La journĂŠe du 25 novembre est consacrĂŠe Ă la lutte contre les violences faites aux femmes.
LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
JOANE GOURSAUD auteure du livre “Violence conjugale�1
Si je peux aider ne serait-ce qu’une femme, j’en serais heureuse. Quelle que soit la violence, physique ou verbale, on se sent tellement isolÊ et on a peur, qu’un tÊmoignage peut amener une prise de conscience‌ pour commencer à entendre qu’il est vital de se sortir de cette emprise.
Assez ! A l’occasion de la journĂŠe internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Ville afďŹ rme son engagement auprès des femmes victimes et des associations et met en place un programme de sensibilisation.
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a gravitÊ des violences, la complexitÊ des parcours des victimes pour bÊnÊficier d’un accompagnement et faire valoir leurs droits, nÊcessitent une rÊponse politique globale. Il relève donc de notre responsabiOLWp G¡DJLU DÀQ GH SUpYHQLU HW GH sensibiliser , s’exclame Sabrina Abchiche, Êlue dÊlÊguÊe aux Droits des femmes. Quand les chiffres indiquent qu’en France, toutes les 48 heures, une femme meurt sous
P.20 - Champigny notre ville - N° 531 - novembre 2020
les coups de son compagnon, la journÊe du 25 novembre consacrÊe à la lutte contre les violences rÊsonne comme une urgence ; elle est indispensable pour sensibiliser, informer, sortir des prÊjugÊs.  Malheureusement, ils existent encore ! Lorsque j’avais essayÊ de parler une première fois de ma situation, on ne m’a pas toujours entendue. Certains ont banalisÊ, et je me suis sentie jugÊe , se souvient Joane Goursaud. Auteure d’un livre qui
tÊmoigne de son parcours de six annÊes passÊes auprès d’un homme pervers narcissique qui l’a harcelÊe, dÊnigrÊe, insultÊe, manipulÊe, elle souligne cette violence verbale insidieuse.  Je pensais que tout Êtait de ma faute ! J’Êtais prise dans une façon de penser R MH Q¡DYDLV GH FHVVH GH MXVWLÀHU d’excuser mon compagnon, et lorsque je me questionnais, mon sentiment de honte l’emportait , FRQÀH W HOOH /RUV G¡XQH WHQWDWLYH