LA NOTICE
Le garçon qui courait plus vite que ses rêves - E. LAIRD, FLAMMARION
Mister Orange - T. MATTI, LA JOIE DE LIRE
Chemins toxiques - L. SACHAR,
Comment j’ai écrit un roman sans m’en rendre compte - A. HUIZING,
GALLIMARD JEUNESSE
SYROS
Traqués sur la lande - J-C. TIXIER,
Robin des graffs - M. ZÜRCHER,
RAGEOT
THIERRY MAGNIER
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OBJECTIFS DU JEU Développer la rédaction et la synthètisation.
MOTS CROISÉS
JEU - JAN CAVIARDAGE
« Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : Et bonjour, Monsieur du Corbeau. » « Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : Et bonjour, Monsieur du Corbeau. » Nous avons caviardé le premier paragraphe de la fable Le corbeau et le renard, c’est-à-dire que nous avons supprimé des mots, mais pas n’importe lesquels, le texte a encore un sens. Un groupe ou une personne caviarde les textes proposés ci-dessous. Lisez les textes issus des caviardages à l’autre moitié du groupe ou à une autre personne qui devra deviner de quel titre provient ce caviardage. Il est conseillé de ne supprimer que certains types de mots comme les adjectifs, les noms propres ou les adverbes afin de garder le sens du texte original.
Date :
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Prénom : Nom :
Le garçon qui courait plus vite que ses rêves
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Roman de E. LAIRD FLAMMARION
Classe :
CAVIARDAGE
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« Sans répondre, il me prit par l’épaule et s’appuya sur moi pour effectuer les quelques pas qui le séparaient de la porte. Celle-ci s’ouvrit avant que nous n’ayons le temps de frapper et une élégante jeune femme vêtue d’une robe rouge en sortit précipitamment. Un sac à main se balançait à son épaule. Elle s’élança dans l’escalier et ses talons hauts retentirent sur les marches. Bien qu’elle ne m’ait jeté qu’un bref coup d’œil, je me recroquevillai comme un ver. Je venais de me rendre compte, avec horreur, que j’étais pieds nus, que ma chemise était toute fripée et mon vieux short, taché. » (p.55).
Date :
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Prénom :
Chemins toxiques
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Roman de L. SACHAR GALLIMARD JEUNESSE
Nom : Classe :
CAVIARDAGE
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« Elle ramassa une feuille morte qui avait à peu près la taille de sa main. En la tenant par la tige, elle l’approcha lentement de la surface mousseuse. Lorsqu’elle la retira, la moitié supérieure de la feuille avait entièrement disparu. Elle laissa tomber ce qu’il en restait puis se releva en reculant. Elle était allée chercher le sac de son déjeuner quand elle vit un peu plus loin une autre flaque de boue d’écume. Au-delà, elle en aperçut encore deux autres. Elle retourna près de l’arbre blanc dont une branche indiquait le chemin de l’école. Il n’était pas trop tard pour revenir en arrière. Si elle se dépêchait, elle pouvait même rentrer à temps pour éviter les ennuis. » (p.131-132).
Date :
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Prénom :
Traqués sur la lande
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Roman de J-C. TIXIER RAGEOT
Nom : Classe :
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« Alors qu’elle passait devant le calvaire, elle ignora la grande croix et porta son regard sur la maison familiale. Un panache rassurant s’échappait de la cheminée. Dans moins de cinq minutes, elle serait rentrée. Soudain, une forme blanche traversa le champ en contrebas, lui tirant un cri de surprise. Elle fit un écart, se demanda si elle avait rêvé. Son cœur tapait fort dans sa poitrine. Était-ce la lavandière de la mort ? Mais elle vit deux hommes courir dans la même direction que la forme blanche. Ils portaient l’uniforme de la gendarmerie. Son cousin n’avait pas menti. Des bagnards évadés hantaient la campagne à la recherche d’une cache ou d’un moyen de quitter l’île. Jusqu’à ce que le fugitif disparaisse derrière une rangée de pins, elle le suivit des yeux, hypnotisée. Il devançait les gendarmes d’une centaine de mètres. Elle jeta ensuite un regard aux alentours. L’endroit était de nouveau désert, mais
CAVIARDAGE
d’autres fugitifs devaient se cacher dans les moindres recoins d’obscurité. » (p.53).
