Catalogue Vendanges de printemps 2012

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Vendanges de printemps 2012


© Chamalot - Résidence d’artistes / Les artistes / Les auteurs Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays ISBN : 978-2-917684-06-1 ISSN : 2118-4978 Dépôt légal : avril 2012


BenoĂŽt GĂŠhanne Guillaume Millet Marc Molk Nazanin Pouyandeh Laurent Rabier


« Une toile -pièce- seule n’est rien, c’est le processus –système- qui est important. De même que les idées se pensent dans la langue, la peinture doit se penser dans ses moyens ».1 Diversité et convergences : la peinture en projet Au-delà de l’exemplarité du lieu et de son cadre unique, l’originalité de Chamalot -Résidence d'artistes est incontestablement d’avoir privilégié la peinture à un moment où ce médium se construisait une nouvelle forme de reconnaissance sur la scène artistique française. Avant même le regain d’intérêt que connaît aujourd’hui la « jeune peinture », de plus en plus présente dans les lieux institutionnels et intégrant les collections publiques, Chamalot-Résidence d'artistes affirmait une singularité et se présentait comme une exception dans le paysage de l’art contemporain. Depuis 2006 et l’accueil de près de 30 artistes, la résidence est aujourd’hui repérée et identifiée comme un lieu incontournable pour les jeunes peintres, comme peut en témoigner le nombre croissant de candidatures reçues chaque année2. Pour autant, l’inclinaison de Chamalot-Résidence d'artistes vers un seul médium ne constitue pas la marque d’une quelconque revendication pour une approche catégorielle des arts plastiques, reposant l’éternelle question de la place de la peinture dans l’art contemporain. Au contraire, ce parti pris est avant tout le fruit d’un goût et d’une passion qui se sont affirmés et construits au cours des rencontres avec les œuvres et avec les artistes. Ce choix initial ne marque pas non plus la volonté de privilégier une tendance de la création picturale contemporaine plus qu’une autre. Au fur et à mesure des résidences et des expositions associées, s’est affirmé le principe d’une ouverture et d’une attention constante aux évolutions que connaît la scène artistique actuelle dans le domaine de la peinture, marquée notamment par la coexistence de tendances diverses et parfois divergentes. L’exposition Vendanges de Printemps 2012 est exemplaire de cette ouverture sur une pluralité artistique. Des univers plastiques singuliers se côtoient dans un rapport d’échange qui peut apparaître au premier abord comme une forme de confrontation. Sont en effet présentées les recherches effectuées durant les trois résidences estivales de l’année 2011, associées à des productions actuelles ou antérieures. Appartenant pourtant à la même génération, les cinq plasticiens invités développent les pratiques les plus diverses, s’appuyant sur une grande variété des modes opératoires, des références, des techniques et des sujets. Les images composites de Benoȋt Géhanne, les dessins au crayon et les peintures en noir et blanc de Guillaume Millet, les œuvres « fictionnelles » de Marc Molk, les peintures « scénographiques » de Nazanin Pouyandeh et les représentations spatiales et architecturales de Laurent Rabier témoignent de la diversité de la création artistique contemporaine et révèlent, dans leurs divergences, la capacité de la peinture à prendre en charge les multiples questionnements qui traversent l’ensemble de la création artistique contemporaine. Pour autant, et malgré ces différences esthétiques, des enjeux fondamentaux tels que les rapports entre l’art et l’image ou encore la question de l’espace pictural et de sa définition, semblent constituer un cadre commun à l’ensemble des œuvres exposées.


