Huit expositions en 2013, dont l’exposition-événement <u>Vues d’en haut</u>

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Metz, le 22 octobre 2012

Contacts presse

Centre Pompidou-Metz Louise Moreau Téléphone : 00 33 (3) 87 15 39 63 Mél : louise.moreau@centrepompidoumetz.fr

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Communiqué de presse

En 2013, le Centre Pompidou-­‐Metz présente huit expositions, dont l’exposition-­‐événement Vues d’en haut Les nouvelles expositions en 2013 : - Une brève histoire des lignes Du 11 janvier au 1er avril 2013 - Vues d’en haut Du 17 mai au 7 octobre 2013 - Allen Ginsberg et la Beat Generation Reality Sandwiches Du 1er juin au 9 septembre 2013 - Hans Richter : Rencontres A partir d’octobre 2013 - Paparazzi ! Photographes, stars et artistes A partir d’octobre 2013 Toujours à l’affiche en 2013: - Frac Forever Jusqu’au 25 février 2013 - Parade Jusqu’au 18 mars 2013


Sol LeWitt. Dessins muraux de 1968 à 2007 Jusqu’au 29 juillet 2013

Avec les expositions, la programmation du Studio et de l’Auditorium Wendel représente le deuxième grand volet du projet culturel du Centre Pompidou-­‐Metz. Elle illustre l’ouverture du Centre à toutes les formes de la création en proposant concerts, spectacles vivants, conférences, performances… Plusieurs rendez-­‐vous incontournables rythment l’année 2013 : -­‐ Les lignes du geste, un week-­‐end de performances organisé les 16 et 17 février 2013 par le Centre Pompidou-­‐Metz et le Frac Lorraine dans le cadre des expositions Une brève histoire des lignes et Marie Cool et Fabio Balducci. Avec Sachiko Abe, Quynh Dong, Ester Ferrer, Marco Godinho, Jiri Kovanda, Marianne Mispelaere, Jean-­‐Christophe Norman, Aurélie Pertusot, Fiona Wright … -­‐ Studiomatic : Aurélie Gandit et Marie Cambois, en avril 2013 -­‐ Transfabrik : projet franco-­‐allemand / festival pluridisciplinaire international de théâtre et de danse, avec Kitsou Dubois, Laurent Chétouane, Chloé Moglia et Gob Squad, en mai 2013 -­‐ Trisha Brown, en partenariat avec l’Arsenal Metz-­‐en-­‐Scènes, dans le cadre de l’exposition Vues d’en Haut, en octobre 2013

Nouvelles expositions en 2013 Une brève histoire des lignes Du 11 janvier au 1er avril 2013 Galerie 1 Articulée autour d’un corpus central d’œuvres issues du Cabinet d’art graphique du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Une brève histoire des lignes propose un point de vue original sur la pratique du dessin, et, plus largement, du tracé, de 1925 à nos jours. Cette exposition s’inspire de l’ouvrage éponyme de l’anthropologue Tim Ingold, qui part du postulat qu’une « étude des hommes et des choses est une étude des lignes dont ils sont faits ». Son « anthropologie comparée de la ligne » propose une traversée des continents et des cultures à travers l’étude de la présence et de la production des lignes dans l&#39;activité humaine quotidienne. Marcher, écrire ou tisser participent ainsi de cette « fabrique de lignes ». Les lignes s’inscrivent dans notre environnement et mesurent nos actes et nos trajectoires. Qu’elles se manifestent sous forme de fil ou de trace, qu’elles soient durables ou éphémères, physiques ou métaphoriques, elles sont omniprésentes. Tout geste, tout parcours est une ligne dynamique et temporelle, un langage invisible. Prolongeant cette quête poétique, l’exposition poursuit la piste d’une ligne dessinée ou


