LA CCI M’ACCOMPAGNE Diamant Industrie prend de l’ampleur
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Courants industrie services 3 e trimestre 2009• N° 32
&
J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N D E L A C H A M B R E D E CO M M E R C E E T D ’ I N D U S T R I E D E B R E S T Éoliennes offshore posées
Énergie thermique des mers
Éoliennes offshore flottantes
Énergie de la biomasse
Hydroliennes Éoliennes offshore posées La France accuse un retard. Projet d’un champ éolien posé face à Dieppe, en 2010 (Enertrag) ; 21 aérogénérateurs de 5 MW chacun. Projets encore non aboutis dans le sud de la Bretagne, face à la Vendée et dans le Golfe du Lion. Éoliennes offshore flottantes La France est dans la course avec 2 projets Pôle Mer : > Diwet : grandes perspectives pour l’industrie navale bretonne ; un prototype est éprouvé en Italie et il existe un projet grandeur nature de 3,5 MW adapté à l’Atlantique. > Winflo : un projet de démonstrateur en mer est prévu sur un site de production au large de la Bretagne. Bouclage financier attendu fin 2009. Hydroliennes La France détient le second gisement hydrolien d’Europe derrière le Royaume-Uni. Un projet Pôle mer, Marénergie, est testé dans l’embouchure de l’Odet. Houlomoteurs Deux projets : > Searev : système développé par le CNRS et l’École centrale de Nantes qui pourrait être commercialisé en 2011-2012. > Windcap (Brest) : l’entreprise développe le système houlomoteur et éolien Seacap. Énergie de la biomasse Safeoil est un projet Pôle Mer, qui pourrait se concrétiser en production industrielle de biocarburant dans une ancienne carrière de kaolin à Ploemeur (56). Énergie thermique des mers Technologie intéressante pour les zones tropicales.
www.cci-brest.fr, rubrique actualités.
La mer insuffle son énergie au Finistère Focus. 2 730 kilomètres de littoral et un potentiel scientifique en R&D réputé : la Bretagne doit faire des énergies marines son pré carré économique.
S
i la France semble découvrir son patrimoine maritime aujourd’hui, la Bretagne connait de tradition les potentialités et ressources de l’océan. Les premiers moulins à marée y ont vu le jour au Moyen Âge. En 1966 vint la prouesse technique de l’usine marémotrice de la Rance, qui reste la plus grande installation de ce type au monde (240 MW/500GWh). Depuis, plus rien, en France, pour dompter la puissance de Neptune, le nucléaire focalisant les efforts. Les mentalités seraient en passe de changer, si l’on se réfère au discours du président de la République qui déclarait au Havre, en juillet dernier, suite au Grenelle de la mer : « Premiers en nucléaire, on le sera en énergies re-
nouvelables au premier rang desquelles figurent les énergies marines. » Depuis une quinzaine d’années, la Bretagne reprend le flambeau du développement des énergies marines renouvelables (EMR). Avec la création en 2005 du Pôle de compétitivité Mer à vocation mondiale, porté dès l’origine par la CCI de Brest, les initiatives localisées ont pris une toute autre dimension : nous assistons à la naissance d’une filière mature au niveau scientifique, mais encore balbutiante au niveau industriel. Cette énergie pourrait générer jusqu’à 10 % du total des besoins bretons. L’annonce présidentielle de créer une « grande plateforme technologique sur les énergies marines, avec pour chef de file Ifremer » et dans « un lieu
Pour faire face au déficit de
production énergétique en
Bretagne, Investir en Finistère a mené une étude présentée en juin dernier. Elle préconise trois modes complémentaires : l’installation d’une unité thermique à cycle combiné au gaz en Bretagne, des économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables, dont les EMR.
© infographie Basilic communication
Houlomoteurs
ACTUALITÉ (Suite de la page 1)
donné qui soit une région littorale », laisse se profiler de grands espoirs pour la région brestoise. « Nous nous mobilisons pour que Brest soit retenue pour l’implantation de ce site », commente Marcel Hamon, vice-président industrie de la CCI. « Notre territoire a la capacité de travailler en réseau et de mobiliser toutes les compétences nécessaires dans ce domaine. » Car c’est bien ici que s’est déroulée la journée régionale du Grenelle de la mer. C’est encore ici que se tiendront les Assises de l’Économie de la mer en décembre. La présence de l’Europôle Mer confirme aussi la place prépondérante du bassin brestois dans cette nouvelle conquête de maîtrise des océans. Ce que confirme l’État à travers son livre bleu, aboutissement des tables rondes du Grenelle de la mer. Il conforte les régions Bretagne et Paca comme pilotes des EMR avec le Pôle Mer Bretagne.