Les images comme matière L’ensemble des œuvres présentées pose la question des rapports que la peinture entretient avec les images. Cette problématique traverse la démarche des cinq artistes en résidence et prolonge d’une certaine façon les questionnements fondateurs de la peinture contemporaine. Néanmoins, et contrairement à leurs prédécesseurs, il s’agit moins pour les artistes invités de penser la peinture comme une « image de l’image »3 ou comme « un arrêt sur l’image »4, c'est-à-dire comme un moyen de produire une analyse critique de l’image, entendue comme étant le sujet principal de l’œuvre. Les recherches plastiques présentées s’appuient davantage sur la nature « projectile » et immatérielle des images et sur leurs nombreuses qualités formelles, sans cesse redéfinies par les technologies numériques. L’évolution générale du statut des images, soumises à une transformation radicale de leur mode de production et de diffusion, a eu aussi pour conséquence de déplacer les enjeux et les modes opératoires de la peinture. Situation déjà décrite par Yves Michaud : « l’image se fait plus fluide, plus mobile, elle est moins spectacle ou donnée qu’élément pragmatique, élément d’une chaîne d’actions ; elle perd sa valeur de référence pour s’inscrire dans une suite de métamorphose à la demande »5. Une démarche plus formaliste et expérimentale s’est substituée à une approche analytique et plus frontale de l’image propre aux décennies précédentes. Les images s’appréhendent désormais comme une matière plus que comme un objet d’analyse. Compte tenu des qualités plastiques évoquées, il devient intéressant de les manipuler et de les confronter aux autres éléments constitutifs de la peinture. Benoȋt Géhanne « instrumentalise » les images avec lesquelles il explore des situations visuelles et plastiques inédites. Dans ses œuvres, les images photographiques ou dessinées, fragmentaires, rencontrent des surfaces géométriques, des plans colorés, des lignes graphiques. Ainsi juxtaposées, insérées ou simplement reliées à d’autres matériaux, les images changent de statut : elles se définissent avant tout comme des données visuelles qu’il devient possible de manipuler et de requalifier en trouvant un juste équilibre entre la valeur narrative, le pouvoir d’évocation et les qualités plastiques des images utilisées. Dans les œuvres de Nazanin Pouyandeh, de nombreuses images, habilement réemployées, trouvent également leur juste place, formant des ensembles d’une étrange cohérence. Qu’elles soient d’origines mentales, issues de l’histoire de l’art ou du cinéma, ces sources visuelles deviennent la matière première de la peinture. Parce qu’elles font l’objet d’une mise en scène précise et cohérente et « se superposent en figurations multiples »6, elles conservent ou acquièrent un pouvoir de narration et une force symbolique à l’origine d’un monde visuel irréductible aux nombreuses sources qui l’ont façonnées. Marc Molk puise également dans des images de différentes natures pour réaliser ses « objets herméneutiques flottants »7, comme il qualifie lui-même ses peintures. Empruntant à l’histoire de l’art, aux images numériques ou encore à des souvenirs personnels ou plus collectifs, il construit des représentations ouvertes et imprécises. La surimpression est un des moyens privilégiés pour constituer ses « images de synthèse » et associer, sans les réifier, des sources visuelles et des références diverses.


Le travail de Guillaume Millet procède dans sa phase initiale d’une manipulation des images numériques. A partir d’une première image Guillaume Millet isole un fragment et abstrait une structure qui fera ensuite l’objet d’un transfert sur toile ou sur papier. Les formes élémentaires issues de ce processus organisent ses peintures, exprimant « une tension spatiale »8. Elles se développent sur le support, toile ou mur (lorsque l’artiste intervient in situ) créant un espace remodelé. Dans ce processus, le référent image s’absente de la composition finale mais demeure cet « indice lointain d’une origine pourtant présente »9. L’image est également un outil visuel ou plus précisément un vecteur dans les œuvres de Laurent Rabier. Après la réalisation des maquettes à partir d’emballages en carton de produits pharmaceutiques, la photographie numérique des volumes devient l’unique référent de la peinture à venir. L’image photographique est alors cet objet transitionnel, située entre deux réalités, celle du référent et celle de l’image peinte. Redéfinir l’espace pictural Paraphrasant Pierre Francastel, on peut admettre que l’espace plastique traduisant l’évolution et les changements techniques d’une société change lorsque certaines évidences intellectuelles sont renversées et que notre rapport au monde se refonde. La place des images numériques modifie notre rapport à la mémoire et au souvenir, faisant évoluer notre compréhension générale du monde, plus élargie mais aussi plus diffuse. Avec cette modification de notre rapport au réel et à la représentation, « nous ne voyons pas plus la nature que les œuvres d’art dans un seul coup d’œil, nous la détaillons ; l’unité n’est pas plus sur l’écran plastique fixe que sur l’écran mobile du cinéma. Elle est dans notre esprit. La lecture d’un tableau est un exercice actif et non passif (…) il ne peut pas y avoir de solution plastique fixe ou mobile, qui offre à l’homme la vision totale ni exacte du monde »10. L’espace plastique se transforme en intégrant ces données dans une évolution qui se développe à partir d’expérimentation diverses et progressives. L’image, auparavant écartée de ces préoccupations, se situe aujourd’hui au cœur de ce questionnement, sur le même plan que les autres éléments plastiques plus conventionnels. Les œuvres exposées questionnent notre rapport habituel à l’unité spatiale en y intégrant l’image. Chacune à leur façon est capable de « produire de l’espace dans la peinture et construire la peinture dans l’espace »11, sans que ce rapport à l’espace ne devienne une évidence et ne « fasse image ». Dans la plupart des œuvres, l’espace pictural se situe dans un entre-deux permanent, entre profondeur et frontalité, entre surface peinte et représentation, entre concret et imaginaire, apparaissant comme éminemment ambigu et instable, formé d’éléments plastiques parfois contradictoires prompts à le déstabiliser et le redéfinir continuellement. En ce sens, ces espaces peuvent s’apparenter, dans le registre de l'image, à ce que Michel Foucault nommait des hétérotopies, juxtaposant « en un seul lieu réel plusieurs espaces, plusieurs emplacements qui sont en eux-mêmes incompatibles »12. Chacune des œuvres, en fonction de ses moyens propres, met en scène une problématique de l’espace fondée sur des jeux d’oppositions, de confrontations ou s’appuyant sur un processus d’abstraction ou de dématérialisation. Les dessins aux crayons de Benoȋt Géhanne, agencements subtils de fragments


