TANIA MOURAUD UNE RÉTROSPECTIVE 04.03 è 05.10.15 PRÉ-DOSSIER DE PRESSE
SOMMAIRE 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’EXPOSITION .......................................................... 2 2. PARCOURS DE L’EXPOSITION ................................................................................... 4 3. TANIA MOURAUD : REPÈRES BIOGRAPHIQUES ......................................................... 6 4. LES SITES CULTURELS PARTENAIRES ...................................................................... 8 5. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE .............................................................. 10
CONTACT PRESSE Noémie Gotti Chargée de communication et presse Tél : + 33 (0)3 87 15 39 63 Mél : noemie.gotti@centrepompidou-metz.fr
Couverture : Tania Mouraud devant Infini au carré, 1968 © Droits réservés
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE
1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’EXPOSITION TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE 04.03 > 05.10.15 GALERIE 2 DU CENTRE POMPIDOU-METZ
FIN JUIN > 05.10.15 AU CENTRE POMPIDOU-METZ ET DANS 8 SITES CULTURELS PARTENAIRES À METZ En 2015, le Centre Pompidou-Metz présente, en partenariat avec 9 sites culturels de Metz, la première exposition monographique d’envergure dédiée à l'artiste française Tania Mouraud. Amorcé à partir du 4 mars 2015 au Centre Pompidou-Metz, et pensé à l'échelle de la ville et de son agglomération, l'événement prendra toute son ampleur à partir de la fin juin 2015, déployant ainsi une rétrospective sans précédent dans sa forme et inédite dans son déploiement. Artiste refusant tout rattachement à un courant ou à un dogme, Tania Mouraud n’a cessé de faire évoluer son œuvre depuis la fin des années 1960, explorant alternativement toutes sortes de disciplines – peinture, installation, photographie, performance, vidéo, son – autour d’un principe constant : interroger les rapports entre l’art et les liens sociaux. Elle propose ainsi de rajouter dans les habitations standardisées une chambre de méditation (1968). Elle affiche dans l’espace public sur les panneaux 4 x 3 m son désaccord avec une société glorifiant l’avoir au dépend de l’humain (1977). Elle réfléchit aux rapports esthétiques entre l’art et la guerre, et se penche avec l’aide de l’écriture sur les limites de la perception, en créant des « mots de forme » (1989). À partir de 1998, elle se sert de la photographie, de la vidéo et du son en lien étroit avec la peinture pour questionner différents aspects de l’histoire et du vivant. Un catalogue accompagnera l’exposition (parution prévisionnelle en mars 2015). Il constituera une monographie de référence sur l’artiste, faisant une large place à ses écrits et incluant des documents inédits. Commissaires : Hélène Guenin, Responsable du pôle Programmation, Centre Pompidou-Metz Élodie Stroecken, Chargée de coordination du pôle Programmation, Centre Pompidou-Metz
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LA RÉTROSPECTIVE AU CENTRE POMPIDOU-METZ Déployée sur les 1100 m2 de la Galerie 2 du Centre Pompidou-Metz dès le mois de mars, la première partie de la rétrospective parcourra l’ensemble de la carrière de Tania Mouraud, depuis l’acte de l’autodafé de 1968, qui met fin à ses premières années de pratique picturale, pour laisser place à ses espaces d’initiation et de méditation des années 1970, jusqu’à ses œuvres les plus actuelles. Elle mettra ainsi en lumière un parcours sans concession, à la fois rythmé par ses rencontres avec des figures tutélaires de l’histoire de l’art contemporain, mais aussi par son histoire personnelle. À travers plus de 70 œuvres, dont certaines seront issues de la collection personnelle de l'artiste, la sélection dévoilera un portrait engagé de Tania Mouraud. Nombre de pièces historiques seront réactivées pour l’occasion. Une attention particulière sera portée aux chambres de méditation et aux photo-textes ou travaux sur le langage des années 1970, œuvres emblématiques du travail de Tania Mouraud. L’exposition balaiera pour la toute première fois l’ensemble de ses espaces d’initiation de manière exhaustive. La première chambre de méditation, One more night (1970), réalisée initialement dans le cadre de l’exposition éponyme à la galerie Rive Droite de Jean Larcade, à Paris, fera l’objet d’une reconstitution exceptionnelle.
