Votre temps vous appartient

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le collectif du temps par Orange

votre temps vous appartient

ll #dans la société choisir le bon tempo page 4

#dans l’entreprise apprivoiser sa journée

#pour soi et sa famille redevenir l’acteur de sa relation aux autres page 8

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Temps [n.m.] : durée considérée comme une quantité mesurable dans laquelle se succèdent les événements. Le temps qui passe. Prendre son temps. Avoir du temps. Perdre son temps. Laisser filer le temps. Employer son temps à... Offrir de son temps. Économiser son temps. Être dans les temps. Bien employer son temps. Être avare de son temps. Faire plusieurs choses en même temps. Prendre du bon temps…

Si on est conscient du côté irremplaçable de chaque journée, alors il devient précieux de l’utiliser de la manière la plus importante, efficace ou agréable possible. Jean-Louis Servan-Schreiber

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édito par Delphine Ernotte Cunci

Directrice exécutive Orange France

À travers la richesse de ses métiers et de ses outils, Orange participe à la création de lien social et émotionnel. Nos produits et nos services permettent à chacun de se connecter quand il le souhaite, d’où qu’il soit. Grâce aux technologies, nous devenons omniscients et omniprésents. Nous pouvons échanger, collaborer, nous rapprocher de gens qui sont à l’autre bout du monde. Si elles abolissent la distance, les technologies posent la question du temps et de sa maîtrise. Comment faire pour qu’elles nous permettent de mieux vivre dans la société ? Comment faire pour réconcilier l’instantané et le temps long ? Poser la question de l’impact des technologies sur notre maîtrise du temps, c’est poser la question du temps pour soi et du temps qu’on accorde aux autres, à nos communautés privées ou professionnelles. C’est poser la question du temps libre, du temps blanc et de l’articulation entre ce temps très court dans lequel nous évoluons tous et le temps long qui est nécessaire pour pouvoir réfléchir. C’est également une question qui redéfinit l’organisation des entreprises. Il devient fondamental d’envisager de nouvelles règles, un code de bonne conduite au sein des organisations pour aider chacun à s’autoréguler. Il est de notre responsabilité, en tant qu’entreprise, de faire émerger, dans l’échange, des idées pour que chacun se sente maître de son temps. C’est dans cet esprit que nous avons lancé, l’an dernier, une démarche collaborative autour de l’amélioration de la société par le numérique qui réunit aussi bien des penseurs, des entrepreneurs, des associations, des élus que des collaborateurs d’Orange France. Chez Orange, nous sommes convaincus qu’il est possible de replacer les richesses humaines ainsi que l’instantanéité de la vie au cœur de cette réflexion pour que chacun ait véritablement le choix de son propre temps. Et c’est tout le sens que nous souhaitons donner à ce magazine. Bonne lecture !

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#dans la société

choisir le bon

tempo Nous expérimentons aujourd’hui une mutation radicale de notre rapport au temps. L’urgence, l’immédiateté et l’instantanéité rythment l’ensemble des facettes de notre vie. En contribuant à compresser celle-ci, elles font de nous des femmes et des hommes en «btemps réelb» qui fonctionnent le plus souvent par confort ou par réflexe, à flux tendu. La vitesse semble aujourd’hui aller de soi et avoir trouvé une place de choix dans notre société. L’urgence se vit comme un tempo permanent. «ŰCe qui n’est pas urgent risque l’oubliŭ», annonce Jean-Louis Servan-Schreiber dans Plus vite ! Conditionnés, nous avons appris à nous épanouir dans un «Űcourt-termismeŰ» centré sur des satisfactions immédiates et souvent éphémères. Si le long terme inquiète, nous évitons alors de nous y projeter, estimant bien plus confortable de vivre au jour le jour, occupés et nourris par la multitude d’informations qu’il nous faut administrer au quotidien. Notre mode de consommation est passé d’une logique patrimoniale à une logique d’usage. La priorité ne semble plus de transmettre mais d’avoir la certitude d’avoir

vécu et consommé toujours plus et toujours plus vite en ayant profité du maximum de possibilités offertes, au risque de s’étourdir parfois.