d’images, de surfaces colorées ou tramées et de lignes colorées organisent la surface blanche et libre du support papier. A l’instar des œuvres imprimées, les repères visuels présents dans ces dessins participent à la définition d’un espace équivoque. La profondeur en tant que qualité des éléments figuratifs est alors immédiatement contredite par le jeu des signes graphiques « mis en page » et en espace avec une grande précision. Les peintures de Nazanin Pouyandeh confrontent différents espaces articulés en plusieurs plans, à l’intérieur desquels viennent s’inscrire les nombreuses figures qui les animent. Ces différents plans organisent la narration qui est a priori perçue dans une certaine logique. Leur succession se fonde néanmoins sur des ruptures visuelles constantes et sur un jeu maîtrisé d’association et d’opposition qui impose au spectateur une vision saccadée et discontinue. La lecture des œuvres se construit au fur et à mesure de la découverte des différents moments narratifs et des événements symboliques constitutifs du tableau. Cet espace hétérogène impose une perception active et interprétative de l’œuvre qui ne peut se réduire à une analyse unilatérale. L'espace crée par Marc Molk est incertain et flottant, construit sur une figuration partiellement effacée. Un principe de surimpression organise les figures et les fonds et les relie entre eux, parfois jusqu’à atteindre une certain trouble visuel voire une forme de confusion. Cette difficulté à différencier nettement les éléments plastiques produit un effet de spatialisation caractéristique. Le traitement « en creux » de certaines figures, qui apparaissent dans une présence quasi fantomatique participe de la constitution de cet espace ambigu et changeant, qui s’impose comme le lieu d’une représentation ouverte et indéfinie. Guillaume Millet construit un espace ouvert sur l’extérieur qu’il s’agisse du lieu d’exposition ou d’une architecture. Cet espace est parfois en lien avec celui des autres œuvres qu’il prolonge ou redouble lorsque les peintures se présentent en diptyque ou en série ou, comme dans certains dessins, un tableau est représenté dans un lieu entièrement redessiné. La représentation de cet espace se fonde sur une opposition, mise en évidence par Matthieu Poirier13, décrivant cette tension entre une frontalité moderniste et quasi-abstraite et un basculement perspectif fondé sur l’agencement des surfaces. A cette opposition, s’ajoute parfois un jeu optique, qui découle d’une mise en contour des formes en gris, décalant et dédoublant la perception. Dans certaines œuvres, les surfaces blanches et lumineuses semblent projetées sur le support-écran de la toile. L’espace est alors soumis à une double profondeur qui renvoie à plusieurs systèmes de représentation. L’espace représenté par Laurent Rabier se présente davantage encore comme un lieu virtuel résultant d’un mode opératoire particulier qui le situe comme espace « au troisième degré » : représentation picturale d’une photographie numérique, elle-même représentation d’une maquette, c'est-à-dire d’un espace inventé. Cette représentation est donc par nature insituable. Sa réalité physique est amoindrie par un traitement plastique visant à le dématérialiser. Les reflets, brillances, profondeurs des fonds, cadrages resserrés sur les motifs participent de cette virtualité d’un espace qui n’existe qu’à l’état de projet, c'est-à-dire comme un lieu projectuel.


