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SOUVENIR DE LA
GRANDE PARADE DE LAG BAOMER 5777 Le Beth Loubavitch vous remercie d’être venu participer à la parade de Lag Baomer et d’avoir ainsi pris part à ce que nos Sages dénomment : «La joie de Rabbi Chimon Bar Yo’haï”. Puisse la grandeur de ce jour nous accompagner tout au long de l’année. Nos remerciements vont également au Consistoire de Paris et aux écoles juives pour leur collaboration ainsi qu’à la Préfecture de Police qui a tout mis en œuvre pour assurer le bon déroulement de cette manifestation. Les organisateurs
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Edité par le BETH LOUBAVITCH à l’occasion de LAG BAOMER 5777 8, rue Lamartine 75009 Paris Tél : 01 45 26 87 60 www.loubavitch.fr
Première édition par Tzeirei Chabad - Israël sous le titre « Les Actes de nos Sages » Dessins : ELI CARMELI & MEIR BILT - Traduit par FEIGA LUBECKI Réalisation: LTCREA.COM - Impression : IMPRIMERIE DU CANAL © 2017 - Edition française - Tous droits réservés - Imprimé en 6000 ex. Note : Les dessins ne servent qu’à illustrer l’histoire et ne doivent pas être considérés comme la représentation exacte des visages de nos Sages.
UN ENSEIGNEMENT DU
RABBI DE LOUBAVITCH Commençons par une bénédiction : lorsqu’on se rassemble, la Torah nous ordonne de commencer par une bénédiction et des vœux pour tous les participants. Nous sommes dans la période du Omer où l’on compte les jours entre la fête de Pessa’h, qui célèbre la sortie d’Egypte, et celle de Chavouot, le don de la Torah. Lorsque les Juifs furent libérés d’Egypte, ils savaient qu’ils devaient se diriger vers le mont Sinaï pour y recevoir la Torah. Ils comptèrent donc les jours avec une impatience grandissante. C’est de la même façon que, pendant cette période, nous comptons le Omer, nous préparant ainsi à recevoir la Torah, que nos Sages désignent comme “un grand trésor”, plus précieux que toute chose en ce monde. Ceci constitue un enseignement pour chacun. Le décompte du Omer nous montre toute l’impatience qu’il faut ressentir en attendant de recevoir la Torah. Cette impatience s’exprime par le fait que l’on se prépare à ce moment en prenant de bonnes résolutions et en les mettant en œuvre concrètement dans l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot. Et tout cela doit se faire de façon croissante car on n’oublie pas les jours passés : de fait, on progresse de degré en degré. Pourtant, lorsqu’on entend cette idée, on pourrait s’interroger : comment peut-on progresser jour après jour ? Cela semble très difficile. C’est à cela que répond Rabbi Chimon Bar Yo’haï, dont Lag Baomer est le jour de l’élévation et de la joie : “Voyez comme Israël est précieux devant D.ieu. En tout lieu où il est exilé, la Présence Divine l’accompagne...” (traité talmudique Meguilah 29a). Cela signifie qu’en tout endroit où se trouve même un petit enfant, D.ieu est avec lui à chaque instant. Aussi, chacun a les forces nécessaires pour accomplir les progrès que l’on a évoqués et de le faire avec une joie redoublée en ce jour de Lag Baomer, jour de la joie de Rabbi Chimon Bar Yo’haï. Ainsi se réaliseront toutes les bénédictions de D.ieu, qui se révéleront en ce monde, de façon lumineuse et éclatante. (D’après un discours aux enfants - Lag Baomer 5747) 3
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Tout est pour le bien
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abbi Akiva avait toujours coutume de dire : “Tout ce que D.ieu fait, c’est pour le bien”. Même si on ne voit pas le bien, et même s’il nous semble que c’est du mal, il faut croire que c’est pour le bien.
Un jour, Rabbi Akiva partit pour un long voyage. Il prit avec lui un âne, un coq et une bougie : -> Un âne : qu’il pourrait chevaucher et sur lequel il pourrait poser ses affaires. -> Un coq : qui le réveillerait tôt le matin pour qu’il puisse faire sa prière. -> Une bougie : dont la lumière l’éclairerait la nuit pendant qu’il étudierait.
