Courants commerce et tourisme 41

Page 1

Formation

Laissez-vous guider par le tableau de bord p. 4-5

Hygiène et sécurité : un stage bien dans son assiette à la CCI p. 6

La CCi m’accompagne © SIMON COHEN

Pratique

Les discothèques se structurent en association p. 7

Courants commerce & tourisme

4e trimestre 2011 • N° 41

L’Odesca est une opération mise en place à l’échelle régionale et cofinancée par le Département, la Région, l’État et l’Union européenne. La CCI de Brest, la chambre de métiers et de l’artisanat du Finistère ainsi que les communautés de communes étaient partenaires à l’échelle du Pays de Brest.

© SIMON COHEN

Lesneven

focus. Le pays de Brest a bénéficié d’une

enveloppe budgétaire de 1 million d’euros sur deux ans destinée à la dynamisation du commerce et de l’artisanat. Retour sur cette opération.

Commerce et artisanat boostés par l'Odesca Odesca, késako ? L’opération de développement et de structuration du commerce et de l’artisanat est un programme d’actions qui s’adresse aux commerçants et aux artisans de l’ensemble d’un pays. Sur celui de Brest, 30 opérations collectives et individuelles ont été programmées entre 2010 et 2011. La CCI a eu à sa charge la partie animation d’opérations liées directement aux commerces. « Cela a eu comme bienfait immédiat de mettre tous les partenaires autour de la table et de consolider nos relations », commente Roger

Mérour, vice-président Commerce. « Un comité de pilotage Odesca - composé d’élus et de techniciens CCI, CMA et communautés de communes - a analysé les besoins exprimés des commerçants puis élaboré un plan d’actions. » Les communautés de communes ont interrogé les commerçants sur leurs attentes en termes de dynamisation. Il en est ressorti trois grands thèmes : les TIC, le développement durable et des actions dans le tourisme. Restait à enclencher cette dynamique.

Ateliers informatiques et Solutic. Les ateliers TIC visaient à encourager les très petites entreprises à se familiariser avec les outils numériques. Plus de 210 personnes ont répondu présent à 22 ateliers aux thèmes très concrets comme : « être présent sur le Web » ou encore « communiquer avec mes clients ». « Selon leurs fiches d’évaluation, ils ont été satisfaits des conseils et des échanges avec l’intervenante, certains préconisant des sessions plus longues pour approfondir la maîtrise des outils. » En parallèle, CCI et chambre de métiers et de l’artisanat ont organisé, le 7 février 2011 au Quartz, un forum à l’intention de toutes les entreprises du bassin de Brest : Solutic. 28 exposants étaient à disposition du public. 500 visiteurs s’y sont déplacés et les espaces « 20 mn pour comprendre » n’ont pas désempli. Pour Roger Mérour, « une telle opération n’aurait jamais pu être


ACTUALITÉ (Suite de la page 1)

georges garkouchevsky, Vice-président tourisme

Chéquiers conseils et des aides directes. Sur le pays de Brest, 46 entreprises ont fait appel à des conseils dont les frais étaient en partie couverts par le dispositif Odesca. Par ailleurs, en prolongement de brochures papier, deux sites internet ont vu le jour dans ce cadre : l’un pour les plaisanciers (carnet de bord de l’Aber Wrac’h) et, l’autre, pour les passagers de paquebots (Brest Shopping). © SIMON COHEN

I love DD. L’opération collective I love DD concernait en particulier les unions commerciales. Cette formule, expérimentée par le passé à travers « J’aime ma ville et ses commerces », attirait environ 2 000 participants. « Les unions commerciales sont des éléments structurants qui participent à l’animation du tissu économique », souligne l'élu Commerce de la CCI, fondateur de Landerneau Boutiques. « Chaque année, on note néanmoins que près de la moitié de ces associations ne produisent qu’une, voire aucune, action d’animation commerciale ou de valorisation de leurs commerces. Les raisons évoquées sont le manque de structuration et l’absence de fonds propres, ce qui freine l’innovation. » L’Odesca constituait un bon levier pour monter une opération clé en main de valorisation du commerce. Programmée du 7 au 21 mai dernier sur le Pays de Brest, cette campagne a suivi le souhait des commerçants en se déclinant sur le thème du développement durable. Un affichage conséquent, un site internet et une dotation en vélos électriques ont rendu perceptible auprès des habitants la mention I love DD. « Plus de 1 500 commerçants s’y sont investis, soit 31 unions commerciales sur les 42 concernées. De plus, certaines