imaginée, élargissant la définition stricte du dessin à l’espace du corps et du paysage. La sélection de quelques 220 œuvres, présentée en Galerie 1 sur une superficie de 1 200 m2, porte sur la ligne comme mouvement, trajectoire, et sur le monde comme réseau ou maillage de ces pistes. Elle tente de dégager un certain rapport spirituel, poétique ou magique entre la ligne et le monde. Près de 80 artistes sont représentés, de Vassily Kandinsky à Dove Allouche, avec des œuvres de Marcel Duchamp, John Cage, Vera Molnar, Giuseppe Penone, et bien d’autres. Commissaires : Hélène Guenin, responsable du Pôle Programmation, Centre Pompidou-­‐Metz Christian Briend, conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Cabinet d’art graphique *Exposition-­‐événement 2013* Vues d’en haut Du 17 mai au 7 octobre 2013 Grande Nef et Galerie 1 L’exposition Vues d’en haut revient sur un sujet de fascination : la vue de la terre depuis le ciel, des premières photographies aériennes au XIXe siècle jusqu’aux images satellites au XXIe siècle, tout en analysant la manière dont cette vue d’en haut a transformé le regard des artistes. Depuis quelques années, la vue aérienne suscite un regain d’intérêt, comme en témoignent le succès des photographies prises par Yann Arthus-­‐Bertrand depuis son hélicoptère ou la popularité de Google Earth. L’exposition Vues d’en haut prend appui sur cette actualité pour remonter aux origines de la photographie aérienne et explorer son impact sur la création artistique et, de fait, sur l’histoire de l’art. Les premiers clichés aériens pris par Nadar, aux alentours de 1860, permettent aux artistes de découvrir pour la première fois le monde réel vu du ciel. La hauteur du point de vue brouille le relief, les saillies et les creux. La terre devient une surface plane, où les repères se confondent et se perdent. Elle devient méconnaissable. Fascinés par ce basculement optique, les peintres impressionnistes tels Gustave Caillebotte, Camille Pissarro et Claude Monet commencent à faire disparaître l’horizon de leurs tableaux en aplatissant les paysages urbains, tandis que le photographe de la presse illustrée Léon Gimpel exploite l’effet spectaculaire de la vue plongeante. Avec l’essor de l’aviation, la vue d’en haut séduit également l’avant-­‐garde, des premières compositions cubistes de Pablo Picasso et Georges Braque jusqu’aux vues urbaines de Fernand Léger et Gino Severini, en passant par « La Tour Eiffel » de Robert Delaunay. Suite au déclenchement de la Première Guerre mondiale, la peinture abstraite de Kasimir Malévitch et El Lissitzky, ou encore celle de Piet Mondrian, s’inspire des images aériennes de champs de bataille. Dans les années 1920, les photographies prises du ciel circulent au


Bauhaus, où elles fascinent Paul Klee, Vassily Kandinsky et Laszlo Moholy-­‐Nagy. En naît un nouveau style photographique, la Nouvelle vision, qui bascule chez Germain Krull, André Kertesz ou Alexandre Rodtchenko les perspectives pour faire apparaître un monde étrange et irréel. En parallèle, l’enivrement provoqué par la vue d’en haut, la vue des dieux et des puissants, marque aussi bien les collages dada que les tableaux italiens de l’aéropeinture futuriste. On le retrouve par ailleurs en architecture chez Le Corbusier. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les grands espaces américains sont sublimés dans les peintures abstraites de Sam Francis, Lee Mullican et Georgia O’Keeffe. La vue aérienne se révèle constitutive du Land Art chez Robert Smithson ou Dennis Oppenheim. Elle permet de dévoiler les structures invisibles à l’œil, tels les réseaux d’urbanisation de la ville moderne qui intéressent autant les artistes que les architectes. Aujourd’hui, les images du monde vu du ciel prennent une fonction de veille face aux dangers écologiques par exemple. La vue d’en haut est devenue « super-­‐vision ». Suivant un fil chronologique jusqu’en 1945, puis abordant l’art d’après-­‐guerre, le visiteur évolue, à travers huit chapitres thématiques, dans le temps mais aussi dans l’espace, au fur et à mesure des avancées technologiques, puisque les premières œuvres présentent une vue depuis un ballon, vue qui peu à peu s’élève à hauteur d’avion, puis de satellite. Jusqu’à nos jours, plasticiens, photographes, architectes et cinéastes ne cessent d’explorer les facettes de cette vision insolite. Sur plus de 2000 m2, l’exposition plonge dans le rêve d’Icare et offre à travers plus de 350 œuvres en dialogue – peintures, photographies, dessins, films, maquettes d’architecture… – un panorama inédit à travers l’art moderne et contemporain. Un catalogue accompagnera l’exposition. Commissariat Commissaire : Angela Lampe, conservatrice au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne. Commissaires associés : Alexandra Müller, chargée de recherche au Centre Pompidou-­‐Metz Teresa Castro (cinéma), maître de conférence à l’Université de Paris III Thierry Gervais (photographie historique), assistant professeur à Ryersion University, responsable de la recherche au Ryerson Image Center (Toronto), rédacteur en chef de la revue « Etudes photographiques » depuis 2006. Aurélien Lemonnier (architecture), Conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, service d’architecture et design


