Vendanges de p intemps
201
Julie Dawid Jé émie Delhome Benjamin Hocha t F ançoise Pét ovitch Sa ah T itz
Vendanges de printemps 2013
© Chamalot - Résidence d’artistes / Les artistes / Les auteurs Tous droits de reproduction réservés pour tous les pays ISBN : 978-2-917684-07-8 ISSN : 2118-4978 Dépôt légal : avril 2013
Julie Dawid Jérémie Delhome Benjamin Hochart Françoise Pétrovitch Sarah Tritz
La peinture au sens large Chamalot-Résidence d’artistes a accueilli en 2013 cinq résidents sur une période de six mois. Quatre d’entre eux, Julie Dawid, Jérémie Delhome, Benjamin Hochart et Sarah Tritz ont été invités après une sélection de leurs candidatures dans le cadre de la procédure mise en place depuis 2009. Le comité de sélection a pu effectuer un choix parmi de nombreux dossiers de grande qualité, émanant de plasticiens représentatifs de la scène artistique française et européenne actuelle. La cinquième artiste, Françoise Pétrovitch, a été conviée directement par la résidence : Chamalot-Résidence d’artistes, souhaite en effet conserver la possibilité de collaborer directement avec des artistes reconnus, sur la base de projets ou de volontés exprimées par ces derniers pour poursuivre leur recherche artistique. Il est important de rappeler ces modalités, tant elles sont exemplaires de ce que peut être une résidence d’artistes aujourd’hui : un lieu ouvert, mais sélectif, identifié pour son action dans un domaine artistique et participant au soutien à la création et à son développement. La résidence doit en effet apporter cette possibilité pour les artistes d’approfondir leur travail en cours, tout en constituant pour eux une étape importante et significative dans leur parcours professionnel. La réunion du comité de sélection est ainsi ce moment où se définissent les choix artistiques. A la faveur des nombreux dossiers, attentivement examinés, se révèlent et se discutent les enjeux artistiques propres à un lieu tel que Chamalot-Résidence d’artistes, qui se donne comme ambition de rester au plus près des évolutions de la peinture contemporaine. Ces évolutions sont perceptibles dans l’exposition Vendanges de printemps 2013. Au-delà des singularités formelles, elles sont repérables à travers certaines qualités, communes aux œuvres exposées. Une de ces qualités réside dans ce qui en chacune d’elle relève du « pictural », entendu comme une qualité intrinsèque aux œuvres et pouvant s’affirmer également à travers d’autres médiums ou d’autres techniques que la peinture elle-même. Daniel Arasse a pu notamment utiliser cette notion de picturalité, élargie à d’autres médiums, dans son approche de la photographie1. Une seconde qualité tient à l’inscription des œuvres au sein d’un processus de création qui semble les « dépasser » ou les prolonger : un mode opératoire qui peut prendre appui sur une démarche sérielle pour s’ouvrir à une recherche plus large et continue, permettant d’inscrire les œuvres dans un mouvement d’ensemble et leur conférant ce caractère d’ouverture ou d’indétermination.
