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Le magazine de la Ville de Nancy mars 2010
ACTUALITÉ : Les orientations budgétaires 2010 • P7
EN SAVOIR PLUS : Nancy Grand Cœur, un écoquartier en concertation • P8 quartierS : L’allée de la Pépinière régénérée • P11
à suivre Seniors, marchez équilibrés !
sommaire ACTUALITÉ 4
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Orientations budgétaires 2010 : une ville économe et respectueuse de l’environnement Précarité et handicap : bientôt un nouveau foyer d’accueil Des Pass bus pour les seniors
mars 2010
En savoir plus 8
Nancy Grand Cœur : un écoquartier en concertation
qUOTIDIEN 15
QUARTIERS 10
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Rives de Meurthe : des entreprises investies dans leur environnement Centre Ville : l’allée de la Pépinière régénérée Haut-du-Lièvre : plus de confort pour l’école maternelle Buffon
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Petite enfance : une nouvelle structure multi- accueil à Boudonville
TRIBUNES LIBRES
À SUIVRE 19
Des loisirs aux couleurs de l’éco-citoyenneté
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Charles III et les sauveteurs de mémoire
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Seniors, marchez équilibrés !
Forêt protégée Ensemble naturel d’exception aux portes de Nancy, le massif forestier de Haye est à la fois un cadre d’épanouissement des écosystèmes et de la biodiversité, un lieu de détente « verte » et un espace d’activités économiques. Grâce à l’implication de nombreux acteurs associatifs, d’André Rossinot et de Jean-François Husson, l’élu communautaire en charge de l’écologie urbaine, la Préfecture de Meurthe-et-Moselle avait lancé en 2007 une démarche pour sa préservation. Ce travail qui a associé l’ensemble des partenaires concernés aboutit aujourd’hui à la mise en œuvre d’une procédure de classement en forêt de protection. Au sein de groupes de travail thématiques, dont certains pilotés par la Communauté urbaine, les différents protagonistes vont désormais mener une réflexion autour des grands enjeux du site et du périmètre définitif de protection.
Solidaire d’Haïti La Ville de Nancy s’est jointe à l’immense élan international qui s’est manifesté en faveur de Haïti, ravagée en janvier par un tremblement de terre. Dès le 1er février, le conseil municipal a voté un don de 20 000 euros versé à l’opération « Solidarité Haïti » de la Fondation de France, à charge pour celle-ci de redistribuer la somme aux organisations avec lesquelles elle travaille sur place. A noter que la Communauté urbaine a effectué un geste similaire. Lucienne Redercher, l’adjointe en charge des Droits de l’Homme, a également pris les dispositions nécessaires pour que les dons émanant des Nancéiens eux-mêmes puissent être recueillis à l’hôtel de ville et dans les mairies de quartier.
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Nissim Malka, André Rossinot et Jean-Michel Berlemont.
Le maire de Kyriat Shmona à Nancy Nissim Malka, le nouveau maire de Kyriat Shmona en Israël, a effectué son premier déplacement à Nancy au mois de janvier. Une visite qui a été l’occasion de donner une vitalité supplémentaire à un jumelage noué en 1984 « et marqué depuis par un ancrage humain et associatif très fort », note Jean-Michel Berlemont, l’adjoint délégué aux relations internationales. Plusieurs événements culturels ont entouré la rencontre entre les deux maires qui ont également abordé un certain nombre de dossiers sur lesquels des coopérations sont envisagées. C’est le cas du domaine de la santé ou encore des nouvelles technologies et de « l’économie de la connaissance », un thème important dans la perspective des futures manifestations de Renaissance 2012.
Directeur de publication : André Rossinot • Rédacteur en chef : Gérald Bonzé • Ont collaboré à ce numéro : Simon Anheim, Stéphane Harter, Cyril Klein, Cécile Mouton, Sabrina Tenace, Aurélie Vion • Photos : Serge Martinez, Christophe Cossin • Secrétariat : Christiane Materne, tél. 03 83 85 31 00 • Création graphique : Publicis Koufra • Impression : Léonce Deprez • Tirage : 62000 exemplaires • Dépot légal n°141 • Imprimé sur du papier issu de forêts en gestion durable.
édito
Dans une trentaine d’années - le temps d’une génération -, les villes accueilleront à elles seules les deux tiers de la population mondiale. D’où l’impérieuse nécessité d’y mettre en pratique dès maintenant, comme nous le faisons à Nancy, des politiques inspirées par le développement durable. La question n’est pas seulement de lutter contre le changement climatique. Elle est de nous donner, à nous-mêmes et à nos descendants, les moyens de bâtir nos vies dans un milieu urbain qui soit autre chose qu’« acceptable » : accueillant. C’est-à-dire intègre sur le plan écologique, équitable et solidaire sur le plan social, efficace sur le plan économique. Depuis plusieurs années, à la mairie et avec le Grand Nancy, nos réflexions et beaucoup de nos projets vont dans ce sens car, avant de tout attendre des sommets internationaux, nous pouvons et nous devons agir localement. Le moment est donc venu d’inscrire cette ambition dans ce qui constitue le socle de l’engagement de la collectivité vis-à-vis de ses citoyens : la construction budgétaire. Pendant toute la durée du mandat en cours, des politiques publiques concrètes, lisibles et financées vont progressivement monter en puissance dans ce domaine. Nous vous
en rendrons régulièrement compte car le développement durable consiste aussi à entretenir un rapport de proximité, d’écoute mutuelle et de partage des enjeux avec les habitants. Tous les secteurs de l’action municipale sont concernés par cette vision renouvelée de l’aménagement de la ville. Avec vous, dans plusieurs quartiers, nous avons déjà expérimenté des approches innovantes en matière de conception écologique d’espaces verts ou d’équipements publics : les jardins Verlaine ou Jules Dorget, le parking des Deux Rives... Nous voulons passer maintenant à un stade supplémentaire. Celui d’une administration pleinement éco-responsable, de manifestations culturelles et sportives dont les critères de base cumulent accessibilité pour tous et respect de l’environnement, celui d’un soutien déterminé aux initiatives écocitoyennes en matière de cadre de vie. Je sais que je peux compter, à Nancy et dans l’agglomération, sur l’enthousiasme et la compétence de nombreux partenaires – associations, habitants, organismes conseils ou de recherche, entreprises... C’est ensemble que nous pouvons progresser. C’est ensemble que nous pouvons faire de Nancy une ville pionnière dans un monde en profonde évolution.
André Rossinot
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Orientations budgétaires 2010 :
une ville économe,
respectueuse de l’environnement et porteuse de « bien vivre ensemble » « Avant d’être un mode de chiffrage, le Débat d’orientation budgétaire parle de la vie de la cité, de la façon dont l’équipe municipale gère les choses du quotidien et les projets ». Michel Dufraisse, l’adjoint aux finances, ne cache pas l’intérêt qu’il porte à ce temps fort de l’année politique. Lorsque majorité et opposition, sans la pression du vote, évoquent aussi largement que nécessaire en conseil les perspectives de la Ville. Une couleur : le vert du développement durable. Et une ardente obligation : « dégager suffisamment d’épargne pour investir, et maîtriser les dépenses pour faire face à la baisse des recettes consécutives à la crise ». Pour Michel Dufraisse, en fait, tout est lié : le développement durable est dans le monde actuel la voie la mieux adaptée pour parvenir aux objectifs recherchés en termes de qualité de vie pour les habitants. La preuve par les investissements : « investir pour économiser l’énergie, comme on va le faire au Musée des Beaux-Arts, c’est contribuer à préserver l’environnement. Mais cela va aussi se traduire par des coûts de fonctionnement moindres, donc moins de dépenses publiques, ce qui contribue toujours à modérer
le recours à la fiscalité… De la même manière, avoir recours aux « technologies vertes » dans nos équipements est une façon de promouvoir des procédés souvent intéressants sur le plan financier et qui présentent un autre avantage : celui de créer des emplois autour de nouvelles filières d’activités ».
Promouvoir les bonnes pratiques C’est autour de cette philosophie que se construit le budget de la Ville pour 2010 et, au-delà, pour la période qui s’étend jusqu’à la fin du mandat (voir page 5). L’engagement d’André Rossinot est en effet très clair. « Nous vivons une époque
Auscultée par l’AFNOR Courant 2009, la Ville demande à l’AFNOR d’évaluer sa politique de développement durable. Verdict après l’analyse de cet organisme de référence dans le domaine de la certification et des démarches qualité : Nancy, sur une échelle de quatre niveaux qui va d’« engagement » à « exemplarité », se situe au palier n° 2, celui de la « progression ». Un résultat d’entrée de jeu encourageant : « la finalité de la plupart des actions des services œuvrant à la Ville est de nature profondément développement durable », relève ainsi l’AFNOR. L’enjeu pour Nancy est désormais d’accéder le plus rapidement possible au niveau 3, celui de la « maturité ».
