Metz, le 16 janvier 2013
Com m uniqué de presse
En 2013, le Centre Pompidou-‐Metz présente neuf expositions, dont l’exposition-‐événement Vues d’en haut
Six nouvelles expositions en 2013 :
Contacts presse
Centre Pompidou-Metz Louise Moreau Téléphone : 00 33 (3) 87 15 39 63 Mél : louise.moreau@centrepompidoumetz.fr
Claudine Colin Communication Diane Junqua Téléphone : 00 33 (1) 42 72 60 01 Mél : centrepompidoumetz@claudinecol in.com
- Une brève histoire des lignes Du 11 janvier au 1 er avril 2013 - Sol LeWitt collectionneur. Un artiste et ses artistes. Du 20 avril au 29 juillet 2013 - Vues d’en haut Du 18 mai au 7 octobre 2013 - Beat Generation - Allen Ginsberg Du 31 mai au 9 septembre 2013 - Hans Richter : Rencontres A partir de fin septembre 2013 - Paparazzi ! Photographes, stars et artistes A partir d’octobre 2013
Toujours à l’affiche en 2013:
- Frac Forever Jusqu’au 25 février 2013 -
Parade Jusqu’au 18 mars 2013
-
Sol LeW itt. Dessins m uraux de 1968 à 2007 Jusqu’au 29 juillet 2013
Avec les expositions, la programmation du Studio et de l’Auditorium Wendel représente le deuxième grand volet du projet culturel du Centre Pompidou-Metz. Elle illustre l’ouverture du Centre à toutes les formes de la création en proposant concerts, spectacles vivants, conférences, performances… Plusieurs rendez-vous incontournables rythment l’année 2013 : - Les lignes du geste, un week-end de performances organisé les 16 et 17 février 2013 par le Centre Pompidou-Metz et le Frac Lorraine dans le cadre des expositions Une brève histoire des lignes et Marie Cool et Fabio Balducci. Avec Sachiko Abe, Quynh Dong, Ester Ferrer, Marco Godinho, Jiri Kovanda, Marianne Mispelaere, Jean-Christophe Norman, Aurélie Pertusot, Fiona Wright … - Studiomatic : Aurélie Gandit et Marie Cambois, en avril 2013 - Transfabrik : projet franco-allemand / festival pluridisciplinaire international de théâtre et de danse, avec Kitsou Dubois, Laurent Chétouane, Chloé Moglia et Gob Squad, en mai 2013 - Trisha Brown, en partenariat avec l’Arsenal Metz-en-Scènes, dans le cadre de l’exposition Vues d’en Haut, en octobre 2013
Nouvelles expositions en 2013
Une brève histoire des lignes
Du 11 janvier au 1 er avril 2013 Galerie 1 L'exposition Une brève histoire des lignes propose un point de vue original sur la pratique du dessin et du tracé de 1925 à nos jours. Élargissant la définition stricte du dessin, elle explore la manière dont les lignes s’inscrivent dans notre quotidien et notre environnement. Qu’elles soient pérennes ou éphémères, physiques ou métaphoriques, elles sont omniprésentes : dans le geste de l’écriture, les sillons du paysage ou encore le sillage laissé par nos gestes et trajectoires. L’exposition s’inspire librement de l’ouvrage éponyme de l’anthropologue Tim Ingold1, qui part du postulat qu’une « étude des hommes et des choses est une étude des lignes dont ils sont faits ». Marcher, écrire ou tisser participent selon lui d’une « fabrique de lignes ». Prolongeant cette quête, l’exposition suit la piste d’une ligne dessinée ou imaginée, investissant l’échelle de la feuille, du mur, du corps ou du paysage. À travers cette relecture anthropomorphique du dessin, elle tente de dégager un certain rapport spirituel et poétique entre la ligne et le monde.
