NancyMag juillet-août 2009

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Le magazine de la Ville de Nancy juillet-août 2009

DOSSIER : zone 30, premier bilan • P8

ENVIRONNEMENT : protéger la forêt de Haye • P20 EXPOSITION : les Juifs et la Lorraine, 1000 ans d’histoire • P19

Quartiers

« aventures partagées » sur le plateau de Haye


sommaire

actualité

juillet-août 2009

QuartiErs

À suivrE

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En bref

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« Equilibre », pour mieux gérer son budget

« Revue de terrain » sur Nancy Sud

Les Juifs et la Lorraine, 1000 ans d’histoire

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Le foyer-résidence Mouilleron a 30 ans

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En bref

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Visite guidée à l’exposition Majorelle

DossiEr 8

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« Aventures partagées » autour du Cèdre Bleu

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La Ville Vieille et la propreté

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triBunEs liBrEs

Zone 30, premier bilan

PETITE ENFANCE

DÉBAT PUBLIC

Cet été, deux centres multi-accueil vont bénéficier de travaux, deux chantiers qui vont créer davantage de places de crèche. Avenue de Boufflers, au centre David-Abensour, 25 places s’ajouteront aux 40 existantes d’ici le mois d’octobre. Les bureaux administratifs qui occupaient jusqu’alors le premier étage vont être relocalisés et les tout-petits seront désormais accueillis sur les deux niveaux. Autre gros chantier qui va débuter cet été : la réalisation de la deuxième tranche du centre multi-accueil de Boudonville. Les anciennes écoles privées Sainte-Sophie et Sainte-Bernadette, dont les locaux ont été rachetés par la Ville, accueilleront au total 85 enfants à l’horizon de janvier 2010. Mise en place de panneaux solaires, de récupérateurs d’eau, changement de mode de chauffe, jardin pédagogique... Les aménagements misent sur le développement durable tout en respectant l’architecture propre à l’édifice datant du début du XXe siècle.

Claudine Guidat, la première adjointe au maire, fait partie des six élus locaux siégeant à la Commission nationale du débat public (CNDP). Cette autorité administrative indépendante est chargée de veiller au respect de la participation du public au processus d’élaboration des projets d’aménagement ou d’équipement d’intérêt national. Un rôle taillé sur mesure pour l’élue nancéienne qui a en charge, parmi ses délégations locales, la participation et la citoyenneté. « Dans les  dossiers sur lesquels nous travaillons  à la Commission, les conséquences des choix  d’aménagement et technologiques sur la santé,  l’économie et l’environnement sont au coeur  des préoccupations, souligne-t-elle. Notre rôle  est de veiller à ce que l’information nécessaire  soit apportée aux citoyens et de garantir  que leur expression sera prise en compte.  A titre personnel, je suis d’ailleurs avec  beaucoup d’intérêt les débats publics sur les  nouveaux sujets de société tels que l’impact  de l’utilisation des nanotechnologies et des  technologies numériques sur la santé... ».

PLAN DE RELANCE Quel est le point commun entre la pose rue du Port aux Planches d’une nouvelle aire de jeu par le service des espaces verts et le redémarrage, dès ce printemps, des travaux de restauration de la basilique Saint-Epvre ? Dans les deux cas, il s’agit d’opérations qui, prévues ultérieurement, ont pu être anticipées grâce au dispositif de « plan de relance » auquel la Ville s’est associée. L’Etat, en effet, accorde des avantages financiers aux collectivités locales qui prennent l’engagement de contribuer à l’effort actuel de soutien à l’économie. Ce que fait Nancy en prévoyant de mandater en 2009 davantage de dépenses d’équipement que la moyenne annuelle réalisée entre 2004 et 2007. La démarche, qui suppose rapidité d’exécution et réactivité pour lutter en temps réel contre les effets de la crise, est coordonnée par un groupe de travail spécial qui se réunit chaque mois sous la direction de Michel Dufraisse, adjoint aux finances et de Michel Dormois, le directeur général des services.

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Directeur de publication : André Rossinot • Rédacteur en chef : Gérald Bonzé • Ont collaboré à ce numéro : Simon Anheim, Stéphane Harter, Cyril Klein, Cécile Mouton, Sabrina Tenace, Aurélie Vion • Photos : Serge Martinez, Christophe Cossin • Secrétariat : Christiane Materne, tél. 03 83 85 31 00 • Création graphique : Publicis Koufra • Impression : Léonce Deprez • Tirage : 62000 exemplaires • Dépot légal n°141 • Imprimé sur du papier issu de forêts en gestion durable.


édito et de l’Etat est considérable. De la même manière, le chantier d’insertion « Un vélo pour notre boulot », que nous avons lancé ce printemps, participe du travail conduit par la Ville, mois après mois, année après année, pour redonner des perspectives à des personnes éloignées de l’emploi.

Le nombre et la diversité des délibérations que nous votons, lors de chaque réunion du conseil municipal, reflète bien cette addition de grands et de petits chantiers qui rend la Ville si présente dans le quotidien des Nancéiens. A la séance de mai, nous avions ainsi des décisions à prendre sur les abords des immeubles du Haut-du-Lièvre (aménagement d’espaces verts, participation financière à la résidentialisation des entrées du Tilleul Argenté), sur le soutien à apporter aux réhabilitations de logements anciens dans les quartiers Charles III et Rives de Meurthe, mais aussi sur l’organisation cet été de stages multisports pour les 10-14 ans ou encore sur le versement de subventions à une vingtaine d’associations nancéiennes oeuvrant dans le domaine de la santé publique. Les textes que nous proposons au débat sont, pour beaucoup d’entre eux, porteurs d’une partie de ce projet pour Nancy que les citoyens nous ont chargé de mettre en œuvre, l’équipe qui m’entoure et moimême. Ainsi la résidentialisation du Tilleul Argenté, c’est-à-dire la création d’espaces de détente assurant une transition entre le bâtiment et la voie publique, s’inscrit-elle dans un projet global de rénovation urbaine et d’amélioration de la qualité de vie qui concerne l’ensemble du Plateau et pour lequel l’effort des collectivités nancéiennes

Même si les citoyens – du moins dans les grandes villes – ont perdu l’habitude de venir assister aux séances du conseil municipal (mais les délibérations sont sur notre site web www.nancy.fr…), même si l’abstention gagne du terrain (on l’a encore vu récemment lors du scrutin des européennes), je suis optimiste : je pense que la démocratie de terrain a de beaux jours devant elle. Regardez l’enthousiasme et l’énergie avec lesquels écoliers, personnes âgées, familles, sportifs ou artistes, sur le Plateau de Haye encore, s’approprient les « Aventures partagées » coordonnées par Laxou, Maxéville et Nancy. Pour tout le monde, c’est à la fois une fête, une mise en lumière des richesses culturelles et humaines du secteur, un forum associatif, l’occasion de rencontres intergénérationnelles, une plateforme de coopération intercommunale... et j’en oublie sûrement. Mais c’est aussi une autre manière d’être à l’écoute des habitants, de leurs initiatives, de leurs attentes. Au côté des grands et des petits chantiers qui sont particulièrement nombreux ici, elle traduit une volonté essentielle : celle de construire ensemble, dans tous les quartiers de Nancy, un cadre de vie où chacune et chacun pourra puiser des raisons de s’épanouir. Bon été à toutes et à tous !

André Rossinot www.nancy.fr

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actualité

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le président de la république à la rencontre des professionnels de santé

réfléchir à l’avenir des CHU et médecin de formation, André Rossinot était en effet l’un des maires les mieux placés pour présenter à Nicolas Sarkozy les enjeux quotidiens de ces établissements de pointe auxquels le système de soins français doit une bonne part de sa réputation.

Accompagné de Nadine Morano, Roselyne Bachelot  et Valérie Pécresse, le chef de l’Etat s’est intéressé au  fonctionnement de plusieurs services de l’hôpital central.

Le CHU de Nancy bénéficiera d’un soutien particulier de l’Etat pour appuyer la « démarche courageuse » de retour à l’équilibre des comptes qu’il a engagée. C’est le Président de la République lui-même qui l’a annoncé lors de sa visite du 12 mai. Membre de la commission Marescaux chargée de

Accompagné de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, le chef de l’Etat a ensuite participé à Gentilly à une table ronde sur l’hôpital public à laquelle assistaient professionnels et personnalités régionales. Parmi elles, le maire de Metz Dominique Gros, bien sûr, puisque dans le cadre du Sillon Lorrain, le CHU de Nancy et le CHR messin vont développer leurs coopérations. A noter que d’autres représentants du gouvernement se sont récemment déplacés à Nancy. Il s’agit en particulier d’Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie et de Rachida Dati, ministre de la Justice.

indispensables,

les gestes de premiers secours Les gestes de premiers secours sont encore insuffisamment connus. Or il suffirait que 20% de la population les pratiquent pour sauver 10 000 vies par an. C’est en partant de ce constat que la Ville et la Caisse primaire d’assurance maladie ont organisé entre mai et juin autour de Carrefour Santé une très vaste campagne de sensibilisation destinée au grand public. Grâce à l’aide d’une vingtaine de partenaires, animations et formations se sont multipliées, passant en revue les différents cas de figure qu’un secouriste peut être amené à rencontrer : arrêt cardiaque, intoxication, accidents domestiques, en particulier chez l’enfant... Une démarche dont la Ville fait l’une de ses priorités et qui est venue compléter l’opération « Agissons contre l’arrêt cardiaque » qui, elle, prépare la mise en place de défibrillateurs dans tout le Grand Nancy.

vidéo en ligne

Une séance de formation  dans les locaux mêmes  de la CPAM, coorganisatrice  de l’opération.