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très particulière, passionnante, expliquet-il, parce que l’évolution de la société vers le développement durable est une réalité que plus personne ne peut ignorer et que cette prise de conscience doit se conjuguer avec les valeurs républicaines qui nous guident, notamment en matière de solidarité ». Pour accompagner son attitude pionnière dans ce domaine, Nancy a fait évaluer son action par un organisme indépendant, l’AFNOR, (voir ci-dessous) et multiplie les initiatives comme l’ont souligné tour à tour, lors du débat, les interventions de Claudine Guidat, Valérie Rosso-Debord, Laurent Hénart, Jean-François Husson, MarieCatherine Tallot ou Malika Dati. L’objectif, en effet, n’est pas seulement de chasser le gaspi en réduisant la consommation de papier de la mairie (50% de moins en quatre ans, tout de même !) ou de restreindre son parc automobile (aucun achat de voiture en 2010). Il est de promouvoir dans tous les secteurs où cela est possible, sport, social ou culture, des pratiques à la fois économes, respectueuses de l’environnement et porteuses de valeur ajoutée en matière de « bien vivre ensemble ». Un souci qui, comme tous les participants au débat, de la majorité comme de l’opposition, l’ont rappelé, passe d’abord par la qualité du service public local et par la recherche des meilleurs moyens de garantir son maintien.
actualité actualité
> Recettes :
la crise toujours bien présente Depuis un an et demi, l’économie internationale enregistre la plus profonde récession depuis la Seconde Guerre Mondiale. Même si des signes de légère reprise se sont manifestés à partir de fin 2009, la construction du budget 2010 de la Ville se déroule encore bel et bien dans un contexte de crise. Une crise qui continue par exemple de peser sur les transactions immobilières et par conséquent sur les « droits de mutation » que perçoit la Ville : une perte estimée à 900 000 € par le service des finances ! De la même manière, le ralentissement général de l’activité a des répercussions sur la fréquentation des institutions culturelles, sur les locations de salles, voire sur les recettes de stationnement... « Parallèlement, les dotations d’Etat, qui constituent 25% des recettes de fonctionnement de la commune, restent stables – c’est le cas de la Dotation de solidarité urbaine – ou ne progressent que faiblement : plus 0,6% a priori pour la Dotation globale de fonctionnement », indique Michel Dufraisse. Le budget 2010 se bâtit donc sur des bases ajustées en termes de recettes. Poursuivre les efforts de maîtrise des dépenses courantes de gestion n’en sera que plus important.
> Investissements :
une vision à plus long terme La Ville vient de vivre une période d’investissements soutenus. Elle s’est également impliquée activement dans le plan de relance en démarrant de façon anticipée certains de ses chantiers. L’heure est maintenant à la reconstitution de l’épargne et à la vigilance sur les charges de fonctionnement. Pour accompagner cette stratégie sur le long terme, une nouvelle approche budgétaire se met en place : celle des politiques publiques soumises à autorisations de programme. Son principe ? Permettre de « lire » ce que chacun des 15 grands secteurs d’intervention de la Ville représente réellement en termes de fonctionnement et d’investissement. Et ce, jusqu’à la fin du mandat et non sur une seule année comme dans la technique budgétaire habituelle. « C’est une évolution majeure, souligne Michel Dufraisse, car cela va permettre à tout le monde, élus et citoyens, d’avoir maintenant une vision fonctionnelle, et non pas simplement comptable, du budget. Cette lisibilité renforcée est, je le pense, un atout supplémentaire pour la démocratie participative ». Autre intérêt : le vote des autorisations de programme (c’est-à-dire des volumes maximum d’investissements envisageables jusqu’en 2014 pour chaque politique publique) sera un instrument extrêmement utile pour améliorer le pilotage des finances municipales.
Place de Padoue, un programme immobilier, présenté ici lors d’une visite de quartier, donnera naissance à 73 logements labellisés « basse consommation ».
La priorité :
un développement durable... et efficace Le square Jules Dorget, dans le quartier de Saurupt, avec ses récupérateurs d’eau de pluie et ses luminaires photovoltaïques. Le parking des Deux Rives, sur Stanislas-Meurthe, avec sa faible consommation énergétique et ses matériaux économes en entretien. Deux témoignages récents de la volonté de la Ville d’intégrer le développement durable dans ses équipements. Ce souci, à vrai dire, existe depuis plusieurs années. Mais il prend désormais la dimension d’une véritable politique, complète et coordonnée avec les partenaires publics et privés de la commune. Prenons l’habitat. Que ce soit place de Padoue, avec un programme immobilier Batigère de 73 logements, ou dans le secteur Laverny sur le Haut-du-Lièvre où un immeuble de 20 logements et 17 pavillons sont prévus, le choix s’est porté sur des bâtiments labellisés « basse consommation ». Ce qui n’est pas un hasard lorsque l’on sait que le prochain Programme local de l’habitat (PLH) du Grand Nancy servira de test national pour expérimenter, avec le soutien de l’Etat, des initiatives clairement tournées vers la « ville durable ». Elles consistent à encourager la production d’une nouvelle génération de logements à faible consommation d’énergie, bien sûr – ce dont leurs occupants bénéficieront d’ailleurs sur le plan financier. Mais aussi à rechercher le même type de performance dans la rénovation des quartiers anciens, un domaine où Nancy a un savoir-faire reconnu. Au-delà des espaces verts et des bandes cyclables, c’est donc bien toute la ville, dans sa structure même, qui est concernée. Des principes qui vont inspirer les opérations inscrites au budget pour 2010 et les années suivantes tout comme ils président déjà par exemple au cahier des charges de l’éco-quartier Nancy Grand Cœur (voir aussi p. 08-09).
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Sécurité à Nancy :
des collaborations renforcées entre collectivité et services de l’Etat Des événements récents – dont l’un, particulièrement odieux, s’est traduit par la mort d’un homme – ont lancé le débat sur la sécurité en soirée et la nuit à Nancy. « C’est une question qu’il ne faut pas esquiver car elle concerne de nombreuses personnes : elle pose la question de la manière dont on assure la sécurité des biens mais aussi et surtout la tranquillité de celles et de ceux qui souhaitent seulement profiter de leurs loisirs », relève André Rossinot, qui ne cache pas sa vigilance et sa détermination par rapport à ce dossier. La sécurité est bien sûr de la responsabilité des pouvoirs publics c’est-à-dire, au premier chef, de l’Etat. Mais pour le maire, apporter des solutions efficaces et pérennes passe aussi par une coordination des moyens entre Police Nationale, Police Municipale (dont les missions ne sont pas identiques) et institution judiciaire. Le préfet, le procureur de la République et le président de la Communauté urbaine ont ainsi décidé, avec l’ensemble des maires de l’agglomération, d’accentuer leur coopération dans le cadre du Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) du Grand Nancy. Il s’agit en effet d’une instance dont la vocation est de permettre l’échange sur ces questions et par là même, d’aborder les efforts effectifs remplis par les uns et les autres dans ce domaine. Sur le terrain, le travail entre collectivité et services concernés se fait au sein des « groupes locaux de traitement de la délinquance » : celui créé pour le centre-ville vient compléter l’action des groupes qui fonctionnent déjà sur d’autres secteurs.
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mars 2010 La volonté d’ouvrir la culture à tous les publics.
