DOSSIER DE PRESSE 1917 DU 26 MAI AU 24 SEPTEMBRE 2012
Pablo Picasso, Rideau de scène du ballet Parade, 1917. Peinture à la colle sur toile, 1050 1640 cm. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Achat, 1955. © Succession Picasso, 2011 Photo : © Christian Bahier et Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP
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SOMMAIRE 1.
PRESENTATION GENERALE DE L’EXPOSITION
2.
PARCOURS DE L’EXPOSITION
3.
LISTE INDICATIVE D’ARTISTES
4.
LE CATALOGUE
5.
LA PROGRAMMATION AUTOUR DE L’EXPOSITION
6.
GENERIQUE
7.
INFORMATIONS PRATIQUES
8.
PARTENAIRES
9.
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Contacts presse Centre Pompidou-Metz Louise Moreau Téléphone : + 33 (0)3 87 15 39 63 Mél : louise.moreau@centrepompidou-metz.fr Claudine Colin Communication Valentine Dolla Téléphone : + 33 (0)1 42 72 60 01 Mél : centrepompidoumetz@claudinecolin.com
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1) PRESENTATION GENERALE DE L’EXPOSITION
1917
DU 26 MAI AU 24 SEPTEMBRE 2012 GALERIE 1 ET GRANDE NEF
L’exposition 1917 questionne la création artistique en temps de guerre, à l’échelle de cette « année impossible »1 au cours de laquelle le monde s’enlise dans un conflit dévastateur. Foisonnante et pluridisciplinaire, cette exposition propose un aperçu instantané de tous les champs de la création d’une année de la Première Guerre mondiale. Il s’agit ainsi de questionner ce que représente, pour l’activité créatrice, un contexte aussi resserré et précis qu’une année, tout en déjouant les attentes et les a priori sur ce que peut être l’art en temps de guerre. L’année 1917 se caractérise par une extrême diversité de productions culturelles et artistiques, dont l’exposition entend rendre compte en illustrant la variété de situations des artistes par rapport au front et la pluralité des types d’œuvres présentées. Aux côtés d’artistes majeurs, dont les œuvres sont plus ou moins directement inspirées par les événements, s’expriment également des amateurs qui éprouvent le besoin de réagir aux épreuves du conflit par une activité de création, comme par exemple « l’art des tranchées » - ensemble d’objets réalisés à partir de résidus d’obus et d’armes - dont les œuvres constituent un moment fort de l’exposition. Il faut en outre compter avec les artistes missionnés sur le front pour enregistrer les faits et rapporter des images du conflit, ainsi qu’avec la somme d’individus qui s’improvisent comme témoins visuels pour léguer à la postérité une mémoire du conflit. L’exposition présente des œuvres issues de collections publiques et privées, artistiques et militaires, françaises et internationales. Au premier chef, elle bénéficie de nombreux prêts exceptionnels du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, dont le rideau de scène du ballet Parade de Picasso. Elle fait également l’objet de partenariats, notamment avec la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (Nanterre), le musée de l’Armée (Paris), le musée du service de santé des armées (Paris), l’Historial de la Grande Guerre (Péronne) et l’Imperial War Museum (Londres). L’exposition 1917 bénéficie également du soutien du ministère de la Défense et des Anciens combattants ; elle ouvre le cycle des manifestations culturelles consacrées à la Grande Guerre dans le cadre de la préfiguration des commémorations internationales du centenaire de la Première Guerre mondiale. Un ouvrage de référence sur le sujet paraîtra à l’ouverture de l’exposition et un colloque se tiendra en septembre 2012. En prolongement de l’exposition est proposée une programmation de films, conférences et performances.
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Jean-Jacques Becker, 1917 en Europe : l'année impossible. Bruxelles, Éditions Complexe, 1997.