3 QUESTIONS À

sont allées plus loin en proposant des sacs réutilisables à leurs clients. » Pour les professionnels du tourisme, un forum s’est tenu à Océanopolis en avril dernier en compagnie de 75 professionnels.

Rassembler les acteurs du tourisme Landerneau

Une Odesca 3 ? « Nous sommes actuellement dans une phase de travaux préparatoires d’une troisième Odesca » annonce Roger Mérour. « La CCI et ses partenaires travaillent à sa réalisation. Elle devrait couvrir en principe les deux prochaines années. »

© SIMON COHEN

menée sans la participation financière de l’Odesca qui a compté pour 40 % du budget total. »

Le plan de mandature met l’accent sur le développement de l’activité touristique. Quelles actions y sont ciblées ? Georges Garkouchevsky : Le tourisme représente 8 % du PIB breton, c’est dire son importance ! Notre ambition est d’accompagner les professionnels afin de structurer davantage ce secteur. Cafetiers, hôteliers, restaurateurs, gérants d’hôtellerie de plein air ou de parc de loisirs, professionnels de la nuit… Tous contribuent à l’essor du tourisme. L’évolution des marchés et du contexte réglementaire nécessite que nous accompagnions au plus près nos ressortissants. Pour répondre à cette situation, nous apporterons un appui technique aux entreprises sur des sujets précis tels que les démarches qualité, le classement, l’accessibilité et la mise en marché. Le développement touristique passe également par l’attractivité du territoire, comment la CCI interviendra sur ce sujet ? G. G. : Notre politique d’appui aux entreprises s’accompagne également d’un soutien important aux groupements professionnels. La CCI de Brest anime depuis plusieurs années des associations de professionnels du tourisme et ce sur l’ensemble des filières du tourisme. Notre objectif est de consolider ces réseaux et de les faire travailler ensemble pour faire émerger de nouvelles offres groupées attractives. Le tourisme d’affaire rejoint cet objectif et la structuration de cette filière devrait apporter une meilleure visibilité de l’offre à la pointe bretonne. L’activité « croisière » est également une filière importante pour le développement du tourisme… G. G. : La CCI a initié cette démarche depuis 1994 et obtient des résultats très intéressants sur ce marché spécifique. En 2011, le port de Brest a accueilli 21 escales et 26 700 passagers pour des retombées économiques estimées à 2,6 M€ et ce sur l’ensemble du territoire (dépenses touristiques, commerciales…). Notre objectif est de continuer à progresser en axant nos efforts sur l’amélioration des conditions d’accueil et les actions de promotion.

2 • Courants Commerce & Tourisme - 4e trimestre 2011


ACTUALITÉ EN BREF Le Scot du Pays de Brest encadre le développement commercial Spécificité du Schéma de cohérence territoriale du Pays de Brest : il est l’un des rares de France à y intégrer un volet « commerce ». « C’est la suite logique de la concertation menée depuis 1993 sur BMO et élargie aux autres EPCI, concertation qui a donné lieu à la signature de chartes d’urbanisme commercial sur chaque territoire », souligne Roger Mérour, vice-président Commerce. Sur les bases de ces chartes, un cadre réglementaire de développement commercial a été fixé dans l’objectif de garder à l’équilibre le maillage du territoire. L’Adeupa et CCI ont travaillé de concert. Des principes régissent ainsi tout projet d’implantation ou de développement d’enseignes en fonction de la vocation des pôles commerciaux. Validé par les élus du Pays de Brest et après une enquête publique, le Dac (document d’aménagement commercial) vient d’être intégré dans le Scot du pays de Brest. Il est exécutoire depuis fin novembre. Les parties concernant le développement commercial sont disponibles sur le site de la CCI : www.cci-brest.fr (développer son entreprise, commerce, urbanisme commercial).

