Les incontournables
de
éditeur : Bureau du Président pour la Promotion de la Ville de Gdańsk/ Organisation du Tourisme de Gdańsk courriel : bppm@gdansk.gda.pl / got@gdansk4u.pl www.facebook.com/MiastoGdansk texte : Grażyna Adamska
consultation : Aleksander Masłowski
nous remercions pour la mise à disposition de leurs photos : le Centre Hewelianum, le Musée de l’Ambre, le Musée Historique de la Ville de Gdańsk, le Musée National, le Phare Maritime à Nowy Port, le Centre Européen de Solidarité
Gdańsk
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Table des matières Exposition „Le chemin vers la liberté ”
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Exposition „L’énergie, le ciel et dle soleil”
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Le lézard dans l’ambre
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„L’Apothéose de Gdańsk”
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La fontaine de Neptune
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Le roi de tous les poêles
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La grue
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Les gargouilles
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L’horloge astronomique
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„Le jugement dernier”
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Le Fort Carré
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La boule horaire
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Un mégahit de l’ambre
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Les motifs muraux du Chantier
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Les orgues d’Oliwa
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Exposition „Le chemin vers la Liberté” Elevées à deux pas de la Place Solidarité, trois grandes croix commémorent les Ouvriers des Chantiers Tombés en 70. Un blindé du SKOT à l’entrée, des marches descendent vers la reconstitution d’un monde absurde. Un étalage d’objets typiques des années70-80 et de l’époque de la chute de l’économie socialiste en Pologne : un magasin d’alimentation avec seulement ... du pain, du vinaigre, de la moutarde, et des oeufs. Une curiosité d’alors: les bons pour la viande, le savon, la lessive, les cigarettes, l’alcool, et même les chaussures ! Juste à côté du comptoir du magasin, le mannequin d’une femme typique des rues communistes rentre à la maison, épuisée par la vie, entourée de rouleaux de papier toilette considérés à l’époque comme un luxe. Les dures réalités de cette époque, le manque de liberté, la terreur, la censure, l’argent sans valeur, l’absence de couleurs et d’objets esthétiques, la mauvaise qualité de la marchandise, la nostalgie de la normalité : une telle atmosphère conduit de manière suggestive le visiteur vers le thème d’une
3 exposition exceptionnelle: « Le chemin vers la liberté ». Le billet d’entrée est une copie des bons d’alimentation évoqués plus haut. L’exposition présente sous une forme multimédia séduisante l’étape suivante de la lutte pour la liberté citoyenne : la tragédie de décembre 1970, les grèves d’août 1980, et ce qu’on appelle le carnaval de «Solidarité», ainsi que l’instauration de l’état de guerre par les communistes en décembre 1981 et les tentatives échouées de conquêtes de liberté dans les autres pays du bloc communiste. Aussi, les circonstances d’attribution du Prix Nobel en 1983 pour le leader emprisonné de « Solidarité », Lech Walesa. Puis le fiasco de la terreur communiste en Pologne. Les premières élections partiellement libres au parlement en juin 1989. Et finalement : la vague révolutionnaire qui traversa la société en Europe Centrale et de l’Est, qui leur rendit la liberté et conduisit à la chute de l’Empire de l’URSS. Exposés près de l’entrée de l’exposition, deux fragments de murs, l’un de Berlin, l’autre des chantiers de Gdańsk, permettent de se figurer que la chute du premier, considéré par beaucoup comme le début des changements en Europe de l’Est, était la conséquence des évènements qui débutèrent à Gdańsk.
LES CHANTIERS DE GDAŃSK En 2010, trente ans ont passé depuis les évènements d’août 80 à Gdańsk, lorsque grâce aux grèves aux Chantiers de Gdańsk, sous la direction de Lech Walesa et à l’apparition de « Solidarité », commença le démontage du système communiste, qui conduisit finalement à la chute du Mur de Berlin, à l’Automne des Peuples de 1989, et mit définitivement fin à la fracture de notre continent en deux blocs séparés par le « rideau de fer ». La promenade, ou la balade en bus par la « Ligne Subjective d’Autobus » sur les anciens terrains des Chantiers de Gdańsk, c’est une excursion exceptionnelle menant de la Porte n° 2, par la salle historique BPH, l’exposition consacrée à Lech Walesa, l’installation de la Porte de la Liberté et l’Institut d’Art « Wyspa ». C’est une aventure sur les traces des lieux où est née la liberté, en effet, tout a commencé à Gdańsk...
