bibiche_

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Albertine Sarrazin

Bibiche Vu par

Annabelle Guetatra


Bibiche est très jolie, c’est vrai. Dans cette cellule sans clarté, elle se détache comme une lampe ; parmi les visages mornes de nos camarades, le sien évoque un feu follet exubérant, un petit phare rond où la jeunesse veille et tourne. Adolescente issue d’un milieu aisé, Bibiche est incarcérée pour complicité de vol. Avec elle, c’est la jeunesse et l’insouciance, un souffle de liberté qui entrent dans la prison, qui fascinent et déroutent gardiennes et détenues. Albertine Sarrazin (1937-1967) a connu un succès triomphal avec La cavale, L’astragale et La traversière, parus en 1965 et 1966. Elle y retrace sa jeunesse fugueuse d’enfant adoptée, ses dérives et ses errances, du vol à la prostitution occasionnelle mais surtout son amour immodéré de l’écriture qui sera son salut durant les dix années qu’elle passe en prison. Son œuvre est portée par l’invention d’une langue neuve, où argot et anglicismes nourrissent une plume libérée de tout joug. Sa carrière fulgurante est brisée prématurément par son décès à vingt-neuf ans des suites d’une opération du rein. Ecrit en prison en 1962, juste après la rédaction de La cavale, Bibiche a été publié pour la première fois en 1973. Il n’avait pas été réédité depuis. Annabelle Guetatra nous invite à entrer dans la danse de Bibiche. La chorégraphie qu’elle invente pour elle scande d’un pas décomplexé le rythme des phrases d’Albertine Sarrazin.

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Bibiche



Albertine Sarrazin

Bibiche

vu par

Annabelle Guetatra



La dame : Le présent rapport ne sera pas soumis à mes supérieurs. Sur le strict plan de l’application du règlement, je ne puis reprocher à la détenue Malville que des infractions trop menues pour que je les signale. Je préfère les sanctionner moi-même, voire ne pas les sanctionner du tout ; car je pourrais ainsi lui donner l’idée d’en inventer d’autres, plus nuisibles au bon ordre… et, d’idées, Malville ne manque pas. D’autre part, son comportement offre au personnel un sujet permanent de distraction et d’imprévu, qui tranche avec bonheur sur la généralité maussade et misérable que nous sommes appelés, de par notre profession, à côtoyer. En outre, Malville est mineure. Mineure absolue, même pas majeure pénale : à quelques mois près, elle a l’âge de ma grande, et je ne puis m’empêcher de la traiter avec une certaine

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indulgence : en cela, je crois, d’ailleurs, être en accord avec les méthodes appliquées dans les prisons modernes, centrales, écoles et maisons de rééducation. Ainsi, j’ai tenté de l’interpeller par son prénom ; mais elle n’y répondait pas : elle m’a expliqué, en s’excusant, que c’était par manque d’habitude, sa mère ne l’appelant jamais autrement que Bibiche ; de même que ses camarades, et son entourage en général. “Mais tout de même, ai-je dit, à l’école ?” “Au lycée, a-t-elle rectifié, on nous dit Mademoiselle.” Je ne puis quand même pas accepter Bibiche ! Pourtant, Malville veille à ce que Bibiche ne me sorte pas de la mémoire : la première chose qui s’offre à la vue, lorsqu’on entre dans sa cellule, ce sont les pancartes… à l’aide de riz, Malville a collé sur son placard huit feuilles de bloc correspondance, disposées en deux colonnes de quatre. Sur les deux feuilles supérieures, elle a écrit, en vis-à-vis : “Bonjour maman – Bonjour Bibiche” ; au-dessous : “Bon appétit, maman – Bon appétit Bibiche” ; à la troisième rangée, c’est le bon après-midi, et enfin, les souhaits pour la nuit. Sur chaque feuille, Malville a dessiné un réveil indiquant l’heure appropriée. Comme elle ne fait qu’arriver, cet horaire est celui des personnes libres, le bon appétit est à 12 heures, et Malville se refuse à manger tant qu’elle n’a pas entendu la sirène à midi. La soupe, servie à 11 heures, a eu le temps 10




