Elodie Cordou, La disparition

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Pierre Autin-Grenier

Elodie Cordou, la disparition Vu par

Ronan Barrot



Elodie Cordou, la disparition


Il a été tiré de cet ouvrage cent exemplaires réservés aux membres de l’association Les éditions du Chemin de fer, numérotés de 1 à 100, constituant l’édition originale.

© Les éditions du Chemin de fer, 2010 www.chemindefer.org ISBN : 978-2-916130-27-9


Pierre Autin-Grenier

Elodie Cordou, la disparition vu par

Ronan Barrot



Qui donc, au moment où je parle, serait à même de dire ce qu’est devenue Elodie Cordou, dans quel quartier de la ville elle se cache, non plus si elle demeure toujours dans cette ville d’ailleurs ou si elle n’a pas plutôt changé de climat, ni même si Elodie Cordou est encore en vie à l’heure qu’il est, tout simplement ? Qui donc sinon quasi personne. Pour la bonne raison que je suis le seul à l’avoir approchée, certes de loin en loin, ces dernières années, le seul à pouvoir de fait témoigner de ce qu’elle est (ou fut) en réalité alors que la plupart de ceux qui prétendent la bien connaître, ou l’avoir bien connue, outre qu’ils se révèlent le plus souvent être de fameux mythomanes, ne peuvent attester sa présence au monde pas davantage que celle du Christ dans l’Eucharistie.

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Ils claironnent de tous côtés leur certitude absolue de l’avoir récemment aperçue, habillée comme on dit qu’elle est toujours habillée, courant tôt le matin par les rues vers quelque délicate besogne et qu’elle leur aurait même adressé un léger signe de la main sans presque se retourner ; ce qui prêterait plutôt à carrément s’esclaffer quand on sait l’impénétrable discrétion d’Elodie, sa perpétuelle réserve. Non, sans vouloir me poser en juge, je dirais que ceux-là ne sont qu’un ramassis de petits vantards dévergondés et de menteurs dépourvus de tout scrupule. Elodie Cordou, elle, ignore le mensonge ; Elodie Cordou ignore jusqu’à l’étymologie du mot mensonge. Ils sont de plomb, eux et leurs racontars, ils sont d’un grotesque atterrant, quand Elodie est la légèreté faite plume. Il me faudra bien, un de ces quatre, leur envoyer ces vérités utiles à la figure, sans méchanceté aucune mais quand même. Rue des Carmes. La Grande Boucherie Centrale édifiée à une époque qu’on pourrait qualifier d’antérieure au déluge et qui occupe aujourd’hui encore tout l’espace compris entre le quai et la rue Bonnot.

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En deux corps de bâtiments séparés par un étroit passage réservé aux chalands s’alignent pas moins d’une trentaine de salles d’abattage au merlin, autant d’équarrissoirs surmontés de séchoirs ; les caniveaux se gonflent et ruissellent du sang noirci des bêtes abattues dans lequel on patauge avec plus ou moins d’aisance, de cette sentine s’échappe une pestilence dont seules les ribambelles de rongeurs de tout acabit qui grouillent pêle-mêle partout ne semblent nullement incommodées. Le brouhaha que font les bouchers, vulgaires et souvent ivrognes dans l’ensemble, qui s’interpellent grossièrement, s’insultent à plaisir et se provoquent sans cesse comme en un rite immuable ne fait qu’ajouter au désordre ambiant et accentue cette sorte de malaise général qui règne en ces lieux. C’est pourtant dans cette antichambre de l’enfer qu’Elodie Cordou m’avait donné rendez-vous l’avantdernière fois que je l’ai vue en chair et en os, dans l’intention de me laisser entrevoir un peu du dessous des cartes m’avait-il semblé ; la toute dernière fois c’était tout à fait ailleurs, j’en parlerai plus tard s’il est nécessaire d’en parler.

