredi de 11 h 30 à 15 h 30, Isabelle Jucquois vit trois journées en une. Le matin d’abord, pour la préparation, seule en cuisine (une condition indispensable à son « efficacité et à sa concentration »). Pour le coup de feu ensuite, en tandem avec Edouard, serveur à La Galinette depuis les débuts et qui dessine, grâce à sa formation aux Beaux-Arts, les cartes de visite du restaurant. Puis vient le temps

du ménage, des courses et des formalités administratives. Très enjouée, la cuisinière est aussi très créative. « Je ne sais pas forcément ce que je vais inscrire le lendemain sur mes ardoises » prévient-elle. Parmi les contraintes qu’elle s’impose : proposer quotidiennement en plus du plat du jour deux ou trois quiches différentes, une ou deux soupes, plusieurs desserts maison et du jus « centrifugé à la demande ».

Variations autour de la quiche Autre impératif pour celle qui revendique l’importance d’une cuisine saine dans le maintien d’un bon état de santé : une cuisine sans graisse ajoutée. Par exemple, affichée au plat du jour (8,50 € sur place), l’andouillette de Jargeau servie avec des lentilles du Puy, est cuite au bouillon. Dans ses salades-repas, Isabelle Jucquois veille à la présence de tous les groupes d’aliments (féculent, légumes crus et cuits, protéines). La Galinette décline quatre formules (9,80 €) autour de l’invariable trio quiche/salade verte/gobelet de fromage blanc. Dynamisée d’un jus de fruit « extra-frais » pour la version Printemps,

Isabelle Jucquois

réchauffée d’une soupe pour « l’Hiver », agrémentée d’un verre de Bordeaux ou de Riesling pour la « Vigneronne » et pour finir, édulcorée avec son café gourmand dans sa version presque éponyme. Après six années en cuisine et un nombre inimaginable de quiches inventées, difficile pour la restauratrice d’en citer quelquesunes. « Celle au jambon-reblochon plaît bien, la roquette-avocat-mozarella aussi… dernièrement, j’en ai fait une carotte-raisins secs-curry et une autre à la poire, aux noix et au bleu des Causses » énumère t-elle en refermant le cahier où elles sont toutes consignées. 4, rue d’Avignon 45000 Orléans Tél. : 02 38 53 33 42

Le cabaret revisité à Ingré C’est une autre vision du cabaret qu’Isabelle Alexys propose à Ingré depuis novembre 2009. Le concept ? Des musiques et chorégraphies classique, hiphop, rock, électro, couplés à des effets visuels (y compris 3D) et sonores informatisés. Plusieurs formules de restauration sont proposées : à partir de 40 € pour un « dessert gourmand et café » jusqu’aux dîners-spectacles à 70 et 90 € (dîner gastronomique). Également ouvert à l’organisation de séminaires et d’événements privés, le lieu abrite entre autres un espace de réception de 300 m², un plateau scénique surélevé de 50 m² et 3 écrans géants. L’après-midi, ce sont les 3-10 ans qui prennent possession des lieux autour de la comédie musicale « Fruity Comedy » et d’un goûter. www.voulez-vous.fr

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DOSSIER

Fabien Pretre, fondateur d'Easyflyer

COMMERCES : jusqu’où aller dans la course à la fidélisation ? Garder ses clients, savoir les fidéliser, en conquérir de nouveaux : de tous temps, l’équation du commerce est restée la même. Aujourd’hui, dans un univers où les modes d’achat et de consommation se modernisent et se multiplient sur fond de concurrence débridée, marques, enseignes, mais aussi commerces de proximité ne peuvent plus ignorer la nécessité d’innover. D’autant que la panoplie à leur disposition est vaste, des classiques cartes de fidélité et autres coupons de réduction aux outils les plus tendance comme la présence sur les blogs ou les réseaux sociaux, sans oublier les formidables perspectives ouvertes par le prolongement du e-commerce vers les téléphones mobiles.

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n France, le commerce est dynamique ! Face à un contexte conjoncturel difficile, les commerçants, quelle que soit leur taille, réagissent et s’organisent à travers la mise en place d’un certain nombre d’actions destinées à préserver, consolider et développer leur clientèle. Et ce, en utilisant tous les moyens à leur disposition, tant dans le registre classique des promotions que dans celui des nouvelles

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technologies. Qu’en est-il dans le Loiret ? Répartis principalement sur les quatre grands pôles d’activité du département – 2108 dans l’agglomération d’Orléans (soit 47 %), 549 dans celle de Montargis (12 %), 208 dans celle de Gien (5 %) et 143 dans celle de Pithiviers (3 %) – les commerces du Loiret souffrent, comme partout ailleurs : « Le panier diminue, les gens se projettent moins et achètent plus au fur et à mesure », observe Nelly de Brézé, prési-

dente de l’Union des Commerçants et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Conséquence : en 2008 et 2009, plus de commerces disparaissaient dans le Loiret qu’il ne s’en créait (445 contre 327 puis 422 contre 341). Néanmoins, en 2010, une amélioration a semblé s’esquisser, avec un nombre de créations dépassant celui des radiations (368 contre 360). Pour autant, les commerçants sont-ils démoralisés ? Non, si l’on en croit une enquête 38 mars 2011


récemment réalisée dans le département. Ainsi, pour soutenir leur stratégie d’accroissement de chiffre d’affaires, 47 % des entreprises disent avoir recours à des outils de conquête et de fidélisation : principalement cartes de fidélité, coupons de réduction – ces derniers étant toutefois moins utilisés par les commerces axant leur stratégie sur l’image de marque – mais aussi site Internet, e-mailing, chèques cadeaux, ou encore SMS, réseaux sociaux (Facebook, Twitter) et blogs. Sans oublier, à la marge, des i ni tiatives plus ponctuelles comme par exemple les classiques annonces dans la presse locale (gratuite ou payante) ou des événements spécifiques tels les apéro-shoppings, défilés de mode, etc. Un esprit d’échange et de service comme le promeut à Orléans par exemple Catherine Guillemet à la Cabane d’Oscar, boutique mais aussi lieu de convivialité.

