Anquetilistes contre Poulidoristes Désormais la France se divise en deux clans rivaux : « Anquetilistes » contre « Poulidoristes ». Mais à l’édition de 1963, Poulidor ne termine qu’au huitième rang, loin derrière Anquetil, Bahamontès et Perez-Francès. Le Limousin pourra-t-il prendre sa revanche en 1964 ? Le célèbre mano a ma no de Jacques Anqueti et de Raymond Poulid l or dans l’ascension du Puy de Dôme dans l’étape Brive-Cle rmont-Ferrand. Tour 196 4.
La prediction d’Andorre
Au départ du tour 1967, un mage célèbre du nom de Belline a lancé cette prédiction : « Le grand favori du Tour, Jacques Anquetil, disparaîtra du Tour 1964 vers Andorre. » Superstitieux, Jacques n’aime pas ce genre de chose. Il n’en dort plus. Pourtant, il vient de remporter l’ étape de Monaco et celle de Toulon disputée contre-la-montre. L’ étape de repos se situe en Andorre. La Radio des Vallées a organisé un méchoui monstre pour les suiveurs. Tout ce que le Tour compte de journalistes, caravaniers, directeurs sportifs, se présente. Un coureur – on n’en attendait aucun – s’invite aussi : Jacques Anquetil. B ien entendu , l ’arrivé e du Normand constitue une surprise de taille. À cette heure, les coureurs sont normalement bien calfeutrés dans leurs hôtels e t s’a p p rê te n t à regagner leur chambre. Raymond Poulidor et Jacques Anquetil au Tour 1964.
Jacques, à l’inverse, boit et mange ce soir-là beaucoup plus que de coutume et ne cesse d’évoquer les prédictions de Belline. La scène ne passe pas inaperçue. Poulidor devant
Entre Andorre et Toulouse, la fête commence. Anquetil arbore un teint de papier mâché. Dès les premières rampes du col d’Envalira, il glisse dans les profondeurs du peloton. Poulidor et Bahamontès se désintéressent de lui et accélèrent. Toute l’équipe Saint-Raphaël-Gitane se presse aux côtés de son leader et notamment Louis Rostollan et le Hollandais Zilverberg. Mais Anquetil avance péniblement.
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Poulidor est déjà loin lorsque le champion normand arrive péniblement au sommet, toujours aidé efficacement par Louis Rostollan. Pour tant , tout change lorsqu’ il attaque la descente. Toutes ailes retrouvées, Anquetil fonce dans la nuit. Il dégringole, bondit de lacet en lacet, rejoignant ses adversaires, les clouant sur place. Un numéro en solitaire digne des plus belles envolées. Bientôt le groupe PoulidorBahamontès apparaît à l’horizon. Groussard sauve son maillot jaune et Anquetil rétablit la situation. Un duel haletant Poulidor reste cependant dangereux pour la victoire finale. Mais il n’ose pas attaquer Anquetil ouvertement dans la crainte de céder ensuite sur un contre de son rival. Le grand duel est attendu sur les pentes du Puy de Dôme. Le Tour est appelé à connaître l’un de ses épisodes les plus célèbres.
u e t il d’Anq t : d éfi i a r rt d e s d éfis e m m o h Le po l’ u iu et il ét ait is d e l’ é q q lo n x A u s a e i u f Jacq e . Pe r iq u e , d é la d ié té t en somm , e n d o is is a lo r s le s la aux it à to u te m e il , d e a m p o p s a h u c d é li b r e , nel qui xc e p t io n e e g a n n r ie u s e so ie r « la g lo if r c . s a s e s à ly p la n is a it ana t if s d ’u n a le co n d u r e é r p u t a im n x er Sa is à re lev por t » au s fo r u a d p e it d a co n t re in c e r t it u il le m e n p re s q u e o n o rg u e S r, . e x s u li e a r é u àr m e ce r ig o lles , com o li te s e t e s n in n io is t f p é des d a u x-Pa r is s s e s e xc e et B o rd e e s p ro u e d é , r é é r b g li n so h in é du Daup 65 . a n ce C r ité r iu m d e p u is s io n e n 19 t e p g u n r r la e é t ux, m s a n s in le r. M a is h a r m o n ie de péda ie v n e S o n s t y le it na u rq u o i sse, don , c ’e s t p o e le p it a u f o r s a p e rant op et d i, c o n s id é m b la it t r lu e s e e d r u v e u son œ s c a lc u ls r n a it u n p es sur de s e d é to u is u c li q c b a u t p le anquer a ie n s ait d e m to ire s é t u c ic c v a l’ s e n s ner O que pour gag l’avance. à là n it a ie t b é s l é élab or q u a it q u ’i s e f fo r t s e , il réto r re p a r d e h d c r a e n p a p la de pour non pas a ire s a v ie e t fo r t s o li t f ! e l’ s é s r n é a id u le u r d in c o n s a t iq u e té s d e ro gagné pr a Il . n S e s q u a li io m èt re ect le c h ro n o à la p e r f e t r n t n ie o a c h s des to u c é p re u ve a n d p r ix s r le G s e le t t u n m e n t to ur neuf par t , do il a p r is e p r is e s s r s f e u ll e e n u q à aux por ta q u ’i l re m N a t io n s , t io n s . p a r t ic ip a
Dans les cinq derniers kilomètres, Anquetil, une fois de plus, connaît la défaillance à l’instant précis où il donne l’impression de ne plus être battu. Il essaie de donner le change à Poulidor mais bientôt le Limousin accélère et accélère encore. Anquetil, impuissant, le regarde s’en aller. Lorsqu’il franchit la ligne, il lui manque quatorze secondes pour ravir le maillot jaune à son rival. L’écart passera à 55 secondes à l’arrivée finale au Parc des Princes, après l’ultime tronçon contre-la-montre. Malgré ce duel perdu, Anquetil remporte son cinquième Tour de France.
Lors de l’étape de repos d’Andorre (Tour 1964), Jacques Anquetil, ici en compagnie de Raphaël Géminiani, se rend au fameux méchoui qui lui fut presque fatal.
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