La médiathèque
en langue des signes Lieu majeur de diffusion culturelle, la médiathèque s’ouvre à tous les publics, notamment les personnes en situation de handicap, avec un accueil personnalisé, un fonds d’ouvrages et des équipements spécifiques : bibliothèque numérique téléchargeable, livres audio, en braille ou en relief, téléagrandisseur... Cette politique menée avec la mission handicap du Centre communal d’action sociale de la Ville et les associations partenaires se prolonge aujourd’hui à travers les jeudis de la médiathèque et les mercredis du conte, des rendez-vous prisés des habitués du lieu, dont certaines séances accueillent désormais les personnes handicapées, enfants ou adultes. Séances de contes
et lectures traduites simultanément en langue des signes à destination des sourds et malentendants, films en audio description pour les non voyants et malvoyants... Des animations pilotes qui, si elles séduisent, devraient être pérennisées. Prochains rendez-vous le jeudi 18 mars avec des lectures autour des livres dont on fait des films, le mercredi 24 mars avec une heure du conte traduite en langue des signes et le samedi 29 mai avec une séance cinéma sous titrée. Plus d’infos sur www.nancy.fr
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Précarité et handicap : bientôt un foyer d’accueil médicalisé Depuis 1979, l’association ARS (Accueil et réinsertion sociale) vient en aide aux populations marginalisées. Parmi ce public en grande précarité, le plus souvent privé de domicile, certains sont confrontés à la fois à des difficultés sociales mais aussi à des problèmes de santé, voire à des handicaps. « Le mode de vie et le comportement de ces personnes, qui ont besoin de soins quotidiens, sont incompatibles avec le fonctionnement des centres médico-sociaux habituels. Ce sont des femmes et des hommes pour lesquels nous ne trouvons actuellement pas de solutions », explique Pascal Houlné, directeur général de l’ARS.
Un projet innovant
Partant de ce constat, l’association a mis sur pied un projet original, alliant actions socio-éducatives et soins médicaux. Ce nouveau dispositif, appelé « foyer d’accueil médicalisé pour personnes handicapées marginalisées », est actuellement en train de sortir de terre à l’angle du boulevard d’Austrasie et de la rue de Tomblaine. Son ouverture est programmée au premier semestre 2011. Doté de 30 places, le foyer bénéficiera d’un encadrement important avec notamment l’appui de professionnels des centres hospitalier et psychothérapique de Nancy.
« Ce foyer constitue une réalisation innovante et unique sous cette forme en France. Il est le fruit d’une démarche exemplaire et ambitieuse alliant de nombreux partenaires », souligne Jean-Marie Schléret, conseiller municipal en charge de la santé et président de l’ARS. La structure, dont l’investissement se chiffre à 2,7 millions d’euros, a bénéficié de soutiens et de subventions importantes, tant de l’Etat, des collectivités locales que de la Ville de Nancy qui a acquis le foncier. Laurent Hénart, en sa qualité de député, et la secrétaire d’Etat Nadine Morano ont joué un rôle important dans le financement du projet.
actualité
Le Centre communal d’action sociale est l’interlocuteur privilégié des Nancéiens en difficulté Depuis le 1er juin 2009, le Revenu de solidarité active (RSA) remplace le RMI pour les personnes et les familles sans activité ou à très faibles ressources. Nouveauté de ce dispositif voulu par Martin Hirsch et le gouvernement, et dont Laurent Hénart, en tant que député, a été le rapporteur à l’Assemblée Nationale : faire en sorte que la reprise d’activité se traduise toujours pour celles-ci par un gain financier net. La mise en œuvre du dispositif est du ressort des départements, qui détiennent la compétence sur la politique d’insertion. Elle comporte trois phases : - l’instruction des dossiers de demande, auprès de la Caisse d’allocations
familiales ou de la Mutualité sociale agricole selon les régimes des demandeurs - l’orientation des bénéficiaires par le Conseil Général - leur accompagnement soit vers le monde du travail avec le Pôle Emploi, soit via un parcours de type insertion avec des travailleurs sociaux. Par une délibération de décembre 2008, le Centre communal d’action sociale de la Ville avait prévu de pouvoir instruire les dossiers de demande de RSA émanant de Nancéiens, comme la loi le permet. Il avait également pris les dispositions nécessaires pour continuer à assurer, par délégation de compétences du Conseil général, le suivi et
l’accompagnement de bénéficiaires (au nombre de 1250 en 2009) ainsi qu’il le faisait depuis 1988 pour le RMI. Pourtant, faute de pouvoir parvenir à un accord équitable avec le département, notamment sur le plan financier, pour mener à bien cette mission, le CCAS a dû se résoudre à y renoncer. Le Conseil général est donc désormais seul en charge de l’accompagnement des bénéficiaires nancéiens du RSA. « Mais il va de soi, ajoute Valérie Rosso-Debord, la vice–présidente déléguée du CCAS, que nous continuons à assurer l’ensemble des actions dont nous avons la responsabilité en matière d’aides aux personnes ou d’accompagnement des habitants en difficultés socio-économiques ».
Des Pass bus pour les seniors
Des réalisations qui ont mobilisé enfants, artistes, personnes âgées et associations culturelles.
La brousse inspire les enfants Fresques, masques, animaux en terre cuite, statuettes, djembes, « boubous »... La galerie de Nancy Thermal a pris les couleurs de l’Afrique à la fin du mois de janvier. Une belle exposition marquant l’aboutissement du travail de près de 200 enfants qui, dans le cadre des activités périscolaires, ont réalisé des œuvres autour de « l’art de la brousse ». Issus de cinq écoles primaires, d’une maternelle et de deux collèges, les jeunes ont bénéficié de l’aide des artistes professionnels de l’Atelier d’Expression Intergénérations (ADEIG) et de sa directrice Mme Grimaldi. L’exposition fut en effet l’occasion d’utiliser l’art comme moyen de rencontre entre les enfants,
mais aussi avec leurs aînés, puisque les résidents du foyer d’Haussonville y ont également participé. « Ce projet qui portait sur la découverte de l’ailleurs et sur les différences s’inscrit dans le cadre du label Ville amie des enfants que l’Unicef a attribué à Nancy depuis 2002 », souligne Sophie Mayeux, l’adjointe à l’enseignement. La présence de conteurs, de musiciens et de représentants d’associations du Sénégal et de Côte d’Ivoire a permis de s’imprégner un peu plus, une semaine durant, de l’esprit du continent africain.
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Pour faciliter le déplacement des seniors de plus de 60 ans, le Centre communal d’action sociale de la Ville propose deux types de Pass bus avantageux : • Pass bus Melodie est réservé aux seniors non imposables, bénéficiaires de l’Allocation Spécifique Personnes Agées ou du minimum vieillesse. Ce pass correspond à 30 voyages par titre de transport et peut être délivré 6 fois par an. • Pass bus Symphonie est également destiné aux seniors non imposables, mais dont les ressources sont supérieures à l’Allocation Spécifique Personnes Agées ou au minimum vieillesse. Son fonctionnement est identique à celui de la formule Melodie. Ces pass sont disponibles à la vente dans les mairies de quartier et au siège du CCAS, 5 rue Léopold Lallement à Nancy. Ils viennent compléter une nouvelle offre proposée par le réseau Stan (www.cmonstan.com), adaptée aux modes de vie et aux déplacements de chacun. Ainsi, pour les seniors, sont mis en place un pass Chrono (10 à 15 voyages d’une heure), un pass Stan Seniors (31 jours) et un Pass flex Seniors (mensuel avec tacite reconduction).
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Nancy Grand Cœur, un écoquartier en concertation
Le 14 janvier dernier, face à un public venu en nombre, André Rossinot, président de la Communauté urbaine, Claudine Guidat et les architectes et urbanistes en charge de l’aménagement de l’écoquartier Nancy Grand Cœur présentaient le futur Centre des Congrès et les premières perspectives d’aménagement de la Place Thiers. Retour en images sur ce temps de rencontre et d’information.
De nombreux élus de la Communauté urbaine participaient à ce temps fort : parmi eux, les viceprésidents Michel Candat (urbanisme), Philippe Bertaud (économie), Alain Boulanger (aménagement des espaces publics), Jean-Pierre Dessein (patrimoine)… André Rossinot et Claudine Guidat, la première adjointe au maire en charge de la participation, ont rappelé l’importance de la concertation et des échanges avec l’ensemble des partenaires concernés par l’avenir du quartier de la gare : habitants, usagers, commerçants, SNCF, RFF... Pour définir le futur visage de la place Thiers, 17 propositions ont ainsi été formulées par les acteurs du quartier, toutes prises en compte dans les premières esquisses proposées par Jean-Marie Duthilleul.
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©Atelier Marc Barani
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Au pied de la gare TGV, le Centre des Congrès, un équipement mis en œuvre par le Grand Nancy, proposera deux amphithéâtres de 300 et 850 places, une grande halle d’exposition de 3000 m2, des salles de travail, un restaurant panoramique de 1100 couverts, un parking public de 450 places…Au cœur de l’écoquartier, le nouveau bâtiment fera une large place au développement durable avec un toit accueillant un champ de panneaux photovoltaïques, l’installation de dispositifs de récupération des eaux de pluie et un accent particulier mis sur la maîtrise des énergies. Un outil au service du développement économique de l’agglomération et qui accueillera les congrès universitaires, scientifiques ou médicaux qui sont la marque de fabrique du Grand Nancy.