On ne voulait pas d’invités En chemin, il arriva près d’une ville dont les habitants étaient avares et méchants. Ils n’aimaient pas les invités et les chassaient de la ville. Rabbi Akiva, qui arriva dans la ville le soir, ne savait pas cela. Il pensait qu’il pourrait y passer la nuit et, le matin, continuer son chemin. Rabbi Akiva frappa à la porte d’une maison et demanda la permission de passer la nuit. Mais on lui claqua la porte au nez : “Nous ne prenons pas d’invités imprévus !” lui dit-on avec dédain. Rabbi Akiva tenta sa chance dans une autre maison mais là-bas aussi, on refusa de 5
le laisser entrer. Et ainsi, il alla de maison en maison jusqu’à ce qu’il comprenne avec tristesse que nul dans cette ville ne lui permettrait de passer la nuit sous un toit. Et Rabbi Akiva se dit : “Tout ce que D.ieu fait, c’est pour le bien ; apparemment cette ville ne mérite pas que l’on y passe la nuit”. Que fit-il ? Il sortit de la ville et décida de dormir dans un champ. Il s’installa au pied d’un arbre, déchargea son âne et se prépara pour la nuit.
L’âne La nuit tomba, l’obscurité était totale. Mais Rabbi Akiva n’avait pas peur. Il avait confiance en D.ieu qui le protègerait des bêtes sauvages. Comme à son habitude, il s’assit pour étudier la Torah. La bougie qu’il avait allumée lui permettait de lire les parchemins manuscrits, et il se plongea avidement dans la douce étude de la Torah. Il en oubliait presque qu’il se trouvait dans le champ. Soudain il entendit un bruit inquiétant derrière lui. Et avant qu’il n’ait pu réagir, il vit un lion se jeter sur son âne, et le dévorer, sans qu’il ne puisse rien y faire. Et Rabbi Akiva dit : “Tout ce que D.ieu fait, c’est pour le bien”. Il se remit avec ardeur à son étude. La bougie l’éclairait et le coq dormait à côté de lui. Mais Rabbi Akiva ne vit pas venir un chat sauvage qui se glissa près de lui et, en un éclair, se jeta, affamé, sur le coq qu’il dévora. Encore une fois Rabbi Akiva ne se laissa pas impressionner. “Tout ce que D.ieu fait, c’est pour le bien” répéta-t-il calmement. Entre-temps le vent se leva et se mit à souffler de plus en plus fort. Rabbi Akiva essaya de protéger la flamme de la bougie mais le vent était déjà puissant. La lumière s’éteignit et Rabbi Akiva se trouvait maintenant dans l’obscurité la plus complète. Il ne pouvait plus étudier ses parchemins et 6
cela l’attrista beaucoup. Mais de suite il se reprit : “Tout ce que D.ieu fait, c’est pour le bien !”