Quant à la mise en œuvre de ces outils, deux grandes tendances se dessinent : d’un côté ceux qui sont plutôt gérés par l’enseigne ou le commerçant eux-mêmes (cartes de fidélité, coupons de réduction, site Internet, e-mailing, SMS et réseaux sociaux), de l’autre ceux qui sont plutôt confiés à un prestataire (chèques cadeaux, blogs). Le coût ainsi que la charge de travail supplémentaire occasionnées sont des freins importants. Quid du retour sur investissement ? La question reste entière : lorsqu’il s’agit d’estimer les gains engendrés par ces différents outils, bon nombre d’entreprises jugent l’estimation tout bonnement impossible. A court ou moyen terme, et malgré les réticences exprimées, les chèques cadeaux, coupons de réduction et cartes de fidélité sont envisagés pour respectivement 20, 14 et 13 % des commerçants interrogés, 17 % ayant l’intention de renforcer leur présence sur

Internet et 13 % de recourir à l’e-mailing. Comparativement, la proportion de commerçants ayant l’intention d’utiliser les nouveaux outils du Web chute nettement, avec seulement 5 % pour l’utilisation des réseaux sociaux et 4 % pour une présence active dans la blogosphère.

Stratégie multicanal

Plus de 340 millions de transactions en ligne auraient été effectuées en 2010 par plus de 27,3 millions de Français.

Easyflyer : les clients font les clients Créée en 2009 et dirigée par Fabien Pretre, Easyflyer n’en finit pas d’innover : après avoir comblé le fossé entre « les imprimeries locales, plutôt artisanales, sérieuses, proches des clients, mais aux coûts aujourd’hui prohibitifs par rapport au marché, et les imprimeries en ligne – pure player – avec des prix extrêmement bas, mais qui ne mettent pas la relation client au cœur de leur stratégie », la jeune start-up orléanaise entend révolutionner la prospection commerciale en lançant son système exclusif de parrainage viral. Pour cela, Easyflyer mixe les pratiques du Web 2.0 et les bonnes vieilles méthodes de vente : « une personne qui achète chez nous possède un code client. Cette personne va pouvoir transférer son identification à des filleuls (niveau 1) qui vont être enclins à acheter sur le site. Si ces filleuls achètent, le parrain touche 6 % du montant HT de la première commande », explique Fabien Pretre. Ces filleuls vont à leur tour en parrainer d’autres, aux niveaux 2 et 3, rémunérés à 3 et 1 %. « 6 + 3 + 1 = 10 %, soit la commission que toucherait un commercial dans une entreprise ». Un moyen astucieux d’éviter d’avoir à supporter les charges d’un commercial salarié : « là, on paie 10 % et c’est tout. Et en plus on va toucher plein de personnes, c’est comme Tupperware… ». En pratique, un manager de communautés clients chez Easyflyer détectera les parrains performants et les stimulera à agrandir leur communauté. Si pour l’heure, Easyflyer se positionne comme une plateforme de test pour cet outil innovant, Fabien Pretre se montre très enthousiaste : « on sait que ce concept marche et qu’il est transposable à d’autres marchés ». Pour preuve, des investisseurs de la région Centre (dont le groupe Pentalog) ont récemment misé sur ce projet, Easyflyer venant de lever des fonds à hauteur de 180 k€, entre autres pour le développement technologique lié à l’innovation par les services et le développement commercial à l’international. www.easyflyer.fr

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Site Web, e-mailing, SMS, blogs, réseaux sociaux… les nouveaux outils liés à Internet sont venus épauler les actions commerciales plus traditionnelles pour former une véritable panoplie aujourd’hui indispensable à la bonne marche d’une affaire commerciale. Ces dernières années, la vente par Internet a connu un essor rapide, affichant un taux de progression à deux chiffres (+37 % en 2006) : tous les grands secteurs d’activité s’y sont mis, du tourisme au textile, de la high-tech au luxe… même l’industrie automobile n’y échappe pas, certains constructeurs n’ayant pas hésité à sauter le pas en créant leur Webstore, véritable magasin en ligne. Au final, la vente en ligne représente un chiffre d’affaires considérable, qui se mesure en dizaines de milliards d’euros à l’échelle nationale. Plus de 340 millions de transactions en ligne auraient ainsi été effectuées en 2010 (soit 60 millions de plus qu’en 2009), par plus de 27,3 millions de Français, générant au final une dépense de 31 milliards d’euros… Un ensemble de bons résultats qui ressort d’une étude de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) publiée le 24 janvier dernier et dressant le bilan 2010 du e-commerce en France. Autre signe encourageant à noter selon le Fevad, « le montant moyen de la transaction a retrouvé en 2010 le niveau élevé d’avant la crise, à 91 euros ». Par ailleurs, l’étude, citant des résultats de l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie, met en évidence d’autres tendances positives, comme une confiance repartant à la hausse, avec « près de 65 % des 19


