initiative de
édition automne 2013
entreprises d’économie sociale : travaillons ensemble à notre richesse collective
Numéro de convention de la poste-publications 40037621
Ta b le d e s m at i èr e s
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Mot du directeur général L’économie sociale, beaucoup plus que du développement économique
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À la CDEVR (CLD) Le FDEÉS, c’est quoi?
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Signatures Théâtre Parminou Société protectrice des animaux d’Arthabaska Télévision communautaire des Bois-Francs (TVCBF) Parc Marie-Victorin Station du Mont Gleason La Manne
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Jeunes entrepreneurs Club de boxe KO-96 et Local Skateparc de Victoriaville
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Dernière heure Coop de solidarité de Notre-Dame-de-Ham
Légende des programmes d’aide reçus par les entreprises : FDEÉS Fonds de développement des
entreprises d’économie sociale
FJP Fonds Jeunes Promoteurs FCJE Fondation Canadienne
des Jeunes Entrepreneurs
FLI Fonds local d’investissement STA Soutien au travail autonome AT Aide technique M Mentorat
Le bulletin L’Excellence, dont le tirage s’effectue trimestriellement, est entièrement rédigé et conçu par la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CLD). Il est distribué dans toutes les entreprises manufacturières, de distribution et de services aux entreprises sur le territoire ainsi qu’aux partenaires économiques. Les renseignements contenus dans les pages du bulletin visent non seulement à informer les lecteurs sur les derniers événements économiques, mais aussi à faciliter le réseautage entre entreprises. 747, boulevard Pierre-Roux Est Victoriaville (Québec) G6T 1S7 Téléphone : 819 758-3172 Site Internet : www.cdevr.ca Courriel : cdevr@cdevr.ca
Mot du directeur général L’économie sociale, beaucoup plus que du développement économique La réussite économique d’une région dépend de plusieurs facteurs. Sur notre territoire, nos gens d’affaires ont su démontrer une ouverture aux changements en développant une remarquable capacité d’adaptation face aux défis. Passant d’un milieu économique dédié en grande partie aux secteurs du textile et du bois ouvré dans les années 80, nos entrepreneurs ont diversifié leur offre, multipliant les PME et s’assurant ainsi d’une plus grande stabilité économique. Cependant, cette stabilité provient également de nos entreprises en économie sociale qui contribuent, pour une large part, à notre équilibre économique. Ce qui distingue l’économie sociale des autres formes d’économies, sont les principes d’autonomie de gestion, de gouvernance démocratique, d’activité économique (production de biens ou de services) et de distribution limitée ou interdite des excédents.
La Manne qui, avec plus de 5 000 membres, demeure le leader de la région en alimentation saine, et laissez-vous charmer également par les 28 ans d’existence du Parc Marie-Victorin.
Une entreprise en économie sociale comprend une entité double : en plus d’être une association de personne, réunie dans un cadre démocratique pour réaliser un objectif commun, c’est également une entreprise qui développe des activités économiques en produisant et vendant des biens et des services dans le but de permettre à l’organisation de réaliser sa mission. Dans tous les cas, l’entreprise d’économie sociale est gérée selon une philosophie entrepreneuriale. Sa viabilité économique repose principalement sur les revenus autonomes qu’elle tire de ses activités marchandes (Pôle d’économie sociale Centre-du-Québec).
Albert Einstein
Cette édition spéciale de L’Excellence regorge d’articles concernant l’économie sociale. Elle vous permettra d’en apprendre davantage sur la mission des entreprises qui y sont rattachées. À preuve, je tiens à souligner les 40 ans du Théâtre Parminou, pionnier et chef de file du théâtre d’intervention au Québec, de même que les 35 ans d’histoire de la coopérative
De plus, saviez-vous que la CDEVR (CLD), en collaboration avec le Comité régional d’économie sociale du Centre-du-Québec (CRÉS-CQ), peut apporter aux entreprises d’économie sociale un service tant financier que technique? En effet, grâce au Fonds de développement des entreprises d’économie sociale (FDEÉS), c’est près de soixante entreprises d’ici qui contribuent, par leurs activités, à l’augmentation nette de notre richesse et qui permettent également le développement démocratique, par la promotion des valeurs et d’initiatives de prise en charge individuelle et collective.
« Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément. »
En terminant, permettez-moi, au nom de l’équipe de la CDEVR (CLD) et en mon nom personnel, de vous souhaiter un très heureux temps des fêtes et que la nouvelle année vous apporte à tous santé, bonheur et prospérité!
Brillons tous ensemble par nos valeurs de partage!
René Thivierge, directeur général
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À la CDEVR (CLD) Le FDEÉS, c’est quoi? La CDEVR (CLD) gère de nombreux fonds, dont un dédié uniquement aux entreprises d’économie sociale : le Fonds de développement des entreprises d’économie sociale (FDEÉS). L’objectif de celui-ci est de stimuler la création, l’expansion ou la consolidation d’organismes à but non lucratif (OSBL) ou de coopératives dont la mission consiste à répondre aux besoins sociaux de la communauté, tout en assurant leur viabilité financière par la vente d’un produit ou d’un service. C’est la conseillère aux entreprises, Johanne Therrien, qui s’occupe du FDEÉS. « Pour être admissible au soutien financier et au soutien technique de ce fonds, certaines conditions sont exigées. La future entreprise d’économie sociale doit être issue du secteur manufacturier, commercial ou de services, elle est à but non lucratif ou sous forme de coopérative et doit se trouver sur le territoire de Victoriaville et sa région. De plus, elle doit créer, au minimum, un emploi à temps plein. Elle doit également répondre aux critères de l’économie sociale soit : l’enracinement dans le milieu, la finalité à la collectivité, la génération de revenus autonomes et le fonctionnement démocratique. Une mise de fonds de 20 % des coûts du projet est également exigée », explique la conseillère. Qui parle d’économie sociale parle nécessairement du Comité régional d’économie sociale du Centre-du-Québec (CRÉS-CQ). Le CRÉS-CQ, reconnu Pôle Centre-du-Québec par une entente partenariale avec le Chantier de l’économie sociale, se veut un lieu de concertation et d’harmonisation, de planification du développement régional ainsi que d’interface et d’arrimage entre le gouvernement et les milieux locaux, dans le domaine spécifique de l’économie sociale. « Le 7 novembre dernier se tenait une activité de réseautage dans le cadre de la 4e édition de la Semaine de l’économie sociale du Centre-du-Québec. Cette activité, organisée en partenariat avec le CRÉS-CQ et la CDEVR (CLD), a permis à plus ou moins 40 personnes, issues du milieu, de partager leurs réalités respectives. Sur notre territoire, c’est près d’une soixantaine
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Selon les dernières données du Chantier de l’économie sociale, l’économie sociale québécoise est composée d’environ 7 000 entreprises, coopératives et OSBL, œuvrant dans 20 secteurs économiques (arts et culture, agroalimentaire, commerces de détail, environnement, immobilier collectif, loisirs et tourisme, technologies de l’information et des communications, manufacturier, services aux personnes, etc.). Elle emploie plus de 150 000 personnes et génère un chiffre d’affaires de plus de 17 milliards de dollars annuellement, ce qui représente autour de 8 % du PIB québécois. Les forces de l’économie sociale tiennent à sa capacité de détecter les nouveaux besoins et de les satisfaire, de transformer ces besoins en emplois, de mobiliser les forces et les réseaux les plus divers et les plus nombreux. Elle contribue également à assurer une meilleure utilisation des ressources financières provenant de la redistribution étatique. En s’appuyant sur l’implication des membres de la communauté, elle contribue à la démocratisation de la société et à une citoyenneté plus active.1 « Les entreprises d’économie sociale sont des entreprises collectives durables, rentables sur le plan social et viables sur le plan économique », conclut Mme Therrien. 1
http://economiesocialequebec.ca/?module=document&uid=108&division=24
Le dîner réseautage de l’économie sociale
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d’entreprises d’économie sociale qui ont à cœur le bien commun », de rajouter Mme Therrien.