Picturalités L’idée que la peinture ne puisse se réduire uniquement au médium et à son support est une donnée fondamentale héritée de la modernité. La notion de picturalité, étendue à d’autres médiums tels que la photographie, la vidéo ou la sculpture peut se comprendre aujourd’hui comme une qualité de l’œuvre indépendante de son médium. Depuis les années 70, les plasticiens, peintres, photographes, vidéastes, ont su intégrer cette évolution au cœur de leur travail en jouant sur cette ouverture du « pictural » aux techniques qui ne relèvent pas a priori du domaine de la peinture. La picturalité des œuvres exposées est à entendre dans ce sens, plus que dans une stricte appartenance de ces œuvres au champ de la peinture. Le travail de Julie Dawid se construit à partir d’une utilisation libre de plusieurs techniques qui finissent par constituer un ensemble d’une grande « picturalité ». Qu’il s’agisse de l’encre, du stylo, du papier découpé ou de la couture, les matériaux et techniques mis en œuvre et associés entre eux constituent une nouvelle matérialité, exaltée par l’agencement dynamique des formes et par leur présentation sur la surface claire du papier ou du mur. Cette matérialité, colorée et dynamique, peut renvoyer assez directement à la peinture. Le jeu des textures comme la mise en relief ou le rôle des ombres portées qui en résultent, contribuent néanmoins à entretenir une ambiguïté sur la nature de ce qui nous est proposé à voir. Les créations de Julie Dawid sont hybrides par nature et font référence tout autant aux arts plastiques qu’au champ des arts décoratifs. Cette double appartenance entraine un questionnement sur le statut de ces œuvres et sur la perméabilité des domaines artistiques. Dans le prolongement de ses peintures acryliques sur bois, Jérémie Delhome a pu produire durant son temps de résidence à Chamalot un ensemble de dessins à l’encre carbone sur papier2. Ces dessins qui s’apparentent à des empreintes ou à des gravures renvoient directement aux peintures que l’artiste réalise depuis quelques années et dans lesquelles, une forme simple, « élémentaire », s’impose par le jeu du volume et des contrastes, au centre de l’espace de la toile qu’elle occupe avec évidence et étrangeté. La picturalité de ces dessins repose sur la qualité d’une matière « pigmentaire », sur leur texture, mais aussi sur le jeu des ombres et des contrastes qui forment les volumes. Par un juste effet de miroir, ces dessins reflètent les peintures qu’ils contribuent à questionner. Pour la mise en œuvre de ses réalisations, Benjamin Hochart utilise plusieurs outils qu’il associe entre eux de façon méthodique. Cette méthode est appelée dès 2007 « dodécaphonique » et consiste à choisir un certain nombre d’outils de dessin et à les utiliser dans un ordre prédéterminé. En 2009, dans la série Noise drawing, la peinture s’associe au dessin et « traverse » les compositions au sens propre comme au figuré : ces compositions encore très graphiques sont ainsi ramenées, par le jeu des projections de couleur, vers une forme de picturalité. La matérialité devient alors un enjeu équivalent au geste. Elle s’affirme encore davantage dans les travaux postérieurs à travers des médiums différents : peinture, mais aussi tapisserie et céramique. L’œuvre de Benjamin Hochart questionne aujourd’hui autant le geste et la composition que les matières et les matériaux qui la produisent. La dimension picturale des œuvres de Françoise Pétrovitch n’est pas à envisager comme une évidence tant la dimension graphique est toujours fortement présente dans ses peintures. A Chamalot, l’artiste a pu réinvestir ce médium dans le prolongement de son travail d’atelier. Dans les œuvres du triptyque Fillettes de 2012, le trait, par sa présence discrète, semble se réinscrire dans la matière et dans les fonds, mais sans jamais s’y
perdre ou s’y confondre. La présence fragile des personnages doit beaucoup à ces lignes ouvertes, parfois interrompues qui conservent malgré tout leur pouvoir de délinéation. Lorsqu’elle se transpose dans les grands dessins muraux3, cette ligne, tracée au pinceau et ainsi agrandie, affirme une picturalité qui lui est propre, révélant la proximité du dessin et de la peinture qui sont, dans l’œuvre de Françoise Pétrovitch, comme les deux faces d’une même pièce4. Sarah Tritz a pu se définir elle-même comme « peintre en trois dimensions »5 plutôt que comme sculpteur. Dans ses œuvres, la question de la peinture est un enjeu important. Elle peut être abordée directement par l’affirmation du médium comme dans l’Espace noir de 2012. Plus généralement, la peinture semble exister dans l’ensemble de ses travaux sous la forme d’une présence diffuse ou d’une imprégnation constante. La peinture