« Entre urgence et désir, entre vide et trop-plein, l’individu contemporain recherche dans l’intensité de la vie une immédiate éternité. » Nicole Aubert, sociologue, psychologue et auteur

Les nouvelles technologies, si elles participent à ce sentiment d’un temps qui s’accélère, doivent aussi nous permettre de rester maîtres de notre temps. Urgence ou pas, nous avons aujourd’hui la liberté de moduler nos usages pour en puiser le meilleur : une productivité supérieure, de nouveaux liens, un plus grand apport d’information… et d’infinies possibilités qu’il revient à chacun de configurer individuellement.

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plus de 1,7 million C’est l’estimation du nombre de nouveaux «bdéconnectésb» , soit 3,4 % de la population française. Sourceŭ: étude Havas Media – septembre 2012.

fast ou slow : à chacun d’ajuster ses rythmes ! L’éloge de la lenteur gagne du terrain et de plus en plus d’adeptes. Slow food, slow sex, slow cosmetic, slow cities… Un élan vers le ralentissement que Gilles Finchelstein décrit comme étant «bla tentative pour intégrer du slow time dans le fast timeb». À l’heure des clips, des spots et autres zappings, certains choisissent de vivre des expériences de déconnexion ou des périodes où l’on communique autrement. Un exemple : le «bShabbath Buttonb», vécu comme la pause digitale du week-end. Sur le modèle de la tradition juive, il consiste à cesser toute activité liée au multimédia à partir de 18 heures le vendredi, et ce, durant tout le week-end. Un usage qui a déjà séduit bon nombre d’internautes, aux États-Unis notamment.

«bLa vitesse n’est pas seulement une nécessité mais une opportunité ; ce n’est pas une contrainte mais une chance.b»

interview de Gilles Finchelstein Intellectuel et auteur de La Dictature de l’urgence (Fayard, 2011)

Pourquoi est-il important de s’interroger sur ce sentiment d’urgence croissant ? L’Homme a vécu des millénaires avec un rapport au temps très lent. Notre ère contemporaine se distingue par une mutation fondamentale de ce rapport. Celle-ci affecte nos vies personnelle, professionnelle et publique et constitue l’une des pathologies de notre société. Cette urgence qui constitue l’empreinte de notre civilisation peut aussi être perçue comme positive… En effet ! Le souci permanent du présent est la marque de l’individualisme contemporain, de cette société où chacun veut, comme l’affirme Alain Ehrenberg, être l’entrepreneur de sa propre vie. Après des siècles où il pouvait sembler légitime de faire le sacrifice de sa propre vie, le fait que chacun cherche à vivre son existence ici et maintenant est tout à fait positif. Au-delà de cette dimension philosophique, les origines de cette urgence – la révolution numérique et la mondialisation – sont aussi, et surtout, pour la première, une formidable source de connaissance alors que la seconde a permis à des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté. Vous suggérez enfin des pistes de solutions pour remédier aux excès de vitesse et aux excès de présent : «bjouer sur le rythme du tempsb» ou, mieux encore mais plus ambitieux, «bredonner du sens au tempsb»… Il y a deux façons d’appréhender le temps. La première consiste à jouer sur son rythme en s’attaquant au culte de la vitesse. Beaucoup de décisions seraient en effet prises bien plus efficacement si l’on s’accordait les espaces de décélération propices à une réflexion productive. La seconde, essentielle, est de redonner de la profondeur au temps en projetant nos vies et nos sociétés sur des temps plus longs. L’une des problématiques de cette dictature de l’urgence est en effet d’être source de tension et d’angoisse du fait de notre incapacité à nous projeter tant individuellement que collectivement.