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Il faut bien reconnaître qu’Elodie a le don d’être toujours là où on ne l’attend pas, le chic pour arranger des rencontres en des endroits qu’on peut le moins imaginer, les endroits les plus déconcertants de la planète et dont la configuration semble se prêter à un échange de points de vue ou de secrets autant que la maison du pendu peut se révéler propice à traiter d’affaires de corde. Mais sur cette question Elodie Cordou a toujours été des plus sibyllines et je sais seulement que ses choix, longtemps à l’avance déterminés, ne sont en rien le fruit du hasard ni ne résultent de quelque fâcheuse disposition à agir par caprice. Elodie a toujours eu pour premier souci de ne rien laisser au hasard et d’ailleurs comment, dans sa situation, pourrait-il en être autrement ? Il y a quelques années de cela, alors qu’elle restait encore entièrement libre de ses mouvements, que ne s’était manifestée la moindre suspicion à son égard, il m’est arrivé plusieurs fois de me réveiller d’un rêve où Elodie Cordou, en proie à son idée fixe d’échapper à sa famille et ne s’appartenant plus, venait en pleine nuit se réfugier dans mon deux-pièces cuisine de

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l’impasse du Vieux-Montaud, affolée et pleurant toutes les larmes de son corps. Assis dans mon lit, la tête entre les mains, je me mettais alors à penser dans le noir à ma propre famille, à ma belle-famille d’antan aussi, à tous ces gens à digestion lente mais impeccablement réglée dont il ne faut contrarier en rien l’étriquée cervelle, en avançant quelque idée nouvelle entre deux coups de fourchette par exemple, ni surtout déranger de quelque façon que ce soit la bonne humeur des intestins, qui vous gavent, vous oppressent, vous étouffent, se sacrifient, se tuent pour vous répètent-ils sans fin ni cesse tel un vieux phonographe criard qu’on ne peut interrompre, alors qu’ils pourrissent eux-mêmes dans l’ignorance et la fatuité et qu’une minute leur suffit pour vous pourrir, à vous, toute la vie. Je pensais à tout cela et aussi je revoyais le jour où Elodie Cordou, entre deux cours, était venue tout de bon me voir, était restée une heure ou peu s’en faut assise sans bouger sur un tabouret, cherchant de ses yeux à exprimer une peine indicible, comme réduite au silence. Que n’avais-je su la questionner plus avant

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à ce moment-là ? Que n’avais-je tenté un instant de déverrouiller en toute confiance ce mutisme obstiné dans lequel elle se tenait comme captive, dans lequel on l’avait peut-être à dessein enfermée ? Etait-il encore temps, me disais-je, en divaguant dans le noir de ma chambre la tête entre les mains, pressentant déjà que l’opportunité d’une discussion à cœur ouvert entre nous ne se représenterait de sitôt. Dans nos années de jeunesse, alors que nous fréquentions en bande les cafés, sans qu’on puisse dire qu’elle était l’exubérance personnifiée, Elodie pouvait cependant se montrer d’un bel entrain, de caractère enjoué même, et sa gaieté communicative était alors un gage de notre propre gaieté. Elle n’en demeurait pas moins déjà mutine, prompte à la révolte et à la contestation, mais toujours exerçant une critique sévère sur elle-même, sachant remettre en cause ses propres emportements lorsqu’il lui arrivait de s’emporter, ce qui, tout bien considéré, était peu fréquent dans notre bande endiablée où l’excès en tout et l’exagération des sentiments et des attitudes restaient plus que souvent de mise.

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Jamais on n’a vu Elodie perdre son aplomb, rompre délibérément les chiens et planter là tout son monde pour s’en aller bouder à l’autre bout de la ville ainsi qu’il arrivait parfois à l’un ou l’autre d’entre nous de le faire, par dépit et rage de voir ses théories brocardées lorsque nous décortiquions fiévreusement un extrait de Siebenkäs par exemple ou bien lorsque nous nous étions lancés non sans quelque imprudence dans l’analyse minutieuse des poésies complètes de Norwich Restinghale, ce qui nous arrivait plus souvent qu’à notre tour il faut bien le dire. Au contraire des pinailleurs et chicaniers à outrance qui souvent poussaient la polémique à la limite de la crise de nerfs et par leur intransigeance menaçaient à chaque instant de faire tourner le débat au vinaigre, Elodie toujours savait maîtriser sa fougue, n’intervenant que très à propos mais avec chaleur et conviction ou alors, face à l’inanité de certaines arguties, elle se montrait soudain distante, un petit sourire énigmatique au coin des lèvres, elle semblait se retrancher déjà dans ce terrible mutisme qui bientôt l’habiterait tout entière.