émane des œuvres, dessins, reliefs, sculptures, installations comme « une seconde nature ». A l’image de la série des Peintures abstraites, qui tout en faisant référence à la peinture et à son histoire, jouent aussi sur sa disparition en tant que médium refermé sur lui-même. Sarah Tritz préfère à cette approche limitée, l’affirmation d’une picturalité élargie à l’usage du trait, du cadre, de la couleur, du relief et du volume qui sont autant de preuves de cette appartenance au champ générique de la peinture. Continuités Les œuvres des cinq artistes exposés s’élaborent dans une continuité qui n’est autre que le développement d’une recherche plastique élaborée patiemment, d’œuvre en œuvre. Cette continuité qui peut, le cas échéant s’appuyer sur une approche sérielle, s’ouvre très vite à un mouvement qui « déborde » les œuvres et les présente comme les éléments constitutifs d’un projet plus vaste. Cette continuité est particulièrement visible dans le cadre de l’atelier, lorsque les travaux non achevés, prennent corps dans la proximité les uns des autres. Le public convié lors des rencontres avec les artistes, organisées en fin de résidence, a l’opportunité de saisir cette continuité ainsi que les rapports et les prolongements qu’elle entraine. Dans l’exposition, les rappels d’une œuvre à l’autre sont nombreux et complexes. A travers certains prolongements, se dessine une logique plastique qui inscrit les œuvres dans un espace commun. L’apparence d’esquisse, d’étude ou de fragment propre à certains travaux renvoie directement à ce temps de la recherche, à ce moment privilégié de l’élaboration et du projet qui autorise qu’à partir de chaque œuvre « achevée », quelque chose de nouveau puisse encore émerger et prendre forme. Ces œuvres, fondamentalement ouvertes, se présentent « non comme la fermeture d’une réalité statique et immobile, mais comme l’ouverture d’un infini qui s’est rassemblé dans une forme »6. Leur appréhension implique de fait une participation active du spectateur qui va pouvoir s’engager dans un travail de « reconstitution » et réactiver les liens et les rapports qui existent entre elles. Les œuvres en relief de Julie Dawid reposent sur l’association de fragments découpés et reliés entre eux par de nombreux « points d’accroche » dont la visibilité constitue un enjeu, notamment lorsque ces liens, rendus « graphiques », prennent le pas sur les formes et imposent leur rythme, leur dynamisme à l’ensemble de la composition. Ce principe d’agencement formel, différemment du collage ou de l’assemblage, permet aussi à chaque élément de conserver une part de son intégrité plastique, de ne pas se fondre complétement dans la composition d’ensemble : il peut aussi avoir une valeur de
paradigme pour l’ensemble de la démarche artistique de Julie Dawid qui tend à faire du lien et du fragment un sujet et un motif. Chacune de ses réalisations pouvant aussi être envisagée à l’échelle d’un ensemble plus vaste. Lorsqu’ils sont ainsi rassemblés, les dessins ou les peintures de Jérémie Delhome se présentent comme un vaste répertoire de formes « génériques » dont l’origine qui pourrait être minérale, végétale ou architecturale reste profondément indéfinissable. Ces formes « sans origine » renvoient à l’idée d’une modélisation. Leur rapprochement évoque également les variations sérielles du minimalisme, mais développées avec moins de systématisme et de rationalité. Le principe de la série reste en effet très ouvert chez Jérémie Delhome et permet d’envisager de très nombreuses configurations. Cet ensemble en constante évolution et toujours « en projet », pose également un questionnement fondamental sur le processus et sur la finalité de toute recherche artistique. Dans les œuvres de Benjamin Hochart, le geste graphique peut se prolonger en dehors du format et du support. Il peut investir l’espace d’exposition comme dans Les histoires de 2009, œuvre composée de trois dessins encadrés, reliés entre eux par la circonvolution d’une ligne bleue qui se développe sur le mur. La limite du cadre n’est, dans ce cas comme dans d’autres, que très relative. Lorsque les dessins font place à des installations ou à des environnements, le parcours du regard sur le support est prolongé par le déplacement dans l’espace d’exposition qui « oblige » le spectateur à dépasser la perception d’une production isolée pour se saisir des liens et des rapports qui existent entre toutes les œuvres. Dans ses séries, Françoise Pétrovitch met en place un processus narratif et symbolique très ouvert fondé sur la mise en séquence des images, dessins ou peintures. Le projet Radio Pétrovitch, qui s’est développé sur deux ans, de 2000 à 2002 et qui rassemble dans une édition 1462 dessins7 a pu conduire ce