Metz, le 3 octobre 2014
Communiqué de presse
Expositions au Centre Pompidou-Metz en 2015
Aperçu sur les nouvelles expositions en 2015 : -
Press Contact:
Tania Mouraud – Une rétrospective Du 4 mars au 5 octobre 2015
- Michel Leiris & Co.: Picasso, Miró, Giacometti, Bacon… Du 3 avril au 15 septembre 2015
Centre Pompidou-Metz Annabelle Türkis Head of Communications and Development telephone: 00 33 (3) 87 15 39 66 e-mail: annabelle.turkis@centrepompidou-metz.fr
Noémie Gotti Communications and Press Officer telephone: 00 33 (3) 87 15 39 63 e-mail: noemie.gotti@centrepompidou-metz.fr
Les expositions en cours en 2015 : - Formes simples Prolongation exceptionnelle jusqu’au 5 janvier 2015 - 1984-1999. La Décennie Jusqu’au 2 mars 2015 - Phares Jusqu’en 2016 Et hors les murs : - Exposition en écho à Formes simples : Simples Gestes, jusqu’au 1er mars 2015 La Grande Place, musée du cristal Saint-Louis
DES VISUELS DE CHACUNE DES EXPOSITIONS SONT DISPONIBLES SUR LA PHOTOTHÈQUE (centrepompidou-metz.fr/phototheque). IDENTIFIANT : presse MOT DE PASSE : Pomp1d57
Les nouvelles expositions en 2015
Tania Mouraud – Une rétrospective Du 4 mars au 5 octobre 2015 Galerie 2 - Centre Pompidou-Metz
De fin juin au 5 octobre 2015 Au Centre Pompidou-Metz et dans des lieux culturels partenaires à Metz
Tania Mouraud en 1968, posant devant Infini au carré © Droits réservés
En 2015, le Centre Pompidou-Metz présente, en partenariat avec neuf lieux culturels de Metz, la première exposition monographique d’envergure dédiée à l'artiste française Tania Mouraud. Amorcé à partir du 4 mars 2015 au Centre Pompidou-Metz, et pensé à l'échelle de la ville et de son agglomération, l'événement prendra toute son ampleur à partir de la fin juin 2015, déployant ainsi une rétrospective sans précédent et inédite dans sa forme. Artiste refusant tout rattachement à un courant ou à un dogme, Tania Mouraud n’a cessé de faire évoluer son œuvre depuis la fin des années 1960, explorant alternativement toutes sortes de disciplines : peinture, installation, photographie, performance, vidéo, son. Déployée sur les 1100 m2 de la Galerie 2 du Centre Pompidou-Metz, la première partie de la rétrospective parcourra l’ensemble de la carrière de Tania Mouraud, depuis l’acte de l’autodafé de 1969, qui mettra fin à ses premières années de pratique picturale, pour laisser place à ses espaces d’initiation et de méditation des années 1970, jusqu’à ses œuvres les plus actuelles. Elle mettra ainsi en lumière un parcours sans concession, à la fois rythmé par ses rencontres avec des figures tutélaires de l’histoire de l’art contemporain, mais aussi par son histoire personnelle. La sélection dévoilera un portrait engagé de Tania Mouraud, révélé à travers des pièces saisissantes. Dans un second temps, la rétrospective se poursuivra à partir de la fin juin 2015 sous la forme d’un parcours dans huit lieux et institutions partenaires présentant divers aspects de l’œuvre de Tania Mouraud qui viendront compléter l’exposition du Centre Pompidou-Metz.