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Des abeilles qui logent...

et restaurent

Si les foyers pour jeunes travailleurs sont la plupart du temps établis en périphérie de ville, celui des Abeilles, dans une belle bâtisse située au 58 rue de la République en plein cœur de Nancy, fait figure d’exception. Depuis 50 ans, il accueille chaque année 150 jeunes de 18 à 26 ans, travailleurs ou en formation. Thierry Arrojo, directeur adjoint, résume les priorités de l’établissement en trois points : « politique d’accueil  prônant l’ouverture, projet pédagogique  permettant un suivi éducatif individualisé,  et offre de logement adaptée ». De fait cohabitent chambres individuelles et espaces collectifs. « Nous organisons  des animations et soirées thématiques  qui font se rencontrer les jeunes. Ils ont  également à disposition un cyber espace  et une auto-école sociale ». Quant à la cafétéria, lieu de socialisation par excellence, il faut savoir qu’elle propose le temps du déjeuner sa restauration traditionnelle au public extérieur à l’établissement. Un « bon plan » pour les repas d’associations par exemple.


actualité actualité

Des « parrains » de premier plan pour Artem Voilà dix ans que l’Ecole des Mines, l’ICN-Ecole de management et l’Ecole nationale supérieure d’art (ENSA) croisent leurs savoir-faire au sein du pôle universitaire Artem-Nancy. A l’occasion de cet anniversaire, coïncidant avec les 90 ans de l’Ecole des Mines, a eu lieu le 10 juin une soirée de débats à l’hôtel de ville en présence de Bertrand Schwartz, ancien directeur des Mines et l’un des « pères » de la formation continue en France. Et Anne Lauvergeon, l’emblématique présidente d’Areva, était à son tour le lendemain à Nancy pour le conseil d’administration de l’école, qu’elle préside. Prochaine étape, de grands dirigeants d’entreprises, anciens élèves de l’école, se réuniront le 14 octobre au Sénat à Paris. « Réunissant des étudiants d’horizons différents et les entreprises locales, Artem est un projet stratégique pour Nancy et pour la région », souligne Nathalie Coudry, secrétaire générale d’Artem-Nancy. 31 sociétés lorraines ont ainsi créé l’association Artem-Entreprises où se rencontrent les mondes universitaire et professionnel. « Le soutien des acteurs économiques est en effet l’un des points forts   de la démarche, constate Jack-Pierre Piguet, directeur de l’Ecole des Mines et délégué général d’Artem-Nancy. Et le projet intéresse   aussi à l’étranger ». Aujourd’hui, le concept sert même d’argument pour attirer les meilleurs étudiants à Nancy. Renseignements : www.mines.inpl-nancy.fr/artem.htm

Arc en Ciel aide les familles monoparentales

Pas toujours facile de concilier travail et garde de ses enfants quand on est mère célibataire. Surtout lorsque l’on travaille tôt le matin ou tard le soir. Pour aider les familles qui rencontrent des difficultés, la délégation petite enfance de la Ville, placée sous la responsabilité d’Elisabeth Laithier, a mis en place Arc-en-Ciel. « Créé en 2003, ce dispositif permet de faire garder ses enfants en dehors des heures d’ouverture des structures d’accueil traditionnelles », explique Amelle Migeon, la directrice du service. Du lundi au vendredi, de 5h du matin jusqu’à minuit, des étudiants de l’Institut régional de travail social embauchés par le Centre communal d’action sociale de la Ville se déplacent au domicile des familles. Ces futurs travailleurs sociaux accompagnent ensuite les enfants à la crèche ou à l’école. Destiné en priorité à un public fragile (bénéficiaires de minima sociaux, en reprise d’emploi, en formation...), Arc-en-Ciel a donné un coup de pouce à une soixantaine de familles en 2007, soit 85 enfants âgés de 3 mois à 10 ans. Parmi ces familles, plus de 90% étaient monoparentales. Renseignements au 03 83 39 03 26.

La restauration

de la porte Stanislas débute Après la porte Sainte-Catherine, c’est la porte Stanislas, son pendant côté ouest de la ville du XVIIIème, qui s’apprête à faire peau neuve. Nettoyage et restauration des parties dégradées, réfection des étanchéités, pose de protections sur les parties les plus exposées à l’érosion... Une profonde rénovation débute mi-juillet. « C’est une campagne qui s’avère aujourd’hui indispensable pour cet édifice emblématique de la ville de Stanislas, souligne Denis Grandjean, l’adjoint délégué au patrimoine. Tout   en la conduisant, nous réfléchissons aux aménagements qui pourraient ensuite réduire les problèmes liés   à la pollution sur le monument ». A l’image de la porte Sainte Catherine, la restauration s’accompagnera d’une nouvelle mise en lumière du lieu, situé

à proximité immédiate d’un secteur de la gare lui-même en pleine évolution. Le chantier, qui devrait s’achever à l’été 2010, nécessitera quelques modifications de circulation. La voie centrale sous la porte supprimée, la rue Stanislas sera exclusivement réservée aux véhicules légers qui devront la contourner par la droite. Quant aux bus et poids lourds, ils emprunteront dans le sens de la montée la rue Henri Poincaré spécialement mise à double sens entre la place Dombasle et la rue Mazagran (avec maintien de la majeure partie du stationnement) et dans le sens de la descente vers le centre-ville, les rues de Serre et Guerrier de Dumast puis la place Dombasle pour rejoindre la rue Gambetta. Plus d’infos sur www.nancy.fr

Pendant les travaux, la rue Stanislas sera accessible aux seuls véhicules légers qui ne pourront passer que sur la droite de la porte.

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actualité

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Aides à l’achat

de récupérateurs d’eaux de pluie Comment à la fois contribuer à la préservation des ressources naturelles et réaliser des économies ? En faisant l’acquisition d’un récupérateur d’eaux de pluie ! Dans le cadre de son plan de soutien aux énergies renouvelables porté par JeanFrançois Husson, vice-président communautaire, le Grand Nancy subventionne sur simple demande et à hauteur de 50% du coût d’achat ces installations destinées à l’arrosage des jardins et espaces verts. Attractif lorsque l’on sait que sur la base d’une cuve de 300 à 350 litres et de 18 remplissages annuels, opter pour ce type de matériel représente une économie d’environ 5000 litres par foyer. Un équipement dont l’achat est subventionné à hauteur  de 50 % par le Grand Nancy.

Les dossiers de demande de subvention sont téléchargeables sur www.grand-nancy.org

De nancy au Maroc,

un chantier d’insertion solidaire Parmi les nombreux chantiers d’insertion qu’elle organise, la Ville développe depuis cinq ans des chantiers culturels. Après les « barques enchanteresses » ou les « cyclobalades », tournées vers le tourisme local, l’opération « un vélo pour notre boulot » rassemble 10 personnes éloignées de l’emploi autour d’une initiative originale. Il s’agit de récupérer environ 400 vélos, de les réparer et de les acheminer vers Tanger au Maroc pour les remettre à l’association locale Darna, qui en fera bénéficier les jeunes sans ressources. Une expérience solidaire unique qui demande au groupe engagé de développer de

multiples compétences, du travail technique à l’organisation logistique en passant par la réalisation d’un reportage audiovisuel. « Véritable parcours initiatique,  ce projet est avant tout un travail  sur l’humain, qui vise à restaurer  la confi ance en soi, explique Malika Dati, l’adjointe déléguée à l’emploi et à l’insertion professionnelle. C’est marche par marche, et avec  des solutions sur-mesure, que nous  construisons avec les personnes du  chantier leur projet professionnel ». Un programme riche de rencontres pour retrouver le chemin de l’emploi.

Une opération imaginée et organisée par Malika Dati, l’adjointe en  charge de l’emploi, et la responsable de son service Simone Debord.