Date :
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Mister Orange
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Roman de T. MATTI
Prénom :
LA JOIE DE LIRE
Nom : Classe :
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« Il continua à marcher un peu et fit demi-tour. Lorsqu’il repassa devant la vitrine, la femme se tenait à côté du petit homme rondouillard, derrière le comptoir. Elle était aussi petite et presque aussi ronde que lui. L’homme avait posé une main sur son épaule et parlait à un client en agitant sa main libre. Les clients présents dans le magasin riaient. La femme se joignit à eux, avec une certaine timidité, et cacha ses mains dans sa poche ventrale. Elle avait un joli sourire. Linus ne put s’empêcher de rire aussi. Il se rendit compte qu’il s’était immobilisé devant la vitrine. Il allait repartir quand il vit un fanion, dans le coin inférieur, mais il était quand même bien visible. Et il comptait deux étoiles bleues ! Le cœur de Linus s’accéléra. »
CAVIARDAGE
(p.126-127).
Prénom :
Comment j’ai écrit un roman sans m’en rendre compte
Nom :
Roman de A. HUIZING
Date :
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Classe :
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SYROS
« Je réussis un court instant à m’effrayer moi-même. J’avais oublié le grand miroir en face de la porte. Les machines à coudre de ma mère sont encore sur une table placée contre le mur. Je passe ma main sur la table et la boîte à ouvrage en bois. De celles dont on peut déplier tous les compartiments. Sur les étagères, il y a des pots à confiture remplis de boutons et de bobines de fil, et des barquettes en plastique transparent pleines de bouts de tissu et de rubans. À côté de la machine à coudre, une pile de magazines Burda. Des post-it jaunes sont collés entre les pages. Ensuite, je me dirige vers le débarras situé sous le toit pentu. J’ouvre la petite porte et je me glisse à l’intérieur. Impossible de s’y tenir droit. On y a rangé des affaires de camping, des patins à glace et des boîtes avec de vieux jouets. Et un grand coffre vert qui appartenait auparavant à papy – mort lui aussi. Il m’est
CAVIARDAGE
arrivé de regarder ce qu’il y avait dedans quand j’étais petite, mais je ne l’ai plus jamais ouvert depuis. » (p.86-87).
Date :
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Prénom :
Robin des graffs
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Roman de M. ZÜRCHER THIERRY MAGNIER
Nom : Classe :
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« Sans s’arrêter de marcher, il vérifia le contenu de sa besace. Avant de partir, il y avait glissé le livre de l’arche, ses bombes de peinture, les gants, les surchaussures et le bonnet qu’il enfilait pour ne pas laisser de trace. Tout au fond se trouvait son vieux baudrier qu’il n’utilisait pour s’assurer que lorsque l’absence totale d’aspérités sur un mur ne lui laissait pas d’autre choix. Il lui fallut une demi-heure de marche dans les rues désertes pour rejoindre l’immeuble qu’il avait repéré quinze jours auparavant, le long du boulevard Raspail. Une rangée de balcons en ornait les étages. Il s’équipa, escalada le mur pour atteindre le premier balcon, poursuivit son ascension pour se situer au même niveau que la corniche de l’immeuble d’à côté. Passant d’un bâtiment à l’autre, progressant d’étage en étage, il atteignit ainsi le toit d’un immeuble bas,
CAVIARDAGE
surmonté par un large mur vertical. Le halo lumineux permanent de la ville suffisait à l’éclairer sans qu’il ait besoin de lampe de poche. » (p.102).