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Allemagne
ECOSSE
Évaluations Coface
ULSTER
A2
Évaluation pays
Dublin
EP. NDE
A1
Environnement des affaires
PAYSBAS
PAYS DE GALLE
LITUANIE K RUSSIE
Copenhague
DANEMARK
ROYAUMEUNI
PO LOGNE
Berlin Berlin
La Haye Londres
LETTONIE
Varsovie
BELGIQUE
ALLEMAGNE
Bruxelles
Prague
Luxembourg
REP. TCHEQUE SLOVAQUIE
LUXEMBOURG
Principaux indicateurs économiques 2009 -5,1 0,4 -3,2 5,6 74,2
Croissance PIB (%) Inflation (moyenne annuelle) (%) Solde budgétaire / PIB (%) Solde courant / PIB (%) Dette publique / PIB (%)
(e) : estimation
2010 3,7 1,1 -4,3 5,7 83,0
2011 e 3,0 2,3 -1,0 5,4 81,0
Paris
Vienne
Berne
LIECHTENSTEIN
SUISSE Vaduz
CROATIE
(p) : prévision
P
40
M
T
Importations 36 % du PIB
I %
46,0
Machines et matériel de transport
34,0
Machines et matériel de transport
23,1
Articles manufacturés
23,6
Articles manufacturés L
Produits chimiques et produits connexes, n.d.a.
12,6
Produits chimiques et produits dérivés
7,2
Articles et transactions, n.d.a.
11,4
Combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes
4,0
Produits alimentaires et animaux vivants
4,9
Autre
14,7
30
M
R
%
20
SERBIE
A
Exportations 41 % du PIB
10
HERZEG.
Sarajevo
SAN MARINO
MONACO
Échanges commerciaux
0
Bratislava Budapest AUTRICHE HONGRIE SLOVENIE ROUMAN Zagreb Ljubljana Belgrade BOSNIE-
FRANCE
2012 p 0,7 1,8 -0,9 5,0 80,0
50
8,0 10,4 0
5
10
15
20
25
30
Articles et transactions, n.d.a. Autre
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➔ Appréciation du risque Fort ralentissement de l’activité lié à la dégradation du contexte extérieur
Dans le sillage de la crise de la dette européenne et du ralentissement mondial, l’activité a légèrement reculé sur les derniers mois de 2011. Elle devrait, au mieux, stagner début 2012 avant de retrouver une croissance très modeste à partir du printemps. Sur l’ensemble de l’année 2012, la croissance sera faible. Malgré le maintien d’une demande forte en provenance des zones émergentes, les exportations (50% du PIB) vont fortement ralentir sous l’influence d’une conjoncture très défavorable en Europe occidentale (55% des débouchés). Comme, dans le même temps, les importations ralentiront moins, la contribution des échanges extérieurs à la croissance sera nulle en 2012. Par ailleurs, les incertitudes vont inciter les entreprises à repousser leurs investissements sur le second semestre 2012. Un recul semble toutefois à écarter en raison du taux d’utilisation assez élevé des capacités de production et du rattrapage partiel du retard dû à la crise de 2009. L’investissement public décèlera aussi fortement avec la fin des projets contenus dans le second plan de relance de 2009. L’accroissement des investissements dans les énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermique), la modernisation des centrales thermiques existantes et la construction de centrales au gaz dans la perspective de la sortie du nucléaire en 2022, n’interviendra au mieux qu’à partir de la fin d’année. Soutien de la dépense des ménages
Le soutien à l’activité proviendra de la résistance de la consommation et de l’investissement des ménages. Les ménages devraient maintenir leur consommation. Malgré la diminution attendue des créations d’emploi, le chômage baissera encore, car moins de personnes arriveront sur le marché du travail. Les entreprises, soucieuses de conserver une main-d’œuvre qualifiée de plus en plus rare, vont
faire appel au Kurzarbeit qui leur permet de faire prendre en charge la réduction d’horaires par l’assurance chômage. Le revenu disponible des ménages augmentera en raison de la baisse de l’inflation, de la progression des salaires qui profitent des tensions sur le marché du travail, ainsi que de l’indexation des retraites sur les rémunérations. La majeure partie du supplément de recettes publiques attendue en 2012, conséquence de la résistance de la consommation et de la progression des revenus, sera redistribuée sous forme de primes de fin d’année aux fonctionnaires, d’augmentation des allocations logement et parentale, ainsi que des bourses pour les étudiants. La construction et la rénovation de logements devraient progresser du fait notamment de la méfiance des ménages pour les placements financiers. Des comptes publics et extérieurs satisfaisants
Malgré le ralentissement de croissance attendu en 2012, l’amélioration des comptes publics va se poursuivre. Le déficit devrait passer sous la barre des 1% du PIB. La dette restera élevée (80% du PIB), mais poursuivra sa décrue. Le frein à l’endettement, intégré à la Loi Fondamentale, qui prévoit la réduction du déficit structurel de la Fédération à 0,35% d’ici 2016 et l’équilibre structurel pour les Länder d’ici 2020, jouera pour la deuxième année. Grâce à son considérable excédent commercial, la balance courante est très excédentaire. L’essoufflement de la demande mondiale ne remet pas en cause cette situation. La situation financière des entreprises susceptible de se dégrader à nouveau
En 2011, la rentabilité des entreprises est presque remontée à son niveau confortable d’avant la crise. Néanmoins, les hausses de salaires consenties et l’augmentation du prix des matières premières ont ralenti le processus. Mais, d’un autre côté, le désendettement, rendu possible par l’autofinancement croissant des entreprises, a réduit la
charge du service de leur dette. Cependant, la nette décélération de la croissance attendue en 2012 pourrait provoquer une nouvelle détérioration. En cas de dégradation de la situation des banques, l’accès au crédit bancaire deviendrait plus difficile et onéreux. Cela pourrait poser de graves difficultés aux entreprises, notamment les PME, qui y ont recours. Toutefois, la moindre ampleur du retournement conjoncturel devrait limiter la détérioration éventuelle.
Points FORTS Ï ■ Solide base industrielle (1/4 du PIB) ■ Compétitivité coût/produit élevée et faible sensibilité au change ■ Présence importante sur les marchés émergents (1/3 des exportations) ■ Rôle central des PME (Mittelstand) exportatrices ■ Recherche et Développement ■ Intégration de l’Europe centrale et orientale dans le processus de production ■ Importance des ports de Hambourg et de Bremerhaven
Points FAIBLES ■ Déclin démographique ■ Manque d’ingénieurs ■ Faible taux d’emploi des femmes ■ Forte dépendance aux marchés mondiaux ■ Poids majeur de la production et des exportations d’automobiles ■ Retard persistant des Länder orientaux ■ Secteur bancaire fragilisé
Guide Coface Risque Pays 2012
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