PROGRAMME N 95
du 8 au 21 juin 2016 www.cine32.com 05 62 60 61 04
Un début de soirée musical en avant programme de votre film !
Mercredi 15 juin
20h à 20h45 : Chansons et gourmandises Des chansons d’hier et d’aujourd’hui interprétées par de jeunes talents (élèves des collèges Salinis et Oratoire Ste Marie sous la direction de Mathieu Bézian (asso. «Musique et création 32»).
FOLLES DE JOIE
De Paolo Virzì. Italie/2016/1h56. Avec Valeria Bruni Tedeschi, Micaela Ramazzotti, Bob Messini.
Soirée suivante : Mercredi 6 juillet 20h TILDON KRAUTZ («Old Time Bluegrass»)
Du 8 au 21 juin 2016
L’IDÉAL De Frédéric Beigbeder. France/2016/1h30. Avec Gaspard Proust, Audrey Fleurot, Anamaria Vartolomei.
Frédéric Beigbeder est l’apôtre d’un cynisme rieur. Et quel meilleur disciple que Gaspard Proust pour redonner vie au truculent Octave Parango, l’anti-héros cocaïnomane du roman/film 99 francs ? Après L’Amour dure trois ans, sorti en 2011, l’écrivain français va diriger pour la deuxième fois l’humoriste de «Salut les Terriens» dans L’idéal, une adaptation de son roman «Au secours pardon». L’ancien concepteur-rédacteur s’est reconverti dans le «model scouting» à Moscou. Cet hédoniste cynique mène une vie très agréable dans les bras de jeunes mannequins russes et les jets privés de ses amis oligarques... jusqu’au jour où il est contacté par L’Idéal, la première entreprise de cosmétiques au monde, secouée par un gigantesque scandale médiatique. Notre antihéros aura sept jours pour trouver une nouvelle égérie, en sillonnant les confins de la Russie post-communiste sous les ordres de Valentine Winfeld, une directrice visuelle sèche et autoritaire...
DIAMANT NOIR la loi de la jungle De Arthur Harari. France/2016/1h55. Avec Niels Schneider, August Diehl, Hans Cloos.
Voici un premier long métrage étonnamment maîtrisé qui nous mène avec effroi dans les reflets troubles d’un thriller noir, noir, noir... On entre dans ce film comme par effraction, fixés par un bel œil étrange. La séquence suivante, cauchemardesque, presque onirique, est d’une violence rare. Tout le film s’arc-boute sur ce passage brusque de la beauté à la sauvagerie. Romanesque et classique, l’intrigue suit le schéma d’une vengeance familiale dans un milieu très fermé : les diamantaires d’Anvers. Niels Schneider incarne avec grâce le jeune héros, Pier, orphelin, apatride, en manque d’amour, qui désire venger son père, mutilé et abandonné des siens. Il va, avec son éclat trouble, séduire et intriguer le clan qui demeure tout de même méfiant. Un cousin névrosé, une femme fatale, un oncle repoussant et fascinant, un tailleur de pierres dévoué à son art, la galerie de portraits est saisissante. Pris entre deux feux, Pier va devoir chercher sa lumière. Jeux de regards et de perspective se répondent d’une scène à l’autre.
D’Antonin Peretjatko. France/2016/1h39. Avec Vincent Macaigne, Vimala Pons, Pascal Légitimus.
Après La fille du 14 juillet, premier film remarqué et remarquable d’Antonin Peretjatko, la curiosité attentive est de mise pour ce deuxième film qui fait également appel à Vincent Macaigne, à Vimala Pons, à l’humour burlesque et à une réinterprétation loufoque de la nouvelle vague... On espère y retrouver les écarts surréalistes et les digressions poétiques du premier ! Ici, il est question de jungle (allégorie du monde moderne), de territoire (et des aberrations de l’héritage colonial), de la France (volontairement décentrée de sa capitale). Marc Châtaigne, stagiaire est envoyé en Guyane pour la mise aux normes européennes du chantier “Guyaneige” : première piste de ski indoor d’Amazonie destinée à relancer le tourisme en Guyane. De mésaventure en mésaventure, on lui affuble un coéquipier. Pas de chance c’est une pin-up. Pire : elle a du caractère.