La peinture en projet Les œuvres exposées s’ouvrent sur des univers personnels organisés par des langages plastiques originaux et singuliers. Elles offrent des aperçus sur des univers en formation ou comme l’écrivait André Breton à propos des peintures de Yves Tanguy, elles s’ouvrent sur « une étendue considérable du monde mental qui en est à la Genèse »14. Qu’il s’agisse de lieux mythologiques, de paysages intérieurs ou d’espaces visuels « critiques », ces environnements, loin d’être illusionnistes ou simplement « des lieux sans lieu » nous proposent une expérience singulière, « mixte et mitoyenne », proche de l’expérience du miroir décrite par Michel Foucault15, renvoyant aussi à l’espace qui nous entoure et à notre propre position de spectateur. La dynamique visuelle fonctionne pour chaque œuvre et participe également du lien et des rapports entre les œuvres. Cet ensemble d’œuvres apparaît aussi comme une série de recherches. Certaines d’entre elles ont été réalisées dans le lieu même de l’exposition qui est aussi l’atelier des artistes. Le propre d’une résidence, contrairement à un autre lieu de diffusion est précisément de rendre accessible l’œuvre en train de se faire, plus que de montrer l’œuvre achevée, sans lien visible avec son processus de création. Ces recherches artistiques et ces modes opératoires sont partiellement donnés à voir, notamment pendant les rencontres avec les artistes organisées pendant les résidences. Ces moments sont aussi des temps d’échanges sur les démarches et les techniques durant lesquels, artistes et spectateurs dialoguent en toute confiance. Dans ce contexte, l’exposition, renvoie à ces temps de travail et de découverte des processus de création : cette avancée progressive vers un objectif à atteindre qui se réalise dans un temps « à part », relatif à l’économie de la peinture. Le contexte de ChamalotRésidence d'artistes, situé au milieu des paysages exceptionnels de la Haute Corrèze, propice à la réflexion et à la concentration, favorise l'avènement de cette temporalité particulière. En participant fin 2011 à une exposition commune avec kurt-forever au 6b, ateliers d’artistes situés à Saint-Denis, Chamalot-Résidence d'artistes confirme sa volonté de s’intéresser à l’œuvre en projet et à « la peinture comme possibles »16, et affirme davantage encore son statut de lieu de création et de recherche, montrant les œuvres dans leur évolution et dans leur devenir.

Antoine Réguillon, février 2012.


1

Claude Viallat, Fragments, Préliminaires à une sémiologie de la peinture in Claude Viallat, Oeuvres, écrits et entretiens, Hazan 2006.

2

300 dossiers de candidatures ont été reçus en 2012.

3

Selon l’expression de Pierre Bourdieu à propos de la peinture de Bernard Rancillac, in Catalogue de l’exposition Bernard Rancillac, l’Année 1966.

4

Luc Tuymans, Luc Tuymans et l’ambiguïté des images, entretien avec l’artiste par Guy Duplat, paru dans La Libre Belgique à l’occasion de la rétrospective du peintre au Palais des Beauxarts de Bruxelles en 2011.

5

Yves Michaud, La crise de l’art contemporain, PUF, 1997, p 67.

6

Eric Corne : Vite, plus loin, plus loin, plus loin ! , in Nazanin Pouyandeh, Galerie Eric Mircher, Paris, 2010.

7

Marc Molk, entretien avec Jean-Yves Jouannais, Tout se mélange dans mon esprit in Ekphrasis, Label Hyptothèse, 2011.

8

Guillaume Mansart, Parallaxe, in Flash, catalogue de l’exposition de Guillaume Millet, présentée du 23 mars au 3 juin 2007, au Château du Parc de Clères (Seine-Maritime).

