3e festival photo Saint Germain des Prés / Clara Feder en page 17

Page 1

3 Festival Photo ème

Isabel Muñoz – S.t., Série Masa, 1999 – Courtesy Galerie Seine 51

dOSSIER DE PRESSE

6-23 novembre 2013

visages et corps

à Saint-Germain-des-Prés

www.photo-saintgermaindespres.com


saint-germain-des-prés

Sommaire

3 Présentation générale

5 Informations pratiques

6 Liste des galeries participantes (par rue)

7-28 Projets des galeries 30-32 Autres expositions associées

33 évènements

33 Partenaires

Contact

Conseiller artistique et relations avec la presse Guillaume Piens - Culture Squad Communication P. +33 (0)6 78 75 36 18 guillaume.piens@gmail.com et/ou gpculturesquad@gmail.com www.photo-saintgermaindespres.com


Présentation générale 3ème Festival Photo Saint-Germain-des-Prés Visages et Corps 6 - 23 novembre 2013 Pour sa 3ème édition du 6 au 23 novembre 2013, le Festival Photo Saint-Germain-des-Prés propose un parcours photographique original dans une quarantaine de lieux (galerie d’art contemporain, galerie de design, librairie spécialisée, galerie de photo, institutions, etc.) du 6ème arrondissement autour d’un thème fédérateur. Après « Images et mots » et « Voyages et rêves », le thème 2013 est « Visages et corps ». Dès son invention, la photographie est vouée à l’exploration du corps et du visage humains. C’est par le corps que l’on croit connaître les états psychiques, les mouvements de l’âme. C’est aussi par le corps que se manifestent l’identité sociale, les différences, les passions et les tabous.

Trente-huit galeries, dûment sélectionnées par le comité d’organisation de Photo Saint-Germain-des-Prés, abordent la question du visage et du corps humain à travers différentes époques et différents genres : • Le portrait ou l’autoportrait : expositions « autoportraits 1929-2010 » à la Galerie le Minotaure, « Kanaks » par Denis Rouvre à la Galerie Hélène Bailly, « Sylvia Plachy, rencontres » à la Galerie Espaces 54, « Sergio Larrain » chez Magnum, « Jerry Schatzberg » à la Galerie Seine 51, « Vivian Maier » à la Galerie Frédéric Moisan, « Arno Rafael Minkkinen » à la Galerie Arcturus… • Le nu et l’étude du corps : expositions « Les mains d’Horvat » par Frank Horvat à la Galerie Dina Vierny, « Lucien ClergueHalim Al Karim – Meriem Bouderbala » chez Patrice Trigano, « Corps sujets, corps objets, une sélection de photographies des années 1930 à 1950 » à la librairie Signatures, « Pavel Mára : corps accords » à la Galerie Délire en Formation et au Centre tchèque de Paris, « Impermanences / Immanences du corps » dans la photographie japonaise à la Galerie Da-end… • La photographie d’archives médicales : Exposition « L’image de la douleur : photographies de Félix Maheux (1838-1908) » à Librairie Alain Brieux

3


• Les études ethnographiques : les rituels des sociétés secrètes de Nouvelle-Bretagne par Bar Van Bussel à la Galerie Vanuxem, les villageois et paysans du désert du Thar par Franco Pagetti à la Galerie Vallois, la tradition du tatouage sacré en Thaïlande par Cédric Arnold à la Galerie Olivier Waltman…. • Le reportage : Expositions « La redécouverte : J.R. Eyerman et Kim Novak » à la Galerie Daniel Blau chez Meyer Oceanic Art, les filles de Prince Street par Susan Meiselas à la Galerie Catherine et André Hug…

Cinq institutions, l’Académie des Beaux-Arts, le centre tchèque de Paris, l’Institut hongrois, L’Université Paris Descartes et Le Prix Carmignac Gestion du photojournalisme à la Chapelle des Beaux-Arts s’associent au Festival avec une programmation qui recoupe le thème 2013.

Le festival photo Saint-Germain-des-Prés Fondé en 2010, le Festival est organisé par l’association Photo Saint-Germain-des-Prés qui regroupe un ensemble de galeristes du 6e arrondissement. L’objectif du festival est de révéler au fil d’un parcours thématique la richesse des lieux consacrés à la photographie à Saint-Germain-des-Prés, qu’ils soient galeries d’art, agences de photographie, librairies spécialisées ou institutions.

4


Informations pratiques Dates : du 6 au 23 novembre 2013 Vernissage public (sans invitation) : mercredi 6 novembre de 18h à 22h

Ouverture exceptionnelle des lieux Samedi 16 novembre, jusqu’à 21 h Dimanche 17 novembre de 14 h 30 à 18 heures Samedi 23 novembre, jusqu’à 21 h

Métro ligne 4, Station Saint-Germain-des-Prés ou Odéon, ligne 7, Station Pont Neuf, ligne 10, Station Mabillon ou Odéon

Membres du Bureau Juliette Aittouarès-Caillon, Présidente Galerie Espaces 54 Benoît Sapiro, Vice Président Galerie Le Minotaure Odile Aittouarès, Vice Présidente adjointe Galerie Berthet-Aittouares Gilles Naudin, trésorier Galerie GNG André Hug, secrétaire Galerie Catherine et André Hug

Organisation et partenariat Juliette Aittouarès-Caillon Galerie Espaces 54, 54 rue Mazarine, 75 006 Paris Tél : +33 (0) 6 60 25 66 82 ou +33 (0) 9 51 36 18 48 Email : juliette@photo-saintgermaindespres.com

Autres membres Hélène Bailly Marcilhac | Galerie Hélène Bailly Véronique Cochois | Galerie Insula Olivier Waltman | Galerie Olivier Waltman Alain Le Gaillard | Galerie Alain Le Gaillard

Relations institutionnelles Odile Aittouarès Tél : +33 (0)1 43 26 53 09 / +33 (0)6 15 12 20 10 Email : odile@photo-saintgermaindespres.com

Siège Association Photo Saint-Germain-des-Prés 54, rue Mazarine, Paris 7500

Informations, liste des lieux et horaires sur : www.photo-saintgermaindespres.com

Conseil artistique et communication Culture Squad Communication Catherine Vauselle et Guillaume Piens Tél : + 33 (0)6 12 71 59 21 Email : cvculturesquad@gmail.com et/ou catherine.vauselle@hotmail.fr Contact général Tél : +33 1 83 64 38 91 Email : contact@photo-saintgermaindespres.com Comité d’organisation : Association Photo Saint-Germain-des-Prés

5


saint-germain-des-prés

Liste des participants (par rue) Rue de l’Abbaye

Rue Jacques Callot

Rue Saint-Benoît

Magnum Gallery - n°13

Agbessi Contemporary Art chez

Galerie Catherine Houard - n°15*

Sergio Larrain

Galerie Severin Maly - n°3

Jérôme Revon

Rue des Beaux-Arts

Pierre Amrouche, justeaucorps

Galerie Aittouarès - n°2

Galerie Landrot - n°5*

visages et corps, vintage Galerie Le Minotaure - n°2 Autoportraits (1929-2010) Galerie Patrice Trigano - n°4 bis Lucien Clergue, Halim Al-Karim, Meriem

Jacques Héripret, BB en liberté

Rue Jacob La Librairie Signatures - n°17 Corps sujets, corps objets. Une sélection de photographies

Bouderbala

des années 1930-1950

Galerie Daniel Blau (Munich) chez Meyer

Galerie Dina Vierny - n°36

Oceanic Art - n°17 La redécouverte : Kim Novak par J.R. Eyerman, photographe de Life Magazine.

Rue Bonaparte

Galerie Bettina Von Armin - n° 2 André Rau Galerie Agbessi Contemporary Art - n°6 Ingrid Baars

Rue de l’échaudé Galerie Catherine et André Hug - n°2 Susan Meiselas, les filles de Prince Street

Rue Guénégaud Velvet Galerie - n°11 Roger Kaparian, visages et corps de la Pop culture des années 1960-70 Délire en Formation - n°12* Pavel Mára : corps accords (jusqu’au 3 décembre 2013) Galerie da-end - n°17 rue Guénégaud* Impermanences / Immanences du corps Edifor Galerie Jean Briance - n°23* Clara Feder, Corpus / Itineris

Les Mains d’Horvat Photographies de Frank Horvat Librairie Alain Brieux - n°48

Rue de Seine Galerie Berthet Aittouares - n°29 « Leur Afrique » Philippe Bordas, Antoine Schneck et Alain Turpault livrent le portrait de leur Afrique et invitent deux sommités de la photographie africaine, Malick Sidibé et Adama Kouyaté Galerie Vallois sculptures contemporaines - n° 35 Franco Pagetti – portraits indiens Galerie Hélène Bailly -n°38 Denis Rouvre, Kanaks

L’image de la douleur, photographies

Galerie Vallois Sculptures

de Félix Méheux (1838-1908)

Modernes - n°41

Galerie Géraldine Banier - 54* Nicolas Demeersman

Rue Mazarine Galerie Insula -n° 29 Jean-Paul Lefret – Archanges Urbains Galerie Madé - n°30* Jean François Lepage, Inside the Mirror Galerie Lelia Mordoch - n°50 Salvador Galerie Renaud Vanuxem - n°52 Bart Van Bussel Galerie Espaces 54 - n°54 Sylvia Plachy, « Rencontres » Galerie Design 58 - n°58* Martial Lenoir Galerie Frédéric Moisan - n°72 Vivian Maier Galerie Olivier Waltman - n°74

Coco Fronsac. Visages masqués, corps dévisagés Galerie Seine 51 - n°51 Jerry Schatzberg (jusqu’au 14 déc. 2013) Galerie Arcturus - n°65 Arno Rafael Minkkinen

Rue de Tournon ANOA Galerie chez Galerie David Hicks - n°12 Antoine Rozés

Rue Visconti Galerie GNG - n°3 Vincent Descotils

Quai Voltaire Galerie Chenel - n°3* Adrian Chenel, Miroir Galerie Antoine Laurentin - n° 23 « Visages et corps » vus par Hans Hartung

Cédric Arnold, Sacred Ink Librairie Mazarine - n°78 Katerina Jebb , Le tablier de Balthus, iconique d’une disparition.