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2) PARCOURS DE L’EXPOSITION L’exposition est conçue en deux parties présentées dans la Galerie 1 et la Grande Nef, soit une surface d’environ 2 300 m². La scénographie de l’exposition est conçue par Didier Blin, architecte muséographe, assisté d'Erol Gulgonen. La première partie de l’exposition, présentée en Galerie 1, interroge la notion de distance à l’événement, qu’elle soit physique ou symbolique. Tandis que certains créateurs sont confrontés directement à la mort, à la blessure et à la violence des combats, d’autres adoptent une attitude de repli au sein de communautés artistiques ou au moyen d’une évasion plus intérieure. Le parcours est ainsi sous-tendu par une cartographie de près de 800 artistes et personnalités, réalisée en fonction de la connaissance que nous avons du positionnement géographique ou intellectuel de chacun par rapport aux événements historiques, politiques ou militaires de l’année 1917. Cette cartographie laisse apparaître différentes typologies d’artistes : artistes soldats ou soldats devenus artistes, artistes officiels, artistes en mission ponctuelle au front, artistes blessés, artistes réformés ou démobilisés, jusqu’aux artistes exilés ou réfugiés dont les œuvres semblent, du moins à première vue, très étrangères à leur contexte de création. Ces différentes catégories correspondent également à des motifs et thèmes de représentation récurrents qui constituent le fil directeur de cette section : la mort et le feu, puis la question des refuges et des foyers, aussi bien géographiques qu’intellectuels, jusqu’aux évasions plus intérieures voire mystiques, constitueront ainsi les jalons de ce premier parcours. Des moments forts de cette partie s’attardent tout particulièrement sur la question de l’objet et de sa transformation, avec notamment la confrontation entre Fontaine de Marcel Duchamp et Princesse X de Constantin Brancusi. Une installation monumentale d’ « art des tranchées » constitue également un point d’orgue dans cette section. Cette première partie sera également l’occasion de ménager quelques ensembles monographiques exceptionnels, autour notamment des œuvres d’Otto Dix et Henri Matisse. Un important corpus documentaire, traitant notamment de l’interdit et du devoir en 1917, accompagne cette section. Plus de 300 documents – revues, photographies, affiches, cartes postales, manuscrits… - donnent un écho aux œuvres exposées ou montrent ce qu’elles n’ont pas représenté. Dans cet espace, une ligne brisée traverse la galerie, telle une colonne vertébrale, et distribue un ensemble de salles autour d’un couloir central, orchestrant un dialogue permanent et une égalité de traitement entre œuvres et documents. La seconde partie de l’exposition, située dans la Grande Nef, s’articule autour des problématiques de la destruction et de la reconstruction, tant physique que psychique, touchant aussi bien les corps et les visages que les paysages ou l’architecture. Cette question est abordée notamment par un ensemble exceptionnel d’autoportraits (Marc Chagall, Julio Gonzalez, Claude Monet, Emil Nolde, William Orpen, Hans Richter…) et de masques, mais le parcours évoque aussi la question des gueules cassées, des corps blessés ainsi que les meurtrissures du paysage (tranchées, stigmates d’explosion, cratères, barbelés) et l’esthétique de la ruine et du fragment. La mort et la blessure sont ici omniprésentes, et la question de la protection est centrale, allant du camouflage au masque, dont les différents avatars – militaires, mortuaires ou primitifs - rythment le parcours. La perte d’identité et le travestissement qui en découlent permettent de basculer vers le monde du théâtre, celui du front (théâtre aux armées) comme celui de l’arrière, qui joue beaucoup de cette inversion des genres qui se manifeste alors dans la société. Un ensemble de figures masquées et de représentations d’Arlequins mène le visiteur jusqu’au rideau de scène monumental réalisé par Picasso pour le ballet Parade, point d’orgue de l’exposition. Un intérêt particulier est également porté dans cette section aux tentatives de réparation et de reconstruction qui apparaissent alors, ainsi qu’à l’effort de patrimonialisation soutenu par des collectionneurs privés et publics qui initient des projets d’expositions et de collections de guerre. Le parcours de cette section est organisé en forme de spirale, motif plastique récurrent en 1917. Cet espace offre un continuum, un cheminement fluide et dynamique marqué par des confrontations inédites et des chocs visuels.