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Exposition „L’énergie, Le ciel et le soleil”
éveille chez le visiteur l’esprit de découverte, d’exploration. L’exposition permanente « L’énergie, le ciel et le soleil » se compose de deux parties aussi passionnantes l’une que l’autre : l’Atelier de l’Energie et l’Atelier du Ciel. Le premier présente différents types d’énergies, leur source, les transmutations de l’une à l’autre. Dans deux énormes aquariums, vous pourrez provoquer vous-même les effets d’un tsunami, étudier de quoi dépend l’énergie d’une vague sur la mer et de quelle façon elle peut être utilisée. Le pendule de Newton, ou « l’énergie dans la cuisine », l’étape suivante, vous fera découvrir un phénomène intéressant où la physique cessera d’être la bête noire des écoliers ! Partez à la rencontre de l’astronomie à l’Atelier du Ciel, tout aussi La pénombre d’un long tunnel, passionnant que le précédent. le jeu des lumières, de mystéComment l’architecture du rieux bruits et des explosions de couleurs, des photos expressives système solaire ou celle de l’univers entier étaient imagiprésentent les phénomènes et nées à travers les âges. Dirigé les étendues du cosmos les plus impressionnants, promenade pas- manuellement, un modèle du soleil permet de découvrir les sionnante à travers les galaxies, les constellations, les nébuleuses, secrets des étoiles. Kaponiera recèle beaucoup de secrets. voyage vers les contrées les plus Par exemple l’exposition dans reculées de l’univers. C’est ainsi le tunnel conduit à une cage que débute l’aventure passiond’escalier qui descend vers... , nante avec la Science à Kapomais cette fois-ci, découvrez-le niera Sud sur le Mont de Grêle vous–même. Cela vaut le dépla(Góra Gradowa) : une aventure, cement ! car l’expo est interactive, elle
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LE CENTRE HEWELIANUM Le Centre Hewelianum vaut la peine d’être vu en entier, situé juste à côté de la gare principale de Gdańsk, sur les terrains du Parc Culturel des Fortifications de la Ville „Fort de Gdańsk”. Il n’y a pas qu’à Kaponiera Sud qu’on peut passer un moment agréable. Le Centre moderne d’éducation et de découverte du savoir sur le terrain du fort du Mont de Grêle (Góra Gradowa) abonde en surprises. Dans d’anciens bâtiments de fortification restaurés, situés sur le sommet des remparts au-dessus de la place d’arme et de la caserne ainsi que dans le complexe de l’ancien laboratoire de munitions, on peut découvrir l’histoire tumultueuse de ce coin de ville. Celle-ci nous est présentée par quelques expositions suggestives du „Véhicule du temps, L’homme et le projectile”. Dans les abris et les remises de l’artillerie sont présentés des épisodes de l’histoire du fort du Mont de Grêle, des curiosités liées à l’art de la guerre, p.ex. l’histoire de la poudre noire ou encore l’atelier de l’architecte des fortifications. Qui jouait et habitait sur le terrain du fort à l’époque de la Ville Libre de Gdańsk ? Comment fonctionne ce qu’on appelle la sourdine de Radio Libre d’Europe? des maquettes de sites de défense choisis, la biographie des architectes, les photos du ciel, d’aujourd’hui et des années 20 du XXe siècle, du théâtre radio où des acteurs polonais célèbres incarnent des personnages historiques. Le trajet de la visite, parcourant les remblais de défense restaurés selon l’art ancien de la fortification vous laissera des impressions inoubliables. Une véritable machine à remonter le temps... Dans l’avenir, la création d’un planétarium est prévue sur le mont de Grêle ainsi qu’une liaison avec la ville par un téléphérique.
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LE MUSÉE DE L’AMBRE
Le lézard dans l’ambre Il y a longtemps, très longtemps, à l’ère de l’éocène, il y a environ 40 M d’années. Une terre mythique, la Fennoscandie (aujourd’hui la Scandinavie) était recouverte alors d’une forêt dense, subtropicale et bruissante de pins à l’abondante résine d’ambre. A quoi ressemblaient les créatures qui le peuplaient ? Elles n’ont pas toutes disparues à jamais. Certaines sont entrées dans l’histoire : elles ont en effet été emprisonnées dans une goutte de résine et ont ainsi duré jusqu’à aujourd’hui. Scientifiquement, ce sont des inclusions d’ambre. Les inclusions animales les plus souvent rencontrées sont celles d’insectes, d’une taille ne dépassant pas 1 cm, ceux qui avaient le plus de difficulté à s’extraire du piège de résine. Les plus grandes inclusions sont très rares. Le lézard de Gierłowska est l’une d’entre elles, un spécimen très rare appelé du nom de la personne qui l’a découvert, une amatrice de l’ambre de Gdańsk, Gabrielle Gierłowska. Dans le monde ne sont connus que quelques rares spécimens. Celui-ci, des collections du Musée de l’Ambre (dont l’achat a été financé par la fondation bancaire L. Kronenberg) est le premier découvert en Pologne, à Gdańsk, et aussi le deuxième au monde.
Le Musée Historique de la Ville de Gdańsk ne se prévaut pas uniquement de cette pièce. Le Musée de l’Ambre dans la Porte des remparts rue Długa, la populaire barbacane de Gdańsk – a poursuivi la tradition d’avant-guerre de la collection mondiale d’inclusions de Gdańsk, disparue pendant la seconde guerre mondiale ; elle se trouvait à la Porte Verte (Zielona Brama). Le dernier spécimen exceptionnel de la collection de science naturelle du Musée (achat aussi financé par la fondation bancaire L. Kronenberg) est la deuxième inclusion connue au monde de solifuge dans l’ambre (aujourd’hui, les descendantes de ces araignées se rencontrent en climat tropical, elles peuvent courir à 15 km/h et sauter à 1 m de haut). Aucun autre musée du monde ne possède une telle pièce dans leurs collections. Dans les recoins du musée, vous pourrez découvrir l’histoire de l’apparition de « l’Or du Nord » et des inclusions, les propriétés curatives de l’ambre, voir les expositions de bijoux et enfin les plus belles collections, dont la plus précieuse – celle des objets de George Laue qui apparurent à Gdańsk aux XVIe-XVIIIe siècles.