AD NAUSEAM, installation audiovisuelle monumentale présentée au MAC/VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne du 20 septembre 2014 au 25 janvier 2015, sera également montrée dans une version adaptée au contexte de la rétrospective. Cette pièce majeure de Tania Mouraud a été coproduite par l’Ircam (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) dans le cadre d’une résidence de l’artiste entre 2013 et 2014.
LE PARCOURS DANS LA VILLE À partir de la fin juin 2015, la rétrospective se poursuit sous la forme d’un parcours dans huit lieux et institutions partenaires présentant divers aspects de l’œuvre de Tania Mouraud qui viendront compléter l’exposition du Centre Pompidou-Metz. Cet itinéraire à travers la ville de Metz mènera le visiteur à la galerie de l’Arsenal – EPPCC Metz en Scènes, la Chapelle des Templiers, l’Église Saint-Pierre-aux-Nonnains, Faux Mouvement – Centre d’art contemporain, au Frac Lorraine, au Musée de la Cour d’Or – Metz Métropole, aux galeries Toutouchic et Octave Cowbell, ainsi qu’à travers l’espace urbain, afin de dévoiler des œuvres emblématiques de l’artiste. Dans le cadre d’une collaboration d’une durée d’un an, des ateliers seront également proposés aux étudiants de l’École Supérieure d’Art de Lorraine en présence de l’artiste. Depuis le milieu des années 1990, le parcours de Tania Mouraud est étroitement lié à la ville de Metz, grâce au soutien régulier du Frac Lorraine, qui achète en 1995 l’œuvre anthologique de la fin des années 1970 intitulée City Performance N°1, consistant en une campagne d’affichage faisant apparaître le mot « NI » sur 54 panneaux publicitaires de 4 x 3 m dans Paris, puis qui initie le projet monumental HCYS? en 2005, installé sur un mur aveugle du Musée de la Cour d’Or. À l’occasion de l’exposition Tania Mouraud : une rétrospective, la campagne d’affichage City Performance N°1 sera réactivée dans l’ensemble de l’agglomération messine.
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2. PARCOURS DE L’EXPOSITION 1. L’AUTODAFÉ Le parcours de l’exposition s’ouvre avec l’image forte de l’autodafé par lequel, en 1968, Tania Mouraud met fin de manière radicale à la pratique picturale qu’elle a menée jusqu’alors. À cet acte de destruction répondent deux œuvres fondatrices : Infini au carré, monochrome blanc, en formica, de grandes dimensions, et Totémisation, volume-sculpture pensé par l’artiste à partir de l’échelle de son propre corps. Ces œuvres incarnent le renouveau formel et spirituel que Tania Mouraud va insuffler à la suite de son parcours. Présentées pour la toute première fois au sein d’une institution muséale, elles sont spécialement réactivées pour l’occasion.
2. « UN SUPPLÉMENT D’ESPACE POUR UN SUPPLÉMENT D’AME »1 Les œuvres précédemment citées introduisent une période brève mais extrêmement fertile du travail de Tania Mouraud, qui se focalise sur la recherche d’« un supplément d’espace pour un supplément d’âme »2. Ce sont les chambres de méditation et les espaces d’initiation, qu’elle se propose d’ajouter au cœur des appartements standardisés des années 1960-70. Cette aspiration à un art de l’espace et de l’environnement, alors relativement inédite sur la scène européenne, connaît parallèlement des développements aux États-Unis (Doug Wheeler, James Turell, Dan Graham, etc.). Chez Tania Mouraud, la création d’« une chambre à soi » manifeste une réflexion d’ordre philosophique sur l’identité et le rapport au monde. Un travail sur le son accompagne la réalisation de certaines des chambres et donne lieu à des créations ou collaborations avec des compositeurs comme Éliane Radigue, Terry Riley, La Monte Young ou Pandit Prân Nath.