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1917 s’étend au-delà de ces deux espaces d’exposition stricto sensu, avec un ensemble de matériels militaires de grande dimension exposés dans le Forum. Cette présentation, spectaculaire et inhabituelle dans une institution comme le Centre Pompidou-Metz, surprendra le visiteur en l’immergeant dans l’une des facettes de l’année 1917.
Un événement au sein de l’exposition 1917 : la présentation du plus grand Picasso du monde, le rideau de scène du ballet Parade Le rideau de scène a été réalisé par Picasso pour le ballet Parade à la demande de Serge de Diaghilev, directeur des Ballets russes. Sur un thème de Jean Cocteau et une musique d’Erik Satie, ce ballet est l’un des premiers exemples de collaboration entre des artistes d’avant-garde de différents domaines. Comme l’affirme Guillaume Apollinaire dans la préface du programme, on découvre « pour la première fois cette alliance de la peinture et de la danse, de la plastique et de la mimique qui est le signe de l’avènement d’un art plus complet ». Créé au Théâtre du Châtelet à Paris le 18 mai 1917, Parade a provoqué un scandale important et des débats essentiels au sein des avant-gardes parisiennes. Le rideau de scène du ballet Parade, toile libre monumentale de 1050 mètres sur 1640 mètres soit plus de 170 m2, d'un poids de 45 kilos, constitue la plus grande œuvre de Picasso connue dans le monde. Il n'a été exposé que dix fois ces cinquante dernières années et n’a pas été montré en France depuis plus de 20 ans. Son iconographie mystérieuse, son caractère autobiographique, renforcé par des références à la Période Rose du peintre, en font l'un des chefs-d'œuvre des collections du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Grâce à cette commande, Picasso trouve l’occasion d’articuler deux approches plastiques : le cubisme et le naturalisme. Le spectacle ayant pour thème la vie de saltimbanques qui tentent désespérément de devenir célèbres, il conçoit un rideau qui dépeint des scènes poétiques où figurent des Arlequins, des forains, une fée… Il revient ainsi à la figuration et à un thème qui lui est cher. Mais il fait aussi appel au cubisme pour les costumes de personnages qu’il ajoute lui-même à la pièce, des managers américains qui prennent l’allure d’automates, à la fois inhumains et maladroits. En étudiant les mouvements des danseurs pour proposer des costumes adaptés, Picasso renoue aussi avec l’étude du corps humain qu’il n’abandonnera plus. L’œuvre sera présentée dans la Grande Nef et fera l’objet d’un dispositif scénographique spécifique.
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3) LISTE INDICATIVE D’ARTISTES Pol ABRAHAM, Pierre ALBERT-BIROT, Guillaume APOLLINAIRE, Roscoe Conkling ARBUCKLE, Alexandre ARCHIPENKO, Guy ARNOUX, Jean ARP (Hans ARP, dit), Charles ATAMIAN, Ivan AXIONOV, Giacomo BALLA, Vladimir BARANOFF-ROSSINÉ, Ernst BARLACH, Adrien BARRÈRE, Béla BARTÓK, Alfred BASTIEN, Max BECKMANN, Maria BLANCHARD, Muirhead (Sir) BONE, Pierre BONNARD, Anton Giulio BRAGAGLIA, Constantin BRANCUSI, Georges BRAQUE, Romaine BROOKS, Georges BRUYER, Karlovitch BULLA Karl, Charles BURCHFIELD, Erich BÜTTNER, Henri CAMUS, Maurice CANNEEL, Carlo CARRÀ, Blaise CENDRARS, Marc CHAGALL, Charlie CHAPLIN, Louis CHARLOT, Alvin Langdon COBURN, Jean COCTEAU, Émile COHL, Paul-Émile COLIN, Lovis CORINTH, Jean-Georges CORNÉLIUS, Henri CRASTE, Stuart DAVIS, Claude DEBUSSY, Giorgio DE CHIRICO, Anne-Pierre DE KAT, Félix