Livre bleu et plan énergie Côté financement, l’État prévoit un plan « énergies bleues », à hauteur de 400 Me par le biais du « fonds démonstrateur » de l’Ademe* (pour l’élaboration de prototypes). Il envisage la production de 6 000 mégawatts d’énergies marines en 2020 et apporte un soutien fort à des dispositifs innovants pour identifier les technologies du futur. Ce plan vise également à renforcer l’Initiative partenariale nationale pour l’émergence des énergies marines (Ipanema), signée par la Région Bretagne et onze acteurs publics et privés, pour structurer une industrie et développer des démonstrateurs. Un schéma régional des énergies mari-
nes, cartographiant les différents sites d’implantations d’outils de production en mer, est attendu fin 2009.
Une économie émergente Les EMR sont sans effet de serre, abondantes, prédictibles voire continues. Les technologies développées étant topiques, elles ne sont pas délocalisables. « Elles donneront naissance à une véritable économie, avec des milliers d’emplois à la clé, dans la production d’équipements », se projette Marc Bœuf, chargé de mission au comité de pilotage énergies marines renouvelables du Pôle Mer Bretagne. « Nous devons créer une filière industrielle, en nous appuyant sur le secteur naval et parapétrolier. » Les compétences sont présentes sur le territoire, en termes de recherche et de production : DCNS et les PME-PMI disposent de savoir-faire complexes qui pourraient être intégrés dans l’ingénierie de ces technologies. Les capacités sont là. « Le port de Brest peut aussi devenir un site d’assemblage, de production et d’installation de technologies d’énergies marines », propose Marc Bœuf. L’annonce de la plateforme technologique peut redonner confiance aux acteurs des énergies marines qui attendaient ce signal fort de l’État, car, si la nature fournit le vent, c’est encore à l’homme de hisser les voiles. Sébastien Cann (CCI-Pôle Mer). 02 98 00 38 18. Téléchargez le livre bleu et l’étude énergie sur : www.cci-brest.fr * L’Ademe a lancé mi-juillet un appel à manifestations d’intérêt pour des projets collaboratifs de R&D sur les EMR dans le cadre des fonds de démonstration technologiques. Les dossiers devaient être déposés début octobre.
Courants Industrie & Services : Publication éditée par la CCI
de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. courants@cci-brest.fr – Sous la responsabilité de Michel Gourtay. Président du comité de rédaction : Michel Guyot. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Catherine Croze, Christelle Hall. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 44 20 26. Tirage : 6 500 exemplaires. Impression : Publitex. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.
2 • Courants Industrie & Services - 3e trimestre 2009
EN BREF
Les assises « Economie de la mer et du littoral » auront lieu cette année à Brest, au Quartz, les 1er et 2 décembre*. Elles réunissent chaque année, dans une grande ville maritime, dirigeants des administrations, entreprises publiques et privées des différents secteurs que compte cette économie : transport, industrie portuaire, pêche, offshore, industrie nautique, environnement et gestion du littoral, construction navale, recherche, etc... La CCI est l’un des partenaires de l’événement en tant que gestionnaire du port de Brest et actrice du pôle Mer. www.economiedelamer.com * Assises organisées par Le Marin et Les Echos en collaboration avec le Cluster maritime français et l’Institut français de la mer.
L’environnement dans votre entreprise : un levier de progrès
En avril 2009, la CCI de Brest a interrogé 300 entreprises de 10 à 30 salariés, pour mieux connaitre leurs préoccupations environnementales et adapter ses prestations. 65 % d’entre elles perçoivent ainsi l’environnement comme un levier de progrès dans l’entreprise, avant de le considérer comme une contrainte réglementaire (32 %). C’est également un moyen de fédérer les salariés (32 %) et de gagner des parts de marché (29 %). Les grands enjeux sont : la gestion des déchets (63 %), les consommations énergétiques (60 %), la consommation et les rejets d’eau (40 %). Parmi les difficultés rencontrées, citons les difficultés à analyser les consommations d’énergie (52 %) et à identifier des gisements d’économie possibles (42 %). La CCI peut vous accompagner pour réaliser ces diagnostics. Valérie Lasquellec (CCI).
