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du couvre-feu n

pour préparer l’avenir. Sur le mois de janver, cinq permanences ont ainsi été assurées afin de permettre aux entreprises sinistrées de récupérer le matériel.

" Ma Boutique, Mes Solutions " s’adapte aux besoins du Haut Pays. Les 8 et 9 décembre, les équipes de la CCI Nice Côte d’Azur se sont déplacées à Saint-Etienne de Tinée pour proposer des journées d’accompagnement dédiées aux commerçants et aux restaurateurs des vallées. L’opération “Ma Boutique Mes Solutions“ *a ainsi été adaptée afin de répondre aux besoins des entreprises, particulièrement touchées par les intempéries. En plus des 50 solutions habituellement présentées, la CCI a donc décidé de compléter sa feuille de route afin de répondre aux interrogations et aux inquiétudes liées à la Tempête Alex. L’objectif ? Cibler les besoins, fournir un accompagnement administratif et présenter un panel de solutions adéquates. D’autres villes du HautPays bénéficieront de ces mêmes journées au printemps 2021. n

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> Guichet Unique Post-Intempérie : 04 93 13 75 73, ou par mail à soutiencci@cote-azur.cci.fr

*Cette opération s’inscrit dans le cadre du programme ALPIMED INNOV qui entend favoriser l’accès à l’innovation et la diffusion des nouvelles technologies auprès des entreprises de montagne et des jeunes qui habitent le territoire de montagne du PITER ALPIMED.

LA BRASSERIE DU COMTÉ N’A PAS DIT SON DERNIER MOT !

Elle est devenue un beau symbole de la résilience économique des vallées sinistrées. La brasserie du Comté - entièrement détruite après le passage de la tempête Alex à Saint-Martin-de-Vésubie - a tout récemment lancé une nouvelle bière "La Mounta Cala" - "Monte Descend" en Niçois – en référence aux allers-retours effectués sur le littoral. « Nous produisons désormais sur la Côte » précise Laurent Fredj, son fondateur. Grâce à l’aide de deux confrères (la brasserie des Ligures à Peille ainsi qu’à la Blue Coast Brewing à Nice) qui leur loue le matériel, cette cuvée permet de maintenir les emplois ainsi que la clientèle. Pour la suite « nous allons travailler comme ça un petit moment. Jusqu’à ce que l’on puisse avoir quelque chose de temporaire sur le littoral ou ouvrir à nouveau notre brasserie à Saint-Martin de Vésubie (fin d’année 2021 normalement) » poursuit Laurent Fredj. Un projet de zone d'activités artisanale - qui regrouperait les différentes entreprises détruites sur la commune – est d’ailleurs en cours à Saint-Martin de Vésubie. À suivre…. > en savoir plus : www.nicestartsup.com

© Istock

QUEL EST L' IMPACT DU COUVRE-FEU À 18H ?

n ENQUÊTE. LA CCI NICE CÔTE D’AZUR A MENÉ UNE ENQUÊTE DE PERCEPTION AUPRÈS DES ENTREPRISES DU DÉPARTEMENT AFIN DE MESURER L’IMPACT ÉCONOMIQUE DU COUVRE-FEU, INSTAURÉ LE 2 JANVIER ET DEPUIS ÉLARGI À L'HEXAGONE.

L'application du couvre-feu a poussé les entreprises à réduire leur temps de travail. Afin de dresser un premier état des lieux, trois grands secteurs d’activités (le commerce, la restauration et les services), ont été sollicités pour répondre à un questionnaire exhaustif. 78% des réponses recueillies proviennent des commerçants avec une large proportion des points de vente situés à Nice, Antibes et Cannes.