DOSSIER

Une carte de fidélité pour dynamiser la proximité « Les portefeuilles des clients sont plein de cartes de fidélité. Et nous, nous étions en train de nous faire remarquer par le fait que l’on ne donnait jamais rien… ». Aujourd’hui, c’est réparé et Nelly de Brézé, présidente de l’Union des Commerçants et des Artisans de SaintJean-de-la-Ruelle (UCAS) et commerçante rue Charles Beauhaire, a le sourire : « depuis la mi-décembre 2010, 1 000 petites cartes de fidélité multi-commerces ont été distribuées. Ce qui est encourageant. Car non seulement elles incitent les gens à consommer davantage, les fidélisent dans nos quartiers, mais elles les récompensent aussi de faire travailler le commerce de proximité ». Car pour les 25 adhérents que regroupe l’UCAS, ne pas se faire remarquer équivaut à la mort des petits commerces. « Nous avions cette carte à cœur depuis longtemps. Mais nous étions freinés par le coût de sa mise en œuvre, explique Nelly de Brézé. C’est l’Union des commerçants de Montargis, qui l’utilise déjà, qui nous a incités à la mettre en place ». Remise gratuitement, cette carte à puce permet à chaque client de se constituer une cagnotte au fil de ses achats chez l’un ou l’autre des commerçants de l’UCAS : « le montant crédité correspond à 1,30 % net du montant de l’achat pour l’alimentaire (valable seulement à partir de 7 € chez le boulanger) et à 2,30 % pour les autres services, précise la présidente. Et dès 10 € de cumul, le client bénéficie de son avoir chez le commerçant de son choix ». Difficile encore à utiliser pour les artisans souvent non équipés d’un appareil de carte bancaire, la carte de fidélité est proposée petit à petit par les commerçants de l’union à qui cela n’a rien coûté : « l’UCAS a participé aux frais de mise en place, poursuit Nelly de Brézé. Seul leur coûte le geste de remise ». Plutôt bien accueillie auprès de la population, cette initiative innovante prouve une nouvelle fois le dynamisme de l’UCAS. Un dynamisme récemment récompensé par la FICAL* qui lui a décerné le premier prix au Challenge des Unions commerciales. *Fédération Interprofessionnelle du Commerce et de l’Artisanat du Loiret

Nelly de Brézé, présidente de l’Union des Commerçants et des Artisans de Saint-Jean-de-la-Ruelle (UCAS)

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internautes se montrant confiants dans l’achat en ligne, soit une augmentation de 17 % ». Au final, toujours selon la Fevad, un cyberacheteur effectue en moyenne 12 transactions en ligne par an pour un montant estimé à 1 100 €. Dans certains cas, l’e-commerce permet d’élargir l’offre commerciale, attirant le client vers de nouveaux produits ou services qu’il serait moins facile de lui proposer en magasin. Le coût de gestion d’un client sur un espace virtuel peut aussi s’avérer inférieur, générant de précieuses économies dans le processus de fidélisation. Mais, au-delà du seul aspect accélérateur de chiffre d’affaires du commerce en ligne, une forte présence sur Internet est avant tout un facteur puissant de fidélisation. Un facteur qui se décline désormais sur une multitude de canaux complémentaires : blogs, réseaux sociaux (Facebook, Twitter…), fréquentés par de plus en plus d’internautes. Car sur Internet, le client est libre. Libre de se renseigner, d’évaluer les offres et les prix via les nombreux sites comparateurs, libre de papillonner, bref libre de s’échapper vers un autre fournisseur. Raison de plus pour lui donner toutes les informations qui lui permettront de rester fidèle, grâce à une relation à distance où le renouvellement de la confiance à une marque ou à une enseigne se joue et se noue sur le Web. Une relation privilégiée où le côté humain doit prédominer, loin de se limiter à une simple énumération de caractéristiques de l’offre commerciale. D’où l’intérêt des nouvelles formes d’expression apparues avec le Web 2.0, où le ton se veut plus libre, plus direct : chroniques sur des blogs, messages courts, ciblés et attirants sur les réseaux sociaux… Des canaux qui comme le rappelle Fabien Pretre, dirigeant d’Easyflyer et cofondateur de la Webschool Orléans sont interconnectés, permettant une efficacité maximale : « si le client n’a pas capté le message sur les réseaux sociaux ou les blogs, il peut par exemple le découvrir par 38 mars 2011


le biais d’une simple newsletter envoyée par mail ». Car le propre d’une stratégie multicanal est de n’exclure aucun moyen de toucher le client, n’oubliant pas des formes plus traditionnelles comme jus tement la newsletter. Cette dernière reste en effet un vecteur d’information utile et un moyen de fidélisation efficace. D’un faible coût et d’une mise en œuvre relativement aisée, la newsletter possède en outre l’avantage de générer du trafic vers le site Web de l’enseigne ou de la marque.

Frédéric Pouzol, directeur Fnac Orléans

La force du Web 2.0 Et le mail dans tout ça ? Parfois annoncé en perte de vitesse par rapport aux réseaux sociaux, il conserve son intérêt, notamment pour la réalisation de sondages ou d’enquêtes de satisfaction, qui restent un bon moyen à la fois d’évaluer les attentes du client et de lui montrer que l’on sait rester en permanence à son écoute. Pour l’e-mail comme pour la newsletter, deux utilisations sont possibles : l’une, à vocation informative, entend renforcer la relation de confiance tissée avec le client et au passage réactiver la motivation d’achat, l’autre, plus pragmatique car purement commerciale, vise à lui proposer de manière récurrente et régulière une possibilité d’achat immédiat, en le sollicitant à travers une offre précise et ciblée (promotion, remise exceptionnelle, fin de série, etc.). Une offre qui sera d’autant plus pertinente qu’on aura suivi la tendance consistant à se constituer des fichiers ciblés, en ayant obtenu au préalable un profil client : informations sur les goûts, préférences en termes de marques et de produits, voire style de vie de chaque consommateur (dans l’esprit le fameux “Untel aime :” de Facebook…). Car un autre aspect est devenu essentiel dans la relation client : la prise en compte de sa dimension communautaire. Grande évolution du Web 2.0, l’idée que les internautes échangent via des groupes de personnes ayant une sensibilité et/ou des intérêts communs, mars 2011