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ravalements :

périmètre 2009 et aides Afin d’améliorer le cadre de vie des habitants et renforcer l’attractivité de la ville, le périmètre obligatoire de ravalement concerne cette année 379 façades. Dans la perspective de l’événement Renaissance 2012, embellissement et préservation du patrimoine sont au programme pour le quartier Charles III (rues du Pont Mouja, Saint Nicolas, de la Hache, des Sœurs Macarons, Saint Dizier), annonce l’élue déléguée Lucienne Redercher. Quant aux Rives de Meurthe Nord, en parallèle avec la requalification des logements menée dans le cadre d’une Opération programmée d’amélioration de l’habitat, le ravalement vise les rues Guilbert de Pixerécourt, de Château Salins, La Flize et de Régnieville. Les propriétaires concernés peuvent contacter l’association de restauration immobilière Lorraine (ARIM) pour toutes leurs démarches administratives, techniques et financières. Interlocuteur unique, l’association étudie les dossiers au cas par cas, en fonction de chaque situation. Une fois les travaux effectués, conformément aux recommandations de l’architecte des bâtiments de France, une prime de 10% du montant du ravalement est versée par la Ville de Nancy aux propriétaires. Pour plus de renseignements, contactez MarieLaure Martinet à l’ARIM, au 160 rue Saint Dizier, permanence le lundi de 14h à 17h30 (03 83 37 20 24).


actualité

« Equilibre »,

un accompagnement pour mieux gérer son budget « Fin 2008, nous avons fait une analyse des besoins sociaux et constaté un manque de conseil budgétaire, explique Valérie RossoDebord, adjointe au maire aux affaires sociales. Nous avons alors cherché à accompagner les personnes en difficulté pour leur permettre de ne pas perdre pied ». De là est né « Équilibre », le nouveau dispositif d’accompagnement et d’éducation budgétaire du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la Ville. Prises en charge par une conseillère en économie sociale et familiale, les familles à la situation budgétaire dégradée seront guidées afin de reconsidérer certaines dépenses (achats de loisirs, téléphonie, véhicule, etc.). L’idée est qu’elles gagnent ainsi en autonomie pour retrouver une situation financière saine. Pour Emmanuelle Neige, directrice de l’insertion sociale

au CCAS, « le but est de compléter les aides facultatives existantes par un dispositif innovant ». « Équilibre » concerne les familles en difficulté ne bénéficiant pas déjà d’un accompagnement social. Il ne s’agit pas de démultiplier les aides mais de concentrer celle-ci sur les foyers non pris en compte par les systèmes existants. Concrètement, les familles se présentant à leur mairie de quartier pour solliciter une aide financière et dont la situation relève du dispositif « Équilibre » se verront proposer d’y entrer. En cas d’accord, l’agent du CCAS effectuera

une demande soumise à une commission, qui se prononcera sur l’admission. Si la réponse est positive, un rendez-vous avec une conseillère sera fixé. Celle-ci accompagnera alors la famille, qui pourra bénéficier d’un suivi individuel et d’actions collectives, mises en place dans les domaines de la santé, de l’alimentation et de l’éducation des enfants. Actuellement en phase d’expérimentation, « Équilibre » sera complètement opérationnel dès septembre.

Le microcrédit social, mode d’emploi Outil supplémentaire de lutte contre la précarité mis en place en 2009 à l’initiative de la Ville et du CCAS, avec la Caisse d’Epargne, la Banque Postale et le Crédit Municipal, le microcrédit social consiste en des prêts accordés à des personnes à faibles revenus, exclues bancaires. L’objectif est de leur permettre de réaliser des projets concernant leur réinsertion sociale ou professionnelle. Montant : de 300 à 4 000 € remboursables sur 6 à 60 mois. A la mairie de quartier, un agent du CCAS orientera les personnes relevant de ce dispositif vers une conseillère, qui évaluera le projet à financer et validera le dossier auprès d’un organisme bancaire partenaire.

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En savoir plus sur…

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En réduisant, depuis fin septembre 2008, la vitesse à 30 km/h dans l’ensemble du centre de Nancy, l’objectif était que « chacun puisse mieux se déplacer, et surtout dans une sécurité accrue », rappelle Christian Parra, conseiller délégué à la circulation et vice-président communautaire au Plan de déplacements urbain. Après quelques mois d’acclimatation des automobilistes, les résultats sont particulièrement encourageants.

Une importante campagne de communication, orchestrée par le Grand Nancy, avait accompagné la mise en place de la mesure afin de rappeler quelques vérités de bon sens. Trente kilomètres à l’heure, c’est en effet la bonne allure pour • plus de sécurité : en diminuant la vitesse, on diminue le risque d’accidents ; • plus de fluidité : sans « effet d’accordéon » dû aux accélérations et freinages brusques, la circulation est plus fluide, moins stressante ; • plus de développement durable : on se déplace plus facilement à pied ou à vélo dans les quartiers en zone 30 ; • plus de qualité de vie : moins de vitesse, c’est moins de bruit, moins de pollutions en tous genres.

la zone 30, premier bilan

résultat : une diminution significative de la vitesse Aux heures de pointe, aux heures creuses, de jour comme de nuit, de nombreux comptages sont effectués par la Communauté urbaine dans le cadre d’un observatoire de la zone 30 pour évaluer l’impact de la mesure. Et les conclusions en sont étonnantes : « honnêtement, on ne pensait pas que  beaucoup d’automobilistes adopteraient  si vite une nouvelle allure », reconnaît

Jean-Louis Thiébert, le conseiller municipal délégué à la sécurité. « D’ailleurs, le nombre de procès-verbaux  pour vitesse excessive dressés depuis le  début de l’année est assez limité... ». Et les statistiques établies pour 2008 « semblent indiquer une diminution  du nombre d’accidents ». Premier résultat : le nombre d’automobilistes circulant au-delà

Désormais, plus de la moitié des conducteurs donnent  le bon exemple en roulant à moins de 30 km/h.

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« Marquage » de la rue des Tiercelins en présence   d’un élu cycliste, Jean-Louis Thiébert.

de 50 km/h (c’est-à-dire en infraction caractérisée... même avant l’instauration de la zone 30) a diminué de plus de 50%. En fait, plus de la moitié des usagers roulent désormais à moins de 30 km/h en moyenne et, plus globalement, 9 sur 10 à moins de 40 km/h. Un constat encourageant pour la sécurité, même s’il faut le moduler en fonction des types d’artères. Certaines rues (Saint-Nicolas, Saint-Dizier, Quatre Eglises, Carmes pour ne citer qu’elles) présentent maintenant des vitesses inférieures à 30 km/h tandis que d’autres (quai Claude le Lorrain, boulevard Charles V vers le centre-ville) sont encore parcourues à une allure relativement élevée. « Des indications précieuses pour connaître, rue par rue, l’évolution des comportements   et identifier les axes qui nécessitent   la mise en place d’aménagements   ou de contrôles », note Christian Parra. Dans tous les cas, les endroits où la zone 30 semblait difficile à mettre en œuvre ne sont pas forcément ceux où les chiffres sont les moins bons. Sur le cours Léopold, on roule désormais pile-poil à 30 km/h en moyenne, et même un peu moins place Carnot.

Et du côté des vélos ? Nouvelle étape depuis début juin. Dans la zone où la vitesse est limitée à 30 km/h, plusieurs axes à sens unique adoptent la formule du double sens cyclable (voir ci-dessous). Deux cas de figure existent ici. Dans les rues du Général Drouot, Didion, Drouin et de la Primatiale, une signalisation spécifique (marquage au sol et panneaux) indique que les vélos peuvent « remonter » la rue. Dans la rue des Tiercelins, plus passante, une bande cyclable « à contre-courant » et complètement matérialisée vient appuyer le dispositif. Des aménagements du même type sont à l’étude d’ici la fin de l’année dans les rues Saint-Nicolas, des Ponts et de la Visitation.

C’est un décret gouvernemental de juillet 2008 qui rend obligatoire le double sens cyclable dans les rues à sens unique de zone 30. « Le système présente des avantages en matière de sécurité (voitures et vélos se voient mieux en « face à face »). Bénéficiant de multiples raccourcis, les vélos peuvent également éviter les grands axes... et laisser le trottoir aux piétons ! », indique Jean-Louis Thiébert. Avec Gérard Royer, le vice-président communautaire en charge du dossier, l’objectif, ajoute-t-il, est d’autoriser progressivement le double sens dans toutes les rues à sens unique, au fur et à mesure de leur aménagement. Plus d’informations sur www.quandonestmobile.com

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QuartiErs

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« revue de terrain » sur Nancy Sud

Passage au marché d’Haussonville pour André Rossinot, Patrick  Baudot, adjoint de territoire, Claude Grandemange, adjoint  aux travaux et élu du quartier et André Lapostolet, le président  de l’atelier de vie. L’été 2009 verra la fi n du chantier visant à  mieux chauffer le marché et à mieux l’isoler, été comme hiver.