Et les premiers résultats montrent un impact économique évident, puisque près de 59% des 450 entreprises interrogées accusent une perte de chiffre d’affaires de +25%, et même +50% pour un quart d’entre elles. Cette nouvelle mesure contraint les commerces, tous secteurs confondus, à envisager un recours au temps partiel dans 42% des cas (si le commerce ne prévoit pas d’y recourir dans 62,5% des cas, la restauration l’envisage a contrario à 72%). Concernant les horaires d’ouverture, 57% des entreprises se sont adaptées en proposant une plage horaire avec plus d’amplitude (près de 30% sont maintenant ouverts entre midi et deux heures). Pour espérer compenser leur perte de chiffre d’affaires près de 58% des entreprises sont favorables à une ouverture dérogatoire le dimanche. Du côté des restaurateurs, 53% d’entre eux n’ont pas mis en place un service de livraison. En effet, la perte de marge induite sur le chiffre d’affaires est un frein: 73% des restaurateurs évaluent cette perte à plus de 30%. La vente à emporter est également en baisse : environ 60 % des restaurateurs affichent une perte de chiffre d’affaires supérieure à 50% sur ce service.

Face à la situation, la CCI Nice Côte d’Azur reste bien entendu mobilisée. « Elle est l’interlocutrice privilégiée pour trouver la bonne information et pour guider les entreprises dans les démarches administratives » rappelle Jean-Pierre Savarino, président de la CCI Nice Côte d’Azur. Des référents dédiés, présents sur le terrain et à l’écoute des entreprises, ont été désignés par secteur d’activité afin d’orienter au mieux les entreprises. Le dispositif d’urgence mis en place avec un guichet unique pour faciliter les démarches des entreprises impactées par la crise sanitaire reste ouvert. La CCI Nice Côte d’Azur assure également une veille journalière afin de diffuser largement les dispositifs mis en place pour soutenir et accompagner les entreprises fragilisées. Un guide des dispositifs à destination des PME TPE est d’ailleurs disponible en ligne. n

> contact : 04 93 13 75 73 allocci@cote-azur.cci.fr

AVEC LA CCI, CRÉEZ ET GÉREZ VOTRE SOCIÉTÉ 100% EN LIGNE

La CCI Nice Côte d’Azur est un partenaire essentiel majeur des créateurs-repreneurs d’entreprises azuréens. Son Pôle Démarches Entreprise et Relation Client réalise chaque année plus de 21 000 formalités de création/ modification/transfert d’entreprises. Pour simplifier toujours plus ces démarches, la CCI vient de lancer son nouveau service. Pour cela, elle a mis en place un partenariat avec Manewco, qui permet de créer et gérer son entreprise « clefs en main », 100% en ligne et avec un process rapide et sécurisé. L’entrepreneur peut également suivre la vie sociale de son entreprise et effectuer toutes ses modifications (statutaires, approbations des comptes, etc.). Un service complété par un autre partenariat noué avec l’hebdomadaire Les Petites affiches, pour permettre de publier une annonce légale en quelques clics. n Plus sur www.cote-azur.cci.fr

LE PORT DE NICE LABELLISÉ « QUALITÉ TOURISME PORT DE PLAISANCE »

Après le Vieux-Port de Cannes il y a deux ans (tout premier port en France à recevoir cette distinction) et celui de Golfe-Juan l’an dernier, la CCI Nice Côte d’Azur vient d’obtenir le label "Qualité Tourisme – Port de plaisance" pour le port de Nice, qu’elle gère depuis 1863. Preuve irréfutable de professionnalisme et de soin sur la satisfaction client, ce label est un puissant vecteur de valorisation. Il prend en compte des critères tels que le savoir-faire, le savoir-être, l’informatique et la communication, le respect de l’environnement et le développement durable, le confort, la propreté des installations et la qualité globale de la prestation. n

PIERRE IPPOLITO : « STRUCTURER NOTRE GROUPE EN ETI »

n RENCONTRE. À LA TÊTE DU GROUPE AZUR TRUCKS (VILLENEUVE-LOUBET) DEPUIS 2014, PIERRE IPPOLITO POURSUIT SA STRATÉGIE DE DIVERSIFICATION POUR TRANSFORMER LA PME FAMILIALE EN UNE SOLIDE ETI.