Taxe d’apprentissage : une prestation CCI de A à Z Organisme collecteur délégataire de la CCIR de Bretagne, la CCI de Brest propose un service complet dédié au versement de la taxe d’apprentissage. Vous avez jusqu’au 28 février 2012 pour vous en acquitter. (CCI) : Marie Daré 02 98 00 38 31 ; Numéro vert : 0 800 029 030 apprentissage@cci-brest.fr ; www.apprentissage.cci-brest.fr

Pact’Tourisme : 4 jours pour approfondir son management Hôtels, hôtels-restaurants, campings et établissements de loisirs, les CCI de Bretagne vous proposent quatre jours de formation intitulés « Pact’Tourisme ». Animées par une équipe de spécialistes, ces journées s’articulent autour de deux séances collectives et deux autres en entreprise. Gestion, management, qualité et commercialisation des établissements touristiques seront abordés pour doper son activité et faire progresser la qualité. Une partie innovation fera la part belle à Internet. Les journées collectives en Finistère sont programmées les 6 et 20 mars. Coût du stage : 830 € HT, déduction faite du soutien du conseil régional et possibilité de prise en charge totale par votre organisme paritaire collecteur agréé. Département commerce, tourisme et services (CCI). 02 98 00 38 79 tourisme@cci-brest.fr

surlenet www.fevad.com La Fédération du e-commerce et de la vente à distance fédère aujourd'hui près de 500 entreprises du monde de la vente à distance (Internet, catalogue, détaillant, téléphone…) et près de 600 sites internet. Elle est l’organisation représentative du secteur du commerce électronique et de la vente à distance. Mission : recueillir et diffuser l’information permettant l’amélioration de la connaissance du secteur et agir en faveur du développement durable et éthique de la vente à distance et du commerce électronique en France. Le + du site : un flux Rss permet de s’abonner aux actualités et une étude sur les intentions d’achats des Français à Noël sur Internet y est disponible.

Un trophée Google e-Ville pour Brest Brest est l’une des 10 « e-Villes » françaises les plus dynamiques, a fait valoir Jean-Marc Tassetto, directeur général de Google France, à l’Assemblée nationale le 24 novembre. Ce nouveau trophée est décerné aux municipalités dont le taux d’activité commerciale en ligne générée par les entreprises a le plus augmenté entre 2010 et 2011. Pour encourager les PME à passer le cap d’une activité en ligne, Google met à leur disposition 50 € de crédits gratuits pour lancer une première campagne à l’aide de son service publicitaire en ligne AdWords Express. www.meel.fr/evilles

Des cours intensifs de langues au Ciel Bretagne Le site internet de la formation continue de la CCI propose un vaste choix de stages courts ou longs dédiés à la gestion de votre entreprise et à l'apprentissage des langues. Parmi celles-ci, une formation spécifique dédiée à l’accueil des étrangers dans le cadre des Tonnerres de Brest sera mise en place en 2012 : 30 heures de formation de mars à juin (lundi matin, dont les 5, 9 et 19 mars). Coût : 312 € par personne. Patricia Lynch (CCI). 02 98 30 45 80

Accessibilité : un guide pour les commerçants La CCIR a édité un guide sur l’accessibilité des commerces. Il délivre des conseils concernant la mise aux normes des établissements recevant du public avant l’échéance du 1er janvier 2015. Vous pouvez le consulter ou le télécharger sur le site de la CCI : www.cci-brest.fr, rubrique Se développer.

Soldes d'hiver 2012 Les soldes d'hiver sont programmés du 11 janvier dès 8h jusqu'au mardi 14 février inclus. Courants Commerce & Tourisme - 4e trimestre 2011 • 3


PRATIQUE

Le tableau de bord,

MEMENTO. Le tableau de bord est un instrument de pilotage permettant de mesurer l’évolution de son activité. Facile à mettre en place, c’est un outil indispensable pour gérer une entreprise, quelle que soit sa taille. Suivez le guide !

mode

1

Clarifier ses objectifs.