9

Ibid.

10 Pierre Francastel, Peinture et société, Gallimard, 1965, p 65. 11 Frédéric Bouglé, Titre d’un article sur la peinture de Maude Maris, exposition Points de vue, Château de la Louvière, Montluçon, 2008. 12 Michel Foucault, Des espaces autres, Dits et écrits, 1984, conférence au Cercle d'études architecturales, 14 mars 1967, in Architecture, Mouvement, Continuité, n°5, octobre 1984, pp. 46-49. 13 Matthieu Poirier, L’image Mise à nu par ses transferts, Même in « Flash », catalogue de l’exposition au Parc de Clères en 2007. 14 André Breton, Le surréalisme et la peinture, Gallimard, 1965. 15 Michel Foucault, Ibid. 16 Marion Delage de Luget, Dépeindre, catalogue de l’exposition organisée par kurt-forever et Chamalot-Résidence d'artistes au 6b à Saint-Denis en novembre 2011.


Benoît Géhanne

Série Doublage, ham, 2011, impressions jet d’encre sur papier baryta hahnemuhle, montées sous Marie-Louise, 30 x 40 cm. Série Doublage, Roger, 2011, impressions jet d’encre sur papier baryta hahnemuhle, montées sous Marie-Louise, 40 x 30 cm.



Distraction, 2012, aquarelle et crayon sur papier, 30 x 30 cm.


En cornet, 2012, huile et acrylique sur aluminium, 65 x 55 cm.


oncle, 2010, dessin aux crayons sur papier vinci, 65 x 45 cm.


les cas o첫, 2010, dessin aux crayons sur papier vinci, 65 x 45 cm.


La valse, 2010, huile sur toile, 100 x 120 cm


Mille feuilles #05, 2011, installation, photographies, papiers dĂŠcoupĂŠs, verres, 100 x 295 cm.


PRC/PAC, collages pour la pièce module activé 2 de Jean-François Leroy, la FIAC jardin des Tuilleries, 2010 collages, impressions jet d’encre sur bâche, réalisées à l’Atelier Franck Bordas, diptyque 60 xaquarelle, 40 cm. encres, 32 x 24 cm Drawing days, 2007-2008, technique mixte,


Benoît Géhanne Né à Cherbourg en 1973. Vit et travaille à Saint Denis. www.benoitgehanne.net

1997 Ecole Nationale des Arts Décoratifs, section image imprimée, Paris. 1995 Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, Paris. Expositions personnelles (sélection) : 2009 2007 2002

Le soleil brille, les oiseaux chantent, Atelier Pier, La Générale en Manufacture, Paris. In heaven, Espace de la Corsica Ferries, Bastia. Errata, ersatz, erazer, Galerie S.W.A.T. Art, Hambourg.

Expositions collectives (sélection) : 2012 Qui veux voyager loin ménage sa monture, commissariat Nicolas Malclès-Sanuy et Christelle Conchon, le 6b, Saint Denis. 2011 Novembre à Vitry, prix de peinture, Vitry-sur-Seine. Dépeindre, Chamalot - Résidence d'artistes / kurt-forever, le 6b, Saint-Denis. Deplatzieren #01, kulturpalatz wedding international, Berlin. Deplatzieren #02, Galerie Crystal Ball, Berlin. Impression soleil, commissariat Stéphanie Cottin, le 6b, Saint-Denis. Cycle d’expositions : Transposer, Interrompre, Commettre, kurt-forever, le 6b, Saint-Denis. Laïka est morte pour l’Europe, Rendez-vous contemporain de Saint Mery, Paris. Retransmission 5, ESBANM, Nantes. 2010 Fiac jardin des tuileries, invitation de Jean-François Leroy, Galerie Bertrand Grimont. Photo Pauvre, Médiathèque de Rambouillet. Mois de la Photo Off, Galerie Episodique, Paris. Cycle d’expositions : Ouvrir, Habiter, Reproduire, kurt-forever, le 6b, Saint-Denis. Oxygène & Diamant, CEAAC, Strasbourg. Parcours En mai fait ce qu’il te plaît, Synesthésie, Saint-Denis. Mosaïque, Galerie épisodique, Paris. De près ou de loin, Rendez-vous contemporain de Saint Mery, Paris. 2009 Les lieux communs ont quelque chose d’extraordinaire série Spooler Low, low, Galerie Atelier du Midi, Arles. Foto Povera 5, Opal Gallery, Atlanta. Exposition collective, Galerie Artneuland, Berlin. Trans am & The Magnetix - Filmer la musique, Point éphémère, Paris.