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Signatures théâtre parminou : 40 ans et toujours la même ferveur L’équipe permanente du Parminou
Pionnier et chef de file du théâtre d’intervention au Québec, le Théâtre Parminou fête, cette année, ses 40 ans d’existence. Créé en 1973 par des finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec et de Montréal, le Théâtre Parminou s’installe à Victoriaville en 1976, ayant pour mission artistique de développer un théâtre populaire engagé dans les problématiques sociales. « Nous sommes essentiellement un théâtre de tournée; nos troupes se rendant partout au Québec et dans les autres provinces canadiennes. Notre expertise est reconnue en Europe, en Afrique et en Amérique centrale. Par notre volonté d’être accessible, nous rejoignons les gens là où ils sont : les écoles, les salles communautaires, les centres culturels, les organisations, les milieux de travail, etc. », explique M. Carl Lafontaine, directeur de développement au Théâtre Parminou. Les créations du Parminou se regroupent sous trois volets : les spectacles de tournée, les ateliers communautaires (des spectacles conçus par la troupe et interprétés par les participants) ainsi que les créations sur mesure (créées spécialement pour un événement). Leurs interventions théâtrales abordent différentes thématiques, que ce soit la toxicomanie, l’intimidation, la violence faite aux aînés, la santé et la sécurité au travail, etc.
Depuis 1988, le Théâtre a pignon sur rue dans un centre abritant l’équipe d’administration, les salles de répétition et les ateliers de décors et de costumes. Pour coordonner les différents projets, une quinzaine d’employés permanents y travaillent et une quarantaine de pigistes professionnels se joignent à l’équipe de base chaque année. Fait notable, l’entreprise collective réussit à s’autofinancer à 80 % grâce à la vente de ses spectacles. « Annuellement, c’est environ 400 représentations qui sont données par la troupe, ce qui représente au-delà de 500 créations originales et plus de 2 millions de spectateurs de tous âges depuis nos débuts! », mentionne fièrement le directeur.
Pour fêter son 40e anniversaire, le Théâtre Parminou s’offrira, en 2014, une cure de jeunesse en procédant à des travaux de mise à niveau de son centre de création. Un agrandissement ainsi que l’aménagement d’un parc, entre le bâtiment du boulevard des Bois-Francs Nord et la piste cyclable, sont à venir. « De plus, nous venons de refaire notre image corporative et, bientôt, notre site Internet sera complètement renouvellé », conclut M. Lafontaine. FDEÉS
150, boulevard des Bois-Francs Nord Victoriaville (Québec) G6P 6S8 Téléphone : 819 758-0577 Courriel : parminou@parminou.com Site Internet : www.parminou.com
Le centre de création du Parminou abrite, entre autres, un atelier de couture et un costumier; un énorme « garde-robe » où s’entassent costumes, perruques et accessoires portés par les comédiens au fil des 40 dernières années. Les comédiens Hélène Desperrier et Réjean Bédard, alias Lulu et Balloune, interprétant une adaptation de la pièce « Quête de sens » lors du dîner réseautage de l’économie sociale du 7 novembre dernier.
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Société protectrice des animaux d’arthabaska, pour l’amour et le respect La Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) a vu le jour le 22 janvier 2007. Depuis ce temps, chats, chiens et autres animaux à poils et à plumes ont un endroit adapté à leurs besoins. L’organisme, qui offre ses services à la population de Victoriaville, mais aussi à plus d’une vingtaine d’autres municipalités, a pour mandat d’accueillir les animaux errants, abandonnés, blessés ou dont les propriétaires ne sont plus en mesure de les garder. Le personnel de la SPAA fait tout en son pouvoir afin d’aider ces animaux à trouver une nouvelle famille d’adoption. « Chaque année, c’est environ 2 500 chats et chiens qui passent nos portes. Il est important de savoir que chaque animal est disponible pour l’adoption après avoir été examiné par un vétérinaire, vacciné, vermifugé et stérilisé, soutient la directrice générale, Marie-Josée Roy. « La stérilisation est la solution à la surpopulation; elle est pratiquée lorsque l’animal est adopté », rajoute Mme Roy. L’équipe de la SPAA considère que l’adoption d’un de ses pensionnaires représente une étape importante dans sa vie. « Afin de rendre cette étape agréable pour la bête et son nouveau maître, nous demandons au futur propriétaire de prévoir du temps pour faire connaissance avec l’animal. Évidemment, nous sommes disponibles pour répondre à toutes les questions. Dans l’incertitude, les gens doivent revenir un autre jour pour bien réfléchir à leur décision. Cette façon de faire nous permet d’évaluer si l’animal et son futur propriétaire sont compatibles et
