Vendange tardive
2016
Pierre Bellot Guillaume Ginet TimothĂŠe Schelstraete Guillaume Valenti
Vendange tardive 2016 textes de Marion Delage de Luget
Pierre Bellot Guillaume Ginet TimothĂŠe Schelstraete Guillaume Valenti
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... ce que peint Pierre Bellot n’est pas une image de la chose, mais le fait que la chose est une image... 3 3
PIERRE BELLOT Une peinture de l’itération Il y a dans la manière somme toute assez classique dont Pierre Bellot aborde la question de la représentation en peinture quelque chose qui pourtant tend à vérifier ce théorème énoncé par Jean-François Lyotard : plus l’image est figurative, moins elle est reproductrice. Par le fait cette peinture, quoique réaliste – tributaire de l’idée d’imitation –, n’affiche aucune velléité au vérisme ; tout au contraire, la réalité y est systématiquement déréalisée. Cela tient d’abord au procédé de collecte par lequel Pierre Bellot sélectionne ses sources iconographiques, piochées sur Internet. L’assemblage semble presque tenir du hasard ; en tout cas il prétend sciemment à la disparité. Ainsi Pierre Bellot accumule les « sujets » – deux écorces de pastèques dévorées à belles dents sur fond bleu vif, le motif all-over d’un tapis persan, un plan rapproché sur les hanches d’un modèle présentant une robe à larges rayures – l’accrochage venant réaliser aprèscoup un enchaînement signifiant entre les éléments de cet ensemble hétérogène. Mais, paradoxalement, cet usage du document photographique vient aussi calibrer ces toiles, chacune s’appliquant tant à en restituer l’état de surface (le grain lisse, ce rendu poli, caractéristiques de ce matériau) que la facture, particulièrement soignée, homogénéise la production. Et c’est précisément cela, de vouloir si bien dépeindre la photographie, qui permet à Pierre Bellot de rompre avec le réalisme historique : parce qu’indubitablement ce qui est ici peint n’est pas une image de la chose, mais le fait que la chose est une image. Constat d’autant plus flagrant lorsque Pierre Bellot s’autorise des doublons. Comme ces deux portraits féminins, de dos, pourtant orientés en symétrie miroir : mais les chevelures sont pareillement relevées en tresse sur la même nuque gracile, et l’habit, sinon identique, est comparable. Au reste, les figures sont toutes deux baignées de la même lumière pâle, isolées sur ce qui paraît être un seul et même fond bleu – la plage de couleur, monochrome, fonctionnant comme un espace conjonctif –, alors l’impression de déjà-vu opère. Ce jeu de récurrence s’avère parfois plus littéral, comme cette paire quasi similaire reprenant un autre détail d’une coiffure de femme.
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voir le CV de Pierre Bellot page 52
Quelques singularités subsistent néanmoins du fait des tonalités, des formats légèrement divergents : dans le travail de Pierre Bellot, la répétition ne dissout pas la singularité. Car il ne s’agit pas d’une reproduction mécaniste, plutôt d’une itération rappelant la nature séquentielle de photogrammes, à la fois suffisamment semblables pour souligner la constante et suffisamment différents pour venir se corréler, se supplémenter en une suite logique. C’est ainsi qu’il faut aussi entendre les références manifestes que Pierre Bellot propose de certains paradigmes de la peinture contemporaine. Pierre Bellot travaille la structure originellement répétitive de la peinture, c’est par la répétition qu’il fait à son tour œuvre – comme Echo qui, répétant la fin des phrases de Narcisse, racontait une toute autre histoire.