02 98 00 38 18
Entreprises en difficulté : le soutien de la CCI
Votre entreprise est en difficulté ? N’hésitez pas à appeler rapidement votre CCI qui a été désignée tiers de confiance dans le cadre de la cellule de vigilance mise en place par la préfecture. Un numéro azur est ouvert : 0 810 00 12 10 (prix d’un appel local). Département Industrie, service, international (CCI). 02 98 00 38 18 industrie@cci-brest.fr
France Bleu Breizh Izel partenaire du réseau des CCI de Bretagne
Ecoutez chaque matin à 11h20, dans l’émission «ma-bretagne.com» sur France Bleu Breizh Izel*, le témoignage d’un créateur d’entreprise. La radio et le réseau des CCI de Bretagne s’associent pour valoriser l’entrepreneuriat et les initiatives locales en Bretagne. Vous êtes chef d’une entreprise de moins trois ans et vous souhaitez participer à cette émission ? Contactez le service création d’entreprise de la CCI de Brest. Accueil de l’entrepreneur (CCI).
02 98 00 38 73
*Brest 99.3, Châteaulin 104.9, Landerneau 101.4
Les nouveaux VIE
Sylvain Jaulin assure les fonctions de volontaire international en entreprise en Hongrie. Et Christophe Cariou prend le relais à Dubaï. International (CCI).
02 98 00 38 71
lesrendezvous
• 4 novembre. Atelier R&T PME. Journée organisée par la DGA au palais des arts et des congrès d’Issy-les-Moulineaux (les grandes orientations technologiques de la DGA, les opportunités R&T pour les PME-PMI…). Matin : assemblée plénière ; après-midi : 11 ateliers (2 au choix). www.ixarm.com/Ateliers-R-T-PME,69356 (inscriptions uniquement en ligne).
• 23 au 27 novembre. « Semaine des entreprises de services B to B ».
© SImon cohen
Assises « Économie de la mer » les 1er et 2 décembre
3 questions à Jean-Christophe Cagnard,
élu CCI
Une industrie des services > Les services aux entreprises sont une composante importante de notre économie aujourd’hui… Jean-Christophe Cagnard : Tout à fait au regard des 2 300 établissements et 18 000 emplois sur la circonscription de la CCI de Brest. En 10 ans, ce secteur a fortement progressé, boosté par les activités financières et les services opérationnels, ces derniers ayant relayé la stratégie d’externalisation de l’industrie. Dans le classement des meilleures croissances figurent aussi les activités d’études et de conseil, le transport/ logistique et l’informatique/télécommunications. Plus des trois quarts des emplois sont localisés sur le territoire de BMO. > Quelles sont les tendances dans ce secteur aujourd’hui ? J.-C. C. : Nous constatons l’émergence d’une nouvelle typologie de services aux entreprises, notamment dans les domaines de l’énergie et de l’environnement, liés par exemple aux nouvelles réglementations en la matière. Les télécommunications et services internet sont aussi très en vogue. Le développement d’une entreprise dans ce secteur répond soit à une logique de proximité, et donc de maîtrise ou de réduction des coûts, soit à une expertise reconnue, qui, par sa valeur ajoutée, permet d’accéder à des marchés géographiquement éloignés. > Comment accompagner cette croissance pour qu’elle soit pérenne ? J.-C. C. : Les services aux entreprises sont bien structurés aujourd’hui. Nous sommes passés du traditionnel service à l’industrie à une véritable industrie de services, qui a globalement résisté à la crise. Il est vrai qu’il faut s’assurer maintenant de sa pérennité. Pour cela, les CCI bretonnes ont lancé l’an dernier « La Semaine des entreprises de service B to B », pour renforcer l’échange d’information et des bonnes pratiques. Nous renouvelons la manifestation du 23 au 27 novembre. La formation des chefs d’entreprises et des salariés est aussi un facteur de performance qu’il faut renforcer. Enfin, la CCI propose un accompagnement spécialisé dans ce secteur d’activité qu’il ne faut pas négliger. Courants Industrie & Services - 3e trimestre 2009 • 3
PRATIQUE
Comm une veille concurrentielle MEMENTO. Une entreprise ne peut survivre aujourd’hui qu’à la condition de disposer d’un ensemble d’informations traitées, pertinentes et récentes pour pouvoir prendre les bonnes décisions au bon moment. L’intelligence économique se traduit d’abord par la veille.
1
Ciblez
les
informations.