Un édifice tout en transparence, largement ouvert sur la ville. Une approche verticale alors que l’habitude en matière d’espaces de congrès est plutôt l’horizontalité. En réinventant totalement l’ancien tri postal conçu par Claude Prouvé « qui, visionnaire, avait anticipé sa mutabilité » et en lui ajoutant une extension, l’architecte Marc Barani propose une architecture à l’identité très forte.
Place Thiers : dessus et... dessous
L’idée forte du projet d’aménagement de la place Thiers imaginé par Jean-Marie Duthilleul et porté par le Grand Nancy et la Ville est de proposer une place à deux niveaux, avec en surface un véritable « salon urbain », arboré sur ses contours et privilégiant les piétons. Le niveau -1, résultant de la restructuration du premier sous-sol de l’actuel parking, serait lui dédié à la desserte de la gare. Un espace convivial, sécurisé et pénétré de lumière naturelle où s’organiseraient les différents flux de déplacement. La réunion du 14 janvier a lancé le dialogue sur ce concept encore amené à évoluer et à se préciser. Concilier l’héritage du passé avec les aménagements futurs... Jean-Marie Duthilleul, l’architecte-urbaniste chargé de définir le nouveau visage de la place Thiers, propose une approche fonctionnelle qui en fera à la fois « une place à vivre et une entrée de gare ».
• Pour en savoir plus : http://www.grand-nancy.org/NANCY_GRAND_COEUR/
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Rives de Meurthe
Des entreprises qui s’investissent
dans leur environnement
Le Grand Nancy compte huit sites ATP («Une association, un territoire, un projet») où les entreprises se regroupent pour mieux gérer leur environnement quotidien en liaison avec les collectivités. Un seul est implanté dans Nancy intra-muros, entre Meurthe et canal. Une particularité dont il a su tirer avantage, cherchant à concilier développement économique et développement urbain dans un quartier en pleine évolution.
La signalétique de proximité était un chantier prioritaire pour l’association, souligne son président Patrice Thomassin.
Créée en décembre 2004 autour d’une dizaine de chefs d’entreprise, l’association « Entre Meurthe et canal » compte aujourd’hui plus de 60 adhérents. Entreprises spécialistes des économies d’énergies, du bâtiment, de l’alimentaire, supermarchés, magasins dédiés à la maison... Son territoire, qui s’étire de la rue Marcel-Brot au boulevard d’Austrasie et au nouveau centre commercial des Deux Rives, regroupe des sociétés aux domaines d’activité très variés. Entre Meurthe et canal, à la différence des sept autres sites ATP que compte l’agglomération, n’est pas implanté sur une zone industrielle ou commerciale mais en pleine ville, dans un quartier en pleine évolution où se bâtissent de plus en plus de logements. « Entre les personnes qui se contentent d’y travailler et celles qui y vivent et y dorment, la cohabitation n’est pas forcément évidente », reconnaît Patrice Thomassin, président de l’association et directeur commercial de la Smac. Son usine fonctionne jour et nuit pour produire de l’asphalte. « Elle est implantée ici depuis les années 60. A l’époque il y avait peu de riverains »,
constate Patrice Thomassin. « C’est sûr que nous n’avons pas les mêmes attentes, mais nous communiquons avec eux et constatons souvent que nous avons des problématiques communes ». Avec l’appui de la Ville, l’association ATP s’est donc rapprochée de l’atelier de vie de quartier. « Nous voulons en effet favoriser le dialogue et la concertation pour faire naître ici un vrai quartier de ville, avec une bonne qualité de vie », explique Valérie Lévy-Jurin, l’adjointe de territoire de Nancy-est. « La démarche s’inscrit d’ailleurs dans le développement durable, en répondant à des enjeux qui sont autant économiques, sociaux que de gestion des consommations d’énergies ».
Signalétique et sécurité L’association d’entrepreneurs, avec la Communauté urbaine et la Ville, vient de boucler son premier gros chantier : la signalétique. Deux totems aux portes d’entrée du pôle d’activité et des panneaux d’information permettent
désormais de s’orienter facilement. Côté sécurité, elle a mis en place un système de fiches de liaison destinées à la police : les entrepreneurs signalent ainsi facilement - via le site internet de l’association - les éventuelles atteintes à leurs biens. De plus, neuf caméras pourraient être installées prochainement. Autre projet ayant trait à la sécurité : le recours à une même entreprise de gardiennage, ce qui présenterait le double avantage de diminuer les coûts et d’accroître la vitesse d’intervention. Avec la Ville et la Communauté, l’association ATP travaille également sur l’amélioration de l’éclairage et de la voirie. A plus long terme, l’association a deux grands projets : l’implantation d’une crèche et d’un restaurant. « Deux services dont profiteraient aussi bien les riverains que les salariés ». Preuve que les intérêts des habitants et des acteurs économiques des Rives de Meurthe peuvent se rejoindre. • www.meurthe-et-canal.org
Amélioration de l’habitat La Maison de l’habitat et du développement durable du Grand Nancy (voir aussi p.24) et la Ville organisent les 20 et 21 mars prochains de 10h à 12h et de 14h à 17h une manifestation qui concerne les secteurs Crosne, Vayringe, Mac Mahon, Oberlin, Dieuze, Flize, Tanneries et Florentin Victor : les journées portes ouvertes de l’Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) des Rives de Meurthe. L’événement se déroulera à l’Espace Marie Bour, situé 36 rue Mac-Mahon. Il vise à conseiller les propriétaires sur leurs projets de travaux et à les sensibiliser à la dynamique du Grenelle de l’environnement.
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• Plus d’informations sur http://mhdd.grand-nancy.org/
quartiers Centre Ville
Pépinière : l’allée replantée, la vie régénérée
En novembre dernier, la coupe de 40 arbres dans la grande allée de la Pépinière avait suscité chez certains des interrogations sur cet acte pourtant nécessaire face aux risques sanitaires et phytosanitaires ou aux problèmes de croissance consécutifs à la tempête de 1999. Aujourd’hui, comme prévu, vient le temps de la régénération. 49 tilleuls de 7 à 8 mètres de hauteur ont été replantés.
Dans cette logique, 49 tilleuls viennent d’être replantés dans les alignements du parc. Préalablement, 14 des arbres de la grande allée avaient déjà été transplantés un peu plus bas afin qu’ils puissent mieux s’épanouir. « Cette gestion respecte le cahier des charges de notre charte de l’arbre, signée dès 1996 et qui prévoit bien ces cycles de renouvellement », précise Patrick Blanchot, l’adjoint délégué à la nature et aux paysages urbains. Les 49 jeunes tilleuls tuteurés ont déjà vingt ans d’âge. Ils mesurent 7 à 8 mètres de hauteur. En moins de dix ans, ils vont redessiner une voûte arborée qui participe largement à l’identité du parc. L’impact visuel sera donc relativement rapide. Pour que ces arbres puissent croître dans les meilleures conditions, les souches de leurs prédécesseurs ont été retirées et recyclées sur place. Après creusement d’une tranchée longitudinale, la terre a elle aussi été régénérée afin d’apporter tous les éléments nutritifs nécessaires. Pierre Didierjean, directeur du service des parcs et jardins, ajoute qu’un « mélange de branchages collectés et broyés sur place a été introduit dans
la fosse. Un mode opératoire largement utilisé par les Canadiens pour stimuler la vie du sol et favoriser la rétention d’eau ». La Ville et la Communauté urbaine gèrent plus de 20 300 arbres sur leur territoire. Elles se sont engagées à assurer une biodiversité végétale dans tous les quartiers. L’ambition est donc de poursuivre de façon soutenue les plantations sur d’autres sites. Patrick Blanchot explique que « le choix se porte sur des essences adaptées au milieu urbain. Nous développons également des techniques de paillage au sol qui retiennent la matière organique. Un atout supplémentaire pour pérenniser notre patrimoine arboré dont les générations futures pourront profiter ».