Sans titre, 2016, huile sur toile, 24 x 16 cm Sans titre (Fétiche 2), 2016, huile sur toile, 18 x 14 cm
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Sans titre, 2016, huile sur toile, 18 x 14 cm
Sans titre (pose de repères), 2015, huile sur toile, 18 x 14 cm
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Grace Betton, 2015, huile sur toile, 35 x 27 cm
Sans titre, 2016, huile sur toile, 35 x 24 cm
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Sans titre, 2016, huile sur toile, 110 x 140 cm
Sans titre (FĂŠtiche 3), 2016, huile sur toile, 27 x 22 cm
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Bataille, 2016, huile sur toile, 162 x 130 cm
Sans titre (Frosties), 2016, huile sur toile, 18 x 14 cm
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Sans titre (FĂŠtiche 1), 2016, huile sur toile, 22 x 14 cm 14
Sans titre, 2016, huile sur toile, 38 x 24 cm
Poster, 2016, huile sur toile, 18 x 14 cm
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... Au mépris de toute uniformité, les toiles de Guillaume Ginet dénotent les enjeux d’esthétiques antinomiques... 17
GUILLAUME GINET Une peinture de l’écart Hétérologie, voilà le maître mot de la peinture de Guillaume Ginet. Au mépris de toute uniformité ses toiles dénotent en effet les enjeux d’esthétiques parfaitement antinomiques, allant du matiérisme au post-pop, jusqu’à une simplification formelle héritée du minimalisme. Il travaille ainsi indifféremment la reproduction très bad painting d’une portion du logo Nike sur un fond largement brossé (4MK), aussi bien que des dégradés progressifs acidulés très soignés, pour tout « objet » nimbant l’entière surface du tableau. Une démarche composite qui mêle donc les styles mais surtout les techniques, car Guillaume Ginet adopte autant la facture immaculée d’un fondu soft edge que des hautes pâtes généreusement modelées à mains nues. D’un côté il s’applique à une exécution distanciée, de l’autre il opère une incursion vers l’art informel, inscrivant directement de larges gestes régressifs dans ce matériau grassement étalé sur la toile. Des revirements qui manifestent son attachement à ne pas céder à une conception fixiste de son médium : ici la peinture n’a aucun « devoir être », elle ne répond pas d’une idéalité qui viendrait a priori en figer la forme. En travaillant ainsi simultanément et indistinctement des registres aussi disparates de la peinture – en mettant par conséquent implicitement sur le même plan ces multiples références –, Guillaume Ginet œuvre à leur déclassement. Et il étend plus largement encore cette entreprise de dé-hiérarchisation, nourrissant son travail de l’univers de la culture populaire et du graphisme : dans Le goût du lait il emprunte aux cartoons les ovales stylisés d’un regard exorbité et deux mains à quatre doigts gantées de blanc, il utilise aussi la bombe aérosol pour réaliser des pochoirs ou venir graffiter ses réalisations, comme il n’hésite pas non plus à reproduire à l’huile, en grand format, le motif d’un mur de brique en image de synthèse tout droit tiré d’un quelconque mapping de jeu vidéo. Ce nivellement, cette constante confusion des genres permettent à Guillaume Ginet de défaire le schisme entre un art dit noble, une culture « haute », érudite, et cette autre considérée comme « basse », art mineur puisque non institutionnel, ou produit de l’industrie culturelle. Son travail semble ainsi
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voir le CV de Guillaume Ginet page 52
renoncer à toute identité spécifique au profit d’un jeu incessant de déplacements et de différences. Guillaume Ginet pratique une peinture de l’écart. S’il affectionne les références littérales à l’histoire de l’art – comme cette cible floue, aux cercles concentriques de couleurs criardes – ou les motifs dérivés de la standardisation des images, c’est pour leur capacité à s’évader de leur destination première. Ainsi opère-t-il par détournements, fusions signifiantes, ou à travers de nouvelles organisations formelles – par emploi de matériaux supposés étrangers au registre formel choisi. Ceci pour mieux rompre avec les usages codifiés, les conventions expressives traditionnellement liées aux archétypes, signes et symboles qu’il convoque ; et par là réaffirmer la fonction déviante de l’art post-moderne.