d’augmenter les chances de réaliser un bon match d’adoption », mentionne Mme Roy. En plus de l’adoption, la SPAA offre plusieurs services; notamment celui de patrouille, de transport d’urgence, de location de cagetrappe et des ateliers-conférences. La protection des animaux étant une priorité pour l’organisme, celui-ci interviendra dans les cas d’usine à chiots, de cruauté et de saisie. Il collabore également avec différents intervenants tels que la Sureté du Québec, le MAPAQ, le service des incendies, etc. Le parc canin, implanté depuis 2011 par la SPAA, en collaboration avec la Ville de Victoriaville, est le lieu idéal pour socialiser son chien dans un environnement adapté pour lui. Clôturé et muni d’un abreuvoir, cet emplacement délimite un plus large espace aux chiens de grande taille, réservant le quart du terrain aux petites races. Afin de rendre cette sortie des plus agréables, l’endroit a été aménagé de bancs, d’arbres et d’une fontaine pour leur maître; bref, de quoi plaire à tout le monde! FDEÉS
691, rue de L’Acadie Victoriaville (Québec) G6T 1T9 Téléphone : 819 758-4444 Courriel : spaa-victo@hotmail.com Site Internet : www.spaavic.com
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Signatures
télévision communautaire des bois-francs (TVCBF) : l’image des gens d’ici
Selon les derniers sondages, la TVCBF est l’une des télévisions communautaires les plus regardées au Québec, diffusée dans 22 000 foyers et vue approximativement par 61 000 personnes, autant à la télévision que sur le site Internet. C’est aussi une des plus importantes au Québec, tant en termes de production de contenu original, de la superficie au niveau des locaux que d’employés. « Nous transmettons une information locale Madame Ève Champagne, au centre, entourée de son équipe qui n’est pas traitée par les médias La TVCBF a pour mission de faire rayonner traditionnels. Notre objectif est de donner une voix à monsieur et et de participer au développement de la la communauté de Victoriaville et sa région à madame Tout-le-monde me région », termine M Champagne. travers la réalisation et la diffusion de projets FDEÉS
télévisuels basés sur ses préoccupations, en privilégiant l’implication citoyenne dans le processus.
134, rue Notre-Dame Est Victoriaville (Québec) G6P 3Z6 Téléphone : 819 758-3688 Courriel : info@tvcbf.qc.ca Site Internet : www.tvcbf.qc.ca
En activité depuis 1974, cet organisme est devenu un média incontournable, mettant à la disposition des gens de la région un moyen d’expression et de communication. Porteuse de valeurs sociales et professionnelles, elle représente les réalités locales et éveille les sentiments d’appartenance et de fierté de la population.
En plus de produire des émissions et de faire circuler l’information régionale, la TVCBF offre une gamme de produits et de services tels que la production audiovisuelle de messages commanditaires, un service de location d’équipements et de locaux, de même que le transfert de vidéos. « La TVCBF pourra même procéder à la captation de votre événement, tout en la diffusant simultanément sur grand écran et sur Internet, ainsi que de produire des vidéos corporatifs », renchérit l’administratrice.
exposeimage.com
La quarantaine de bénévoles qui gravitent autour de la TVCBF exécutent une moyenne de 52 heures de travail par semaine, que ce soit devant ou derrière la caméra. À cela s’ajoute le travail des membres du conseil d’administration et de la dizaine d’employés. « Nous maintenons un rythme de production de neuf heures de nouvelles émissions hebdomadairement, dont le magazine d’actualités locales L’Urbain, diffusé deux fois par semaine », fait savoir la directrice générale Ève Champagne.