6

* Nouvelles participations 2013


saint-germain-des-prés saint-germain-des-prés

Agbessi Contemporary Art chez Galerie Severin Maly

Pierre Amrouche, JUSTEAUCORPS

« Le corps transcende toute idée de beauté ». C’est dans cette optique que Pierre Amrouche a initié le travail photographique de « Juste au Corps » à Lomé en 2005, déclinaison de femmes nues acéphales photographiées dans quatre postures emblématiques : les bras le long du corps, les bras sous la poitrine, les mains sur la nuque et les mains croisées sur le sexe. En se souvenant des Vénus préhistoriques, le photographe tente de capturer l’essence du corps de la femme dans l’extraordinaire diversité de ses expressions. 3, rue Jacques Callot - 75006 Paris Tél : +33 (0) 6 83 73 03 40 Port. +32 475 82 52 76 sandra@fineartstudio.be www.fineartstudio.be Directrice : Sandra Delvaux Agbessi

Pierre Amrouche, série Juste au corps, Vénus 30, 2008, tirage argentique noir et blanc, courtesy Agbessi Contemporary Art

Du mardi au samedi de 11h à 18h

Agbessi Contemporary Art

Ingrid Baars

Fine Art Studio présente une série d’œuvres récentes d’Ingrid Baars inspirées par l’Afrique. Dans cette série, Ingrid Baars fusionne masques africains et corps contemporains pour évoquer un idéal de beauté africaine. 6, rue Bonaparte - 75006 Paris Tél. + (00) 33 66 83 73 03 40 Port. + (32) 475 82 52 76 fas@fineartstudio.be www.fineartstudio.be Directrice : Sandra Delvaux Agbessi Du mardi au samedi de 11h à 18h

7

Ingrid Baars, , Lambda print sur diasec/dibond, 130 x 113 cm, courtesy Agbessi Contemporary Art, Bruxelles


Galerie Aittouarès

Visages et corps, vintage Visages et corps sont les miroirs de ce que nous sommes à chaque instant et de ce que nous exprimons. L’objectif a pu fixer ces moments d’identité successifs, les choisir et nous les restituer. C’est dans ses choix que s’exprime le talent du photographe. La galerie a choisi d’illustrer le thème « visages et corps » par une sélection de portraits vintage d’artistes célèbres du 20ème siècle : Picasso par Brassai, Julien Green par Laure Albin Guillot, Gabriel Garcia Marquez par Helmut Newton… mais aussi une série de nus de Ralph Gibson 2, rue des Beaux-Arts- 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 40 51 87 46 Email : contact@aittouares.com www.aittouares.com Responsable : Jean-François Aittouarès Assistant : Brice Mayeur Du mardi au samedi : 10h-13h et 14h30-19h

Ralph Gibson, sans titre, 2001, tirage argentique, 108 x77 cm, crédit photographique Ralph Gibson, courtesy Galerie Aittouarès

ANOA Galerie chez Galerie David Hicks

Antoine Rozés

ANOA consacre une exposition personnelle à Antoine Rozés, photographe français né en 1951, qui rassemble différentes séries : Portraits, Nus, Bras, et plus récemment Rituels – Lamelliformes. Nourri de références picturales et servi par une maîtrise de différentes techniques photographiques, Antoine Rozès cherche à percer les secrets du corps intime grâce à la chronophotographie qui décompose le mouvement de l’objet photographié. On perçoit la violence expressive des figures, son intérêt pour l’homme plutôt que pour la scène, son habileté à saisir un instant de son histoire. Il ne photographie pas le spectacle, mais la figure humaine, la déforme avec talent par le maniement de la lumière. Le photographe rend compte du mouvement, de la réalité de l’individu, de ses sentiments souvent dramatiques. Comme dans les portraits de Bacon, la complexité et la profondeur de l’homme sont toujours reconnaissables dans les photographies d’Antoine Rozès. Galerie Hicks 12, rue de Tournon - 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 55 42 82 82 - P. +33 (0)6 11 13 41 53 contact@anoa-galerie.com www anoa-galerie.com Directrice : Pamela de Monbrison Du mardi au samedi : de 11h à 13h et 14h30 à 19h

8

Antoine Rozès, portrait, Philippe Le Sourd, 1985 Chronophotographie. Impression numérique pigmentaire réalisée par Franck Bordas sur papier Hahnemühle Photo Rag 308g. Edition à 8 exemplaires et 2 EA. Courtesy ANOA Galerie


saint-germain-des-prés

Galerie Arcturus

Arno Rafael Minkkinen Ouverte en 1999, la Galerie Arcturus soutient une sélection pluridisciplinaire d’artistes européens, dont les univers esthétiques volontairement éclectiques et cohérents constituent la véritable richesse culturelle. A l’occasion de sa 3ème troisième participation au Festival Photo Saint-Germain des Prés, la galerie invite l’une des grandes figures de l’École d’Helsinki, le photographe Finno-Américain Rafael Arno Minkinnen. Depuis les années 1970, celui - ci réalise des autoportraits en noir et blanc dans lesquels son corps s’intègre dans la nature, souvent dans

Arno Rafael Minkkinen, Fosters Pond, 2010, courtesy Galerie Arcturus

des situations improbables. Ces photos, réalisées sans aucun trucage ni manipulation ultérieure, et généralement sans assistance sont d’une beauté saisissante à la fois par le paysage qu’il photographie, par la manière dont son corps apparaît ou disparaît, et par l’instant audacieux et surprenant qui est capté. Cette recherche perpétuelle d’union entre la nature et son corps, la rigueur et la poésie de ce travail et la surprise de chaque cliché en font un des photographes contemporains les plus singuliers.   65 rue de Seine - 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 43 25 39 02 arcturus@art11.com www.art11.com/arcturus Responsable : Anne de la Roussière mardi-vendredi de 14h à 19 h, samedi de 11h à 13 h et de 14h à 19h, ou sur rdv

Galerie Hélène Bailly

Denis Rouvre, Kanaks La galerie Hélène Bailly met à l’honneur la nouvelle série du photographe Denis Rouvre sur les Kanaks, qui sera parallèlement exposée au musée du Quai Branly dans le cadre de l’exposition : « Kanaks : L’art est une parole ». Denis Rouvre a passé trois semaines en Nouvelle-Calédonie à photographier les tribus de Gelima, de Nonhoué, de Nakety… il y réalise une galerie de portraits d’hommes et de femmes : pécheurs, agriculteurs, ou travailleurs de la mine. Photographiés frontalement, les visages rudes aux traits expressifs creusés par la lumière affirment la force et la singularité de l’identité Kanak. 38, rue de Seine - 75006 Paris Tél. +33(0) 1 43 26 01 35 helene@helenebailly.com www.helenebailly.com Responsable : Hélène Bailly Du mardi au vendredi de 11 h à 19 h – le samedi de 14h à 18h

9

Denis Rouvre, Jan-Marie Nemba, Tibu de Emma, 2013, Tirage pigmentaire sur papier Ilford , 100 x 100 cm, courtesy Galerie Hélène Bailly


saint-germain-des-prés

Galerie Géraldine Banier

Nicolas Demeersman la Galerie Géraldine Banier a choisi de présenter deux séries récentes du photographe et réalisateur Nicolas Demeersman. Son travail souvent controversé réunit des clichés où s’entrechoquent les genres : l’élégance et le trash, le sérieux et l’absurde, la réalité et la fiction… Considérant qu’il est aussi important de plaire que de déplaire, il aborde des sujets contemporains pour se jouer des valeurs, des à prioris et des codes visuels. La première série présentée « White Lady » (2011-2012) interroge l’idée du corps mythique et du corps étranger à travers la légende de la dame blanche. Cette histoire populaire qui hante notre imaginaire fait basculer la réalité dans la fiction. Cette femme entièrement parée de blanc, et sans visage nous rend étrangers à notre propre réalité. Un corps, un lieu, un ciel… Ce que nous croyons connaître nous échappe alors. La seconde « Ce que les époux doivent savoir » (2013) est en prise forte avec l’actualité. Au lendemain du texte officiel et des premiers mariages homosexuels, cette nouvelle série questionne avec ironie les prochains portraits de famille et la réinvention des rôles au sein de la cellule familiale symbolisée par l’implantation de prothèses mammaires sur les corps de couples masculins. 54, rue Jacob - 75 006 Paris Tél. +33 (0)1 42 96 36 04 galeriegeraldinebanier@gmail.com www.geraldinebanier.fr Responsables : Géraldine Banier et Margot Denis-Lutard Du mardi au samedi de 10h30 à 19h

10

Nicolas Demeersman, Ce que les époux doivent savoir, José et Mathieu, France, mai 2013, 70x80cm, courtesy Galerie Géraldine Banier


saint-germain-des-prés

Galerie Berthet-Aittouarès

« Leur Afrique »