de figer. Mais je ne m’inquiète pas, car elle cantine comme quatre et quel que soit le moment où j’entre chez elle, je la trouve en train de grignoter. La fille de service qui vide les seaux hygiéniques se plaint que celui de Malville est particulièrement encombré, non seulement par ce qu’on y trouve d’ordinaire, mais aussi par des journaux, des fruits presque intacts, des enveloppes et des feuilles de bloc pratiquement vierges : une date, un gribouillage, et Malville n’en veut plus. Le gaspillage, c’est son affaire, mais je dois veiller à ce que les waters ne soient pas bouchés. J’ai donc recommandé à Malville de déchirer ses papiers menu, et de couper ses fruits de la même manière. Au fait, pourquoi jetait-elle tant ? Elle m’a répondu que les pommes étaient acides, et que “pour le papier, bah, j’ai de quoi en cantiner d’autres, et si j’ai plus on m’en enverra”. Maintenant, elle dépose chaque matin à sa porte tout un déballage de détritus, et la femme d’étage se plaint à nouveau. Mais là, je ne puis rien y faire. Après tout, si les parents de Malville ont les moyens, tant mieux. Il paraît, en effet, qu’ils ne regarderont à rien pour ménager à leur fille la meilleure détention possible, et une prompte libération, avec l’aide du meilleur avocat, etc. Ma collègue, qui a fait le premier parloir de Malville, m’a raconté que la mère avait apporté un grand sac de provisions, et qu’elle a presque pleuré en apprenant que les 13


vivres n’étaient admis qu’une fois l’an, à Noël. D’ici là, Malville a demandé du linge, en remplacement de celui que j’ai dû confisquer à l’arrivée comme non-réglementaire et elle a fortement reproché à sa mère de n’y avoir pas pensé toute seule. Elle veut aussi des livres, une machine à écrire, de l’argent… La pauvre mère promet et sanglote de plus belle… D’après ce qu’on m’a dit, c’est deux fofolles ensemble, qui s’entendent sur le dos – et sur le compte en banque – du père. Avec une telle éducation, il n’est pas étonnant que Malville ait mal tourné. D’ailleurs, à en juger par l’état de sa cellule, on devine que cette enfant n’a toujours eu qu’à mettre les pieds sous la table, chez elle. Ici, elle les met dessus, “à l’américaine” dit-elle, et lit en se balançant sur sa chaise, le livre calé entre les cuisses. Enfin, comme elle porte des collants, cela reste décent. Mais la cellule…! Hier, après la distribution des seaux d’eau chaude pour le ménage, j’ai observé par le judas, la façon curieuse dont Malville a utilisé le sien : elle y a plongé la serpillière, qu’elle a traînée sur le sol jusqu’à ce qu’il fût entièrement trempé ; comme cela séchait trop vite, elle a recommencé, prenant soin de remplir d’eau les rainures du ciment, mais en omettant toujours les parties non apparentes, dessous du lit et coin de la tinette. Ensuite, dans la même eau, elle a lavé successivement sa culotte, son mouchoir, et 14




enfin ses assiettes. Comme elle s’est cantiné de la vaisselle en double, elle n’a pas besoin de la faire après chaque repas, et son placard voit un roulement d’assiettes sales, gras de bœuf figé et autres reliefs. Sur les quatre étagères dudit placard, Malville en consacre trois aux provisions de bouche. Je me demande comment elle va caser ses affaires, si sa mère lui apporte toutes celles qu’elle a demandées. Non, il faut que je me décide à lui faire mettre un peu d’ordre, et à lui faire trier, pour les mettre à la fouille, les objets dont elle n’a pas l’usage immédiat, les vieux journaux, etc. Je demanderai à Dufour de m’accompagner : Dufour a la manière, elle. Elle persuade les femmes, sans pour autant abandonner la déférence et donner l’impression qu’elle commande à ma place. Précieuse Dufour ! Et, si elle refuse – c’est son droit, elle n’est pas en service – je pourrai toujours évoquer à Malville la possibilité d’une visite… Oui, c’est cela : la venue imminente de la commission d’hygiène. Bien sûr, elle ne vient pas sans que le bureau n’en soit averti, et j’ai le temps de faire briquer ma détention. Mais c’est un bon moyen pour me faire obéir. Sans compter que le surveillant-chef peut venir, et à l’improviste, lui. Il convoque généralement les femmes dans le poste de garde, ou, si par le plus grand des hasards il monte jusqu’aux cellules, il ne prend pas le temps de regarder sous les lits ; mais 17