1 Tim Ingold, Une brève histoire des lignes, Traduit de l'anglais par Sophie Renaut. Editions Zones Sensibles, 2011.
Fondée sur les collections du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, l’exposition s’articule autour d’un ensemble important d’œuvres du Cabinet d’art graphique, complété par des prêts du Cabinet de la photographie, des collections arts plastiques, architecture, cinéma et nouveaux médias ainsi que de la Bibliothèque Kandinsky. Une sélection de 220 oeuvres est présentée en Galerie 1 sur une superficie de 1 200 m⇢. Près de 80 artistes sont représentés, notamment Dove Allouche, Pierrette Bloch, John Cage, Marcel Duchamp, Vassily Kandinsky, Vera Molnár, Giuseppe Penone. Commissaires : Hélène Guenin, responsable du Pôle Programmation, Centre Pompidou-Metz Christian Briend, conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Cabinet d’art graphique
Sol LeW itt collectionneur. Un artiste et ses artistes Du 20 avril 2013 au 29 juillet 2013 Galerie 3
En écho à : Sol LeW itt. Dessins m uraux de 1968 à 2007 Depuis le 7 m ars 2012, jusqu'au 29 juillet 2013 Galerie 2 Le Centre Pompidou-Metz présente une rétrospective sans précédent en Europe de l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (1928-2007). En parallèle d’un vaste corpus de dessins muraux visibles depuis mars 2012 et jusqu’au 29 juillet 2013, l’exposition Sol LeW itt collectionneur. Un artiste et ses artistes présente, du 20 avril au 29 juillet 2013, la collection personnelle de Sol LeWitt. Composée de près de 4000 œuvres, cette collection exceptionnelle allie l’art minimal et conceptuel des années 1960 et 1970 à la photographie vintage et à la sculpture contemporaine, ainsi qu’à l’art aborigène d’Australie, aux estampes japonaises du début du 19ème siècle et au mobilier de Gerrit Rietveld. Cette exposition inédite rassemblera pour la première fois en Europe une centaine d'œuvres issues de la collection de Sol LeWitt, majoritairement des dessins sur papier et des photographies de divers artistes, avec un prêt majeur de la LeWitt Collection (Chester, Connecticut). Présentée en écho à 33 dessins muraux en noir et blanc, elle permettra une découverte exceptionnelle de l’œuvre et de l'univers de l'artiste et collectionneur Sol LeWitt. Commissaire : Béatrice Gross, commissaire et critique d’art indépendante, New York
Exposition-événement 2013 Vues d’en haut
Du 18 mai au 7 octobre 2013 Grande Nef et Galerie 1 L’exposition Vues d’en haut montre comment la vue aérienne – des premières photographies prises depuis un ballon au XIXe siècle jusqu’aux images satellites de Google Earth – a transformé la perception des artistes. Sur plus de 2000 m2, l’exposition plonge dans le rêve d’Icare et offre à travers 400 œuvres en dialogue (peintures, photographies, dessins, films, maquettes d’architecture, installations, livres et revues…) un panorama inédit et spectaculaire de l’art moderne et contemporain. Depuis quelques années, la vue aérienne suscite un vif regain d’intérêt. Du succès de la Terre vue du ciel de Yann Arthus-Bertrand à la popularité de Google Earth, la vue d’en haut fascine, tant par la beauté des paysages dévoilés que par le sentiment de toute-puissance qu’elle inspire. L’exposition Vues d’en haut prend appui sur cette actualité pour remonter aux origines de la photographie aérienne et explorer son impact sur la création artistique et, de fait, sur l’histoire de l’art. Les premiers clichés aériens pris par Nadar depuis un ballon, dans les années 1860, fournissent aux artistes une documentation sur un monde réel qu’ils n’avaient jamais vu depuis une perspective aussi élevée. La hauteur du point de vue brouille le relief, les saillies et les creux. Progressivement, la terre se mue en une surface plane où les repères se confondent et se perdent. Depuis, peintres (Angela proposait artistes et ne voulait pas artistes plasticiens mais Laurent tu n’étais pas d’accord avec le terme artistes), photographes, architectes et cinéastes ne cessent d’explorer les enjeux esthétiques et sémantiques de cette vision insolite. C’est ce cheminement passionnant qui, pour la première fois, fait l’objet d’une grande exposition pluridisciplinaire. L’exposition se décline en huit chapitres thématiques. Une scénographie inédite fait évoluer le visiteur dans le temps comme dans dans l’espace, puisque les premières œuvres présentent des « vues d’en haut » depuis un balcon, qui peu à peu s’élèvent à hauteur de ballon, de dirigeable, d’avion puis de satellite. Un catalogue accompagnera l’exposition.
