Courants

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FORMATION

L’INVITÉ

Le Finistère en quête d’énergie

Cadres commerciaux : une session en avril 2010 p.7

Jean-Yves Kermarec et la chocolathèque

p.3

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ACTIONS DE LA CCI

N° 126 septembre- octobre 2009 009

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Edition publicitaire de la C.C.I. de Brest. Le Télégramme, éditions de Brest et Châteaulin du 10 septembre 2009.

JOURNAL D’INFORMATION DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE BREST

FOCUS. Les chiffres du 1er semestre 2009 attestent du maintien à l’équilibre du trafic du 1er aéroport breton. p 4-5

à l’affiche Achatdansmaville.com

Internet, l’atout du commerce de proximité

L

es achats en ligne tueraient le petit commerce ? Et si « achatdansmaville.com » offrait aux petits commerçants de Brest et sa région une parade futée pour inverser la vapeur ? Avec la complicité des internautes…

Explication : le site « achatdansmaville.com » publie les bonnes affaires de ses magasins annonceurs, des promotions présentées sous forme de ventes flash, d’une durée limitée. L’astuce, c’est qu’il faut se ren-

dre directement dans le magasin avec son coupon de réduction. Ce concept innovant a été imaginé par Steven Friant, créateur en février dernier de l’entreprise achatdansmaville.com. « Pour profiter des bonnes affaires, les internautes s’abonnent gratuitement », explique-t-il. « Les commerçants, eux, paient à la parution de leur promotion. Les clients se présentent au magasin munis de leur bon de réduction téléchargeable à partir du site. Pour le commerçant, c’est l’économie de coûteuses publicités. »

La formule est souple : le commerçant peut par exemple faire venir les clients les jours de moindre affluence, annoncer la date de la prochaine promotion surprise, l’étendre à tout le magasin… A ce jour, une cinquantaine de commerçants brestois ont accepté de tenter l’aventure. Côté internautes, les adhésions se multiplient. Si le concept marche ici, Steven Friant l’exportera dans d’autres villes avec son camion rose fuchsia visible en bordure des axes passants de Brest.

Steven Friant

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L’aéroport résiste à la dépression aérienne


Le service 1 % logement, basé à la CCI et membre du réseau Euro Cil, propose de nouvelles prestations auprès des salariés dans le cadre de leurs projets immobiliers.

les rendez-vous…

Des nouveautés pour accéder à la propriété

…de la CCI 24 septembre, 16 octobre, 5, 26 novembre, 17 décembre

Matin Créateur

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Vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? La CCI de Brest vous propose d’assister à une réunion d’information gratuite, le Matin Créateur (étude de l’idée, méthodologie de la création, aides techniques et financières…) Participation gratuite mais inscription obligatoire. Accueil de l’entrepreneur (CCI). 02 98 00 38 73 @ accueil.entrepreneur@cci-brest.fr

5 au 12 octobre et 7 au 14 décembre

Stage 6 jours pour entreprendre

Le 1 % logement

est la participation des employeurs à l’effort de construction (entreprises de 20 salariés et plus).

L

e service 1% logement a vu sa gamme de prestations évoluer début 2009 : exit le Pass-travaux mais, en retour, création du Pass-foncier*. Il permet aux ménages mêmes modestes de devenir propriétaires de leur maison individuelle à un coût abordable. « Cette nouvelle aide facilite l’accession à la propriété en différant l’acquisition du terrain », expose Gwenaëlle Blaize, responsable du service. L’Adil, partenaire privilégié du 1 % logement, est la porte d’entrée du Passfoncier. « Il s’agit d’un achat en deux temps. Dans un premier temps, vous devenez propriétaire de votre résidence.

Puis, vous faites l’acquisition du terrain. Pour prétendre à cette aide, il faut justifier d’un certain plafond de ressources, bénéficier d’une subvention des collectivités, du prêt à taux zéro et être primo accédant. L’État applique une TVA réduite à 5,5 %. » L’achat d’appartement se fera bientôt sous forme de prêt à long terme avec un différé de remboursement.

Études de financement gratuites « Un nouveau service de conseil et financement, l’Eurocil Habitat Conseil, s’adresse aussi aux accédants, quelle que soit leur situation », indique Gwenaëlle Blaize. « Il suffit de prendre ren-

dez-vous avec notre conseiller pour lui présenter le projet im- sur la gamme du mobilier. Celui-ci se charge en- 1% logement. suite de consulter les banques et d’étudier les meilleures propositions. » Ce service d’accompagnement individualisé sécurise la démarche d’achat ou de construction d’un logement. De plus, il est gratuit. * Tous les noms de la gamme du 1 % logement sont des marques déposées.

Agence Eurocil (CCI de Brest) : 1 place du 19e RI, 02 98 00 38 88 Adil : 14 boulevard Gambetta 02 98 46 37 38

Ce stage organisé par l’Espace entreprendre de la CCI de Brest couvre les différents aspects liés à la création d’entreprise : juridiques, gestion/fiscalité, banque, assurance, expert-comptable, notaire… Participation : 150 € . Accueil de l’entrepreneur (CCI). 02 98 00 38 73 @ accueil.entrepreneur@cci-brest.fr

Mardi 15 septembre, à 17h

Clés de réussite et pièges d’une croissance externe Conférence organisée par R&T Magazine et la CCI de Brest en présence de Patrick Monéger (Exco), Hervé Lelarge (Oséo Bretagne) et Bertrand Begin (Nestadio Capital). CCI de Brest. 02 98 00 38 18 @ industrie@cci-brest.fr

la CCI vous accueille pour vous informer Chambre de commerce et d’industrie de Brest. 1, place du 19e R.I., BP 92028 Cedex 2. Votre CCI est ouverte de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h, du lundi au vendredi. 02 98 00 38 00 @ info@cci-brest.fr @ www.cci-brest.fr Antenne de Châteaulin. 30, quai Charles-de-Gaulle, 29150 Châteaulin 02 98 86 53 02 @ antenne.chateaulin@cci-brest.fr CCI Info. Centre de documentation économique ouvert à tout public chaque jour de 14 h à 17 h. 02 98 00 38 15 Fichier des entreprises. Information et vente d’annuaires des entreprises (8 h 30-12 h 30 / 14 h-17 h). 02 98 00 38 06 Service Habitat. 02 98 00 38 88 Courants. @ courants@cci-brest.fr 02 98 00 38 44

pour vous aider à créer et développer Espace entreprendre. Service d’information et de conseils juridiques, fiscaux et sociaux pour les porteurs de projets de création ou reprise d’entreprise. 02 98 00 38 73 Pépinières d’entreprises. Hébergement et accompagnement de porteurs de projets et de créateurs d’entreprise. » Mescoat, à Landerneau 02 98 30 35 00 » Penhoat, à Plabennec 02 98 07 27 27 » L’Aulne-Maritime, au Faou 02 98 81 17 60 » Châteaulin 02 98 00 38 17 » Crozon 02 98 00 38 17 Département industrie, services et international. Sur rendez-vous.