parc marie-victorin,
un univers horticole unique et surdimensionné Le Parc Marie-Victorin a été inauguré en 1985 afin de commémorer le centenaire du réputé botaniste, originaire de Kingsey Falls, Conrad Kirouac, mieux connu sous le nom de Frère Marie-Victorin. Passant rapidement d’une superficie de 3 à 29 acres, le Parc emploie, année après année, une trentaine d’employés dont trois font partie de l’équipe permanente. Étant un organisme à but non lucratif, le Parc doit l’ensemble de son budget annuel à ses différents bailleurs de fonds, ses généreux donateurs, aux profits engendrés par ses divers événements et services, ainsi qu’à sa principale activité annuelle de financement. Depuis ses débuts, le Parc Marie-Victorin demeure un leader provincial dans l’utilisation et la transmission des connaissances et techniques en horticulture écologique et en aménagement de mosaïcultures tridimensionnelles. Le Parc est d’ailleurs le seul jardin à vocation touristique à exposer autant de ces étonnantes créatures végétales, et ce, de façon continuelle! En 2010, il est devenu également le premier jardin touristique à obtenir la plus haute distinction du programme ICI ON RECYCLE!, par ses efforts continus à sensibiliser ses
visiteurs et ses employés à la valorisation des matières potentiellement réutilisables. Le Parc Marie-Victorin est d’autant plus fier d’afficher qu’il figure à titre de lauréat national or dans le cadre des Grands Prix du tourisme québécois 2013. « En tant qu’attraction touristique centricoise d’importance, nous avons su nous démarquer nationalement en ce qui a trait au renouvellement des infrastructures du site et l’introduction de nouveaux attraits comme le Parcours du Géant et le laboratoire sur la botanique. Toujours dans une vision du slogan « Tellement Grand », nous poursuivons notre vision de développement constant du site pour émerveiller, d’année en année, les visiteurs », mentionne Karine Thibault, directrice générale du Parc Marie-Victorin. FDEÉS de Kingsey Falls
parcmarievictorin.com 385, boulevard Marie-Victorin Kingsey Falls (Québec) J0A 1B0 Téléphone : 819 363-2528 Courriel : info@parcmarievictorin.com Site Internet : www.parcmarievictorin.com
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Signatures station du mont gleason, le secret le mieux gardé au Québec toutes les approbations gouvernementales pour puiser l’eau de la rivière des Pins, située à Warwick. « Ce projet de 750 000 $ répond aux besoins actuels et futurs de la Station et permettra d’augmenter, de manière significative, l’approvisionnement d’eau pour la fabrication de neige. Jusqu’à 1 500 gallons d’eau par minute pourront y être captés », précise Mme Pépin.
Voilà maintenant plus de 45 ans que petits et grands peuvent s’adonner à leur sport de glisse préféré dans le centre qualifié comme le secret le mieux gardé au Québec : la Station du Mont Gleason.
cours des années 90. « Ce nouvel outil représente un atout important, car il permet d’assurer une quantité minimum de neige afin de contrecarrer les mauvaises intentions de dame nature ainsi qu’une surface de glisse de qualité supérieure », explique la gestionnaire.
L’aventure débute en 1967. Un groupe de 11 personnes fait l’acquisition de la ferme, où se trouve actuellement le Mont Gleason, pour en faire un centre de ski. « Ce n’est cependant qu’en 1968 que la Station accueille ses premiers skieurs. À l’époque, les clients remontaient la pente à l’aide d’un simple T-Bar », fait savoir la directrice générale, Mme Nadia Pépin.
Une nouvelle ère débute pour le centre de ski. Conscient de l’importance de la Station pour le développement de la région, M. Laurent Lemaire prend en charge la dette de l’organisme, en plus de faire un don annuel de 100 000 $. Cet appui de taille donne l’élan nécessaire à la Station pour son épanouissement.
