Comment parler de la société? / Art et Sociologie pour une information alternative sur les banlieues? I/ Présentation de notre question de recherche: comment certains artistes trouvent une voie intermédiaire en allant chercher dans ces diférents registres pour produire une information alternative sur les banlieues? II/ L'approche sociologique d'Howard Becker III/ Trois exemples d'artistes qui se sont saisis de la banlieue, une production entre art et sciences sociales?
I/ Comment certains artistes trouvent une voie intermĂŠdiaire en allant chercher dans ces difĂŠrents registres pour produire une information alternative sur les banlieues?
Actualité de notre problématique / Capture d'écran d'un article publié dans Télérama le 15 mai 2014
II / L'approche sociologique des mondes de l'art d'Howard Becker / La recherche d'une troisième voie entre art et sciences sociales pour parler de la sociÊtÊ
Howard Becker, Comment parler de la société, University Chicago Press, 2007 / La Découverte, 2009
« Je n'ai jamais considéré que les sciences sociales détiennent le monopole de la connaissance sur ce qui se passe dans la société. J'ai trouvé autant de bonnes idées dans les romans, le théâtre, le cinéma et la photographie que dans ce que j'étais censé lire. Et les idées qui me venaient à l'esprit en étudiant des projets de photos ou des flms documentaires se sont ajoutées à ma réfexion sur la sociologie conventionnelle. » Howard S. Becker, Comment parler de la société, La découverte, 2009, p.8
« les esprits aventureux (…) certains auteurs de représentations sociales mélangent les méthodes et les genres, expérimentent de nouvelles formes et de nouveaux langages, proposent des analyses de phénomènes sociaux dans des lieux inattendus et sous des formes qui ne nous paraissent être ni de l'art ni de la science, ou qui sont perçues comme un mélange des genres inhabituel, non familier. » Howard Becker, Comment parler de la société, La découverte, 2009 p.25
III/ Trois exemples d'artistes qui se sont saisis de l'objet / du sujet banlieues 1) Mohamed Bourouissa, Périphérique, 2007-2008 2) Florence Lazar, Les bosquets, 2010 3) Alejandra Riera, Enquête sur le/notre dehors (Valencele-Haut) < 2007 - ... > – à la date du 24 avril 2012, 2013
Mohamed Bourouissa, Périphérique, 2007-2008
Mohamed Bourouissa, Carré rouge, Périphérique, 2007-2008
Mohamed Bourouissa, L'impasse, Périphérique, 2007-2008
Mohamed Bourouissa, Le groupe, Périphérique, 2007-2008
Mohamed Bourouissa, Le miroir, Périphérique, 2007-2008
Mohamed Bourouissa, Le couloir, Périphérique, 2007-2008
Mohamed Bourouissa, Le téléphone, Périphérique, 2007-2008
"Je traite de la problématique du rapport de force et je pose la question de la mécanique du pouvoir" "Nous avec mes potes, on était à fond la dedans à la fn des années 90, on adorait s'habiller en Lacoste. Or, personne n'a parlé de cette époque en photo, personne n'a capté notre jeunesse et ce qu'elle avait d'identitaire. C'est pour cela que j'ai pris un appareil". Mohamed Bourouissa in Magali Jaufret in Périphérique, 2008
Florence Lazar, Les bosquets, 2010
Florence Lazar, Les bosquets, 2010, 51 min
« Florence Lazar est cette fausse journaliste, qui travaille sur les sujets qui la concernent, dans un temps réfexif, après que les professionnels du système informationnel ont traité le sujet - puisque la notion d’actualité défnit au mieux la temporalité des médias. » Pascal Beausse, L’artiste comme journaliste in Florence Lazar, Grenoble (France), Musée de Grenoble, 2002, p.22-35
Alejandra Riera, Enquête sur le/notre dehors (Valence-leHaut) < 2007 - ... > – à la date du 24 avril 2012, 2013
Alejandra Riera, Enquête sur le/notre dehors (Valence-le-Haut) < 2007 - ... > – à la date du 24 avril 2012, Descriptif sur le site des Presses du réel
Alejandra Riera, Enquête sur le/notre dehors (Valence-le-Haut) < 2007 - … > à la date du 24 avril 2012, une image de pensée collective du lieu que l’on habite. Alejandra Riera avec des habitants/es du quartier de Fontbarlettes
Alejandra Riera, Enquête sur le/notre dehors (Valence-le-Haut) < 2007 - … > à la date du 24 avril 2012, une image de pensée collective du lieu que l’on habite. Alejandra Riera avec des habitants/es du quartier de Fontbarlettes
La misère du monde, sous la direction de Pierre Bourdieu, 1993
Actualité de notre problématique / Banlieue is beautiful, Palais de Tokyo, mai 2014