Cet itinéraire à travers la ville de Metz mènera le visiteur à l’Arsenal – Metz en Scènes, à la Chapelle des Templiers, à l’Église Saint-Pierre-aux-Nonnains, à Faux Mouvement, au Frac Lorraine, au Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole, aux galeries Toutouchic et Octave Cowbell, ainsi qu’à travers l’espace urbain, afin de dévoiler des œuvres emblématiques de l’artiste. Dans le cadre d’une collaboration d’une durée d’un an, des ateliers seront également proposés aux étudiants de l’École Supérieure d’Art de Lorraine. Depuis le milieu des années 1990, le parcours de Tania Mouraud est étroitement lié à la ville de Metz, grâce au soutien régulier du Frac Lorraine, qui achète en 1995 l’œuvre majeure de la fin des années 1970 intitulée City Performance N°1, consistant en une campagne d’affichage de « NI » sur 54 panneaux publicitaires de 4 x 3 m dans Paris, puis qui porte le projet monumental HCYS? en 2005. Cette pièce, installée sur un mur aveugle du Musée de la Cour d’Or, faisait partie du parcours de « Constellation » en 2009, événement de préfiguration du Centre Pompidou-Metz. Un catalogue accompagnera l’exposition. Il constituera une monographie de référence sur l’artiste. Parution prévisionnelle en mars 2015. Commissaires : Hélène Guenin, Responsable du pôle programmation, Centre Pompidou-Metz Élodie Stroecken, Chargée de coordination du pôle programmation, Centre Pompidou-Metz
Michel Leiris & Co.: Picasso, Miró, Giacometti, Bacon…. Du 3 avril au 15 septembre 2015 Galerie 3
Francis Bacon, Portrait de Michel Leiris, 1976 Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris © The Estate of Francis Bacon / All rights reserved / ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Bertrand Prévost
Au croisement de l’art, de la littérature et de l’ethnographie, l’exposition consacrée à Michel Leiris (1901-1990), est la première de cette ampleur. Intellectuel majeur du XXe siècle pourtant méconnu, Leiris fut tout à la fois poète, écrivain autobiographe, ethnographe de métier et ami intime des plus grands artistes et écrivains de son temps. À travers près de 350 œuvres dont de nombreux chefs-d’œuvre des artistes qui lui furent proches (Miró, Masson, Giacometti, Picasso, Bacon…), des objets et œuvres d'art africains et antillais, ainsi qu’une riche documentation (manuscrits, livres, films et musique), il s’agira non seulement de rendre compte des multiples facettes de la figure de Leiris, de ses passions et de ses engagements, mais également de souligner le caractère novateur de son œuvre et la pertinence de sa pensée qui constituent, dans le contexte de la mondialisation et des études postcoloniales, une référence contemporaine essentielle. Influencé dès l’enfance par Raymond Roussel et se situant en marge du surréalisme, Leiris s’éloigne du mouvement pour rejoindre la revue dissidente Documents autour de Bataille. La quête de sa propre identité s’associe à une soif de dépaysements et d’altérité. Il s’initie aux méthodes de la recherche ethnographique en participant, en tant qu’archiviste, à la première mission ethnographique française en Afrique, conduite par Marcel Griaule : la « mission Dakar-Djibouti » (1931-33), au cours de laquelle il écrit L’Afrique fantôme, hybride de journal de terrain et de récit autobiographique. Après la guerre, il se rend aux Antilles en compagnie d’Alfred Metraux, qui lui fait découvrir les rites vaudou. Aficionado à la corrida, il est tout autant passionné de jazz, d’opéra et de spectacles qui sont pour lui des « terrains de vérité ». Devenu ethnographe
professionnel, africaniste au Musée de l’Homme, il est à l’initiative du premier ouvrage sur la Création plastique de l’Afrique noire. Il est par ailleurs l’auteur de livres autobiographiques majeurs qui en révolutionnent le genre, parmi lesquels L’Âge d’homme ou La Règle du Jeu. Explorateur passionné des jeux de langage, il revendique pour la littérature une esthétique du risque : « De la littérature considérée comme une tauromachie ». Engagé dès les premières heures dans la lutte anticoloniale et antiraciste, Michel Leiris, homme public et militant, mais toujours écrivain solitaire, reste inclassable. Cette exposition pluridisciplinaire offre une lecture et une cartographie autres de l’histoire artistique et intellectuelle du XXe siècle, à certains égards plus périphérique et marginale, allant de Raymond Roussel à Pablo Picasso, en passant par l’Afrique, les Antilles, l’Espagne, Cuba et la Chine. Elle permet ainsi de tisser de façon poétique des liens inédits entre écriture, peinture, jazz et opéra, transe et tauromachie, vaudou et rites de possession éthiopiens, la quête de soi et celle de l’autre. Le parcours alterne entre déroulé chronologique et carrefours thématiques, faisant dialoguer sujets et disciplines avec des questionnements actuels, portés par des artistes contemporains (Mathieu K. Abonnenc, Jean-Michel Alberola, Kader Attia, Miquel Barceló, Marcel Miracle et Camille Henrot). Un catalogue coédité par le Centre Pompidou-Metz et les éditions Gallimard accompagnera l’exposition. Parution prévisionnelle : avril 2015. Un colloque organisé en collaboration avec le Musée du Quai Branly se tiendra les 10 et 11 septembre 2015 à Metz et à Paris. Commissaires : Agnès de la Beaumelle, Conservateur en chef honoraire, Centre Pompidou Marie-Laure Bernadac, Conservateur en chef honoraire, Musée du Louvre Denis Hollier, Professeur de littérature, département de français de la New York University Conseiller scientifique : Jean Jamin