DEL MARLE, Charles DEMUTH, Maurice DENIS, Fortunato DEPERO, Otto DIX, Marcel DUCHAMP, Raymond DUCHAMP-VILLON, Leonardo DUDREVILLE, Charles DUFRESNE, Raoul DUFY, André DUNOYER DE SEGONZAC, Lucien DUROSOIR, Albin EGGER-LIENZ, John EMERSON, Nicolas EVREINOV, Alexandra EXTER, Pierre FALKE, Lyonel FEININGER, Louis FEUILLADE, François FLAMENG, Jean-Louis FORAIN, John FORD, Léonard-Tsuguharu FOUJITA, Charles FOUQUERAY, André FRAYE, Otto FREUNDLICH, Jean GALTIER-BOISSIÈRE, Abel GANCE, Tony GARNIER, Julio GAUDIER-BRZESKA, Mark GERTLER, Augusto GIACOMETTI, Pietro GIGLI, Eric GILL, Albert GLEIZES, GONZALEZ, David Wark GRIFFITH, Juan GRIS, Marcel GROMAIRE, George GROSZ, Margaret HALL, Marsden HARTLEY, Raoul HAUSMANN, Erich HECKEL, Auguste-Claude HEILINGENSTEIN, Keith HENDERSON, HERMANN-PAUL, Alfred-Jules HERVÉ-MATHÉ, Ferdinand HODLER, Gustav HOLST, Vilmos HUSZAR, Thomas INCE, Paul IRIBE, Johannes ITTEN, Max JACOB, Marcel JANCO, Alexej von JAWLENSKY, Lucien JONAS, Vassily KANDINSKY, Buster KEATON, Eric Henri KENNINGTON, André KERTÉSZ, Ernst Ludwig KIRCHNER, Paul KLEE, Ivan KLIOUNE, Oskar KOKOSCHKA, Alexej KRUCHENYKH, Roger de LA FRESNAYE, Jean-Émile LABOUREUR, Mikhaïl LARIONOV, Jacques Henri LARTIGUE, Henri LAURENS, John LAVERY, LE CORBUSIER, Fernand LÉGER, Wilhelm LEHMBRUCK, Jean-Julien LEMORDANT, Aristarkh LENTOULOV, André LHOTE, Jacques LIPCHITZ, Robert LOTIRON, Maximilien LUCE, Stanton MACDONALD-WRIGHT, Gaspard MAILLOL, Kasimir MALÉVITCH, Robert MALLET-STEVENS, MAN RAY, Henri MANUEL, André MARE, Maurice MARÉCHAL, Albert MARQUET, Frans MASEREEL, Mikhaïl MATIOUCHINE, Henri MATISSE, James McBEY, Mathurin MÉHEUT, Ludwig MEIDNER, Jean METZINGER, Joan MIRÓ, Amedeo MODIGLIANI, Laszlo MOHOLY-NAGY, Arthur S. MOLE, Piet MONDRIAN, Claude MONET, Paul MORCHAIN, NAM, John NASH, Paul NASH, Oskar NERLINGER, Christopher NEVINSON, Jais NIELSEN, Emil NOLDE, Georgia O'KEEFFE, Ferdinand OLIVIER, Chana ORLOFF, William ORPEN, Louis ORR, Jules PASCIN, Charles PEARS, Max PECHSTEIN, Antoine PEVSNER, Francis PICABIA, Pablo PICASSO, Lyubov POPOVA, Jean POUGNY, Francis POULENC, Sergueï PROKOVIEV, Victor PROUVÉ, Charlotte QUILLET SAINT ANGE, PierreAuguste RENOIR, Hans RICHTER, Juliette ROCHE, Auguste RODIN, Alexandre RODTCHENKO, Maurice ROLLAND, Georges ROUAULT, Olga ROZANOVA, John Singer SARGENT, Erik SATIE, Morton Livingston SCHAMBERG, Egon SCHIELE, Jules SCHMALZIGAUG, Karl SCHMIDT-ROTTULFF, Georges SCOTT, Gino SEVERINI, Charles SHEELER, Théophile-Alexandre STEINLEN, Alfred STIEGLITZ, Paul STRAND, Igor STRAVINSKY, Fritz STUCKENBERG, Léopold SURVAGE, Tancrède SYNAVE, Sophie TAEUBERARP, THALAMAC, Charles de THOLEY, John D. THOMAS, Henry TONKS, Joaquim TORRÈS-GARCIA, Maurice TOURNEUR, Abel TRUCHET, Suzanne VALADON, Henry VALENSI, Paul VALÉRY, Félix VALLOTTON, Bart VAN DER LECK, Theo VAN DOESBURG, Achille VAN SASSENBROUCK, Georges VANTONGERLOO, Alexandre VESNINE, Jacques VILLON, Ambroise VOLLARD, Elsa VON FREYTAGLORINGHOVEN, Édouard VUILLARD, Edward WADSWORTH, Henry de WAROQUIER, Clarence H.WHITE, Orrin WIGHTMAN, Harold Sandys WILLIAMSON, Georges YAKOULOV, Ossip ZADKINE, Jules-Émile ZINGG…