Aujourd’hui, pour pratiquer une veille sur l’environnement concurrentiel, inutile d’y passer beaucoup de temps. Il existe des outils conviviaux qui ne nécessitent aucun téléchargement grâce aux ressources gratuites d’Internet. Le but ? Faire venir à soi les informations pertinentes dont nous avons besoin. C’est l’ère du Web 3.0, c’est-à-dire la personnalisation des usages sur le net puisque, dès demain, nous allons pouvoir recevoir, de manière active ou passive, des informations très ciblées, que nous aurons choisies. Il est donc crucial, pour ne pas être envahi, de définir précisément les thèmes qui vous sont chers et que vous devrez analyser.
2
Définissez les besoins. Cela
est du ressort de votre stratégie : prenez du temps pour définir les thèmes et mots-clés qui vous serviront à pénétrer sur le web. Il est utile de dresser un tableau pour planifier les recherches : quels sont mes besoins en informations ? Est-ce stratégique, commercial, lié au marché visé, juridique, réglementaire, technologique ou encore concurrentiel ? quelles sont les sources écrites ou orales que je vais surveiller ? Quels sont les moyens à déployer ? Les résultats escomptés ? Les délais ? Des exemples définis par l’Arist vous sont proposés sur le site de la CCI de Brest (rubrique industrie).
3
Mobilisez les ressources humaines. Il ne s’agit pas de
mettre en place une cellule de veille à proprement parler mais plutôt de responsabiliser vos collaborateurs. Chacun doit pouvoir faire de la recherche d’informations dans son domaine d’activité. Là encore, selon les besoins définis ci-dessus, établissez un nouveau tableau du « qui fait quoi ? ». Ensuite, il faut constituer une base commune de connaissance. Il sera peut-être utile de mettre en place
Sauvegarder l’intelligence bretonne IE PME est un programme régional qui fait intervenir un consultant spécialisé pendant quatre jours dans votre entreprise, après le diagnostic d’un conseiller de la CCI. Possibilité de prise en charge à 80 % de la prestation. Johann Gosch (CCI). 02 98 00 38 18 industrie@ccibrest.fr
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une newsletter interne pour être sûr que les informations nouvelles sont bien partagées par tous. Sachez aussi que plus de la moitié des besoins en informations trouvent une réponse immédiate au sein des équipes.
4
Utilisez les outils d’Internet. 95 % de l’information
est en anglais sur le web (le français n’est que la 5e langue d’usage) ; définissez donc vos mots-clés dans cette langue. Multipliez les moteurs de recherche (lire ci-dessous) car Google ne détient que 10 % de l’information globale du net ; c’est le Web visible. Les informations les plus intéressantes sont dans le Web invisible. Réduisez le bruit en interrogeant entre guillemets par exemple.
5
Faites venir l’information à vous. Pour créer votre plate-
forme de veille, vous pouvez
vous abonner à un service gratuit de type Netvibes ou Webwag, sur simple inscription. Cela vous permettra de bâtir votre page personnelle, sur laquelle vous allez centraliser toutes vos informations de veille ainsi que votre base de connaissance. L’accès à cette page est verrouillé par un mot de passe. Une fois cette page créée, vous pouvez y intégrer des sources d’information correspondant à vos thèmes de veille, sous forme de modules (widgets), en utilisant la commande « Ajouter du contenu ». Vous pouvez choisir ces sources parmi celles proposées, utiliser un annuaire de flux RSS (Lamoooche ou Retronimo) et aussi recourir à un agrégateur de blogs (Wikio).
www.cci-brest.fr (Se développer, Industrie)
PRATIQUE
ment exercer en 5 étapes Trouver les bons mots-clés www.kwmap.net : ce site permet d’élargir le champ des mots-clés par pertinence. www.granddictionnaire. com : ce site québécois est d’une très grande fiabilité sur tous les termes techniques et permet de traduire ses mots-clés en anglais au plus juste. www.babelplex.com : ce moteur permet de chercher simultanément en deux langues à partir d’un mot-clé. Nota : vous pouvez vérifier le code source des pages internet en cliquant droit et avoir ainsi accès aux motsclés utilisés pour être bien référencé sur le net. Trouver l’information que je possède déjà Copernic Desktop Search : logiciel gratuit permettant de scanner son ordinateur à partir d’un mot-clé et de rassembler ainsi toutes les informations dont on dispose sur le sujet. www.newsgator.com : Vous vous êtes inscrits à de nombreux flux rss et n’arrivez plus à les gérer. Cet outil agrège tous les flux auxquels vous êtes inscrits. Connaître ses clients www.aef.cci.fr www.infogreffe.fr www.societe.com www.pmefrance.com www.lesannuaires.com + les sites de journaux économiques … et savoir ce qui se dit sur soi Facebook, copains d’avant, 123people etc.