3. « PEOPLE CALL ME TANIA MOURAUD » Cette interrogation sur l’identité, la conscience de soi, la place de l’individu dans le cosmos, trouve son prolongement dans des séries de photo-textes et de photographies sur film héliographique, certains prenant la forme de mandalas bouddhistes. La réflexion de Tania Mouraud se déplace ensuite progressivement du sujet vers l’objet, du cosmologique vers le tangible, pour aboutir enfin à la pure question du langage et de la perception.
4. « CELUI QUI VOIT, L’ACTE DE VOIR, L’OBJET VU » « Par mon travail, je montre que la philosophie et l’art devraient et pourraient fusionner pour nous faire progresser sur le chemin de la connaissance. »3 Tania Mouraud poursuit ses investigations sur la perception en concentrant ses recherches sur la linguistique et la phénoménologie de la perception – notamment sur les notions d’immédiat et de différé. Les mots deviennent l’outil et la forme matérialisant sa pensée. 1
Pierre Restany in préface du catalogue de l’exposition One more night à la Galerie Rive Droite, Paris, 1970. Ibid. Tania Mouraud in « Focale ou la fonction de l’art », catalogue de l’exposition Tania Mouraud à l’ARC 2, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 1973.
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TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE L’artiste déploie ces mots sur de la bâche en polyéthylène – matériau pauvre, usuel, renvoyant à l’univers du BTP –, avant d’agrandir chaque lettre jusqu’à l’abstraction, explorant ainsi le potentiel plastique de l’écriture plus que son déchiffrage, de sorte à la rendre autonome. Elle inaugure ensuite avec les Black Power une série de tableaux-reliefs à l’esthétique artisanale, se revendiquant davantage de l’univers du peintre en bâtiment que de l’esthétique lisse en vigueur chez les artistes de l’art conceptuel.
5. LE VU ET LE LU City Performance n°1 marque un tournant significatif dans le travail de Tania Mouraud. À la fin de l’année 1977, 54 affiches faisant apparaître le mot « NI » sont placardées sur les panneaux publicitaires Dauphin dans cinq arrondissements du nord et de l’est parisiens pendant quinze jours. Paradoxe subversif d’un langage sans message, le « NI » est une « prise de position anonyme. Négation ultime, vérité absolue, disjoncteur universel utilisé par les logiciens occidentaux et les sages orientaux. »4. Cette campagne aura un grand retentissement et inaugurera des axes majeurs dans le travail de l’artiste : le retour à une certaine monumentalité, la révélation de la plasticité du langage et l’exploration de l’espace public. Avec ce « NI » contestataire, l’artiste abandonne également son approche purement philosophique et linguistique pour un contenu désormais plus politique. Les phrases qu’elle emploie évitent cependant l’écueil de la littéralité ou de l’actualité et demeurent, par l’abstraction de leur représentation, des protestations « à bruit secret ».
6. LE SILENCE DES HÉROS Cette section de l’exposition ouvre une autre dimension du travail de Tania Mouraud : le rapport à l’Histoire et à ses silences que l’on retrouve à travers plusieurs pièces – wallpaintings, photographies ou vidéos. Sightseeing, réalisée en 2002, est l’une des premières œuvres qui se réfère ostensiblement, par une évocation pudique et sobre, aux camps d’extermination et au drame de la Shoah. Ce film, tourné à l’arrière d’une voiture, offre une lente traversée d’un paysage de campagne enneigé, au son d’une clarinette, et s’achève sur l’entrée du camp de concentration du Struthof de Natzweiler en Alsace. Tania Mouraud s’est également emparée depuis les années 1990 des registres de signes et symboles conçus par la société pour commémorer des événements et en célébrer les héros : drapeaux, médailles, décorations..., dont elle exploite les potentialités plastiques et cognitives.