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4) LE CATALOGUE Le catalogue 1917 constitue le sixième catalogue d’exposition publié par le Centre Pompidou-Metz. Sa parution est prévue pour l’ouverture de l’exposition. Sur près de 600 pages et avec 800 illustrations, le catalogue propose une approche du sujet complémentaire de celle développée dans l’exposition. Tandis que le parcours de celle-ci est entièrement thématisé, les trois parties du catalogue déclinent successivement une série d’essais généraux, un dictionnaire et un journal de l’année. Dans un premier temps, trois essais, rédigés par des historiens et historiens de l’art, apportent des éclairages généraux sur l’année 1917. Le deuxième volet de l’ouvrage est pensé comme un dictionnaire de l’année 1917, avec environ 225 notices courtes, thématiques ou biographiques, consacrées aux hommes, événements, lieux, disciplines, problématiques culturelles, artistiques ou quotidiennes qui ont « fait » cette année 1917. Cette partie est illustrée d’une grande partie des œuvres et documents présentés dans l’exposition. Le dernier volet se présente comme un journal de l’année, jouant avec la forme de l’almanach alors en vogue. Il est introduit par deux courts essais sur la lecture de l’image. Chaque jour se compose d’une éphéméride, d’une chronologie (militaire, diplomatique, politique, culturelle…), et est illustré de documents rendus publics en 1917 (affiches, journaux…). Ces différentes parties sont rythmées par des portfolios thématiques qui font état de la richesse visuelle de l’année 1917. Sous la direction de Claire Garnier et Laurent Le Bon Editions Centre Pompidou-Metz
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5) LA PROGRAMMATION AUTOUR DE L’EXPOSITION Dans le prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose une programmation artistique pluridisciplinaire régulière dans différents espaces : Auditorium Wendel, Studio, Forum et jardins. Le décloisonnement des espaces et des contenus permet ainsi une forme inédite d’échange entre les expositions et le spectacle vivant. Fonctionnant selon un principe de saison, les rendez-vous sont pensés autour des expositions afin d’en développer le thème à travers d’autres champs de la création : spectacle vivant, musique, conférences, cinéma... Terrain de jeu et lieu d’expériences, le Centre Pompidou-Metz offre ainsi une lecture vivante et inédite de l’art moderne et contemporain en faisant dialoguer entre elles des disciplines artistiques et en favorisant l’échange entre les artistes et le public. La fin de la saison 2011-2012 s’articulera autour de l’exposition 1917 avec différents rendezvous qui se dérouleront dans les espaces de programmation ainsi que dans le Forum et les jardins. Un temps fort sera proposé le week-end d’ouverture de l’exposition avec différents rendezvous. Octobre / Ciné-mix / Jeff Mills Samedi 26 mai Forum, Centre Pompidou-Metz Jeff Mills est l’un des DJ et producteurs de musique techno les plus inventifs au monde, et une figure majeure de la techno de Detroit. Depuis 2000, son travail prend un nouveau virage, il s’intéresse à la fusion de l'image et du son. Ainsi, il a réalisé des bandes-son pour des films tels que Metropolis de Fritz Lang (pour le Centre Pompidou), The Cheat (Forfaiture) de Cecil B. DeMille et Octobre de Sergueï Eisentstein (pour la Cinémathèque Française). Il a également conçu l’installation Mono, inspirée de 2001, Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick. Avant-Guard Never Gives Up / Performance / Andrea Bozic Samedi 26 mai Studio, Centre Pompidou-Metz Andrea Božić et Julia Willms invitent deux peintres à réaliser une peinture qu’ils n’ont jamais vue. Séparés par un paravent, ils devront se représenter l’œuvre dont il sera question et qu’ils devront reproduire grâce à la description qui