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La FNAC toujours et partout avec vous Elle n’a pas fini d’agiter les curiosités ! « Aujourd’hui, l’enseigne préférée des Français (80 magasins en France, 4,47 Mds d’euros de CA) a choisi de miser sur la stratégie multicanal pour mettre ses clients et ses quelque 2,4 millions d’adhérents français en relation avec la Fnac, où qu’ils soient et quel que soit le canal d’achat utilisé : magasin, site Internet ou mobile », explique Frédéric Pouzol, tout nouveau directeur de la Fnac Orléans. Comment ? « Par un programme de fidélisation (avantages, remises, événements exclusifs) l’un des plus pointus dans le domaine de la distribution ». Outre la fameuse carte d’adhérent et ses – 5 % sur tous les produits en magasin, le site fnac.com innove avec l’onglet “My Fnac” : cet espace personnalisé, enrichi par l’internaute et par l’enseigne (suggestions en lien avec ce qu’il aime), retrace dans une base (fnacothèque) l’ensemble des achats faits sur Internet ou en magasin. « Et depuis juin 2010, cette fnacothèque est accessible comme l’ensemble du site Fnac.com sur iPhone via l’application éponyme gratuite, précise Frédéric Pouzol. Une véritable innovation : vous pouvez accéder à votre compte ou encore vous renseigner sur un produit en scannant le code-barres et commander ». Parallèlement, la Fnac a développé de nouvelles applications pour smartphones, de quoi offrir encore plus de services : “Tick &Live”, application billetterie géolocalisée pour trouver rapidement un spectacle ou un loisir en France, Belgique et Suisse ; “Market Place” pour vendre ou acheter des produits neufs et d’occasion ; et “Fnacbook”, qui permet aux utilisateurs d’iPad, iPhone, et iPod Touch de rechercher et de lire un livre numérique du catalogue Fnac. À l’écoute des nouvelles habitudes d’achat, la Fnac n’oublie pas l’achat classique en magasin : « nous faisons en sorte que notre magasin soit le plus commerçant possible en développant la proximité avec le client, souligne Frédéric Pouzol. Il faut que nos clients se sentent bien dans le magasin, qu’ils aient envie d’y rester et d’acheter ». www.fnac.com

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DOSSIER

a changé la donne quant à la manière dont une enseigne doit s’adresser à son client. Évaluations, tests, recommandations diverses et conseils d’utilisation sont désormais le propre des espaces communautaires qui se développent au sein des réseaux sociaux, mais aussi sur les blogs, à travers les commentaires des lecteurs. Une réalité qui peut inciter l’entreprise à miser sur le sentiment d’appartenance à une communauté, réunie autour de valeurs associées à une enseigne ou à une marque. Une forme de capitalisation de l’image de marque en

somme, au profit d’une fidélisation renouvelée et renforcée à travers cette forme libre d’expression et d’échange que permet le Web 2.0.

Du e-commerce au m-commerce Dernière tendance en date et dernier canal susceptible de se développer à vitesse grand V, le m-commerce se définit comme un service dont le but est de permettre l’achat depuis un terminal mobile, qu’il s’agisse d’un smartphone, d’une tablette, etc. À l’image de l’application pour smartphones fnac.com, « téléchargée plus

de 250 000 fois depuis sa mise en place en juin 2010 » souligne Frédéric Pouzol, directeur de la Fnac Orléans. Mais bien plus que le simple portage d’un site classique de e-commerce sur les téléphones mobiles intelligents et les Évaluation, tests, appareils multimédia nomades, recommandations cette technique en pleine émergence apporte son lot de nouet conseils veautés pour fidéliser la clientèle d'utilisation et lui proposer de nouvelles offres : sont désormais coupons ou chèques de réduction s’affichant sur le mobile et scanle propre nés ensuite en caisse, cartes de des espaces fidélité virtuelles (dans la grande communautaires. distribution, Carrefour par exem-

Pause-café, pause bébé Ouvert depuis seulement quatre mois, les mamans l'adorent déjà ! Mais aussi les nounous et tous ceux qui accompagnent des enfants de 0 à 8 ans ! Situé place Louis XI à Orléans, La cabane d’Oscar est un café-boutique spécialement aménagé pour accueillir parents et petits le temps d'une pause ludique et gourmande. Ce concept, qui se développe aujourd'hui dans les grandes villes, est tout nouveau sur Orléans. C'est Catherine Guillemet, frustrée de « ne pouvoir [se] poser en ville avec [ses] trois enfants », qui a eu envie de créer ce lieu convivial. « La cabane d’Oscar fonctionne sur l’échange – de conseils, d’expériences, de tuyaux… – entre parents, jeunes parents ou futures mamans ». Et ici, tout a été pensé pour simplifier la vie des mamans : coin poussette, nurserie, boutique (doudou bio, jouets en bois, livres…) et tout ce qui permet de faire manger bébé et les enfants : chaises hautes, chauffe-biberons, transats, en-cas (petits pots, épicerie bio), assiettes salées, compotes, madeleines pour le goûter… « Nous vendons même des couches pour dépanner ! » Ainsi quand maman papote, en savourant une tasse de thé et un petit gâteau maison, bébé, lui, gigote sur les tapis d’éveil du coin motricité en toute sécurité ! « Deux niveaux ont été aménagés avec des jeux et deux cabanes. Il y a une barrière de sécurité à l'étage. Mais attention, on reste responsable de ses enfants : ici, c'est l'antithèse de la garderie », prévient Catherine Guillemet. Enfin, pour celles qui voudraient s'accomplir pleinement dans leur rôle de maman, La cabane d’Oscar propose le matin des ateliers thématiques sur l'éveil musical, le portage, le massage de bébé, la relaxation avec bébé ou encore la communication positive. Toujours complet le samedi entre 16 h et 18 h, La cabane d’Oscar est devenue un rendez-vous incontournable : « après l'école et aussi le mercredi. Mais l'espace n'est pas exclusivement réservé aux familles : on peut y venir sans enfants, pour un petit choc' chaud ».