En 1979, M. Pierre Patry se porte acquéreur de la Station. Étant à la merci des conditions climatiques, qui s’avèrent souvent capricieuses, et dépourvue d’équipements d’enneigement, la Station ferme malheureusement ses portes. C’est en 1985 que la relance de la Station est mise en branle , et ce, grâce à M. Pierre Ling et à de nombreux bénévoles. Celle-ci devient alors une corporation à but non lucratif. Par la suite, de multiples améliorations sont apportées au centre de ski dont, entre autres, un système d’enneigement artificiel au
Gageons qu’avec toutes ces améliorations, il y a fort à parier que le secret le mieux gardé au Québec ne le restera pas bien longtemps! FDEÉS
280, chemin Mont Gleason Tingwick (Québec) J0A 1L0 Téléphone : 819 359-2300 Courriel : info@montgleason.ca Site Internet : www.montgleason.ca
L’ajout d’une remontée mécanique aérienne, l’acquisition de nouveaux équipements d’enneigement et de machineries servant à conditionner la neige, l’agrandissement du chalet et le développement de nouvelles surfaces de glisse sur la montagne ne sont que quelques-uns des éléments qui ont permis à la Station du Mont Gleason de passer de petite station à station intermédiaire. La saison 2013-2014 ne fait que débuter, mais elle s’annonce déjà plus enneigée que jamais! En effet, après deux années d’études, le centre de ski a finalement obtenu
Aperçu des travaux permettant de puiser l’eau directement de la rivière des Pins
La Manne répond aux besoins d’approvisionnement de ses membres en produits alimentaires depuis maintenant 35 ans. Au fil des ans, elle a offert à la population de Victoriaville et sa région, non seulement une épicerie santé, mais aussi un centre de ressources incontournable pour tous ceux qui recherchent une meilleure qualité de vie. Avec plus de 5 000 membres, la coopérative demeure le chef de file de la région en alimentation saine. La recherche de nouveautés, le contrôle de qualité et l’information de pointe, qui sont ses priorités quotidiennes, lui ont permis d’établir sa réputation d’excellence. « À la coopérative La Manne, vous trouverez diverses marchandises d’usage courant, caractérisées par un mode de production et/ou une durabilité, favorisant le respect des gens et des lieux. Notre certification biologique vous garantit l’authenticité de cette appellation. Tous nos produits sont sélectionnés en fonction de leur
Pour les gens qui aiment casser la croûte, tout en délaissant la traditionnelle option du fast-food, Le Resto santé La Manne est l’endroit idéal; une ambiance accueillante qui invite au partage, tout en nous faisant découvrir de nouveaux aliments. « Être membre de la coopérative La Manne comporte plusieurs avantages, entre autres, vous pourrez assister à des conférences gratuitement, obtenir des rabais sur des cours et des ateliers ainsi que sur de nombreuses marchandises sélectionnées. Consultez notre site Web, une foule d’information vous y attend », conclut M. Lambert. FDEÉS
194, rue Notre-Dame Est Victoriaville (Québec) G6P 4A1 Téléphone : 819 758-1211 Courriel : info@cooplamanne.com Site Internet : www.cooplamanne.com
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qualité, exempts d’additifs nocifs, de colorants ou de saveurs artificielles, d’édulcorants synthétiques et de gras trans. Outre les aliments frais, allant des fruits et légumes à la viande d’élevage biologique, sans hormone, en plus des plats préparés à emporter, nous offrons également à notre clientèle un vaste choix d’aliments sains et naturels provenant du Centre-du-Québec tels que des produits cosmétiques, de soins corporels, d’entretien ménager, des revues et livres spécialisés, etc., ainsi qu’une immense sélection de suppléments nutritionnels (vitamines et minéraux, formules homéopathiques, huiles essentielles, etc.) », explique M. Luc Lambert, directeur général de l’organisme.
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Jeunes entrepreneurs
Club de boxe ko-96 et Local skateparc de Victoriaville : le duo idéal pour faire bouger les jeunes Pratique de la boxe olympique, du BMX et du skateboard, trois activités auxquelles peuvent maintenant s’adonner les sportifs de Victoriaville et sa région, et ce, dans le bâtiment jadis occupé par le concessionnaire Thibodeau Chevrolet, ayant pignon sur la rue Notre-Dame Est à Victoriaville, tout près du CÉGEP, de la Polyvalente Le boisé et du centre-ville. En effet, les athlètes, jeunes et moins jeunes, sont conviés à découvrir les nouveaux locaux de Local Skateparc et du Club de boxe KO-96. Le premier a ouvert ses portes à la mi-septembre et le second, accueillera sa clientèle dès le début de janvier 2014. « Le Club de boxe existe depuis 1996 et compte plus de 160 membres. Notre relocalisation permettra à ceux-ci de bénéficier d’un espace de 6 500 pi2 (comparativement à 3 500 pi2 auparavant) parfaitement aménagé pour la pratique de ce sport olympique. De plus, les différents galas de boxe de l’organisation pourront également avoir lieu sur place, ce qui était impossible auparavant étant donné la petitesse des lieux », fait savoir M. Jean-François Pellerin, vice-président du Club.