processus vers une forme de paroxysme : la confrontation de l’immédiateté du temps quotidien avec celui de la mémoire personnelle et du souvenir a pu aboutir à l’affirmation d’une temporalité spécifique qui se retrouve différemment dans d’autres séries. Cette temporalité repose aussi sur la décontextualisation des formes et des figures ou sur les confrontations entres les œuvres au sein d’une même exposition, comme ce fut le cas au Musée de l’Abbaye Saint-Claude en 2013 : « La série fait apparaître, dans sa présentation matérielle un espace. Des intervalles, plus ou moins serrés, prennent forme avec le mur qui les porte et créent un dessin. Visuellement, et au premier abord, ce sont des vides, mais ils manifestent la présence d’un espace virtuel : la mémoire morcelée et recomposée, et la méditation de l’artiste sur le temps »8. Chaque pièce ou exposition de Sarah Tritz peut être considérée comme le fragment d’un ensemble plus vaste, une partie de cette « grande nature morte »5, composée d’objets, de volumes, de dessins, de matières que l’artiste constitue depuis ses débuts. L’aspect fragmentaire des productions de Sarah Tritz tient aussi à leur caractère d’inachèvement, mais aussi à la mise en œuvre de matériaux souvent laissés bruts, comme en attente d’un geste ou d’une intervention plastique. Le fragment, qu’il soit celui d’un corps ou d’un objet, est aussi une thématique récurrente dans les œuvres de Sarah Tritz. Il est aussi la métaphore d’un travail qui semble se révéler dans un mouvement d’ensemble, à travers ces « lieux de passage » que peuvent être les œuvres, renvoyant aussi bien aux déplacements physiques de l’artiste qu’à la recherche plastique dans sa dimension exploratoire. L’exposition Vendanges de printemps 2013 pose ainsi la question de l’évolution d’un
travail plastique, de son inscription dans un parcours et dans une recherche. La capacité de la peinture à déborder les cadres dans lesquels elle se développe habituellement participe de ce questionnement. Les œuvres exposées se présentent avant tout comme des expérimentations, constituant les étapes d’un cheminement qui est tout sauf continu et linéaire. Dans leur démarche, les artistes cherchent aussi à dépasser les formes fixes, figées ou repliées sur elles-mêmes pour engager un mouvement qui s’apparente à une exploration, mettant ainsi en évidence la dimension projectuelle de leurs œuvres. Chamalot-Résidence d’artistes est un lieu dans lequel les œuvres se montrent dans leur évolution mais est aussi un espace de rencontre qui permet aux plasticiens invités de faire connaître leur travail, de pouvoir rencontrer certains acteurs de l’art contemporain en région, d’expliquer leur démarche dans le cadre de présentations ou d’actions de médiation9 avec le public. Les partenariats qu’entretient la résidence avec des structures de diffusion, sa place au sein de l’association Cinq,25-Réseau d’art contemporain en Limousin, ses relations avec les institutions et les collectivités territoriales et locales, font de cette résidence un lieu en prise avec la réalité artistique et culturelle d’une région, un espace fondamentalement ouvert et dans lequel se jouent chaque année, les possibilités d’une découverte et d’une rencontre. Antoine Réguillon, mars 2013.
1 - Daniel Arasse : La picturalité à l’épreuve du photographique, titre du séminaire consacré aux recherches de Daniel Arasse, Séminaire image Re-vues, vendredi 21 décembre 2007, Institut national d’histoire de l’art. 2 - Jérémie Delhome, Sans titre, dessins sur papier, encre carbone sur papier, 80 X 100 cm. Dessins réalisés à Chamalot et à Marseille en 2012. 3 - Notamment, les dessins muraux réalisés pour le musée de l’Abbaye Saint-Claude en 2013 ou pour le Centre d’art de Pomain en 2011. 4- On peut évoquer la série des Périphéries (1998-2004) dans laquelle l’association dessin/peinture se joue dans une forme d’opposition qui s’impose comme un équilibre. 5 - Entretien avec Sarah Tritz pour son exposition Un joyeux naufrage à l’Espace d’art contemporain Camille Lambert de Juvisy en 2008. 6 - Luigi Pareyson cité par Umberto Eco dans l’Oeuvre Ouverte, Points, 1962. 7 - Radio-Pétrovitch, Sémiose éditions, Paris, 2009. 8 - Commentaire extrait du dossier pédagogique consacré à l’exposition des œuvres de Françoise Pétrovitch au Musée de l’Abbaye Saint-Claude en 2013 : sur la problématique de la série et de sa présentation dans le lieu. 9 - Chamalot-Résidence d’artiste développe notamment des actions de médiation et d’éducation avec les lycées d’Egletons et d’Ussel.
Julie Dawid
Sans titre, 2007, techniques mixtes, 190 x 200 cm. page ci-contre : Sans titre, 2007, techniques mixtes, 350 x 250 cm.
Le bouquet, 2012, papiers découpés et couture, 90 x 100 cm.