Commissariat Commissaire général : Angela Lampe, Conservatrice au Musée national d’art moderne, Centre Pompidou Elle fut commissaire des expositions « Edvard Munch, L’œil moderne » (2011), « Chagall et l’avant-garde russe » (2010-11), « Traces du Sacré » (avec Jean de Loisy, 2008). Commissaires associés : Alexandra Müller, Chargée de recherches au Centre Pompidou-Metz. Teresa Castro (cinéma) Maître de conférence à l’Université de Paris III, auteur du livre « La pensée cartographique des images. Cinéma et culture visuelle », Lyon, Editions Aléas, 2011. Thierry Gervais (photographie moderne)
Assistant professor à Ryerson University à Toronto et responsable de la recherche au Ryerson Image Centre. Il est le rédacteur en chef de la revue Études photographiques et a été cocommissaire des expositions « L'Événement : les images comme acteurs de l'histoire » (Jeu de Paume, 2007) et « Léon Gimpel. Les audaces d’un photographe » (Musée d’Orsay, 2008). Aurélien Lemonnier (architecture) Conservateur du service d’architecture et design, Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, co-commissaire de l’exposition « De Stijl » (Centre Pompidou, 2010).
Beat Generation / Allen Ginsberg
Du 31 mai au 9 septembre 2013 Studio Le Centre Pompidou-Metz se penche sur l’œuvre de l’artiste Allen Ginsberg, à travers une exposition numérique sans précédent en Europe. Riche en vidéos, documents sonores, projections de photographies, manuscrits et dessins, cette exposition offre sous une forme originale une plongée dans l’univers d’Allen Ginsberg et de la Beat Generation. S’inscrivant dans un cadre partenarial inédit, cette exposition se tiendra simultanément dans quatre lieux distincts : - au Fresnoy-Studio national des arts contemporains à Tourcoing, - aux Champs Libres à Rennes, - au ZKM-Centre d’Art et de Technologie des Médias de Karlsruhe, - et au Centre Pompidou-Metz. Au Centre Pompidou-Metz, l ‘exposition aura lieu dans le Studio, un espace de 400 m2 dédié à la diffusion du spectacle vivant et de la performance. LE PARTI PRIS DE L’EXPOSITION par son commissaire, Jean-Jacques Lebel « L’exposition Allen Ginsberg et la Beat Generation, Reality Sandwiches est un collage virtuel en mouvement, un environnement multimédia déambulatoire, non pas linéaire, mais labyrinthique, déployé sur sept écrans, de façon à offrir aux visiteurs la possibilité de se promener dans et à travers une forêt d’images et de textes de la Beat Generation, guidés par le poète Allen Ginsberg, son principal catalyseur. Il s’agira de découvrir les nombreux aspects de ce que fut ce « soulèvement de la jeunesse » (d’abord américaine, puis mondiale), qui inventa non seulement une rébellion, une écriture, mais un mode de vie, une vision poétique du monde. Cet assemblage inédit comprendra des extraits de films célèbres ou méconnus (de Robert Frank, Anthony Balch, François Pain, Françoise Janicot, Jean-Michel Humeau, etc.), des vidéo reportages — dont d’importants inédits — et des entretiens divers filmés à Paris, aux USA, ou ailleurs, de nombreux documents photographiques historiques ou bien inconnus de Allen Ginsberg lui-même, de Richard Avedon, de Françoise Janicot, d’Harold Chapman, de Gérard Malanga et bien d’autres qui constituent des portraits individuels ou de groupe des principaux protagonistes de cette galaxie, à commencer par Ginsberg, Burroughs, Kerouac, Corso, Ferlinghetti, McClure, Snyder et des entretiens inédits de Ginsberg par Jean-Jacques Lebel tournés à Paris par Alain Jaubert et Alain Fleischer. » Commissaire : Jean-Jacques Lebel, plasticien, écrivain, organisateur de festivals de poésie et d’expositions collectives ou individuelles
Hans Richter : Rencontres