Pratiquant assidu de la visite de quartier, André Rossinot, pour cette fois, était passé à la visite de territoire. L’occasion, en mettant l’accent sur un périmètre plus vaste, de prendre en compte à son échelle géographique réelle, l’installation du futur campus Artem qui, bien au-delà du secteur Blandan, aura une influence sur le développement de toute cette partie de Nancy. Mais la vraie caractéristique de ces « revues de terrain » nouvelle formule est de faire davantage appel à l’expérience qu’accumulent quotidiennement les adjoints au maire en charge de territoire. Ces élus qui, depuis un an, aux côtés de leurs collègues missionnés sur les délégations thématiques, « deviennent de  véritables relais entre les préoccupations  des citoyens et les réponses que peuvent  y apporter services de la Ville ou de la  Communauté », souligne la première adjointe Claudine Guidat, présente elle aussi. Un rôle dont Patrick Baudot, l’adjoint en charge de Nancy Sud, connaît pertinemment l’importance et qui l’a amené à être un « guide » précieux tout au long de la visite.

vivre ensemble Les dossiers examinés ce jour là, de fait, requéraient un examen attentif. Quelques illustrations : • la place de Padoue : à l’intersection de la rue Blandan et de l’avenue du Général Leclerc, il s’agit d’y réaliser

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« une vraie place de ville, marquant  l’entrée d’Artem » tout en intégrant un programme immobilier comprenant du commerce en rez-de-chaussée (voir ci-dessous) : « ici, nous serons  particulièrement vigilants au respect de  l’équilibre commercial dans le quartier », a prévenu le maire. • autre place, plus près du parc Sainte-Marie, celle de Karlsruhe dont la conception initiale, très minérale, est un défi pour les paysagistes. Pour y améliorer convivialité et tranquillité, une intervention coordonnée VilleCommunauté urbaine sera activée (concertation avec les habitants dès l’automne et réalisation à l’été 2010). L’idée : utiliser les compétences des services des espaces verts nancéiens et de... notre ville jumelle de Karlsruhe, précisément, pour réfléchir ensemble à un aménagement plus agréable.

Du centre social Jolibois à Haussonville au square Jules Dorget à Saurupt, André Rossinot a parcouru pendant une grosse demi-journée, début mai, les quartiers de « Nancy Sud ». Une visite qui s’inscrit dans l’évolution des dispositifs de concertation et de proximité entre la Ville et ses habitants. Au fil des étapes, toute une série de points engageant la qualité du cadre de vie ont encore été évoqués. Deuxième tranche de travaux cet été au marché d’Haussonville pour y améliorer le confort des commerçants et des clients... Renouvellement urbain du quartier de la Chiennerie où se prépare la démolition du bâtiment des Œillets et où le square récemment créé près des Jonquilles portera le nom d’une figure du quartier, Marguerite Hocquard (inauguration le 13 juillet)... Des questions qui toutes, d’une façon ou d’une autre, ramenaient à ce « vivre ensemble » dont il avait été question dès le petit-déjeuner pris en commun au centre social Jolibois avec les acteurs de la vie quotidienne à la Chiennerie, associations, équipes sportives, locataires ou enseignants.

La place de Padoue,  où se situe le lieu  d’information sur  Artem, accueillera  courant 2010 un  programme immobilier  de 73 logements  comprenant en  rez-de-chaussée  commerces et locaux  d’activités. Les résidents  disposeront de leur  propre parking en soussol tandis qu’en surface,  un nouveau parking  public de 50 places  verra le jour.


quartiers Rives de Meurthe

Un nouveau centre commercial pour les habitants du secteur

Le centre commercial, entre boulevard d’Austrasie   et allée Emilie du Châtelet, fait partie d’un programme   immobilier qui comprend également logements et parking.

« Le but, c’est que le magasin s’inscrive dans son environnement », expliquait Alain Alazard, le PDG du nouveau Leclerc des Deux-Rives lors de son inauguration. Illustration de cette reconquête de la ville sur elle-même qu’évoque souvent André Rossinot à propos du quartier, la nouvelle « épicerie de proximité » (2000 m2 et 55 salariés) s’établit en effet au cœur même d’un secteur de trente hectares allant de Maxéville à Jarville, un véritable « territoire à enjeux »

pour la Ville comme pour le Grand Nancy et où de nombreux logements se construisent. Voilà qui devrait faciliter le quotidien des riverains, d’autant que le magasin est entouré d’une galerie accueillant plusieurs autres commerces ou services (maison de la presse, pharmacie, pressing, fleuriste, brasserie…). De quoi marquer une étape importante dans la dynamisation de cette partie de l’agglomération, déjà fermement enclenchée.

Mon Désert

Le foyer-résidence Mouilleron :

depuis 30 ans dans le quartier

Dans le couloir qui mène à la salle à manger, quelques photos et des articles de presse d’époque retracent l’histoire des lieux. Le 25 mai 1979 le foyer-résidence Mouilleron était officiellement inauguré. Trente ans plus tard, la cinquantaine de personnes âgées qui vit là a célébré l’événement avec toute l’équipe. Deux jours de fête auxquels se sont associés André Rossinot, l’adjointe à la solidarité Valérie Rosso-Debord et les animateurs des autres foyers-résidences du Centre communal d’action sociale de la Ville. Depuis son inauguration, le foyer Mouilleron a connu de nombreux changements avec l’aménagement du jardin ou la création d’un poste d’animateur. « Une salle d’animation va d’ailleurs voir le jour dans l’année », ajoute Isabelle Boul, responsable du foyer depuis 14 ans. Autre chantier à l’horizon : la réfection des salles de bains. Certains résidents redoutent quelque peu le début des travaux. « J’espère que cela ne va pas faire trop de bruit et de poussière ! glisse Christiane Bauvin. Mais nous allons avoir de belles douches ». Vice-présidente du conseil de la vie sociale du foyer, Christiane se sent parfaitement bien dans cette résidence. « C’est l’intermédiaire entre chez soi

et la maison de retraite. Ici, nous sommes entièrement libres de faire ce que nous voulons tout en ayant la sécurité de pouvoir sonner l’alarme en cas de besoin ». Dans son appartement un étage plus haut, Marcelle Schmitt éprouve le même sentiment de bien-être et de réconfort. « Nous avons toujours des fêtes qui sont organisées, aujourd’hui les anniversaires,

demain la fête des voisins... Nous sommes très gâtés », explique la présidente du conseil. Gym douce, jeux de cartes, prêt de livres le vendredi et voyages ponctuent le quotidien des 58 résidents qui ne vivent pas repliés dans leurs appartements mais sortent volontiers dans leur quartier, profitant des commerces de proximité ou du foyer club d’à côté.

Marcelle Schmitt (à g.) et Christiane Bauvin   s’investissent dans l’animation de la maison.

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QuartiErs

juillet-août 2009

plateau de Haye/Haut-du-lièvre

la mutation du cèdre Bleu

Nouvelle agence postale, nouveau bureau de police et désormais nouveaux locaux pour le foyer-club des anciens... La rénovation urbaine avance. Etape supplémentaire (et spectaculaire) cet automne avec la démolition partielle du Cèdre Bleu. Jour de fête des mères dans les nouveaux locaux  du foyer-club : l’ONPA, qui en gère l’animation,  va y lancer un « appel à mémoire » dans le  cadre des 50 ans du quartier.

Le lieu est vaste et lumineux. Le foyerclub des anciens Albert et Armande Marc vient d’investir de nouveaux locaux entièrement réhabilités par le Centre communal d’action sociale de la Ville au rez-de-chaussée de l’entrée 13 du Cèdre Bleu. « L’opération a été menée en  concertation avec les membres du club,  explique Dominique Herman, l’adjointe spéciale au Haut-du-Lièvre. Ce nouveau  local permettra le développement  d’activités comme des ateliers équilibre  ou entraînement de la mémoire ». Autre chantier annoncé : la déconstruction partielle de l’immeuble, soit neuf « entrées » sur vingt-trois. « C’est un moment phare et chargé  d’émotion pour le quartier, commente Jérôme Marchand-Arvier, l’adjoint de territoire de Nancy-Nord. Tout sera mis  en œuvre pour éviter au maximum la

Appel à mémoire(s)

gêne liée au chantier et accompagner  les habitants. Les réunions d’information  ont d’ailleurs débuté en juin et se  poursuivront à la rentrée ». Les neuf premières entrées du bâtiment seront déconstruites, la structure de l’entrée 1 étant toutefois conservée car elle sert de support aux cheminées de la Tour des énergies. A noter également que pour des raisons de sécurité, l’entrée 9bis sera inaccessible tout au long d’un chantier dont la mise en place débutera en octobre. La phase de « grignotage », la technique retenue pour la déconstruction du bâtiment, s’amorcera elle en janvier. Une fois réaménagé, l’espace libéré constituera une vaste esplanade au centre du quartier, passage entre le Haut-du-Lièvre et le nouveau parc des Carrières.

Raconter l’histoire de ce quartier emblématique qu’est le Haut-du-Lièvre à travers celles et ceux qui l’ont fait vivre au quotidien depuis 50 ans. Voilà l’objet de l’appel à mémoire lancé dans le cadre des Aventures Partagées du Plateau de Haye par l’Office nancéien des personnes âgées. En lien avec le foyer-club des anciens, ASAE Francas et l’atelier de vie de quartier, différents groupes de travail sont mis en place pour partager cette formidable richesse et recueillir photos anciennes mettant en scène les habitants, vêtements ou objets d’autrefois... Avec à la clé un grand défilé de mode et la parution d’un ouvrage illustré à l’automne prochain. Renseignements au 03.83.32.05.40 / contact@onpa.net et sur www.onpa.fr

le marché dominical change de côté

Le bon déroulement du chantier nécessite le déplacement du marché dominical traditionnellement installé sur le mail entre avenue Pinchard et Cèdre Bleu. « Le  marché est indispensable à la vitalité du quartier, expliquent les élus. La solution  proposée pour sa nouvelle implantation, de l’autre côté de l’avenue Pinchard,  à l’endroit même où s’installera le futur centre commercial, devrait permettre  d’améliorer le confort de la centaine de commerçants et des clients ». Dès octobre, tous retrouveront quelques dizaines de mètres plus loin leurs étals favoris.