7. HOWCANYOUSLEEP? Depuis l’autodafé de 1968 et les chambres de méditation, l’artiste explore les paradoxes primordiaux à l’œuvre dans l’existence : l’ordre et le chaos, la plénitude et la fureur, la sérénité et la terreur, la création et la disparition. Au fil des années, et notamment grâce à l’utilisation de la vidéo, ces thématiques ont pris une place prépondérante dans ses réflexions. Le formalisme a peu à peu volé en éclat pour laisser place à une dimension plus émotionnelle et sensible de l’œuvre, exprimant plus directement la force de ces paradoxes. Ces aspects se déploient désormais pleinement dans les différents registres de son travail et trouvent une forme d’accomplissement dans l’installation audiovisuelle AD NAUSEAM.
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Arnauld Pierre in Tania Mouraud, Flammarion, Paris, 2004, p. 91.
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3. TANIA MOURAUD : REPÈRES BIOGRAPHIQUES ET EXPOSITIONS PERSONNELLES 1942 Tania Mouraud naît le 2 janvier 1942 à Paris. Fille de Marcel Mouraud, avocat, collectionneur d’art et résistant, et de Martine Sersiron (de son nom d’auteur, Martine Chevrier), résistante, journaliste, publiciste, femme d’affaires et écrivain, sa jeunesse est marquée par le deuil de son père, tué dans le Vercors en 1945. Ses visites régulières du Musée du Louvre influenceront considérablement son parcours. 1960 Tania Mouraud effectue plusieurs séjours consécutifs en Angleterre, puis à Düsseldorf (Allemagne), foyer important des avant-gardes artistiques où se côtoient Joseph Beuys, les artistes du Groupe Zero (Heinz Mack, Otto Piene, Günther Uecker), Reiner Ruthenbeck, Gotthard Graubner, mais aussi des personnalités comme Alexander von Vegesack. Elle découvre John Cage, les actions du groupe Fluxus et le jazz. 1968 Elle brûle la totalité de ses tableaux dans la cour de l’hôpital de Villejuif. Cet autodafé marque de manière radicale une rupture avec la peinture qu’elle pratique depuis 1962 sous l’influence notamment de Georges Mathieu et des artistes américains de l’action painting puis du pop art. À partir de cette date, elle réalise les Initiation Rooms ou Chambres de méditation, recherche sur l’appréhension psychosensorielle de l’espace. 1970 Réalisation des premières chambres de méditation : One more night, galerie Rive Droite, Paris* We used to know, Centro Apollinaire, Milan (Italie)* 1971 Mouraud, galleria LP 220 (avec les musiciens La Monte Young, Terry Riley, Pandit Prân Nath), Turin (Italie)* Documents sur les espaces d’initiation et de méditation de Mouraud, galerie Ben doute de tout, Nice (France) Mouraud : Projets, galerie Rive Droite, Paris 1972 Tania Mouraud s’oriente vers l’art conceptuel dans la lignée de Art & Language, Terry Atkinson, Bernar Venet et Joseph Kosuth. Elle suit des cours de mathématiques et de logique à l’Université libre de Vincennes. Avec Wall is seen, sa première œuvre murale composée d’énoncés langagiers, Tania Mouraud invite à penser celui qui voit, l’acte de voir et l’objet vu sur un principe d’équivalence. Exposition Tania Mouraud, galerie Françoise Lambert, Milan (Italie) 1973 Mouraud : Focale ou la fonction de l’art (musique Jon Gibson), ARC 2, musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris* 1977 Elle investit pour la première fois l’espace public avec City Performance n°1. Le mot « NI » est déployé sur 54 panneaux publicitaires dans le nord-est parisien, révélant une forme de