Head and ball, 2016, acrylique sur toile et boule d’acier sous Plexiglass, 37,5 x 26 cm, recto et verso
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Le goรปt du lait, 2016, huile et acrylique sur toile, 170 x 100 cm
Jocaste, 2016, huile et acrylique sur toile, 160 x 100 cm
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Num.psd, 2016, huile et acrylique sur toile, 170 x 100 cm
Le bonheur est un sentiment mĂŠconnu, 2016, huile et acrylique sur toile, 160 x 110 cm
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Pils, 2016, huile et acrylique sur toile, 160 x 110 cm
Tropos II, 2016, acrylique sur toile, 55 x 46 cm Loading, 2016, huile, acrylique et rĂŠsine sur toile, 36 x 27 cm
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4.MK., 2016, huile et acrylique sur toile, 170 x 120 cm
Sans titre, 2016, acrylique sur toile, 160 x 110 cm
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RU, 2016, huile et aluminium sur toile, 100 x 80 cm 28
page de droite : Sans titre, 2016, huile et acrylique sur toile, 170 x 140 cm
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... Timothée Schelstraete ponctionne le réel, focalisant sur ces petits riens d’une banalité désarmante... 31
Timothée SCHELSTRAETE Ce qui manque à être vu La peinture de Timothée Schelstraete donne somme toute peu à voir. Des fragments étriqués d’intérieurs – le vide exigu entre le bord d’un lit et le mur adjacent (Veille 2), deux rangs de carreaux de faïence coincés entre la courbe d’un sanitaire et la lisière d’une plinthe (Sol). Sinon, en gros plan, quelques lignes d’un objet que le cadre resserré, le point de vue généralement outré rendent difficilement identifiable. La matière picturale elle-même, sèche, lisse, traduit cette parcimonie ; d’autant que la maigre couche d’huile est encore essuyée par endroit pour récupérer a minima la lumière bistre de la toile. Ici, la mise en œuvre procède par soustraction. Façon de ramener à ce fondamental : représenter c’est d’abord porter un regard, lequel sélectionne donc retranche, évince autant qu’il donne à voir. « Une perspective, c’est se rendre aveugle à tout le reste, à tout ce qui en est exclu. »1 , c’était l’un des credo de Derrida. Et le travail de Timothée Schelstraete répond de cette nécessaire cécité. Sa figuration doit autant à l’aveuglement qu’à la vision. Elliptiques, laconiques, ses images composent avec une grande part de non-dit. Lorsqu’il tronque au plus près ses sujets bien sûr, au risque de parfois les abstraire. Aussi parce que sa palette de tons rompus vient comme embrumer le tableau. Appliquées en glacis translucides, les couleurs obscurcies confèrent aux formes dépeintes – pourtant précises – une certaine inconsistance, une matérialité presque spectrale. Ce manque de densité des surfaces n’est toutefois pas seulement du fait de la couche succincte de peinture ; il résulte également de la touche floconneuse qui module insensiblement les plans colorés, les étiole en les émaillant d’incessantes inflexions de la tonalité dominante. La lumière enfin, chiche, blême, semble encore dissoudre les objets : un halo de clarté sépulcrale plus ou moins centré dans le format paraît piéger le motif, tandis qu’aux pourtours de la toile les couleurs s’écrasent dans une ombre charbonneuse qui vient rogner, asphyxier la figure. Ce fond opaque, indéterminé, c’est là que l’image devient un fait pictural. L’endroit où cette peinture, bien que figurative, conjure tout caractère illustratif, dans ces grands aplats incertains qu’aucune description ne suffirait à épuiser.
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voir le CV de Timothée Scheltraete page 52
Timothée Schelstraete peint d’après ses photographies. Cet emploi de l’image mécanique, découpée directement dans le monde, pourrait donner l’illusion d’une adéquation ou d’une plénitude. Sauf que. Ces surfaces sombres recadrant encore le sujet à l’intérieur du tableau réaffirment le caractère performatif du geste de prise de vue – jamais donné, toujours choisi. Timothée Schelstraete ponctionne le réel, focalisant sur ces petits riens d’une banalité désarmante, ces détails qui, en psychanalyse, deviennent le point qui condense la trame obscure d’un discours. Et l’ampleur, la valeur disproportionnée qu’il leur confère en change la perception : comme si la sélection, l’agrandissement pointaient davantage encore la marge, tout ce que le fragment retenu maintient hors de vue. Timothée Schelstraete ne cesse de nous emmener vers cette limite, là où les yeux n’ont plus de prise, générant, face au tableau, ce sentiment paradoxal : ce qui se voit ici a moins d’importance sans doute que ce qui manque à être vu. 1 - Jacques Derrida, « Penser à ne pas voir », Ed. Mondadori, 2005, p 57
Vue de l’atelier, Chamalot, août 2016
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Artifice, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
Signum2, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
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RED, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
P14, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
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Météor, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