Catherine Guillemet, gérante de La cabane d’Oscar

www.lacabanedoscar.com

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CoursesU.com : innovants, les nouveaux commerçants ! Cliquer, ajouter, commander. Désormais sur CoursesU.com, le panier de la ménagère se remplit en ligne. « C’est une réponse à la modernité !, lance Jean-François Borget, directeur du Super U de Baule. Les gens sont de plus en plus pressés et faire les courses prend du temps. Avec ce service de courses en ligne, on leur en fait donc gagner ». Ainsi, depuis son lancement en septembre 2009, le site, accessible gratuitement, voit passer dans ses rayons virtuels quelque mille acheteurs par mois (60 000 en magasin) : « des personnes locales qui fréquentent déjà notre magasin ou une nouvelle clientèle habituée des courses en ligne », précise Jean-François Borget. Quant au prix moyen du panier ? « 110 € : un peu plus du double qu’en magasin. Les gens achètent des produits connus, en libreservice, et à 90 % de l’alimentaire. Nous proposons, à prix égal à celui du magasin, 15 000 références, soit 20 à 30 % de plus que d’autres enseignes : c’est notre force. En 2010, ce service a représenté 2,5 % de notre CA. Et on ressent une continuité dans l’évolution de la fréquentation ». Il faut dire que pour fidéliser et satisfaire ses clients, le magasin n’a pas hésité à mettre des moyens humains : quatre personnes attitrées pour le traitement et les préparations, plus une chargée du contrôle des commandes (date de livraison, de péremption, qualité et quantité des produits). « D’où notre évolution positive et la satisfaction de nos clients ». Disponibles 4 heures après la commande, les marchandises peuvent être soit directement récupérées en magasin soit livrées à domicile. « Pour le drive, les frais sont de 6 € mais que l’on reverse sous forme de bons d’achat, souligne le directeur. Quant au service de livraison en place depuis seulement octobre 2010, il faut compter entre 7 € et 15 € en fonction de la distance entre le magasin et le lieu de livraison ». De quoi réconcilier les hommes avec les courses !

Jean-François Borget, directeur Super U Baule

www.superu-baule.com

ple propose déjà de regrouper tous les avantages fidélité sur un smartphone Android ou iPhone), packaging interactif renseignant le consommateur sur les propriétés du produit, mais aussi géolocalisation indoor : derrière ce concept nouveau, beaucoup d’innovations de bon sens qui pourront faciliter la vie du consommateur, comme par exemple une cartographie pour se diriger dans le magasin, avec localisation précise des produits recherchés, proposition de nouveautés et promotions en adéquation avec le profil de mars 2011

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l’acheteur, optimisation du temps d’attente via une recherche des caisses présentant les files les plus courtes à un instant donné… et enfin, le “social shopping”. C’est-à-dire ? Imaginez le client prévenu, via son smartphone, de la présence dans le magasin où il se trouve d’un “ami”… D’une part, il pourra le localiser dans le centre commercial, et surtout, il pourra visualiser, toujours sur l’écran de son smartphone, les préférences d’achat et les coups de cœur de cet “ami”. Une sorte de Facebook dans le caddie… Et une formidable

Les gens sont de plus en plus pressés et faire les courses prend du temps.

opportunité pour les différentes marques et enseignes concernées d’établir avec le consommateur un dialogue par mobile interposé. Un dialogue qui nécessitera toutefois des développements tech no logiques importants, notamment au niveau de la définition de nouvelles interfaces rich media qui devront savoir se montrer à la fois attractives, informatives et simples d’emploi. Avec un important gisement d’innovations à la clé, propice à de beaux développements. Et côté économie justement, les perspectives de ce marché du 23


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“m-coupon” attirent les regards et les convoitises, puisqu’il devrait passer, selon le site www.portaildudeveloppementcommercial. com « de 90 millions de dollars en 2009 à 6,5 milliards de dollars en 2014 ». Dans le même temps, sur le plan technique, on n’est pas dans la science-fiction, mais bien dans le réel. En effet, tous les voyants semblent actuellement au vert pour un déploiement prochain de ce genre d’applications : outre la démocratisation maintenant quasiment acquise des smartphones, l’arrivée de la NFC – pour Near Field

Communication (communication en champ proche) – est annoncée pour 2011-2012. Cette technologie de communication à base d’ondes radio haute fréquence dont la portée est limitée à une très courte distance – de l’ordre de 10 cm – se profile à l’horizon : après une première expérience pilote à Nice, d’autres ont été programmées à Bordeaux, Caen, Lille, Marseille, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Un prélude à la généralisation future de ce mode de paiement dit sans contact (l’utilisateur ne faisant qu’effleurer la borne de paiement avec son smartphone),

Le smartphone sera le terminal mobile avec lequel le consommateur de demain effectuera et réglera ses achats.

déjà utilisée avec succès au Japon notamment avec le système FeliCa de Sony (pour Felicity Card). On le constate chaque jour davantage, le smartphone semble être devenu à la fois le compagnon indispensable de tout un chacun dans la vie quotidienne, et aussi le terminal mobile avec lequel le consommateur de demain effectuera et réglera ses achats. Des objets qui méritent donc bien leur nom de téléphone intelligent, et pour lesquels une autre intelligence, commerciale cette fois, commence à entrevoir de nouveaux débouchés en matière de fidélisation et de captation de clients.

Commerçants, Unions Commerciales

PARTICIPEZ AUX RENDEZ-VOUS DE

PERSPECTIVES COMMERCE

Au printemps, la CCI du Loiret vous propose : Jeudi 31 mars à Beaugency à 19 h 30 « Les secrets des rois du ring pour faire gagner son entreprise » par Nasser Négrouche, cabinet Priorité Client Inscriptions : 02 38 77 89 34

Mardi 19 avril à Pithiviers à 19 h 30 « Avec la crise, apparition d’un nouveau consommateur » par Flavien NEUVY, responsable de l’Observatoire CETELEM Inscriptions : 02 38 77 89 41 www.loiret.cci.fr

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PASSÉS COMPOSÉS

SOUS LE SIGNE DU LAPIN La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

Dans le Loiret, où l’on a toujours eu la bosse du commerce, et où le commerce de proximité a toujours été un facteur primordial de prospérité et de vitalité, on sait, de longue date, capitaliser sur la fidélisation des clients, miser sur la relation humaine, personnalisée et confiante.