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#dans l’entreprise

apprivoiser sa journée Les usages numériques nous permettent de travailler plus vite et plus efficacement. Un constat qui nous pousse à nous interroger sur l’impact de cette productivité accrue dans notre gestion du temps. Les technologies accroissent considérablement notre productivité. Les internautes estiment ainsi à 30 % le volume d’activité réalisé en plus lorsqu’ils sont connectés (1). Or, nous ne consacrons pas ce temps gagné à approfondir notre activité principale mais à multiplier les activités que nous traitons de façon plus rapide et, par voie de conséquence.

surcharge cognitive et hypersollicitation Les enseignements tirés des enquêtes sur le travail en entreprise pointent du doigt le sentiment de dispersion et d’interruption vécu par les salariés. Les nouvelles technologies ne cessent de nous solliciter pour nous emmener vers autre chose. Chaque nouvelle sollicitation (e-mail, SMS, appel) crée une obligation qui vient perturber le déroulement serein de la tâche en cours. «ŭUn cadre est couramment interrompu 70 à 80 fois par jour et ne s’en rend même pas compte,ŭ» précise Jean-Louis ServanSchreiber dans Plus Vite ! «ŭL’impression de ne jamais être pleinement engagé dans son activité

prive le collaborateur de ce sentiment de satisfaction qui accompagne le travail bien faitŭ», ajoute Dominique Cardon, sociologue au Laboratoire des usages, Orange Labs. Des conclusions qui conduisent aujourd’hui les entreprises à repenser leurs espaces de travail et à les concevoir plus en adéquation avec les véritables rythmes de travail.

une «bnetiquetteb» pour un meilleur respect de l’autre «ŭIl est très important de ne pas laisser les individus tout seuls, avec leur culpabilité, devant un sentiment de débordement. Il s’agit d’un processus collectif dont chacun se sent responsable à titre individuel en ayant l’impression de ne pas savoir gérer son temps, s’organiser ou se concentrerŭ», explique Dominique Cardon. Dans l’entreprise, la gestion du temps n’est donc pas une question personnelle, mais bien une affaire collective. La réflexion autour d’une «ŰnetiquetteŰ» apparaît comme une piste prometteuse. Ces principes non directifs, sur lesquels le groupe s’accorde en fonction de ses rythmes et de ses typologies propres, permettent d’instaurer des règles de bonne conduite individuelle ou commune, de légitimer des plages de déconnexion, de différer certaines réponses ou certains travaux mais aussi d’établir des priorités entre les tâches essentielles et le reste. (1) Étude, «ŭDu temps et des connexionsŭ», CSA pour Orange, août 2012.

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la fin du mythe du «}multitasking}» 81 % des internautes estiment que les nouvelles technologies sont indispensables pour gagner du temps. Au cours de leurs périodes de connexion, le niveau d’activité rendu possible n’implique par pour autant une multiactivité. Les sondés déclarent essentiellement enchaîner les activités (32 % de monoactivité séquencée) plutôt que de réaliser plusieurs choses à la fois (23 % de leurs activités). Sourceŭ: étude Orange/CSA, Du temps et des connexions – juillet 2012.

un environnement adapté à notre nouvelle façon de travailler Au siège Odyssey du groupe Accor, la DRH développe actuellement un paysage de travail plus ergonomique, favorisant les rencontres et l’interconnexion ou l’isolement, selon les besoins. «bPlus nombreux dans les locaux, nos salariés attendaient une nouvelle flexibilité de l’espace, plus en accord avec leurs façons de travailler, en groupe, en réseau, individuellement ou en mode projet. Nous avons créé des zones d’isolement et des espaces lounge facilitant les appels confidentiels ou les communications personnelles, des espaces dédiés aux réunions et des lieux modulables propices à l’échange et à la convivialité. Le mobilier le plus emblématique de cette évolution est sans aucun doute la Toguna. Testé durant plusieurs mois, ce cylindre rond et entrouvert, indépendant et acoustiquement protégé, forme un espace propice aux brainstormings, aux petites réunions ou aux entretiens exigeant une grande concentration.b» Antoine Van der Plassche, DRH en charge des projets spéciaux

le dilemme des usages pros/persos

« Pas de réunion après 18 heures, pas d’e-mail en dehors des horaires de travail, un meilleur partage de l’info… Lancé il y a un peu plus d’un an au sein de la direction Orange Sud-Est, le projet O’zone suscite une adhésion forte et a des répercussions positives tant pour les collaborateurs que pour les managers. » Laëtitia Samuel, responsable de boutique Orange à Roman