Tamis, 2010, papiers découpés et couture, 100 x 100 cm.
Cheveu, 2012, papiers découpés et couture, 200 x 100 cm.
Au feu, 2012, dessin sur papier Canson 25O g, encre, stylo et aquarelle,150 x 150 cm. pages suivantes : carnet de gouaches, 2008, 40 x 60 cm.
Image tirée du livre Quelques plantes poilues, sérigraphié en 20 exemplaires, 2007, 30 pages, 22 x 30 cm.
Julie Dawid Née en 1983. Vit et travaille à Marseille.
2007 DNSEP, Ecole Supérieure des Beaux Arts de Marseille. Expositions personnelles (sélection) : 2013 Ramdam, hall de la Cité Radieuse, Marseille. 2012 Une fourmi de dix-huit mètres, atelier de reliure Céline Giordano, Marseille. Jours obliques, galerie la Tangente, Marseille. 2008 Horticulture du sentiment, Marciac. Expositions collectives (sélection) : 2012 2011 2010
Luna Park, Marseille. Prix Mourlot, Galerie de l’ESBAM, Marseille (finaliste). Ouvertures d’ateliers d’artistes, Marseille. Troisième rendez-vous de la jeune création, Galerie Polysémie, Marseille. Le Monstre et le monstrueux dans l’art, Association du Passage de l’Art, Lycée Michelet, Marseille. Prix Mourlot, Galerie de l’ESBAM, Marseille (finaliste). Ouvertures d’ateliers d’artistes, Marseille. 2009 Formes féminines, Association Triangle, Friche Belle de Mai, Marseille. Gala de soutien à l’Association Triangle, Friche Belle de Mai, Marseille 2008 Ouvertures d’ateliers d’artistes, Galerie Mourlot, Marseille. La femme, les femmes et l’art, Association du Passage de l’Art, Lycée Poinso- Chapuis, Marseille. Prix Mourlot, Galerie de l’ESBAM, Marseille (finaliste). Traits Confidentiels, Arteum, Chateauneuf- le Rouge. 2007 Corpus Mobile, Friche Belle de Mai, Marseille. Résidences :
2012 Résidence Chamalot, Corrèze. 2012 Résidence au Franzmasereelcentrum, Antwerpen, Belgique. 2011 Résidence au Druckatelier, Berlin, 1 semaine, réalisation d’une édition. 2010 Résidence à l’atelier Taille Taille à Marseille, réalisation d’une œuvre en gravure, pointe sèche. 2009-2011 Résidence aux Ateliers de la ville de Marseille, 2 ans. 2005 Erasmus à la Hochschule für Kunste, Brême, 6 mois.
JĂŠrĂŠmie Delhome
Sans titre, Marseille 2010, acrylique sur bois, 40 x 50 cm.
Sans titre, Marseille 2010, acrylique sur bois, 40 x 50 cm. Pages suivantes : vue d’atelier, Chamalot, septembre 2012.
Sans titre, Marseille 2012, encre carbone sur papier, 80 x 100 cm.
Sans titre, Chamalot 2012, encre carbone sur papier, 80 x 100 cm.
Sans titre, Marseille 2010, acrylique sur bois, 40 x 50 cm.
Sans titre, Marseille 2010, acrylique sur bois, 40 x 50 cm.
Sans titre, Marseille 2011, acrylique sur bois, 120 x 100 cm.
Jérémie Delhome Né en 1981. Vit et travaille à Marseille. 2005 DNSEP, Ecole Supérieure des Beaux Arts de Marseille. Expositions personnelles (sélection) : 2013 Formes particulaires, Galerie Marie Cini, Paris. 2012 Sans objet, Galerie Marie Cini, Paris. 2010 Galerie municipale, Vitry-sur-Seine (catalogue). 2009 Art Site of Railway Warehouse, Chiayi, (Taiwan). Art Site of Railway Warehouse, Hsinchu, (Taiwan). 2008 Galerie Favre, Nyon (Suisse). Galerie du passage de l’art, Marseille. 2007 Galerie du Tableau, Marseille. Expositions collectives (sélection) : 2013 Entre chien et loup, Château de Servières, Marseille. 2012 Marseille dessine Toulouse, Espace Croix-Baragnon, Toulouse. Salon du dessin contemporain, Drawing Now, Galerie Marie Cini, Paris. Rien comme quelque chose se produit quelque part, Trets. 2011 Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée, Thessalonique, Grèce (catalogue). Prix Mourlot, Galerie de l’ESBAM, Marseille. 2009 Novembre à Vitry, Galerie municipale, Vitry-sur-Seine. 2008 Musée de l’Université du Sichuan, Chengdu (Chine). Centre d’art Basai, Shanghai (Chine) (catalogue). Galerie newB, Shanghai (Chine) (catalogue). 2007 Nord Art, Kunst in der Carlshutte, Budelsdorf, Allemagne (catalogue) - Galerie Mourlot, Marseille. Salon de Montrouge, Montrouge (catalogue). Regards de Provence, Marseille (catalogue). Collections (sélection) : Fonds communal de la ville de Marseille. Ville de Vitry-sur-Seine. Collection Pebeo. Fondation Vacances Bleues.