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Portraits photos, concerts (voir photo de Une)  et même jardinage, les élèves des écoles du  Haut-du-Lièvre, soutenus par la délégation  à l’enseignement de Sophie Mayeux et la MJC,  s’investissent à fond dans les diverses  « Aventures partagées » qui se déroulent  cette année sur le Plateau de Haye.


quartiers Poincaré-Foch-Anatole France Un cheminement

pour les personnes handicapées

Quatre fois par jour, des enfants déficients visuels de l’Institut de Santifontaine empruntent le chemin qui les conduit au collège du SacréCœur, quelques rues plus bas... Un parcours pas toujours des plus simples, bordures et trottoirs constituant autant d’obstacles. Sous l’impulsion de Valérie

Rosso-Debord, l’adjointe en charge du handicap, de Fanny Giussani, l’adjointe de territoire de Nancy-Ouest et en lien avec les équipes éducatives de l’Institut et l’atelier de vie de quartier, la Ville et la Communauté urbaine ont entamé une série d’aménagements sur la totalité du parcours. Reprise complète des trottoirs,

carrefours corrigés, déplacement de passages piétons ou installation de mobilier urbain, les travaux devraient améliorer sensiblement l’accessibilité des rues traversées pour les personnes en situation de handicap, qu’il soit visuel, physique ou moteur.

Ville Vieille

Et la propreté, on en parle ?

Une discussion de fond à laquelle ont pris part Jean-François Husson et Magali Delmas-Schaeffer, les élus délégués.

Des enfants juché sur le siège du conducteur de la balayeuse, leurs parents qui discutent des horaires de ramassage des ordures ménagères avec les agents des services de nettoiement... La rencontre qui s’est déroulée mimai, en Ville Vieille, sur le thème de la propreté, avait tout d’un rendezvous sympathique du samedi matin. Il s’agissait pourtant bien, à l’initiative de Claudine Guidat, la première adjointe, et de Jérôme Marchand-Arvier, adjoint de territoire, d’une expérience : évaluer, avec les habitants eux-mêmes et en partenariat avec l’atelier de vie de

quartier, le degré de satisfaction sur les services rendus par la collectivité et ses prestataires. Jean-François Husson, le vice-président communautaire en charge de l’écologie urbaine et Magali Delmas-Schaeffer, conseillère municipale déléguée au développement durable, se sont prêtés de bonne grâce au jeu des questionsréponses, même si certaines, dans ce quartier très typé « touristique », allaient au-delà du seul domaine de la propreté et concernaient le voisinage avec les bars, les terrasses et une clientèle de noctambules souvent agitée.

Pour ce qui est du nettoiement, les habitants présents ont estimé que le service est plutôt bien effectué, quelques « petites rues » méritant toutefois de faire l’objet d’un effort plus soutenu. Côté collectivité, on aimerait promouvoir un meilleur respect des horaires de sortie des sacs poubelles... et, pourquoi pas, un moindre tonnage d’ordures à ramasser. Avec un kilo de déchets par habitant et par jour, Nancy se situe encore dans une moyenne haute, d’où l’intérêt de poursuivre régulièrement les actions de sensibilisation.

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tribunes QuartiErs libres

juillet-août 2009

Faire vivre le pacte républicain au Haut-du-l’ C’est une année majeure non seulement pour les habitants du Haut-du-Lièvre, mais aussi pour l’ensemble des Nancéiens. C’est en effet, en 1959 qu’a été achevée la construction de l’immeuble du Cèdre Bleu, 2009 marquant ainsi le 50ème anniversaire de la naissance de ce quartier. Né à la suite de la grave crise du logement de l’après-guerre, ce vaste programme d’urbanisation portait en lui les garanties d’un vrai progrès social pour ses habitants, offrant aux classes populaires des conditions de vie dignes et enfin agréables. En 50 ans, cet immeuble ainsi que ceux qui avaient été construits dans la foulée, ont malheureusement subi plus qu’ailleurs l’usure du temps. Manque d’entretien, constructions basées sur des matériaux bon marché et surtout inégalités sociales de plus en plus fortes ont conduit aux difficultés que l’on a connues au tournant des années 80. La position géographique du quartier, excentré par rapport au reste de la ville, a en outre accentué un sentiment de renfermement, de territoire laisser pour compte. Fort de ces constats l’ensemble des pouvoirs publics a fait le choix de mener un vaste projet de réaménagement et de réhabilitation de ce quartier. Au début des années 2000, un cabinet d’urbanisme a été mandaté pour réfléchir à un projet permettant la réhabilitation de l’existant et la création d’un nouveau quartier sur le site des anciennes carrières Solvay. Au-delà d’une opération de renouvellement urbain, il s’agissait à nos yeux de créer un nouvel espace urbain dans l’agglomération. A nos yeux, l’avenue Pinchard ne doit pas se transformer en une nouvelle frontière invisible

entre deux parties d’un même quartier, entre deux populations l’une installée de longue date ayant connu de nombreuses difficultés, l’autre arrivée plus récemment. Nous pensons au contraire que l’avenue Pinchard doit être la véritable colonne vertébrale du Haut-du-Lièvre sous quelque forme que ce soit, un trait d’union, un lieu d’échanges. Nous avions alerté sur ces risques dès 2004 à la Communauté urbaine municipale. En écho à nos remarques sur l’absence de réflexions, en particulier sur les écoles du quartier, les évaluations nationales de l’ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) sur le projet du Grand Nancy faisaient les mêmes constats. Avec retard, la majorité a fini par entendre quelques propositions de la gauche, notamment en engageant la rénovation des écoles du quartier. Cela doit maintenant s’accompagner d’une politique volontariste en direction des familles qui s’installent sur le Plateau afin qu’elles scolarisent leurs enfants sur le quartier. Par ailleurs, lors du dernier conseil municipal, notre assemblée a été amenée à se prononcer sur un aménagement du projet de réhabilitation. Au niveau des entrées d’immeuble, des espaces paysagers, futurs lieux de rencontres, seront ainsi aménagés permettant une meilleure transition avec l’espace public. Sous le terme technique de « résidentialisation », se cache ainsi la volonté affirmée de longue date par les habitants du quartier, par les associations d’assurer une meilleure cohésion dans quartier.

D’autres efforts doivent être réalisés en ce sens pour faire que le pacte républicain soit de nouveau mis en œuvre sur le plateau de Haye. Cela passe notamment par le maintien et le développement de services publics de proximité et qualité. Il faut aussi et surtout que les logements privés promis dans le programme de rénovation urbaine commencent à sortir de terre et garantissent la mixité sociale dont a besoin le quartier. Pour le moment, seuls les logements sociaux voient le jour. Autant de garanties qui nous semblent indispensables pour assurer l’aménagement de ce quartier en devenir, futur nouveau pôle majeur de notre ville. Vision républicaine que nous continuerons de défendre, pour que les habitants du Haut-du-Lièvre en 2009 connaissent les mêmes avancées sociales que leurs prédécesseurs de 1959.

Groupe des Élus de Gauche 11 personnes à votre écoute : Bertrand Masson (Président) – Marianne Birck-Gallego – Eric Chenut – Nicole Creusot – Patrick Hatzig – Maud Hugot – Chaynesse Khirouni – Mathieu Klein – Dominique Olivier – Areski Sadi – Renée Zabé Hôtel de Ville - Place Stanislas CO n°1 - 54 035 Nancy Cedex Visitez notre site internet : www.nancyagauche.com contact@nancyagauche.com Permanence tous les jours, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h, au 03 83 85 31 51.

tram : quelques principes Alors que dans les deux articles précédents nous avons montré l’urgence qu’il y a de résoudre le problème du tram Bombardier et tandis que la Communauté Urbaine lance le projet d’une ligne numéro 2 dotée de trolleybus*, refilant le cactus de la ligne 1 au futur délégataire du réseau, il est utile de revenir au fond du sujet. De quoi a besoin l’agglomération de Nancy ? À coup sûr d’une vraie mobilité, qui est socialement et économiquement indispensable. Elle ne peut être qu’une éco-mobilité. Au regard de cet impératif, trois ou quatre choses peuvent être énoncées avec certitude : 1. Avec un mode routier, dont les capacités sont limitées, on se condamne à de petites fréquentations,