Les brigands Il était déjà minuit. Tout était calme. Toutes les lumières étaient éteintes dans la ville voisine. Mais Rabbi Akiva était assis et étudiait les passages de Torah qu’il connaissait par-cœur. Soudain, il entendit s’approcher un groupe de gens. Il s’aperçut avec terreur qu’il s’agissait de brigands de grand chemin. Il décida de rester où il était et de ne surtout pas bouger pour ne pas se faire remarquer. Effectivement, les bandits ne s’aperçurent pas de sa présence et se dirigèrent vers la ville. Ce n’était pas des brigands ordinaires. C’étaient des marchands d’esclaves. Ils kidnappaient des gens, les emmenaient, enchaînés, et les vendaient comme esclaves. Ils agissaient en silence. Ils se rendirent de maison en maison, kidnappèrent tous les hommes, leur bandèrent les yeux et leur attachèrent les mains. Avant que le soleil ne se fût levé, ils étaient déjà repartis avec leur butin, tous ces hommes enchaînés, vers un endroit inconnu. Rabbi Akiva leva les mains vers le ciel, remercia D.ieu qui l’avait sauvé des brigands et dit : “ N’est-ce pas ce que j’avais dit, que tout ce que D.ieu fait, c’est pour le bien ? Si mon âne et mon coq n’avaient pas été dévorés, ils auraient sûrement fait du bruit et les brigands m’auraient remarqué. Et si la bougie ne s’était pas éteinte, ils m’auraient localisé et emmené, moi aussi en esclavage ! Maintenant je vois vraiment que tout ce que D.ieu fait, c’est pour le bien ! ” (D’après le traité Bra’hot 60.b) 7
Le renard et les poissons
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l’époque de Rabbi Akiva, les Romains gouvernaient la terre d’Israël et éditèrent de cruels décrets contre le peuple juif. Un de ces décrets interdisait aux rabbins d’enseigner la Torah. Tout rabbin qui était surpris en flagrant délit d’enseigner la Torah en public était mis à mort. Mais Rabbi Akiva ne s’émut pas outre mesure de ce danger et continua de réunir des élèves à qui il enseignait la Torah. Un jour, un Juif qui s’appelait Papus, fils de Yehouda, entra dans la maison d’étude. Il était réputé pour sa sagesse et son intelligence. Quand il vit Rabbi Akiva enseigner la Torah malgré le danger, il lui demanda : “N’as-tu pas peur du gouverneur romain qui a interdit d’enseigner la Torah en public ? ” Rabbi Akiva le regarda avec bienveillance et dit : “Toi, Papus, duquel on dit que tu es si intelligent, comment peux-tu dire de telles bêtises ?” Papus ne comprit pas ce qu’il voulait dire. Alors Rabbi Akiva lui raconta une parabole.
La Torah est notre vie Le renard, l’un des animaux les plus intelligents, se rendit un jour au bord du fleuve. Il vit des poissons qui nageaient, paniqués, d’un endroit à l’autre. Il leur dit : “Amis poissons, pourquoi vous enfuyez-vous ?” 8
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Ils lui répondirent : “Nous nous enfuyons à cause des filets et des hameçons avec lesquels les pêcheurs cherchent à nous attraper”. Le renard dit : “Pourquoi restezvous à l’étroit dans le fleuve, là où les pêcheurs peuvent facilement vous attraper ? Venez à l’abri, sur la terre sèche, nous pourrons vivre ensemble sur de grands territoires !” Les poissons se mirent à rire et dirent : “Est-ce toi, le renard, duquel on dit qu’il est si intelligent ? Tu n’es qu’un sot ! L’eau est notre élément naturel. Sur terre nous mourrons immédiatement. Nous avons peur de mourir dans l’eau, mais en dehors de l’eau, nous sommes sûrs de mourir !” C’est cette histoire que Rabbi Akiva raconta à Papus. Il ajouta : “Nous aussi, nous sommes comme les poissons. Sans la Torah, nous ne pouvons subsister. Si nous avons peur lorsque nous étudions la Torah, nous sommes encore en plus grand danger lorsque nous arrêtons d’étudier la Torah !”
Des choses vaines Le temps passa. Les Romains surprirent Rabbi Akiva qui enseignait la Torah et le jetèrent en prison. Et qui rencontra-t-il en prison ? Papus ! Il avait été arrêté pour avoir transgressé la loi romaine sur les impôts. “Que fais-tu ici ? lui demanda Rabbi Akiva. Toi, tu n’as pas enseigné la Torah en public !” “Tu peux être fier, Rabbi Akiva, car tu as été mis en prison pour avoir enseigné la Torah, lui dit Papus. Honte à moi ! Je n’ai été mis en prison que pour des choses vaines comme l’argent et les impôts !” (D’après le traité Bra’hot. 61.b) 10
Le disciple malade
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abbi Akiva avait de nombreux disciples. Mais il s’intéressait à chacun d’eux, s’inquiétait du sort de chacun comme s’il était son fils unique. Un jour, un de ses disciples tomba malade et resta dans son lit, seul dans sa petite demeure. Il était très pauvre et personne n’était là pour l’aider à se soigner. De plus, il était timide et n’osait pas demander l’aide des autres. Plusieurs jours passèrent et le disciple n’apparaissait toujours pas à la maison d’étude. Rabbi Akiva demanda de ses nouvelles à ses élèves : “où était-il ? ” On lui répondit qu’il était malade. Et il s’avéra que nul ne s’était rendu à son chevet depuis qu’il était tombé malade.