Guillaume Millet

Vue de l’exposition Seconde mÊtropole, galerie Bernard Jordan, Paris, 2009 tous tableaux : sans titre, 2009, 120 x 120 cm, acrylique sur toile.


sans titre, 2009, 90 x 90 cm, acrylique sur toile.


sans titre, 2009, 120 x 120 cm, acrylique sur toile.


sans titre, 2009, 80 x 80 cm, acrylique sur toile.


sans titre, 2009, 80 x 80 cm, acrylique sur toile.


sans titre, 2009, 90 x 90 cm, acrylique sur toile.


sans titre, 2009, 120 x 120 cm, acrylique sur toile.


sans titre, 2009, 90 x 90 cm, acrylique sur toile.


sans titre, 2009, 120 x 120 cm, acrylique sur toile.


Guillaume Millet Né en 1970. Vit et travaille à Paris.

1998 Licence d’Histoire de l’Art, Université Paris IV. Expositions personnelles (sélection) : 2012 Galerie Nathalie Clouard, Rennes. Les nouvelles reproductions, galerie Bernard Jordan, Zürich. 2011 Panavision, galerie Eric Linard, La Garde-Adhémar. Les nouvelles reproductions, Espace de l’art concret, Mouans-Sartoux. 2009 Seconde métropole, galerie Bernard Jordan, Paris. Scènes de genre et autres détails, le Sphinx, Paris. 2008 CCNOA, project space, Bruxelles. l’H de Siège, Valenciennes. Les Détails, le Pavillon, Pantin. 2007 Flash, Château de Clères, Clères. 2005 Surnaturelle, L’Endroit, Le Havre. Galerie municipale, Vitry-sur-Seine. M.A.C.C, Fresnes. Extra Dry, Interface, Dijon. Expositions collectives (sélection) : 2011 2010 2009 2008

Multiples & Co., Interface / la Villa du parc, Annemasse. Nulle part obstinément, une proposition de Benjamin Swaim, Paris. Dépeindre, Chamalot - Résidence d'artistes / kurt-forever, le 6b, Saint-Denis. Obsédés textuels, une proposition de Jean-François Guillon, galerie RDV, Nantes 30/30 Image Archive Project, PS, Amsterdam. Reproduire, kurt-forever / le 6b, Saint-Denis. Transfrontaliers, le 10-neuf, Crac, Montbéliard. Le beau, le bien, le vrai, Non Objective Sud, Tulette. My eyes keep me in trouble, carte blanche au CCNOA, La Station, Nice. Les autres oeuvres, Villa des Tourelles, Nanterre. Salon du dessin contemporain, galerie Bernard Jordan, Paris. Multiples, un point de vue sur l’estampe, l’Agart, Amilly. Salon du dessin contemporain, galerie Bernard Jordan, Paris. Comme si un oeil sans paupière s’ouvrait au bout des doigts, La Maison Rouge, Paris. à n... dimensions, carte blanche à Anne Deguelle, galerie Christine Phal, Paris.


Marc Molk

La dĂŠfensive, 2011, huile et acrylique sur papier Fabriano, 50 x 70 cm.


Le grand Amour, 2011, huile et acrylique sur toile, 162 x 130 cm. (réalisé à Chamalot-Résidence d’artistes).


PrĂŠsence du Japon, 2010, huile et acrylique sur toile, 130 x 162 cm.


La promesse du bonheur, 2010, huile et acrylique sur toile, 130 x 97 cm.


Un cœur secret, 2011, huile et acrylique sur toile, 162 x 130 cm. (réalisé à Chamalot-Résidence d’artistes).


La mauvaise ĂŠducation, 2011, huile et acrylique sur toile, 130 x 97 cm.


Nuit n째6, 2011, huile et acrylique sur toile, 81 x 100 cm.


Nuit n°5, 2011, huile et acrylique sur toile, 81 x 100 cm (réalisé à Chamalot-Résidence d’artistes).