Avant de vous lancer dans la construction d’un tableau de bord, vous devez réfléchir à l’usage que vous souhaitez en faire. Chaque chef d’entreprise a ses propres préoccupations et objectifs, il n’existe donc pas de tableau de bord type. Gardez en tête que cet outil doit vous aider à prendre des décisions en ayant conscience du contexte et des risques encourus.

2

Choisir des indicateurs pertinents et fiables.

Un tableau de bord doit compter entre cinq et dix indicateurs. Ne multipliez pas les données : trop d’information tue l’information ! À vous de sélectionner les indicateurs les plus pertinents, qu’ils soient économiques, physiques ou humains. Chaque indicateur doit contribuer à la prise de décision. Réfléchissez à la collecte des informations relatives à chaque indicateur : elles doivent être fiables.

3

Analyser sa performance.

Le tableau de bord et le prévisionnel sont intimement liés. Intégrez vos objectifs afin de constater les écarts et de les analyser. Vous pouvez également ajouter le rappel de l’année ou de la période précédente afin de suivre l’évolution de chaque indicateur en temps réel.

4

Département commerce, tourisme et services. 02 98 00 38 17 commerce@ cci-brest.fr

Optimiser la lisibilité du document.

Dans l’idéal, le tableau de bord doit tenir en une page, sous la forme d’un tableau. Il doit être extrêmement clair et simple afin que les dérives soient identifiables rapidement. Soyez précis dans la définition de chaque ligne, il ne doit y avoir aucune ambiguïté ! Attention : une information ne doit pas en cacher une autre. Si, par exemple, vos ventes ont augmenté sous l’effet d’une remise, cela doit apparaître distinctement.

4 • Courants Commerce & Tourisme - 4e trimestre 2011

5

Mettre à jour son tableau de bord.

À vous de décider si la mise à jour doit être mensuelle, hebdomadaire ou même quotidienne. Dans tous les cas, imposez-vous une régularité sans faille. Vous pouvez par exemple choisir d’y consacrer quelques heures le premier lundi du mois. Si vos collaborateurs participent également à sa tenue, mieux vaut auparavant les avoir convaincus de l’intérêt de ce document.

6

Communiquer autour de cet outil.

Le tableau de bord ne doit pas rester au chaud dans l’ordinateur du chef d’entreprise. Il faut l’utiliser comme un outil de communication avec vos collaborateurs et vos partenaires. Confrontez vos analyses avec l’extérieur. Le tableau de bord peut par exemple être un bon support d’échanges avec votre expert-comptable.

7

Analyser et agir grâce au tableau de bord.

Rien ne sert d’élaborer un tableau de bord si vous ne l’exploitez pas. Il convient d’interpréter régulièrement ses résultats et de mettre en place les actions correctives appropriées. Le rôle du tableau de bord n’est pas uniquement d’informer, il doit vous permettre de faire des choix.

Les fonctions essentielles du tableau de bord : > Il stabilise l’information à un instant T ; > Il réduit l’incertitude ; > Il permet de mieux maîtriser les risques ; > Il facilite la communication autour d’un référentiel commun ; > Il alimente et dynamise la réflexion.


PRATIQUE QUESTIONS/RÉPONSES Dans quelle mesure puis-je bénéficier de l’aide de ma famille dans mon entreprise ?