02 98 00 38 18

Sur rendez-vous.

02 98 00 38 17

Département commerce, tourisme et services. Centre de formalités des entreprises. Service d'information sur les formalités juridiques liées à la création-reprise d'entreprise. 02 98 00 38 05 ChamberSign. Service de promotion de la signature électronique des CCI. 02 98 00 38 76

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Voir page 7 septembre-octobre 2009

chambre de commerce et d’industrie de Brest


Le Finistère subit les conséquences d’une insuffisante production énergétique. L’association économique Investir en Finistère préconise la combinaison de plusieurs modes de production.

Énergie : le Finistère à bout de souffle

Ces besoins ont augmenté de près de 2 % entre 2007 et 2008, une augmentation constante deux fois plus élevée qu’en France, notamment dans le domaine des professionnels et particuliers (53 % de la consommation bretonne, le reste étant les PME-PMI avec 43 % et les grandes entreprises, 4%). La croissance démographique et le développement économique y sont pour beaucoup. Et RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité de souligner les risques : « Le réseau de l’ouest de la France peut atteindre rapidement ses limites de fonctionnement. » Est-ce que la réduction des consommations d’énergie annoncée d’ici 2020 par JeanLouis Borloo en juin, couplée au développement des énergies renouvelables, suffiront à répondre à ce problème crucial ? Pour les collectivités et les entreprises, c’est non. RTE et le conseil régional ont signé en juin une convention pour trouver une solution à cet épineux problème d’alimentation énergétique de la péninsule bretonne, faisant suite à

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Croissance constante des besoins

La maîtrise de la consommation énergétique et le développement des énergies alternatives ne peuvent seuls combler le déficit de production du Finistère, soutient l’association Investir en Finistère.

l’abandon du projet d’une usine de production d’électricité à Ploufragan (Côtes d’Armor). Le Finistère est d’autant plus concerné qu’il arrive en fin de réseau de délestage de l’électricité.

Une unité de production en Finistère ? L’association Investir en Finistère - à laquelle appartiennent 30 des plus grandes entreprises, le CMB, le Crédit agricole et les 3 CCI - se dit fortement préoccupée par la double problématique (lire ci-contre) que sont les besoins structurels et conjoncturels. Elle a estimé que le déficit départemental se creusera sur la période 2015-2025 et ce, malgré les effets conjugués de la maîtrise de la consommation et de la croissance des énergies renouvelables marines et terrestres. Le risque de black-out s’accroît d’année en année. L’idée d’une unité de production finistérienne suit donc son chemin. Une unité qui devra

être flexible, c’est-à-dire couvrir environ 20 % des besoins annuels et faire face aux pics, en particulier l’hiver. Investir en Finistère préconise un système qui se développe en Allemagne et en Espagne : une unité thermique à cycle combiné au gaz. Le rendement est optimisé et les rejets limités grâce à la réinjection de la vapeur dans le cycle thermique. Elle allègerait et sécuriserait l’acheminement électrique par le réseau haute tension du sud de la Bretagne. « C’est un moyen de production pérenne, réaliste à 5 ans et crédible », assure Investir en Finistère qui en appelle maintenant à l’expertise de l’État, des opérateurs et du conseil régional pour étudier plus en détail cette solution et chiffrer son coût.

Retrouvez l’étude d’Investir en Finistère sur le site internet de la CCI.

Dans son Plan énergie adopté en 2007, la Région fixe son attention sur la réduction des fragilités des réseaux de transport et de distribution. Déjà, l’idée d’une unité de production est là : « L’impact sur le réseau de gaz de l’installation de production d’électricité à partir de gaz naturel (cycle combiné gaz) sera examiné avec l’État, les opérateurs et les collectivités concernées. » Le président du conseil général, Pierre Maille, a indiqué dans Le Télégramme (6 juillet) que « les sites actuels de production, comme Brennilis ou Dirinon, seraient les plus appropriés. »

<interview> Jacques Kuhn

président de la CCI de Brest

“Il faut dépassionner le débat”

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L

e déficit énergétique du Finistère est non seulement lié à sa dépendance de l’importation annuelle d’électricité mais aussi aux pics de consommation de plus en plus nombreux, notamment l’hiver. Certes, la production régionale a doublé de 2003 à 2009, passant de 3 % à 7 %, un effort dû à la multiplication des champs éoliens mais toutefois bien insuffisant pour couvrir à la fois la demande et les hausses conjoncturelles des besoins.

Pourquoi l’association économique finistérienne veut-elle combler le déficit énergétique de son département ?

