PROGRAMME N 51
du 9 au 22 juillet 2014 www.cine32.com 05 62 60 61 04
bistrot-concert Le CinéBistrot fête l’été et vous invite à partager un verre et/ou une tartine autour d’un concert un mercredi sur deux de 20h à 20h45 !
Mercredi 16 juillet 20H / Apéro musical clara nedyj accordéon chanson française
ciné plein-air
Mercredi 16 juillet Quartier du Garros à Auch. 22h15 / l’extravagant voyage du jeune et talentueux t.s. spivet
du goudron et des plumes De Pascal Rabaté. France/2014/1h31. Avec Sami Bouajila, Isabelle Carré, Daniel Prévost.
du 9 au 22 juillet 2014
la belle vie De Jean Denizot. France/2014/1h33. Avec Zacharie Chasseriaud, Solène Rigot, Nicolas Bouchaud.
Cela fait dix ans qu’Yves vit hors la loi avec ses fils, qu’il a enlevés à leur mère après une décision de justice : deux gamins consentants et complices. Fuites, refuges précaires, petits métiers : on sent l’excitation éprouvée par les deux kidnappés, amenés à échapper sans cesse aux forces de l’ordre... Mais l’aîné, presque majeur, est las, aujourd’hui, de cette fuite sans fin : il s’échappe encore, mais seul cette fois, dans l’espoir de retrouver la loi et l’ordre. Devenir un ado comme les autres, enfin... Cette nouvelle naissance, Jean Denizot (c’est son premier long métrage) la saisit, la cerne et l’exalte avec une sensualité légère et un lyrisme rayonnant. Ses cadrages magnifient constamment l’espace et le film s’affranchit du naturalisme français pour lorgner vers une mythologie américaine fantasmée. Il réussit ici le délicat portrait d’un ado déchiré entre désir d’émancipation et loyauté pour son charismatique geôlier.
les soeurs quispe
l’homme qu’on aimait trop
De Sebastian Sepulveda. Chili/2014/1h20. D’André Téchiné. France/2014/1h56. Avec Dina Quispe, Catalina Saavedra, Francisca Avec Guillaume Canet, Catherine Deneuve, Adèle Haenel. Gavilán.
Trois femmes mûres isolées, bergères de l’Altiplano, vivent en silence une apocalypse intime et sociale. Leurs lointains voisins, gardiens de chèvres comme elles, se sont tous volatilisés. Pourquoi, comment ? Une histoire de fin du monde, sans cataclysmes, ni effets spéciaux... «Adapté d’un fait divers survenu au Chili en 1974, ce film crépusculaire (premier long métrage de Sébastien Sepulveda) aborde la dictature de manière métaphorique : une entreprise de désertification et de dépossession, la mise à mort d’un mode de vie. C’est la contagion du désespoir que le cinéaste montre avec maestria : la fratrie (deux comédiennes professionnelles et la nièce des « vraies » sœurs Quispe, toutes trois formidables) semble insidieusement avalée par le vide, dans une nature belle mais stérile.» — Cécile Mury / Télérama.
Ce qu’on aime chez André Téchiné c’est la violence des passions, la brutalité des sentiments qui embrasait Hôtel des Amériques et Le Lieu du crime. On retrouve ici son thème favori dans l’attirance irrésistible et maladive qu’éprouve soudain Agnès Le Roux pour Maurice Agnelet, l’avocat conseil de sa mère : un homme dont la fadeur apparente cache un goût pervers pour les femmes (s’il peut les dominer) et l’argent (s’il peut le détourner en sa faveur). Celui-ci ne fera qu’une bouchée de la riche héritière niçoise... Les noms sont vrais, l’histoire l’est aussi : Agnès Le Roux disparaît à Nice un jour de 1977 et son cadavre ne sera jamais retrouvé. Renée Le Roux, patronne de casino déchue et mère trahie, se bat depuis de nombreuses années pour faire accuser de meurtre l’amant de sa fille.