Une atmosphère étouffante Le même jour, Rabbi Akiva se rendit en personne au chevet de son élève. Celui-ci était dans une situation peu enviable : il était blême et gisait sur son lit, épuisé. Les fenêtres de sa chambre étaient hermétiquement fermées et l’atmosphère était étouffante. De plus, la poussière s’était amoncelée et rendait la respiration du malade encore plus difficile. Immédiatement, Rabbi Akiva retroussa ses manches et se mit au travail. D’abord il 11
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ouvrit les fenêtres et aéra la pièce. Puis il fit bouillir de l’eau et prépara une boisson chaude pour le malade. “Rabbi, je vous en prie, ne gaspillez pas votre temps pour moi! Je me débrouillerai tout seul”, implora le malade qui ne pouvait supporter de voir son maître bien-aimé s’abaisser à des tâches aussi terre-à-terre. “Tu es malade et en danger ; s’occuper d’un malade en danger est plus important que toute la Torah” répondit Rabbi Akiva. “Ne t’occupes pas de ma dignité car, en fait, j’accomplis là une grande Mitsva !”
Il lava le sol Rabbi Akiva prit ensuite la serpillière et se mit à laver le sol à grande eau pour enlever toute la poussière. Il nettoya soigneusement les meubles et le sol ; la pauvre chambre prit une toute autre allure. L’air y était maintenant frais et pur et le disciple respirait mieux, ne toussait presque plus. Rabbi Akiva resta avec son élève jusqu’à ce que sa situation se soit notablement améliorée. Quand il le quitta, il lui souhaita de guérir bien vite et de retourner à ses études. L’élève était très ému et s’exclama : “Rabbi, vous m’avez vraiment fait revivre!” Rabbi Akiva sortit de la chambre du malade, réunit ses élèves et leur dit : “Celui qui ne rend pas visite aux malades est considéré comme s’il versait son sang !” (D’après le traité Nedarim 40.a) 13
Tous dans le même bateau
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n grand bateau chargé de passagers prit le large. Il y avait là des jeunes et des personnes âgées, des femmes, des enfants, des commerçants et toutes sortes de gens. Chacun avait à sa disposition une toute petite chambre dans ce grand bateau et le voyage démarra sans problème. Un jour, les passagers entendirent un grand bruit, au fond du bateau. Nul ne savait qui utilisait le marteau et pourquoi. Mais on découvrit rapidement la réponse à ces questions. Un des passagers avait tout simplement décidé… de creuser un trou au fond du bateau ! Ne demandez pas pourquoi : il en avait décidé ainsi, c’est tout. L’homme était installé dans sa cabine, avait pris un marteau et avait commencé à faire un trou dans le sol. Les autres passagers s’affolèrent : ils coururent vers l’homme et lui dirent : “ Que fais-tu ? Arrête tout de suite ! Ne vois-tu pas que tu vas faire couler tout le bateau ? ” L’homme répondit avec colère : “Sortez de là ! Occupez-vous de vos affaires, vous n’avez pas à vous occuper de ce que je fais dans ma cabine personnelle. J’ai payé ma place pour cette cabine et je peux y faire tout ce que je veux ”. Les gens répondirent : “ Es-tu devenu fou ? Nous sommes tous dans le même bateau ; le trou que tu creuses dans ta cabine ne te fera pas seulement couler toi mais nous tous aussi ! ” C’est Rabbi Chimon Bar Yo’haï qui racontait cette histoire. Ainsi il voulait montrer que le peuple juif est comme un bateau dans la mer, et tout ce que fait un Juif a une
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influence sur tout le peuple car “ les Juifs sont liés l’un à l’autre ”. Lorsqu’un Juif dans un endroit accomplit une Mitsva, une bonne action, c’est tout le peuple juif qui en profite. Et lorsqu’un Juif accomplit une mauvaise action, il cause du mal à tout le peuple ; car nous sommes tous dans le même bateau. (D’après le Midrach Vayikra Rabba. 4.6. - Yalkout Chimoni Jérémie 3 Zohar III-122) 15
Une vallée pleine de pièces d’or
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abbi Chimon Bar Yo’haï avait de nombreux élèves. Il leur enseignait les secrets les plus profonds de notre sainte Torah et leur montrait comment mieux servir D.ieu.