Jacques Kuhn : La dépendance énergétique du Finistère fait partie de nos thèmes de réflexion au même titre que la ligne grande vitesse ou le très haut débit, et cela depuis plusieurs années. C’est un fait : la Bretagne importe plus de 90 % de son énergie. Les besoins croissants pèsent en particulier sur le développement du Finistère. Notre dépendance extrême nous fragilise et je ne parle pas seulement d’économie mais aussi des besoins domestiques, sanitaires et sociaux. De plus, nous devons faire face à des pics de consommation comme ce fut le cas avec l’hiver rigoureux que nous avons connu. L‘idée d’une unité de production électrique à partir du gaz ne risque-t-elle pas de réveiller les passions dans l’opinion publique ? J. K. : Oui, mais il faut à tout prix dépassionner ce débat et reconnaître la nature réelle des besoins qu’il nous faut maîtriser. C’est une préoccupation prioritaire, aussi essayons tous ensemble de considérer de manière rationnelle ce qui doit être fait. Nous ne disons pas que cette centrale thermique à cycle combiné au gaz est la solution unique. Elle n’exclut en rien les économies d’énergie, ni le développement des énergies marines, dont il faut mener les recherches à maturité. Quand à sa localisation, il faut arrêter les polémiques mais trouver celle qui correspond au mieux aux impératifs techniques. Quant aux éoliennes terrestres, je tiens à le souligner, elles soulèvent aussi pas mal de passion en raison de leurs impacts visuel et auditif sur leur environnement. Leur rendement est bien en-deçà des besoins, car elles ne fonctionnent pas par condition anticyclonique, c’est-àdire quand on en a besoin. Notre solution a le mérite d’être flexible, car elle répond aux besoins constants et aux pics, et réaliste compte tenu du peu de temps qu’il nous reste à partir d’aujourd’hui pour éviter des coupures dommageables. C’est aux autorités compétentes d’étudier le coût et les contraintes environnementales d’un tel projet. Mais il faut le faire urgemment.

Même si tous les métiers ne sont pas logés à la même enseigne, les services aux particuliers sont en plein essor. C’est ce qu’il ressort d’une étude approfondie publiée par la CCI.

© JEAN HIN

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Services aux particuliers : le secteur se structure

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algré la crise, le secteur des services aux particuliers continue à créer des emplois. Avec 10 000 salariés répartis dans 2 000 établissements, il représente 13 % de l’emploi salarié privé de la circonscription. Les entreprises de moins de 10 salariés y sont majoritaires. « Entre 1998 et 2006, ces activités de

service n’ont cessé de gagner du terrain, affichant une progression globale de 25 % du nombre d’emplois salariés créés sur la zone d’emploi de Brest », expose Éric Stéphan, chargé d’études à la CCI. Le vieillissement de la population, l’allongement de la durée du temps libre, mais aussi les incitations fiscales et l’arrivée des chèques

emploi-service, expliquent en grande partie ces bons résultats. A noter également : la croissance de l’activité salariée féminine qui est passée de 45 % en 1999 à 65 % en 2006 (Insee). Sur le terrain du tourisme et des loisirs, le nombre d’emplois créés en 10 ans a augmenté de 14 %. La réduction du temps de travail tout comme l’accélération des départs à la retraite, expliquent en grande partie l’embellie. Dans le secteur de l’aide à domicile, les perspectives sont plutôt optimistes avec la création de 740 emplois à l’horizon 2020.

Les services santé progressent Ménage, jardinage, soutien aux personnes dépendantes et garde à domicile doivent évidemment leur progression au « marché » que créent les différentes tranches d’âges des retraités. Dans le même temps, la palette des services offerts s’est élargie : le dépannage et la formation informatique par exemple, ont su se faire une place au soleil. Autre particularité des services à la personne : la professionnalisation venant

renforcer ce secteur où les associations sont très présentes. Depuis 2006, il s’est structuré avec l’arrivée de 19 enseignes nationales. Bien placés également les services de santé : les ambulances et les services d’hospitalisation à domicile se développent au rythme du vieillissement de la population. Le secteur immobilier constitue, avec celui de la finance, un cas particulier : Après avoir créé plus de 800 emplois sur la zone d’emplois de Brest, entre 1997 et 2006 (un record), il affiche, depuis un an, un net repli du fait de la crise économique. Selon l’enquête de conjoncture publiée en mai dernier, aux dires des chefs d’entreprises interrogés, chiffre d’affaires et rentabilité vont continuer de décroître cette année, mais dans une moindre mesure que l’année passée.

Retrouver l’étude « Enquête de conjoncture CCI-Adeupa», mai 2009 dans la rubrique s’informer, chiffres clé.

chambre de commerce et d’industrie de Brest

Depuis 1997, le secteur des services aux particuliers fait l’objet d’enquêtes CCI dans le cadre de l’observatoire du commerce. Des études sur l’hôtellerie et la restauration permettent de mesurer leur évolution. Côté services aux entreprises, la 2e édition de « La semaine des services aux entreprises B to B » aura lieu dans toutes les CCI de Bretagne du 23 au 27 novembre prochain. CCI de Brest. 02 98 00 38 18

Courants septembre-octobre 2009

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FOCUS

Tandis que l’aéroport Brest Bretagne comptait sur une hausse annuelle de son trafic, la crise économ national et mondial. Toutefois, le tableau n’est pas si noir si l’on considère le maintien du trafic du premier

L’aéroport maintient le cap Les destinations de cet hiver.

aux besoins des différents usagers. Le parking couvert P1 compte 430 places sur deux étages, reliés directement au hall central par un ascenseur et des escalators. Les voyageurs sont à l’abri, de la voiture à l’avion. Le parking P2, dit de proximité, dispose de 820 places, auxquelles s’ajoutent les 200 réservées aux véhicules de location. Si ces deux parkings sont payants, les 1 000 places du P3 se veulent économiques. Situé à 750 m de l’aérogare, il propose la gratuité de la première heure, les suivantes étant à prix modique (5 € la demi-journée).

Pour savoir comment profiter au mieux des vols à bas coût : www.cci-brest.fr (rubrique actualités)

avait été synonyme de nouvelles lignes, notamment sur l’Irlande en vol régulier, Chypre et Agadir au Maroc. Début 2009, ce furent Athènes et Furteventura (Canaries) qui s’ajoutèrent à la liste, « même si une nouvelle aérogare ne signifie pas automatiquement des nouvelles lignes », tient à souligner le responsable du développement Jérôme Le Bris. « Il s’agit d’abord de consolider l’offre existante tout en gagnant en confort. » Cette rentrée, la programmation reste la même que l’an passé, la situation étant défavorable pour créer de nouvelles liaisons. « Nous travaillons de concert avec les compagnies aériennes et les tour opérateurs à la promotion des lignes et à leur bon remplissage. » A cela s’ajoute un soin particulier mis dans l’accueil des passagers, notamment en matière de stationnement.