Benjamin Hochart
Les Histoires, 2009, graphite, stylo, feutre, gouache, oil paint stick, fusain, encre, marqueur, peinture en spray sur calque, sur verre et sur mur, cadres, dimensions variables.
Noise Drawing #5, 2009, encre de Chine, aquarelle, crayon de couleur, peinture en spray, lessive de soude sur papier Arches, série de 9 dessins, 105 × 75 cm.
Dodécaphonies NB #4, 2008, graphite, stylo, feutre, gouache, Tipp-Ex, fusain, encre, marqueur sur calque, collé sur carton, série de 6 dessins, 23 × 17 cm.
Noise Drawing #2, 2009, encre de Chine, aquarelle, crayon de couleur, peinture en spray, lessive de soude sur papier Arches, série de 9 dessins, 105 × 75 cm.
Dodécaphonies 1, 2007, graphite, crayon de couleur, stylo, feutre, gouache, surligneur, Tipp-Ex, glue pailletée, pastel, fusain, encre, marqueur sur papier kraft, série de 3 dessins, 110 × 180 cm, collection FRAC Limousin.
Blink #6, 2011, graphite, crayon de couleur, stylo, feutre, gouache, aquarelle, oil paint stick, encre, marqueur, peinture en spray sur calque, papier coloré, 80 × 113 cm, collection privée.
Chute #1, 2009, graphite, stylo, feutre, gouache, oil paint stick, fusain, marqueur, encre de Chine, peinture en spray sur papier, série de 3 dessins, 150 × 95 cm.
Suite #7, 2011, graphite, stylo, feutre, gouache, aquarelle, craie, fusain, encre, marqueur, machine à écrire, peinture en spray sur papier, 18,5 × 12,5 cm, collection privée.
Benjamin Hochart Né en 1982. Vit et travaille à Aubervilliers.
2006 DNSEP, École nationale des beaux-arts de Lyon. Expositions personnelles (sélection) : 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007
Nouvelles/Jardin, Galerie Martine & Thibault de la Châtre, Paris. Art on Paper - Fair, White Hotel, Bruxelles. Deuxième Main, Toshiba House, Besançon. Plus qu’à chanter, galerie Martine & Thibault de la Châtre, Paris. Figures et cavaliers, Ecole d’Arts du Beauvaisis, Beauvais. La perspective cavalière – Im Blick der Herrenreiter, Institut français de Stuttgart. La mécanique des situations, galerie OÙ, Marseille. Tourner (au carré), Le Fort du Bruissin - Centre d’art contemporain, Francheville (Galeries Nomades de l’Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne). La forme de loisirs, Cité des arts, Chambéry (Galeries Nomades de l’Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne).
Expositions collectives (sélection) : 2013 2012 2011 2010
Ondio (Lignes), Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Lyon. Andrew ?, La Galerie, Centre d’art contemporain, Noisy-le-Sec. RE:, Institut supérieur des beaux-arts, Besançon. Arts : Le Havre 2012, biennale art contemporain, Le Havre. Aubusson 2000, tapisseries contemporaines, château de Lavardens. Inouïe, FRAC Limousin, Limoges. Permutations, Institut Supérieur des Beaux-Arts, Besançon. Le Dessinateur comme prestidigitateur, Maison de la Magie, Blois. Le dessin hors contrôle, plateforme Roven, Café au lit, Paris Géographies du dessin, Musée Régional d’Art Contemporain, Sérignan. Electro géo, FRAC Limousin, Limoges. Places, Eponyme galerie, Bordeaux. Le carillon de Big Ben, Centre d’art contemporain - le Crédac, Ivry-sur-Seine. Salon du dessin contemporain, Carrousel du Louvre, Paris. Seven Day Weekend, Ecole nationale supérieure des beaux-arts, Paris.