Les deux dirigeants se réjouissent de l’ouverture de ce complexe sportif, d’autant plus qu’il pourrait aider à contrer le décrochage scolaire en offrant une activité aux élèves en difficulté. Les deux organismes pourraient également recevoir des étudiants dès la rentrée scolaire 2014-2015, considérant leur demande faite auprès du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport pour l’obtention d’un programme sport-études en boxe et en skateboard. « La concrétisation de ces projets serait une excellente nouvelle, car la pratique de ces sports insiste sur des valeurs éducatives et formatrices pour l’épanouissement de l’individu. Nous croyons sincèrement que ces programmes contribueront au mieux-être de nos jeunes et ainsi participer à rendre notre société meilleure », terminent les deux gestionnaires. FDEÉS 389, rue Notre-Dame Est Victoriaville (Québec) G6P 4A8 Téléphone : 819 751-0096 Courriel : boxeko96@gmail.com Facebook : club-de-boxe-ko-96
10, rue de l’Exposition Victoriaville (Québec) G6P 4V9 Téléphone : 819 604-7557 Courriel : info@localskateparc.com Site Internet : www.localskateparc.com
Pour sa part, l’entreprise d’économie sociale Local Skateparc vient combler un besoin exprimé par les jeunes de Victoriaville et des environs. « Dans cette étude, réalisée par la Politique jeunesse au printemps 2013, il a été mentionné que le désir d’utiliser ce type d’équipement sportif est arrivé à l’intérieur des cinq priorités énoncés par les jeunes de notre région. Sans compter que plusieurs adeptes de ces sports se déplaçaient régulièrement vers Montréal ou Québec pour pratiquer leurs hobbys », explique le directeur général, M. Éric Alain. Afin de réunir l’offre de service pour le BMX et le skateboard, la Ville de Victoriaville déménagera son skate parc extérieur dans le stationnement voisin au Local Skateparc au printemps 2014. Ce déménagement permettra d’offrir un encadrement sécuritaire du site, servant à l’ensemble des utilisateurs. L’accès sans frais au skate parc extérieur sera maintenu après le déménagement.
Local Skateparc est le plus grand lieu de pratique du BMX et du skateboard en dehors de la région métropolitaine. Au plafond, on peut apercevoir les oeuvres de l’artiste victoriavilloise André-Anne Laberge.
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Dernière heure cooP de solidarité notre-dame-de-ham
lauréate aux Grands Prix de la ruralité C’est le 10 octobre dernier qu’avait lieu l’événement des Grands Prix de la ruralité, décernant à la Coop de solidarité Notre-Dame-de-Ham le prix Organisme rural. Ce prix, récompensant le leadership d’un organisme dans le développement durable de sa communauté, représente exactement la mission de cette coopérative des plus dynamiques, qui a vu le jour en mai 2012. En effet, la Coop de solidarité NotreDame-de-Ham participe à la revitalisation de la municipalité du même nom. Cette démarche est d’autant plus importante puisque 111 membres, d’une communauté de 430 habitants, se sont associés à ce projet mobilisateur. Plusieurs citoyens ont mis la main à la pâte en transformant l’ancien garage de mécanique de la place en une coopérative où sont réunis certains services, créant ainsi six emplois.
L’entreprise n’en est pas à son premier prix! Avant même son ouverture officielle, ses artisans avaient remporté le premier prix dans la catégorie Économie sociale lors de la finale régionale du Concours québécois en entrepreneuriat 2012. De plus, le 25 octobre dernier, la Coop recevait une bourse de 5 000 $ provenant de Desjardins, pour le projet Des jardins à la Tablée. Ce projet, d’envergure locale et régionale, propose un kiosque à aires ouvertes permettant aux artisans, maraîchers et producteurs de tenir une vitrine sur la route 161. FDEÉS Coop de solidarité Notre-Dame-de-Ham 11, rue Principale Notre-Dame-de-Ham (Québec) G0P 1C0 Téléphone : 819 464-0011
La coopérative englobe dans le même emplacement : un poste à essence, un dépanneur, un miniclub vidéo ainsi que le casse-croûte La tablée du village.