d'emploi Témoignage DENIS UGUEN formateur en gestion des entreprises

© Malo Louarn

© Jean hin

e tableau de bord, c’est une question de bienêtre ! Les entrepreneurs, commerçants ou artisans travaillent beaucoup. Ils ont souvent « le nez dans le guidon ». Le tableau de bord permet de prendre du recul sur son activité et d’anticiper. C’est un outil qui rassure : plus nous avons d’informations objectives sur notre situation, mieux nous sommes dans notre peau. Mais il faut aller plus loin et l’utiliser pour prendre des décisions, agir et, en fin de compte, améliorer sa vie. Pour cela, il faut analyser son tableau de bord avec un esprit critique et, surtout, l’utiliser comme un outil

de communication. Pour ce faire, le tableau de bord ne doit pas comporter d’avis a priori. Il ne faut pas le considérer comme un constat figé mais comme une base de réflexion. Sur le plan pratique, il faut davantage mesurer la pertinence d’une information à sa rapidité qu’à son degré de précision. Peu importe si les données ne sont pas fiables à 100 % ! L’essentiel est de pouvoir les récupérer rapidement. Enfin, je pense que le tableau de bord doit comporter une forme de subjectivité. On peut par exemple y noter, quel est l’état général de son secteur d’activité... Un tableau de bord, ce n’est pas que du chiffre ! »

Denis Uguen

Qu'est-ce-que le statut de conjoint collaborateur ? Le statut de conjoint collaborateur, peu coûteux, est un minimum légal. Le conjoint devient un ayant-droit du chef d’entreprise au niveau des prestations maladie et prestations familiales. Le statut est avantageux : le conjoint ne paie pas de cotisations dans ce cadre là. Mais en revanche il doit cotiser pour la retraite à titre personnel ; l’assiette de calcul des cotisations retraite est déterminée par le couple et il est même possible de cotiser sur 2 têtes sans augmenter de fait les cotisations totales retraite. Accueil de l’entrepreneur (CCI).

02 98 00 38 73

© Simon Cohen

«

L

« Un outil de gestion »

Il faut savoir que l’entraide familiale n’est qu’une tolérance de l’Urssaf et uniquement en entreprise individuelle. Cette aide est possible de façon ponctuelle seulement s’il s’agit des ascendants et descendants en lien direct avec le chef d’entreprise. Ainsi, aucune tolérance n’est acceptée concernant les conjoints et pacsés depuis la loi de 2005. En effet, le conjoint (ou le concubin) du chef d’entreprise qui travaille de façon régulière dans l’entreprise familiale doit opter pour l’un des trois statuts suivants : conjoint salarié, conjoint collaborateur, conjoint associé (article L.121-4 du code de commerce, loi n°2005-882 du 2 août 2005).

Courants Commerce & Tourisme - 4e trimestre 2011 • 5


VIE DES ENTREPRISES Au 8 rue Boussingault, ouverture de Numéro Huit, enseigne de chaussures, accessoires et équipement de la personne, en neuf ou en dépôt vente. Le centre commercial Leclerc, rue Amiral Romain-Desfossés, a ouvert un Express Drive au premier novembre. Cash Converters, enseigne de produits d’occasion, déménage et passe de la zone de Kergaradec à celle du centreville, au 114 rue Jean-Jaurès. Non loin, au 111, changement d’enseigne avec la création d’un lieu d’échange, vente et location de jeux vidéo porté par la SARL Pim et Spy. My Shoes (chaussures de sport) déménage et passe du 77 au 83 rue Jean-Jaurès. Et au 77 s'installe l'enseigne Skarpa (chaussures de ville). Foot Corner a quitté la rue JeanJaurès pour s’installer sous les arcades place de la Liberté. Et la boutique du Stade Brestois quitte la place de la Liberté pour l’angle de la rue SaintMartin et Jaurès. 1001 Piles propose des batteries de toutes sortes pour tout appareil au 17 rue de la 2e DB. Le 35 rue Yves-Collet fait place aux Belles Insoumises, commerce de lingerie. Le prêt-à-porter s’enrichit d’une nouvelle enseigne avec DDP Woman sise au 101 rue de Siam. Besoin d’un article de mercerie ou de tissu, Destock Tissu est au 12 rue de l’Eau Blanche.

mouvementsdes enseignes Guipavas

Moto Expert s’est installé au 87 boulevard Michel-Briant. Créol’In, bijouterie fantaisie, a ouvert au 9 rue de Brest à côté de l’institut de beauté Ophélie. Landerneau

Du Livre @ l’Assiette, tel est le nom de la nouvelle enseigne que l'on trouvera au 18 rue de la Fontaine Blanche pour se restaurer tout en lisant. Port-Launay

