Metz, le 2 novembre 2011
Communiqué de presse
En 2012, le Centre Pompidou-Metz présente quatre expositions, dont l’exposition-événement 1917
Contacts presse
Centre Pompidou-Metz
En 2012, le Centre Pompidou-Metz propose quatre expositions temporaires, dont l’exposition-événement Projet 1917, qui présentera le rideau de scène du ballet « Parade », œuvre monumentale de Picasso, qui n’a pas été montrée en France depuis plus de vingt ans !
Louise Moreau Téléphone :
Les nouvelles expositions en 2012 :
00 33 (3) 87 15 39 63 Mél : louise.moreau@centrepompidou-
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1917 Du 26 mai au 24 septembre 2012
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Sol LeWitt Du 9 septembre 2012 au 9 janvier 2013
metz.fr
Claudine Colin Communication Valentine Dolla Téléphone : 00 33 (1) 42 72 60 01 Mél :
Toujours à l’affiche en 2012 :
centrepompidoumetz@claudinecol in.com
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Erre, Variations labyrinthiques Jusqu’au 5 mars 2012
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Ronan & Erwan Bouroullec, Bivouac Jusqu’au 30 juillet 2012
1917
Du 26 mai au 24 septembre 2012 Galerie 1 et Grande Nef L’exposition 1917 questionne la création artistique en temps de guerre, à l’échelle de cette « année impossible »1 au cours de laquelle le monde s’enlise dans un conflit dévastateur. Foisonnante et pluridisciplinaire, cette exposition propose un aperçu instantané de tous les champs de la création d’une année de la Première Guerre mondiale. Il s’agit ainsi de questionner ce que représente, pour l’activité créatrice, un contexte aussi resserré et précis qu’une année unique, tout en déjouant les attentes et les a priori sur ce que peut être l’art en temps de guerre. L’année 1917 se caractérise par une extrême diversité de productions culturelles et artistiques, dont l’exposition entend rendre compte en illustrant la variété de situations des artistes par rapport au front et la pluralité des types d’œuvres présentées. Aux côtés d’artistes majeurs, dont les œuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, s’expriment également des amateurs qui éprouvent le besoin de réagir aux épreuves du conflit par une activité de création, comme par exemple « l’art des tranchées », dont les œuvres constituent un moment fort de l’exposition. Il faut en outre compter avec les artistes missionnés sur le front pour enregistrer les faits et rapporter des images du conflit, ainsi qu’avec la somme d’individus qui s’improvisent comme témoins visuels pour léguer à la postérité une mémoire du conflit. La première partie de l’exposition, présentée en Galerie 1, interroge la notion de distance à l’événement, qu’elle soit physique ou symbolique. Tandis que certains créateurs sont confrontés directement à la mort et au feu, d’autres adoptent une attitude de repli, de refuge, au sein de communautés artistiques ou au moyen d’une évasion plus intérieure. Des moments forts de cette partie s’attardent tout particulièrement sur la question de l’objet et de sa transformation, avec notamment la confrontation entre Fontaine de Marcel Duchamp et Princesse X de Constantin Brancusi. Un important corpus documentaire, traitant notamment de l’interdit et du devoir en 1917, accompagnera cette section. La seconde partie de l’exposition, située dans la Grande Nef, est organisée en forme de spirale, motif plastique récurrent en 1917. Elle s’articule autour des problématiques de la destruction et de la reconstruction, tant physique que psychique, touchant aussi bien les corps et les visages que les paysages ou l’architecture. La question de la protection est donc centrale, allant du camouflage au masque, dont les différents avatars rythment le parcours. La perte d’identité et le travestissement qui en découlent permettent de basculer vers le monde du théâtre, celui du front comme celui de l’arrière, jusqu’au rideau de scène monumental réalisé par Picasso pour le ballet Parade, point d’orgue de l’exposition. L’exposition présente des œuvres issues de collections publiques et privées, artistiques et militaires, françaises et internationales. Au premier chef, elle bénéficiera de nombreux prêts exceptionnels du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, dont le rideau de scène du ballet « Parade » de Picasso. Elle fait également l’objet de partenariats, notamment avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre), le musée de
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Jean-Jacques Becker, 1917 en Europe : l'année impossible. Bruxelles, Éditions Complexe, 1997.