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„L ‘apothéose de Gdańsk” L’un des hôtels de ville à l’intérieur le plus somptueux en Europe, la Grande Salle du Conseil, magnifique. La couleur rouge vif de la tapisserie et la richesse du décor. Le point culminant de l’expression picturale est le plafond, 25 tableaux du pinceau d’Izaak van den Blocke. Celui du milieu, le plus important et à la symbolique multidimensionnelle, raconte à la fois de nombreuses histoires sur la puissante ville : « l’apothéose de Gdańsk ». Parmi les multitudes de tableaux du Gdańsk de cette époque, l’un présente le prélude connu d’un monument, préféré aujourd’hui des touristes et des habitants, et qui, au moment où le tableau fut achevé, n’existait pas encore. Peut-être, le frère de l’artiste, Abraham, qui eut une influence notable sur la forme de la Fontaine de Neptune ou peut-être Peter Husen, l’auteur de la figure représentant le dieu de la mer, lui trahit-il son projet ... Venue de Flandre, s’installant à Gdańsk, la famille van der Blocke contribua énormément à la culture de la ville. Autant Wilhelm van den Blocke, sculpteur, et ses trois illustres fils : l’architecte et le sculpteur Abraham, les peintres Izaak et Jacob, ont laissé après eux une oeuvre exceptionnelle, dont la ville peut se targuer jusqu’à aujourd’hui. Izaak e rendit célèbre comme auteur de tableaux révélant la grandeur et la richesse de la ville, placés sur le plafond de la Salle du Conseil, la plus importante de l’Hôtel de Ville. Il y a présenté en se référant à la bible le programme du Conseil Municipal et ses devoirs envers Gdańsk. « L’apothéose de Gdańsk », le centre de son récit, présente Gdańsk comme une ville idéale, choisie, se trouvant sous la protection privilégiée de Dieu.
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L’HOTEL DE VILLE L’Hôtel de Ville, autrefois gothique, fut édifié pendant plus d’un siècle au moyenâge. Après l’incendie au milieu du XVIe siècle, il a été reconstruit en style renaissance. Il fut couronné de la sculpture dorée et à taille réelle du roi Sigismond-Auguste. L’intérieur très fastueux dans le style maniériste néerlandais : la Grande Salle du Conseil, la Petite Salle du Conseil appelée Salle d’Hiver, la Grande Salle du Tribunal (Weta) appelée Salle Blanche, témoignent de la puissance du Gdansk de cette époque et de son rôle en Europe. Placé à l’un des angles, le cadran solaire caractéristique rappelle l’écoulement inéluctable du temps par la citation latine « Nos jours sont une ombre ». C’est la construction séculière la plus représentative du Gdańsk du XVIe siècle, enrichie d’un merveilleux carillon. Aujourd’hui, l’Hôtel de Ville est célèbre pour son jeu merveilleux de 37 cloches musicales qui a été reconstitué. Gdańsk est la seule ville en Pologne pouvant se vanter de posséder des carillons, et il y en a deux (le second se trouve sur la tour de l’église Sainte-Catherine). L’accès à la terrasse panoramique permet d’admirer le sublime panorama de la ville, en musique lorsqu’à chaque heure sonnent les cloches.
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La fontaine de Neptune
Le souverain indéniable de cette ville littorale est bien Neptune. Un lieu qui lui convient parfaitement : le marché, blason de la ville. Une légende de Gdańsk raconte que lorsque la Fontaine de Neptune tant attendue fut érigée à l’endroit du puits de la ville, l’étonnement des Gdańskois qui applaudirent et jetèrent spontanément des ducats en or dans l’eau fut tel qu’il chatouilla fort agréablement la vanité du dieu. Son altesse montra sa grâce et son pouvoir et, frappant l’eau de son trident, brisa cet or en milles flocons qui décorent la fameuse liqueur aux herbes : Goldwasser. Certainement, ce ne fut pas un hasard si peu de temps après, on entoura la fontaine d’une grille de fer… Il paraît que tous les cent ans, à minuit, lorsque sonne le carillon, le happening royal se répète. Celui qui manque cependant le spectacle peut toujours se délecter de la liqueur dans l’un des restaurants de Gdańsk. La fontaine du XVIIe siècle symbolise la relation de Gdańsk avec la mer ; elle est aussi la parure charmante du marché
de la ville. Elle fut dressée sur la Voie Royale devant la cour d’Artus selon les soins du bourgmestre Bartolomé Schachmann, qui s’émerveilla pour une fontaine à Bologne. Un siècle plus tard, elle fut décorée avec richesse dans le style rococo. Dès lors, elle est le décor préféré devant lequel posent les touristes pour les photos souvenirs de Gdansk et une source d’inspiration pour les peintres et photographes qui s’arrêtent fréquemment au marché.
LA VOIE ROYALE Arc de triomphe merveilleux, richement décoré d’allégories des vertus sculptées en pierre, la Porte Dorée ouvre sur la promenade de Gdańsk la plus remarquable. Les cortèges royaux la traversaient, accueillis par les vivats de la foule. Cette Voie Royale fut l’artère urbaine la plus longue de l’Europe du moyen-âge. Elle débute à la Porte Wyżynna; se poursuit à côté de la Porte des remparts de la rue Długa, conduisant par la Porte Dorée sur la rue Długa le long des demeures patriciennes aux façades imposantes qui se font concurrence par la richesse des formes et l’originalité de la parure, caractéristiques pour la ville hanséatique. Dans l’une d’elle, la
Maison Uphagena, se trouve le Musée des Intérieurs Bourgeois; dans une autre, le Théâtre dans la Fenêtre présente un spectacle qui attire les piétons. Par la Porte Verte se fermant du côté de la Motława le plus beau marché de Gdańsk, le Long Marché (Długi Targ). La Voie conduit vers la Porte Żuławska, dans la rue Nowe Ogrody où se dissipait le cortège royal.