A partir de fin septembre 2013 Galerie 2 Cinéaste, peintre, écrivain, Hans Richter (1888-1976) fut dès les années 1910 au carrefour des avant-gardes. Sa trajectoire façonne et raconte, à elle seule, une histoire de l’art du XXe siècle, dans ses dimensions sociale, politique et formelle. Du creuset de Dada Zurich à l’internationale constructiviste, de l’effervescence de la révolution spartakiste au départ de l’Allemagne nazie puis à l’exil américain, Richter fut un passeur, un catalyseur, un homme d’échanges et de rencontres. Pionnier du cinéma intégral avec Viking Eggeling, Hans Richter fut aussi l’animateur de la revue G, un des organisateurs de la grande exposition « Film und Foto », l’ami de Lissitzky, Arp, Léger, Duchamp, Janco, ou encore de Malévitch qui souhaita lui confier la mise en mouvement des formes suprématistes. Réalisateur dialoguant avec Man Ray et Sergueï Eisenstein, penseur du cinéma, il construisit une œuvre foisonnante et protéiforme. Cet homme aux mille visages écrivit aussi après la Seconde Guerre mondiale une histoire de Dada, mouvement dont il porta et transmit la mémoire. Pour la première fois en France, le Centre Pompidou-Metz consacre une exposition à l’œuvre graphique, peinte et filmée d’Hans Richter. Conçue en collaboration avec le Los Angeles County Museum of Art, cette monographie sera l’occasion de situer l’artiste dans son contexte, au gré des échanges qu’il sut nourrir et des cercles qu’il sut réunir. L’exposition Hans Richter : Rencontres est présentée au Los Angeles County Museum of Art du 5 mai au 2 septembre 2013.
Un catalogue accompagnera l’exposition. Commissaires : Timothy O. Benson, Directeur du Rifkind Center, LACMA, Los Angeles Philippe-Alain Michaud, Conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, chef du service du cinéma expérimental
Paparazzi ! Photographes, stars et artistes
A partir d’ octobre 2013 Galerie 3 Dès les années 1910, les magazines commencent à consacrer des rubriques spéciales aux célébrités du moment et à publier des photographies prises à la dérobée. Un siècle après l’essor de la presse illustrée, tandis que les magazines people constituent le secteur le plus fleurissant de l’industrie de la presse, le Centre Pompidou-Metz consacre une exposition sans précédent au « phénomène paparazzi ». C’est en 1960, dans La Dolce Vita, que Federico Fellini invente la figure populaire du « paparazzi » en contractant les termes « pappataci » (petits moustiques) et « ragazzi » (jeunes garçons). Cette pratique, qui consiste pour le photographe à traquer une célébrité afin de lui dérober une image, existe alors depuis près d’un demi-siècle. En associant les grands noms de la discipline à des travaux d’artistes qui se sont interrogés sur ce mythe moderne, l’exposition Paparazzi ! a pour ambition de définir les caractéristiques d’une esthétique paparazzi. A travers près de 1000 œuvres et documents, l’exposition se penche sur ce métier de « chasseur d’images », en abordant les rapports complexes qui s’établissent entre le photographe et la star – celle-ci devenant tour à tour proie ou complice, voire metteur en scène de son propre succès médiatique –, jusqu’à révéler l’influence du « phénomène paparazzi » sur les shootings de la photographie de mode. Le visiteur parcourt ainsi, sur une superficie de plus de 1000 m2, un demi-siècle de photographies de stars. Un catalogue accompagnera l’exposition. Commissariat : Commissaires : Clément Chéroux, conservateur au Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, cabinet de la photographie Avec la collaboration de Quentin Bajac, conservateur en chef de la photographie au Museum of Modern Art, New York, et Sam Stourdzé, directeur du Musée de l’Elysée, Lausanne.