l’Armée (Paris), le musée du service de santé des armées (Paris), l’Historial de la Grande Guerre (Péronne) et l’Imperial War Museum (Londres). L’exposition 1917 bénéficie également du soutien du ministère de la Défense ; elle ouvre la saison des expositions consacrées à la Grande Guerre dans le cadre des commémorations internationales du centenaire de la Première Guerre mondiale. Un ouvrage de référence sur le sujet paraîtra à l’ouverture de l’exposition et un colloque se tiendra en septembre 2012. En prolongement de l’exposition est proposée une programmation de films, conférences et performances. Commissaires : Claire Garnier, commissaire, Centre Pompidou-Metz Laurent Le Bon, commissaire, directeur du Centre Pompidou-Metz Scénographie : Didier Blin, architecte muséographe, assisté d’Erol Gulgonen Chef de projet : Olivia Davidson, Centre Pompidou-Metz
Sol LeWitt
Exposition du 9 septembre 2012 au 9 janvier 2013 Galeries 2 et 3 Le Centre Pompidou-Metz présente une rétrospective sans précédent en Europe de l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (1928-2007). Articulée autour d’un vaste corpus de dessins muraux, l’exposition présente la collection personnelle de l’artiste, d’une remarquable richesse, aux côtés de structures, dessins sur papier, photographies, livres d’artiste et œuvres graphiques de Sol LeWitt. La collection personnelle de Sol LeWitt est composée de près de 4000 œuvres, alliant l’art minimal et conceptuel des années 1960 et 1970, cœur de la collection, à la photographie vintage et à la sculpture contemporaine, ainsi qu’à l’art aborigène d’Australie, aux estampes japonaises du début du 19ème siècle et au mobilier de Gerrit Rietveld, entre autres. Plus de 200 œuvres sont présentées au Centre Pompidou-Metz, avec des prêts majeurs de The LeWitt Collection (Chester, CT). L’exposition rassemble également une trentaine de dessins muraux exclusivement en noir et blanc, choisis parmi les 1200 œuvres murales conçues par l’artiste entre 1968 et 2007. Définis avec précision sous la forme d’instructions et diagrammes, les dessins muraux sont directement exécutés par d’autres que l’artiste. Leur réalisation au Centre Pompidou-Metz est l’occasion d’une expérience pédagogique exceptionnelle, rassemblant aux côtés des dessinateurs professionnels du LeWitt Estate de jeunes artistes et étudiants. L’exposition étant conçue comme un « work in progress », les dessins muraux seront visibles dès mars 2012 en préambule du projet présenté dans sa totalité (à partir du 9 septembre 2012). En prolongement de l’exposition est prévue à l’automne 2012 une programmation proposant conférences et spectacles vivants, dont le projet chorégraphique de Lucinda Childs Dance (1979), en collaboration avec Sol LeWitt et Philip Glass. Un ouvrage de référence accompagne l’exposition. Commissaire : Béatrice Gross, commissaire d’exposition et critique indépendante, New York. Scénographie : Cécile Degos, Paris Chef de projet : Charline Becker, Centre Pompidou-Metz En partenariat avec : M – Museum, Leuven Ainsi que, pour la réalisation des dessins muraux : L’Ecole Supérieure d’art de Lorraine, l’Ecole Nationale Supérieure d’art de Nancy, l’Ecole Supérieure d’art et de design de Reims, l’Ecole Supérieure d’architecture de Nancy.
Sol LeWitt. Colors En coopération avec le Centre Pompidou-Metz, le M-Museum Leuven (Louvain, Belgique), qui présente du 21 juin au 14 octobre 2012 le pendant couleur de la rétrospective de dessins muraux, avec un commissariat assuré conjointement par Eva Wittocx (commissaire en chef, M-Museum) et Béatrice Gross. Pour plus d’informations : www.mleuven.be.
MONO L’exposition fait l’objet d’une coopération transfrontalière inédite entre quinze lieux d’art moderne et contemporain en Lorraine, au Luxembourg et en Sarre : MONO. Ces institutions présentent simultanément, entre le 2 juin et le 9 septembre 2012, un parcours de monographies d’artistes contemporains. Les lieux participant sont : - au Luxembourg : le Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, le Centre national de l’audiovisuel et le Centre d’art Nei Liicht à Dudelange, et le Mudam Luxembourg Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean ; - en Sarre (Allemagne) : le Saarlandmuseum, le Saarländisches Künstlerhaus et la Galerie der Hochschule der Bildenden Künste Saar à Sarrebruck, le Museum Schloss Fellenberg à Merzig, la Städtische Galerie à Neunkirchen et le Weltkulturerbe Völklinger Hütte à Völklingen ; - en Lorraine : le Centre Pompidou-Metz, Faux Mouvement et le 49 Nord 6 Est-Frac Lorraine à Metz, le Château de Malbrouck à Manderen et le Centre d’art contemporain, la Synagogue de Delme.