chez Malville, le désordre est tellement apparent, que le chef lui-même le remarquerait. Et qui aurait le blâme ? La surveillante, bien sûr. Non, hier, ça a passé, les assiettes de Malville paraissaient nettes, les rainures du ciment gardaient des traces d’inondation… mais, ce matin, j’ai découvert, au-dessus du lit, trois nouvelles pancartes, avec des Johnny Halliday, des têtes de négros et des mots en charabia. Malville a beau prétendre que ce sont des noms de chanteurs et d’orchestres américains, et pousser le toupet jusqu’à se cantonner derrière le règlement qui tolère les images pieuses (“après tout, m’a-t-elle dit, ce sont mes dieux à moi”), je serai inflexible. C’est Dufour qui a décollé les pancartes, mais c’est à moi que Malville le fait payer… c’est incroyable, mais Dufour n’a eu aucune difficulté ; il lui a suffi de quelques mots, et Malville l’a laissée faire en riant, elle a même entamé un paquet de biscuits pour nous en offrir, et a chantonné ensuite jusqu’à la soupe. Seulement, elle a dû décider de compliquer l’existence aux surveillantes, en manière de revendication. Elle a commencé par me demander des précisions au sujet du courrier des prévenues. Sans méfiance, je les lui ai fournies. A la soupe de 11 heures, voilà que Malville me remet, pour le visa, un gros paquet de lettres, en me disant “puisque je ne peux plus utiliser mon papier autrement…” Avant de les donner au 18


vaguemestre avec les autres lettres des femmes, j’ai regardé discrètement à qui Malville avait adressé les siennes : je n’ai rien trouvé d’inhabituel ; la famille, l’avocat, le juge… elle avait seulement écrit à tous en même temps. J’ai pensé qu’elle en avait pour quelques jours avant de recommencer, et, lorsqu’à 2 heures Malville a refusé la promenade, je n’ai fait aucun rapprochement. Mais, à en juger par l’épaisseur du nouveau paquet de courrier qu’elle me remit à la soupe du soir, je suppose qu’elle s’était privée de promenade pour avoir le temps d’en écrire le plus possible. Cette fois, je m’étonnai : Malville m’expliqua, fort poliment, qu’elle s’ennuyait énormément de ses camarades du lycée, et qu’elle les informait de sa nouvelle adresse, afin de rester avec eux en relations épistolaires. Elle n’avait pu satisfaire, cet après-midi, que les amis intimes, mais elle m’assura qu’elle écrirait aux autres dès le lendemain. Le lendemain, heureusement, j’étais de congé. Ma collègue remit au vaguemestre un troisième tas d’enveloppes, tout aussi volumineux que les miens. Mais le vaguemestre, cette fois, alla en référer au surveillant-chef. Et celuici vint rapporter les lettres à l’expéditrice, en y adjoignant une semonce d’une portée telle, que le quartier tout entier en eut des échos, paraît-il. Lorsque je repris le service, on en parlait encore au bureau. J’en profitai pour demander des éclaircissements : “Mais je 19