Moumou, 2011, aquarelle sur papier, 24 x 32 cm ToutFemme รงa pourmoustache, รงa, 2009, huile 2011, et aquarelle acrylique sur toile, papier, 2424 x 16 x 32 cm. cm


Marc Molk Né en 1972. Vit et travaille à Paris. www.molk.fr

1997 D.E.A. en Philosophie de l’Art, Esthétique, Université Paris I Panthéon- Sorbonne, Paris, France. Expositions personnelles (sélection) : 2011 La disparition du monde réel, Galeria dos Prazeres, Sítio da Igreja, Madère. Expositions collectives (sélection) : 2012 Salon de Montrouge. 2011 Desiderata, Galerie Yukiko Kawase, Paris. 2010 Archichaos, Rove Project, 33-34 Hoxton Square, Londres. Parcours Carne, à travers le 19ème arrondissement, Paris. Fondation Guasch Coranty, Prix International de Peinture / Exposition des oeuvres des finalistes, Centre d’art Tecla Sala, Barcelone. Lonarte, Galerie dos Prazeres, Prahia da Calheta, Madère. 2009 Novembre à Vitry, Galerie municipale, Vitry sur Seine. Le Monopole du Coeur, Showcase chez Kimiko Yoshida(photographe), Paris. Art protect, Galerie Yvon Lambert, Paris. 2008 Les Malheurs de Sophie, Galerie Hug & Galerie Nivet-Carzon, Paris. 2007 La Maison des Mouches, Galerie Defrost, Paris. Vivre et laisser mourir, Espace d’Art Contemporain Eugène Baudouin, Antony. 2006 Psychoplastie, Maison des arts de Créteil. Ouvrages : 2012 2010 2009 2006

Marc Molk : Ekphrasis, catalogue, éditions label hypothèse & D-Fiction. Publication de « Serment de la sirène qui vit la pieuvre qui emporta l’homme qui n’est jamais revenu », conte fantastique. Contribution au catalogue de Kimiko Yoshida, éditions Actes Sud. 100 monuments, 100 écrivains / Histoires de France ,Ouvrage collectif sous la direction d’Adrien Goetz, éditions du Patrimoine, CMN. Collection irraisonnée de préfaces à des livres fétiches, Ouvrage collectif dirigé par Thomas B. Reverdy et Martin Page, aux éditions Intervalles. Parution de « Pertes humaines », roman, aux éditions arléa.


Nazanin Pouyandeh

L’arc en ciel, 2011, huile sur toile, 50 x 61 cm.


La route de la soie, 2010, huile sur toile, 100 x 81 cm.


Le duel, 2011, huile sur toile, 160 x 200 cm.


Zarathoustra, 2010, huile sur toile, 185 x 250 cm.


Central Park, 2011, huile sur toile, 160 x 200 cm. (réalisé à Chamalot-Résidence d’artistes).


La Montagne Magique, 2009, huile sur toile, 55 Ă— 46 cm.


Lacryma christi, 2010, huile sur toile, 114 x 146 cm.


Le butin, 2011, huile sur toile, 130 x 162 cm.


Zari,Maisons 2011, huile surn째24 toile,et 6127, x 50 cm. mine de plomb sur papier, 50 x 65 cm noires 2010,


Nazanin Pouyandeh Née en 1981. Vit et travaille à Paris. http://nazaninpouyandeh.free.fr/