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Anne-Marie Royer-Pantin Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

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a vieille connivence client-vendeur, directe, chaleureuse, familière voire affective, a été, pendant des siècles, la seule stratégie efficace de captation de la clientèle, et le principal moteur du succès commercial. Sur les étals de nos foires et marchés autrefois très importants, dans les myriades de boutiques urbaines ou rurales, c’était, avec le temps, des relations pérennes qui s’installaient entre le détaillant ou producteur et le chaland. Il est d’ailleurs amusant de souligner que le sens propre du terme chaland (mis aujourd’hui un peu à toutes les sauces dans les néologismes « chalandage » et « chalandise ») est : Acheteur qui va de préférence chez un même marchand . La notion même de chaland induisait l’idée forte de fidélité. En ces temps d’Ancien Régime où la concurrence était moins rude, les rythmes moins accélérés et les transactions plus proches, la fidélisation allait de pair avec la confiance et la familiarité. Au début du XIXe siècle, une dynamique entreprise orléanaise, la Chocolaterie Saintoin, va mettre en place, avec bonheur, une stratégie de fidélisation originale pour l’époque, qui ajoutait, à l’achat des produits de la marque, un petit supplément de plaisir, de sens et de surprise : la maison faisait réaliser de ravissants chromos qui accompagnaient ses spécialités. Et dès 1850, Saintoin innovait encore en proposant son chocolat en tablettes de 250 grammes, enveloppées de papier d’étain, sous lequel se cachaient de merveilleuses vignettes, amusantes ou éducatives, qu’il s’agissait de collectionner et coller dans un album. Un achat de 3 kg de chocolat donnait droit à un luxueux album ! Ainsi

l’entreprise pénétrait-elle intelligemment dans le monde de l’enfance, et créait-elle, pour la première fois, une relation affective entre la marque et l’enfant et sa famille. Un peu plus tard, entre 1900 et 1920, la vente sous marque, qui se généralisait à grande échelle, faisait disparaître la relation directe entre le client et le vendeur. C’est alors qu’une entreprise de Pithiviers, déjà ancienne mais particulièrement innovante, la biscuiterie Gringoire, a joué à fond la carte de la fidélisation, en recréant avec ses clients un lien de proximité, sensible, drôle et intelligible, à travers la figure du fameux lapin Gringoire. Ce sympathique lapin jouant du tambour réunissait rapidement tous les suffrages et s’installait dans une majorité de foyers français, prenant plusieurs longueurs d’avance sur la concurrence (normal, me direz-vous, pour un lapin). La marque a mis alors habilement en récit et en image sa mascotte, en offrant des vignettes, des buvards, des protège-cahiers, des dés à jouer, des camions miniatures, des porteclés et des « boîtes à goûter magiques » etc. Tous ces objets publicitaires pionniers font aujourd’hui la joie des collectionneurs et des doux nostalgiques. Les petits cadeaux entretiennent l’amitié, c’est bien connu ; et l’on ne trouvera jamais mieux que le geste séculaire du détaillant offrant à la ménagère, avec le sourire, treize à la douzaine pour s’attacher sa pratique à coup sûr. Plus que jamais à l’ère du client zappeur et papillonnant au gré des promotions et de ses humeurs, la qualité de la fidélisation dépend de celle du vécu relationnel. Et plus que jamais les maîtres mots sont Satisfaire, Fidéliser et Enchanter. 25


CCI INFOS

LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZ www.loiret-ecobiz.fr //////////////////////////////////////////////

ECOBIZ ENVIRONNEMENT ET SÉCURITÉ 15 mars 2011 - de 8h45 à 10h45 Installations classées : les dernières évolutions de la réglementation ICPE, les attentes de la DREAL(Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Une rencontre avec l’inspection des installations classées pour faire le point sur : l’organisation de l’Inspection des installations classées dans le Loiret,

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les dernières évolutions de la réglementation ICPE, les priorités pour l’inspection des installations classées en 2011, les attentes de la DREAL vis-à-vis des exploitants d’ICPE. Contact : Sébastien Saint-Chély Tél. 02 38 77 77 77 http://environnement.loiret-ecobiz.fr

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ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE En partenariat avec Relais Lean Centre Les groupes de travail Lean stimulent la relation des entreprises : constitué de huit entreprises, chaque groupe se réunit à un rythme quasi mensuel à tour de rôle dans les locaux de chacune des entreprises. L’occasion de trouver des solutions à une problématique donnée, toujours dans l’objectif commun, fondement du Lean : la recherche de la performance par l’éli-

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mination des gaspillages et l’amélioration continue. 9 mars Groupe de travail Lean GMD Pack

Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la CCI du Loiret sur :

16 mars Groupe de travail Lean Fagor-Brandt 22 mars avec le MEPAG (mouvement des entreprises du pays giennois) Groupe de travail Shiseido International France (Gien) Contact : Nathalie Aminot-Boulley Tél. 02 38 77 77 77 http://perfindustrielle.loiret-ecobiz.fr

http://twitter.com/cciloiret

www.facebook.com/cci.loiret www.loiret.cci.fr www.slideshare.net/cciloiret www.netvibes.com/ cci-du-loiret

http://issuu.com/cciloiret

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CCI INFOS

18-19 MARS : deux dates pour promouvoir l’apprentissage dans le Loiret Lancé il y a 12 ans dans le Loiret, le Printemps de l’apprentissage a pour objectif de promouvoir auprès des jeunes du département une voie professionnelle encore sous-estimée. jeunes sur le marché du travail : 70 % des jeunes trouvent en effet un emploi dès la fin de leur apprentissage.