Né en mai 1968, le petit concessionnaire de véhicules Berliet a fait du chemin. Au fil des ans, il est devenu un groupe multimétiers de 200 M€ de chiffre d’affaires pour 900 salariés, leader azuréen du véhicule industriel. « Azur Trucks regroupe aujourd’hui quatre métiers », explique son directeur général, Pierre Ippolito, petit-fils du fondateur. « L’automobile, et plus précisément l’ensemble des métiers liés aux véhicules industriels, que nous avons développés et renforcés ces dix dernières années pour maîtriser la totalité de la chaîne de valeur. C’est notre cœur historique. Il représente 90% du chiffre d’affaires et 80% des effectifs. L’activité touristique, ensuite, que nous avons ouverte il y a trois ans avec l’acquisition de deux restaurants et d’un domaine viticole avec chambres d’hôtes. Il y a aussi le pôle immobilier, que nous développons à travers la marque Oréa avec un concept qui vise à maîtriser le parcours client. Initiée il y a deux ans, cette activité pèse déjà près de 3 M€ pour une petite centaine de collaborateurs. Enfin, depuis dix-huit mois et la reprise des Ateliers Mécaniques de Nice, nous investissons le domaine industriel avec une activité de mécanique de précision sous la marque Spirit, à laquelle nous avons ajouté une activité de peinture et para-peinture. Plus la distribution d’équipements d’ateliers. » Ces diversifications suivent une logique de développement ancrée sur le territoire. « Si l’idée est de ne plus dépendre d’un seul secteur, il s’agit aussi de continuer à faire de la croissance dans une vision entrepreneuriale. Dans l’automobile, les croissances identifiées n’étaient pas assez significatives, à moins d’entamer un développement au national. Nous lui avons préféré notre région, en développant des activités non plus liées au camion mais au tissu économique local ». Un choix stratégique que la crise sanitaire n’a pas remis en cause. « Ce qui avait été initié porte ses fruits : le groupe a traversé 2020 de façon plutôt positive, avec une légère croissance du chiffre d’affaires. Nous avons même procédé à quatre nouvelles acquisitions dont la casse automobile Autochoc, à Cagnes-sur-Mer, que nous souhaitons industrialiser dans une approche d’économie circulaire ». Un appétit qu’il convient toutefois de modérer afin de se concentrer sur la structuration du groupe en ETI. « En termes de chiffres, nous avons atteint la taille d’une ETI, mais il nous faut encore travailler pour en avoir le mode opératoire, avec des fonctions supports transverses et uniformisées. C’est l’objectif des vingtquatre prochains mois : transformer l’essai d’un point de vue organisationnel et juridique. » n

ÉRIC PANIJEL : “ARKOPHARMA A UN SAVOIR-FAIRE UNIQUE QU’IL CONVIENT DE VALORISER”

n RENCONTRE. SPÉCIALISTE DU MARKETING, LE NOUVEAU PRÉSIDENT D’ARKOPHARMA (CARROS) VEUT AMÉLIORER LA NOTORIÉTÉ DES MARQUES DU LABORATOIRE DE COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES NATURELS POUR ACCÉLÉRER LA CROISSANCE DES VENTES.

« Chez Arkopharma, nous avons la volonté d’investir plus sur nos marques pour développer la notoriété et accélérer la croissance des vente »

Eric Panijel président des laboratoires Arkopharma Arrivé à l’automne dernier, le nouveau président des laboratoires Arkopharma, Eric Panijel, est un spécialiste du marketing et des produits de grande consommation dans le domaine de la pharmacie et de la parapharmacie. Passé par Procter & Gamble, les laboratoires Vendôme, Johnson & Johnson et les laboratoires IPRAD, il combine une expérience qui « colle plutôt bien aux besoins d’Arkopharma », estime-t-il. Spécialiste des compléments alimentaires naturels, l’ETI basée à Carros compte plus de 1100 salariés pour un chiffre d’affaires de 183,6 M€. « Elle a un savoir-faire unique dont la capacité d’innover rapidement pour répondre à l’évolution des besoins des consommateurs qu’il convient de valoriser davantage, en ajoutant un peu plus de marketing. Nous sommes dans un contexte où beaucoup de sociétés ont tendance à couper leur investissement média. Chez Arkopharma, au contraire, nous avons la volonté d’investir plus sur nos marques pour développer la notoriété et accélérer la croissance des ventes. »