Place Maginot : ambiance végétale japonaise Début mars, c’est l’époque des plantations. La place Maginot s’y est bien préparée. Sa nouvelle allée rénovée par la Communauté urbaine, les végétaux pourront prendre racine sur l’emplacement des anciens bassins. La transformation verte créera, sur ce lieu de passage intense, une ambiance japonisante, apaisante. Des azalées, des houx, des buis et quelques vivaces
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s’installeront sur un lit minéral de sables et de basaltes. De magnifiques pins nuages, déjà remarqués sur les jardins éphémères de la place Stanislas, seront réutilisés dans un nouvel esprit. L’harmonie et la légèreté de cette création végétale sont voulues afin qu’elle exprime un contraste affirmé avec les grands arbres de la place. Les services
municipaux ont également travaillé avec les acteurs d’un chantier d’insertion par l’emploi pour concevoir et réaliser une structure bois qui délimitera les nouveaux jardins miniatures et offrira dans le même temps une assise au piéton. « Une halte qui sera appréciée par ceux qui veulent faire une pause sur le parcours de la gare à la cathédrale », ajoute Patrick Blanchot.
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quartiers
mars 2010
Plateau de Haye / Haut-du-Lièvre
Plus de confort
pour l’école maternelle Buffon Les travaux de rénovation de l’école maternelle Buffon ont débuté fin janvier. Objectifs principaux : remplacer les menuiseries extérieures pour une meilleure isolation thermique, créer une rampe d’accès pour les personnes handicapées et aménager un espace avec auvent pour permettre aux parents d’élèves d’attendre leurs enfants à l’abri des intempéries. « Nous avons bâti ce programme de rénovation en concertation avec les parents et les enseignants », souligne d’ailleurs Sophie Mayeux, l’adjointe à l’enseignement. « Le bâtiment datant des années 60 souffrait de problèmes d’isolation, il y faisait
très chaud en été et très froid en hiver. Pour les enfants, la fin des travaux sera synonyme de plus de confort ». Pendant la durée du chantier qui se terminera au mois de juillet, les 110 petits écoliers continuent d’avoir cours au sein de l’école, les travaux se déroulant pour l’essentiel à l’extérieur. « Pour assurer une sécurité maximale, un plan de prévention a été élaboré conjointement par la Ville, l’Inspection d’académie, la direction de l’école et les entreprises. Celles-ci s’engagent
par exemple à ne pas faire de bruit pendant les heures de sieste », explique Sylvie Aubel, la directrice du service de l’enseignement. D’un montant de 555 000 euros, l’opération s’inscrit dans le cadre du projet de renouvellement urbain du Plateau de Haye. Après la maternelle, ce sera au tour de l’école élémentaire Buffon d’être remise à neuf. Puis des groupes Michelet, Moselly et La Fontaine. D’ici 2013, toutes les écoles du Plateau seront ainsi modernisées.
Nouveau :
une Esplanade des sports Deux terrains multisports flambant neufs, un troisième engazonné, des couloirs de sprint... A proximité de la Pépinière des Carrières et du jardin forestier, l’esplanade des sports accueille ce printemps ses premiers pensionnaires, mordus de basket ou férus d’athlétisme. « C’est un véritable pôle de sport et de loisirs qui naît au cœur du quartier »,
souligne Marie-Catherine Tallot, l’adjointe déléguée. Ce nouvel espace, dont la création s’inscrit dans le cadre du programme de rénovation urbaine, prend le relais des terrains jouxtant le gymnase Coubertin qui ont laissé la place à une voirie. « L’équipement en lui-même est un magnifique outil pour le développement du sport et des valeurs
qui l’accompagnent, et nous menons une réflexion pour proposer une offre variée aux 16-25 ans. Le site pourrait donc s’ouvrir à d’autres pratiques comme le base-ball, le soft-ball, le football américain ou le roller puisqu’un peu partout aux alentours se créent des pistes cyclables ».
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Premiers ballons sur les nouveaux terrains.
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quartiers La gestion du lieu est assurée par ASAE Francas, autour de laquelle se retrouvent notamment des femmes du quartier de différentes origines, mais toutes passionnées par la confrontation des expériences et des cultures.
Haussonville
Pendant les travaux d’Artem, Cure de rajeunissement
à la cuisine pédagogique Créée dans les années 80, elle en a vu défiler des cuisiniers en herbe ! Elle, c’est la cuisine pédagogique du Hautdu-Lièvre. Au pied du Tilleul Argenté, dans des locaux mis à disposition par l’OPH de Nancy, elle a entièrement fait peau neuve cet hiver. Plus conviviale, elle est désormais dotée d’un matériel professionnel offrant les meilleures garanties en matière d’hygiène et de sécurité : plans de travail, réfrigérateurs ou espaces de cuisson tout inox. Côté activités, le Centre Communal d’Action Sociale de la Ville y propose des rendez-vous éducatifs et pédagogiques dans le cadre du dispositif « Equilibre ». « Des conseils et des mises en pratique qui ne sont pas de simples leçons de cuisine mais autant d’occasions de sensibiliser à l’importance d’une alimentation saine et équilibrée à
moindre coût, aux bienfaits d’une activité physique régulière, ou, dans une logique « durable », aux économies d’énergies », explique Emmanuelle Neige, du CCAS. La gestion du lieu est confiée à l’association ASAE Francas par le biais d’une convention. La cuisine accueille également les écoles primaires, les associations et institutions du quartier pour leurs activités propres.
le marché reste accessible
La construction du campus Artem a commencé sur le site Molitor et l’accès principal du chantier, notamment pour les camions, se situe à l’intersection de la rue Cardinal Mathieu et du boulevard d’Haussonville. C’est-à-dire à proximité immédiate du marché d’Haussonville. Pour autant, celui-ci reste ouvert pendant les travaux, selon la formule consacrée. Et même très accessible, comme le souhait en avait été exprimé lors des réunions de concertation préalables animées par Patrick Baudot, l’adjoint de territoire. En liaison avec la Ville, les services de la Communauté urbaine ont en effet conçu une « voie » spécifique pour les engins qui, couplée à un feu tricolore en entrée et sortie de chantier, limite au maximum l’impact sur la circulation. De la même manière, le parking de proximité du marché, le long de la rue du Cardinal Mathieu, n’a perdu que cinq places dans l’affaire. Il en reste 41 à disposition des clients qui trouveront leurs commerçants ouverts aux jours et heures habituels : • les mardis, jeudis et samedis de 6h30 à 12h30 • les vendredis de 14h à 19h30.
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quotidien
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Sur 2000 m2, une capacité d’accueil totale de 90 enfants.
quotidien
Multi-accueil de la petite enfance : à Boudonville aussi Après le centre Abensour en 2005 et le centre Bodson en 2008, l’ouverture de Boudonville porte à trois le nombre de structures multi-accueil implantées à Nancy. En 2007, la Ville a racheté, dans le quartier de Boudonville, les locaux des écoles Ste Bernadette et Ste Sophie. Il s’agissait alors d’y installer temporairement les enfants de la crèche Bodson du Haut-du-Lièvre qui nécessitait d’importants travaux d’aménagement. Un an plus tard, cette dernière réhabilitée, c’était au tour des bâtiments de Boudonville d’être transformés, devenant structure d’accueil pour la petite enfance. Ils ont ouvert leurs portes en janvier dernier. Le multiaccueil Boudonville, c’est 2000 m2, une capacité d’accueil (régulier ou ponctuel) de 90 enfants et une construction développement durable. L’eau chaude est tirée de panneaux solaires disposés sur le toit et le bâtiment dispose d’un
système de récupération d’eau. Une orientation saluée par Elisabeth Laithier, l’adjointe déléguée à la famille. « Il peut faire très chaud dehors, il se dégagera toujours des murs une fraîcheur naturelle, idéale pour le bien-être des enfants ». Enfin, grand soin a été apporté à n’utiliser que des matériaux ne dégageant aucun produit toxique. Isabelle Pécot, déjà à la tête d’une crèche de Nancy, a été nommée à la direction de l’établissement. La collaboration avec le service ressources humaines de la Ville a d’ailleurs été très étroite tout au long de la réalisation du projet. Et pour cause. « Les retombées d’une telle opération sont très importantes en terme d’emploi », confie Elisabeth Laithier. « Cela représente l’embauche
de 30 équivalents temps plein ! » Priorité a été donnée à la promotion interne. « La réalisation de ce projet a permis à des personnes travaillant déjà chez nous d’obtenir une mutation ou un aménagement d’horaires, dans une dynamique de résorption de l’emploi précaire ». « Renforcer la présence de nos structures dans le plus grand nombre possible de quartiers et s’adapter à la diversité des horaires de travail des parents », voilà, souligne l’élue, ce qui a prévalu à la création du centre de Boudonville. Nancy compte désormais 1021 places d’accueil.