Jusqu’alors plutôt passif, le collaborateur s’impose progressivement comme un acteur à part entière dans le choix des solutions de communication de l’entreprise. Il y invite ses terminaux, y utilise ses propres applications et y amène de nouveaux usages. Selon la société Amdocs, ce sont 73 % des entreprises qui sont confrontées au phénomène « Bring Your Own Device » et à une demande croissante de leurs collaborateurs, génération Y en tête, d’utiliser leurs propres appareils électroniques (1). À la recherche du juste équilibre entre cadre professionnel et vie personnelle, ceci n’est pas sans impact sur les usages de communication et contribue à une intégration croissante des deux sphères. À la fois nomade et sédentaire, l’individu en entreprise développe

de nouveaux réflexes dans son quotidien professionnel et devient davantage acteur de la gestion de son temps. Il exprime le besoin d’être constamment connecté à son entourage, où qu’il soit, pour des raisons professionnelles ou personnelles. C’est le cas de 58,1 % de professionnels, contre 44,1 % préférant dédier des créneaux spécifiques pour communiquer avec autrui (2). Les professionnels ont également des horaires de travail qui se fragmentent, 79,4 % d’entre eux affirmant rester en contact, occasionnellement ou en permanence, avec leur travail en dehors des heures ouvrées. (1) Étude Amdocs réalisée aux États-Unis, mai 2011. (2) Livre blanc Orange Business Service (OBS) – Dilemme pro/ perso et accélération des usages de communication.

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#pour soi et sa famille

redevenir l’acteur de sa relation

aux autres Qui ne connaît pas l’impression d’avoir toujours du monde autour de soi mais d’avoir pourtant le temps de ne voir personne ? Pour se reconnecter aux autres, il faut retrouver le plaisir de relations sincères mais aussi le plaisir égoïste d’avoir, de temps en temps, rendez-vous avec soi-même. La place croissante des nouvelles technologies a tendance à élargir considérablement notre champ relationnel : ceux que nous appelons nos «ŰamisŰ» ne se comptent plus sur les doigts d’une main mais par centaines sur les réseaux sociaux. Nous échangeons e-mails et SMS avec des dizaines de personnes par jour, et la peur de perdre notre carnet d’adresses électronique, en cas d’oubli de synchronisation, nous donne la chair de poule… Désormais, notre relation aux autres se distingue par son caractère quantitatif. Nous voici à la recherche d’une donnée rare : le temps que nous devrions consacrer à ces relations… Des relations où le plaisir et l’émotion retrouveraient toute leur place. « Il est primordial de ne pas faire de confusion entre quantité et qualité, explique Laurent Le Moigne, coach.

Ce n’est pas le temps que je passe avec mes enfants qui compte mais ce que je fais de ce temps avec eux. »

réapprendre à posséder notre temps Reprendre la maîtrise de ce temps précieux, c’est réaliser que nous avons pour nous une liberté fantastique : celle de pouvoir prendre du recul sans pour autant prendre du retard, faire preuve du discernement nécessaire pour faire le tri parmi la multitude de sollicitations et d’informations qui nous provient de toutes parts. C’est s’accorder la possibilité et le temps de se laisser surprendre et étonner. Demeurer actif et maître de ses choix. En éveil permanent pour développer et nourrir une nouvelle forme d’intelligence, loin de toute superficialité. Pour ce faire, certains peuvent parfois ressentir le besoin d’être guidés. «ŭLe coaching permet d’emmener l’individu vers plus de plaisir et vers un égoïsme sain. Aider celui-ci à lâcher la pression de l’urgence et redevenir acteur de sa propre existence. Réapprendre à affirmer ses choix, à dire non et à assumer ses propres limites, sans culpabilitéŭ », conclut Laurent Le Moigne.

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près de 4 heures de plus C’est le temps estimé par les Français afin de pouvoir concilier tous les aspects de leur vie dans une journée. Sourceŭ: sondage Ipsos – octobre 2010

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des internautes affirment être davantage détendus que stressés lorsqu’ils sont connectés. Sourceŭ: étude Orange/CSA, Du temps et des connexions – juillet 2012.