Renforcer l’existant

2 500 places de parking

Du côté des vols vacances, la première année d’exploitation de l’aérogare

L’aéroport a misé sur une offre plurielle en stationnement, afin de s’adapter

« Tour de piste » en famille

une franchise de passage Le dépose-minute, sur le parvis, s’adresse aux personnes déposant ou accueillant un voyageur, le tout en moins… d’une minute comme son nom l’indique ! Pour ceux qui souhaitent rester un peu plus longtemps, l’aéroport a mis en place une « franchise de passage ». « Le ticket de stationnement des parkings comporte une franchise gratuite de dix minutes », précise Philippe Vaux, responsable parkings. La franchise de passage comporte deux cas d’exception, notamment pour les accompagnants des enfants, qui ont obligation de rester dans l’aérogare le temps de l’embarquement, et pour les personnes à mobilité réduite. « Nous sommes toujours à disposition des usagers, 7 jours sur 7 et de 5 h à 23 h », précise le responsable parkings. « De plus, toutes les bornes sont munies de digiphones, d’où une grande réactivité de notre part pour trouver des solutions. » Ces parkings sont également sécurisés : vidéosurveillance et rondes marquent l’intérêt d’y stationner. Le service parkings assure également le « déposeclé » ainsi que le dépannage de la batterie (services payants).

< Sur le terrain > L’espace affaires de l’aéroport permet d’accueillir des relations de travail

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Un espace affaires ouvert à tous

n espace affaires particulièrement moderne a été conçu au cœur de l’établissement. Il se compose de salles modulables et de bureaux tous connectés gratuitement à Internet par le wifi, avec vue sur l’aérogare. « Les entreprises gagnent à organiser leurs réunions et événementiels à l’aéroport car il est proche des voies express nord-sud.

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septembre-octobre 2009

Ce cadre original et moderne est muni de facilités de restauration, de stationnement et équipé pour les réunions », présente Jérôme Le Bris, responsable du développement de l’aéroport. « C’est un point de rencontre accessible à tous, usagers ou pas de l’aéroport. Il n’y a aucune obligation de prendre l’avion pour réserver ces salles ou bureaux. »

Une sécurité renforcée

L’organisation de l’aviation civile internationale a direction générale de l’aviation civile, un certificat de Cette certification est l’aboutissement d’un travail de La totalité des procédures a été révisée, voire remis à l’ensemble de nos clients des conditions de sé internationaux », souligne Jean-Louis Brille, respon « L’aéroport Brest Bretagne rejoint ainsi le groupe de certificat. » Et joue dans la cour des grands en somm

Les salles s’adaptent à la demande.

en toute quiétude. Des salles et bureaux flambant neufs y ont été aménagés avec un confort accru.

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Voir un avion décoller, plein gaz et nez au vent, c petit ou grand. Pourquoi ne pas programmer une vi parking économique P3, puis d’accéder au hall pub laissez-vous attirer par la vue panoramique. A l’ restauration rapide ou une bonne table, le tout ave admirer le ballet des décollages-atterrissages.

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Aéroport Brest Bretagne. 02 98 32 86 00

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vec une très légère hausse de 0,6 % de son trafic au premier semestre, le premier aéroport breton maintient son trafic et résiste ainsi à la dépression qui a gagné de manière générale les plateformes aéroportuaires. « Cette résistance est due au quadruplement de la fréquentation de la ligne Brest-Marseille », explique Michel Roussel, directeur d’exploitation de l’aéroport. « Cette liaison est désormais passée en vol quotidien avec un Boeing de 189 sièges. » Son succès ne se dément pas et dans les deux sens. « Les bas prix créent la demande. Nous constatons que ces vols low cost sont fréquentés en majorité par des personnes n’ayant jamais pris l’avion, plus habituées à voyager en voiture ou en train. » Ce développement de lignes complémentaires à bas coût compense la baisse sur les vols à dominante « affaires » Brest-Paris (- 3,6 % au premier semestre), en particulier sur Roissy (- 7,5 %). « Cette baisse est conjoncturelle et limitée », constate-on du côté de la direction. L’opérateur historique de la plateforme brestoise, Air France, garde sa prééminence en assurant les deux tiers du trafic. Il programme 9 vols par jour sur Paris et 3 par jour sur Lyon, raccordant ainsi la pointe Bretagne au reste du monde.

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www.brest. aeroport.fr

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En vols vacances : Sénégal, Maroc, Tunisie, Canaries. Lignes régulières : Paris, Lyon, Marseille, Londres, Bordeaux, Nice, Toulon et Ouessant.

De 25 m2 (18-20 personnes) à 116 m2 (80 assises, 120 personnes debout au max.), elles sont modulables en une à quatre salles munies de vidéoprojecteurs (sur demande), d’écrans intégrés et d’un accès Internet gratuit. Deux bureaux de 14 m2 sont disponibles pour faire passer des entretiens de recrutement, assurer des rendezvous commerciaux, travailler en toute quiétude avant l’embarquement… centre.affaires@brest.aeroport.fr

chambre de commerce et d’industrie de Brest

La CCI de Brest a ini L’équipement est-il et de celles des usag Oui, au regard des 4 429 passagers accueillis dans l’aérogare le 25 mai dernier ! Ce record aurait été impossible dans l’ancien bâtiment, dont le précédent pic de fréquentation remonte au 26 octobre 2006 avec 3 534 passagers. L’équipement a donc totalement rempli sa fonction en matière de confort et de fluidité, tant pour les passagers que


VIE DE LA CCI

mique a freiné ses ambitions, tout comme celles du marché aérien semestre. Ainsi, cet hiver, l’offre sera aussi variée que l’an passé. > Ligne grande vitesse : Investir en Finistère insatisfait