Il faut dire que le laboratoire azuréen a su manœuvrer 2020 sans pertes ni fracas. Mieux, il a enregistré une croissance de 3% grâce à un portefeuille de produits larges qui a compensé l’effondrement de certaines aires thérapeutiques -comme la minceur- au profit d’autres, plus dans l’air du temps telles l’immunité, la vitalité et la relaxation. Trois familles de produits qui vont faire l’objet de nouveautés, plus d’une vingtaine seront lancées cette année. Par ailleurs, « Le fait de posséder une unité de fabrication en propre a permis de réorienter nos plannings de production pour alimenter les marchés », reprend Eric Panijel qui annonce une enveloppe de 4 M€ d’investissement sur le site. Autre axe de croissance identifié : le maillage des points de vente à renforcer en France, en Europe "où certaines filiales doivent être consolidées", et sur le grand export. Les contrats de distribution initiés récemment, notamment en Russie, seront ainsi développés pour couvrir tout le territoire et tout le portefeuille. Arkopharma vise une nouvelle progression de 3% de son chiffre d’affaires pour l’exercice en cours. n

ARKOPHARMA, C’EST… • Le leader français et européen des médicaments à base de plantes et des compléments alimentaires • Création en 1980 • 1100 salariés • 9 % de l’effectif dédié à l’innovation et à la R&D • 7 filiales dans 50 pays • 183,6 M€ de C.A • 3% de croissance en 2020 • 4 M€ d’investissements prévus sur le site de Carros

LA PLACE BUSINESS :

LA COMMUNAUTÉ D'AFFAIRES AZURÉENNE MONTE EN RÉGIME

n BTOB. L'OBJECTIF EST SIMPLE, CONCRET : METTRE EN RELATION COMMERCIALE LES ENTREPRISES DU TERRITOIRE, PETITES, GRANDES ET MOYENNES À PARTIR D'UNE PLATEFORME BTOB ET D’ÉVÉNEMENTS BUSINESS ET OFFRIR À CHACUNE L'ACCÈS LE PLUS LARGE À DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS D'AFFAIRES.

Son lancement est prometteur : déjà plus de 350 membres dont une cinquantaine de "premium" et une quinzaine de donneurs d'ordres. Le challenge de La Place Business s'est ouvert en octobre dernier. Mais c'est cette année, toujours bousculée par la crise sanitaire, qu'il va se mener, il y a de quoi se mobiliser. L'outil est puissant et vient à point pour la relance d'une économie azuréenne fragilisée par une épidémie au long cours. Alors que de nouvelles adhésions continuent à être enregistrées chaque jour, les premiers rendez-vous professionnels exclusifs se mettent en place comme les "les rencontres premium" (la première de l'année s'est tenue en présentiel et a rassemblé une vingtaine d'entreprises) et les "conventions d'affaires". La première a eu lieu le 18 février. En "digital" (pandémie oblige), elle a ouvert la série sur le thème de l'industrie et a proposé de rencontrer des donneurs d'ordre locaux ou nationaux et un panel d'industriels azuréens, en rendez-vous individuels program-

© DR

« La présence sur La Place Business peut être vite rentabilisée .»

més (jusqu'à 9 dans l'après-midi). La prochaine convention est prévue le 11 mars autour de la Santé et de la Silver Économie. D'autres suivront sur différentes thématiques (énergie, tourisme...). Dès que les conditions sanitaires le permettront, des rencontres "physiques" seront également organisées. Toujours dans le même but : créer des synergies entre les acteurs économiques du territoire, démultiplier les opportunités business et mettre en œuvre concrètement le small business act.

C'est ce qui a séduit Xavier Leclerc, dirigeant de DPMS (Data Privacy Management System) à Nice et adhérent de la première heure. « J'étais déjà partenaire d’un autre service proposé par la CCI aux entreprises, la eDRH et j'ai souhaité aller plus loin en soutenant cette nouvelle démarche », note-t-il. Pourquoi ? « La Place Business permet aux acteurs économiques de se connaître et de s'apporter mutuellement service. Elle facilite la création

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