«bLes nouvelles technologies, outils de socialisation et créatrices de lien entre les générations.b»

interview de Maude Julien Thérapeute ericksonienne, spécialisée dans le traitement des adolescents

Aujourd’hui, en l’absence de réflexion et de recul, un fossé pourrait se creuser entre la génération Z, ultraconnectée, qui a toujours connu et grandi avec les nouvelles technologies, et les moins jeunes qui mêlent temps de connexion et de déconnexion, et qui y ont recours, non pas parce que cela leur semble naturel, mais parce qu’ils y voient un véritable intérêt pratique. Maude Julien nous éclaire sur la nécessité de guider cette génération en attente de repères qui n’attend finalement que nous pour créer de nouvelles occasions d’échanges et de partage. 66 % de jeunes de 18 à 24 ans avouent s’ennuyer parfois (1). Ne comblent-ils pas systématiquement les vides par peur de l’ennui, justement ? Si, bien sûr, tout comme les adultes d’ailleurs ! Le tout est qu’ils réapprennent à vivre pleinement ces parenthèses fondamentalement nécessaires pour la stimulation de leur imagination et de leur réflexion. L’ennui est bénéfique, à condition qu’on le vive de façon positive, qu’on ne le fuie pas. Il est comparable à un bouton «ŰpauseŰ» et démontre que nous avons encore «Űde l’espace disponibleŰ», ce qui est très rassurant. Le cerveau a d’ailleurs besoin de ces moments où il ne fait «ŰrienŰ» à proprement parler. On sait aujourd’hui que nous utilisons 5 % d’énergie supplémentaire que la fonction la plus puissante du cerveau durant ces périodes, c’est dire si elles sont bien employées ! Les nouvelles technologies sont-elles créatrices de liens intergénérationnels ? Ô combien ! Les adolescents adorent ces moments de proximité où on les regarde jouer et marquer des points ou communiquer à toute vitesse. Ils ont besoin de notre regard face à leurs prouesses, exactement comme lorsque, enfants, ils nous montraient leurs dessins. Ils apprécient qu’on pénètre dans leur monde, même si on fait parfois preuve de maladresse ou que notre dextérité est, bien sûr, inférieure à la leur. Ils n’attendent qu’une chose : nous initier, partager avec nous leurs astuces et nous ouvrir un pan de cette intimité que l’on imagine parfois verrouillée. Parents et grands-parents, toutes les générations s’entremêlent, ce qui donne lieu à de nouveaux moments de partage et de plaisir ! Tout comme il serait vain de faire intrusion de force dans leur univers, il est d’ailleurs déconseillé de faire abstraction de ce volet technologique au risque de créer un véritable fossé générationnel. Mais comment réguler cette utilisation des nouvelles technologies ? Les parents redoutent souvent l’addiction. Or, il n’y a addiction que lorsqu’il y a désocialisation. Il faut sortir de la diabolisation des nouvelles technologies, qui offrent d’indéniables moyens d’apprentissage, d’expression et de partage d’expériences. Mais les parents doivent néanmoins faire preuve d’autorité en plaçant des interdits sur fond d’autorisation. L’enfant peut pratiquer à condition… que ses notes suivent, qu’il respecte les moments de vie familiale, qu’il continue à communiquer avec ses proches… Il est nécessaire d’avoir une continuité dans les règles qui le protège. L’enfant attend un cadre dans lequel trouver son propre rythme. (1) Étude «ŭLe rapport aux temps et aux nouvelles technologiesŭ», CSA pour Orange, août 2012. 9

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mieux gérer notre temps au quotidien Grâce au développement des applications pour smartphones et tablettes, chacun peut personnaliser son terminal pour en faire une réponse adaptée à ses besoins, à ses contraintes professionnelles ou personnelles et, bien sûr, à ses envies.

6 exemples d’application qui rendent la vie plus simple.