croyais, dis-je au vaguemestre, que les prévenues pouvaient écrire tant qu’elles voulaient et à qui bon leur semblait ? En ce qui concerne Malville, c’est même à moi…” Le vaguemestre m’interrompit : “Des lettres, bien sûr, quelles qu’elles soient, il les censurait et les postait… mais lorsqu’il ne s’agissait plus de lettres…” “Mais je croyais qu’elle avait écrit à ses camarades de l’école…” Le vaguemestre s’est mis à rire : “Oui, ça, c’était la veille : un peu long à vérifier, mais après tout, c’est supervisé au Palais de Justice. Non, ce que j’ai refusé, c’était… c’était inacceptable. Vous savez qu’à chaque cantine de journaux, Malville commande presque toute la liste, Miroir-Sprint et Système D inclus. Remarquez, ça permet aux collègues de feuilleter un peu avec le comptable, qui économise ainsi son pécule, avant de les transmettre avec le reste de la cantine… et comme, en ce moment, les journaux admis en prison ne relatent rien dont les “droit-commun” ne puissent avoir connaissance : politique épurée, pas d’évasion ni de procès sensationnels, ça ne me fait aucun supplément de travail, pour la censure : je n’ai qu’à indiquer les noms sur la couverture. Donc, que votre gamine achète tout le kiosque, nous, on n’y voyait pas d’inconvénient. Seulement, elle a imaginé de trier dans tout ça – depuis le temps, elle doit en avoir plein sa cellule – et de découper tous les bons, vous savez 21


bien, les bons-réponse : échantillons gratuits, envois contre timbres, catalogues, analyses graphologiques… et, dans les enveloppes contenant des bons “contre timbres”, Malville avait mis, à mon intention, un petit mot avec prière d’affranchir… vous voyez d’ici. On sentait nettement qu’elle avait l’intention de se foutre du monde. Alors, le chef a décidé d’employer la même tactique. Le tampon du visa est formel : “coupures de journaux et timbres sont interdits dans les lettres”. Evidemment, l’avertissement est plutôt destiné aux gens à l’extérieur, et malgré cela c’est fou le nombre de timbres, de billets de banque et de cartes postales que je dois retourner à l’expéditeur… Mais enfin, on peut aussi l’entendre dans l’autre sens. Le chef m’a donc fait tamponner à plusieurs reprises une des enveloppes de Malville, et il est parti avec en direction du quartier des femmes. J’ignore la suite…” La suite, je l’ai apprise en rentrant dans la cellule de l’enfant terrible. Le tampon a été découpé à quatre exemplaires, et fixé aux quatre coins de la glace. Malville m’a dit, avec bonne humeur : “Voyez, Madame, comme je me regarde à la glace cinquante fois par jour, le texte du tampon se grave en même temps dans ma mémoire… Je crois que c’est déjà indélébile…” Cette manière de s’excuser m’a paru moins classique, mais aussi sincère qu’une autre… 22




Oh, bien sûr, il y aurait encore bien des choses à rectifier, dans la conduite de Malville. Mais je préfère continuer à pratiquer la méthode douce, et à ne gronder que dans les cas extrêmes. Ce n’est peutêtre pas le moyen d’être considérée : mes collègues prétendent que les détenues estiment davantage ce qu’elles craignent ; n’importe, l’estime des détenues ne me donne rien, tandis que leur sourire… oui, leur sourire me donne un certain réconfort, c’est comme un compliment… c’est bête, mais je m’attache… ainsi Malville : je ne puis la croire si noire et si pervertie que ça, bien qu’elle soit en route pour les Assises : et puis, qu’elle profite donc de sa présence ici… En Centrale, elle aura certainement le temps d’apprendre à fermer la bouche et exécuter les ordres… Oh ! Avec moi, elle reste assez souple, et toujours polie : “Madame, vous permettez ?…” Elle n’attend pas de savoir si je permets ou non, mais enfin, c’est gentiment formulé… Je me doute bien qu’elle fait aussi un peu de trafic sous la porte avec les filles d’étage, mais toutes en font plus ou moins, et je ne peux pas passer mon temps à guetter pour tâcher de les surprendre. Il faut ensuite faire des rapports, enfermer dans les cachots, crier… je dis donc : pas vu, pas pris. Mais je suis persuadée, par exemple, que Malville ne réussit pas à manger, seule, tout ce qu’elle cantine. Même en exceptant ce qu’elle 25