plus d’informations
Rives de Meurthe : une antenne petite enfance Un nouveau lieu d’accueil pour la petite enfance a ouvert ses portes dans le quartier des Rives de Meurthe. Pour Elisabeth Laithier, l’adjointe au maire déléguée, « c’est un vœu qui se réalise en ce début d’année, mais il y en aura d’autres ! », promet-elle. Ce lieu dédié aux 0-3 ans regroupe trois services : le Relais assistantes maternelles (devenu Relais assistantes petite enfance), le dispositif Arc en Ciel (garde en horaires décalés) et la crèche familiale. En effet, une fois par semaine, les nourrices du quartier, agréées par le Centre communal d’action sociale Une inauguration à laquelle participaient notamment de la Ville, peuvent accompagner les enfants et leur faire Valérie Rosso-Debord, vice-présidente déléguée du Centre découvrir des activités ludiques en groupe. communal d’action sociale de la Ville et Elisabeth Laithier, Le choix des Rives de Meurthe pour l’implantation de cet l’adjointe déléguée à la petite enfance. espace a pour objectif de poursuivre « le maillage de proximité des équipements parents-enfants » sur le territoire nancéien. Le regroupement des trois services a permis de libérer le second niveau du centre multi-accueil Abensour où 25 places supplémentaires ont pu être créées. • Antenne petite enfance des Rives de Meurthe, 14 promenade des Canaux, tél. : 03 83 17 41 10.
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tribunes libres
mars 2010
En 2010, ne manquons pas le coche ! Après une année 2009 marquée par les conséquences de la crise économique et financière, l’année qui démarre s’annonce comme une période charnière. En 2010, il nous faudra en effet relever de nombreux défis pour garantir à notre ville et à son agglomération, un avenir solidaire, dynamique et durable. Dans ce contexte de crise sociale, l’action des pouvoirs publics est plus que jamais la plus légitime, puisque soucieuse de l’intérêt général. A Nancy comme ailleurs, la mairie est souvent le premier interlocuteur vers lequel se tournent nos concitoyens pour chercher une solution à leurs problèmes quotidiens. Cet attachement sans faille à cette collectivité proche du terrain, il est important de le préserver et de l’encourager. Pour ce faire, il faut proposer des services publics de qualité, de proximité, répondre aux demandes légitimes des citoyens. L’actuel démantèlement du service d’insertion sociale du CCAS de Nancy ne va pas en ce sens. Ce faisant, la municipalité commet une erreur majeure, celle de ne plus se donner les moyens d’agir pleinement dans le champ de la cohésion sociale et laissant plus de 1000 bénéficiaires du RSA sur le carreau. En 2010, il faudra donc être plus réactif que l’équipe municipale actuelle ne l’a été en 2009. Les quelques mesurettes dont nous attendons encore les effets positifs, et surtout, l’augmentation des taux d’imposition, n’ont pas été à la hauteur des enjeux. Cette augmentation injustifiée n’a en effet apporté aucun nouveau service, aucune nouvelle réalisation pour les Nancéien-ne-s, n’assurant pas son rôle de redistribution. Notre commune a pourtant les moyens d’apporter des réponses face à la désintégration du tissu social, face à l’individualisme.
Il nous faut assurer aux Nancéien-ne-s, dans les compétences qui sont celles d’une commune, les droits les plus essentiels fondateurs de notre pacte républicain : liberté, égalité, fraternité. Et notamment la sécurité qui est la première des libertés ! Les événements tragiques qui ont frappé certains de nos concitoyens ces dernières semaines nous obligent à une réaction juste et appropriée, en luttant contre cette violence sociale. Et tout d’abord grâce à l’action des agents de la police municipale. Prévention et travail de proximité auprès de tous les citoyens doivent être leurs nouvelles priorités. L’Etat doit quant à lui assurer pleinement ses missions dans le domaine de la sécurité publique, en affectant un nombre de policiers suffisants sur notre bassin de vie. Délinquance, violence sociale, nécessité de veiller à la cohésion sociale, autant d’enjeux face auxquels notre collectivité devra agir de façon intelligente et raisonnée. L’année 2010 sera également celle du lancement opérationnel de grands projets : ligne 2 de TCSP, centre des congrès, nouvelle place Thiers. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces projets ne brillent pas par leur prise en compte des impératifs du développement durable. Et par impératifs, nous entendons le besoin d’une réelle mixité sociale, la construction de bâtiments respectant les normes Haute Qualité Environnementale, le recours accru à l’initiative citoyenne, la création de réelles alternatives à la voiture,… Autant de pistes qui restent à mettre en application pour aller au-delà des prises de position vaporeuses de la municipalité sur ce thème. Le développement durable ne se résume pas à de beaux discours ou à la recherche
constante d’honneurs, de labels et autres récompenses. Notre ville a pris du retard. Il nous faut travailler dès aujourd’hui à une mise en cohérence de ces projets pour susciter un vrai projet d’avenir ambitieux pour notre ville, en faisant le pari d’une véritable ville durable, une ville à vivre pour tous ! Notre groupe sera le porteur de cette parole différente, soucieuse de ces principes de cohésion sociale, de développement durable. Nous ferons des propositions allant en ce sens dans les différentes assemblées dans lesquelles nous siégeons. Et ces propositions, nous les confronterons aux réalités du terrain en continuant d’aller à la rencontre du monde associatif, des commerçants, au contact des citoyens. Notre groupe est prêt à relever tous ces défis ; vous pouvez compter sur notre engagement.
Groupe des Élus de Gauche 11 élu-e-s à votre écoute : Bertrand Masson (Président) – Marianne Birck-Gallego – Eric Chenut – Nicole Creusot – Patrick Hatzig – Maud Hugot – Chaynesse Khirouni – Mathieu Klein – Dominique Olivier – Areski Sadi – Renée Zabé Ecrivez-nous : Hôtel de Ville - Place Stanislas CO n°1 - 54 035 Nancy Cedex Visitez notre site internet : www.nancyagauche.com contact@nancyagauche.com Permanence tous les jours, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h, au 03 83 85 31 51.
Place Thiers ? Le 28 septembre 2009 le conseil municipal de Nancy a eu à approuver le choix du maître d’œuvre chargé du réaménagement de la place Thiers. Tout en soulignant qu’il n’y avait rien de plus conforme à l’intérêt public que de réparer – si l’on peut – ce que l’on avait, dans la même enceinte, décidé de tailler en pièces il y a même pas quarante ans, je me suis abstenue et j’ai présenté à l’appui plusieurs réflexions. Si, des quatre projets candidats, le projet lauréat s’avérait sur le papier le plus « verdoyant », son examen in situ révélait en effet un certain nombre de points faibles. 1. Sympathique, mais surprenant dossier qui montre de la place Thiers une vue idéale, où la gare apparaît dans toute sa qualité, débarrassée des scories qui l’entourent : disparus le nouveau cube qui accoste le pavillon sud, le building Kennedy, le désordre d’immeubles et de pignons à l’arrière ! Montage qui s’avère, de facto, un hommage à l’héritage ancien, mais fonde-t-on un projet sur un état irréel ? 2. Si les trémies sont indispensables à tout ouvrage souterrain,
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elles ne sont pas des endroits particulièrement conviviaux et sont donc à éloigner le plus possible de la place, comme c’est le cas à Metz. Or ici les trémies occupent une position quasi centrale, s’interposant, à l’exception d’une de sorte de passerelle, entre la gare et la place. 3. Nous voulons une place : il ne faut donc pas que l’espace divague. Ce qui tient aujourd’hui encore la place Thiers, c’est la grande horizontale que forme la gare et son homogénéité architecturale. Pour le reste, l’espace fuit de toutes parts, il n’y a plus d’axe, ni de vrai cadre constitué. Le parterre enherbé et fleuri, sorte de « prairie », zébré d’allées diagonales, que propose le projet, d’une faisabilité hasardeuse, ne contribuera pas à structurer le lieu. La nature de l’architecture côté Tour Thiers est quant à elle décisive. Or le sujet ne semble pas avoir progressé et tel ou tel dessin indicatif dans l’un ou l’autre dossier ne manque pas encore d’inquiéter. Admirons au passage l’ambition de l’équipe lauréate de « faire de la dernière tour du 20ème siècle, énergivore, la première tour
à haute qualité environnementale du 21ème siècle, identitaire et populaire pour les Nancéiens. » Comme le dit la formule, il faudra se lever tôt ! 4. Dernier point et non des moindres : M. Thiers continue à jouer l’Arlésienne. Comparera-t-on la situation avec celle qui prévalait dans certains régimes totalitaires, où, quand un personnage historique gênait, on le faisait disparaître des photos ? J’ai plaidé qu’on ne peut résoudre cette importante question par omission. Le sujet est central, car s’attache à lui le sens même de la place. Convoquons les historiens. Examinons différentes hypothèses. Il ne conviendrait pas au conseil municipal de ne pas en débattre, et de ne pas en débattre aussi avec le public. Autant d’aspects principaux qui n’empêchent pas de se pencher aussi, en second, sur quelques autres, comme la nature des commerces, l’importance des terrasses au pourtour, etc.