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LA COUR D’ARTUS
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Le roi de tous les poêles
Le plus grand poêle de faïence d’Europe. L’oeuvre du célèbre potier du XVIe siècle George Stelzener. Plus de 10 m de haut. Cinq étages. 520 carreaux de faïence façonnés à la main. La richesse des couleurs et des images. Document imposant de l’époque : les portraits des souverains de l’Europe de la renaissance, des rois polonais. La gravité et la dignité. A une exception près... Au milieu du socle de ce fantastique aboutissement de l’art européen et de la faïence, et à la fois preuve de l’aspect multiculturel de Gdańsk, à hauteur d’environ un mètre du sol, a été placée sur un carreau la figure gaie et sarcastique d’un « poseur » légendaire du moyen-âge : Till l’espiègle. Les Gdańskois farceurs qui conduisaient leurs invités à travers la magnifique cour d’Artus, leur proposaient de mesurer la largeur du grand poêle en étirant les bras sur toute leur longueur. L’opération finissait forcément par un baiser involontaire sur les fesses nues de Till ! Seuls les invités pourvus d’un grand sens de l’humour étaient biens vus par les hôtes de la cour d’Artus. Une légende sur Till l’espiègle raconte son séjour à Gdańsk et ... comment il donna une leçon à des Patriciens trop arrogant, mais pour en savoir plus, vous devrez écouter le guide.
La tradition de la cour d’Artus remonte au moyen-âge et provient du code de la chevalerie européenne. Ses bâtiments étaient destinés aux réunions des patriciens, et des administrateurs de la ville qui se rencontraient en particulier dans les cités hanséatiques, parmi lesquelles Gdańsk occupait une position notable. La cour à Gdańsk constitue non seulement la preuve de la fascination pour l’esprit de la chevalerie, mais aussi celle de la richesse de la ville. Son histoire remonte au XVIe siècle. A la fin du XVe siècle, c’était le siège exclusif de la confrérie des marchands de Gdańsk, le centre de la vie commerciale à Gdańsk, un salon où se rencontrait l’élite, où l’on accueillait les dignitaires polonais et les hôtes importants de toute l’Europe. À la cour d’Artus se déroulaient banquets, concerts, représentations théâtrales, ainsi que les séances des tribunaux. Au milieu du XVIIIe siècle, elle fut transformée en bourse au blé. Au XIXe siècle, elle servait comme le lieu des grandes festivités et d’accueil des invités de marque. La cour d’Artus comprend au rez-de-chaussée deux bâtiments connectés appelés Vieille Maison des Echevins. La cour d’Artus et la Nouvelle Maison des Echevins sont représentatives des maisons bourgeoises de Gdańsk, avec des façades étroites. Construite par Abraham Van den Blocke, la façade de la cour s’en différencie par son allure et sa richesse exceptionnelles. L’intérieur de la cour, une énorme salle à trois nefs, appuyée sur quatre colonnes effilées de pierre, l’un des intérieurs les plus beaux au monde, rempli de centaines d’oeuvres qui représentent l’art et l’artisanat de plusieurs siècles. On notera en particulier un joyau de l’art de la sculpture, oeuvre du haut-gothique : « Saint Georges luttant contre le dragon », un comptoir à bière en étain du XVIe, le plus vieux bar en Pologne, et une collection unique à l’échelle mondiale de modèles réduits anciens de bateaux.
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LE MUSEE CENTRAL DE LA MER
7 La grue
Une grosse corde de chanvre, un système de blocs et deux roues de bois mises en mouvement par des... ouvriers qui marchent. Le mécanisme moyenâgeux de la grue soulevant des charges de 4 tonnes à la hauteur de 11 m, était aussi utilisé pour dresser les mâts. Edifié au bord de la Motława, le monument de Gdańsk le plus caractéristique est la plus grande grue portuaire de l’Europe du moyen-âge, et en même temps un pont-levis aquatique aux deux immenses bastions en brique qui protégeaient autrefois la ville du côté du port. Aujourd’hui, la grue majestueuse, exemple fantastique de construction portuaire, témoin de la puissance hanséatique de Gdańsk appelée grenier à blé de l’Europe, constitue un cadre parfait à l’exposition du Musée Central de la Mer, dont le siège est aussi les silos situés en face, sur l’autre rive de la Motława, sur l’île d’Ołowianka.