Philippe Bordas, Antoine Schneck et Alain Turpault livrent le portrait de leur Afrique et invitent deux sommités de la photographie africaine, Malick Sidibé et Adama Kouyaté Pour ce troisième festival Photo Saint-Germain-des-Prés, Michèle et Odile Aittouarès ont réuni trois artistes contemporains qui, portés par le thème « visages et corps », livrent chacun un portrait personnel de « leur Afrique », lieu et source d’inspiration de leur travail : Philippe Bordas — L’Afrique à poings nus Philippe Bordas a rencontré des boxeurs du Kenya. Pour ces hommes, il n’est pas question de sport. Il n’y a pas de vainqueur. Il n’y a pas de vaincu. Il s’agit du combat comme vertige, autodestruction, du combat contre soi, les corps électrisés par le fantôme de Mohamed Ali. Les photographies en noir et blanc sont prises dans un seul et même lieu, clos. La lumière, qui pénètre des fenêtres, révèle toute la tension et la douleur de ses corps au combat. Antoine Schneck — Les chercheurs d’or du Soudan Antoine Schneck revenu récemment d’un voyage au Soudan nous livre ses derniers portraits d’orpailleurs, suivant toujours le même processus, puisque le modèle est seul, isolé de tout contexte. Semblables à des paysages traversés de sillons, ces visages criblés de ridules, intenses et tous singuliers, portent la trace d’une histoire, d’un parcours individuel difficile. Alain Turpault — Les enfants de la lune Alain Turpault vit entre la France et le Mali. Particulièrement impliqué dans la situation des enfants albinos de Bamako, il a réalisé une série de portraits en noir et blanc qui portent le stigmate physique de la couleur blanche. Il y donne à voir un miroir en négatif qui interroge la frontière comme lieu de différence. Otages de superstitions ancestrales, ces enfants sont menacés d’inacceptables infanticides. Leurs portraits, pudiques, réalisés en simple clair-obscur sont des témoignages importants. En contrepoint de leur travail, ces trois artistes français ont souhaité inviter deux représentants historiques de la photographie africaine : Adama Kouyaté (né en 1928) et Malick Sidibé (né en1936). Portraitistes exceptionnels, leurs œuvres constituent de surcroit une source importante sur l’histoire du Mali. 29, rue de Seine - 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 43 26 53 09 contact@galerie-ba.com www.galerie-ba.com Responsable : Michèle et Odile Aittouarès Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h

Philippe Bordas, Joseph Opiyo, Kenya, 1988, courtesy Galerie Berthet Aittouarès

11


saint-germain-des-prés

Galerie Bettina von Armin

Photographies d’art : André Rau La galerie rend hommage à André Rau, photographe de mode allemand né en 1957, connu pour ses célèbres portraits noir et blanc d’Yves Saint-Laurent ou d’Isabella Rosselini au cadrage serré, comme ses couvertures de magazines pour Vanity Fair, Elle ou Stern. Les visages et les corps des célébrités qu’il met en lumière traduisent son humour et sa sensibilité artistique. La galerie a sélectionné un ensemble de photographies des années 1980 à nos jours : anciens tirages au platinium, épreuves de travail en tirage unique, cahiers de polaroïds truffés d’annotations. Celles-ci retracent les temps forts de la carrière d’André Rau tout en révélant son style unique à la frontière de la photographie d’art et de la mode.

André Rau. Isabella dreaming, New-York, 1993, courtesy Galerie Bettina Von Armin

2, rue Bonaparte - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 46 33 72 98 virginie@galeriebettina.com www.galeriebettina.com Responsable : Virginie Lorient Du mardi au samedi de 14h à 19h

Daniel Blau LTD chez Galerie Meyer Oceanic Art

La redécouverte : Kim Novak par J.R. Eyerman

La galerie redécouvre le travail de J.R. Eyerman (1906 – 1985), le grand photoreporter de LIFE Magazine durant les années 1940/1950 et dévoile pour la première fois une série de tirages originaux que le photographe réalisa sur le tournage film « Jeanne Eagels » de George SIDNEY en 1957. Jeune starlette érigée en rivale de Marylin Monroe, Kim Novak pose pour J.R Eyerman en vamp hollywoodienne. 17, rue des Beaux-Arts - 75006 Paris Tél. +49 89 29 73 42 laura@danielblau.com www.danielblau.com Responsable : Daniel Blau Contact : Anthony J.P. Meyer Du mardi au vendredi de 14h30 à 18 h, samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h

12

J.R. Eyerman, at work with Kim Novak, 1957 courtesy of Daniel Blau, Munich/London, © J.R. Eyerman Trust


saint-germain-des-prés

Librairie Alain Brieux

L’image de la douleur, photographies de Félix Méheux (1838-1908) La librairie Alain Brieux rend hommage à Félix Méheux (1838-1908), photographe au sein de l’Institut Pasteur, puis pour plusieurs hôpitaux parisiens (Broca, Hoteldieu, Saint-Louis) à la toute fin du XIXème. Il collabora avec de nombreux médecins dont le Professeur Corlett (1854-1948), dermatologue américain et le Dr. Hippolyte Morestin (1869-1919), l’un des fondateurs de la chirurgie réparatrice maxillo-faciale. La galerie propose une sélection de portraits de patients réalisés par Félix Maheux à la fin du XIXème qui conjuguent exigence scientifique et dimension artistique. En effet, par sa recherche des volumes, la théâtralité de ses cadrages et ses contrastes profonds, Méheux offre de véritables trouvailles photographiques. Il prête à ses portraits, grâce à sa maîtrise parfaite de la lumière, une intensité de présence, une gravité. Méheux redonne une existence belle et puissante à ces nombreux regards d’anonymes, hommes, femmes et enfants dramatiquement

Félix Meheux , Anonyme, c.1900, papier albuminé, courtesy Librairie Alain Brieux

marqués par des pathologies déformantes et altérations physiques. La souffrance de l’autre n’est plus seulement l’objet d’un discours médical, elle est aussi l’image de la douleur.. Le regard profane peut être dérouté, effrayé par la vision de ces portraits qui oscillent entre le beau et l’étrange, l’observation clinique et l’émotion, le monstrueux et le merveilleux. Des photographies scientifiques et médicales rares de la fin du XIXème sont également présentées parallèlement à cette exposition particulière. 48, rue Jacob - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 42 60 21 98 Port. +33 (0) 6 11 84 50 06 alain.brieux@wanadoo.fr www.alainbrieux.com Responsable : Jean-Bernard Gillot Du lundi au vendredi de 10h-13 h et de 14h à 18h30 et samedi de 14h30 à 18h30

Galerie Chenel

Adrian Chenel, Miroir La galerie Chenel propose de mettre en lumière le travail d’Adrien Chenel, à la fois antiquaire et photographe, qui porte un regard contemporain sur la statuaire gréco-romaine, dont les corps sont magnifiés par le clair-obscur de la photographie noir et blanc. 3, quai Voltaire - 75007 Paris Tél. +33 (0)1 42 97 44 09 contact@galeriechenel.com www.galeriechenel.com Responsable : Olivier Chenel Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h Adrien Chenel, obscure S, courtesy Galerie Chenel

13


saint-germain-des-prés

Galerie da-end

Impermanences / Immanences du corps La Galerie da-end rassemble un ensemble d’artistes japonais, Ken Kitano, Daïdo Moriyama, Satoki Nagata, Sakiko Nomura, Satoshi Saïkusa... autour de la question du corps, thème privilégié de la photographie japonaise. Ken Kitano (né en 1968) en superposant au sein d’une même image les portraits de tous les membres d’un groupe cherche à dégager les contours de ce qui fait l’individualité du « moi ». Ancienne assistante de Noboyushi Araki, Sakiko Nomura (née en

Sakiko Nomura, sans titre, 2013, 356 X 432 mm, courtesy Galerie Da-end

1957) nous livre sa propre version de l’intime avec sa série « Himitsu », portraits empreints de douceur d’enfants nus placés dans un clair-obscur qui révèle la fragilité tendre et mélancolique du sujet photographié. Satoshi Saikusa (né en 1959), photographe de mode connu, revisite le mythe de la Geisha, « personne d’arts ou femme qui excelle dans le métier de l’art » selon l’interprétation japonaise. Satoki Nagata dans sa série « Chicago lights » s’intéresse à traduire la trace immanente des corps irradiés de lumière dans l’obscurité de la ville. La galerie expose aussi quelques clichés de nus de Daido Moriyama. Plus connu pour sa vision des villes et de leurs signes, sa première série réalisée en 1969 révolutionna le genre de la photographie de nus au Japon. 17 rue Guénégaud - 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 43 29 48 64 Port. +33 (0) 6 24 97 54 61 galerie@da-end.com www.da-end.com Responsable : Diem Quynh Du mardi au samedi de 14h à 19h

Délire en Formation

Pavel Mára, Corps accords La Galerie Gimpel & Müller* inaugure son

espace « Délire en Formation », rue

Guénégaud, avec l’exposition « Corps accords » de Pavel Mára, Né en 1951, celui-ci est l’un des chefs de file de la photographie tchèque contemporaine. Diplômé de l’Académie FAMU de Prague, il expérimente dans les années 1970 toutes les techniques de la photographie autour du thème de la nature morte puis s’intéresse à la représentation du corps humain, Figures, qu’il décline en Portraits, Madonas, etc. Son travail sur la lumière — souvent à contre-jour — est essentiel dans la création des volumes, silhouettes, ou ombres. Cette exposition est organisée