Françoise Hervé Victoire pour Nancy
LE CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE DE LA VILLE vous accueille dans votre quartier : « coup de pouce » pour des imprévus, aides personnelles, vacances pour les enfants, Cité Pass transport, micro-crédits... Mairie de quartier III Maisons 7bis rue Edouard Pierson tél. 03 83 35 44 93 fax 03 83 32 59 20
Mairie de quartier Haut-du-Lièvre rue Dominique Louis tél. 03 83 98 51 80 fax 03 83 98 72 93
Grand Hall Hôtel de Ville rue Pierre Fourier tél. 03 83 39 03 43 fax 03 83 39 03 47
Mairie de quartier Rives de Meurthe 10 Promenade Emilie du Châtelet tél. 03 83 45 48 18 fax 03 83 48 28 31
III Maisons
Boudonville
Beauregard
Hôtel de ville
Rives de Meurthe
CCAS Mairie de quartier Beauregard Terrasse André Messager tél. 03 83 95 13 00 fax 03 83 95 15 27
Mon Désert
St Pierre René II
Haussonville
Mairie de quartier Haussonville 40bis rue Joseph Laurent tél. 03 83 28 23 20 fax 03 83 28 23 21
Des équipes « petite enfance », « seniors » et « handicap » sont à votre disposition au siège du CCAS, 5 rue Léopold Lallement, tél. 03 83 39 03 43, fax 03 83 39 03 47, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30.
Mairie de quartier Mon Désert 6 rue de Mon Désert tél. 03 83 91 28 40 fax 03 83 91 28 41
Saint Pierre 6 avenue du Général Leclerc tél. 03 83 17 02 70 fax 03 83 17 02 77 à partir du 15 mars, 71, avenue de Lattre de Tassigny
à suivre
mars 2010
Des postes de travail plus confortables.
Archives
Une nouvelle salle de lecture Collecter, classer, conserver et communiquer les documents, telles sont les missions des Archives municipales de Nancy. Véritable mémoire de la cité, le bâtiment de la rue Bazin abrite plus de 7 kilomètres linéaires de documents, « provenant de la Ville, de la Communauté urbaine, de l’Opéra national de Lorraine, mais aussi du dépôt de l’Académie Goncourt ou du fonds de la communauté juive nancéienne par exemple », indique le conservateur Daniel Peter.
Ces archives sont accessibles gratuitement sur simple présentation d’une pièce d’identité. Etudiants et chercheurs y approfondissent leurs sujets de prédilection. Les généalogistes complètent leurs arbres. Des recherches d’ordre administratif ou juridique prouvent une nationalité, définissent les limites d’un terrain. Et les curieux s’émerveillent de leurs découvertes. En 2009, ce sont ainsi plus de 12 000 documents qui ont été consultés.
18 postes de travail, dont 4 sont réservés à la consultation des microfilms. Chaque lecteur dispose d’un espace conséquent, permettant notamment d’examiner des documents volumineux comme des plans. Sans oublier que l’équipe des Archives est là pour aider les visiteurs dans leurs démarches. • 3 rue Henri Bazin, tél. 03 83 30 05 69. Du mardi au jeudi de 8h30 à 16h30 et le vendredi de 8h30 à 15h.
Pour accueillir le public, la salle de lecture a été entièrement rénovée. Plus confortable, plus lumineuse, plus moderne, elle compte désormais
Exposition
Des maths à toucher Habituellement empli d’un silence studieux, le hall de la médiathèque, peuplé d’enfants, ressemble ce matin à une salle de jeux géante. Leur empressement s’explique : devant eux, les 22 modules de l’exposition Mathematikum à manipuler, expérimenter, appréhender… Autant dire que le traditionnel « ne pas toucher » n’a ici pas droit de cité. Nancy est la deuxième station française de cette exposition itinérante créée en 1993 à Gießen en Allemagne. Liliane Cuney, assistante culturelle au Gœthe Institut, insiste sur l’originalité de la démarche. « Il s’agit d’appréhender l’Allemagne autrement que par sa langue, à travers les mathématiques. L’approche ludique d’un sujet plutôt rébarbatif donne une image amusante des maths et moderne de l’Allemagne ». Parmi les activités présentées : des puzzles, des jeux autour des probabilités, de l’illusion d’optique... Et un étonnant module « géométrie maniable ».
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Ajouté à l’exposition originelle, il est constitué de sculptures réalisées par l’artiste berlinoise Eva Wohlleben, manipulables à l’envi par celui qui s’en approche.
• Mathematikum, jusqu’au 28 mars, pendant les horaires d’ouverture normales de la Médiathèque.
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à suivre Jeunesse
Des loisirs aux couleurs de l’éco-citoyenneté L’accueil de loisirs municipal va se mettre au vert. Ou plutôt au développement durable. Toute une série d’activités est en effet programmée à destination des enfants fréquentant les quatre centres de la Ville. « Ce projet éducatif et civique vise à apprendre aux jeunes ce qu’est l’éco-citoyenneté », explique Chantal Carraro. « Au-delà du phénomène de société, le développement durable constitue en effet une valeur républicaine et humaniste », poursuit la conseillère déléguée à la jeunesse. Dès le mois de mars, le centre Paul-Friederich réalisera un jardin pédagogique avec le soutien du service des espaces verts : au fil des saisons, les enfants observeront la vie au potager, apprendront à reconnaître les fruits
et légumes et participeront à l’édition 2010 de la Fête de la Soupe. De même, à la Maison de quartier Saint-Nicolas, les activités sont placées sous le signe de l’année de la biodiversité : les enfants installeront dans la cour un composteur et un récupérateur d’eau, ils fabriqueront aussi un « hôtel à insectes », un petit abri destiné à accueillir confortablement ces petites bêtes... Le centre Braconnot, en lien avec la Maison de la Propreté, travaille sur un projet de recyclage et de tri sélectif : après avoir ramassé les détritus dans leur quartier, les jeunes utiliseront des objets de récupération
à l’occasion d’ateliers artistiques. Enfin, le centre Charlemagne planche sur une pièce de théâtre intergénérationnelle avec le foyer résidence Notre Maison. Pour valoriser la démarche, les enfants ont été invités à participer à un concours afin de déterminer quel sera le slogan et le logo qui accompagneront leurs activités labellisées « développement durable ». Le 3 mars, dans les grands salons de l’hôtel de ville, un jury, composé de différents élus municipaux, choisira le meilleur d’entre eux.
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à suivre
Association
Les Vosgiens de Nancy
partagent leurs racines dans la convivialité Créée en 1929, l’amicale des Vosgiens de Nancy, qui compte aujourd’hui environ 300 adhérents, aimerait retrouver l’affluence d’il y a une quinzaine d’années, lorsqu’ils étaient 740. « Notre groupe est très convivial et permet de rencontrer des “expatriés” qui partagent les mêmes origines », explique Ange Cuny, son président. L’association accueille les émigrants du 88 à Nancy, et qui peuvent s’en trouver désemparés. Et pas question d’ostracisme : il n’est pas nécessaire d’être 100% vosgien pour en faire partie. Seule condition : savoir goûter la bonne humeur qui y règne. « On aimerait bien que de nouvelles personnes nous rejoignent », dit Ange Cuny. Ce ne sont effectivement pas les manifestations et voyages conviviaux qui manquent chez les Vosgiens de Nancy. Ainsi, sont déjà prévus une escapade d’une semaine dans les Alpes en avril, un voyage à Kirwiller en mai et une sortie « retour aux sources » dans... les Vosges en septembre. Sans oublier le traditionnel méchoui en forêt de Haye de juin. Un thé dansant fera quant à lui tourner les robes des dames dans la salle Chepfer de l’hôtel de ville en novembre. « Cela rappelle leur jeunesse
à nos aînés », sourit Ange Cuny. Donc « tout le monde peut se rendre compte de la bonne humeur des Vosgiens ! Il ne faut pas hésiter à venir nous voir au moins une fois ».