L’île d’Ołowianka à côté de l’île des Silos constitue une partie importante du port historique à l’époque de son plus grand essor. Y existaient sept silos différents. Actuellement, on y trouve les silos « Panna », « Cuivre », et « Oliwski » ainsi que, le « petit » et le « grand Dąbrowa » restaurés, où sont situés le siège et les salles d’exposition du Musée Central de la Mer, qui est considéré comme l’une des plus formidables de ce type en Europe. Dans les salles d’exposition sont présentés entre autre la navigation dans le port, les techniques de déchargement des marchandises, l’aspect des comptoirs marchands et des salons bourgeois, mais aussi des ateliers d’artisans tels que le maître voilier, le menuisier, ou le cordier. Les murs anciens abritent aussi la seule exposition permanente en Pologne de peinture marine, une exposition présentant l’histoire de la plongée ainsi que les lieux archéologiques les plus intéressants en Pologne et dans le monde : du matériel de plongée : des scaphandres, appareils, différents types de cloche de plongée, à l’aide desquelles on a tenté d’explorer le fond des mers. Certains des sites archéologiques les plus célèbres dans le monde présenté à l’exposition sont des épaves de l’époque d’Homère retrouvés sur les rives de la Turquie. La partie consacrée à l’archéologie sous-marine en Pologne présente les plus grandes réalisations de l’équipe de chercheurs du Musée Central de la Mer : le renflouage du « Miedziowca », un navire de commerce du XVe siècle, l’exploration d’un vaisseau de guerre suédois du XVIIe siècle la « Solène » ainsi qu’une épave anglaise du XVIIIe siècle le « général Carlton of Withby ». La partie la plus récente du musée, du Centre Culturel de la Mer, situé à côté de la Grue, est le seul centre d’éducation en Pologne et l’un des plus moderne en Europe qui présente le problème de la mer de manière interactive et multimédia (60 ateliers interactifs familiarisant à la construction des bateaux, la navigation, les techniques marines et la vie sur la mer ainsi que l’archéologie sous-marine). La visiter est une aventure passionnante avec la science.
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Les gargouilles
Faites de pierre, des créatures plus ou moins effrayantes. Les noms aussi ne sont pas des plus jolis : gargouilles, « vomisseurs », dégorgeoirs. Finition décoratives des gouttières en toiture, dont les formes fantaisistes connues déjà dans l’antiquité, furent adoptées en Europe au moyen-âge. A Gdańsk, elles se sont répandues par centaines dans la vieille ville et la principale ville. On les plaça de manière atypique : précédées en aval par une gouttière de pierre, au niveau des perrons, plutôt que sur l’avant-toit. Ce sont des éléments caractéristiques de l’architecture gdanskoise. Des gueules de loups, de dragons, de créatures marines en pierre, où l’eau de pluie jaillit aujourd’hui avec parcimonie parce qu’elles ont perdu leur fonction lorsque sont apparues les systèmes d’évacuations des eaux de pluie, ornent les rues de Gdańsk et en particulier la rue Mariacka où l’on en rencontre le plus grand nombre, en effet presque toutes les maisons y possèdent de riches perrons.
LA RUE MARIACKA Cette rue douillette attire depuis des siècles les artistes et envoûte par son climat romantique. Ce recoin qui conduit de la Basilique Notre-Dame vers le Quai Long, fermé par la Porte médiévale de Mariacka, est un exemple fabuleux des anciennes constructions de Gdańsk aux perrons étroits typiques, aux demeures richement décorées, qui appartenaient autrefois aux riches marchands et artisans. Le perron, un balcon muré décoré de sculptures entre la rue et l’entrée du bâtiment, lorsqu’il faisait beau, servait de lieu de rencontre aux habitants et de jeu pour les enfants. La ruelle évoque la richesse et la splendeur de la ville au siècle d’Or. C’est aussi le témoignage du goût des anciens Gdańskois, amateurs d’art. La rue Mariacka a servi plusieurs fois de décor pour le cinéma. Aujourd’hui, les ateliers de bijouterie y prédominent ainsi que les boutiques de bijoux en ambre, les musiciens y jouent, les touristes y font des photos... et les amoureux s’y embrassent !
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L’horloge astronomique
Un théâtre de figurines : poursuivis par la mort, les apôtres se pressent vers le ciel ; le soleil et la lune cheminent sur fond de signes du zodiaque ; inscrits en pattes de mouche, les milliers de nombres et de chiffres resteront obscurs aux profanes. Une sombre légende entoure l’oeuvre du XVe siècle de Hans Düringer : cet objet peu commun qui a été reconstitué recouvre les murs de la Basilique NotreDame. La célèbre horloge astronomique se compose de trois parties. La partie supérieure, celle qui attire le plus l’attention des visiteurs, est un théâtre de figurines : les apôtres et la mort, sonnant les heures et les quarts d’heures sur les cloches d’Adam et Eve. La partie centrale de l’horloge est un planétarium avec la véritable horloge, les signes du zodiaque et les cadrans des phases de la lune. La partie inférieure est un calendrier liturgique : un
cadran empli de signes qui ne sont compréhensibles qu’aux initiés, et masquée en partie par la figure de la vierge. L’histoire de l’édification de cette horloge, liée à une légende à glacer les sangs, n’est pas moins passionnante que l’oeuvre de Hans Düringer...
