PROGRAMME N 43
du 19 mars au 1er avril 2014 www.cine32.com 05 62 60 61 04
cinélatino
Du 27 mars au 22 avril. 6 films et 2 rencontres ! A l’occasion du festival de Toulouse
20h30 GLORIA En présence du réalisateur Sebastián Lelio.
Chili/2014/1h50. Ours d’Argent meilleure actrice Paulina García. Présenté au Festival Indépendance(s) et Création.
Gloria est un film magnifique, qui oscille entre mélancolie et énergie lumineuse, entre douceur et douleur, sur un rythme de Bossa Nova. Disant s’être inspiré de sa mère et de la ville de Santiago, Sebastian Lelio revendique ici «le droit d’une génération à continuer d’en profiter».
aimer, boire et chanter De Alain Resnais. France/2014/1h48. Avec Sabine Azéma, Hippolyte Girardot, Caroline Silhol
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WRONG COPS
De Kiyoshi Kurosawa. Japon/2013/2h07. Avec Takeru Sato, Haruka Ayase.
De Spike Jonze. Avec Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson, Amy Adams. USA/2014/2h06.
Koichi et Atsumi se connaissent depuis toujours. Atsumi tente de se suicider et tombe dans le coma. Au cours d’une expérience scientifique, Koichi va pénétrer dans le cerveau d’Atsumi et enquêter sur ce qui a pu la pousser au suicide...
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un programme informatique ultramoderne, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de ’Samantha’, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux… Auréolé de l’Oscar du meilleur scénario original cette année, cette comédie romantique de science fiction est le quatrième film de Spike Jonze après Dans la peau de John Malkovich , Adapatation et Max et les maximonstres. L’ambiance de Her mélange un futur rétro, un style des années 30 - le personnage de Theodore porte une moustache et des pantalons tailles hautes conjugué à une vie moderne où un homme dialogue avec une intelligence artificielle. La musique composée par le groupe pop Arcade Fire donne à l’ensemble sa tonalité à la fois légère, lyrique et mélancolique.
De Quentin Dupieux. EU/2013/1h25. Avec Mark Burnham, Eric Judor, Marilyn Manson, Steve Little. Présenté au festival Indépendance(s) et Création.
Après Shokuzaï, Kurosawa se tourne vers la science fiction pour explorer de nouveau les thématiques qui lui sont chères : le réel et le surnaturel, la porosité entre les deux, l’amour et la faute originelle. Ici, on va pénétrer directement dans le cerveau pour voir ce qui s’y cache. Cette forme particulière laisse une grande place à l’invention, et Real est le film d’un cinéaste poète, un film qui laisse une place immense à l’enfance, à l’imaginaire, aux lianes qui peuvent parfois pousser dans nos têtes. C’est aussi un grand film sur le refoulé (qui prend à la fin du film une forme plus que surprenante !), sur le rapport entre ce qui se passe dans nos têtes et comment cela se traduit dans nos vies. De nouveau, à travers une histoire extrêmement singulière, le cinéaste nous parle intimement, à chacun.
Los Angeles 2014. Duke, un flic pourri et mélomane, deale de l’herbe et terrorise les passants. Ses collègues au commissariat : un obsédé sexuel, une flic maître chanteur, un chercheur de trésor au passé douteux, un borgne difforme se rêvant star de techno... Leur système, fait de petites combines et de jeux d’influence, se dérègle lorsque la dernière victime de Duke, un voisin laissé pour mort dans son coffre, se réveille. Avec Wrong et Rubber, nous avons pris l’habitude dans les films de Quentin Dupieux d’être entrainés dans des situations farfelues, à la rencontre de personnages plus absurdes les uns que les autres. Plus accessible que ses précédents films, Wrong Cops est un film très drôle, où les méchants sont à la fois bêtes, attachants mais surtout libres. En compagnie d’un flic/dealer de drogue ou d’un acteur de porno gay, on part à la découverte du LAPD, sous un angle jamais vu jusqu’alors... Le récit progresse à la manière d’un cadavre exquis : on ne sait jamais quelle histoire on va découvrir, mais on sait qu’on va rire ! Semaine du 19 mars, film précédé d’un CourtMétrage : L’ENCAS (3’20min)
19 mars au 1er avril 2014