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Des photographies sur lesquelles apparaîtrait Elodie Cordou, qui dateraient du temps de l’université où quelque camarade, mieux loti que la plupart d’entre nous et disposant d’un appareil, après nous avoir enjoint de nous immobiliser dans l’attitude la plus hébétée qui soit et ne plus battre d’un cil, appuyait avec une solennité un peu ridicule sur le déclic comme cela se faisait alors, nous n’en connaissons point. Aucun de ceux qui conserveraient au fond d’un tiroir ou dans un album approprié l’un ou l’autre ou même plusieurs de ces clichés qui nous montraient encore jeunes, fringants, délurés mais dont la rigidité photographique nous avait déjà figés pour toujours dans la rigidité cadavérique, aucun ne pourrait se prévaloir d’en détenir un seul sur lequel il serait possible, même noyée dans un très grand flou, de distinguer la silhouette, encore moins d’identifier le visage d’Elodie Cordou. Elodie Cordou a toujours répugné au procédé photographique, s’en est toujours méfiée. Moi-même je dois dire n’avoir jamais goûté vraiment les supposés plaisirs de la photographie, m’en être aussi tenu à l’écart autant que faire se peut, mais je suis bien obligé de le

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reconnaître : je dois effectivement figurer sur bon nombre de ces clichés d’époque et sans doute, comme souvent dans ces cas-là, guère à mon avantage comme on dit, alors qu’Elodie non, jamais. Pour Elodie Cordou cela frise une sorte d’asservissement que d’être prise en photo, surtout à son insu bien sûr, aussi s’est-elle fait une règle de ne jamais se prêter à ce jeu pervers de poser et minauder devant l’objectif d’un appareil photographique et de se dérober toujours aux ruses et manigances des photographistes de tout poil qui n’ont de cesse qu’ils n’obtiennent ce qu’ils veulent, c’est-à-dire vous surprendre, de préférence dans une posture comique ou qui pourrait passer pour compromettante, pour vous voler votre image, l’interpréter tendancieusement et la faire parler à leur manière ensuite, ignorant que derrière chaque photo il y a un être humain. C’est à se taper la tête contre les murs répétait souvent Elodie, cette phrase aujourd’hui encore je l’ai dans l’oreille, devant cette façon désinvolte d’agir et alors la sensation la prenait qu’elle allait étouffer si elle ne fuyait pas comme la peste la présence des photographistes.

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Je veux quand même dire qu’Elodie Cordou, bien que se préservant du poison mortel des photographistes comme de tous les tapages qu’entraîne la représentation, n’a jamais eu rien à redouter ni de son physique ni de son paraître ; une sorte de grâce naturelle qui réside dans sa douceur se dégage de toute sa personne et son charme indéfinissable est aussi mystérieux que celui d’une musique, c’est l’éclat même d’une beauté simple et sans apprêt. Sa légèreté d’oiseau, au temps que j’ai dit, quand nous vivions souvent en bande, ramenait les plus gracieuses de toute l’équipe que nous étions au rang de lourdes ballerines en brodequins quand Elodie, dans tous ses mouvements, donnait l’impression de flotter le plus naturellement du monde dans l’air ambiant. Je ne parle pas de ces péronnelles, une ou deux seulement à mon souvenir, dont le seul souci semblait être d’attirer sur elles notre attention, à nous les jeunes mâles aux dents de loup, et qui pour ce faire se livraient en permanence à toutes sortes de simagrées du plus mauvais goût qu’il soit, comme laisser glisser de leur épaule avec une négligence très étudiée une bride de leur corsage pour qu’une fraction de seconde on devinât