Jean hin
Dans le cadre de mesures de prévention contre la grippe H1N1, j’ai entendu parler du plan de continuité d’activités. Qu’en est-il ?
Marchés publics www.e-megalisbretagne.org www.boamp.fr Export www.coface.fr www.bretagne.cci.fr www.ducroire.fr : site d’assureur international qui donne des appréciations du risque par pays. www.matheo-patent.com : à télécharger gratuitement, il permet de consulter les brevets américains et européens. Il indique le nom des chercheurs. Factbites : ce site permet d’obtenir la définition d’une technologie dès lors que l’on veut en savoir plus. Surveiller la réglementation www.enterprise-europenetwork.ec.europa.eu : il fait état des actualités et des nouvelles réglementations européennes. www.afnor.org www.senat.fr www.journal-officiel.gouv.fr Moteurs de recherche innovants www.ujiko.com : il propose un tri préalable du fonds documentaire et le classe par pertinence. www.kartoo.com : il présente les résultats sous forme d’une carte où les sites sont liés par des mots-clés. http://redzee.com : il présente la page d’accueil des sites sélectionnés. http://clusty.com : il inclut les blogs. www.copernic.com : ce métamoteur recherche votre mot-clé sur 15 à 20 moteurs de recherche simultanément puis classe les sites par pertinence.
Ce plan est fortement recommandé pour les entreprises et les collectivités territoriales. Il est préférable de prévoir à l’avance le fonctionnement des services en mode dégradé : Identification et hiérarchisation des missions pouvant être assurées en toutes circonstances (exemple : le service paye si toutes les personnes sont absentes) ; • Identification des missions pouvant être interrompues pendant une à deux semaines et celles pouvant l’être de 8 à 12 semaines ; • Identification des ressources nécessaires à la continuité de l’activité indispensable : moyens humains et matériels, affectations financières (évaluer la baisse des commandes, le coût des journées de travail perdues, les pénuries et besoin en stocks complémentaires…), conseil juridique ; • Extension des délégations de signature et des principes de suppléance, dans l’hypothèse de l’indisponibilité simultanée de plusieurs responsables. Pour prévenir tout bouleversement, il est nécessaire d’identifier les personnes les plus exposées au virus (personnel à l’accueil par exemple) et de déterminer les modalités particulières de leur protection ; • Il faut rappeler, par voie d’affichage, les mesures d’hygiène élémentaires et mettre à disposition dans les sanitaires et toilettes des flacons de solution hydroalcoolique et des serviettes à usage unique ; • Selon les risque d’exposition, il existe deux types de masques à préconiser : le masque anti-projections dit masque chirurgical et le masque de protection respiratoire ; • Penser aussi à limiter les regroupements de personnes (réunions, déjeuners…) et privilégier les moyens de communication téléphoniques ou de visioconférences. entreprises :
et télécharger des exemples de Plan de continuation de l’activité des www.cci-brest.fr (rubrique actualités)
© Simon cohen
Malo louarn
BOÎTE À OUTILS
QUESTION/RÉPONSE
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VIE DES ENTREPRISES
www.ubifrance.fr
une voie royale pour les salariés qui souhaitent faire valider par un diplôme leur expérience professionnelle.
VAE : l’expérience vaut bien un diplôme
Ce nouveau site est conçu pour mettre en perspective des informations de natures différentes : résultats, actualités, agenda, offres commerciales... Il offre aussi plusieurs fonctionnalités nouvelles comme la gestion d’alertes personnelles pour se tenir informé des rendez-vous d’un secteur d’activité. Le + du site : une section «Zoom sur…» qui donne chaque jour les faits d’actualité de la veille internationale.
www.appuipme.fr
Le centre de formation continue entreprise de la CCI
La CCI soutient le dispositif VAE
Appui PME est un site d’orientation vers des investisseurs et des réseaux de prêts d’honneur susceptibles de répondre à vos besoins de fonds propres. Vous pouvez y effectuer directement en ligne une recherche de financement (fonds propres et prêts d’honneur) par critères et ainsi obtenir les coordonnées d’investisseurs potentiels. Le + du site : sa simplicité d’usage et la rapidité des réponses.
www.cci-brest.fr
Le site de la CCI de Brest vous permet d’obtenir des informations sur ses missions et les dispositifs d’accompagnement pour créer, développer, reprendre ou transmettre votre entreprise. Il s’agit d’une première étape avant de prendre un rendezvous avec un conseiller spécialisé dans votre domaine d’activités. Côté international, des formulaires sont à télécharger. Le + du site : sa rubrique Actualités en page d’accueil est régulièrement mise à jour.