Apprentissage : le niveau monte

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endez-vous annuel incontournable, le Printemps de l’Apprentissage réunit 24 CFA (Centre de formation d’apprentis) de l’agglomération d’Orléans ainsi que le CFA de l’académie Orléans-Tours (qui regroupe à lui seul 9 Unités de formation par apprentissage), le point A de la CCI du Loiret et le Centre d’Aide à la Décision de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Loiret. La prochaine manifestation se tiendra les 18 et 19 mars au centre commercial Place d’Arc à Orléans (Espace Agora), ainsi que le 19 mars place du Martroi à Orléans. Objectif : sensibiliser les jeunes et leurs parents à l’existence des CFA, les inviter à leurs journées portes-ouvertes, les informer sur la multiplicité des diplômes qui peuvent y être préparés, mais aussi aux métiers auxquels ils donnent accès. Avec un taux de chômage de 23,3 % au 2ème trimestre 2010(1), la catégorie des 15-24 ans reste la plus touchée par la précarité de l’emploi. Or, l’alternance et l’apprentissage sont aujourd’hui reconnus comme des voies privilégiées pour l’insertion des 28

Sous l’impulsion de Laurent Wauquiez, alors Secrétaire d’État chargé de l’emploi, des mesures exceptionnelles ont été mises en œuvre dès 2009 dans le cadre du Plan de relance de l’économie pour inciter les entreprises à recruter par ce biais (exonération de charges sociales, primes à l’embauche d’un apprenti aux entreprises de 11 salariés et plus, aux entreprises de moins de 50 salariés pour le recrutement d’un apprenti supplémentaire…). De nouvelles mesures ont été récemment annoncées en faveur des contrats en alternance : six mois d’exonération totale de charges sociales pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en alternance par une entreprise de moins de 250 salariés ou encore un quota de jeunes en alternance dans les effectifs qui passera de 3 % à 4 % pour les entreprises de 250 salariés et plus, et avec un taux de contribution modulable selon l’effort de celles-ci. Avec un peu plus de 427 000 apprentis recensés en 2009, deux tendances se confirment : le secteur tertiaire concentre une proportion croissante des entrées en apprentissage(2) et le niveau de formation préparée continue de s’élever : près de la moitié des nouveaux contrats concerne désormais des formations allant du baccalauréat ou du brevet professionnel au diplôme d’ingénieur. (1) Insee Conjoncture – n° 214 septembre 2010 (2) DARES Analyses – février 2011- L’apprentissage en 2009

La CCI du Loiret mise sur les véhicules hybrides pour ses déplacements professionnels Limiter l’émission de gaz à effet de serre lors des déplacements professionnels de ses salariés : c’est la raison pour laquelle la CCI du Loiret a mis à la disposition de son personnel trois véhicules hybrides en février dernier. Les Toyota Auris HSD blanches - logo de la CCI sérigraphié sur les portières - sont un des moyens alternatifs mis à la disposition des collaborateurs pour « bouger autrement ». À côté du site de covoiturage (covoiturage. orleans.fr) développé en 2007 avec le BRGM, l’Agglomération Val de Loire et la Ville d’Orléans, la CCI du Loiret a souscrit également 20 abonnements Vélo+. Engagée dans une démarche de responsabilité sociétale (RSE) depuis 2010, la CCI du Loiret décline progressivement les trois piliers du développement durable (économique, social et environnemental) à travers deux axes, interne et externe. Pour accompagner et guider les entreprises dans une démarche RSE, la CCI se devait d’être exemplaire.

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« NOUS VOULONS AGIR EN ENTREPRISE RESPONSABLE » Calberson Loiret (groupe Géodis), spécialiste du transport et de la logistique, est l’une des neuf entreprises du Loiret accompagnées par la CCIL dans le cadre de l’opération Mobil’actifs. Une expérience innovante basée sur les échanges et la co-construction. Interview. Pourquoi Calberson Loiret a-t-elle décidé de construire un Plan de Déplacement Entreprise (PDE) ? Karine Roux Sur le site du Pôle 45 à Saran, l’entreprise emploie 200 collaborateurs à temps complet, titulaires et intérimaires confondus. Calberson Loiret fonctionne 24h/24, cette grande amplitude horaire n’est pas sans poser des questions d’organisation et même de coût car certains salariés habitent loin.

Comment la démarche s’intègret-elle dans la stratégie de l’entreprise ? Alain Hamelin Calberson Loiret appartenant au groupe Géodis, très engagé sur les questions du développement durable, mène une réflexion globale sur sa responsabilité sociétale. À ce titre, nous sommes impliqués sur 7 items, englobant par exemple le bilan CO2, l’acquisition de véhicules électriques, la formation de nos chauffeurs à l’éco-conduite… Nous sommes certifiés ISO 14 001 et voulons être une entreprise citoyenne. Nous sommes convaincus que la satisfaction de nos collaborateurs conditionne celle de nos clients. C’est donc à nous, employeurs, d’être forces de proposition…

propriant le projet, ils seront des relais d’information efficaces auprès des autres collaborateurs. La démarche PDE doit être construite pas à pas…

En quoi l’expertise de la CCIL vous est-elle utile ? Karine Roux Parce qu’elle joue un rôle de chef d’orchestre ! Monter un tel projet est une entreprise de longue haleine, certains témoignages laissent penser qu’il faut bien deux ans pour mener à bien une démarche globale. Suite à la présentation du conseil en mobilité de la CCIL l’an passé sur les modes de transport alternatifs, comme le covoiturage, nous avons eu envie d’aller jusqu’au bout de la réflexion. Alain Hamelin L’opération Mobil’actifs a l’avantage de favoriser le partage de bonnes pratiques, c’est presque une sorte de benchmark ! Notre entreprise est de toute façon dans une dynamique d’échanges et d’ouverture et investie dans une démarche réseau. Je souhaite que mes collaborateurs y prennent part : c’est le cas par exemple de notre responsable international, du responsable qualité… ou de Karine Roux, membre actif du groupe de travail PDE !