Croqu’Livre marie la petite restauration et la littérature en un même lieu aux 6 et 7 place du Général-de-Gaulle. Ploudalmézeau La bijouterie-horlogerie Marvillon s’est installée le 15 novembre rue HenriProvostic. Plouguerneau Demande-Moi La Lune est une nouvelle enseigne de produits à offrir ou à s’offrir : cadeaux, souvenirs, petits meubles… C’est au 4 rue Coin Colin. Liste non exhaustive des dernières créations d’enseignes commerciales répertoriées dans le journal hebdomadaire réalisé par le service fichier de la CCI.

FORMATION. Le Ciel Bretagne propose un stage sur la

maîtrise de la sécurité sanitaire des aliments découlant des expériences terrain.

Risques sanitaires : une journée pour s’en prémunir procédures permettant l'analyse des risques et des points critiques dans son établissement. Très important, ce PMS aura une valeur juridique en cas de problème, justifiant que l'on maîtrise bien toutes les étapes HACCP. »

Une vigilance en 5 M

Alexandre Arnoult, formateur au Ciel Bretagne et à l'Ifac

L

© simon cohen

Brest

a gestion et la maîtrise de la sécurité sanitaire des aliments font l'objet en France d'une stricte normalisation qui engage la responsabilité des restaurateurs, qu'ils soient privés ou publics. Tous ceux qui vendent des repas auront bientôt obligation de se mettre à jour chaque année. Comme le précise Alexandre Arnoult, formateur au Ciel Bretagne et à l'Ifac, « l'esprit de cette méthode, c'est de donner les moyens aux professionnels de la restauration et leurs salariés, de réaliser correctement leur travail. Je constate que 70 % de la méthode est appliquée. Pour le reste, il s'agit d'identifier les manques et de corriger des mauvaises habitudes. » Alexandre Arnoult a un passé Bénédicte Bulle (CCI). de restaurateur. Il connaît les 02 98 30 45 85 / contraintes du terrain et en a tiré un exposé qui tient en une journée. « Je 06 64 68 05 49 benedicte.bulle pars toujours de cas concrets issus des expériences des stagiaires afin @cci-brest.fr de présenter mon propos. Bien sûr, je rappelle la définition des bonnes pratiques en matière d'hygiène alimentaire. Ensuite, j'aborde le PMS, plan de maîtrise sanitaire. Ce document fait état de l'ensemble des Stage HACCP/PMS, qui est concerné ? Cette méthode de maîtrise de la sécurité sanitaire concerne les restaurateurs, les collectivités, les artisans, les autoentrepreneurs, les commerçants ambulants du domaine de l'alimentaire. Une douzaine de stages de douze personnes est programmée chaque année par le Ciel Bretagne.

6 • Courants Commerce & Tourisme - 4e trimestre 2011

En anglais, on parle de Hazard analysis critical control point (HACCP), autrement dit système qui identifie, évalue et maîtrise les dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments. Les risques sont à répertorier, qu'ils soient biologiques, chimiques ou physiques. « Les pratiques sont là, souligne le formateur, mais, pour différentes raisons, elles sont transformées ou oubliées en partie. Je reviens tout particulièrement sur les techniques, autrement appelées les 5 M », pour matière, main d'œuvre, matériel, milieu et méthode. « Tout le personnel, y compris saisonnier, a intérêt à être formé au PMS. Cela prouve que le restaurateur est dans une dynamique de contrôle et qu'il s'assure régulièrement d'être en règle. » Car les services vétérinaires peuvent venir contrôler à tout moment la mise en place de ce plan de maîtrise des risques sanitaires. Cet été, quatre établissements de bouche en infraction grave ont été fermés en Bretagne (944 anomalies relevées sur 2 819 établissements contrôlés). On le comprend, le PMS entre dans une logique de protection du consommateur. En cas d'intoxication alimentaire, le dirigeant est responsable pénalement et civilement. « Le risque zéro n'existe pas. Toutefois, il lui faudra prouver qu'il a non seulement identifié les causes d'un potentiel danger mais aussi qu'il a pris de bonnes mesures correctives. D'où la nécessité de noter chaque étape ayant permis d'y arriver. » Et ainsi poursuivre son activité plus sereinement.