La CCI est le relais du Point information conseil de la Région. Par ailleurs organisme certificateur, la chambre de commerce et d’industrie accompagne les candidats tout au long de leur parcours VAE vers les diplômes préparés dans ses centres de formation : formation continue entreprise et Cefortech, Ifac-CFA et ESC. Formation continue entreprise (CCI). 02 98 30 45 78 Cefortech (CCI). 02 98 44 52 58 Esc 02 98 34 44 44
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L
a VAE permet de convertir en diplômes des savoirfaire acquis sur le terrain professionnel ou associatif. Plus accessible que la reprise des études pour les salariés qui ont quitté depuis longtemps les bancs de l’école, la formule commence à trouver un écho chez les chefs d’entreprise. Certains y voient un moyen de fidéliser leurs bons éléments, d’autres l’occasion de donner à un salarié la possibilité d’évoluer. Reconnu à sa juste valeur, considéré, le collaborateur prend davantage confiance en lui et donne à coup sûr le meilleur de lui-même. Pour Claude Pujol, directeur de la Scarmor (RelecqKerhuon), il s’agit tout simplement de mettre la ressource humaine au cœur de l’entreprise : « Donner à un cadre sa légitimité en lui reconnaissant le diplôme de sa fonction ou permettre à un salarié de s’épanouir en accédant au poste qu’il mérite, c’est s’appuyer sur le capital humain pour mener un projet d’entreprise solide, dans une logique de métier. Le salarié qui bénéficie d’une VAE est déjà dans l’entreprise. On connaît son comportement, sa personnalité, sa manière de travailler. Autant de données que l’on ignore lorsqu’on embauche un diplômé de l’extérieur. » Accessible à tous et à tout âge, avec un minimum d’expérience, la VAE a de l’avenir, tout
Claude Pujol, directeur de la Scarmor
particulièrement sur le terrain de l’allongement de la durée du travail. « Les séniors vont travailler de plus en plus longtemps. Valider leur expérience leur donnera l’occasion de se reconvertir, pour échapper à la pénibilité d’une tâche, par exemple, ou pour suivre l’évolution des métiers. Sans parler du formidable coup de startijenn* qu’apporte une remise en question en fin de carrière », souligne le chef d’entreprise.
Faire des projets de carrière Côté salariés, ceux qui ont tenté l’aventure ne le regrettent pas. C’est le cas de Gérard Martin, collaborateur de la Scarmor depuis 10 ans. Il vient tout juste de décrocher son TSMEL**, préparé auprès de la formation continue entreprise de la CCI. Pour ce cadre, responsable de la réception des produits, c’est vraiment une nouvelle ère professionnelle qui s’annonce. « Même si j’occupais un poste à responsabilités, je me suis toujours senti frustré de ne pas avoir le bac. Aujourd’hui, j’ai un diplôme de niveau 3, soit bac + 2, du ministère de l’Emploi. Je me sens plus sûr de moi. Professionnellement, je fais des projets comme m’orienter vers la logistique, par exemple. Avant, je n’y aurais jamais songé. » * startijenn (breton) : dynamisme *Technicien supérieur en exploitation et méthodes logistiques
© Simon cohen
surlenet
FORMATION. la validation des acquis de l’expérience, VAE, est
SUR LE TERRAIN
LA CCI M’accompagne
Reprise par Patrick Gourvennec, Diamant industrie brille d’un éclat national.
EN BREF
Patrick Gourvennec envisage de se lancer sur le marché des particuliers Patrick Gourvennec mais aussi des milieux hospitalier et agricole.