Le projet de ligne à grande vitesse pour la Bretagne et les Pays-deLoire est bien engagé mais sur une base de 3h20 au lieu de 3h entre Brest ou Quimper et Paris. Le projet devrait absolument permettre de rejoindre Paris en 3h avec trois arrêts. L’appel d’offres a été lancé cet été pour la construction d’une nouvelle ligne entre Rennes et Le Mans (182 km). Coût estimé : 3,4 milliards d’euros. La mise en service prévue initialement pour 2013 ne devrait pas arriver avant 2015-2016. Un certain nombre de travaux a été engagé sur la ligne Brest-Rennes et le gain de temps estimé à 4 minutes, « ce qui est insuffisant pour atteindre à ce jour les objectifs fixés soit 1 h 30 de Brest ou Quimper jusqu’à Rennes », a rappelé Jacques Kuhn, président de la CCI de Brest, dans le cadre de l’association Investir en Finistère. « Ce projet doit être inscrit comme prioritaire lors du prochain schéma national. Nous avons perdu trop de temps avec l’illusion du pendulaire. Il est temps de faire preuve d’ambition. »

L’aéropor t, un espace de vie et d’animation ouvert sur le ciel

vice-président Équipements de la CCI

itié, piloté et gère la nouvelle aérogare. l aujourd’hui à la hauteur de vos attentes gers ?

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> Assises « Économie de la mer » les 1er et 2 décembre

Les assises « Economie de la mer et du littoral » auront lieu cette année à Brest, au Quartz, les 1er et 2 décembre*. Organisées pour la première fois en 2005, ces assises réunissent chaque année, dans une grande ville maritime, dirigeants des administrations, entreprises publiques et privées des différents secteurs que compte cette économie : transport, industrie portuaire, pêche, offshore, industrie nautique, environnement et gestion du littoral, construction navale, recherche, etc... La CCI est partenaire de l’événement en tant que gestionnaire du port de Brest et actrice du pôle Mer. Concept innovant il y a peu, cette économie maritime devient aujourd’hui une réalité avec notamment la création d’instances intersectorielles (dont le pôle de compétitivité Mer Bretagne et Paca) regroupant les industries et services maritimes. www.economiedelamer.com

chambre de commerce et d’industrie de Brest

Science et Mer

Courants septembre-octobre 2009

© J.-Y. Guillaume

*Assises organisées par Le Marin et Les Echos en collaboration avec le Cluster maritime français et l’Institut français de la mer

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rapport au temps se comprime avec l’avion, celui du coût également. La part du trafic low cost dans le total de l’aéroport Brest Bretagne ne cesse de croître. De 13 % au premier semestre 2008, il est de 20 % sur la même période cette année. Notre aéroport a encore du potentiel car il y a de la place pour toutes les compagnies et tous les usagers.

> La forme de radoub n°1 opérationnelle depuis le mois d’août

Le Thalassa

André Jourt

pour le personnel, tout en respectant la sécurité et la ponctualité des vols même si nous voulons encore nous améliorer. Soulignons que les prix d’appel des compagnies à bas coûts agissent comme une invitation au voyage, pour des périodes plus courtes, le temps d’un week-end en Angleterre par exemple ou dans le sud de la France. Le

Créée à l’initiative d’Investir en Finistère, l’association IEF Aero regroupe les industriels et les centres de ressources de la pointe Bretagne travaillant déjà ou souhaitant travailler dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace et de l’électronique de défense et de sécurité. Depuis juillet, il est le premier membre associé de la fédération professionnelle nationale de l’industrie aéronautique, Gifas. Cette nomination va permettre à IEF Aéro de renforcer sa coopération dans tous les domaines de compétences auprès des grands donneurs d’ordre de cette industrie. www.ief-aero.fr ; www.gifas.asso.fr

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Cinq loueurs de véhicules : Avis, Europcar, Hertz, National Citer, Sixt.

> IEF Aéro décolle

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délivré à l’aéroport, par l’intermédiaire de la e sécurité pour une durée maximale de 5 ans. e 18 mois de la part de l’équipe aéroportuaire. se à niveau lorsque nécessaire. « Elle garantit écurité maximales conformes aux standards nsable Certification, qualité et environnement. es 20 plateformes françaises ayant obtenu leur me.

Trois espaces restauration : le restaurant Terre et Mer, le Kafé Britt et le Bagad Café (dont l’accès est réservé aux passagers).

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cela fait toujours quelque chose, que l’on soit isite familiale des lieux ? Il suffit de se garer au blic par le parvis. Après un tour des boutiques, ’heure de midi, vous avez le choix entre la ec vue imprenable sur le tarmac. Vous pouvez y

Quatre commerces dynamisent l’espace : Passerelle 747, Terre d’Armor, Escale 380 et Duty Free Shop (dont l’accès est réservé aux passagers des vols internationaux). La gérante, Anne Quentel, a donné de l’ampleur à ses points de vente en arrivant dans le nouveau bâtiment. « La clientèle m’a suivie de l’ancienne à la nouvelle aérogare », précise-t-elle. « D’autres viennent de la côte nord du Finistère, spécialement pour mes collections Terre et Mer et Bermudes. Je suis la seule à proposer la collection entière, d’où le succès. La série des valises, très légères solides et aux normes actuelles, a la cote. Du côté de Passerelle 747, l’espace livres s’est étoffé et il très apprécié, de même que l’espace de vêtements enfants, Armor Kid. Je propose aussi maintenant des produits Hermès dans le Duty Free. Les 8 salariées et moi-même nous sentons bien ici ; c’est calme, confortable, accessible. »

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PROGRAMMER SON VOYAGE : En plus des comptoirs des compagnies aériennes s’y trouve l’agence de voyages Salaün Holidays. Le voyagiste finistérien a publié un magazine de toutes ses destinations disponibles auprès de ses agences et de l’aéroport.

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INITIATIVES Cheville ouvrière du développement du port, l’Union maritime de Brest et sa région a désormais son local et son site internet.

L’UMBR : 24 ans de fidélité au port

INDICATEUR

> 96 % des diplômés 2008 de l’ESC ont un emploi.

L’ESC Bretagne Brest a effectué une enquête sur le placement des étudiants de la promotion 2008 dans le monde du travail. Les résultats montrent une augmentation du placement des étudiants avec 96 % des diplômés qui ont trouvé un travail dans les quatre mois après leur sortie de l’école (90 % en 2007). Les étudiants ayant choisi de mener leurs études en alternance sont les plus nombreux à trouver un emploi après l’obtention de leur diplôme (34 %), suivis des étudiants ayant envoyé des candidatures spontanées (26 %). Enfin, 18 % des étudiants de cette promotion ont choisi de partir à l’étranger pour démarrer une carrière.