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en tous cas sans commune mesure avec les systèmes ferrés. À Strasbourg, l’arrivée du tram ferré, en 1994, a fait bondir la fréquentation annuelle du réseau (bus et tram) de près de 12 millions de voyageurs. Ses cinq lignes de tram devraient permettre à Strasbourg d’atteindre en 2009 100 millions de voyageurs ! 2. Il est inutile d’espérer un transport en commun efficace, c’est-à-dire rapide, et donc attractif, sans site propre continu. C’est une condition sine qua non. 3. L’homogénéité du réseau est aussi une donnée essentielle. Plus on multipliera les modes, moins on sera performant. Strasbourg est particulièrement attachée à cette homogénéité, elle n’a que trams et bus. Cela permet en effet le maillage : ainsi ses 39

kilomètres de voies ferrées donnent 52 kilomètres de lignes commerciales. 4. Nancy ne va pas chercher la clientèle assez loin. Pour alimenter son réseau urbain, Strasbourg travaille sur toute son aire urbaine, c’est-à-dire jusqu’à Molsheim et au Piémont des Vosges, sans oublier l’Allemagne toute proche. Au lieu d’irriguer et de fédérer sa région, le Grand Nancy s’enferme peu ou prou dans des schémas dépassant à peine l’agglomération, incapables de faire face à l’avenir. (à suivre) * Après avoir elle-même écrit en 2001 que les trolleys n’étaient plus la solution

Françoise Hervé Victoire pour Nancy



À suivrE

juillet-août 2009

Exposition

les Juifs et la lorraine, mille ans d’histoire au Musée Lorrain

L’exposition que propose le Musée Lorrain, à travers la diversité de plus de 500 œuvres et documents, permet d’appréhender les multiples relations entre communautés dans notre région. Elle parle d’histoire mais aussi de vie religieuse, sociale ou culturelle. Lorsque le visiteur entre dans la longue galerie de 450 m2 consacrée à l’exposition « Les Juifs et la Lorraine », deux itinéraires s’offrent à lui. Si sa première idée est de suivre un fil temporel, il peut circuler sur le pourtour de la grande salle. Le parcours scénographique le conduit alors de la naissance en 960 de Rabbi Gershom, une figure du judaïsme médiéval, jusqu’à l’arrivée de la communauté séfarade d’Afrique du Nord dans les années 60. Une histoire spécifique, riche et tourmentée, qui alterne épisodes d’intégration réussie et périodes d’exclusion dramatiques. « Lucide avec le passé, vigilante au  présent, cette exposition montre  que Nancy, qui a avec Kyriat Shmona  une ville jumelle en Israël, assume ses  amitiés et ses engagements avec fi erté »  a d’ailleurs souligné André Rossinot lors de l’inauguration tandis que Laurent Hénart, adjoint à la culture, ajoutait « une des idées de départ du groupe de  pilotage que j’ai animé était de fournir  des clés de compréhension pour faire face  à deux maux récurrents de notre société.  L’antisémitisme et la haine de l’autre  font malheureusement toujours partie  de l’actualité. Il ne faut jamais baisser  la garde ».

modernes à Lunéville et à Nancy. Plus tard, après l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine mosellane en 1870, beaucoup de notables juifs, membres de l’intelligentsia, rejoignent Nancy. C’est le cas du célèbre neurologue Hyppolyte Bernheim. Emile Durkheim, le père de la sociologie moderne ou encore l’ethnologue Marcel Mauss, tous deux originaires d’Epinal, contribuent eux aussi au rayonnement scientifique international de notre pays. A la veille de la seconde guerre mondiale, malgré le traumatisme de l’affaire Dreyfus, le processus d’assimilation est en cours. Mais la Shoah va briser cet élan et marquer terriblement les populations locales, provoquant partout des drames individuels.

Revenons à l’histoire. En 1784 est autorisée la construction des toutes premières synagogues françaises

Des objets témoins occupent donc toute la partie centrale de la galerie. Ils racontent ces « temps de la vie juive »,

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De la table à la synagogue L’autre porte d’entrée possible de l’exposition ouvre sur l’intimité de la vie juive. Elle permet d’en approcher les rites, les valeurs. « Là encore, nous  avons associé tous nos partenaires pour  défi nir ce qui allait être présenté. Les  représentants des communautés ont pu  dialoguer avec des universitaires et des  scientifi ques mais aussi des représentants  de la Région et de l’Etat qui a labellisé  l’exposition d’intérêt national », ajoute Laurent Hénart.

de la prière au cycle des fêtes, de la table familiale à la synagogue. Le fonds du Musée Lorrain, extrêmement riche, provient essentiellement des extraordinaires collections du Nancéien René Wiener (1855-1939). C’est le deuxième au niveau national, juste après celui d’Isaac Strauss à Paris, conservé au Musée d’art et d’histoire du judaïsme. L’exposition met donc en scène des pièces aussi diverses que des chandeliers de synagogue, une ceinture de mariage, ou un banc de circoncision. D’autres objets, en provenance de musées et de collections privées, permettent de saisir la richesse de la vie artistique et intellectuelle de ces communautés. Enfin, le Service régional de l’Inventaire présente la restitution d’un recensement du patrimoine architectural juif en Lorraine. Le voyage que propose le Musée Lorrain est donc passionnant, aussi bien pour l’amateur d’histoire que pour le visiteur sensible et curieux. • « Les Juifs et la Lorraine, un millénaire d’histoire partagée » jusqu’au 20 septembre. Tous les jours sauf le lundi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Entrée 4 € (réduit, 2,50 €) incluant l’entrée au Palais Ducal.

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à suivre

théâtre Six spectacles

à poirel

De belles soirées en perspective pour la prochaine saison théâtrale de l’Ensemble Poirel ! Six pièces, classiques et contemporaines, réuniront sur scène Edouard Baer, Claude et Catherine Rich, Geneviève Casile, Léa Drucker, Patrick Chesnais entre autres. A vous de faire votre choix parmi la programmation éclectique : théâtre intimiste avec les adaptations des romans Un Pedigree de Patrick Modiano et 24 heures de  la vie d’une femme de Stefan Zweig ; huis clos poignant pour Blackbird, donné en collaboration avec le Théâtre de la Manufacture ; spectacle musical avec Une Trompinette au paradis, hommage de Jérôme Savary à Boris Vian ; pièce historique pour Le Diable rouge mettant en scène Mazarin ; et enfin, comédie féroce avec Cochons d’Inde, Molière 2009 du spectacle comique. Les billets sont en vente dès maintenant. A noter que les moins de 26 ans, demandeurs d’emploi et détenteurs de la carte Jeunes Nancy Culture bénéficient de réductions jusqu’à moins 30%. Renseignements : 03 83 32 31 25 ou www.poirel.nancy.fr

Histoire Dans les coulisses

de l’Exposition internationale

C’était il y a 100 ans. Poste avancé de la culture et du dynamisme français face à l’Allemagne qui a annexé l’Alsace et le nord de la Lorraine, Nancy met sur pied ce qui sera la dernière « grande exposition » provinciale : l’Exposition internationale de l’Est de la France. Le parc Sainte-Marie accueille alors pendant six mois un extraordinaire village de pavillons plus spectaculaires les uns que les autres où se côtoient attractions, entreprises, inventeurs et artistes (les maîtres de l’Ecole de Nancy sont au sommet de leur gloire). Dans la ville, c’est une succession de fêtes et de manifestations. Au total, l’exposition enregistrera plus de 2 millions d’entrées ! Son souvenir, longtemps, s’est perpétué à travers la célèbre maison alsacienne du parc, transportée pierre par pierre depuis le Bas-Rhin, seul témoignage encore debout d’un événement qui avait marqué les esprits de l’époque. Mais un livre des Editions Place Stanislas vient à point nommé rafraîchir les mémoires en cette année de centenaire avec plus de 500 photos ou documents et des textes fourmillant d’informations sur le Nancy début de siècle signés par Frédéric Descouturelle, Bernard Ponton, François Roth et Hélène Sicard-Lenattier. • Nancy 1909, Editions Place Stanislas, 35 €. A noter également sur le même sujet : deux expositions, l’une à la maison alsacienne du parc Sainte-Marie sur son histoire si particulière (jusqu’au 6 septembre), l’autre au musée de l’Ecole de Nancy sous forme de « dossier » jusqu’au 3 janvier 2010.

Documentaire

l’exposeur exposé

Quand Benoit Sourty, réalisateur, croise par hasard Hervé Bize, galeriste nancéien, l’entente est immédiate : « son approche  artistique originale et la conscience de son  rôle de passeur de culture auprès du grand  public m’ont immédiatement séduit ». Fortuite, la rencontre n’aurait pu mieux tomber. « Hervé avait envie de faire quelque  chose pour les 20 ans de sa galerie et je  voulais moi-même depuis un certain temps  réaliser un documentaire sur le thème de

l’art contemporain... L’occasion était trop  belle ». Résultat ? Un film de 26 mn diffusé sur France 3 Lorraine un samedi après-midi de novembre ou décembre, avec pour toile de fond l’exposition anniversaire « Keep  your options open » (visible jusqu’au 18 juillet puis du 1er au 19 septembre). Pour le réalisateur, il s’agit à la fois de « montrer ce que sont une galerie d’art et  le métier de galeriste », et de mettre un

coup de projecteur sur Art Attitude, dont le directeur est un « vrai partenaire pour  les artistes présentés ». Parmi eux, les peintres François Morellet et Bernard Borgeaud, présents dans le court-métrage. Le film se veut pédagogique : « que les  gens n’aient plus peur de pousser la porte  du 17-19 rue Gambetta ! » Une fois suffit pour briser la glace.