2005 DNSAP Ecole des Beaux-arts de Paris. Expositions personnelles (sélection) : 2012 Galerie Michael Schultz, Berlin. 2011 Galerie Aaran, Téhéran. 2010 Galerie Eric Mircher, Paris. 2009 Galerie Eric Mircher, Paris. 2007 Fonds d’art moderne et contemporain de Montluçon. 2004 Galerie des Beaux-arts (CROUS), Paris. 1999 Galerie Banafcheh, Téhéran. Expositions collectives (sélection) : 2011 My Super Hero, Morono Kiang Gallery, Los Angeles et Aaran Gallery, Téhéran. D’après la ruine, Le Titanic, Vilnius. Arc en ciel, Galerie vom Zufall und vom Glück, Hanovre. Disturbing the Public Opinion, Röda Sten Art Centre, Göteborg. 2009 Iran Inside Out, Chelsea Art Museum, New York. Pièces à part, Galerie Eric Mircher, Paris. Selseleh / Zelzeleh, Galerie LTMH, New York. 2008 Faces à faces, Galerie Eric Mircher, Paris. Het nieuwe verhaal, Galerie Victor Saavedra, Barcelone. Figuration de l’imaginaire, Centre d’art contemporain, Mont de Marsan. 2007 In my solitude, Galerie Aeroplastics, Bruxelles. Jeune Création Européenne, Biennale itinérante, jusqu’en 2009 : Montrouge, Klaïpeda, Salzbourg, Gênes, L’Hospitalet, Amarante. Het nieuwe verhaal, Pulchri Studio, La Haye. Salon de Montrouge. Prix : 2008 Prix Spécial Erro, concours Antoine Marin. 2003 Prix Alphonse Cellier, Académie des Beaux-arts. 1995 Diplôme d’honneur de la Fondation pour la Population des Nations Unies. 1994 Médaille d’argent, Shankar’s Children Competition, Inde.


Laurent Rabier

Panoptique IV, 2011, huile sur toile, 130 x 195 cm.


Gaswerk, 2008, huile sur toile, 130 x 100 cm.


Panoptique III, 2011, huile sur toile, 190 x 145 cm. (réalisé à Chamalot-Résidence d’artistes).


Panoptique, 2010, huile sur toile, 130 x 180 cm.


Holiday II, 2011 huile sur toile 120 x 150 cm.


gravitĂŠ 0, 2009, huile sur toile, 130 x 180 cm. Page suivante : Aseptica, 2009, huile sur toile, 120 x 180 cm.




Favel, Don 2007, Juanhuile de Arkel sur toile, 1 et 2, 120 2009, x 100 acrylique cm. sur plexiglas, 20 x 30 cm


Laurent Rabier Née en 1975. Vit et travaille à Montluçon.

1996 Licence d’Arts Plastiques, Bordeaux.

Expositions personnelles (sélection) : 2010 Espaces fantômes, château de la Louvière Montluçon. 2009 Espaces fantômes, espace 29, Bordeaux. 2008 FAL expo, Clermont-Ferrand. Galerie Exprmntl, Toulouse. Crash pharmacy, galerie l’App’art, Périgueux. Expositions collectives (sélection) : 2011 Dépeindre, Chamalot - Résidence d'artistes / kurt-forever, le 6b, Saint-Denis. Novembre à Vitry, Galerie Municipale, Vitry. Leslie’s art gallery, Luxembourg. 2010 Novembre à Vitry, Galerie Municipale, Vitry. Leslie’s art gallery, Luxembourg. Densité, avec Severine Hubard, Maison Salvan, centre d’art de Labège. Anarchitecture, Exprmtl galerie, Toulouse. Access and paradox, Exprmtl galerie, foire d’art contemporain, Paris. 2009 Auzart, avec Damien Aspe et Alain Josseau, Auzeville-Tolosane. 2008 Le bel été, Exprmntl galerie, Toulouse. 2004 Exposition d’atelier Shakers avec Raphael Grassi-Hidalgo et Astrit Greca, Montluçon.


Ce catalogue a été édité par Chamalot-Résidence d’artistes à l’occasion de l’exposition Vendanges de printemps 2012, dans les locaux de la résidence, du 28 avril au 21 mai 2012.

Contact : Chamalot - Résidence d’artistes 19300 Moustier-Ventadour +33 (0)5 55 93 05 90 chamalot.residence@free.fr www.chamalot-residart.fr

Remerciements : L’association tient à remercier ses adhérents et donateurs, le comité de sélection, le jury du prix Novembre à Vitry.

Avec l’aide du Ministère de la Culture / DRAC Limousin, du Conseil Régional du Limousin, du Conseil Général de la Corrèze, de la Communauté de Communes de Ventadour, de la Commune de Moustier-Ventadour, de la Communauté Européenne (Leader Corrèze-Ventadour).

Chamalot - Résidence d’artistes fait partie du Réseau 5,25 réseau d’art contemporain en Limousin.

Crédits photographiques :

Les artistes, A. Mole (pour G. Millet).

Moustier-Ventadour




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