PROGRAMME N 50
du 24 juin au 8 juillet 2014 www.cine32.com 05 62 60 61 04
Ciné-dÉgustation Mardi 1er juillet
19h / Dégustation de vin du domaine de HERREBOUC 21h / rÉsistance naturelle suivi d’une rencontre avec le jeune domaine viticole indépendant gersois de Herrebouc.
fête du cinÉma Du dimanche 29 au mercredi 2 juillet
Tarif unique 3,50€ pour toutes et tous, à toutes les séances!
LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA De Isao Takahata. Japon/2014/2h17. Avec Aki Asakura, Kengo Kora, Takeo Chii.
JIMMY’S HALL De Ken Loach. Grande Bretagne/2014/1h49. Avec Barry Ward, Simone Kirby, Jim Norton.
Palme d’or en 2006 pour Le vent se lève, Ken Loach revient à Cannes avec un film qui à nouveau nous transporte en Irlande et qui à nouveau est classique sur la forme et engagé sur le fond. Inspiré d’une histoire vraie, le film commence lorsque Jimmy Gralton rentre au pays après dix ans d’exil aux EtatsUnis. Bien décidé à mener une vie paisible et à aider sa mère aux travaux de la ferme familiale, Gralton finit par céder à la pression des jeunes du comté de Leitrim, qui n’en peuvent plus de la vie ennuyeuse et corsetée qu’ils mènent : il rouvrira The Hall, le foyer-dancing qu’il tenait avant de partir Outre-Atlantique. Jimmy Gralton est le plus beau des agitateurs, celui qui oppose aux tyrannies de toutes sortes, la poésie, la musique, le sport et la danse. Ce film de fiction, que Ken Loach affirme être son dernier, est chaleureux, généreux, un peu appuyé par moments, mais bigrement revigorant. Avec une flamme intacte, et un enthousiasme communicatif.
le procÈs de
viviane amsalem
zero theorem De Terry Gilliam. GB/2014/1h46. Avec Christoph Waltz, David .
De Shlomi et Ronit Elkabetz. Israel/2014/1h55. Terry Gilliam anticipe le monde dans Avec Ronit Elkabetz, Simon Abkarian.
Véritable drame judiciaire sous forme de huis-clos aussi angoissant qu’excitant, le film des frère et sœur Elkabetz, qui conclue la belle trilogie entamée par Prendre Femme et Les 7 jours, nous plonge dans un constat édifiant : il ne fait pas bon être une femme mariée en Israël, surtout si on veut se séparer de son époux. Car la loi rabbinique, qui gouverne encore les unions du pays, réclame l’assentiment du mari... Viviane Amsalem est depuis trois ans en procédure de divorce avec l’homme qu’elle a aimé, épousé, puis détesté au cours de 30 années de vie commune. Le film décrit la procédure des témoins (proches ou voisins) que les parties en présence ont convoqués pour essayer de démêler un lien qui ne se défait pas. C’est évidemment l’exhibition d’une impasse fabriquée par la loi religieuse qui, en faisant peser sur l’homme la décision finale de son accord ou désaccord, lui octroie le droit de faire durer le plaisir en maintenant des chaînes bien attachées.
lequel lui ou ses enfants évolueront. C’était le cas avec Brazil (1985) ou avec L’Armée des douze singes (1995). Le cinéaste récidive aujourd’hui avec Zero Theorem, situé à Londres, dans un avenir proche, où l’univers urbain est peuplé d’écrans, de publicités et de personnages surréalistes. Une société soumise à une autorité invisible d’autant plus puissante qu’elle bénéficie de l’appui des nouvelles technologies. Qohen Leth, génie de l’informatique, vit en reclus dans une chapelle abandonnée où il attend désespérément l’appel téléphonique qui lui apportera les réponses à toutes ses questions. Malgré toute sa science, ce n’est que lorsqu’il aura éprouvé la force du sentiment amoureux et du désir que Qohen pourra enfin comprendre le sens de la vie... Dans ce drôle de film, les pizzas chantent avant d’être mangées, l’amour s’expérimente virtuellement grâce à des combinaisons et Terry Gilliam nous interroge sur ce nouveau monde vers lequel les nouvelles technologies nous emmènent.
du 24 juin au 8 juillet 2014