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TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE nihilisme punk chez l’artiste qui rejette alors les théories et diktats consuméristes et publicitaires. Exposition Art Space n° 5, Special Project, PS1, New York 1988 Tania Mouraud revient à la peinture avec un travail typographique et poursuit sa réflexion sur la lisibilité du texte avec la série Black Power. Ce travail se développe dans les Wall Paintings à partir de 1989. Des lettres noires rectilignes, très étirées et rapprochées, forment un mot ou une phrase lisible au prix d’un effort d’observation : « SEEINGISFORESEEING », « MEMORY », « SEEINGYOURSELFSEEING », « IHAVEADREAM », « WOMANISBEAUTIFUL ». Exposition Words, Riverside Studios, Londres 1989 BLACK POWER, galerie De Lege Ruimte, Bruges (Belgique) 1997 World Signs, The Herbert Read Gallery, Canterbury, Kent (Royaume-Uni)* Le silence des héros, galerie du musée Louise-Weiss, Saverne (France) 2001 Le 29 décembre, Tania Mouraud part de Strasbourg en voiture pour se rendre au Struthof, seul camp d’extermination situé sur le sol français. Elle filme sans discontinuer à l’arrière de la voiture, caméra à l’épaule, jusqu’à l’entrée du camp. Elle réalise Sightseeing, dont la musique est composée par Claudine Movsessian. Dans les vidéos suivantes, Machines désirantes et La Curée, Tania Mouraud travaille sur la lente chorégraphie des corps de carpes koï et de chiens de chasse – jouant sur leur beauté et leur sourde violence. 2002 Tania Mouraud fonde en 2002 le groupe d’expérimentation musicale Unité de Production avec Cyprien Dedeurwaeder, Ruben Garcia, Pierre Petit, Marie-Odile Sambourg, Sylvain Souque et Baptiste Vanweydeveldt. Depuis la fin des années 2000, elle produit des dispositifs associant un ou plusieurs écrans et des nappes sonores spatialisées (Ad Infinitum, La Fabrique) ou mixées en direct lors de vidéo-performances sur des « drones visuels » (DLPDA au Musée de la Chasse et de la Nature en 2009, PreVItSoRaN #1 pour Nuit Blanche Paris 2012, ReYIsToW à la galerie Backslash en 2014). 2004 Sightseeing, Le Cube, FIAC, galerie Rabouan-Moussion, Paris 2005 City performance n° 1, 54 panneaux d’affichage dans la ville, Metz (France) Projet HCYS?, installation permanente, Frac Lorraine, Metz (France) 2006 La Fabrique, CSUF – Grand Central Art Center, Santa Ana, Los Angeles (États-Unis)* 2010 La Fabrique, Krasnoye Znamia, Année France-Russie, Saint-Pétersbourg (Russie) 2014 AD NAUSEAM, installation audiovisuelle et sonore en collaboration avec l’Ircam, MAC/VAL - Musée d’art contemporain du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine (France)* * Un catalogue accompagne l’exposition.
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4. LES SITES CULTURELS PARTENAIRES 49 NORD 6 EST – LE FRAC LORRAINE Installé dans le cœur historique de Metz, édifice du XIIe siècle, le Fonds régional d’art contemporain de Lorraine initie en ce lieu exceptionnel tous les publics à de nombreuses expériences artistiques : expositions thématiques croisant conférenciers et autres passeurs d’idées avec des musiciens, danseurs... Dans cette logique pluridisciplinaire, le Frac tisse une relation privilégiée avec l’écriture et organise régulièrement des temps de résidence (critiques d’art, historiens de l’art, philosophes, écrivains… ) : une initiative qui permet de stimuler et d’encourager le développement d’une pensée connectée aux enjeux de notre époque. L’ensemble des réflexions et actions menées par le Frac se reflète sur l’ensemble de son territoire et dans sa collection. Déclinée le plus souvent sous forme immatérielle et au féminin, elle est ouverte à la performance, à la danse... Véritable miroir d’une société en mutation, elle invite le public à rêver le monde dans lequel il vit, via un mode collectif et participatif.