LA BASILIQUE NOTRE-DAME Edifiée pendant plus d’un siècle et demi, la Basilique NotreDame est la construction gothique de la ville la plus imposante. Elle fait partie des plus grandes bâtisses sacrées d’Europe (elle peut accueillir jusqu’à vingt-cinq mille personnes !) et n’a pas d’égal parmi tous les lieux saints édifiés de briques. Son intérieur, aux voûtes de cristal d’une beauté exceptionnelle sur 27 piliers massifs est recouvre de nombreuses oeuvres d’art du moyen-âge et du baroque, entre autre l’autel principal, oeuvre du maître Michel Schwarz d’Augsbourg, une Piéta émouvante sculptée dans la pierre d’environ 1410, la copie d’un triptyque de Hans Memling, « le Jugement Dernier », la figure d’une Madone, un lustre en corbeille de 1490, la fameuse horloge astronomique évoquée plus haut. Les murs ascétiques et austères à l’acoustique sublime soulignent le son merveilleux des orgues baroques. Des terrasses de l’imposante tour de clocher haute de 82 m, dont la silhouette au toit plat reconnaissable s’élève fièrement sur Gdańsk, se déploie le panorama fantastique de la ville. Il faut franchir 400 marches pour y accéder. A côté, dans l’ombre de l’église, s’élève la magnifique Chapelle Royale de style baroque, à la façade originale et aux trois dômes caractéristiques.
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LE MUSEE NATIONAL
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„Le jugement dernier” L’archange Michel soupesant le bien et le mal, les âmes sauvées qui s’élèvent vers le paradis par des escaliers de cristal, les diables qui surveillent les pêcheurs dans le feu de l’enfer. Vision troublante du jugement dernier sous le pinceau d’un grand artiste néerlandais, acquise par hasard lors d’un pillage de guerre par le fameux corsaire de Gdańsk, Paul Benecke. Le triptyque « Le jugement Dernier » de Hans Memling est l’un des objets les plus précieux du Musée National à Gdańsk et le seul de ses tableaux parmi les collections polonaises. Ce tableau est considéré comme l’aboutissement de l’art de Memling (on en a identifié l’auteur seulement dans la moitié du XIXe siècle !) il impose par sa taille (hauteur 242 cm, largeur 360 cm), la perfection de la technique, et sa beauté plastique, Et sa destinée dramatique n’intriguent pas moins que son message et sa riche symbolique, compréhensible seulement aux initiés. On peut admirer la copie à la Basilique Notre-Dame où fut tout d’abord exposé l’original offert à l’église.
Le message du célèbre triptyque peut être approfondi dans le recueillement dans une des salles de la galerie néerlandaise du département du Musée de l’Art Ancien, qui est situé dans le monument de l’ancien monastère franciscain. L’architecture magnifique de l’intérieur haut-gothique constitue un cadre précieux pour d’inestimables collections : la peinture de Gdańsk, les peintures flamande et hollandaise, la céramique ancienne, les sculptures, des meubles de Gdańsk célèbres et des oeuvres de l’orfèvrerie gdanskoise. Les collections du département d’Art moderne, une collection d’environ 400 oeuvres d’artistes polonais les plus exceptionnels du XIXe et XXe siècle qui présentent les écoles les plus importantes dans l’art polonais se trouve au Palais des Abbès à Oliwa. Au voisinage des Entrepôts d’Opacka se trouve le siège du département d’ethnographie. La Porte Verte (Zielona Brama) maniériste, la plus belle des Portes de la Ville principale sur la Voie Royale, est le centre d’une exposition sur l’art ancien et moderne, polonais ou étranger.
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Fort carré
Construction de défense typique du XVIe siècle. Le fort à quatre bastions fut conçu par un architecte de défense flamand célèbre qui travaillait à Gdańsk, Antoni van Obbereghen. Construit en respect du tracé des fortifications bastionnées à l’italienne, il devait protéger la tour de défense maçonnée à l’entrée du port de Gdańsk (le commencement du futur fort de Wisłoujścia surveillant majestueusement la ville du côté de la mer) entourée uniquement d’un mur en étoile à trois étages. Le fort possède des murs de brique, renforcés aux angles par des pierres de taille, casemates et batteries de pierre. Il est entouré d’un fossé rempli d’eau, et l’entrée fut protégée jadis par un pont-levis. Au début du XVIIe siècle autour du fort, on édifia le Rempart de l’Est, à cinq bastions, précédé également d’un fossé. Les architectes de défense Gdańskois avaient eu soin de la sécurité de la cité. Aujourd’hui, le Fort de Wisłoujście, se dressant avec menace au-dessus de la Vistule Morte représente une attraction pour les amateurs de fortifications et pas seulement. De temps en temps en effet se déroulent à ses pieds des batailles à l’image de celles d’autrefois...
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LE FORT DE WiSŁOUJŚCIE Le nom wisłoujście (embouchure de la Vistule en polonais) se réfère aux temps où la Vistule coulait immédiatement à l’ouest du fort. L’ancien port de Gdańsk était situé sur la Motława, à quelques kilomètres du bord de mer ; L’embouchure de la Vistule se trouvait donc être un terrain stratégique militairement, d’où la présence au temps de la dynastie poméranienne d’une tour de garde. On sait qu’au milieu du XIVe siècle se dressait ici une construction de bois. A la fin du XVe siècle fut édifiée déjà en dur une tour cylindrique assurant aussi la fonction de phare. Le feu allumé à son sommet indiquait aux bateaux la route vers le port. Renforcée au cours des siècles par des reconstructions successives, elle fut entourée de fossés, modernisée plusieurs fois selon l’évolution des arts de la guerre, elle constituait un élément straté-
gique d’un vaste système de défense de Gdańsk. De là, en 1627, parti la flotte polonaise pour gagner une bataille navale contre la Suède à Oliwa. La forteresse perdit son intérêt stratégique après la première guerre mondiale, du fait de la démilitarisation de Gdańsk. Actuellement comme souvenir sans prix des évènements de l’histoire maritime de la Pologne, elle constitue une des antennes du Musée Historique de la Ville de Gdańsk et une grande attraction touristique. Elle a même son fantôme ! L’esprit du brave capitaine royale Hans Kizero, commandant du premier bâtiment polonais destinée à servir sur les mers, une pinasse baptisée le « Lion Jaune »; il écrit même son blog !