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À suivrE

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Anniversaire

Le 18 octobre, la formation  nancéienne fête ses 25 ans.

coline serreau invitée surprise de l’Ensemble Stanislas

Prenez un quatuor à cordes et un quintette à vents, mélangez avec un tiers de musique classique et romantique, un tiers d’ouvrages contemporains et un tiers d’œuvres du patrimoine à redécouvrir, vous obtenez l’Ensemble Stanislas. Sous l’impulsion du violoncelliste Jean de Spengler, la formation de musique de chambre invite le public pour des concerts rassemblant ses musiciens permanents, tous issus de l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy, ainsi que des solistes invités. Pour fêter son 25ème anniversaire, l’Ensemble Stanislas organise le 18 octobre prochain un concert exceptionnel et gratuit. Pour ouvrir les festivités, rendez-vous à 15h au Temple protestant, pour découvrir la chorale Delta dirigée par Coline Serreau, réalisatrice de cinéma (La Crise,  Trois hommes et un couffi n) et passionnée de musique. Direction ensuite la salle Poirel, à 17h, avec les musiciens de l’ensemble, des instrumentistes et des chanteurs de renom réunis autour de Coline Serreau en maîtresse de cérémonie. Un programme surprise vous attend !

plus de son

Renseignements : 03 83 37 93 45 ou www.ensemble-stanislas.com

Collections

Athlétisme

un nouveau catalogue le meeting pour le musée de l’Ecole de Nancy stanislas Disponible dès le 24 juin sur place et en librairie, le nouveau catalogue des collections du musée de l’Ecole de Nancy succède à l’édition 2001. Au chapitre des nouveautés de cet ouvrage de 184 pages, les 71 œuvres sélectionnées sont maintenant regroupées par technique de réalisation : le mobilier, les objets en verre, les créations en céramique, les vitraux, le cuir et le textile pour finir avec la peinture et la sculpture. Les principaux artistes du mouvement sont présents avec une mise en page élaborée qui s’agrémente de dessins préparatoires et de détails. A l’intérieur, le lecteur peut aussi repérer les nouvelles

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pièces acquises au cours des huit dernières années : la « Banquette aux ombelles » d’Emile Gallé (achat en 2008), une reliure « L’art japonais » par Victor Prouvé et Camille Martin (en 2005), le « Cabinet de chêne lorrain » de Gallé (don en 2005) et le « Vase aux ancolies » du même Emile Gallé (achat en 2002). • Le Musée de l’Ecole de Nancy/ Œuvres choisies, 184 pages. En co-édition avec l’éditeur Somogy, Paris, 22 €.

vidéo en ligne

change de catégorie Le stade Raymond Petit à Tomblaine accueille le 26 juin la nouvelle formule du meeting d’athlétisme Stanislas-Nancy. Après 18 ans d’existence, ce rendez-vous festif de fin de saison a lieu désormais en début de calendrier. Grâce notamment au soutien des collectivités locales partenaires, il intègre le circuit des meetings professionnels et accueille l’élite internationale. Une affiche prestigieuse diffusée en direct sur Canal +. « Nous avons changé de dimension, mais  gardé l’esprit convivial des débuts via  l’organisation d’actions à destination des  enfants », souligne l’organisateur Pascal Thiébaut. « Un tel événement leur montre  les valeurs positives véhiculées par le sport » ajoute Marie-Catherine Tallot, adjointe au maire déléguée, qui espère aussi que « cela incitera  un plus grand nombre de jeunes à faire de  l’athlétisme et donnera une image encore  plus forte de ville sportive à Nancy » en particulier grâce à un retentissement médiatique qui devient plus important.


à suivre

Catalogue La bibliothèque Souvenir

la « maison » des anciens combattants

Place Driant,

Il y a tout juste 20 ans naissait la Mission des anciens combattants et sociétés patriotiques de la Ville. Au 78 place Driant, les associations bénéficient de locaux et d’un secrétariat commun. Un outil efficace pour perpétuer le devoir de mémoire. Un gros trousseau de clés à la main, Jean Larguèze fait visiter les lieux. A commencer par ce petit bureau sous les combles du bâtiment de la place du Colonel Driant. « C’est là que tout a commencé », confie le chargé de mission pour les anciens combattants et sociétés patriotiques. La petite pièce est aujourd’hui réservée au Souvenir Français, association dont l’intéressé va bientôt quitter le poste de délégué général qu’il occupait depuis les années 80. C’est à cette époque qu’est née l’idée de la Mission. « André Rossinot  m’a contacté dès son premier mandat », raconte Jean Larguèze. « Il m’a demandé d’être l’intermédiaire  entre la Ville de Nancy et l’ensemble  des associations d’anciens combattants  et des sociétés patriotiques afi n de  perpétuer le lien qui nous unit à ceux  qui ont fait le sacrifi ce de leur vie  pour la France ». Jean Larguèze commence alors par contacter les différentes structures. Un même constat apparaît : toutes aimeraient pouvoir disposer de locaux et d’un secrétariat. Tel sera le premier objectif. Démarrant avec un bureau, la Mission finit par récupérer petit à petit une bonne partie du bâtiment du 78 place Driant. Elle est officiellement inaugurée en 1989, il y a tout juste 20 ans, et un évènement associant commémorations et moments conviviaux devrait être organisé à l’automne pour marquer cet anniversaire.

libres et indépendantes Aujourd’hui, 25 associations environ sont regroupées dans ces lieux. Chacune possède une armoire pour stocker ses archives, partage avec deux ou trois autres un même bureau, a accès librement à la salle de réunion d’une capacité de 60 places (idéale pour les assemblées générales) et surtout au secrétariat qui rédige sur ordinateur les rapports ou assure les photocopies. Un épais calendrier recense également les différentes manifestations patriotiques qui ponctuent l’année. « La Mission est là pour rendre des  services. Chaque association a ses opinions et  sa raison d’être, en aucun cas nous ne nous  immisçons dans leurs affaires », souligne Jean Larguèze, lui-même entièrement bénévole. Adjoint au maire chargé de la Défense et des manifestations militaires et patriotiques, Claude Grandemange est lui aussi très attaché au devoir de mémoire. « Nous avons encore  la chance d’avoir des témoins vivants des  événements tragiques qui ont marqué le XXe  siècle et cette Mission constitue un bel outil  pour transmettre le  fl ambeau du souvenir ». Avec la baisse inexorable des effectifs des associations d’anciens combattants, difficile de dire quel visage prendra ce type de structure à terme. « Mais ce qu’il faut surtout  redouter, c’est que cette mémoire se perde,  poursuit l’élu. Il faut donc travailler à la  conserver et y intéresser le plus possible  les jeunes générations ».

et l’aventure du livre La remarquable exposition qui s’est tenue ce printemps à la médiathèque sur « Quinze années d’enrichissement des collections de la bibliothèque de Nancy » se prolonge par l’édition d’un catalogue tout aussi remarquable. Autour d’une sélection des ouvrages présentés, André Markiewicz, le conservateur et les auteurs de l’exposition commentent textes, reliures ou illustrations, les replaçant dans leur contexte historique ou artistique et évoquent la personnalité de leurs créateurs. Une approche passionnante et accessible à tous car, loin de toute érudition trop pesante, elle fait revivre à chaque fois avec simplicité et émotion une courte séquence de la longue aventure du livre. • Disponible à la bibliothèque et à la médiathèque municipales, 5 €.

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À suivrE

juillet-août 2009

Environnement

protection de la forêt de Haye : la procédure de classement s’engage

Espace naturel exceptionnel aux portes de la ville, lieu privilégié de détente et de loisirs des Nancéiens, le massif forestier de Haye est depuis plusieurs années l’objet de toutes les attentions. En 2007, André Rossinot avait contribué à impulser une démarche de concertation sur l’avenir du site. Aujourd’hui, la procédure de classement en forêt de protection s’amorce. 20

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« La forêt de Haye est un véritable  «poumon vert» pour l’agglomération  et l’engagement de la Communauté  urbaine en sa faveur est ancien,  souligne Jean-François Husson, le viceprésident du Grand Nancy en charge de l’écologie urbaine. Nous sommes  notamment associés au Conseil  Général de Meurthe-et-Moselle et à la  commune de Velaine-en-Haye au sein  du syndicat mixte de gestion du parc  de loisirs de la forêt. Et à travers le  Projet d’Agglomération ou l’Agenda 21,  nous travaillons à la valorisation et à  la préservation des espaces naturels  remarquables tel que celui-ci ».

le Grand nancy mobilisé Conscient d’un enjeu d’ailleurs relayé par une forte dynamique associative, André Rossinot avait dès 2007 sensibilisé le ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables à l’intérêt d’envisager une procédure officielle de classement et de protection du massif forestier. Un courrier auquel Jean-Louis Borloo avait donné suite en demandant à ses services un « examen attentif » du dossier. La préfecture de Meurthe-etMoselle lançait alors une démarche de concertation inédite qui a réuni autour

La biodiversité aux portes de la ville Avec plus de 11 000 hectares occupant une large part du bassin de vie nancéien, le massif de Haye est l’un des plus importants espaces forestiers périurbains de France. Cet ensemble naturel de premier plan, dédié à la fois à la production de bois et à la valorisation des écosystèmes et de la biodiversité, abrite de nombreuses espèces végétales et animales. Hêtres et chênes y poussent en nombre. Et à l’image du lys martagon, de la gagée jaune (ci-contre et en haut à g. / photos DR), une petite fleur protégée à l’échelle nationale et de plantes aux noms charmeurs - lèche-poilue, dompte-venin... -, la flore est une des richesses du massif. Côté faune, vous y croiserez chevreuils, sangliers, martres ou blaireaux (dont la présence, relèvent les spécialistes, est un indicateur de la bonne santé de la forêt), ainsi qu’une myriade de micromammifères, batraciens, reptiles ou insectes. Ces derniers profitant d’ailleurs des mesures de protection des arbres à cavités pour se développer.