Hlmt2, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
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Sol, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
Store, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
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Veille2, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
Artifice2, 2016, huile sur toile, 140 x 100 cm
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... L’objet de la peinture de Guillaume Valenti est d’évidence moins l’œuvre que ses à-côtés... 45
Guillaume Valenti Où le parergon supplée à l’ergon Guillaume Valenti prend l’espace d’exposition pour objet de sa peinture. Il représente avec un rendu réaliste des vues fictionnelles, images génériques du White Cube, dans lesquelles il détaille minutieusement, non seulement l’architecture ellemême, mais aussi les cimaises et socles, éclairages ou marquages au sol, bref tout ce qui dans ces lieux confine aux œuvres. Fait notable, il ne restitue toutefois pas ces dernières – dans ses toiles les plus récentes il se contente même de signaler l’accrochage en substituant aux pièces de sobres rectangles ou parallélépipèdes de couleur unies, venant ainsi indexer par défaut leurs emplacements. D’un côté donc une attention accrue portée au dispositif de monstration, encore renforcée par le choix du traitement hyperréaliste ; de l’autre l’œuvre, portée absente. Une partition qui réactive l’éternelle question de la distinction entre ergon et parergon, entre ce qui constitue l’œuvre, le sujet principal et ce qui vient en supplément, par adjonction, lui donner lieu – ce parergon dont Derrida dit qu’il relève du cadre. L’objet de la peinture de Guillaume Valenti est d’évidence moins l’œuvre que ses à-côtés. Façon d’interroger : où s’arrête l’œuvre, et où commence le cadre ? Cette différenciation est d’ordinaire définitoire, Derrida le rappelle : « Toute l’analytique du jugement esthétique suppose en permanence qu’on puisse rigoureusement distinguer entre l’extrinsèque et l’intrinsèque. Le jugement esthétique doit porter proprement sur la beauté intrinsèque, non sur les atours et les abords. »1 Le travail de Guillaume Valenti défait cette hiérarchie classique entre l’œuvre et ce qui l’entoure. Avec la série des Parquets par exemple, lorsqu’il relègue quelques bribes des pièces exposées à la périphérie, centrant la composition vers leurs reflets au sol. Figurer un reflet d’œuvre. Guillaume Valenti aime à mettre en abyme la « mission représentative » de la peinture. Les Parquets respectent pourtant toutes les conventions de la mimêsis, référant qui plus est au mythe fondateur de Narcisse, comme à cette fameuse pensée d’Alberti invitant le peintre à reproduire la réalité sur une surface réfléchissante. L’illusion en est d’autant plus déceptive : quelques découpes aveugles, minimales, sur le plancher vitrifié. In fine le parergon remplace l’œuvre, il y supplée, jusqu’à devenir en propre l’objet offert au jugement de goût.
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voir le CV de Guillaume Valenti page 53
Le regard que Guillaume Valenti porte sur le média exposition est, somme toute, l’occasion d’un clin d’œil à cette stricte autoréférentialité qui caractérise pour large part l’art postmoderne, insoumis à toute légitimation autre que la sienne propre. Peindre le display, c’est en effet s’inscrire dans cette circularité : faire œuvre de ce contexte parergonal que sont la galerie, le musée, lesquels sont les lieux de légitimation de l’œuvre… Guillaume Valenti pointe cet extrême, l’identification de l’opus à son cadre ; façon de signifier que cette limite historique n’a aujourd’hui de fait plus rien de stable, ni de définitif. 1 - Jacques Derrida, « Parergon » in La vérité en peinture, Paris, Flammarion, 1978, p. 74. Souligné par l’auteur.
Parquet, 2015, huile sur toile, 130 x 195 cm
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Parquet, 2016, huile sur toile, 150 x 200 cm
Grille, 2015, huile sur toile, 130 x 160 cm
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Diaporama, 2015, huile sur toile, 97 x 146 cm
Sans titre (galerie), 2016, huile sur toile, 162 x 130 cm
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Vitrine, 2016, huile sur toile, 130 x 195 cm
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Vectoriel, 2015, huile sur toile, 162 x 114 cm
Sans titre (NYSC), 2016, huile sur toile, 97 x 146 cm
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Diaporama, 2015, huile sur toile, 100 x 100 cm
Vitrine (2), 2016, huile sur toile, 130 x 195 cm
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Pierre Bellot... Guillaume Ginet... TimothĂŠe Schelstraete... Guillaume Valenti... Marion Delage de Luget 59
Pierre Bellot, né en 1990, vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux Art de Paris en 2015. Exposition personnelle : Leurre Souple (Galerie Premier Regard, Paris, 2016). Expositions collectives : Nouvelles Séquences (Abbaye de Léhon, Dinan, 2015), Artagon.I (Villa Deshayes, Paris, 2015), Call Me (Commissariat Angeline Scherf, 68 Bis Rue de Turenne, Paris, 2014) Résidences : Casa Velazquez (Madrid, 2016), Ateliers du Plessix-Madeuc (Corseul, 2015) Publication : Bologna Children’s Book Fair, Catalogue des Lauréats, 2010.