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LE PHARE DE NOWY PORT
12 La boule horaire
Un instrument incroyable. Une précision exceptionnelle : l’heure précise avec une seconde d’erreur tous les... 200 000 ans ! La boule horaire. La première boule de ce type qui fonctionne jusqu’à aujourd’hui fut installée en 1833 sur l’observatoire de Greenwich. La première sur la Baltique fut installée à Kilonia en 1875, la seconde à Gdańsk un an plus tard. Depuis 1894, elle est placée au sommet du phare moderne du quartier de Nowy Port à Gdańsk. Hissée puis relâchée à midi précise, elle permettait aux capitaines de navires de régler précisément leur chronomètres indispensables à établir la longitude en mer. Le système de signalisation était semblable à celui de Greenwich. Chaque jour à 11h55, la boule était hissée sommet du mât dressé sur le haut du phare. A 12h00 précise, une impulsion électrique interrompait le circuit de l’électroaimant qui la maintenait, et la boule d’acier de 75 kg se mettait à glisser vers le bas du mât. En 2008, la célèbre boule horaire fut restaurée et indique aujourd’hui l’heure à 12h, 14h, 16h, et 18h. En dehors de Gdańsk, sur la Baltique, seul le Musée de la mer de Karlskrona possède une telle boule.
L’un des plus beaux phares de la mer Baltique. Le phare moderne de Gdańsk édifié sur le Mont des Pilotes où, depuis au moins 1849, se trouvait leur station. Elle a été projetée sur le modèle du phare de Cleveland (Ohio), considéré comme l’un des plus beaux d’Amérique. Le nouveau phare fut mis en service au cours de l’année 1894. La tour élégante a 27 m de haut. La source de lumière était alors une lampe électrique d’une intensité de 20 à 28 A. Au début, elle avait une portée de 13 miles marins, qui fut augmentée plus tard à 20 miles. Ce phare était un pionnier à l’échelle mondiale : pour la première fois, brillant la nuit, la lampe était alimentée par des accumulateurs terrestres, rechargés le jour par des générateurs à vapeur. En cas de panne, on branchait la lampe au gaz. Le phare est aujourd’hui la propriété du commandant Jacek Michalak, qui y a aménagé un musée des plus intéressants. A l’intérieur, on peut y trouver d’anciennes lampes, des appareils d’optique historiques, une exposition sur les phares marins, voir comment fonctionne la boule horaire, et au sommet, le panorama étendu de la Baie de Gdańsk et son port, ainsi que la presqu’île si importante pour l’histoire de Westerplatte. S’élevant sur une butte verte à l’entrée du port, un monument de pierre a été érigé à la mémoire des Défenseurs de la Côte Polonaise en 1939.
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Un méga-hit de l’ambre
236 m de longueur, 203 m de largeur, et 45 m de hauteur. Brillant comme l’ambre au soleil, le dôme éclairé la nuit est recouvert de 18 000 plaques de polycarbonate dans 6 nuances différentes, d’une surface totale de 4,5 ha. 44 000 places, 40 loges vitrées, 4 écrans géants d’une surface de 70 mètres carrés, 308 haut-parleurs et 40 km de câbles, 555 rouleaux de gazon... Le stade de football de Gdańsk PGE Arena est l’un des plus modernes et des plus beaux sites sportifs en Europe. Voici le plus grand « bijou d’ambre » ! C’est un symbole moderne de la ville, aussi emblématique que la fontaine de Neptune et la Grue.
PGE ARENA GDAŃSK Gdańsk est la Capitale Mondiale de l’Ambre, c’est pourquoi le stade construit spécialement à l’occasion de l’UEFA EURO 2012™ est considéré comme la plus belle arène sportive du championnat, rappelant un bloc d’ambre, et inspiré sur le modèle des arcs de construction des coques de bateaux, il souligne les traditions maritimes de la ville. Le stade se trouve dans le quartier Letnica au 1 rue Pokoleń Lechii Gdańsk. L’édifice a été conçu par les architectes de la société Rhode-Kellermann-Wawrowsky de Düsseldorf, qui avaient précédemment créé les projets des stades de Veltins-Arena à Gelsenkirchen et de AWD-Arena à Hanovre. La construction du stade d’ambre commença en mai 2009, et celuici fut livré le 19 juillet 2011. On joua le premier match le 14 août entre Lechia Gdańsk et Cracovia. En revanche, le 6 septembre de la même année, le stade de Gdańsk accueillit le premier match international entre la Pologne et l’Allemagne, qui finit par un match nul 2 à 2. En juin 2012, Gdańsk compta parmi les villes d’accueil des championnats d’Europe de Football UEFA EURO 2012™. Le Stade fut le lieu de rencontre de trois matchs d’élimination (EspagneItalie, Espagne-Irlande et Croatie-Espagne) ainsi qu’un passionnant quart de final joué entre la Grèce et l’Allemagne. Au cours du championnat, le stade a accueilli plus de 160 000 supporters de toute l’Europe.