SUR LE TERRAIN

LA CCI m'accompagne

Les discothèques du pays de Brest viennent de créer leur propre association.

Nicolas Cann, président de l'association et gérant de La Villa (Guipavas)

D

e la même manière qu’il existait déjà un club des hôteliers et un groupement des restaurateurs pointe Bretagne, les gérants de discothèques ont décidé de créer leur structure. Ainsi le « club des discothèques pointe Bretagne » a vu le jour durant l’été, à l’initiative des deux représentants syndicaux du secteur, l’Union des métiers de l’industrie hôtelière et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs. Pour Nicolas Cann, propriétaire de la discothèque guipavasienne La Villa et président de l’association, le but est simple : « On souhaite que les discothèques, aussi différentes soientelles, puissent enfin vivre ensemble, communiquer, échanger ». Finie donc la période où les établissements de nuit n’étaient que concurrents. « Avec le club, on crée un lieu d’échange entre personnes qui partagent les mêmes problématiques », confirme Nicolas Cann . « C’est un moyen, pour nous, de nous tenir informés, de gagner en efficacité. »

150 salariés

Fort de 15 adhérents appartenant au secteur de la CCI de Brest, le club des discothèques pointe Bretagne possède déjà nombre de projets dans

ses cartons : « On envisage de mutualiser nos besoins », explique Nicolas Cann. « Être en groupe nous permettra de faciliter l’accès à des formations, par exemple, à l’image d’une formation pour nos agents de sécurité. » Véritables entreprises, les discothèques de la pointe Bretagne pèsent dans l’économie de la région brestoise, représentant quelque 150 salariés.

Gagner la confiance

Faire preuve d’une meilleure communication est aussi l’un des objectif du club. « Le défaut qu’ont eu les discothèques, pendant de longues années, a été de se cacher », analyse ainsi le jeune propriétaire de La Villa, discothèque accueillant, sur une année, l’équivalent de 50 000 personnes, soit une journée de Vieilles Charrues. « Mais nous avons des responsabilités et un rôle à jouer dans les débats sociétaux. Le club, c’est une manière de communiquer vers le grand public, de contrôler l’image des discothèques parfois clouées au pilori injustement. » Grâce à cette association, les adhérents profiteront de l’expérience de chacun et les discothèques atteindront ainsi peut-être le but qu’elles se fixent : « Que les parents aient toute confiance lorsqu’ils nous confient leurs enfants. »

© SIMON COHEN

Le monde de la nuit se montre en plein jour

Sollicitée par les professionnels de la nuit, la CCI a soutenu la création du club des discothèques pointe Bretagne, lui apportant une aide technique, par le biais d’un suivi administratif quotidien. Il s’agit de la cinquième association accompagnée par le service Tourisme de la CCI.

Service Tourisme (CCI). 02 98 00 38 79

Courants

Commerce & Tourisme : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. courants@cci-brest.fr – Sous la responsabilité de : Michel Gourtay . Présidente du comité de rédaction : Béatrice Cochard. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Damien Goret, Christelle Hall et Virginie de Rocquigny. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 34 07 13. Tirage : 8 200 exemplaires. Impression : Cloître Imprimeurs. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution. Courants Commerce & Tourisme - 4e trimestre 2011 • 7


GROS PLAN

La chambre de commerce et d’industrie de Brest est ouverte de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoivent sur rendez-vous.