Toujours à l’affiche en 2013 Frac Forever
Jusqu’au 25 février 2013 Galerie 3 Le Centre Pompidou-Metz fête les 30 ans des Fonds régionaux d’art contemporain (Frac) en invitant le Frac Lorraine à investir la galerie 3. Plus de deux cents œuvres de la collection photographique du Frac Lorraine sont présentées dans la galerie 3 du Centre Pompidou-Metz, plongée dans l’obscurité. Une expérience de visite originale est offerte au public : découvrir à la lueur de lampes torches les œuvres exposées. Cette présentation exceptionnelle d’une collection publique se poursuit en dehors des espaces du Centre Pompidou-Metz à travers la ville. Une trentaine d’ « habitants-complices » convient le public, chaque dimanche pendant toute la durée de l’exposition, à partager des histoires d’œuvres, offrant ainsi une approche intimiste et conviviale de l’art. Près de soixante artistes majeurs de ces quarante dernières années sont représentés, avec parmi eux Bernd et Hilla Becher, Nicholas Nixon, Roman Opalka, Peter Downsbrough, Willie Doherty, Hamish Fulton, Roman Signer, Gina Pane, Esther Ferrer, Joël-Peter Witkin, William Wegman, Marine Hugonnier, Eric Poitevin, Lee Friedlander, Balthasar Burkhard… L’exposition Frac Forever est coproduite avec le Frac Lorraine. Commissaire : Béatrice Josse, directrice du Frac Lorraine
Parade
Jusqu’au 18 mars 2013 Grande Nef À la suite de l’exposition 1917, le rideau de scène de « Parade », chef-d’œuvre de Pablo Picasso et prêt exceptionnel du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, fait l’objet d’une exposition au Centre Pompidou-Metz. Ce nouveau projet se présente comme une exposition documentaire centrée sur l’univers du monumental rideau de scène peint par Pablo Picasso pour le ballet « Parade », œuvre d’art totale créée en 1917 au Théâtre du Châtelet à Paris et conçue par Jean Cocteau, Erik Satie, Pablo Picasso et Léonide Massine sous la direction de Serge de Diaghilev.
Le visiteur découvre, d’une part, la genèse du ballet à travers la rencontre entre les différents protagonistes, leur étroite collaboration et leurs apports respectifs à la conception de cette œuvre magistrale, la réception du ballet – les vives réactions suscitées par sa première représentation au Théâtre du Châtelet – et sa postérité tout au long des XXe et XXIe siècles, ainsi que, d’autre part, la fortune critique du rideau de scène, ses appartenances successives et ses diverses expositions. Cette histoire fascinante est racontée à travers une sélection de reproductions de dessins, de photographies, de correspondances, d’articles de presse et de films.
Commissaire : Claire Garnier, commissaire, Centre Pompidou-Metz
Sol LeW itt. Dessins m uraux de 1968 à 2007
Jusqu’au 29 juillet 2013 Galerie 2 Le Centre Pompidou-Metz met à l’honneur l’artiste conceptuel américain Sol LeWitt (19282007) en lui dédiant un projet inédit. En Galerie 2, sur une superficie de 1 200 m2, est présentée une rétrospective des wall drawings (dessins muraux) de Sol LeWitt d’une envergure sans précédent en Europe : avec ses trente-trois œuvres murales, parcourant la carrière de l’artiste de ses débuts à ses dernières réalisations, l’exposition du Centre Pompidou-Metz propose l’ensemble de wall drawings le plus important jamais présenté en Europe. Choisis parmi les 1 200 wall drawings créés par l’artiste entre 1968 et 2007, les dessins sélectionnés reflètent tout à la fois l’extraordinaire cohérence de ses explorations systématiques (séries et combinaisons rigoureuses d’éléments géométriques) et l’étonnante diversité de sa pratique, aussi bien dans l’évolution des formes (de figures géométriques simples à ses « formes complexes » ou « continues ») que des matériaux utilisés (crayon à mine, pastel gras, lavis d’encre, peinture acrylique et graphite). À la faveur d’un partenariat exceptionnel avec des écoles d’art et d’architecture du Grand Est, la réalisation des wall drawings au Centre Pompidou-Metz illustre parfaitement le principe de collaboration au cœur de la pratique de l’artiste. Commissaire : Béatrice Gross, commissaire et critique d’art indépendante, New York