Pavel Màra © Triptyque — Eve, argentique noir et blanc, 233 x 327 cm, 1993, courtesy Délire en Formation

en collaboration avec le Centre culturel tchèque, 18 rue Bonaparte, qui présente simultanément une exposition de photos de Pavel Mára et une conférence, le 16 novembre 2013 à 17 h, modérée par l’historien de la photographie tchèque Vladimir Birgus en présence de l’artiste. 12 rue Guénégaud - 75006 Paris Tél. +33 (0) 6 16 81 71 49 info@gimpel-muller.com www.gimpel-muller.com Responsable : Gabriel Müller Du mardi au samedi de 14h à 19h30 et sur rendez-vous

14

*En parallèle à « Pavel Mára, Corps accords », la Galerie Gimpel & Müller présente dans son espace une exposition de Garry Fabian Miller.


saint-germain-des-prés

Galerie Design 58

Martial Lenoir Comment entrer dans le désordre de Martial Lenoir, dans le brouhaha de ses tableaux vivants, dans l’intimité de ses personnages ? On découvre des portraits de femmes lascives, aux regards perdus dans un spleen majestueux, surprises dans une intimité si familière à l’auteur. Ce qui frappe, c’est la composition complexe des images dévoilant des visages, des corps, des reflets, flottant dans une atmosphère et une lumière si particulières qui interrogent d’emblée l’œil sur l’esthétique d’un érotisme moderne. Tout vient du travail de composition de chaque image. Chaque tableau nous plonge dans une histoire de femme, dans une iconographie rappelant parfois celle des autochromes du début du XXe siècle, de ses couleurs passées qui donnent une âme et une profondeur si riches et étranges à l’image. Le travail sur les flous et les lumières achève, comme l’ultime touche du peintre, la composition de ses tableaux. Au final, le désordre de Martial Lenoir est parfaitement maîtrisé. Ses « Reflets du Désordre » succèdent aux tableaux de sa série précédente, « La Loge des Rats ». L’auteur interroge le trouble de la féminité et de l’érotisme avec les moyens de la photographie. 58, rue Mazarine - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 46 33 00 76 Port. +33 (0)6 16 89 33 91 galeriedesign58@gmail.com Responsables : Katia Apelbaum et Arnaud Volfinger Du mardi au samedi de 11h à 19h

Martial Lenoir, Océane et le boa rouge, 2013, 60X90 cm, tirage sur papier fine art dibon n° 16, courtesy Galerie Design 58

15


saint-germain-des-prés

Galerie Dina Vierny

Les Mains d’Horvat Photographies de Frank Horvat La galerie Dina Vierny présente une série de 18 photographies des mains de Frank Horvat. Né en 1928 en Italie, Frank Horvat renouvelle dès les années 1950 l’univers de la photographie de mode. Il réalise également des reportages autour du monde ainsi que des séries photographiques aux thèmes éclectiques (Les arbres — Vraies Semblances — Bestiaire — Mythologies — Les sculptures de Degas — La Véronique…). Il est l’un des premiers à s’essayer à la photographie numérique à la fin des années 1980. Partant d’une réflexion sur le visage dont « les expressions faciales ne sont qu’un code que nous utilisons dans nos rapports avec des personnes de notre entourage » et « des instruments pour manipuler l’autre », Frank Horvat préfère photographier ses propres mains. « Je crois dévoiler bien plus en photographiant le dos d’une personne, et bien plus encore ses mains, ces organes qui en disent tant – mais sans que la personne à qui elles appartiennent ne les contrôle, et surtout sans qu’elle ne sache précisément ce qu’elles expriment. (…) Mais photographier mes mains, c’est une autre histoire… Il m’arrive de les considérer attentivement, un peu parce qu’elles sont parfois (par exemple à mon réveil) le premier objet qui se présente à mes yeux. Et aussi parce que, quand elles se touchent ou se réunissent, elles me font penser à la rencontre de deux personnes. (…) A cela s’ajoute qu’elles me parlent, avec plus d’éloquence que je ne le souhaiterais, de mon âge et des dégradations qu’il entraîne, et que ce discours ne peut me laisser indifférent. » Frank Horvat 36 rue Jacob - 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 42 60 23 18 Port. +33 (0) 6 82 81 73 23 dinaviernygalerie@orange.fr www.galeriedinavierny.com Responsable : Olivier Lorquin Du mardi au samedi de 14h à 19h

Frank Horvat, N HANDS, 2012 © Frank Horvat Courtesy Galerie Dina Vierny

16


saint-germain-des-prés

Edifor Galerie Jean Briance

Clara Feder, Corpus / Itineris Clara Feder explore la relation entre le corps et la métaphore du voyage. Le travail plastique sur le corps rend celui-ci non identifiable grâce à d’épaisses couches de gesso et de gel. Il est traité en tant qu’entité représentative de notre espèce, sans différenciation réelle autre que son attitude. Il apparaît en mouvement pour mieux souligner son caractère éphémère. Le corps est ensuite photographié dans des conditions de camera obscura, errant à l’infini à l’intérieur de décors non classifiables et comme éclairés de l’intérieur. L’Homme, ainsi représenté de manière générique, en migration au sein d’espaces impossibles, semble protéger son corps des conditions perpétuellement changeantes de sa vie et évoluer entre ombre et lumière. Les Corpus/Itineris incarnent avant tout des errances métaphysiques. 23 rue Guénégaud - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 43 26 85 51 ediforgalerie@gmail.com www.ediforgalerie.com Responsable : Françoise Thuillier Du mardi au samedi de 15h à 19h

Clara Feder, « Sous de vastes portiques » (21/01/2013), 90 X 60 cm, tirage argentique sur papier baryté, contrecollé sur dibond, 1/8 ex., courtesy Edifor Galerie Jean Briance

Galerie Espaces 54

Sylvia Plachy, « Rencontres » La galerie Espaces 54 rend hommage à Sylvia Plachy, grande figure du photojournalisme américain d’origine hongroise (née en 1943). Son travail peu connu en France a fait l’objet d’expositions personnelles dans les grandes institutions américaines comme le Whitney Museum et il est également présent dans les collections du MOMA (New York), le musée des Beaux Arts de Houston ou encore le musée d’art moderne de San Francisco. L’exposition rassemble une galerie de portraits noir et blanc de personnalités célèbres que Sylvia Pachy a rencontrées au long de sa vie et dont elle a su comme un grand peintre capter l’âme. On y rencontre les artistes comme Basquiat, les cinéastes comme Fassbinder, Claude Lanzman, les écrivains comme Jorges Luis Borges ou Marguerite Duras… non sans oublier les acteurs comme Isabelle Huppert ou Adrian Brody, le fils de la photographe. 54, rue Mazarine - 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 56 36 18 48 juliette@espaces54.com www.espaces54.com Responsable : Juliette Aittouarès-Caillon Du mardi au samedi de 14h à 19h, le matin sur rendez-vous

17

Marguerite Duras, 1975, tirage argentique, 28 X 36 cm, courtesy Galerie Espaces 54


saint-germain-des-prés

Galerie GNG

Vincent Descotils La galerie GNG créée par Gilles Naudin en 1994, a fait le choix de promouvoir uniquement des artistes contemporains de différentes nationalités, représentant l’esthétique actuelle. La tendance de la galerie est à une figuration particulière, mais elle reste ouverte à l’abstraction, la sculpture et à la photographie. Dans le cadre du Festival photo Saint Germain des Prés, la galerie présente une série de portraits récents de Vincent Descotils (né en 1965). Photographe, plasticien, scénographe et dessinateur, Vincent Descotils pratique la photo dans la pénombre, comme un hommage à la chambre noire, souvent avec une seule source de lumière, naturelle. Et la grâce du modèle surgit comme une offrande à la lueur... Ensuite il travaille ses images dans un bain noir de ma-

Vincent Descotils, La jeune fille, 2013, tirage fine art mat encres pigmentaires contrecollé sur aluminium, 40 X 60 cm, © vincentdescotils, courtesy Galerie GNG

tières variées, récoltées ou fabriquées : paysages de taches d’encres, froissement de papiers, usures du temps sur le minéral et griffures des hommes sur le métal... De la photo originelle ne reste que le dessin des visages et des corps offerts à la clarté, dans l’ombre de son regard. 3, rue Visconti - 75006 Paris Tél. 01 43 26 64 71 Port. +33 (0) 6 15 09 58 90 infos@galeriegng.com www.galeriegng.com Responsable : Gilles Naudin Du mardi au samedi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h

Galerie Catherine Houard

Jérôme Révon

La Galerie montre le travail photographique de Jérôme Revon, homme de médias et réalisateur de télévision. Fasciné par l’architecture et Inspiré par le concept du split-screen (écran divisé), celui-ci assemble, découpe des bandeaux d’images, et restitue à la manière d’une mosaïque le portrait subjectif des villes et des habitants qui les composent. Telles des corps désarticulés, les œuvres de Jérôme Revon sont de véritables installations photographiques qui créent d’amusantes collisions visuelles inattendues et fécondes. 15, rue Saint-Benoît - 75006 Paris Tél. 09 54 20 21 49 galerie@catherinehouard.com www.CatherineHouard.com Directrice : Catherine Houard Du mardi au samedi de 11h à 19h. Dimanche et jours fériés sur rendez-vous.