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la naissance d’un sein et qui remontaient à tout bout de champ la dite bretelle d’un air faussement exaspéré, lançant alentour leurs œillades enamourées de petites dindes aguicheuses en chef. Celles-là n’en avaient cure du romantisme de Jean-Paul dans son Siebenkäs, de sa sensibilité morbide, son imagination exacerbée et son humour capricieux tel que l’a défini un jour Schlegel lui-même croyant par-là le déconsidérer, elles ne percevaient rien des relations profondes entre le sérieux et la plaisanterie qui font Siebenkäs ; de même au décorticage des poésies complètes de Norwich Restinghale, auquel nous nous livrions si fréquemment avec toute la fougue propre à la jeunesse, étouffaient-elles le plus souvent de longs bâillements d’ennui qui trahissaient leur peu d’aptitude aux belles choses et montraient assez bien leur impatience de petites sottes d’en vite revenir à la gaudriole, leur seule raison d’être en somme, leur seul moyen de manifester au monde leur existence. Elodie Cordou, outre qu’elle était parmi nous d’une éblouissante beauté, la légèreté faite plume, je l’ai déjà dit, faisait toujours preuve d’une agilité d’esprit très rare qui témoignait d’une intelligence lumineuse que ne risquait jamais d’effleurer le superficiel.

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Pourtant, bien plus tard, lorsqu’il s’est agi dans un certain cercle complètement corrompu par le commerce et la grande industrie, l’argent, les bénéfices et les dividendes, de démêler certaines affaires au mécanisme rendu des plus compliqués par la rapacité des uns et les combinaisons financières douteuses des autres, il s’en trouva parmi ses proches et même alentour pour insinuer, dans de sordides conciliabules de couloir, que sa manière jugée déraisonnable et provocante de se comporter en famille, ses extravagances supposées à l’extérieur trahissaient bien chez elle un dérèglement de l’esprit, voire un déséquilibre mental qu’il convenait non seulement de stigmatiser mais auquel il ne serait peut-être pas vain de songer à porter remède de la façon la plus radicale qui soit, dans l’intérêt général et si l’on voulait assurer la suprématie des coffresforts sur les versatiles rêveries de son tempérament romanesque et frondeur à la fois. Jean-Maximilien Cordou surtout, le frère, l’aîné, l’héritier présomptif de la couronne comme se plaisait à le nommer tout naïvement et sans y entendre malice monsieur Cordou père, envisageait d’un mauvais œil,

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pour un avenir que sa gourmandise du pouvoir et son appât du gain lui faisaient espérer imminent, d’avoir alors partie liée avec cette sœur dont la clairvoyance à laquelle rien n’échappait avait le chic pour le plonger dans un trouble abyssal fait d’une étrange fascination mêlée d’une immense crainte. Cordou fils à qui Elodie Cordou n’avait jamais su dire autre chose que non mon frère. Si monsieur Cordou père, que ses collaborateurs et la plupart de ses amis aussi surnommaient dans son dos l’Ourson, restait personnage assez falot et plutôt débonnaire très vite dépassé par une fortune qu’il s’était employé des années durant à gérer en évitant toute embardée, comme à la petite semaine pour tout dire, Jean-Maximilien Cordou, Cordou fils, chevalière gravée sur grenat, mâchoire en avant, regard farouche et mise à l’avenant, homme jamais fatigué d’avoir toujours raison, offrait le parfait profil du grand prédateur fait pour sévir sans vergogne dans la finance, les affaires publiques et, plus généralement, toute entreprise hautement lucrative susceptible de tomber sous sa coupe. Cordou fils rongeait son frein dans l’attente du moment où l’Ourson passerait enfin le relais, monsieur

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Cordou père que la rumeur et des on-dit malveillants donnaient tantôt pour insuffisant cardiaque tantôt pour malade du poumon, alors il se voyait bien, les mains enfin libres, faire table rase de tous les vieux principes qui avaient jusque-là présidé à la bonne marche du négoce familial et se lancer à corps perdu dans ces opérations commerciales audacieuses et de vaste envergure, mais des plus rentables pensait-il, qu’il ruminait jour et nuit interminablement depuis trop longtemps déjà. Pour matérialiser ses grandioses projets d’avenir, donner libre cours à ses ambitions démesurées et parvenir à ses fins sans encombre, l’idée, une fois Cordou père sans appel écarté, de soulager sa sœur de sa part de responsabilité ou tout au moins d’en prendre d’une manière ou d’une autre le contrôle, ne faisait pas que l’effleurer. Maintenant, au moment où je parle, en cet instant précis où nous subodorons en quelque sorte une miette des intrigues et mystères qui l’entourent, qui donc pourrait dire ce qu’est devenue Elodie Cordou, réellement ; qui pourrait affirmer l’avoir vue de ses