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Le site internet de l’UMBR

Erwann Le Chat, Christian Petitfrère, Jacques Omnès, Guy Korfer, membres du bureau de l’UMBR.

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l’origine, ses membres se recrutaient parmi « les pieds salés », les travailleurs de la mer. Au fur et à mesure que le port se transformait, le cercle des adhérents de l’UMBR s’élargissait. L’Union maritime de Brest et sa région regroupe désormais 50 entreprises ou associations, soit 2 000 salariés du secteur public ou privé, exerçant des professions maritimes ou en lien avec l’activité portuaire. Vingt-quatre ans après sa création, l’association reste fidèle à sa mission première : contribuer au développement et à la prospérité du port, tant du point de vue économique que du point de vue social. Sécurité, environnement, évolution des métiers, amélioration du trafic, circulation et stationnement

des véhicules, prévention des risques. Pour Christian Petitfrère, le président de l’association et gérant de Lafarge, il est important d’être sur tous les fronts. « Nous réunissons les compétences et l’expérience nécessaires pour accompagner les évolutions que sont le Grenelle de la mer, les autoroutes maritimes... Vu notre poids, nous souhaitons être consultés afin d’éviter des crispations en amont des changements. »

Un local et un site internet Sur le terrain de la prévention des risques, par exemple, l’association a investi dans deux défibrillateurs. Elle est aussi très présente et attentive dans le domaine de la préservation de l’environnement. « Nous avons participé au Grenelle de la mer et au forum sur l’envi-

ronnement à Océanopolis. Pour nous, le développement du port passe par des actions en faveur de la protection de l’environnement, les deux étant liés. » Depuis septembre, l’UMBR, qui n’avait plus de locaux depuis deux ans, dispose enfin d’un pied-à-terre bien à elle. « Nous occuperons un bureau sur le bassin n° 2 », se réjouit le président. En attendant, pour se faire connaître, se faire entendre et tisser du lien entre ses membres, l’UMBR a ouvert un site internet. « Notre objectif est de créer un lieu d’échange et de rendez-vous virtuel entre nos membres. Chacun pourra s’informer, proposer des sujets de réflexion, publier des actualités. » Une façon de montrer sur la toile que le port de Brest ne manque pas de dynamisme.

est une porte d’entrée virtuelle sur le port de Brest. Il liste l’ensemble des acteurs portuaires, place leurs activités sur une carte interactive et publie très régulièrement des informations liées aux multiples facettes du port de Brest (industrie, services, tourisme). www.umbr.fr

> Développement > 15 000 m pour les besoins du siège à Brest du Crédit Mu2

tuel Arkéa. Les 15 000 m2 vont « renforcer son siège social » selon les mots de son président Jean-Pierre Denis. Il s’ajouteront aux 30 000 m2 au Relecq-Kerhuon. Les travaux devraient être achevé en l’année 2012. Les trois bâtiments seront réalisés dans les règles de l’éco-environnement. Parallèlement, le groupe réorganise ses activités et regroupera à Rennes les équipes du siège de la BCME, sa banque d’entreprises.

> Global météo océan déménage. Prévision et expertise météo

avec Global Météo Océan. Lancée en février 2009 par Patrick Dupuis, un ancien météorologiste océanographe de la Marine nationale, Global Météo Océan est une assistance pour tous travaux de l’industrie nécessitant une fine appréciation des conditions climatiques. L’entreprise vient d’intégrer de nouveaux bureaux au centre d’affaires de l’immeuble Kéréon, rue de l’Élorn au port de Brest, afin d’y asseoir sa présence. L’entreprise fournit ses services jusqu’en Australie.

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Pandémie grippale : des mesures à prendre dès aujourd’hui en entreprise. Un plan de continuité d’activité est préconisé dans les entreprises et collectivités. Le risque de pandémie grippale concerne l’ensemble des activités du monde du travail et tous leurs salariés. Le virus se transmet par les gouttelettes d’eau, en particulier par la bouche. Il aime le climat breton, tempéré et humide. Le taux d’absentéisme de la première vague, en octobre-novembre, est estimé à 20 % et pour la seconde, en janvier-février 2010, à 40 %. L’élaboration d’un plan de continuité est fortement recommandée pour les entreprises et les collectivités territoriales. Dominique Chamoux (CCI). 02 98 00 38 18

> Précisions >

Statut de l’auto-entrepreneur : attention aux mauvaises surprises. Attention ! Sachez que, à ce jour, le choix du statut d’auto-entrepreneur dépend de la réalisation d’un chiffre d’affaires. Si l’auto-entrepreneur ne réalise aucun chiffre d’affaires pendant 12 mois consécutifs, il perd le bénéfice du statut. S’il souhaite poursuivre son activité, il est tenu de s’immatriculer au Registre du Commerce et Sociétés ou au Registre des Métiers selon son activité. Il ne pourra plus bénéficier d’un régime micro-social simplifié. Ses cotisations seront calculées selon les règles du droit commun, même s’il reste dans le régime fiscal de la micro-entreprise. Le RSI lui demandera alors de régler des cotisations provisionnelles d’environ 4 700 € , qu’il pourra faire réduire à 1 400 € environ, s’il prouve qu’il n’a réalisé aucun chiffre d’affaires.