Allen Ginsberg et la Beat Generation Reality Sandwiches Du 1er juin au 9 septembre 2013 Studio Le Centre Pompidou-­‐Metz se penche sur l’œuvre de l’artiste Allen Ginsberg, à travers une exposition numérique sans précédent en Europe. Riche en vidéos, documents sonores, projections de photographies, manuscrits et dessins, cette exposition offre sous une forme originale une plongée dans l’univers d’Allen Ginsberg et de la Beat Generation. S’inscrivant dans un cadre partenarial inédit, cette exposition se tiendra simultanément dans quatre lieux distincts : - au Fresnoy-­‐Studio national des arts contemporains à Tourcoing, - aux Champs Libres à Rennes, - au ZKM-­‐Centre d’Art et de Technologie des Médias de Karlsruhe, - et au Centre Pompidou-­‐Metz. Au Centre Pompidou-­‐Metz, l ‘exposition aura lieu dans le Studio, un espace de 400 m2 dédié à la diffusion du spectacle vivant et de la performance. LE PARTI PRIS DE L’EXPOSITION par son commissaire, Jean-­‐Jacques Lebel « L’exposition Allen Ginsberg et la Beat Generation, Reality Sandwiches est un collage virtuel en mouvement, un environnement multimédia déambulatoire, non pas linéaire, mais labyrinthique, déployé sur sept écrans, de façon à offrir aux visiteurs la possibilité de se promener dans et à travers une forêt d’images et de textes de la Beat Generation, guidés par le poète Allen Ginsberg, son principal catalyseur. Il s’agira de découvrir les nombreux aspects de ce que fut ce « soulèvement de la jeunesse » (d’abord américaine, puis mondiale), qui inventa non seulement une rébellion, une écriture, mais un mode de vie, une vision poétique du monde. Cet assemblage inédit comprendra des extraits de films célèbres ou méconnus (de Robert Frank, Anthony Balch, François Pain, Françoise Janicot, Jean-­‐Michel Humeau, etc …), des vidéo reportages — dont d’importants inédits — et des entretiens divers filmés à Paris, aux USA, ou ailleurs, de nombreux documents photographiques historiques ou bien inconnus de Allen Ginsberg lui-­‐même, de Richard Avedon, de Françoise Janicot, de Robert Chapman, de Gérard Malanga et bien d’autres qui constituent des portraits individuels ou de groupe des principaux protagonistes de cette galaxie, à commencer par Ginsberg, Burroughs, Kerouac, Corso, Ferlinghetti, McClure, Snyder et des entretiens inédits de Ginsberg par Jean-­‐Jacques Lebel tournés à Paris par Alain Jaubert et Alain Fleischer. » Commissaire :