leur sera faite par un historien d’art leur donnant les éléments nécessaires pour se représenter l’œuvre qu’ils devront reproduire. Monocle, portrait de S. von Harden / Stéphane Roussel Samedi 26 mai Centre Pompidou-Metz Stéphane Roussel, musicologue et violoniste, s’intéresse aux relations entre musique et arts visuels au XXe siècle. Monocle, portrait de S. von Harden prend comme point de départ le tableau Portrait de la journaliste Sylvia von Harden (1926) d’Otto Dix s’appuyant particulièrement sur la représentation de la « nouvelle femme ». A partir de ce tableau et sujet, l’interprète, Luc Shiltz, incarnant une icône féminine des années 1920, entame un monologue basé sur des faits et témoignages d’époque, jouant de la tension entre le français et l’allemand, et offrant des références au cinéma muet. Une plongée dans l’univers du cabaret berlinois de l’entre deux-guerres ! Symposium 1917 20 et 21 septembre Auditorium Wendel, Centre Pompidou-Metz
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6) GENERIQUE L’EXPOSITION Commissaires : Claire Garnier, Centre Pompidou-Metz Laurent Le Bon, Centre Pompidou-Metz Chef de projet : Olivia Davidson, Centre Pompidou-Metz Scénographe : Didier Blin architecte muséographe assisté d'Erol Gulgonen Chargée de recherches : Ada Ackerman Conseillers scientifiques : Philippe Dagen Jean-Jacques Lebel Conseiller scientifique pour le cinéma : Laurent Véray Conseillers scientifiques pour la littérature : Édouard Graham Laurence Campa Conseiller scientifique pour la musique : Aurélie Ducol Régisseur d’œuvres : Eléonore Mialonier, Centre Pompidou-Metz Régisseur d’espaces : Alexandre Chevalier, Centre Pompidou-Metz
LE CATALOGUE Directeurs d’ouvrage : Claire Garnier, Centre Pompidou-Metz Laurent Le Bon, Centre Pompidou-Metz Éditrice : Camille Aguignier, Centre Pompidou-Metz Conception graphique et mise en pages : Aurore Jannin et Laurent Pinon
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COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION : Claire Garnier, commissaire, Centre Pompidou-Metz Diplômée de Sciences Po (Master Management de la culture et des médias) et d’un Master à l’Université Paris IV (L’art contemporain et son exposition), Claire Garnier a été chargée de production d’expositions au Centre Pompidou et assistante d’expositions au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. Claire Garnier a été adjointe au commissaire de l’exposition « Peintures / Malerei » (Martin-Gropius-Bau, Berlin), assistante d’exposition pour « Rembrandt et la Nouvelle Jérusalem » (Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris), chargée de production des expositions « Pol Abraham », « Christian Bonnefoi » et « Vides. Une rétrospective » (Centre Pompidou, Paris). Elle a rejoint, fin 2008, l’équipe du Centre Pompidou-Metz en tant que chargée de mission auprès du Directeur. Elle a été la coordinatrice de l’exposition inaugurale du Centre Pompidou-Metz, « Chefs-d’œuvre ? ». Laurent Le Bon, commissaire, directeur du Centre Pompidou-Metz Conservateur général du patrimoine, diplômé de Sciences Po et de l’Ecole du Louvre, Laurent Le Bon a été en poste à l’inspection de la Délégation aux arts plastiques du ministère de la Culture en charge de la commande publique puis, de 2000 à 2010, conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Il a été commissaire de nombreuses expositions, notamment : « Epiphanies », cathédrale d’Evry ; « Des nains, des sculptures », domaine