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yeux, l’allure parfaitement naturelle, habillée comme on dit qu’elle est toujours habillée, et prétendre ensuite qu’elle se cache dans tel ou tel quartier de la ville, ni même si elle se cache, si elle se trouve toujours parmi nous ou si elle n’a pas plutôt changé d’air ? Qui ? Elodie Cordou est trop fine et trop perspicace pour se laisser ainsi surprendre, voire pister et importuner par de simples colporteurs de ragots à l’affût du sensationnel. Elodie Cordou n’est pas assez folle non plus pour s’exposer stupidement à la gourmandise de petits truands trop bien intentionnés qui, au vrai, visent d’abord à réaliser sur son dos quelque méchant bénéfice sans se soucier le moins du monde que leurs perfides manœuvres puissent précipiter sa perte. Trop d’individus sans réputation, par goût de la flagornerie ou parce qu’ils pensaient y trouver leur intérêt, ont fait sur son compte un certain nombre de déclarations mensongères, produit des témoignages de mauvaise foi écrasants contre elle, tant qu’elle pourrait aujourd’hui en être lasse à mourir, pour qu’Elodie Cordou puisse se laisser aller maintenant à quelque facilité que ce soit, relâche toute vigilance et, pour finir, lâche pied.

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En ce qui concerne Elodie Cordou et pour ces genslà, même les mensonges sont vrais. Telle que je l’ai toujours connue, de tempérament fougueux et combatif, d’un caractère hors du commun, sa conduite passée assurant de l’avenir, je suis certain qu’elle ne baissera pavillon devant personne dût-elle être acculée sans retour à une clandestinité répugnante. Elodie Cordou a toujours porté en elle des ressources de courage, des réserves d’énergie inépuisables qui doivent lui permettre de faire face indéfiniment à toute conspiration dirigée contre elle, d’où qu’elle vienne, de tenir indéfiniment dans l’adversité, sans jamais désespérer à bon droit de l’avenir ; cela je peux, sans l’ombre d’un risque d’avoir à me dédire, l’affirmer haut et fort.

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Pierre Autin-Grenier Une histoire I. Je ne suis pas un héros, Gallimard (L’Arpenteur), 1993. Folio n°3798, 2003. II. Toute une vie bien ratée, Gallimard (L’Arpenteur), 1997. Folio n°3195, 1999. III. L’éternité est intutile, Gallimard (L’Arpenteur), 2002. Prix du Livre du Département du Rhône 2002, Prix Alexandre-Vialatte 2003.

Jours anciens, L’arbre éditeur (02370 Aizy-Jouy), 1980. Rééditions augmentées en 1986 et 2003. Histoires secrètes, L.-O. Four, 1982. Réédition La Dragonne, 2000. L’ange au gilet rouge, Syros, 1990. Réédition Gallimard (L’Arpenteur), 2007. Les radis bleus, Le dé bleu, 1991. Folio n°4163, 2005. Chroniques des faits, L’arbre éditeur, 1992. Impressions de Lozère : La Margeride (ouvrage collectif), Les Presses du Languedoc, 1992. Légende de Zakhor, L’Arbre à paroles (Bruxelles), 1996. Réédition Editions en Forêt/ Verlag Im Wald (D-93495 Rimbach), 2002, édition trilingue (français, italien, allemand) sous une couverture de Ibrahim Shahda. 13, quai de la Pécheresse, 69000 Lyon (roman collectif), éditions du Ricochet, 1999. Là-haut, vu par Ronan Barrot, éditions du Chemin de fer, 2005. Friterie-Bar Brunetti, Gallimard (L’Arpenteur), 2005. Un cri, préface de Dominique Fabre, illustrations de Laurent Dierick, Cadex, 2006. Prix Léo Ferré/Ville de Grigny 2007. C’est tous les jours comme ça, Finitude, 2010. Prix Loin du marketing, 2010.