Diamant industrie, l’impérissable
C
oncepteur de faux plafonds à Brest, Diamant industrie a connu un âge d’or dans les années 80 avant qu’un échec ne la pousse vers la liquidation judiciaire en 1998. L’histoire de cette enseigne industrielle de renom aurait pu être reléguée aux oubliettes. C’était sans compter sur Patrick Gourvennec, jeune commercial de retour à Brest où il cherche à diriger sa propre affaire. « Une étude de marché m’a convaincu de racheter le nom de Diamant industrie, ainsi que des machines, car elle soulignait un besoin dans ce domaine. » Depuis, ces analyses ne sont pas démenties car son entreprise couvre un marché national, principalement dans l’est et le sud-ouest de la France, la Bretagne ne comptant que pour 15 % de son chiffre d’affaires. D’une cinquantaine de salariés avant le fatidique arrêt des activités, Diamant industrie redémarre avec 2 personnes, dont un polytechnicien qui se charge de rationnaliser l’exploitation des outils et d’acheter des brevets. « Il y avait ici un savoir-faire qui laissait présager une bonne capacité de production », précise Patrick Gourvennec. « Aujourd’hui, l’en-
treprise compte 8 salariés en production et 7 autres sur les routes. Nous embauchons au moins une personne par an. »
Croissance continue L’idée de départ est un pari : fabriquer un produit qui soit techniquement supérieur aux autres mais moins cher. Les plafonds métalliques démontables font leur apparition : ils résistent au feu et à l’humidité, répondent aux normes sanitaires en vigueur, sont faciles à poser et de très longue durée... Le tout à prix très compétitif. L’entreprise décroche des marchés nationaux : « 30 % de notre chiffre d’affaires se fait avec la grande distribution, 20 % avec les bungalows modulaires, 15 % avec la Marine nationale. Notre chiffre 2009, 2 M e, est déjà fait.» Couleurs, motifs variés viennent enrichir la gamme de ce matériau en acier aux multiples déclinaisons. « Avec 4 à 5 camions qui partent chaque jour hors de Bretagne, nous devons être réactifs. » Une réactivité à laquelle a participé la CCI, en expertisant notamment le parc informatique lors d’un e-diag opéré par un conseiller. « Nous sommes régulièrement visité par la CCI et ça nous conforte dans nos choix. »
Le e-diag consiste en un pré-diagnostic du système d’information de l’entreprise, des fonctions Internet, réseaux et informatiques, pour l’amener à mieux évaluer les enjeux stratégiques et financiers des technologies de l’information et de la communication. Toute PME-PMI peut en bénéficier.
© Simon cohen
SDMO renforce sa production à Brest de 13 000 m2 Le groupe SDMO, constructeur de groupes électrogènes, prévoit une extension de 13 000 m2 de son site de production actuel à Kergaradec (Brest). Il s’agit d’une part d’agrandir l’existant et ensuite de rationnaliser la production de plusieurs usines sur un même lieu. L’extension accueillera aussi une partie des stocks mondiaux de SDMO. Le laboratoire de recherche et d’essai sera renforcé. L’école de formation, réservée aux distributeurs et clients, y sera transférée (actuellement située rue de la Villeneuve). L’inauguration de cette extension est programmée au cours du second semestre 2010.
L’Île de l’Impression change de locaux et investit L’Île de l’Impression a déménagé : l’entreprise d’imprimerie dirigée par Thierry Allain et Marie Cariou-Prigent, est passée du 11 rue Alexis Clairaut à des locaux deux fois plus spacieux au 21 rue de l’Eau-Blanche (300 m2), ce 1er octobre. Quatre personnes composent l’équipe dont une recrutée en septembre et une BTS en alternance. Les dirigeants ont acheté une machine pour imprimer à plat sur tous supports et jusqu’au format 2,50 m x 3 m, avec système de découpe personnalisée. Coût de l’investissement : 250 000 €.
Industrie. 02 98 00 38 18
Courants Industrie & Services - 3e trimestre 2009 • 7
GROS PLAN
portrait. Société de haute technologie française, Satimo présente une offre complète sur le marché mondial de l’instrumentation hyperfréquence. À partir de Brest notamment
voscontacts Satimo analyse les ondes La chambre de commerce et d’industrie de Brest est ouverte de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoivent sur rendez-vous. » CCI de Brest: 1, place du 19e R.I., BP92028, 29220 Brest Cedex 2 02 98 00 38 00 www.cci-brest.fr » Formalités internationales Élisabeth Nicol 02 98 00 38 71 international@cci-brest.fr
en temps réel
ANTENNE DE CHÂTEAULIN Catherine Urien 02 98 86 53 02 catherine.urien@cci-brest.fr
PÉPINIÈRES D’ENTREPRISES Landerneau 02 98 30 35 00 Plabennec 02 98 07 27 27 Le Faou 02 98 81 17 60 Crozon 02 98 00 38 18
Courants est imprimé sur un papier respectant les critères de responsabilité écologique, social et économique et contribuant à la bonne gestion de la forêt au niveau planétaire.