18

Jérôme Revon, L’inconnue de Central Park, 120 x 180 cm sur châssis en aluminium, Œuvre unique, Courtesy Galerie Catherine Houard


saint-germain-des-prés

Galerie Catherine et André Hug

Susan Meiselas

La galerie consacre une exposition personnelle à la grande figure du photojournalisme américain, Susan Meiselas (née en 1948) et plus particulièrement à l’un de ses projets documentaires anciens réalisés dans les rues de New York à la fin des années 1970. Dans son quartier de Little Italy, Susan Meiselas a photographié et regardé grandir « les filles de Prince Street ». Elle a capturé leur vie quotidienne, après l’école ou à la plage mettant principalement l’accent sur leurs relations intimes, la transformation des corps lors du passage à l’adolescence.

Susan Meiselas, On the A train to Rockaway Beach NYC 1978 , crédit photographique Susan Meiselas, courtesy Galerie Catherine et André Hug

2, rue de l’Echaudé / 40, rue de Seine - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 43 26 93 75 c.hug@orange.fr www.galeriehug.com Responsables : Catherine et André Hug Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h

Galerie Insula

Jean-Paul Lefret – Archanges Urbains Ouverte en 2011, Insula est une galerie d’art contemporain qui invite à la découverte de jeunes talents prometteurs autant que d’artistes déjà confirmés. Pour sa 3e participation au Festival Photo Saint Germain des Prés, la galerie présente les « Archanges urbains » de Jean Paul Lefret : figures de jeunes filles transformées en icônes/madones statiques insérées sur fond de métropoles urbaines. Depuis 2007, le photographe né en 1957, formé à l’Ecole Louis Lumière parcourt le monde à la recherche de lieux urbains hostiles et construit des images singulières et puissantes, qui questionnent la perte d’humanité et la violence de nos villes contemporaines. S’emparant des codes de l’imagerie populaire religieuse en les réinventant, il fait apparaître dans la mouvance effrénée de la ville des présences juvéniles, apparitions virginales et gardiennes de cœurs qui représentent l’espoir de ces lieux. 29, rue Mazarine - 75006 Paris Tél : +33 (0) 1 71 97 69 57 Port. +33 (0) 6 07 74 96 57 contact@galerie-insula.com www.galerie-art-insula.com Responsable : Véronique COCHOIS Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h

19

Jean Paul Lefret, Incinération – Icône 21, série « Archanges Urbains », 2009, tirage lambda sur papier Fujitrans, 80 X 105 cm, copyright Jean-Paul Lefret, Courtesy Galerie Insula


saint-germain-des-prés

Galerie Landrot

Jacques Héripret, BB en liberté A l’occasion de la sortie du livre-photo « BB en liberté » (éditions Eyrolles) du photographe Jacques Héripret (né en 1937), la galerie Gérard Landrot présente une sélection de photos inédites issues de cet ouvrage. Ce travail réalisé en 1968 durant le tournage du film Shalako fige un certain nombre d’attitudes corporelles, créant un nombre de portraits inoubliables dont le mythique « Portrait au miroir ». Brigitte Bardot au sommet de sa gloire universelle n’a jamais été aussi belle, magnifiée par de somptueux tirages en noir et blanc. 5, rue Jacques Callot - 75006 Paris Tél. 01 43 26 71 13 - Port. 06 85 55 61 64 galerielandrot@aol.com Responsable : Gérard Landrot Du mardi au samedi de 11h à 19h

Jacques Héripret, Brigitte Bardot, portrait au miroir-tirage baryté - 1968, © Jacques Héripret, courtesy Galerie Landrot

Galerie Antoine Laurentin

« Visages et corps » vus par Hans Hartung La galerie Antoine Laurentin présente un ensemble de 10 tirages argentiques de galets de Hans Hartung (1904 -1989) réalisé en 1953 -1954 et provenant de la Galerie de France. Hans Hartung passe l’été 1953-1954 au bord d’une plage de Méditerranée où il décide de photographier des galets dans lesquels il voit des visages dignes d’artistes contemporains ainsi que des corps. Plusieurs d’entre eux sont même intitulés « Tête à la Brancusi », « Tête à la Picasso », « Arp » ou encore « Torse de femme ». Les images noir et blanc de « ces drôles d’êtres », révélés par le regard de l’un des grands maîtres de l’art abstrait, furent publiées par les éditions Albert Skira en 1974, accompagnées de poèmes et légendes de Jean Tardieu. Dans cet ouvrage Hans Hartung écrit : « L’idée de ces photographies m’a été donnée au début des années cinquante, par ma femme Anna Eva Bergman, lorsque nous passions nos vacances au bord d’une plage de la Méditerranée. Tous les jours nous ramassions des galets. Anna Eva collectionnait des têtes de monstres qui semblaient venus tout droit du monde légendaire de son enfance nordique. Moi, de mon côté, dans ma recherche de pureté abstraite et correspondant à mon goût de perfection, je ramassais obstinément les pierres les plus belles, ovales et rondes. Je reprochais à ma femme sa faiblesse pour le morbide. Bientôt je commençai à m’ennuyer. Puis à la longue nous avons renversé les rôles, j’ai été lamentablement contaminé par son penchant figuratif et me voilà devenu grand amateur de Trolls et autres Apollons. Etant plus doué qu’elle pour cette technique, c’est moi qui ai fixé l’image de ces drôles d’êtres. Plus tard, Albert Skira a bien voulu les imprimer et Jean Tardieu les commenter, en vers et en prose. » 23, quai Voltaire - 75007 Paris Tél. +33 (0)1 42 97 43 42 contact@galerie-laurentin.com www.galerie-laurentin.com Responsable : Antoine Laurentin Contact presse : Caroline Jouquey Graziani Du lundi au vendredi de 10h30 à 13h et de 14h à 19h,

20

samedi de 14h à 18h

Hans Hartung, torse de femme, 1954, tirage argentique, 39,6 X 4,02 cm, courtesy Galerie Antoine Laurentin


saint-germain-des-prés

Galerie le Minotaure

Autoportraits (1929 – 2010) L’exposition à la Galerie Le Minotaure présente une sélection unique d’autoportraits photographiques de Man Ray à Pierre Molinier, d’Erwin Blumenfeld à Thomas Ruff. Les années 1930 sont particulièrement bien représentées avec une génération d’artistes qui ont vécu l’emprise des médias modernes et ont été saisis d’enthousiasme pour ce nouvel instrument qu’est l’appareil photo. Longtemps peu estimée en tant que forme artistique, la photographie profite d’une liberté d’expression sans contraintes, appelant à l’expérimentation. Là, le meilleur sujet, c’est le photographe même. Le soi est le modèle préféré de l’artiste car il se connaît comme aucun autre. L’image classique du peintre au chevalet est remplacée par le photographe armé de son appareil, lequel joue un rôle créateur propre (umbo). En substituant l’œil du photographe, l’appareil photo fait de l’artiste un être moderne, ouvert au progrès et conscient de la valeur fugitive du moment. L’autoportrait photographique initie et profite à la fois de la course au moderne. En même temps, le potentiel technique de cet appareil magique fascine : surimpression, solarisation, voire photogramme. Erwin Bblumenfeld, Man Ray, Theodore Brauner en font bonne preuve. La vision du soi, gérée en grande partie par les règles de l’optique, est fortement marquée par un moment clin d’œil, un élément ludique sur fond transcendant (Ilse bing). Plus récemment, les autoportraits de Thomas Ruff ainsi que de Jean-Michel Fauquet témoignent de la conception nouvelle de la photographie comme geste artistique émancipé. Ruff souligne la force manipulatrice de ses prises de vue qui mettent en question la perception du réel. Fauquet, en dissimulant son visage, crée un tableau ouvert à des pensées existentielles et archaïques que nous portons tous en nous : qui suis-je ? Helen Adkins Artistes présentés : René Ahrlé, Ilse Bing, Erwin Blumenfeld, Theodore Brauner, Jean-Michel Fauquet, Léon Herschtritt, Marta Hoepffner, Edmund Kesting, Pierre Molinier, Man Ray, Thomas Ruff, André Steiner, Tato (Guglielmo Sansoni), UMBO (Otto Umbehr), Geza Vandor 2, rue des Beaux-Arts, 75 006 Paris Tél. +33 (0)1 43 54 62 93 sapiro.benoit@wanadoo.fr www.galerie-leminotaure.com Responsable : Benoit Sapiro Du mardi à samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h

21

Erwin Blumenfeld, autoportrait avec appareil photo, env. 1932-1937, gélatine d’argent, 30,6 X 23,2 cm, courtesy Galerie Le Minotaure


saint-germain-des-prés

Galerie Madé

Jean-François Lepage Inside the mirror Jean-François Lepage est l’auteur d’une photographie réalisée sur le fil du rasoir : souvent, la main du photographe vient, après la prise de vue, déranger l’anatomie du corps, la déconstruire, à coups d’incises sur le négatif, pour reconstruire une image neuve, multiple. L’artiste parle volontiers de « sa matière », non tant à propos du réel, mais du matériau même que constituent le négatif ou le positif du film ; les mains dans la gélatine, comme le pinceau dans l’huile et les pigments. De ces visages et ces corps, découpés, multipliés, recomposés, affleure soudain une identité complexe. L’individualité du personnage émerge et crée cette onde oscillatoire qui trouble la surface tranquille de l’image, la faisant hésiter entre séduction et répulsion, sophistication et brutalité. Ses images, à la composition toujours très épurée, sont habitées d’êtres étrangement immobiles, suspendus dans un espace-temps qui leur est propre ; tout à leurs rêves et pensées, ils évoluent dans une terre où se projettent et se rencontrent l’imaginaire du photographe, du sujet et celui du spectateur. Raphaëlle Stopin 30, rue Mazarine - 75006 Paris Tél. 01 53 10 14 34 mila@galeriemade.com www.galeriemade.com Responsable : Madé Taounza Contact : Emilia Genuardi Du lundi au samedi de 14h à 19h