L’ARSENAL – GALERIE D’EXPOSITION, SAINT-PIERRE AUX NONNAINS ET LA CHAPELLE DES TEMPLIERS Lieu de concerts dédié avant tout aux musiques symphoniques et baroques, l’Arsenal est également ouvert aux autres genres musicaux et à la danse. Il s’illustre aussi largement dans les arts plastiques grâce à sa galerie d’exposition nouvellement reconfigurée. La richesse du paysage régional et frontalier de l’art moderne et contemporain a conduit l’Arsenal à préciser sa ligne de conduite dans le domaine des arts visuels. Ainsi, depuis 2009, la Galerie d’Exposition de l’Arsenal est entièrement dédiée à la photographie. Elle est devenue un lieu de référence avec un rythme de 5 ou 6 expositions par saison, en lien étroit avec l’offre des différents partenaires présents sur le territoire. La programmation est guidée par la volonté de rendre compte des multiples facettes de cette discipline artistique, de la photographie plasticienne au photojournalisme, qu’il s’agisse de photographes français ou internationaux, de jeunes photographes ou d’artistes confirmés. L’EPCC – Metz en Scènes, qui regroupe l’Arsenal, Les Trinitaires et la BAM, a été créé en 2009, à l’initiative de la Ville de Metz et de la Région Lorraine.
LE MUSÉE DE LA COUR D’OR – METZ MÉTROPOLE Installé dans le cœur historique de Metz depuis 1839, le Musée de La Cour d’Or – Metz Métropole retrace l’histoire de la ville et de ses environs de l’Antiquité gallo-romaine à nos jours, à travers des collections pluridisciplinaires : archéologie, histoire, architecture et beaux arts. Les thermes antiques découverts in situ en 1932 servent de cadre à la présentation de la vie quotidienne en Gaule romaine ; ils côtoient également de remarquables stèles funéraires et œuvres sculptées. Plusieurs ensembles exceptionnels témoignent du rayonnement de Metz à l’époque médiévale : tombes mérovingiennes, sarcophage de Louis Le Pieux, chancel de l’église Saint-Pierre-aux-Nonnains et rares plafonds en bois peint. La statuaire religieuse du Moyen Âge est présentée dans l’imposant grenier de Chèvremont, ancienne réserve à grains de la ville construite au XVe siècle et classée au titre des Monuments historiques. Les collections de peintures offrent un panorama des écoles européennes de la Renaissance au e XIX siècle. Elles privilégient les grands artistes originaires de Metz (François de Nomé, 8
TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE Poerson, Le Prince), les peintres de l’« École de Metz » (XIXe siècle) et un ensemble consacré à l’abstraction de la seconde École de Paris (1940-1980).
FAUX MOUVEMENT Faux Mouvement est un centre d’art contemporain installé à Metz depuis 1983. Le centre dispose d’un espace d’exposition de 350 m², 4 rue du Change, dans le prolongement de la Place Saint-Louis. La programmation compte en moyenne six expositions par an, conçues spécifiquement pour ce lieu, et portant pour l'essentiel sur des projets monographiques. L'équipe du centre d'art développe son travail hors les murs, sous la forme d’actions urbaines (récemment avec Bertrand Lavier et Gérard Collin-Thiébaut), d’expositions délocalisées, de résidences d’artistes, d’actions de formation et d’information en partenariat avec l’organisme de formation FAPAC (Formation des artistes et des professionnels de la culture) et d’une participation active au programme « Nouveaux Commanditaires » piloté par la Fondation de France. Faux Mouvement a également été associé depuis peu aux recherches de laboratoires universitaires (Labex Arts H2H-Université Paris 8). Mandaté par la ville de Metz, il s’illustre enfin dans des projets sociétaux avec des établissements scolaires, des maisons de retraite et des hôpitaux.
OCTAVE COWBELL Octave Cowbell est un lieu d'exposition associatif ayant pour objectif premier de montrer la jeune création contemporaine sous ses formes les plus diverses, en Lorraine et ailleurs. Situé au 5, rue des Parmentiers, Octave Cowbell est un appartement ouvert aux visiteurs. On y entre par la fenêtre au moyen d'un petit escalier placé dans la rue. A l'intérieur, 25 m2 blancs, éclairés au néon avec cheminée. L'association est soutenue par la DRAC Lorraine, le Conseil Régional de la Lorraine, le Conseil Général de la Moselle, la Ville de Metz et La Plume culturelle.