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Les motifs muraux du Chantier Des murs de brique, témoins de la grande histoire. Derrière, l’endroit où elle se déroula. Dessus, des inscriptions noires sur fond bleu, paysage du chantier : une histoire pleine d’émotion... Vingt-trois pans de mur entourant les chantiers de Gdańsk, (250 mètres carrés !) étaient encore couverts il y a peu par l’oeuvre d’Iwona Zając, dédiée aux Ouvriers du Chantier : une transcription peu banale des conversations de l’artiste fascinée par les chantiers avec les ouvriers : ceux qui ont vécu août 80, un journal intime... C’est là l’exemple monumental de l’art vivant dans l’espace de la ville, qui raconte les gens qui ont influés sur le cours de l’histoire. Le sort de ces motifs muraux est inséparable du lieu de la révolte. Mais les jours de cette œuvre sont comptés. Dans cette partie de Gdańsk est construit un nouveau centre, immense, reliant l’histoire et la modernité du quartier d’une ville jeune. De cette naissance, le mur et „les Chantiers” disparaissent.
LA GALERIE DE PEINTURES MURALES Gdańsk est célèbre pour ses oeuvres murales. On peut les trouver en de nombreux endroits : sur les immeubles, dans les tunnels. Inspirés par août 80, les motifs muraux se trouvent aussi sur les piliers des viaducs routiers, sur le Triangle Vert (à côté des Chantiers). Une collection intéressante de peintures murales à voir sur les façades des blocs d’habitation d’un quartier « dortoir » de Gdańsk appelé Zaspa. C’est la plus grande collection en Europe de peintures de grand format ! Chaque année au cours du Festival Européen de Peinture Monumentale, en juillet, des artistes de Monumental Art de plusieurs pays montent sur les échafaudages pour créer des images gigantesques, émouvantes ou intrigantes. Les peintures murales de Zaspa changent l’image d’un quartier-dortoir gris en une galerie peu commune, elles permettent aux habitants un contact quotidien avec l’art. C’est eux également qui en sont les hôtes : ils ont été pleinement préparés au rôle de guides locaux à travers l’exposition de peintures murales. Nous vous invitons à une promenade à travers cette exposition exceptionnelle.
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Les orgues d’Oliwa
Des anges, le soleil, la lune et les étoiles qui bougent, les circonvolutions délicates du lierre et des fleurs. Au centre, un vitrage magnifique présentant une Madone à l’Enfant. Une cascade de sons imitant le chant des oiseaux, la mélodie du vent, l’éclaboussement de l’eau, le bourdonnement des abeilles, et même le grondement du tonnerre ! L’orgue monumental rococo au son incroyable et à la parure sculptée orne magnifiquement la Cathédrale d’Oliwa. Ses créateurs, les facteurs d’orgue Jan Wulf et Rudolf Dalitz l’ont construit pendant vingt cinq ans. Associés à deux autres instruments, un petit orgue dans la partie sud du transept et un orgue plus moderne au voisinage de l’entrée, possèdent au total 7876 tuyaux. Ceux du grand orgue mesurent de quelques centimètres jusqu’à presque 11 m ! Leur sonorité incroyable avec un effet d’écho particulier, peut être appréciée lors de courts concerts quotidiens ou pendant le célèbre Festival International de Musique d’Orgue ou au concert final du Festival International de Mozart « Mozartiana ».
La cathédrale d’Oliwa Oliwa, quartier douillet et charmant de Gdańsk accroché de façon pittoresque aux flancs boisés du Parc Paysager de Trojmiasto, fut chantée par le célèbre voyageur Alexandre Von Humbolt comme le troisième plus bel endroit au monde. Elle se distingue par un parc cistercien dessiné par le maître de l’architecture de jardin : André Le Nôtre. La promenade parmi les arbres séculaires et les plantes précieuses et rares mène vers la Cathédrale d’Oliwa aux tours élancées et caractéristiques. Edifiée comme lieu saint cistercien au XIIIe siècle, la basilique gothique à trois nefs en voûte fut construite sur le plan d’une croix latine ; elle mesure 107 m constituant l’église la plus longue en Pologne. Son intérieur recèle de nombreux trésors de l’art : de nombreux autels, une chaire rococo, des stalles magnifique, les portraits datant de la renaissance de nombreux donateurs du monastère des cisterciens. Dans la partie centrale d’un presbytère monumental se dresse l’autel principal baroque. Sa sphère terrestre consiste en colonnes noires disposées en demi-cercle. Sa sphère céleste est une vision du ciel : des nuages et des têtes d’ange en stuc.
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23 15 Fontaine de Neptune
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34 27 Stade PGE Arena Gdańsk
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15 20 Le Grand Arsenal (Wielka Zbrojownia)
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08 11 Rue Długa
09 14 Long Marché (Długi Targ)
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05 5 Centre Européen de Solidarité en construction
22 13 Hôtel de Ville de la Ville Principale
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04 4 Portail n° 2 des Chantiers de Gdańsk
20 10 Porte Dorée
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03 3 Centre d’Art WYSPA
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02 2 Exposition „Le Chemin vers la Liberté” („Droga do Wolności”)
07 8 Musée de l’Ambre
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01 1 Monument des Ouvriers du Chantier tombés en 70
33 7 Centre Hewelianum
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