donne avec ma permission, il y en a trop. Oh, bien sûr, chaque fois que j’entre, elle est occupée : elle ferme précipitamment son placard, on déplace ses affaires pour cacher ce qu’il y a sur la table, mais elle n’a pas toujours le temps d’avaler… Quoi qu’elle fasse à côté, elle mange. Même au lit. C’est son droit, mais j’ai peur qu’elle finisse par tacher les draps ou les livres de bibliothèque : là, je n’y coupe pas du rapport : le laveur et le bibliothécaire contrôlent trop sévèrement… Si au moins Malville mangeait sur une serviette ! Mais non : l’autre soir, en faisant la ronde de 20 heures, j’ai ouvert tout doucement son judas, et je suis restée abasourdie. Malville a réussi, Dieu sait comment, à desceller sa chaise du mur ; mais, bien que je sois sûre qu’elle était scellée à son arrivée, je ne dis rien, car la moitié des cellules ont actuellement leur chaise dans cet état. Malville se sert de la sienne pour tout, excepté pour s’asseoir : comme escabeau pour grimper au vasistas (il y a des traces de pieds et de doigts dans la poussière du mur), comme table de travail (elle s’assoit ellemême par terre, et appuie son papier ou son livre à l’endroit désigné pour le postérieur), et enfin, comme table de nuit. Ce soir-là, elle y avait posé, en vrac, un bric-à-brac invraisemblable : livres, papier, une tablette de chocolat, son quart, un bidon en plastique de cantine, contenant soit du cidre, soit 26


de la bière (comment savoir ? Elle en commande, chaque jour, un litre de chaque), puis du pain, un citron et des oranges coupés et mordillés… et Malville, à plat ventre dans le lit, tournait les pages de son livre tout en essayant, avec sa fourchette, de piquer sans regarder un morceau de pomme de terre en salade, dans une assiette posée en équilibre sur le polochon. Je me suis éloignée, car je sentais le fou rire me gagner… A la pesée, ce mois-ci, Malville a accusé une nette augmentation de poids : cinq kilos deux cents de plus que le mois dernier, d’après sa fiche médicale. “C’est fini, a-t-elle proclamé en remontant de l’infirmerie, inutile de me faire passer les feuilles de cantine, Madame, je ne mange plus. A partir de ce soir, rien que de la soupe. Je ne veux plus de ma ration de pain non plus. Ah si, vous viendrez, pour la cantine, car il me faudra des biscottes.” Bien entendu, j’ai fait la sourde oreille. D’ailleurs, l’aprèsmidi, Malville avait parloir avec sa mère. “Je ne veux plus manger ! criait Malville… Non mais, tu te rends compte, cinq kilos ! Je fais de l’anémie graisseuse, je…” Il a fallu un bon quart d’heure à sa mère pour persuader Malville de manger encore, juste un petit peu, pour lui faire plaisir. Malville aime sa maman : le dimanche suivant, elle cantine un steak, une côte de porc et des frites ; elle demanda à la fille de service 27


de lui ouvrir une boîte de maquereaux au vin blanc ; et, au moment où la femme rangeait l’ouvreboîte, et avant que j’aie pu refermer la porte, elle se précipita en agitant une boîte de crème MontBlanc à la vanille : “Vous permettez, Madame, que je me fasse ouvrir encore ça ? C’est pour si j’ai encore faim, comme ça je n’aurai pas à vous déranger une nouvelle fois…”

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Albertine Sarrazin L’astragale, J.J. Pauvert, 1965. La cavale, J.J. Pauvert, 1965. La traversière, J.J. Pauvert, 1966. Romans, lettres et poèmes, J.J. Pauvert, 1967. Poèmes, J.J. Pauvert, 1969. Lettres à Julien, J.J. Pauvert, 1971. Le Times, journal de prison 1959, éditions Sarrazin, 1972 ; éditions du Chemin de fer, à paraître en novembre 2013. La crèche, Bibiche, L’affaire Saint-Jus, Le laveur, nouvelles, éditions Sarrazin, 1973. Lettres de la vie littéraire, J.J. Pauvert, 1974. Le passe-peine, Julliard, 1976. Biftons de prison, J.J. Pauvert, 1977.