Jean-­‐Jacques Lebel, plasticien, écrivain, organisateur de festivals de poésie et d’expositions collectives ou individuelles Hans Richter : Rencontres A partir d’ octobre 2013 Galerie 2 Cinéaste, peintre, écrivain, Hans Richter (1888-­‐1976) fut dès les années 1910 au carrefour des avant-­‐gardes. Sa trajectoire façonne et raconte, à elle seule, une histoire de l’art du XXe siècle, dans ses dimensions sociale, politique et formelle. Du creuset de Dada Zurich à l’internationale constructiviste, de l’effervescence de la révolution spartakiste au départ de l’Allemagne nazie puis à l’exil américain, Richter fut un passeur, un catalyseur, un homme d’échanges et de rencontres. Pionnier du cinéma intégral avec Viking Eggeling, Hans Richter fut aussi l’animateur de la revue G, un des organisateurs de la grande exposition « Film und Foto », l’ami de Lissitzky, Arp, Léger, Duchamp, Janco, ou encore de Malévitch qui souhaita lui confier la mise en mouvement des formes suprématistes. Réalisateur dialoguant avec Man Ray et Sergueï Eisenstein, penseur du cinéma, il construisit une œuvre foisonnante et protéiforme. Cet homme aux mille visages écrivit aussi après la Seconde Guerre mondiale une histoire de Dada, mouvement dont il porta et transmit la mémoire. Pour la première fois en France, le Centre Pompidou-­‐Metz consacre une exposition à l’œuvre graphique, peinte et filmée d’Hans Richter. Conçue en collaboration avec le Los Angeles County Museum of Art, cette monographie sera l’occasion de situer l’artiste dans son contexte, au gré des échanges qu’il sut nourrir et des cercles qu’il sut réunir. Un catalogue accompagnera l’exposition. Commissaires : Timothy O. Benson, Directeur du Rifkind Center, LACMA, Los Angeles Philippe-­‐Alain Michaud, Conservateur Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, chef du service du cinéma expérimental


Paparazzi ! Photographes, stars et artistes A partir d’ octobre 2013 Galerie 3 Dès les années 1910, les magazines commencent à consacrer des rubriques spéciales aux célébrités du moment et à publier des photographies prises à la dérobée. Un siècle après l’essor de la presse illustrée, tandis que les magazines people constituent le secteur le plus fleurissant de l’industrie de la presse, le Centre Pompidou-­‐Metz consacre une exposition sans précédent au « phénomène paparazzi ». C’est en 1960, dans La Dolce Vita, que Federico Fellini invente la figure populaire du « paparazzi » en contractant les termes « pappataci » (petits moustiques) et « ragazzi » (jeunes garçons). Cette pratique, qui consiste pour le photographe à traquer une célébrité afin de lui dérober une image, existe alors depuis près d’un demi-­‐siècle. En associant les grands noms de la discipline à des travaux d’artistes qui se sont interrogés sur ce mythe moderne, l’exposition Paparazzi ! a pour ambition de définir les caractéristiques d’une esthétique paparazzi. A travers près de 1000 œuvres et documents, l’exposition se penche sur ce métier de « chasseur d’images », en abordant les rapports complexes qui s’établissent entre le photographe et la star – celle-­‐ci devenant tour à tour proie ou complice, voire metteur en scène de son propre succès médiatique –, jusqu’à révéler l’influence du « phénomène paparazzi » sur les shootings de la photographie de mode. Le visiteur parcourt ainsi, sur une superficie de plus de 1000 m2, un demi-­‐siècle de photographies de stars. Un catalogue accompagnera l’exposition. Commissariat : Commissaire : Clément Chéroux, conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, cabinet de la photographie