Jean-François Lepage, Moonlight Zoo #6 – 2006, 100 x 80 cm, Tirage Fine Art, Ed.7 + 1AP, courtesy Galerie Madé

22


saint-germain-des-prés

Magnum Gallery

Sergio Larrain La galerie rend hommage au photographe chilien Sergio Larrain (1931-2012) et présente un ensemble de tirages réalisés dans les années 1970 au Pérou, en Bolivie et au Chili dont quelques clichés iconiques de Valparaiso et des enfants vagabonds de Santiago. Personnalité énigmatique et radicale, Sergio Larrain débuta comme photographe de rue à Santiago, mais c’est son travail personnel sur la ville de Valparaiso qui le fit connaître. Il a été le premier membre sud-américain à intégrer l’Agence Magnum en 1958. Déçu par la photographie, une activité qui tient selon le photographe de la magie et du miracle, il se retire dans les années 1970 prés d’Ovalle, au Chili pour se consacrer à la méditation et au yoga. Il laisse une œuvre singulière exécutée sur une décennie de 1950 à 1960 qui a fait l’objet d’une première rétrospective aux rencontres d’Arles 2013. 13, rue de l’Abbaye - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 46 34 42 59 gallery@magnumphotos.fr www.magnumgallery.fr Responsables : Anne Le Tri - Anna Planas Du mardi au samedi de 11 h à 19h

Sergio Larrain, Potosi, Bolivia. 1957 © Sergio Larrain/ Magnum Photos

23


saint-germain-des-prés

Librairie Mazarine

Katerina Jebb , « Le tablier de Balthus » iconique d’une disparition. L’artiste britannique Katerina Jebb (née en 1962) a scanné recto/verso le tablier de Balthus, un travail minutieux de 30x40 cm patiemment mis bout à bout pour reconstituer ce vêtement échelle 1 qui atteste de la présence d’un corps aujourd’hui disparu. Hautement symbolique, cette blouse unique portée pendant plus de soixante ans, donne à voir la physicalité de l’homme qui la façonna par ses gestes. Elle comble les manques des représentations de l’artiste au travail, puisque Balthasar K’ossowski contrairement à Picasso ou Jackson Pollock préserva jalousement cette intimité là. Face aux deux grands formats photographiques, le regardeur interpellé se surprend à scruter les indices pour imaginer l’anatomie de la personnalité qui habita cette toile grossière : l’affaissement des poches, les plis au niveau des coudes, la manche droite immaculée, la gauche ponctuée de tâches colorées, Balthus était donc droitier ? Le tablier apparaît comme support des frottements de pinceaux, repentirs colorés que Katerina Jebb nous révèle comme un « chef d’œuvre [jusque là] inconnu », puisqu’à n’en pas douter : il y avait un homme là-dessous. Un ultime portrait en creux qui vient clore en point d’ironie l’univers mutique de Balthus. Les photographies de Katerina Jebb sont présentes dans les collections du Whitney Museum de New York, de la Hayward Gallery à Londres, du Musée des Arts Décoratifs et du Musée Bourdelle à Paris. 78, rue Mazarine - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 46 33 48 37 Port. +3 3 (0) 6 12 02 62 33 librairie@lamazarine.fr www.lamazarine.fr Responsable : Pierre Durieu Du mardi au samedi de 10h à 13h30 et de 14h30 à 19h

Katerina Jebb, «Le tablier de Balthus” vue de face © Katerina Jebb, courtesy Librairie Magazine

24


saint-germain-des-prés

Galerie frédéric moisan

Vivian Maier

La galerie présente la première exposition à Paris dédiée à la photographe de rue américaine Vivian Maier (1926-2009) qui vécut dans l’anonymat comme nounou à New-York où elle est née et à Chicago où elle est décédée et dont le travail jamais publié a été seulement redécouvert après sa mort en 2009. Issues de la collection de Jeffrey Goldstein (Chicago), les 40 images sélectionnées reflètent l’intérêt de Vivian MAIER pour le portrait des classes pauvres, des marginaux, des laissés pour compte de l’Amérique des années 1950 à 1970. Ses images d’enfants saisis en plein jeu dans les rues de la ville rappellent celles de sa contemporaine Helen Levitt (1913-2009), figure majeure de la « street photography », versant américain de la photographie humaniste française menée par Willy Ronis ou Robert Doisneau, avec la nostalgie en moins. Elle est pleine de tendresse envers les Afro-Américains, mais aussi implacable avec les riches que le sera Diane Arbus (1923-1971) lorsqu’il s’agit de leur tirer le portrait. 72, rue Mazarine - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 49 26 95 44 Port. +33 (0)6 63 47 26 72 solenn@galerie-fmoisan.fr www.galerie-fmoisan.fr Responsable : Frédéric Moisan Commissaire d’exposition : Solenn Laurent Du mardi au samedi de 11h à 19h.

Young Girl behind Grid, Wilmette Beach, Illinois, 1968, Tirage argentique, 2013 30 x 30 cm, Edition de 15, Credit photo : “ Jeffrey Goldstein Collection, VivianMaierPhotography.com “, courtesy Galerie Frédéric Moisan

25


saint-germain-des-prés

Galerie Lélia Mordoch

Salvador

Salvador donne aux tableaux de grands maîtres les visages et les corps d’aujourd’hui. Le corps, nu, sublimé, de la femme plonge dans le Jardin des délices de Jérôme Bosch. Méduse, Athéna et Vénus ont le même visage, seules changent leurs expressions comme si Janus, soudain portait un masque à trois têtes. Les trois grâces de Botticelli deviennent sculptures vivantes et figées par l’objectif. C’est une femme nue et ligotée dont le corps est crucifié sur un tabouret de cuisine dans une parodie tragique du fameux triptyque de Bacon. Les corps qui ne sont plus que défroques, depuis longtemps devenues poussières des peintures et sculptures d’hier, sont remplacés par de nouveaux modèles. Les gestes n’ont pas changé, les expressions sont semblables dans l’œil de la caméra où notre époque se dissout et se fige dans l’instant. Demeure l’origine du monde : le corps nu et écartelé de la femme, douleur et volupté dans l’enfer du jardin d’Eden. 50, rue Mazarine - 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 53 10 88 Port. +33 (0) 6 09 14 15 lelia.mordoch.galerie@wanadoo.fr www.leliamordochgalerie.com Responsables : Lélia Mordoch et Jean de Lassus Du mardi au samedi de 13h à 19h

Salvador, Crucifixion II 1993, Triptyque, 100x80 cm chacune. Ambrotypes partiellement teintés, courtesy Galerie Lélia Mordoch

26


saint-germain-des-prés

Galerie Seine 51

Jerry Schatzberg La Galerie Seine 51 présente du 6 novembre au 14 décembre 2013 l’exposition du photographe américain Jerry Schatzberg. Le parcours de ce grand photographe, né en 1927 à New-York, débute au milieu des années 1950 lorsqu’il crée son propre studio. Il commence à travailler pour d’importantes publications telles que “Vogue” ou “Mc Call” et s’impose rapidement comme l’un des meilleurs photographes de sa génération avec notamment ses clichés de mannequins aux postures et attitudes d’un naturel inédit pour l’époque. En parallèle à sa carrière, le photographe entame une série de portraits d’artistes qu’il fréquente parmi lesquels figurent Bob Dylan, Faye Dunaway, Mick Jagger avec les Rolling Stones ou encore Andy Warhol. Quel que soit le modèle qu’il photographie, Jerry Schatzberg établit avec lui une relation privilégiée qui lui donne une réelle liberté lui permettant de saisir leur personnalité au travers d’un geste ou d’une attitude. Ses portraits racontent toujours une histoire d’un avant et d’un après où le récit dépasse le simple cadre de l’objectif, à l’image de ses séries intimistes de paysages urbains ou de la campagne américaine que Jerry affectionne particulièrement. On retrouve dans ses clichés un sens aigu de la composition, un cadrage quasi cinématographique d’une grande sobriété et particulièrement efficace. En s’orientant vers le cinéma à qui il livre son univers visuel dans de grandes réalisations, il prolonge sa perception de l’image. En 1973, son film “L’épouvantail” obtient la Palme d’or à Cannes et, comme pour rappeler que Jerry Schatzberg a toujours navigué entre photographie et cinéma, un de ses portraits emblématiques de Faye Dunaway est choisi pour l’affiche du Festival de Cannes en 2011. 51, rue de seine - 75006 paris Tél. +33 (0)1 43 26 91 10 contact@seine51.com www.seine51.com Responsables : Claude Nathan Guedj et Sylvie Palous Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h30 à 19h30

Jerry Schatzberg, “Legs” (Faye Dunaway), 1968, tirage argentique, dimensions variables, Courtesy Jerry Schatzberg / Galerie SEINE 51