Ronan Barrot Né en 1973 à Argol. Vit et travaille à Paris. Représenté par la galerie Claude Bernard, à Paris.

Expositions personnelles Vanités, La Poudrière, Ile d’Arun, 1999. Paysages, galerie La Tour des Cardinaux, Marseille, 2002. Peintures, Musée national Marc Chagall, Nice, 2006. Peintures, galerie Claude Bernard, Paris, 2007. Ronan Barrot, Espace Fernet-Branca, Saint-Louis, 2009. Ronan Barrot, galerie Claude Bernard, 2010.

Expositions collectives My favorite things, Musée d’art contemporain, Lyon, 2005. Barrot Pencréac’h Picasso, Musée national Picasso, Vallauris, 2006. La force de l’art, Grand Palais, Paris, 2006. De leur temps, Musée de Grenoble, Grenoble, 2007. Silhouettes, Musée de Sérignan, Sérignan, 2008. Collection 3, peinture et dessin dans la collection Claudine et Jean-Marc Salomon, Alex, Haute-Savoie, 2010. L’œil à l’état sauvage, collection Jean-Claude Volot, Crypte Sainte-Eugénie, Biarritz 2010.


Courtesy galerie Claude Bernard, photographie des œuvres Jean-Louis Losi, pour : Le retour, 2010, détail, p. 21 La rencontre, 2010, détail, p. 46 La pioche, 2010, détail, p. 54-55 Photographie des œuvres p. 51 et 56 : Laurent Troendlé. Nous remercions Claude Bernard et la galerie pour leur précieuse attention. Ronan Barrot remercie Karine Bracchi, Maryam Khakipour-Magnin, Anne-Margreet Honing, Laurence Courcol, Clémentine Vermont qui, par ordre d’apparition, nous ont guidés à la recherche d’Elodie Cordou. Ronan Barrot souhaite également saluer ici la mémoire du guitariste et ami Louis Ricaud Bot qui nous a quittés durant la réalisation du présent ouvrage. L’auteur s’associe de tout cœur à cet hommage.


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Aux éditions du Chemin de fer Un mariage en hiver, Annie Saumont & Vincent Bizien En noir et blanc, Henry Bauchau & Lionel D. Les histoires de frères, Arnaud Cathrine & Catherine Lopès-Curval Là-haut, Pierre Autin-Grenier & Ronan Barrot On a marché sur la tête, Marie Le Drian & Raphaël Larre Les intermittences d’Icare, G.-O. Châteaureynaud & Frédéric Arditi Je hais les dormeurs, Violette Leduc & Béatrice Cussol La vie en rose, Dominique Mainard & Françoise Pétrovitch L’os d’aurochs, Pierrette Fleutiaux & Cristine Guinamand La rivière, Annie Saumont & Anne Laure Sacriste Comme si rien, Jean-Noël Blanc & Ann Guillaume Une oreille de chien, Nathalie Quintane & Nelly Maurel L’écorce et la chair, Eric Pessan & Patricia Cartereau Candelaria ne viendra pas, Mercedes Deambrosis & Marko Velk Alberto, Daniel Arsand & José Maria Gonzalez Les prochaines vacances, Dominique Fabre & Olivier Masmonteil Figures, 36 portraits de la Comédie humaine vus par 36 artistes La reformation des imbéciles, Nathalie Constans & Jean Lecointre Rêve d’épingles, Pascal Gibourg & Anne Laure Sacriste Autrefois, le mois dernier, Annie Saumont & documentation céline duval Dieu rend visite à Newton, Stig Dagerman & Mélanie Delattre-Vogt Rien de bien grave, Mercedes Deambrosis & renaud buénerd Génération perdue, Klaus Mann & Pascale Hémery L’écorchure, Ana Maria Sandu & Marine Joatton Les zones ignorées, Virginie Gautier & Gilles Balmet L’épouvante l’émerveillement, Béatrix Beck & Gaël Davrinche Un matin de grand silence, Eric Pessan & Marc Desgrandchamps L’invention du désir, Carole Zalberg & Frédéric Poincelet 37


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