Collections publiques (sélection) : FRAC Limousin. Ring Club – Fond Municipal d’Art Contemporain, Nantes. Artothèque du Limousin. Musée de la Tapisserie, Aubusson. Cabinet du Livre d’Artiste, Rennes.
Françoise Pétrovitch
Sans titre, 2012, huile sur toile, 46 x 38 cm.
La chanteuse, 2012, huile sur toile, 195 x 130 cm.
Fillettes, 2012, huile sur toile, triptyque 55 x 45 cm chaque.
Sans titre, 2012, huile sur toile, 30 x 40 cm.
Garรงon au squelette, 2012, huile sur toile, 55 x 45 cm.
Série Nocturne, garçon au masque, 2012, huile sur toile, 54,7 x 45,4 cm. Pages suivantes : dessin mural, 2011, Centre d’art contemporain, Pontmain.
Sans titre, 2012, huile sur toile, 54 x 45 cm.
Françoise Pétrovitch Née en 1964. Vit et travaille à Cachan
Expositions personnelles (sélection) : 2013 2012 2011 2010 2009
Semiose galerie, Paris. Fiaf Gallery French Institute, New-York. Musée de l’Abbaye, Saint-Claude. Musée de la Chasse et de la Nature, Paris. Roses révérences, Galerie RX, Paris. Erröten, Galerie Jordan Seydoux, Berlin. Forget me not, Jardin de l’Hôtel Salomon de Rothschild, Paris. La vie en rose, Espace Art Contemporain, La Rochelle. Une étrange familiarité, Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains. 2008 Galerie Teo, Tokyo. Musée d’Art Moderne, Saint-Etienne. 2007 Françoise Pétrovitch, Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer.
Expositions collectives (sélection) : 2012 2011 2010
Tefaf Gallery, Galerie Antoine Laurentin, Maastricht. Vivement demain, collection permanente MAC/VAL, Vitry-sur-Seine. De Paso en la Tierra, Séville, Madrid. Un monde sans mesures, Palais Fesch Musée des Beaux Arts, Ajaccio. Le Bestiaire national de Sèvres, Centre des monuments nationaux / Château de Rambouillet. Monuments & Animaux, Centre des monuments nationaux / Château de Talcy. Femme objet / Femme sujet, Abbaye Saint André - CAC Meymac. Quand je serai petite… , Musée des Beaux-arts, Calais, Dessins, acte 2, Musée de La Roche-sur-Yon. Drawing time, Musée des Beaux-arts, Nancy.
Collections publiques (sélection) :
Fonds National d’Art Contemporain, Paris / Bibliothèque Centre Georges Pompidou, Paris / MAC/VAL, Vitry-sur-Seine / Musée d’art moderne de Saint- Etienne / Fonds municipal de la Ville de Paris / Bibliothèque Nationale, Paris / FRAC Haute Normandie / FRAC Alsace, Sélestat / Musée de la Poste, Paris / Musée-Château, Annecy / Musée de Sens / Musée des Beaux-arts, Chambéry / La Collection Choisy, Choisy-le-Roi / Musée de la Chasse et de la Nature, Paris / Artothèques : Annecy, Chambéry, Nantes, Angers, Caen, La Roche-sur-Yon, Vitré, Auxerre, Grenoble, La Rochelle… / Musée Ingres, Montauban / Musée Georges de La Tour, Vic sur Seille / Conseil Général de la Moselle.
Sarah Tritz
Le bouclier, 2012, gouache, encre aquarelle et papier découpé, 45 x 44 cm.
L’ombre d’un vase, 2012, gouache sur papier, 40 x 30 x 6 cm.
Espace De Chirico, 2010, encre de chine, encre aquarelle, peinture en bombe sur papier,149 x 93 x 3 cm (avec cadre), collection du Fnac.
Balloon, 2010, collage et dessin, calque, graphite, crayon de couleur sur papier, 42,5 x 30 x 2 cm.
Amadouée, 2012, toile de lin marouflée sur papier, gouache, papier collé, 54 x 69 x 2 cm (avec cadre).