Changer de vie « La ville de Nancy est très belle et les Nancéiens nous ont tout de suite bien accueillis, mais il nous manque quelque chose... nos racines, nos sapins... », souligne sa femme Denise. Pour Jocelyne Deschaseaux, trésorière de l’association, qui a quitté Saint-Dié en 1969 à 20 ans pour suivre son mari à Vandœuvre, « ce fut difficile de s’adapter si jeune à cette nouvelle vie en HLM, juste après le logement parental. Aujourd’hui, l’amicale me permet de ne pas rester isolée ».
Mais passer des Vosges à Nancy est loin d’être forcément vécu de manière nostalgique, comme en témoigne avec enthousiasme la première adjointe au maire, Claudine Guidat, elle-même originaire de Saint-Laurent en banlieue d’Epinal : « je suis venue à Nancy pour mes études et j’y suis restée, séduite par la ville. J’y ai trouvé une ambiance de vie très sympathique. S’installer à Nancy fut pour moi un changement énorme, mais j’y ai découvert l’indépendance, une vie plus urbaine dans un centre-ville doté d’une offre culturelle riche : une rupture en quelque sorte, mais très positive ! » • Contact : Amicale des Vosgiens de Nancy, 579 rue de la Justice, 54710 Ludres, tél. : 03 83 25 92 97.
Ange et Denise Cuny (à g.), avec des amis de l’Amicale des Vosgiens : Monique et Robert Hilaire et Jocelyne Deschaseaux.
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à suivre
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Réapprendre l’équilibre pour mieux vivre au quotidien.
à suivre Bien-être
Seniors, marchez équilibrés ! Lancées à titre expérimental en 2009, les promenades urbaines destinées aux seniors redémarrent. Succès oblige. En un an, seul le nom a changé. Les « promenades » sont devenues « marches ». Pour Marie-Line Rubini, directrice de l’ONPA (l’Office nancéien des personnes âgées que préside Lucien Muller), le terme est plus adapté. « 6 km à un rythme soutenu, c’est sportif ! On est loin de la balade »... L’activité concerne donc les jeunes seniors (entre 65 et 75 ans), munis de « chaussures adaptées ». Pour 4 e, les groupes d’une trentaine de participants, emmenés par un guide de l’Office du Tourisme et un animateur sportif municipal, partent à la découverte de leur ville, quartier par quartier. « L’aspect purement sportif s’accompagne de la découverte des ressources culturelles, historiques et actuelles du quartier visité ». Un cocktail sport-culture saupoudré de convivialité, chaque marche se concluant par un goûter dans une salle du quartier mise à disposition par la Ville.
Les yeux, les pieds, l’oreille Mais pour se joindre à ce type de randonnées, l’envie de marcher ne suffit pas toujours. Il faut parfois savoir composer avec la peur de tomber. D’où la mise en place, par l’ONPA, d’ateliers équilibre. C’est le docteur Vançon, médecin chef au Centre Florentin, qui assure le suivi médical des participants. « Le travail consiste à consolider les trois centres de renseignement sur lesquels reposent l’équilibre : les yeux, les pieds et l’oreille interne ». Il faut donc apprendre à tomber et à se relever, renforcer ses muscles et entretenir ses articulations. Mais cela ne peut aller sans un travail plus global sur l’environnement de la personne âgée. « Je leur explique l’importance d’être bien chaussé, d’observer le régime alimentaire adéquat, d’évoluer dans un habitat accessible et adapté ». En effet, 75% des chutes arrivent à domicile. Etonnant ? Pas tant que ça. « Avec le temps, la capacité à affronter les obstacles du quotidien diminue, et même son environnement familier, s’il n’est pas adapté, peut causer la chute ». Ces ateliers de 12 séances, financés par la CRAM, se déroulent dans des salles prêtées par la Ville et sont encadrés par des animateurs sportifs diplômés. Le docteur Vançon l’affirme, les résultats sont probants... Mais pas définitifs. Ainsi Corinne Grange, agent de développement au Comité départemental de gym volontaire souligne la nécessité d’« emmener les seniors vers des ateliers sportifs durables ». L’objectif ultime étant d’assurer l’autonomie de la personne, et par là, de rompre son isolement. • Retrouvez l’ensemble des activités proposées par l’ONPA sur www.ONPA.fr ou au 03 83 32 05 40.
L’aquagym douce est une autre des activités sportives proposée par l’ONPA. Elle vise à travailler les muscles et la respiration, favoriser le raffermissement musculaire et améliorer le système cardio-vasculaire. Les séances se déroulent à Nancy Thermal et depuis peu dans le quartier du Haut-du-Lièvre, piscine Pierre de Coubertin.
Prévention
Tout sur la vaccination Parce qu’il est important d’être vacciné et de mettre à jour ses vaccins régulièrement, parce que l’on se pose tous des questions sur la vaccination, Carrefour Santé organise du 1er mars au 30 avril la campagne intitulée « La vaccination, un geste qui s’oublie vite ». Une démarche qui vise à informer et sensibiliser tous les publics et à chasser les idées fausses sur la question. L’exposition « Planète vaccination », des permanences de professionnels de santé, et de la documentation sur le calendrier vaccinal sont à disposition dans ses locaux. Un quiz est aussi accessible sur son site internet. A cela s’ajoutent de nombreuses manifestations, des débats comme celui avec des médecins et le Relais des assistantes petite enfance le 27 mars à la salle municipale Raugraff. Une journée de formation pour les travailleurs sociaux de Meurthe et Moselle se tiendra également le 30 mars au foyer du Grand Sauvoy à Maxéville. Du 23 au 30 avril, Carrefour Santé relayera la semaine européenne de la vaccination, via des animations dans le Grand Nancy. « Des stands d’informations seront disponibles en face du centre commercial des Nations sur les thèmes « vaccination de l’enfant et de l’adolescent », « hépatite B » et « papillomavirus » les mercredi après-midi des 24 et 31 mars et 7 avril », précise Mikaël André, chargé de mission au service Nancy Ville Santé. De quoi rappeler à tous l’importance de se faire vacciner tout en apportant des réponses aux questions que chacun se pose à ce sujet. • En savoir plus : le programme complet des manifestations sur www.nancy.fr, et Carrefour Santé, 14 Rue Saint-Thiébaut à Nancy, tél. : 03 83 35 02 98, www.carrefour-sante.com
www.nancy.fr
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bons plans
Logement et développement durable : près de la gare, la bonne adresse
Vous avez des questions liées à votre logement ? Un passage à la Maison de l’habitat et du développement durable du Grand Nancy peut vous aider à y répondre. En proposant plusieurs services en un même lieu, cet équipement original facilite vos démarches. Pour le découvrir, rendez-vous au rez-de-chaussée du bâtiment République... Vous souhaitez : - entreprendre des travaux d’isolation ou remplacer votre chaudière - acquérir une maison économique et écologique - défendre vos droits - ravaler votre façade - rénover votre logement - connaître les plafonds de ressources pour accéder au parc social - constituer un dossier de demande de subventions - rendre accessible votre logement aux personnes handicapées...
Que vous soyez locataire, propriétaire occupant, bailleur ou futur accédant à la propriété, vous trouverez à l’espace info-conseil toutes les informations d’ordre technique ou juridique qui vous seront nécessaires. Pour un véritable suivi personnalisé, des rendez-vous gratuits peuvent également être pris pendant les permanences des professionnels partenaires de la structure : • l’Agence locale de l’énergie (ALE) sensibilise et conseille pour tous les travaux liés aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables (aide technique, étude des devis, demande de subventions). • l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) promeut la qualité des logements privés et instruit les demandes d’aides financières des propriétaires. • l’Association de restauration immobilière de Lorraine (ARIM) apporte son expertise dans les opérations de réhabilitation et les ravalements de façades. • l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) défend les droits des propriétaires privés et leur apporte des renseignements juridiques.
Maison de l’habitat et du développement durable du Grand Nancy, place de la République, tél. 03 54 50 20 40 ; http://mhdd.grand-nancy.org Horaires d’ouverture : le lundi de 14h à 18h, du mardi au vendredi de 10h à 18h, le samedi de 10h à 12h.