Evernote Evernote, c’est le petit carnet qu’on a dans sa poche ou son sac à main en version électronique. Du traitement de texte au Post-it, Evernote permet de sauvegarder ses inspirations, ses idées et ses projets sur son téléphone, son ordinateur et sa tablette. Le plus : l’application se synchronise si vous l’utilisez sur plusieurs supports pour que vous retrouviez facilement toutes vos notes. Si vous êtes client mobile chez Orange, vous disposez d’un espace accru de mémoire (1 Go) pour stocker vos documents et d’un accès privilégié au service depuis votre terminal.

Where is my Car Parked ? Vous en avez assez de perdre du temps à chercher votre voiture ? Cette application est faite pour vous ! Grâce à cette application, vous pourrez facilement enregistrer vos lieux de stationnement, les prendre en photo et y ajouter un commentaire. La localisation enregistrée peut être vue sur une carte puis utilisée pour obtenir un guidage grâce à un lien vers l’application Orange Maps.

Programme TMessages offre TV d’Orange TMessages un nouveau système de

Grâce au Programme TV d’Orange, vous pouvez programmer des alertes pour être prévenu(e) quelques minutes avant le début d’une émission et partager vos réactions ou vos coups de cœur depuis votre iPhone®, iPad® ou iTouch®. Vous pouvez également accéder à de nombreux contenus sur vos programmes TV préférés, comme le résumé ou le casting d’une série, depuis vos appareils mobiles.

réponse à la question classique du « T’es où ? ». Transformé avec cette application en « T-OU ? », le receveur du message a juste à accepter d’être géolocalisé au lieu de perdre du temps à détailler précisément sa position. S’il n’utilise pas cette application, il recevra tout simplement un SMS.

Retrouvez toutes nos applications sur le site du collectif Orange.

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les 4 conseils de Laurent Lemoine, coach en gestion du temps Ce n’est pas parce qu’on est boulimique que la nourriture est toxique ! L’essentiel est de savoir se mettre des limites et de rester maître des outils mis à notre disposition. Chacun doit se donner la liberté de ne pas être joignable ou hyperdisponible en permanence. Cessons de croire que la disponibilité aux autres est une obligation. Commençons par nous rendre disponibles à nous-mêmes !

quelques lectures pour approfondir sa réflexion personnelle sur le rapport au temps • Bien gérer son temps pour vivre mieux Christine Mirabel-Sarron et Nayla Chidiac (Odile Jacob). • Vivre plus lentement, un nouvel art de vie Pascale d’Erm (Ulmer).

Apprenons à dire NON à ce qui ne nous convient pas et plaçons notre plaisir au centre de tout. Le plaisir est en effet bien plus rentable que l’effort !

• Invitation à la lenteur Monique Neubourg (Éditions de La Martinière).

Réalisons enfin que le temps gagné nous appartient. Libre à chacun d’en savourer chaque seconde, de le mettre en scène et d’en puiser le meilleur sans culpabilité aucune !

• Le Culte de l’urgence – La société malade du temps Nicole Aubert (Champs – Essais). • Accélération – Une critique sociale du temps Hartmut Rosa (La Découverte). • Aimer (quand même) le XXIe siècle Jean-Louis Servan-Schreiber (Albin Michel).

Responsible Driving

Tactful Calling

Vous êtes tenté(e) de répondre à un appel ou un message lorsque vous êtes au volant ? Grâce au mode « Je conduis », vos correspondants seront informés par SMS que vous êtes en train de conduire. Une fois à l’arrêt, l’application vous donnera une récapitulation de toutes vos communications manquées. Un bon moyen de prioriser ses tâches et ses communications.

Tactful Calling permet de contextualiser en quelques mots les raisons d’un appel. Par exemple, en cas de « Petite question urgente », cette mention s’affiche sur l’écran de la personne que vous appelez pour lui permettre de mieux comprendre l’objet de l’appel. De l’autre côté, si vous ne pouvez pas répondre, l’application permet aussi d’informer la personne qui vous appelle des raisons de votre indisponibilité.

• Trop vite ! Jean-Louis Servan-Schreiber (Albin Michel).

« Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient. » Charles Caleb Colton, écrivain anglais 11

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Conception et réalisationŰ: RédactionŰ:ŰEdwige Pelletier

lecollectif.orange.fr/temps

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