de Bagatelle ; « La Beauté », Avignon (commissaire général, Jean de Loisy) ; « Parade », Sao Paulo ; « Daniel Buren, Le musée qui n’existait pas », Centre Pompidou (avec Alison Gingeras et Bernard Blistène) ; « Regards premiers », exposition itinérante ; « Alors la Chine », Centre Pompidou ; « Versailles off », château de Versailles ; « Dada », Centre Pompidou ; « Hergé », Centre Pompidou ; « Vides. Une rétrospective », Centre Pompidou ; « Jeff Koons Versailles », château de Versailles ; « Veilhan Versailles », château de Versailles ; « Murakami Versailles », château de Versailles. Il est, depuis 2008, directeur du Centre Pompidou-Metz, qui a été inauguré en mai 2010 avec l’exposition « Chefs-d’œuvre ? », dont il fut le commissaire. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages. Parmi les récentes parutions : « Catalogue de raison, Ronan et Erwan Bouroullec », éditions Images modernes ; « Courances » (codirection avec Valentine de Ganay), éditions Flammarion ; et « L’Art à ciel ouvert » (codirection avec Caroline Cros), éditions Flammarion. Il est nommé directeur artistique de la 11ème édition de Nuit Blanche à Paris en 2012.
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7) INFORMATIONS PRATIQUES HORAIRES Lundi : 11 h-18 h Mardi : fermeture hebdomadaire Mercredi : 11 h-18 h Jeudi : 11 h-20 h Vendredi : 11 h-20 h Samedi : 10 h-20 h Dimanche : 10 h-18 h
Les caisses ferment 45 minutes avant la fermeture du Centre Pompidou-Metz TARIFS Tarifs unique : 7 € Le ticket vous donne accès à l’ensemble des expositions présentées le jour de votre visite L’entrée est gratuite, sur présentation d’un justificatif, pour : • les moins de 26 ans, • les enseignants détenteurs du Pass éducation, • les visiteurs handicapés et leur accompagnateur, • les demandeurs d’emploi inscrits en France (justificatif de moins de 6 mois), • les allocataires du RSA ou de l’aide sociale (justificatif de moins de 6 mois), • les titulaires du minimum vieillesse, • les guides interprètes et conférenciers nationaux, • les titulaires de la carte Icom, Icomos ou Aica, • les titulaires d’une carte de presse, • les artistes membres de la Maison des Artistes. Ont accès à la file prioritaire : • les titulaires du Pass du Centre Pompidou-Metz, • les visiteurs handicapés et un accompagnateur, • les titulaires de réservations, de tickets d’entrée ou de contremarques, • les titulaires de la carte Icom, Icomos ou Aica, • les titulaires d’une carte de presse. Audioguides : 3 € Des audioguides multimédia sont disponibles au comptoir de la billetterie. Langues : français, anglais et allemand. Accessibles aux déficients auditifs (BIM). Pour tout renseignement complémentaire : www.centrepompidou-metz.fr. VISITES GUIDEES GROUPE Visite guidée avec un conférencier du Centre Pompidou-Metz : Tarif : 170 € Langues : français, anglais, allemand Ce tarif comprend l’entrée aux expositions, la visite guidée d’1h30 par un conférencier et les frais de réservation pour un groupe. Les visites de groupe sont strictement limitées à 20 personnes. Visite libre ou avec un conférencier extérieur au Centre Pompidou-Metz : Tarif : 7 € par personne + 20 € de frais de réservation Les visites de groupe sont strictement limitées à 20 personnes. Visite avec un conférencier extérieur au Centre Pompidou-Metz : Tarifs : 7 € par personne + 20 € de frais de réservation qui vous garantissent un accès prioritaire Les visites de groupe sont strictement limitées à 20 personnes.