Les expositions en cours en 2015
Formes simples Prolongation exceptionnelle jusqu’au 5 janvier 2015 Galerie 2
Exposition Formes simples Au-delà de la géométrie Tony Smith, Ten Elements, 1975-1979, 3 des 10 éléments Aluminium peint ; dimensions variables (entre 127 cm et 106,7 cm) Zurich, collection Hubert Looser © ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou-Metz / Photo Rémi Villaggi
L’exposition Formes simples met en scène notre fascination pour les formes simples, qu’elles soient issues de la préhistoire ou contemporaines. Elle montre la façon dont cellesci ont été fondamentales pour l’émergence de la modernité. Qu’elles soient ancestrales ou contemporaines, les formes simples suscitent des interrogations : leur apparition soudaine en Occident dans le monde cycladique, leur permanence dans les grandes sociétés archaïques et surtout, leur disparition du monde occidental pendant près de 3 000 ans, jusqu’à leur résurgence massive et spectaculaire à la fin du XIXe siècle. La Fondation d’entreprise Hermès est coproductrice et mécène de l’exposition Formes simples. Commissaire : Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo Commissaires associés :
Sandra Adam-Couralet, commissaire indépendante Mouna Mekouar, commissaire indépendante
1984-1999. La décennie Jusqu’au 2 mars 2015 Galerie 1
Exposition 1984-1999. La décennie, Galerie 1, ville, intérieur, nuit © Scénographie conçue sur une proposition artistique de Dominique Gonzalez-Foerster © Centre Pompidou-Metz / Photo Rémi Villaggi
Dernière décennie d’un siècle et d’un millénaire, les années 1990 s’ouvrent sur un temps de crise des institutions et des idéologies. L’exposition revient sur l’esprit de cette époque, ses fondements, sa beauté. En marge des rétrospectives et des compilations décennales, l'exposition est conçue comme un récit biographique à multiples entrées, composé d’objets, de sons, de voix, d’images, de documents. À partir d’une enquête préalable auprès de quelques figures centrales des années 1990, l’exposition collecte les objets et les sources qui ont traversé et inspiré ces années-là, crée d’autres agencements non hiérarchisés entre les domaines de l’art, de la littérature, du cinéma, de la musique, de l’architecture et du design. Curator: Stéphanie Moisdon, art critic and independent curator Exhibition design: based on an artistic project by Dominique Gonzalez-Foerster
Phares Jusqu’en 2016 Grande Nef
Julio Le Parc, Déplacement du spectateur n° 1, 1965/2013 Acier, plexiglas, impression, 500 x 685 x 100 cm Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris Acquisition, 2013 © Julio Le Parc / ADAGP, Paris 2014 © Centre Pompidou-Metz / Photo Rémi Villaggi
Entièrement fondée sur des prêts de la collection du Centre Pompidou/Musée national d’art moderne, l'exposition Phares met en valeur une sélection de chefs-d’œuvre rarement montrés au public en raison de leur format monumental. Le parcours permet de redécouvrir des mouvements artistiques majeurs de l’histoire de l’art depuis le début du XXe siècle, de Pablo Picasso à Anish Kapoor en passant par Joseph Beuys, Dan Flavin et Julio Le Parc. Commissaires : Claire Garnier and Élodie Stroecken, Centre Pompidou-Metz
Hors les murs
Simples gestes Jusqu’au 1er mars 2015 La Grande Place, Musée du cristal Saint-Louis
Gabriel Orozco, Boulder Hand, 2012 Vidéo, 54'' en boucle Courtesy de l’artiste et galerie Chantal Crousel, Paris
« Au sein de la manufacture Saint-Louis, la plus ancienne cristallerie d’Europe (1586), dans le musée qui rassemble de remarquables réalisations de ses ateliers, l’exposition Simples Gestes est conçue en contrepoint du propos développé dans l’exposition Formes simples. Si cette dernière est consacrée à la fascination engendrée par les objets eux-mêmes, l’exposition de Saint-Louis se concentre sur l’amont de leur apparition : les gestes subtils des savoir-faire, les gestes machinaux des activités quotidiennes, les gestes aliénés de la répétition ou encore les gestes expressifs des relations humaines. Ces registres interprétés par les artistes dans leurs œuvres montrent cette écriture du corps qui nous dit tout autant qu’elle nous permet de faire. » Jean de Loisy Avec Simples gestes, la Fondation d’entreprise Hermès inaugure un programme d’expositions à La Grande Place, Musée du cristal Saint-Louis à Saint-Louis-lès-Bitche. La Fondation d’entreprise Hermès invite une institution culturelle lorraine à assurer la programmation de cet espace pour trois expositions consécutives. En 2014 et 2015, l’institution invitée est le Centre Pompidou-Metz. Commissaires : Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo Sandra Adam-Couralet, commissaire indépendante