Peinture abstraite n°3, 2012, cadre en chêne, gouache sur papier, toile de lin marouflée sur papier, 39 x 33 x 10 cm.
Espace noir, 2012, gouache sur papier, 50 cm x 32,4 x 0,3 cm (contrecollĂŠ sur support en aluminium).
Le noir et bleu, 2010, collage sur papier, poudre de graphite, peinture en bombe, encre de chine sur papier,147 x 150 x 3 cm.
Le cheval ĂŠtrusque, 2012, tempĂŠra, pastel sec, crayon de couleur sur papier, 59 x 42 cm.
Sarah Tritz Née en 1980. Vit et travaille à Paris. 2004 DNSEP, Ecole Supérieure des Beaux Arts de Lyon. Expositions personnelles (sélection) : 2013 2011 2010 2008 2007
Une femme de trente ans / A woman of thirty, Galerie Florent Tosin, Berlin Les soleils froissés, le CAP, Saint-Fons. Dominique Figarella/Sarah Tritz, Lieu Commun, Toulouse. Du fauteuil de mon roi rose, Galerie Anne Barrault, Paris. Humain trop, Ecole Supérieure des Beaux arts de Valenciennes. Capriccio cherche comtesse, Bétonsalon, Paris. Un Joyeux Naufrage!, Espace d’Art Contemporain Camille Lambert, Juvisy-sur- Orge.
Expositions collectives (sélection) : 2013 2012 2011 2010 2009 2008
Re, Institut National des Beaux-Arts de Besançon. Avis de vent fort, Drawing Room 012, Carré Ste Anne, Montpellier. The contemporary french painting, combinations of history, Permm, Russie. By word of mouth, Galerie S/Z, Zürich. Restons Courtois, Galerie Anne Barrault, Paris. La manière de voir la Forme, AnyWhere Galerie, Paris. Artorama, avec la Galerie Anne Barrault, Marseille. Rencontres n°39 - Carte blanche à Alun Williams, Nîmes. Fill this white up to the roof, Kaskadenkondensator, Bâle. Salon Zürcher avec la Galerie Anne Barrault, New York. Faubourg Saint-Martin, Paris. Red Wall, galerie du Café Chéri(e), Paris. Outre-forêt, galerie d’exposition du 6B, Saint Denis. La gamme Pérouse, M.O.H.L.L 148, Aubervilliers. Sécession, en partenariat avec le CAPC, Bordeaux. Vis-à-vis, Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Lyon. Vis-à-vis, Centre d’art contemporain de Moscou (NCCA), lors de la Biennale de la jeune création. Sauvagerie domestique, Galerie Edouard Manet, Gennevilliers. Free Style, au Kiosque, Paris. We would like to thank the curators who wish to remain anonymous, Galerie Anne Barrault, Paris. Rendez-vous 08, Musée d’art contemporain, Lyon. Tout bois n’est pas bon à faire flèche, Visite ma tente, Berlin. X, Y, Z, (avec Benjamin Hochart) programme vidéo par bureau des vidéos, Georges Abstraction Surface, Centre Pompidou, Paris.
Ce catalogue a été édité par Chamalot-Résidence d’artistes à l’occasion de l’exposition Vendanges de printemps 2013, dans les locaux de la résidence, du 5 au 26 mai 2013.
Contact : Chamalot - Résidence d’artistes 19300 Moustier-Ventadour +33 (0)5 55 93 05 90 chamalot.residence@free.fr www.chamalot-residart.fr
Remerciements : L’association tient à remercier ses adhérents et donateurs, le comité de sélection, Antoine Réguillon pour son soutien et son texte.
Avec l’aide du Ministère de la Culture / DRAC Limousin, du Conseil Régional du Limousin, du Conseil Général de la Corrèze, de la Communauté de Communes de Ventadour, de la Commune de Moustier-Ventadour, de la Communauté Européenne (Leader Corrèze-Ventadour).
Chamalot - Résidence d’artistes fait partie de Cinq,25 - Réseau d’art contemporain en Limousin.
Crédits photographiques : © Les artistes, à l’exception de : © Guillaume Dupuy couverture © Bertrand Stofleth p. 33, 35 © Blaise Adilon p. 36, 37 © Aurélien Mole p. 38-40 © Hervé Plumet p. 42-50
Moustier-Ventadour