Annabelle Guetatra vit et travaille à Bruxelles. Expositions personnelles 2012 I never go there, Galerie d’YS, Bruxelles. Merry Go Round, B-Gallery, Galerie Bortier, Bruxelles. Expositions collectives Hors des bulles – une autre approche de l’illustration, Centre culturel de Huy. Nacre et Simulacres, CEME, Charleroi. Food For Your Senses Festival, Luxembourg. Papel’ Art, Festival et Biennale Internationale du dessin, Namur. SWAB – International Contemporary Art Fair, Barcelone. Lady Paranoia, Galerie Polad-Hardouin, Paris. Face to Face, organisée par les Galerie d’YS & Transition Gallery, Londres. Jubilation héroïque, Centre Wallonie-Bruxelles, Paris. En quelques traits, ISELP, Bruxelles A sentimentale journey, La Châtaigneraie, Flémalle. Galerie d’Ys, Bruxelles. Galerie Charlot, Paris. Gallery Stokkebro, Copenhague. www.annabelleguetatra.com


Aux éditions du Chemin de fer Un mariage en hiver, Annie Saumont & Vincent Bizien En noir et blanc, Henry Bauchau & Lionel D. Les histoires de frères, Arnaud Cathrine & Catherine Lopès-Curval Là-haut, Pierre Autin-Grenier & Ronan Barrot On a marché sur la tête, Marie Le Drian & Raphaël Larre Les intermittences d’Icare, G.-O. Châteaureynaud & Frédéric Arditi Je hais les dormeurs,Violette Leduc & Béatrice Cussol La vie en rose, Dominique Mainard & Françoise Pétrovitch L’os d’aurochs, Pierrette Fleutiaux & Cristine Guinamand La rivière, Annie Saumont & Anne Laure Sacriste Comme si rien, Jean-Noël Blanc & Ann Guillaume Une oreille de chien, Nathalie Quintane & Nelly Maurel L’écorce et la chair, Eric Pessan & Patricia Cartereau Candelaria ne viendra pas, Mercedes Deambrosis & Marko Velk Alberto, Daniel Arsand & José Maria Gonzalez Les prochaines vacances, Dominique Fabre & Olivier Masmonteil Figures, 36 portraits de la Comédie humaine vus par 36 artistes La reformation des imbéciles, Nathalie Constans & Jean Lecointre Rêve d’épingles, Pascal Gibourg & Anne Laure Sacriste Autrefois, le mois dernier, Annie Saumont & documentation céline duval Dieu rend visite à Newton, Stig Dagerman & Mélanie Delattre-Vogt Rien de bien grave, Mercedes Deambrosis & renaud buénerd Génération perdue, Klaus Mann & Pascale Hémery


L’écorchure, Ana Maria Sandu & Marine Joatton Les zones ignorées, Virginie Gautier & Gilles Balmet L’épouvante l’émerveillement, Béatrix Beck & Gaël Davrinche Un matin de grand silence, Eric Pessan & Marc Desgrandchamps L’invention du désir, Carole Zalberg & Frédéric Poincelet Elodie Cordou, la disparition, Pierre Autin-Grenier & Ronan Barrot Lord Patchogue, Jacques Rigaut & Frédéric Malette Ce que le temps a fait de nous, Isabelle Minière & Hélène Rajcak La dernière fois où j’ai eu un corps, Christophe Fourvel & Natalie Lamotte Cette bête que tu as sur la peau, Marie Chartres & Gisèle Bonin Cou coupé court toujours, Béatrix Beck & Mélanie Delattre-Vogt La vague, Hubert Mingarelli & Barthélémy Toguo L’homme inépuisable, Denis Lachaud & Ulrika Byttner Novénaire de l’attente, Clément Pansaers (collection Cheval Vapeur) Gordana, Marie-Hélène Lafon & Nihâl Martlı Le pont, Annie Saumont & Philippe Lemaire N’en-a-qu’un en Très-Haute-Prudence, Christine Van Acker & Yoan Armand Gil Gide, Sartre et quelques autres, Béatrix Beck Wakefield, Nathaniel Hawthorne (collection Cheval Vapeur) La fête sauvage, Annie Mignard & Emmanuel Tête Jeux d’artistes, catalogue d’exposition / Musée-Château d’Annecy


Achevé le compte d’imprimer pour in de fer, em des éditions du Ch Nolay, Rigny, 58700 aud à Luss par l’imprimerie mte, Co e-l ay Fonten en octobre deux mille douze.


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