Toujours à l’affiche en 2012 Erre, Variations labyrinthiques
12 septembre 2011 - 5 mars 2012 Grande Nef et Galerie 1 Le labyrinthe et le dédale, formes universelles et archaïques, sont abordés ici comme métaphores d’un cheminement fondé sur des détours et des sinuosités. On connaît bien, dans toutes les cultures, ses formes diverses et ses connotations spirituelles, qui touchent à de passionnants paradoxes : une organisation du chaos, une progression par la lenteur ou la régression, une désorientation constructive, et une confusion productrice de sens et de connaissance. Dans cette logique, l’exposition s'organise elle-même thématiquement selon un principe de désorientation, suivant les détours et la polysémie même de son sujet. Plutôt que de l’illustrer, elle l’aborde librement, aussi bien dans ses dimensions architecturale, physique et mentale, proposant des pertes de repères au sens propre et figuré. L’exposition est orchestrée en huit chapitres thématiques qui proposent un déploiement à la fois conceptuel et sensoriel du sujet, entre parcours initiatique et égarement, curiosité et sensation. Peinture, architecture, œuvres pénétrables, sculptures, films, mais aussi plans, cartes, collections et objets archéologiques proposent autant de perspectives et de plongées dans des univers curieux. Par ailleurs, cette exposition, malgré ses référents historiques, entend refléter certaines tendances esthétiques, politiques ou intellectuelles contemporaines. À savoir, une appréhension de l'histoire des formes et des idées qui conteste un modèle strictement linéaire ou une vision progressiste de l'histoire, et privilégie au contraire la multiplicité des pistes, la redécouverte des zones de confusion, de choix multiples et de traverses dans l'appréhension du réel, avec ce que cela suscite en terme de spéculation aventureuse et de principe d'incertitude. Déployée sur deux espaces d’exposition du Centre Pompidou-Metz, soit plus de 2 000 m⇢, l’exposition associe des artistes nationaux et internationaux de différentes générations, ainsi que des figures historiques de la collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, et de grandes collections internationales. Elle est aussi l'occasion de commandes spécifiques. L’exposition est également le territoire d’un jeu sous la forme d’une énigme, Le Labyrint*e en valise (*h) proposé par le commissaire d’exposition Jean de Loisy. Un catalogue accompagne l’exposition (sous la direction d’Hélène Guenin et de Guillaume Désanges, graphisme Les Associés réunis, 272 pages, 39 euros). En prolongement de l’exposition est proposée une programmation de films, conférences et performances. Commissaires : Hélène Guenin, commissaire, responsable du pôle programmation du Centre Pompidou-Metz Guillaume Desanges, commissaire et critique d’art, directeur de Work Method Scénographie : La Ville Rayée Chef de projet : Fanny Moinel, Centre Pompidou-Metz
Ronan & Erwan Bouroullec, Bivouac
7 octobre 2011 - 30 juillet 2012 Galerie 3 Pensée comme un Bivouac merveilleux, l’exposition consacrée aux designers Ronan & Erwan Bouroullec en Galerie 3 du Centre Pompidou-Metz présente sur plus de 1000 m⇢ les réalisations et les recherches de près de quinze années de travail commun. Cette première grande exposition monographique en France souligne un parcours exceptionnel international, ponctué de collaborations avec les plus grands éditeurs de design, salué par une présence de leurs réalisations dans les collections publiques et distingué par de nombreux prix. L’exposition – conçue comme un campement temporaire - est réalisée sans le support d’aucun élément scénographique autre que le travail des designers : elle est rythmée par des jeux d’échelle, de transparence et de superposition de leurs créations. Le visiteur est invité à déambuler librement dans cet espace, entre projets de recherche et objets finis, productions industrielles ou artisanales. Bivouac met en évidence la grande variété des créations, des économies de production et aborde des concepts clés de leur recherche : nomadisme, éphémère, modularité, inspiration organique, liberté des usages et des fonctions. Loin d’être un bilan ou une rétrospective, cette présentation traduit l’état de leur travail et de leurs recherches, en constante évolution. Cette première exposition monographique proposée par le Centre Pompidou-Metz met à l’honneur le design, une discipline fondamentale et féconde de la création contemporaine, territoire de recherche à la jonction de l’expérimentation et du quotidien. Elle souligne, dans la lignée du Centre Pompidou, la volonté d’embrasser « l’art sous toutes ses formes », pour permettre aux visiteurs de découvrir un large spectre de la création. Un catalogue paraîtra début 2012. Une application Ipad est disponible sur l’App Store d’Apple et accessible dans l’exposition. Commissaires : Hélène Guenin, commissaire, responsable du pôle programmation du Centre Pompidou-Metz Laurent Le Bon, commissaire, directeur du Centre Pompidou-Metz Scénographie : Ronan et Erwan Bouroullec Chef de projet : Jennifer Gies, Centre Pompidou-Metz