» CCI de Brest 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2 02 98 00 38 00 www.cci-brest.fr » Juridique Delphine Riou 02 98 00 38 58 delphine.riou@cci-brest.fr » Gestion Catherine Urien 02 98 00 38 86 catherine.urien@cci-brest.fr » Social Annie Kermorgant 02 98 00 38 55 annie.kermorgant@cci-brest.fr » Commerce Zone nord Jean-Pierre Guillou 02 98 00 38 40 jean-pierre.guillou@cci-brest.fr » Commerce Zone sud Sylvie Viard 02 98 00 38 87 sylvie.viard@cci-brest.fr » Commerce Brest et BMO Étienne Roudaut 02 98 00 38 77 etienne.roudaut@cci-brest.fr Jean-Luc André 02 98 00 38 03 jean-luc.andre@cci-brest.fr » Tourisme Marine Lucas 02 98 00 38 66 tourisme@cci-brest.fr » Antenne de Châteaulin Catherine Urien 02 98 86 53 02 catherine.urien@cci-brest.fr

PEFC/10-31-1238

Imprimé sur papier provenant de forêts gérées durablement.

Retrouvez le prochain

Courants dans Ouest-France et Le Télégramme le 19 janvier

la communauté de communes et aux conseils de la CCI, l’unique commerce du Tréhou a relevé la tête.

Le Tréhou maintient son dernier commerce

© simon cohen

voscontacts

portrait. Grâce à l’audace de la municipalité, au soutien de

M. et Mme Sylvia Jaffrelot

S

La CCPLD a investi ur la place du village, les 300 m2 600 000 euros HT de T’y Trouve Too se déclinent dans la réhaen 2 pièces attenantes. On y bilitation du accède par le bar, vaste salle aux bâtiment. Le loyer murs blancs rehaussés de rideaux est garanti par rouges ou par l’épicerie qui fait aussi la commune. La dépôt de pain, presse, produits gérante a obtenu frais et viennoiserie. On trouve deux subventout à T’y Trouve Too, à commencer tions grâce à la par le sourire de la gérante, Sylvia CCI : une aide Jaffrelot. La jeune femme anime au maintien du avec un enthousiasme perceptible commerce en le seul et dernier commerce de milieu rural cette commune rurale de quelque (4 000 euros) 600 habitants. C’est le 14 juillet 2011 ainsi que la qu’elle en a pris la direction, ravie bourse aux de sa nouvelle vie de commerçante jeunes créateurs dans ces murs refaits à neuf dont du conseil généelle a choisi la décoration. ral. Un dossier « Nous avons eu carte blanche. » Fisac a été P E F déposé C/10-31-1238 Philippe, son mari, cumule les et Imprimé est en attente sur papier provenant forêts gérées durablement. fonctions de salarié à l’extérieur et dederéponse (pour un montant de de conjoint collaborateur. Originaires 10 000€euros). des Côtes d’Armor, les époux sont à Un prêt Nacre a leur compte pour la première fois. été consenti Locataires de la CCPLD*, propriétaire (5 000 euros). des murs, ils ont emprunté les 55 000 euros nécessaires à l’achat du stock, du matériel et du mobilier. Une somme ! Pour obtenir des subventions, le couple a fait appel à la CCI. « La CCI nous a donné un sérieux coup de main pour monter les dossiers. »

8 • Courants Commerce & Tourisme - 4e trimestre 2011

Une activité multiservices Bien accueillie par la population, Sylvia est fière de participer au « sauvetage » du commerce du village en faisant tourner son unique boutique. Il faut dire qu’il y a trois ans, son avenir était plus qu’incertain. « Le propriétaire a jeté l’éponge en juin 2008 », raconte Monique Cann, le maire. « Pour éviter cette fermeture, la municipalité a créé une régie communale et embauché deux salariés, le temps de trouver une solution pérenne. » La solution, ce sera la réhabilitation du bâtiment, un projet porté par la CCPLD. Le dossier prévoyait l’implantation, au rez-de-chaussée, d’une activité multiservices et la création de logements sociaux à l’étage. « L’originalité de ce projet mixte est qu’il favorisait la densification du centre bourg en associant maintien d’une activité commerciale et construction de logements », commente Patrick Leclerc, vice-président de la CCPLD. Aujourd’hui, T’y Trouve Too a pris son envol et s’apprête à proposer deux nouveaux services côté bar : restauration rapide et vente à emporter. * Communauté de communes du pays de Landerneau Daoulas.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.