Un jour, un de ses élèves partit à l’étranger et y resta un certain temps. Quand il revint, il était devenu riche. Il s’était lancé dans les affaires et avait réussi. Les autres élèves virent cela et envièrent sa réussite. Ils écoutèrent tout ce qu’il racontait, comment il s’était enrichi à l’étranger et eux aussi voulurent quitter la Terre Sainte et s’enrichir. Rabbi Chimon entendit cela et en conçut une grande tristesse. Il avait de la peine car ses élèves n’avaient pas compris que la Torah est plus importante que toutes les richesses du monde. Que fit-il ? Un jour, il dit à ses élèves : “Venez, allons-nous promener un peu”. Il les amena vers une vallée près de Mérone et pria D.ieu en ces termes : “Oh, je T’en prie, fais que cette vallée se remplisse de pièces d’or”. Un miracle survint et la vallée se remplit de pièces d’or étincelantes. Lorsque les élèves virent cela, ils n’en crurent pas leurs yeux. Une telle richesse disponible devant eux ! Ils voulurent descendre dans la vallée et ramasser les pièces… Mais Rabbi Chimon leur dit : “Vous voulez devenir riches ? Allez-y ! Prenez ce que vous voulez mais sachez que tout ce que vous prenez maintenant sera déduit de la récompense qui vous attend dans le monde futur”. Quand les élèves entendirent cela, ils se retinrent. Nul d’entre eux ne voulait plus descendre et prendre l’or. Ils avaient soudain compris que cela ne vaut pas la peine de gaspiller la récompense qui les attendait dans le monde futur pour de l’or et de l’argent dans ce monde-ci. Alors Rabbi Chimon dit : “Rappelez-vous toujours qu’il existe une grande récompense pour celui qui étudie la Torah, mais elle vous est réservée pour le monde futur !”. (D’après le Midrach Chemot Rabba - Yalkout Chimoni Proverbes 31) 17
LISTES DES CENTRES AÉRÉS GAN ISRAEL OUVERTS PENDANT LE MOIS DE JUILLET
PARIS 7e - 15e 06 22 03 33 07 PARIS 12e 06 61 10 62 10 PARIS 13e 06 20 87 35 05 PARIS 19e 06 87 21 73 42 ANTONY 06 46 39 87 85 AUBERVILLIERS 01 43 52 48 41 BOULOGNE 06 20 44 07 63 18
BONNEUIL 06 65 73 41 30 BONDY 06 08 02 48 06 BRY / MARNE 06 20 69 24 72 CLICHY 06 49 54 35 66 EPINAY 06 11 42 15 33 FONTENAY\BOIS 06 17 98 54 44 LA VARENNE 06 28 53 53 17
LES LILAS 06 61 50 35 47 MONTROUGE 06 15 70 40 48 NEUILLY / SEINE 06 69 72 15 53 SARCELLES 06 98 76 07 00 VILLIERS / MARNE 06 99 52 17 70 YERRES 06 87 51 66 27
לעילוי נשמת הרה”ח הרה”ת עוסק בצ”צ כו’ רב פעלים
ר’ שמואל בהרה”ח ר’ חיים הלל ע”ה נפטר י”ב מרחשון ה’תשע”ה
זוגתו מרת בתי’ בת הרה”ח שד”ר ר’ בן ציון ע”ה נפטרה טו”ב מרחשון ה’תשע”ב
אזימאוו שלוחי כ”ק אדמו”ר כיובל שנה במדינת צרפת ת’ נ’ צ’ ב’ ה’ נדפס ע”י ר’ אליהו וזוגתו ומשפחתם שיחיו זקרי
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תֹּורה ִצוָ ּה לָ נּו ָ .1
מֹור ָשׁה ְק ִה ַּלת יַ ֲעקֹב. מ ֶׄשׁה ָ
ְ .2שׁ ַמע יִ ְשׂ ָר ֵאל ֲא
ֹלהינּו ֲא־דֹנָ י ֶא ָחד. ־דֹנָ י ֱא־ ֵ
ֹות ֶאת ַע ְצמֹו ְּכ ִאּלּו הּוא יָ ָצא
ל ּדֹור וָ דֹור ַחיָ ב ָא ָדם ִל ְרא ְּ .3ב ָכ ִמ ִמ ְצ ַריִ ם.
