Programme du 25 jnavier au 7 février

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Ciné32

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le programme

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À l’affiche

Cinémas Alsace/Lafayette du 25 janvier au 07 fevrier 2012

Ciné Geste

Samedi 28 janvier à 18h

En partenariat avec L’ ADDA et CIRCA. A partir d’extraits de films emblématiques du cinéma et de la danse, le chorégraphe Dominique Boivin raconte l’histoire de ces danseurs qui ont inventé au XXe siècle une entente sensible et décalée du corps avec le monde, autour du lien entre l’image et le mouvement. À la question « Quels ont été vos principales influences et chocs esthétiques ? » je me suis souvenu de cette jolie période – mes 18 ans - où j’étais un freluquet orgueilleux avide de nouveautés et de surprises. Pour cette conférence, j’ai choisi de rassembler et de raconter les chorégraphies, les musiques, les films, les livres, les gens qui m’ont littéralement changé, transformé, éveillé, réveillé.»

CinEspagne Jeudi 2 février

Séance précédée par une démonstration de chant et danse flamenco par le groupe AZULENCA de l’association Luz del Alma

18h30 Flamenco, Flamenco De Carlos Saura. Espagen/2011/1h40.

Another happy day

De Sam Levinson. E.U/2011/1h55 Avec Ellen Barkin, Ezra Miller, Kate Bosworth, Demi Moore, Thomas Haden Church, George Kennedy, Ellen Burstyn. Présenté au festival Indépendance(s) et Création.

Lynn débarque chez ses parents pour le mariage de son fils aîné, Dylan. Elle est accompagnée de ses deux plus jeunes fils, Ben et Elliot. La propension de ce dernier à mélanger alcool, drogues et médicaments ne le prive pas d’une certaine lucidité sur la joie des réunions de famille : grands-parents réac, tantes médisantes, cousins irrémédiablement beauf’. Sans compter le premier mari de Lynn qui arrive flanqué de sa nouvelle femme tyrannique. Chaque matin annonce décidément un nouveau jour de bonheur. Une comédie sur des adultes en guerre, des ados en crise et le mariage qui les rassemble tous… pour le meilleur et pour le pire. Ce premier film de Sam Levinson (le fils de Barry Levinson) a obtenu le prix du meilleur scénario au Festival du Film de Sundance 2011. C’est foutraque, bavard, drôle, triste, ça dépote... Une vraie famille au bord de la crise de nerfs !

Les acacias

De Pablo Giorgelli. France/2011/1h25. Avec German De Silva, Hebe Duarte et Nayra Calle Mamani. Présenté au festival INdépendance(s) et création

Sur l’autoroute qui relie Asunción à Buenos Aires, un camionneur doit emmener une femme qu’il ne connaît pas et son bébé. Ils ont devant eux 1500 kilomètres. Dans ce film, premier essai du débutant Pablo Giorgelli, il met en scène une histoire d’amour pudique et secrète entre deux solitudes que rien ne semblait devoir réunir. Dans le huis clos du camion, le cinéaste organise un jeu infiniment subtil où son art de la suggestion fait merveille. Des regards plutôt que de grands discours, des hésitations plutôt que des démonstrations : pour raconter cette histoire simple et bouleversante, Pablo Giorgelli, bien aidé par ses deux comédiens formidables, fait preuve d’une finesse et d’une sensibilité hors norme. En mai dernier, à Cannes, Les acacias a remporté le prix prestigieux de la caméra d’or, récompensant le meilleur premier film du festival. Semaine du 1er Février, la séance sera précédée par un Court métrage du RADI : Ver Llover.

The descendants D’Alexander Payne. E.U/2011/1h55. Avec George Clooney. À Hawaii, la vie d’une famille bascule. Une femme vient d’être

Quatorze ans après Flamenco, qui révolutionnait à l’époque le traitement de la musique au cinéma, Carlos Saura décide de s’entourer de la même équipe (Vittorio Storaro directeur de la photographie et Isidro Muñoz conseiller musical) pour réaliser un nouvel hommage à la musique, aux chants, aux danses de cet art magnifique. Ils s’appellent Miguel Poveda, José Mercé, Sara Baras, Manolo Sanlucar, Estrella Morente, Paco de Lucía... Certains sont considérés comme des maîtres de leur discipline et d’autres s’imposent depuis quelques années comme leurs dignes successeurs. Point commun : l’amour fou du Flamenco.

21h 70 ans de silence

Espagne, mémoires et transmission De Emile Navarro. France/2010/54min

Souvenez vous, Emile Navarro était venu présenter son film précédent (De la retirada a la requonquista) lors d’une belle soirée de septembre 2009. Ici, à travers les témoignages d’enfants de combattants de la guerre d’Espagne, il cherche à briser les tabous familiaux qui pèsent encore aujourd’hui sur ce qui s’est passé pendant la guerre, côté républicain et côté franquiste. En Espagne, on parle de centaines de milliers d’exécutions arbitraires, pendant et après la guerre civile, et des centaines de fosses communes sont toujours fermées et recouvertes par la honte ou la peur. Les Espagnols commencent tout juste à affronter ce passé, ce qui constitue un véritable fait de société, totalement inédit à ce jour. Soirée en présence du réalisateur.

hospitalisée dans le coma et son mari Matt King tente maladroitement de se rapprocher de ses deux filles. Lorsqu’il apprend que sa femme avait une liaison, le monde vacille. Avec ses deux filles, il part à la recherche de l’amant de sa femme. Durant une semaine essentielle, au fil de rencontres tour à tour drôles, perturbantes et révélatrices, il va finalement prendre conscience que sa principale préoccupation est de reconstruire sa vie et sa famille… Ah, George Clooney! Il est l’âme du film, parfait en mari déchiré entre le deuil qui s’annonce et la blessure narcissique de l’homme trompé. Tirée de l’ouvrage éponyme de Kaui Hart Hemmings, ce film est un magnifique portrait de père malmené. Réalisé par Alexander Payne qui, après avoir signé le scénario de Jurassic Park 3 et de Monsieur Schmidt, a remporté le Golden Globe du Meilleur scénario dans la catégorie comédie, avec Sideways en 2005.

Donoma

De Djinn Carrenard. France/2011/2h13. Présenté au festival Indépendance(s) et Création.

Ce film-guérilla fait avec 150 euros, tourné en numérique et autoproduit via les réseaux sociaux est une œuvre à part dans la production française et dans le cinéma tout court. Plusieurs histoires se croisent, qui rassemblent une prof et son éléve, ce dernier et sa petite amie, celle-ci et sa sœur malade... Tout a l’air improvisé et pourtant tout sonne juste. Foutraque mais plein d’idées et d’énergie, Donoma réussit le mariage entre maîtrise et improvisation, et fait souffler un grand vent frais sur le cinéma français. On entre dans Donoma par la porte du réalisme banlieusard, mais rapidement on saute sur de nouveaux personnages, des récits gigognes, et le film brasse des affaires de dragues, de couples et de ruptures. Les personnages ne sont pas aimables. Le lascar macho et fort en gueule est pris à son propre piège de virilité prématurée (il est censé avoir 17 ans), la prof n’est ni une sainte de l’Education nationale, ni une allumeuse, sa passion la déborde en tous sens; l’ado difficile ne se contente pas de se ronger les ongles, elle se réveille en sang en proie à une violente crise de mysticisme, la bobo photographe et son compagnon black à la coule sont embringués dans des négoces domestiques assez tordus…


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