Karine Roux - responsable administratif et RH

Alain Hamelin - directeur du site de Saran

Les collaborateurs sont-ils associés à cette démarche ? Alain Hamelin Depuis longtemps, ils sont sensibilisés aux questions de tri du papier, d’économie d’énergie… nous souhaitons maintenant nous diriger vers une démarche plus complète, impliquant aussi nos fournisseurs. Karine Roux Dans le cadre du groupe de travail mis en place par la CCI du Loiret, nous avons sollicité des salariés volontaires. En plus de l’encadrement, trois se sont impliqués spontanément. En s’apmars 2011

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Mobil’actifs : les entreprises et les partenaires signent une charte d’engagement Le 10 mars 2011, les entreprises accompagnées par la CCIL dans l’opération Mobil’Actifs (AFPA Olivet, M. Bricolage, Calberson Loiret, Thalès Air System, CroixMarie, Touténet, Chryso, Vauban Humanis, École d’Horticulture de la Mouillère) et les partenaires (ADEME, Conseil régional du Centre et DIRECCTE) ont signé une charte d’engagement. Elle formalise leur volonté collective d’agir en faveur de la mobilité et des déplacements durables.

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CCI INFOS

NOUVELLES DÉCLINAISONS POUR LE BILAN DE COMPÉTENCES

Thinkstock

Effectué à l’initiative du salarié ou sur proposition de l’employeur dans le cadre du plan de formation de l’entreprise notamment, le bilan de compétences peut aussi s’insérer dans le cadre du Droit individuel à la formation (DIF).

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aire le point sur ses compétences et ses motivations, définir un projet professionnel ou de formation : telle est la vocation du bilan de compétences. Réa-

Prochaines rencontres de la Webschool Orléans Chaque 3ème mardi du mois de 18h30 à 21h, rendez-vous à la Webschool pour une mini-conférence suivie d’ateliers de mise en pratique. Ateliers du numérique gratuits, ouverts à tous. 15 mars > Cahier des charges / Comment choisir votre prestataire internet? 19 avril > Création blog / site 17 mai > Comment écrire pour le Web? / Référencement 14 juin > E-commerce. www.webschool-orleans.fr

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lisé par un prestataire extérieur à l’entreprise (1), comme la CCI du Loiret à Orléans et Montargis, ce bilan peut être proposé par l’employeur ou mis en œuvre à l’initiative du salarié. Fil conducteur de la démarche : 24 heures d’entretiens en face à face avec un intervenant spécialiste en recrutement, gestion du personnel, gestion des compétences, mobilité et formation. Personnel et confidentiel, le bilan de compétences peut être réalisé dans le cadre d’un congé spécifique (sous réserve de prise en charge par le FONGECIF ou l’OPCA compétent) ou inscrit - avec le consentement du salarié - au plan de formation de l’entreprise qui le prend alors en charge. Depuis peu, le dispositif entre dans le cadre du Droit individuel à la formation (DIF), qui permet

au salarié de se constituer un capital de 20 heures de formation par an, cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures. Nouveauté proposée par la CCI du Loiret : un bilan de compétences destiné aux salariés de 45 ans et plus, dans la perspective de donner une impulsion à leur deuxième partie de carrière. (1) Organisme inscrit sur une liste établie par un organisme collecteur (FONGECIF, certaines OPCA de branche). Contact : Pôle Enseignement et Formation Alain Bonhomme Tél. : 02 38 77 85 95 alain.bonhomme@loiret.cci.fr

À VOS AGENDAS Portes ouvertes et concours à l’ECG L’École de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans ouvrira ses portes les samedi 12 mars et 7 mai 2011 de 10 h à 16 h pour deux journées d’information à destination des futurs étudiants et de leurs parents. Au programme : visite de l’École, découverte des formations, rencontre d’étudiants, de diplômés et d’intervenants… Ces portes ouvertes permettront également aux jeunes intéressés de découvrir les formations en apprentissage Négoventis (Gestionnaire d’Unité Commerciale, délivrant un diplôme Bac+2 en apprentissage) et MVMI (Marketing Vente en Milieu Industriel, délivrant un diplôme Bac+4). L’ECG Orléans, gérée par la CCI du Loiret, propose une formation post-bac en 3 ans validée par un diplôme visé bac+3 par le Ministère de l’Éducation Nationale. Classée en 2010 “1ère école Bachelor indépendante de France” par le Figaro, la formation Bachelor comprend 60 semaines en entreprise (dont huit à l’étranger), soit 50 % de la scolarité afin de favoriser une insertion professionnelle optimale. Autant d’éléments qui portent leurs fruits en termes d’insertion professionnelle : 93 % des diplômés décrochent ainsi un premier emploi moins de trois mois après la fin de leur cursus. Portes ouvertes : 12 mars et 7 mai 2011 de 10 h à 16 h Concours : Samedi 26 mars 2011 – date limite d’inscription lundi 21 mars 2011 Samedi 21 mai 2011 – date limite d’inscription mardi 16 mai 2011

38 mars 2011


Forum

l a n o i t a n r ement inte

p p o l e v é d pour le

! s n o i t u l o s e d n i e l p e l s e t Fai

9 2 i d r a M

mars 2011 Centre de conférences d’Orléans h 8 1 0 3 8h

Un évènement

Rendez-vous BtoB experts pays et experts sectoriels 7 ateliers thématiques sur des sujets clés de l’export 24 exposants, acteurs du commerce international Espace “Solutions RH” pour structurer votre développement international Trophées Odyssée trophée primo-exportateur et V.I.E Conférence “La redistribution des cartes, après la crise mondiale” par Alexandre Adler

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