ַה ָּבאֶ ,שׁנֶּ ֱא ַמר :וְ ַע ֵּמְך ֻּכּלָ ם ר ֵאל יֵ ׁש לָ ֶהם ֵח ֶלק ְלעֹולָ ם ָּ .4כל יִ ְשׂ ָ ָּט ַעי ַמ ֲע ֵשׂה יָ ַדי ְל ִה ְת ָּפ ֵאר. ְלעֹולָ ם יִ ְירׁשּו ָא ֶרץ ,נֵ ֶצר ַמ ַצ ִּד ִיקים ּוב ְל ָב ְבָך ַל ֲעׂשֹותֹו. ֵא ֶליָך ַה ָּד ָבר ְמאֹד ְּב ִפיָך ִ ִּ .5כי ָקרֹוב ֹוחן ּומ ִּביט ָעלָ יו ּוב ֵ ּומֹלא ָּכל ָה ָא ֶרץ ְּכבֹודֹו ַ .6וְ ִהּנֵ ה ה' נִ ָּצב ָעלָ יו ְ עֹובדֹו ָּכ ָראּוי. ְּכלָ יֹות וָ ֵלבִ ,אם ְ ים ֵאת ַה ָשּׁ ַמיִ ם וְ ֵאת ָה ָא ֶרץ. ֹלה אשׁית ָּב ָרא ֱא־ ִ ְּ .7ב ֵר ִ יתָך וְ ִד ַּב ְר ָּת ָּבם ְּב ִשׁ ְב ְּתָך ְּב ֵב ֶ .8וְ ִשּׁנַ נְ ָּתם ְל ָבנֶ יָך ּומָך. ּובק ֶ ּוב ָשׁ ְכ ְּבָך ְ ּוב ֶל ְכ ְּתָך ַב ֶּד ֶרְך ְ ְ אתי, ּומ ָצ ִ יַ ,אל ַּת ֲא ִמיןֹ .לא יָ ַג ְע ִּתי ָ את .9יָ ַג ְע ִּתי וְ ֹלא ָמ ָצ ִ אתיַּ ,ת ֲא ִמין. ּומ ָצ ִ ַאל ַּת ֲא ִמין .יָ ַג ְע ִּתי ָ ֹומר, יבא א ֵ ב ָּת ְל ֵר ֲעָך ָּכמֹוָךַ .ר ִּבי ֲע ִק ָ .10וְ ָא ַה ְ ּתֹורה. זֶ ה ְּכ ַלל ָּגדֹול ַּב ָ יאת ָּכל ָהעֹולָ מֹות, ּוב ִר ַ יאתֹו ְ ה ָּכל ָה ָא ָדם וְ ַּת ְכ ִלית ְּב ִר ָ .11וְ זֶ יִ ְת ָּב ֵרְך ִּד ָירה ְּב ַת ְחּתֹונִ ים. יֹונִ ים וְ ַת ְחּתֹונִ יםִ ,ל ְהיֹות לֹו ֶע ְל ֹושׂיוֵּ ,פרּוׁש .12יִ ְשׂ ַמח יִ ְשׂ ָר ֵאל ְּבע ָ ֶשׁהּוא ִמּזֶ ַרע יִ ְשׂ ָר ֵאל יֵ ׁש לֹו ֶשׁ ָּכל ִמי ְמ ַחת ה'ֲ ,א ֶשׁר ָשׂׂש וְ ָשׂ ֵמ ַח ִל ְשׂמ ַֹח ְּב ִשׂ ְּב ִד ָירתֹו ְּב ַת ְחּתֹונִ ים. 20