Retrouvez le prochain
Courants dans Ouest-France et Le Télégramme le jeudi 16 novembre 2009
© Simon cohen
VOS CONSEILLERS INDUSTRIE ET SERVICES » Agroalimentaire / Bois / Imprimerie Brigitte Abgrall industrie@cci-brest.fr » Bâtiment / Travaux publics Dominique Chamoux batiment-tp@cci-brest.fr » Commerce de gros / Transports Sébastien Cann commercedegros-transport@cci-brest.fr » Électronique / Informatique Thierry Guézennec electronique-informatique@cci-brest.fr » Métallurgie / Environnement Chimie Valérie Lasquellec metal-enviro-chimie@cci-brest.fr » Service aux entreprises Johann Gosch services-entreprises@cci-brest.fr » Reprendre en Bretagne Jean-Hervé Lacroix jean-herve.lacroix@cci-brest.fr
Satimo Création en 1986 ; restructuration en 1996 240 salariés dans le monde ; 22 à Brest R&D à Paris, Brest et Rome. Côtée en bourse. Filiales : > Asie : Hong Kong, Tokyo > USA : San Diego, Philadelphie, Atlanta > Europe : Rome, Brest, Paris, Munich, Göteborg > Moyen-Orient : Tel-Aviv Chiffre d’affaires : entre 30 à 40 M e attendus cette année.
Hérvé Lattard, docteur en hyperfréquences, dirige le site brestois de Satimo.
L’unité de recherche et de production Satimo à Plouzané dispose d’une chambre sourde où sont réalisés des essais et des analyses en hyperfréquences. La proximité de Télécom Bretagne est bien sûr pour quelque chose dans le choix de son implantation à Brest. Applications potentielles : téléphonie sans fil, Wimax, 3G (iphone et smartphone), aéronautique (satellites, radar, balises etc.), automobile (radio, GSM, Bluetooth embarqué, badge d’ouverture des portes etc.).
8 • Courants Industrie & Services - 3e trimestre 2009
S
atimo (société d’applications technologiques de l’imagerie micro-ondes) inaugurait en mai dernier 1 500 m2 de locaux au technopôle Brest-Iroise, à Plouzané. Présente à Brest depuis l’acquisition d’Antennessa il y a deux ans, l’entreprise mise sur la pointe bretonne pour affiner un process de pointe : « Nous avons voulu faire de notre entité brestoise, un pôle de R&D suffisamment fort pour acquérir de la valeur ajoutée dans des produits innovants destinés à un marché en croissance », explique Philippe Garreau, directeur de Satimo. L’équipe de Plouzané analyse des ondes transmises dans des matériaux et en extrait des caractéristiques physiques. « Cette activité naissante, à grand potentiel, se concentre sur Brest car il nous fallait des petites antennes pour concevoir une première génération de ces produits et Antennessa en produisait. »
Orientation industrielle Cette orientation de son site brestois vers un marché de haute technologie entre de plain-pied dans la stratégie adoptée en 1996, lorsque Philippe Garreau, un Nantais passé par l’Agence spatiale européenne, a pris les rênes de cette petite structure créée 10 ans plus tôt par un ingénieur de Supelec. « Nous étions auparavant comme des experts travaillant
dans le domaine des rayonnements électromagnétiques auprès de la DGA, du Cnes et de l’Agence spatiale européenne. J’ai pris le virage industriel car nous devions passer à la réalisation de matériels. » Satimo consacra d’abord tous ses efforts à la finalisation de sa technologie hyperfréquence, en développant une offre unique de systèmes de mesures permettant de visualiser, en temps réel, les ondes rayonnées par des antennes. « Nous fabriquons des scanners, comme dans le domaine médical. Ce sont de grandes arches avec une distribution de capteurs. Nous sommes capables de déterminer leur propagation, le rayonnement des antennes, leurs caractéristiques spatiales, et, ce qui est important à l’heure actuelle, la qualité des informations transmises. » Il est aisé de comprendre pourquoi, outre les télécommunications, ses systèmes ont rapidement convaincu l’aéronautique civile et militaire ainsi que l’automobile. Pour atteindre ses 40 à 50 % de croissance annuelle selon les années, Satimo a tout de suite pris d’assaut le marché international. Elle a des filiales en Asie, aux États-Unis et en Europe. De Brest, elle prospecte aussi de nouveaux marchés, comme celui du contrôle de la production industrielle ou l’imagerie médicale, avec, à la clé, des embauches.