Courants

Publication éditée par la chambre de commerce et d’industrie de Brest : 1, place du 19e RI, BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. courants@cci-brest.fr Sous la responsabilité de : Michel Gourtay - Président du comité de rédaction : Michel Guyot - Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall Rédaction : Catherine Croze et Christelle Hall. ISSN : 0981-9282. Dépôt légal à parution - Conception graphique-réalisation : Basilic Communication - Publicité : Gédéon Marketing. Tél : 02 98 44 66 02. Tirage : 77 500 exemplaires

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chambre de commerce et d’industrie de Brest


Suivre une formation > Vous êtes salarié(e) > Formations tertiaires. Rue du Gué-Fleuri, Le Relecq-Kerhuon 02 98 30 45 75 @ www.formation.cci-brest.fr > Formations techniques. Cefortech, 20, rue Jean-Charles Chevillotte,

> Vous avez moins de

zone industrielle portuaire, Brest 02 98 44 52 58 @ www.formation.cci-brest.fr

> Vous êtes

> Formations linguistiques. Ciel, rue du Gué-Fleuri, Le Relecq-Kerhuon 02 98 30 45 80 @ www.formation.cci-brest.fr

> Formation professionnelle continue : tertiaires 02 98 30 45 75, techniques 02 98 44 52 58 @ www.formation.cci-brest.fr

> ESC (cycles formation continue et mastères/3e cycle). 02 98 34 44 44 @ www.esc-bretagne-brest.com

demandeur d’emploi 26 ans

> ESC (cycles formation continue, mastères/3e cycle). 2, avenue de Provence, Brest 02 98 34 44 44 @ www.esc-bretagne-brest.com

> Ifac (Centre de formation des apprentis). 11, rue Yves-Giloux, Brest 02 29 00 60 60 @ www.ifac.cci-brest.fr > Sup’Ifac (BTS en alternance). 11, rue Yves-Giloux, Brest 02 29 00 60 21 @ www.ifac.cci-brest.fr > ESC Grande Ecole. 2, avenue de Provence Brest 02 98 34 44 44

Campus des métiers : études de programmation en cours

© jean hin © simon cohen

La CCI a lancé les études préalables pour la construction d’un Campus des métiers sur le site de Botspern, sur la commune de Guipavas. Ce nouvel équipement de pointe va permettre à la CCI de développer l’apprentissage sur un site nouveau, celui de Lambézellec étant trop exigu. Le centre de formation des apprentis accueille des jeunes de toute la Bretagne et l’emplacement choisi, non loin de la zone commerciale du Froutven, a le mérite d’être accessible par les voies express mais aussi, bientôt, par le tramway. La surface des futurs locaux est d’environ 17 000 m2, sur 10 ha, dont 7,6 ha seront aménagés. Le diagnostic archéologique est engagé. Quant au devenir du site actuel de l’Ifac (2 ha), la CCI prévoit de le vendre, ce qui participera au financement du nouveau campus. Coût prévisionnel de l’investissement : 40 M € TTC.

ZAC de Kergaradec

Thierry Philippe

Le centre d’études marketing (Cetma), dispensé au RelecqKerhuon par la CCI, forme des futurs cadres commerciaux. Un cycle complet, concret et qui dure depuis bientôt 40 ans. ZI de Kergaradec

Les clés d’une carrière commerciale réussie

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our Thierry Philippe, la formation Cetma restera la formation qui a donné du souffle à sa carrière. « J’étais prestataire de service dans le domaine du nettoyage industriel », se souvient cet ancien stagiaire. « Cette formation m’a permis de renforcer mes connaissances commerciales et marketing. Après ce stage, je suis resté dans le même domaine, mais à un poste d’encadrement en agence. Aujourd’hui, je suis moimême consultant indépendant et formateur à la CCI. » Le Cetma se déroule chaque année au Relecq-Kerhuon, de janvier à octobre. Au programme : 826 heures de

ZI de Kergonan

cours théoriques et 9 ZIsemaide Kergaradec nes de stage en entreprise. Les promotions regroupent à chaque session une vingtaine de stagiaires. Les thèmes sont abordés en ateliers. « Le cycle Cetma permet d’acquérir de la polyvalence », ajoute Thierry Philippe. « Chacun peut y puiser ce qu’il veut en fonction de son parcours et de ses attentes. De plus, tous les intervenants sont issus du monde professionnel, que ce soit les comptables, les cadres commerciaux, les juristes… Du coup, la formation reste très concrète, et ça, c’est essentiel. »

Des candidats motivés Preuve de son aura, le Cetma

Conditions d’inscription

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Campus des Métiers (Botspern)

e cycle Cetma aboutit au titre Bac + 2 de gestionnaire d’unité commerciale. Il s’adresse à des candidats demandeurs d’emploi, salariés en congé individuel de formation ou en congé de reclassement. Les candidats doivent retirer un dossier d’inscription. Ils participent ensuite à une demi-journée d’information. La sélection se fait à l’issue de tests de culture générale, de tests psychologiques ainsi que d’un entretien. Elle a lieu une fois par mois tout au long de l’année. Les dossiers de candidature pour la session d’avril 2010 sont à retirer dès à présent auprès de Stéphanie Élie, au RelecqKerhuon. Tél. : 02 98 30 45 84 @ cetma@cci-brest.fr, www.formation.cci-brest.fr

existe à Brest depuis 1972. Elle débouche sur les métiers de responsables de points de vente et de chefs de secteurs mais peut aussi mener à la création d’entreprise. « Pour participer à cette formation, aucun diplôme n’est exigé à la base », commente Norbert Penvern, directeur de la formation continue à la CCI. « Nous avons eu des stagiaires de niveau CAP avec une riche expérience, d’autres de niveau Bac +5. Ce qui est important c’est surtout la motivation des candidats. Cette formation est ouverte aux adultes avec une première expérience en entreprises et doit s’inscrire dans un projet professionnel, comme une évolution de carrière ou une reconversion.» Si la moyenne d’âge des stagiaires est d’environ 30 ans, aucune limite dans ce domaine n’est non plus exigée. « Il est tout à fait possible de suivre la formation à 50 ans et même au-delà. » A l’issue du cycle, les stagiaires restent en contact et peuvent s’appuyer sur le réseau des anciens. « C’est un réseau solide et efficace. Le bouche- à-oreille fonctionne bien. »

En avril 2010, le centre de formation de la CCI accueillera la 39e promotion. Au total, depuis sa création, environ 700 stagiaires ont plébiscité le contenu du cycle, dont Thierry Philippe (en photo ci-dessus).