TOUTOUCHIC C’est à partir de septembre 2010, à l’occasion de la Nuit blanche 3, que Vanessa Steiner et Cédric Shili réinvestissent les locaux d’un ancien toiletteur pour chien afin de créer la galerie Toutouchic, un lieu de diffusion et de valorisation de la création contemporaine axé sur les champs de l’installation et du graphisme au sens large (typographie, édition, affiche…). La démarche de la galerie est de présenter des travaux aux accents ludiques autour de problématiques contemporaines. Les médiums utilisés, la notion de détournement de l’objet, le décalage, les rapports d’échelle sont autant de possibilités qui permettent aux spectateurs d’entrer simplement dans la démarche des artistes et d’aborder dans une deuxième lecture des problématiques plus « complexes ».
L’ÉSAL L’ÉSAL site de Metz est un établissement public qui constitue, avec l’école d’Épinal et le CEFEDEM, le seul pôle d’enseignement supérieur artistique arts plastiques — musique — danse en Lorraine. Il entretient un riche réseau de proximité, avec les institutions artistiques et culturelles locales : Centre Pompidou-Metz, Musée de l’Image d’Épinal, 49 Nord 6 Est - Frac Lorraine, Centre d’art la Synagogue de Delme, galerie Octave Cowbell… Avec plus de 160 étudiants et une équipe pédagogique constituée d’artistes, théoriciens et praticiens, il offre avec son programme Erasmus une ouverture transfrontalière, sur l’Allemagne, la Belgique et le Luxembourg.
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5. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Des visuels de l’exposition sont téléchargeables à l’adresse suivante : www.centrepompidou-metz.fr / photothèque. Nom d'utilisateur : presse Mot de passe : Pomp1d57 D’AUTRES VISUELS SONT ÉGALEMENT DISPONIBLES EN LIGNE. Tania Mouraud devant Infini au carré, 1968 © Droits réservés
Autodafé, 1968 Performance, hôpital de Villejuif © ADAGP, Paris 2014 © Droits Réservés
Tania Mouraud, City performance n°1, 19771978 Intervention urbaine, affiche sérigraphiée, 300 x 400 cm Collection 49 NORD – 6 EST Frac Lorraine Photographie © Tania Mouraud, ADAGP
Tania Mouraud, Images fabriquées, L’indienne, 1981 Photographie noir et blanc, 50 x 60 cm 3 exemplaires Collection de l’artiste Photographie © Tania Mouraud, ADAGP
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TANIA MOURAUD. UNE RÉTROSPECTIVE Tania Mouraud, Sightseeing, 2002. DVD vidéo, pal, couleur, sonore. Durée : 7’ Édition de 5 Collection musée d’Art moderne de la Ville de Paris © ADAGP, Paris 2014 © Vidéogramme Tania Mouraud
Tania Mouraud, HCYS?, 2005 Impression numérique sur bâche Dimensions : 15m x 30 m Collection Frac Lorraine Photographie © Rémi Villaggi
Tania Mouraud, deuxlarmessontsuspenduesamesyeux, Série des "Frises", 2011 Résine polyuréthane, laque noire, 38 x 950 x 20 cm Vue d'installation (détail), 2012, au Collège des Bernardins, Paris © ADAGP, Paris 2014 © Photographie Tania Mouraud
Tania Mouraud, AD NAUSEAM, 2014 Installation audiovisuelle 3 channels Partie sonore réalisée dans les studios de l’Ircam-Centre Pompidou Réalisation informatique musicale Ircam : Thomas Goepfer Ingénieur du son Ircam : Sylvain Cadars Production Tania Mouraud, Mac/Val, Ircam Vidéogramme © Tania Mouraud, ADAGP
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