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COMMENT ACHETER SON BILLET ? Sur place Vous pouvez acheter sur place vos billets pour l’exposition aux guichets ou aux bornes automatiques. En ligne sur notre site internet : www.centrepompidou-metz.fr/billetterie sur nos réseaux partenaires : Digitick, Fnac, France Billet et TicketNet. Retrouvez aussi le Centre Pompidou-Metz sur Facebook à l’adresse suivante : http://www.facebook.com/pompidoumetz
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8) PARTENAIRES Le Centre Pompidou-Metz est la première décentralisation d’un établissement public culturel national, le Centre Pompidou, réalisée en partenariat avec une collectivité territoriale, la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole. La maîtrise d’ouvrage a été assurée par Metz Métropole, principal financeur de l’équipement, associé à la Ville de Metz (mandataire) et au Centre Pompidou. La construction du Centre Pompidou-Metz a également bénéficié du soutien financier du Conseil Général de la Moselle, du Conseil Régional de Lorraine, de l’Etat et de l’Union européenne (Fonds européen de développement régional, Feder). Le Centre Pompidou-Metz est un établissement public de coopération culturelle, dont les membres fondateurs sont l’Etat, le Centre Pompidou, la Région Lorraine, la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole et la Ville de Metz. Le Centre Pompidou-Metz tient à remercier très chaleureusement tous les partenaires qui se sont engagés à ses côtés pour permettre la réalisation de ses expositions.
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9) VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Des visuels de l’exposition sont téléchargeables à l’adresse suivante: www.centrepompidou-metz.fr / phototheque. Nom d'utilisateur : presse Mot de passe : Pomp1d57 Giorgio De Chirico, Grand Intérieur métaphysique, 1917 Huile sur toile, 95,9 x 70,5 cm New York, The Museum of Modern Art (MoMA) Don James Thrall Soby 1969 © 2011. Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala Florence
Otto Dix, Autoportrait, 1917 Pierre noire, 40 x 39 cm Berlin, Kupferstichkabinett © ADAGP / BPK, Berlin, Dist. RMN / Jörg P. Anders
Marcel Duchamp, Fontaine, 1917 / 1964 Faïence blanche recouverte de glaçure céramique et de peinture, 63 x 48 x 35 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Achat, 1986 © Succession Marcel Duchamp / ADAGP Photo : © Collection Centre Pompidou, Dist. RMN / Christian Bahier / Philippe Migeat
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Henri Matisse, Auguste Pellerin II, 1917 Huile sur toile, 150,2 x 96,2 cm Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne Dation, 1982 © Succession H. Matisse Photo : © Collection Centre Pompidou, Dist. RMN / Philippe Migeat
Pablo Picasso, Rideau de scène du ballet Parade, 1917 Peinture à la colle sur toile, 1050 × 1640 m Achat en 1955, Paris, Musée national d'art moderne © Succession Picasso, 2011 Photo : © Christian Bahier et Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP
Félix Édouard Vallotton, Verdun. Tableau de guerre interprêté [sic] projections colorées noires bleues et rouges terrains dévastés, nuées de gaz, 1917 Huile sur toile, 114 x 146 cm Paris, Musée de l’Armée © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN / Pascal Segrette
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