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Le 3e cycle Entreprendre, créer, reprendre reconnu au niveau national. Ce 3e cycle de l’ESC Bretagne Brest a été distingué au niveau national par SMBG, un organisme qui classe les formations des meilleurs masters, masters spécialisés et MBA. Le programme de formation brestois a obtenu cette reconnaissance pour sa pédagogie en basant sur la satisfaction des participants. @ www.esc-bretagne-brest.com

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Du changement dans l’apprentissage à Brest. L’Ifac, centre de formation d’apprentis de la CCI de Brest, ouvre deux nouveaux bacs pro en cette rentrée de septembre : boucherie-charcuterie-traiteur et carrosserie. Parmi les autres nouveautés au niveau des bacs pro, il est à souligner que les formations mécanique et commerce se feront en trois ans et non plus en deux ans, entraînant la création de classes de seconde pour ces deux diplômes. Il n’y a pas de changement pour la section hôtellerie-restauration qui reste en 2 ans. Au niveau des BEP, trois d’entre eux sont supprimés : vente action marchande, alimentation-boulangerie-pâtisserie et MVA (maintenance de véhicules automobiles)/mécanique.

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apprentissage : il reste des places. Les filières de l’automobile, de la charcuterie, de préparateur en pharmacie et du commerce, disposent encore de quelques places à pourvoir en apprentissage. Ifac. 02 29 00 60 60

chambre de commerce et d’industrie de Brest

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L’INVITÉ Dans son laboratoire climatisé, il marque de ses impressions des tablettes éphémères qui se dégustent jusqu’à Hong-Kong. Jean-Yves Kermarec a fait de Histoire de Chocolat une école de l’excellence où le passé brestois entre dans le secret de ses compositions.

Le pacha de la ganache

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Histoire de Chocolat > 60 rue de Siam (repris en 1987) > 13 rue Duquesne (ouvert en septembre 2008) Jean-Yves Kermarec a reçu le prix Pudlo du meilleur chocolatier de l’année 2006. Son second point de vente est une véritable « chocolathèque » : 600 m2 dont un atelier vitré ; 6 chocolatiers ; 6 vendeuses (y compris rue de Siam) ; 48 personnes pendant les fêtes ; 4 500 Recouvrance écoulés chaque semaine ; 100 colis par jour expédiés hors de Bretagne à Noël ; un espace librairie pour découvrir le chocolat dans tous ses états et à toutes les époques. www.histoiredechocolat.com © SIMON COHEN

l a suffi d’une rencontre, avec le maître pâtissier Jacques Charrette, et d’une maison, celle de Le Nôtre, pour que le cuisinier se transforme en chocolatier, au terme d’un périple initiatique de 6 années, débuté à Brest. Sa fibre de gastronome, il l’a tient de ses parents, restaurateurs à Saint-Renan. Tout jeune, la cuisine suscite son intérêt ; il décide d’en faire son métier. « Après mon service militaire, j’ai commencé à l’Hôtel des Voyageurs, une adresse renommée à Brest. Puis je suis passé par différentes écoles à travers la France, dont celle de Le Nôtre. J’y ai appris à réfléchir, à me plonger dans les livres. Jacques Charrette m’a fait comprendre qu’en persévérant, j’allais lever le voile sur les multiples facettes de l’art culinaire français. » C’est un homme curieux, inventif et persévérant qui revient sur sa terre natale reprendre l’affaire familiale de Saint-Renan avec son frère. « Dans les métiers de bouche, les passionnés sont des touche-àtout. Je faisais des chocolats chaque jour pour nos réceptions, avec une vraie ganache bien fraîche. » Jusqu’au jour où, trop à l’étroit dans sa mise de cuisinier, il décide de se consacrer au cacao. Il reprend le commerce artisanal déjà très réputé de Louis Dubois, Histoire

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de Chocolat (« un challenge »), lui donne la couleur rouge de la cabosse originelle, le criollo. Et signe là le tournant de sa vie.

De la haute couture Tout l’art de Jean-Yves Kermarec consiste à marier le cacao avec l’histoire maritime de Brest et de la Bretagne, autrement dit l’ici avec l’ailleurs. « Chaque fois que je crée un chocolat, je fais attention à faire voyager les gens. » Dans la grande veine des aventuriers bretons, partis explorer d’autres littoraux et rapporter des senteurs, des goûts et des images inédits, il transmet à travers ses bonbons, l’amour grandissant du marin exilé pour son port d’attache. Il suffit d’ouvrir une boîte de ses fines créations pour s’en rendre compte : croquez une bouchée et immédiatement vous serez transporté… par un grand cru et praliné feuilleté amande pour Brest ; par le premier prix de France Recouvrance ; mais aussi par Mille Sabords et ses 15 poivres ou Diamant noir au miel d’Ouessant, sans oublier le dernier né, Jeanne d’Arc - un an et demi de travail – à la vanille de Madagascar et fève de Tonka. « Brest a une histoire avec le chocolat, se plaît à raconter l’artiste, car c’est ici que fut débarquée la première cargaison de cacao d’Amérique, à la demande de Louis

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XIV, en 1676. » Et c’est de ses boutiques rue de Siam et rue Duquesne que partent ses délicates créations, à travers le monde, juste retour des choses. « La diaspora bretonne m’est très fidèle. Et aux États-Unis, on parle maintenant de french chocolate. » Les Japonais l’ont contacté pour Littoral, une cabosse croquante au cœur fondant caramel-sel de Guérande. Une grande marque nationale de haute couture l’a sollicité mais Jean-Yves Kermarec reste discret. Une collection doit créer la surprise.

Transmission de haut niveau Sa réputation mondiale n’est plus à faire, lui qui a cumulé les prix tout en transmettant sa passion aux jeunes et peut-être bientôt à des groupes de particuliers. Ses ouvriers lui emboîtent le pas : Yvonnick Le Maux, premier prix de French Chocolate Masters en 2007, et Alexandre Stéphan, premier prix de la Cabosse d’or 2008, sélectionné à Paris pour, peut-être, accéder aux internationaux cet automne. « Le chocolat français a acquis ses lettres de noblesse dans la grande tradition culinaire du pays. Il fait désormais partie de notre culture. » Et de l’histoire gustative de Brest, ville qu’il chérit autant que la mer, en homme libre d’écrire son histoire. De chocolat.


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