27


saint-germain-des-prés

Librairie Signatures

Corps sujets, corps objets. Une sélection de photographies des années 1930-1950 Le corps, dont le visage est une des parties les plus expressives, doit être vu comme une “scène” qui va au-delà de la simple identité corporelle à partir de laquelle les photographes interprètent la nature humaine et expriment leur rapport au monde. Qu’il s’agisse du portrait d’une personnalité connue de ses contemporains et du grand public (Picasso, Cocteau, Dali…), du visage anonyme d’une femme, du rapport du corps à son environnement, d’un nu, le “corps sujet”, l’esprit qui s’en dégage, est toujours en relation charnelle avec le “corps objet”. Entre modernisme et tradition, dans le foisonnement de la période courant des années 1930 aux années 1950, la Librairie Signatures expose et fait dialoguer une quarantaine de tirages photographiques qui ont tous, grâce à l’art photographique, un rapport singulier avec cette double dimension à la source de la représentation artistique. Photographes présentés : Alban, Berenice Abbott, Pierre Boucher, Robert Doisneau, Rémy Duval, Drtikol, Edgerton, Emeric Feher, Philippe Halsmann, Lucien Hervé, Pierre Jahan, Kessels, Germaine Krull, Willy Maywald, Jean Moral, Roger Parry, Rudomine, Emmanuel Sougez, André Steiner, Geza Vandor, Wols. 17, rue Jacob - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 46 34 92 23 Port. +33 (0) 6 16 05 29 82 contact@librairiesignatures.com www.librairiesignatures.com Responsables : Christophe Dorny et Julie Féraud tous les jours de 10h30 à 13h et de 14h à 18h30, sauf lundi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h

Frantisek Drtikol (1883-1961), Jeune femme en buste, vers 1927, tirage d’époque, courtesy Librairie Signatures

28


saint-germain-des-prés

Galerie Patrice Trigano

Lucien Clergue, Halim Al-Karim, Meriem Bouderbala La Galerie Patrice Trigano réunit trois artistes autour de leur approche du corps : L’arlésien Lucien Clergue (né en 1934) avec ses photographies sculpturales de nus à la mer exécutées dans les années 1960. La tunisienne, Meriem Bouderbala (née en 1960) qui met en scène sa nudité voilée au détour d’images qui ont valeur de manifeste. L’iraquien Halim Al-Karim (né en 1963) dont les portraits floutés confrontent la mémoire blessée et l’expérience de l’exil au désir de lever le masque d’une réalité déshumanisante. 4 bis, rue des Beaux-Arts - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 46 34 15 01 Port. +33 (0) 6 08 80 85 87 celiatrigano@yahoo.com www.galeriepatricetrigano.com Responsables : Patrice Trigano, Celia Trigano Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30

Meriem Bouderbala, Etoffes Cutannées n° 2,2008, c-print sous diasec, courtesy Patrice Trigano

galerie Vallois Sculptures Modernes

Coco Fronsac. Visages masqués, corps dévisagés “Dans la série Chimères et Merveilles”, Coco Fronsac, artiste contemporaine, peint à la gouache des masques ancestraux extra-européens sur les visages d’occidentaux photographiés au début du siècle dernier. Un décalage s’installe entre des formes issues des continents de l’Afrique, l’Océanie, les Amériques, l’Asie et le caractère normé des portraits photographiques tels qu’ils se produisaient il y a un siècle. Des mises en scènes troublantes qui nous plongent dans un univers onirique et drolatique tant l’écart entre rite et tradition traduit, selon les uns et les autres, des caractères opposés. Depuis les poses figées destinées à représenter les liens de filiation et les différentes étapes du développement de l’individu (naissance, communion, service militaire, mariage, etc.) jusqu’aux réalisations rituelles non occidentales distancées de nos conventions, se produit, par-delà l’effet surréaliste, un appel à une mémoire universelle. »Valentine Plisnier 41, rue de Seine - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 43 29 50 80 sculpture.moderne@vallois.com www.vallois.com 
 Responsable : Camille Bloc Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h

29

Coco FRONSAC, Blue Mademoiselle, de la série Chimères et merveilles, 2011, Gouache sur photographie ancienne, 25 X 16,2 cm, courtesy Galerie Vallois Sculptures Modernes


saint-germain-des-prés

Galerie Vallois Sculptures Contemporaines

Franco Pagetti – portraits indiens

Franco Pagetti, photographe et photojournaliste à l’Agence VII, est né en 1950. Il collabore régulièrement avec les plus grands titres de la presse : Paris Match, News Week, Stern, Time Magazine ou encore le New York Time. Lorsqu’il ne couvre pas les zones de conflits de par le monde (Somalie, Irak, Afghanistan…), il s’adonne à son travail de portraitiste. La Galerie Vallois Sculptures Contemporaines présente ainsi une série de portraits que Franco Pagetti a réalisé en 1996 en Inde. Prises pour la plupart au Rajasthan, au Pendjab et dans le Sindhi, ses photographies représentent les villageois et paysans du grand désert indien appelé aussi désert du Thar. Ces populations, de confession hindoue ou musulmane, ont été saisies par l’objectif de Pagetti dans leurs occupations quotidiennes : femmes portant des cruches d’eau, des fagots de bois… Ces visages, d’une profondeur troublante, alliés à la maitrise du sens du cadrage de Pagetti en font une série atypique, hors d’âge et du temps.

Franco Pagetti, « Sans titre », 1993, 1/7, H 100 x L 100 cm, courtesy, Galerie Vallois Sculptures Contemporaines

35, rue de Seine - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 43 25 17 34 sculpture.contemporaine@vallois.com www.vallois.com Contact : Cédric Rabeyrolles Du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h

Galerie Renaud Vanuxem

Bart Van Bussel

Masques qui affirment le secret du visage tout en dévoilant la magie du rituel… Corps en transe qui font revivre à l’infini le temps du mythe à travers la danse… le travail du photographe néerlandais Bart Van Bussel révèle la puissance et la beauté des corps des initiés des sociétés secrètes Duk Duk des populations Tolai , Sulka et Baining de Nouvelle-Bretagne à travers de spectaculaires danses masquées.Ces rituels rarement photographiés à l’époque contemporaine ont perduré depuis les premiers contacts avec les Européens et par la suite, malgré la période de la colonisation allemande où nombre de rituels furent interdits par les autorités. C’est donc au-delà de l’évidence esthétique, un précieux témoignage photographique sur des croyances et des formes artistiques, certes en pleine mutation, mais toujours vivantes. 52, rue mazarine - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 43 26 03 04 rvanuxem@yahoo.fr renaudvanuxem.com Responsable : Bilitis Vanuxem Du lundi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous

30

Bart Van Bussel, Baining Fire dance, 2010, 150 x 225 cm, tirage sur jet d’encre monté sur alimunium, © Bart Van Bussel — courtesy galerie Renaud Vannuxem


saint-germain-des-prés

Velvet galerie

Roger Kaparian, visages et corps de la Pop culture des années 1960-70 Spécialisée dans la Pop culture du 20ème siècle, la galerie rend hommage au photographe musical freelance Roger Kasparian (né en 1938) qui a photographié de 1960 à 1970 les artistes anglais et américains en tournée à Paris, ainsi que toute la vague Yéyé française. Ses archives contiennent une grande partie d’images jusqu’alors inédites, dont celles des Beatles, des Rolling Stones, de Little Stevie Wonder, des Kinks, des Who, des Troggs, des Beach Boys, mais aussi de Serge Gainsbourg, Claude François, Johnny Halliday… La galerie présente une sélection de rares images des archives de Roger Kasparian qui sont en passe de devenir des classiques de l’iconographie musicale du Rock and roll.

Roger Kasparian, Serge Gainsbourg chez lui, hiver 1963, tirage argentique sur papier baryté, © Roger Kasparian, courtesy Velvet Galerie

11, rue Guénégaud - 75006 Paris Tél. +33 (0)1 43 26 14 90 velvetgalerie@gmail.com www.velvet-galerie.com Responsable : Benoit Ramognino Du mardi au samedi de 14h à 19h

Galerie Olivier Waltman

Cédric Arnold, Sacred Ink La galerie Olivier Waltman propose la série photographique Sacred Ink de Cédric Arnold, photographe documentaire franco-britannique basé à Bangkok sur la tradition du tatouage en Thaïlande. Durant des siècles, les hommes thaïlandais se recouvraient de tatouages aux vertus protectrices. Cette tradition a perduré à travers le temps, transmise de génération en génération, aussi bien du côté des moines que des laïques. Le corps devient alors un temple de prière intime, une armure spirituelle exhibée à la vue de tous. Ainsi, les corps de Sacred Ink dévoilent le visage même d’un peuple aux traditions méconnues. 74, rue Mazarine - 75006 Paris Tél. +33 (0) 1 43 54 76 14 info@galeriewaltman.com www.galeriewaltman.com Responsable : Olivier Waltman Du mardi au samedi de 10h30 à 20h

31

Cedric Arnold, Sacred Inked Serie #3, 2012, courtesy Galerie Olivier Waltman


saint-germain-des-prĂŠs

Autres expositions associĂŠes au festival

32


saint-germain-des-prés

Académie des Beaux-Arts

Katherine Cooper, Les blancs Africains, voyage au pays natal 24 octobre - 24 novembre 2013 L’Académie des Beaux-Arts présente du 24 octobre au 24 novembre 2013 le travail de la photographe Katharine Cooper, lauréate de la sixième édition du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière — Académie des Beaux-Arts. Cette exposition, « Les Blancs Africains, voyage au pays natal », organisée dans le cadre des Saisons Afrique du Sud – France 2012 et 2013, présente une cinquantaine de photographies en noir et blanc et en couleur faites au moyen format et tirées à l’agrandisseur selon le procédé argentique. Vingt-sept ans après avoir quitté l’Afrique du Sud, et presque vingt ans après la fin de l’Apartheid, Katharine Cooper (née en 1978) a souhaité retourner dans son pays d’origine, sur les traces de son enfance. De janvier à mai 2013, elle a séjourné dans des lieux liés à son histoire en Afrique du Sud et au Zimbabwe afin de réaliser « un portrait intime de la minorité blanche qui perdure, depuis quatre siècles, dans ce pays de beauté brutale ; d’un peuple né de cette terre à laquelle il se sent profondément attaché ». Elle nous livre ainsi un aperçu poétique et personnel d’une communauté dans sa diversité — gens ordinaires, personnages publics, mais aussi déshérités. À travers cette série qui se veut le début d’un travail à long terme se dessine la vision singulière d’un peuple méconnu, mais également l’autoportrait de la photographe qui, au terme de ce voyage, se vit et s’affirme plus que jamais comme une « Blanche Africaine ». Académie des Beaux-Arts, 27 quai de Conti - 75006 Paris Contact : Hermine Videau-Sorbier, assistée de Aurore Bachelet 23, quai de Conti – 75006 Paris Tél. +33 (0)1 44 41 45 27 com@academie-des-beaux-arts.fr www.academie-des-beaux-arts.fr Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h.