Guillaume Ginet, né en 1984, vit et travaille à Bruxelles. Il est diplômé de l’École Régionale des Beaux-Arts de Rouen en 2010 suivi d’un Master 2 édition d’art, livre d’artiste à l’Université Jean Moulin de St Étienne. Il est co-fondateur de la maison d’édition LeftHand en 2011. Exposition récentes : Take me to your Leader (commissariat Timothée Schelstraete, La Couleuvre, Saint-Ouen, 2016), Extend and Pretend, (commissariat de Komplot, Enterprise projects, Athènes, 2016), Mues (Le Pays Ou le Ciel est Toujours Bleu, Orléans, 2015), Anger Management (commissariat Benjamin Jaubert, Komplot, Bruxelles, 2015), Über-ich (Le Hall, Rouen, 2015).
Timothée Schelstraete, né en 1985, vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen en 2010. Il est représenté par la Galerie ALB à Paris. Expositions récentes : Il y avait bien une autre stratégie possible (galerie Jeune Création, Paris, 2016), Dichotomie, (2angles, Flers, 2016), 11ème Biennale de la Jeune Création (La Graineterie, Houilles, 2016), Jeune Création 66ème édition (galerie Thaddaeus Ropac, Pantin, 2016), ça ira mieux demain (commissariat du magazine Branded, galerie ALB, Paris, 2015), concentré sans raison une seconde de trop #2 (Progress gallery, Paris, 2015), Lauréats! un choix dans la collection novembre à Vitry (MAC Maison des Arts, Créteil, 2015), Mues (le Pays Ou le Ciel est Toujours Bleu, Orléans, 2015), Lauréats du prix Novembre à Vitry 2013 (galerie municipale Jean-Collet, Vitry-sur-Seine, 2014), Angle mort (Le Hall, Rouen, 2014). 60
Guillaume Valenti est né en 1987 à Evry. Il vit et travaille à Paris. Après des études d’histoire et d’histoire de l’art à la Sorbonne (Paris IV), il est diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux Art de Paris en novembre 2015 avec félicitations du jury, après avoir passé cinq ans dans l’atelier du peintre Philippe Cognée. Il a participé à quelques expositions collectives, parmi lesquelles Vertiges en terrain plat (fondation Browstone, Paris, 2016), Selective Memories (Griffin Gallery, Londres, 2015), Image and Objecthood (Los Angeles, 2015). En 2017, il participera au parcours artistique des 10 ans de résidences à Chamalot à la galerie Under Construction et à la 67ème édition de la Jeune Création à la galerie Thaddeus Ropac, Pantin.
Marion Delage de Luget Docteure en Philosophie de l’Art, elle est l’auteur d’une thèse sur la pratique intermédiale de David Lynch, dans laquelle elle s’interroge sur l’édification et les usages des notions d’archétype et de monstre. Ses recherches, portant plus généralement sur la façon dont les arts peuvent déborder le cadre formel de l’identité, ont été régulièrement éditées dans les revues universitaires, à l’international. Membre fondateur du commissariat kurt-forever (www.kurt-forever.com), elle a réalisé plusieurs projets d’expositions en France et en Allemagne. Également auteur de textes critiques, elle publie dans la presse artistique ainsi que dans de nombreux catalogues d’artistes.
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Ce catalogue a été édité par Chamalot-Résidence d’artistes à l’occasion de l'exposition Vendange tardive 2016 au CAC de Meymac du 30 octobre 2016 au 15 janvier 2017.
Contact : Chamalot - Résidence d’artistes 19300 Moustier-Ventadour +33 (0)5 55 93 05 90 chamalot.residence@free.fr www.chamalot-residart.fr
Remerciements : L’association tient à remercier : ses adhérents et donateurs, le comité de sélection.
Avec l’aide du Ministère de la Culture / DRAC de la Nouvelle-Aquitaine, du Conseil Régional de la Nouvelle-Aquitaine, du Conseil Départemental de la Corrèze, Moustier-Ventadour
de la Communauté de Communes de Ventadour, de la Commune de Moustier-Ventadour, de la Communauté Européenne (Leader Corrèze-Ventadour).
Chamalot-Résidence d’artistes fait partie de Cinq,25 - Réseau d’art contemporain en Limousin. © Chamalot - Résidence d’artistes Les artistes / Les auteurs Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays ISBN : 978-2-917684-14-6 Dépôt légal : novembre 2016
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Crédits photographiques : © Les artistes
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