PROGRAMME du 4 au 17 novembre 2015 www.cine32.com N 81 05 62 60 61 04
CinEmagora Jeudi 12 novembre
21h / HOWARD ZINN, une histoire populaire américaine. Daniel Mermet
Vendredi 13 novembre
18h30 / Les anarchistes 21h/Un toit sur LA tête Olivier Cousin
Samedi 14 novembre
14h30 / Vague Citoyenne Fr. Guieu 18h / Je lutte donc je suis V. Glenn 21h / L’intérêt Général et moi Sophie Metrich et Julien Milanési
Dimanche 15 novembre
11h / Une histoire de fou 14h30 / Nous venons en amis 17h / Mediterranea RESF 20h30 / Capitaine Thomas Sankara. Bruno Jaffre
Lundi 16 novembre Avec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri.
20h30 / Cavanna, jusqu’à l’ultime seconde, j’écrirai Denis Robert
Le fils de saul
De László Nemes. Hongrie/2015/1h47. Avec Géza Röhrig, Levente Molnár, Urs Rechn. Présenté au festival Indépendance(s) et Création.
UNE HISTOIRE DE FOU De Robert Guédigian. France/2015/2h14. Avec Simon Abkarian, Ariane Ascaride, Grégoire Leprince-Ringuet.
Dans les années 80, Aram, jeune Marseillais d’origine arménienne fait sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie ; un jeune cycliste est gravement blessé. Présenté en ouverture du festival Indépendance(s) et création, le film de Robert Guédiguian -- inspiré de l’histoire de José Gurriaran, jeune journaliste espagnol blessé par une bombe de l’Armée Secrète Arménienne, à Madrid en 1981 -fait dialoguer mémoire et justice autour du génocide des Arméniens. Gurriaran avait fait l’impensable en rencontrant l’auteur de l’attentat. Robert Guédiguian navigue à travers les pièges de la reconstitution avec pour boussole sa force de conviction et pour équipage ses habituels complices, d’Ariane Ascaride à Simon Abkarian, en passant par la jeune garde incarnée par Grégoire Leprince-Ringuet et Syrus Shahidi.
LES ANARCHISTES ELSER, UN HÉROS ORDINAIRE D’Ellie Wajeman. France/2015/1h41. Avec Tahar Rahim, Adèle Exarchopoulos.
De Oliver Hirschbiegel. Allemagne/2015/1h54. Découvert cette année en ouverture de la Avec Christian Friedel, Katharina Schüttler,
Semaine de la critique, le second film d’ Elie Wajeman (après Alyah) nous entraine à la suite d’un infiltré dans le milieu anarchistes des années 1899 à Paris. On y rencontre des individus au caractère bien trempé, chacun le sien : Elisée, très romantique, Eugène, plus radical, Biscuit, le jovial, et puis des filles, Judith surtout (Adèle Exarchopoulos), effrontée et belle... On pénètre leur intimité et leurs contradictions. Elie Wajeman signe un beau tableau d’époque. Au sein même du groupe se dessinent plusieurs courants, «l’anarchisme individualiste» (Striner), certains prônant directement le vol et l’insurrection, d’autres non. Mais le cinéaste s’attarde surtout à nous faire vivre l’énergie et la force du collectif... La belle idée du film, c’est de mêler la violence du sentiment amoureux et de l’amitié forte à celle de l’idéal politique. Au début impassible, le film gagne en émotion, à mesure que la lutte s’intensifie, que le danger grandit.
Allemagne, 8 Novembre 1939. Adolf Hitler prononce une allocution devant les dirigeants du parti nazi dans la brasserie Bürgerbräu à Munich. Une bombe explose, mais Hitler a quitté les lieux quelques minutes plus tôt. Rattrapé à la frontière suisse alors qu’il tentait de s’enfuir, Georg Elser est arrêté puis transféré à Munich. Ce film d’Olivier Hirshbiegel revient sur un épisode presque oublié et pourtant crucial de l’histoire du nazisme : l’attentat manqué contre Hitler, qui aurait pu faire basculer le cours de l’Histoire. C’est le premier d’une longue série d’attentats ratés contre Hitler et surtout le seul accompli par un civil, tous les autres le seront par des militaires du régime. Le film est passionnant dans sa construction, parce qu’au-delà d’un huisclos carcéral, il revient en flashback sur le parcours de son personnage, sur tout ce qui l’a fait évoluer depuis le début des années trente.
du 4 au 17 novembre 2015