Katherine Cooper, Zane & Vanessa : Koffiebaai, Wild Coast 2013, © Katherine Cooper, courtesy Académie des Beaux-Arts

33


saint-germain-des-prés

Chapelle de l’école des beaux-arts

Davide Monteleone, lauréat de la 4ème édition du Prix Carmignac Gestion du photojournalisme 8 novembre - 4 décembre 2013 Le thème de la quatrième édition du Prix Carmignac Gestion du photojournalisme était la Tchétchénie, épicentre d’une violence exacerbée et qui reste, après les conflits des deux décennies précédentes, le théâtre d’une grande détresse humaine. Le photographe italien Davide Monteleone a choisi d’illustrer la mise en péril de l’identité tchétchène derrière l’apparence de calme et de prospérité savamment entretenue par le régime autocratique de Ramza Kadyrov. Il a séjourné en Tchétchénie de décembre à avril 2013. Son travail sera exposé du 8 novembre au 4 décembre 2013 à la Chapelle de l’École des Beaux-arts de Paris. Davide Monteleone (né en 1974) a commencé sa carrière de photographe en 2000 alors qu’il devient photojournaliste pour l’agence Contrasto. L’année suivante il déménage à Moscou où il y travaille en tant que correspondant. Depuis 2003, Monteleone vit entre l’Italie et la Russie, menant à bien ses projets personnels. Il publia son premier livre «Dusha, Russian Soul» en 2007 suivi de « La Linea Inesistente » en 2009 et de «Red Thistle » en 2012. Il a reçu de nombreux prix pour ses travaux, dont plusieurs World Press Photo Prize. Il expose et enseigne. Depuis 2011, Davide est membre de l’agence VII Photo. Créé en 2009 le Prix Carmignac Gestion du Photojournalisme finance chaque année un reportage de plusieurs mois sur un thème proposé. En soutenant le travail en profondeur des photojournalistes, dont l’activité traverse une grave crise de financement, Carmignac Gestion veut donner les moyens à des témoins essentiels du monde contemporain d’aller là où les autres ne vont pas. Sa mission est de promouvoir une approche humaniste et d’apporter un regard différent sur des enjeux géostratégiques complexes dans des régions du monde sujettes à des tensions extrêmes. 14, rue Bonaparte - 75006 Paris Responsable : Nathalie Gallon Tél. +33 (0) 170 38 56 86 ngallon@carmignac.com www.carmignac.com Ouverture exceptionnelle le dimanche 17 novembre de 13h à 18h Du mardi au samedi de 11 h à 19 h

© Davide Monteleone, agence VII photo, pour le Prix Carmignac Gestion du photojournalisme. Les forces de sécurité présentes lors de la célébration du 10e anniversaire du « Jour de la Constitution ». En arrière-plan, la ville de Grozny, cinq tours étincelantes, le cœur de la reconstruction de Grozny et le symbole d’une ville rétablie après la destruction causée au début du millénaire. Grozny, 23 mars 2013.

34


saint-germain-des-prés

Centre tchèque de Paris Pavel Mára, le corps objet 5 novembre – 20 décembre 2013

Le Centre tchèque de Paris présente du 5 novembre au 20 décembre 2013 l’exposition « Le corps objet » de Pavel Mára. Né en 1951, celui-ci est l’un des chefs de file de la photographie tchèque contemporaine. Diplômé de l’Académie FAMU de Prague, il s’intéresse dès ses débuts à la nature morte et se livre à différentes expérimentations avec le médium photographique (photographie sur toile, sculpture photographique sur verre ou sur zinc, etc.. ).

À partir des années 1990, la représentation du corps

humain domine son travail qu’il décline en série Portraits, Madonas, etc. Son travail sur la lumière — souvent à contre-jour — est essentiel dans la création des volumes, silhouettes, ou ombres. Cette exposition s’accompagne d’une conférence, le 16 novembre 2013 à 17 h, modérée par l’historien de la photographie tchèque Vladimir Birgus en présence de l’artiste. 18, rue Bonaparte - 75006 Paris Contact : Jean-Gaspard Palenicek Tél. +33 (0) 1 53 73 00 35 palenicek@czech.cz www.czechcentres.cz/Paris Du mardi au samedi de 13h à 18h, mercredi jusqu’à 20h Ouverture exceptionnelle le dimanche 17 novembre de 13h à 18h

Pavel Mára, Memory III, photo couleur sur toile, 220 X 80 cm, 2009, courtesy Centre tchèque de Paris

35


saint-germain-des-prés

Institut hongrois

Mouvement, rythme, danse Les débuts de la danse moderne en Hongrie (1902-1950) 6 – 23 novembre 2013 Les débuts de la danse moderne hongroise remontent à 1902, date de la première représentation d’Isadora Duncan en Hongrie. À partir de 1912, les premières écoles de « l’art du mouvement » voient le jour sous l’impulsion d’Alice Madzsar et Valéria Dienes

(élèves respectifs de Bess Mensendieck et de Raymond Duncan) qui entretiennent des relations étroites avec le groupe d’artistes Nyolcak (Les Huits) et d’autres groupes d’intellectuels progressistes (Galilei Kör, Vasárnapi Kör). À partir de 1920, les nouvelles écoles se multiplient : Olga Szentpál introduit en Hongrie la méthode de Jacques Dalcroze tandis que Lili Kállai fait de même avec le système de Mary Wigman. « L’art d’orchestique » atteint son apogée à la fin des années 1920 avec les chœurs aux thèmes chrétiens de Valéria Dénes et les pièces psychologiques d’Ödön Palasovszky et d’Alice Madzsar. Cet art disparaît des scènes hongroises en 1950, jugé « bourgeois » par le régime communiste. L’exposition retrace l’histoire de « l’art d’orchestique » et ses relations avec la musique de Béla Bartók et de Joseph Kosma à travers des photos vintage des grands photographes de l’époque : József Pécsi, André Kertész, Ergy Landau, Angelo, Dénes Rónai, Olga Máté, Ada Ackermann). 92, rue Bonaparte - 75006 Paris Tél. +33 (0) +33 1 43 25 26 07 j.baranyai@instituthongrois.fr www.instituthongrois.fr Responsable programmation artistique Judit Baranyai Commissaires : László Beke et Gabriella Vincze Du mardi au samedi de 13h30 à 19h30

Angelo, Alice Turnay, vers 1925, © fondation Orchestique, Budapest, Courtesy Institut Hongrois

36


saint-germain-des-prés

Université Paris Descartes

« Virginie Bocaert - Corps et âmes » Présidence de l’Université Paris Descartes 7 – 27 novembre 2013 Virginie Bocaert, née en France, vit et travaille à Montréal depuis 2002. Après des études à l’École Supérieure de Mode de Paris, elle se destine d’abord au design avant de se tourner vers la peinture. Dans sa démarche actuelle, associant arts plastiques et photographie, l’artiste n’hésite pas à confronter les éléments réalistes et l’abstraction pour créer une œuvre qui laisse au spectateur une totale liberté quant à son interprétation. L’intervention sur la photographie à l’aide de multiples procédés, l’opposition entre divulgation et dissimulation témoignent de sa réflexion sur l’affrontement entre le corps physique visible et les émotions qu’il dissimule, tellement propres à chacun de nous. Virginie Bocaert n’oppose pas les forces, les genres et les formes, elle les assemble, les transcende, afin qu’ils convergent tous dans la même direction, celle de l’expression. Galerie Saint Germain Entrée par le 12, rue de l’École de Médecine ou par le 83, Bd St-Germain - 75006 Paris Ouvert tous les jours de 11h à 18h30, sauf samedi et dimanche

,

Virginie Bocaert, exposition corps et âmes, courtesy Université Paris-Descartes

37


saint-germain-des-prés

Événements Samedi 16 novembre 2013 à 17 h Conférence « Visages et corps dans la photographie » modérée par Vladimir Birgus, historien de la photographie tchèque, en présence de l’artiste Pavel Mára 18, rue Bonaparte - 75006 Paris Conférence en langue anglaise, entrée libre


saint-germain-des-prés

Partenaires Mairie du 6ème arrondissement

EAC

Fondation Carmignac Gestion

Alcazar

HSBC France

L’Hôtel

Académie des Beaux-Arts

Café Laurent - Hôtel d’Aubusson

Monnaie de Paris

Aésop

Centre tchèque de Paris

Champagne Bruno Paillard

Institut Hongrois

Kusmi Tea

L’Université Paris-Descartes

Rapid-Flyer - Typoform

Partenaires Médias Connaissance des Arts Journal des Art – l’Oeil Télérama Le Quotidien de l’Art Résidence décoration Pariscope


saint-germain-des-prĂŠs


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.