Commissaires associés : Quentin Bajac, conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, chef du cabinet de la photographie Sam Stourdzé, directeur du Musée de l’Elysée, Lausanne *** Toujours à l’affiche en 2013 Frac Forever Jusqu’au 25 février 2013 Galerie 3 Le Centre Pompidou-­‐Metz fête les 30 ans des Fonds régionaux d’art contemporain (Frac) en invitant le Frac Lorraine à investir la galerie 3. Plus de deux cents œuvres de la collection photographique du Frac Lorraine sont présentées dans la galerie 3 du Centre Pompidou-­‐Metz, plongée dans l’obscurité. Une expérience de visite originale est offerte au public : découvrir à la lueur de lampes torches les œuvres exposées. Cette présentation exceptionnelle d’une collection publique se poursuit en dehors des espaces du Centre Pompidou-­‐Metz à travers la ville. Une trentaine d’ « habitants-­‐complices » convient le public, chaque dimanche pendant toute la durée de l’exposition, à partager des histoires d’œuvres, offrant ainsi une approche intimiste et conviviale de l’art. Près de soixante artistes majeurs de ces quarante dernières années sont représentés, avec parmi eux Bernd et Hilla Becher, Nicholas Nixon, Roman Opalka, Peter Downsbrough, Willie Doherty, Hamish Fulton, Roman Signer, Gina Pane, Esther Ferrer, Joël-­‐Peter Witkin, William Wegman, Marine Hugonnier, Eric Poitevin, Lee Friedlander, Balthasar Burkhard… L’exposition Frac Forever est coproduite avec le Frac Lorraine. Commissaire : Béatrice Josse, directrice du Frac Lorraine


Parade Du 17 novembre 2012 au 18 mars 2013 Grande Nef À la suite de l’exposition 1917, qui a accueilli plus de 220 000 visiteurs, le rideau de scène de « Parade », chef-­‐d’œuvre de Pablo Picasso et prêt exceptionnel du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, fera l’objet d’une exposition au Centre Pompidou-­‐Metz. Ce nouveau projet se présente comme une exposition documentaire centrée sur l’univers du monumental rideau de scène peint par Pablo Picasso pour le ballet « Parade », œuvre d’art totale créée en 1917 au Théâtre du Châtelet à Paris et conçue par Jean Cocteau, Erik Satie, Pablo Picasso et Léonide Massine sous la direction de Serge de Diaghilev. Le visiteur découvrira, d’une part, la genèse du ballet à travers la rencontre entre les différents protagonistes, leur étroite collaboration et leurs apports respectifs à la conception de cette œuvre magistrale, la réception du ballet – les vives réactions suscitées par sa première représentation au Théâtre du Châtelet – et sa postérité tout au long des XXe et XXIe siècles, ainsi que, d’autre part, la fortune critique du rideau de scène, ses appartenances successives et ses diverses expositions. Cette histoire fascinante sera racontée à travers une sélection de reproductions de dessins, de photographies, de correspondances, d’articles de presse et de films. Commissaire : Claire Garnier, commissaire, Centre Pompidou-­‐Metz


Sol LeWitt. Dessins muraux de 1968 à 2007 Jusqu’au 29 juillet 2013 Galerie 2 Le Centre Pompidou-­‐Metz met à l’honneur l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (1928-­‐ 2007) en lui dédiant un projet inédit. En Galerie 2, sur une superficie de 1 200 m2, est présentée une rétrospective des wall drawings (dessins muraux) de Sol LeWitt d’une envergure sans précédent en Europe : avec ses trente-­‐trois œuvres murales, parcourant la carrière de l’artiste de ses débuts à ses dernières réalisations, l’exposition du Centre Pompidou-­‐Metz propose l’ensemble de wall drawings le plus important jamais présenté en Europe. Choisis parmi les 1 200 wall drawings créés par l’artiste entre 1968 et 2007, les dessins sélectionnés reflètent tout à la fois l’extraordinaire cohérence de ses explorations systématiques (séries et combinaisons rigoureuses d’éléments géométriques) et l’étonnante diversité de sa pratique, aussi bien dans l’évolution des formes (de figures géométriques simples à ses « formes complexes » ou « continues ») que des matériaux utilisés (crayon à mine, pastel gras, lavis d’encre, peinture acrylique et graphite). À la faveur d’un partenariat exceptionnel avec des écoles d’art et d’architecture du Grand Est, la réalisation des wall drawings au Centre Pompidou-­‐Metz illustre parfaitement le principe de collaboration au cœur de la pratique de l’artiste. Commissaire : Béatrice Gross, commissaire et critique d’art indépendante, New York


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