à suivre Rentrée

Le Livre sur la Place

raconte la planète !

De nombreuses activités de loisirs

Pour les Nancéiens, le massif de Haye sert de terrain de jeu à de nombreuses activités, notamment au sein du parc de loisirs qui s’étend sur une superficie de plus de 200 hectares. Le Syndicat mixte qui en assure la gestion propose un large panel d’animations sportives ou de détente et près d’une vingtaine d’associations ou structures privées complètent cette offre : centre équestre, tennis club, ferme forestière, musée de l’automobile, parcours acrobatique, paint-ball, mini golf... Sans oublier la présence du «camp d’entraînement» de l’ASNL. Enfin, la forêt de Haye accueille aussi une importante zone d’activités économiques.

de la même table collectivités, acteurs du site et associations de riverains ou d’utilisateurs. Une démarche qui aboutit aujourd’hui à une proposition de classement en «forêt de protection» d’une large partie du périmètre. « Dans l’esprit du Grenelle de l’Environnement, cette mobilisation commune a contribué à approfondir la réflexion sur l’ensemble des enjeux environnementaux et socioéconomiques du dossier », note André Rossinot. A présent, les échanges se poursuivent

« au sein de huit groupes de travail dont le rôle sera d’affiner encore les connaissances de chacun pour décider des contours définitifs de la protection et de la valorisation du site », explique Jean-François Husson. Le Grand Nancy devrait ainsi animer le groupe dédié aux infrastructures et à l’aménagement des entrées ouest de l’agglomération, contiguës à la forêt, tout comme celui axé sur l’évolution des déplacements et des modes de transports entre Nancy et Toul, de part et d’autre du massif.

Du 18 au 20 septembre : notez déjà les dates sur votre agenda, elles sont celles du livre en fête dans toute la ville... forums, lectures, rencontres avec plus de 450 auteurs qui font du Livre sur la Place le premier grand salon de la rentrée littéraire. Avec comme président de cette 31e édition l’écrivain et académicien Erik Orsenna, infatigable Erik Orsenna inaugurera « promeneur du cette 31e édition. monde », conteur d’exception, magicien du mot, le Livre sur la Place va raconter la planète, voyager sur terres et mers, parler de biodiversité. Les Académiciens Goncourt, parrains et ambassadeurs inconditionnels de ce salon littéraire («le premier dans leur coeur» affirment-ils) ont déjà annoncé leur venue. Tout comme Robert Badinter, qui sera un exceptionnel président pour le prix Livre et Droits de l’Homme 2009. Un nouveau partenaire s’implique avec force aux côtés des organisateurs, le Crédit Mutuel dont la Fondation pour la Lecture est un précieux soutien aux initiatives de promotion du livre et de lutte contre l’illettrisme. France Inter, Le Point, le magazine Lire, France Bleu Sud Lorraine, L’Est Républicain, Vivre Plus et bien sûr la SNCF amplifient leur présence. Pour faire avec l’association de libraires «Lire à Nancy» et la municipalité trois jours de bonheur, d’enthousiasme, de réflexion, de plaisir autour du livre ! A noter dès maintenant : • vendredi 18 septembre, 18h, Opéra national de Lorraine : rencontre avec Erik Orsenna animée par Françoise Rossinot. • samedi 19 septembre, 11h, Opéra, remise du Goncourt de la biographie par les Académiciens Goncourt. • dimanche 20 septembre, hôtel de ville, remise du prix Livres et Droits de l’Homme par Robert Badinter.

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À suivrE

juillet-août 2009

Roselyne Bouvier est commissaire de l’exposition « Majorelle, un art de vivre moderne » présentée aux Galeries Poirel jusqu’au 30 août. Cette historienne de l’art, professeur à l’Ecole supérieure d’art d’Epinal, est une spécialiste reconnue de l’Ecole de Nancy. Visite guidée.

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Roselyne Bouvier est la cheville ouvrière de la plupart  des grandes expositions nancéiennes sur l’Art Nouveau.


à suivre

art nouveau

roselyne Bouvier rend visite à Majorelle

Pour la Nancéienne Roselyne Bouvier, c’est tout simplement une nouvelle occasion de transmettre une passion. Après la première grande exposition de 1999 sur l’Ecole de Nancy et une seconde dans le cadre de Nancy 2005, elle s’est investie dans cette célébration du 150ème anniversaire de la naissance de Louis Majorelle. « Industriel d’art » comme il aimait à se définir, ce Lorrain internationalement connu a réussi l’alliage parfait entre création et production de meubles de série. Pour nous, Roselyne Bouvier a accepté de commenter trois pièces parmi les 170 présentées sur les deux étages des Galeries Poirel.

la table de chevet de louis Majorelle (1902) « A cette époque, Louis Majorelle souhaite  se démarquer de l’infl uence d’Emile Gallé.  S’il souscrit à la présence de la nature  dans le décor marqueté et sculpté, il  cherche aussi à imposer son propre  style. Il développe alors l’idée d’un  jeu dynamique de lignes très souples  qui inscrit le meuble dans les trois  dimensions. L’association de couleurs  et de matières est très harmonieuse », explique Roselyne Bouvier qui voit dans ce meuble le symbole d’une grande modernité. L’exceptionnel travail du bois touche directement l’universitaire qui se souvient que, jeune étudiante à Nancy 2, elle a occupé un poste temporaire à Liffol-leGrand, capitale du meuble. « J’enseignais  l’histoire des styles à des tapissiers  en ameublement. J’ai découvert cette  industrie vosgienne qui me fait penser  à la formidable entreprise Majorelle. La  connaissance des techniques de moulure  ou de placage, toute cette approche du  savoir-faire, me permettent aujourd’hui  de mieux comprendre ce qui rend unique  cet acteur majeur de l’Art nouveau ».

un fauteuil à assise profonde en acajou mouluré, modèle de série créé en 1902 « C’est l’illustration de la soumission  du décor à la forme. Le dessin du meuble,  qui reprend le thème d’une causeuse,  s’exprime aussi avec une grande  simplicité. La légèreté est une marque  de fabrique chez Majorelle, pour lui rien  ne doit être pesant ». Roselyne Bouvier est très sensible à cette recherche, cette réflexion autour du dessin, du design graphique, qu’elle développe chez ses étudiants de l’Ecole supérieure d’art d’Epinal.

une coiffeuse et un tabouret en acajou dessinés par pierre Majorelle (1930) Dès 1893, Louis Majorelle s’associe avec son frère Jules qui prend en charge la partie industrielle et commerciale. Les productions de la société familiale sont expédiées dans le monde entier. Lorsque Louis meurt en 1926, son neveu Pierre prend le relais créatif. Architecte et ébéniste, il va dessiner un grand nombre de meubles exposés dans les plus grands salons d’artistes parisiens. « Cette coiffeuse est typiquement un  meuble d’architecte, le décor se compose  uniquement dans l’assemblage des  volumes. La beauté réside dans les  matériaux offerts à la vue, notamment  dans le placage de palissandre », détaille Roselyne Bouvier qui admire le travail du bois et la qualité d’exécution des tiroirs assemblés en queue d’aronde avec de jolis boutons en ivoire. « Ce meuble  fonctionnel, très fi n, s’adapte tout à fait  aux nouvelles habitations plus modernes,  créées à cette époque par Le Corbusier ou  Auguste Perret. Aujourd’hui encore, il peut  s’intégrer sans problème dans un intérieur.  Ce côté contemporain me fascine ».

• Jusqu’au 30 août aux galeries Poirel. Du mercredi au dimanche plus de photos de 10h à 18h.

Enseignement

les écoliers et l’Europe

La délégation à l’enseignement de Sophie Mayeux a coordonné une importante opération de sensibilisation aux langues (et cultures) anglaise et allemande dans le cadre de « Mai, mois de l’Europe ». Pas moins de 21 classes maternelles et élémentaires de Nancy ont en effet participé pendant une semaine à différentes actions – expositions, ateliers, jeux, chants... – et ont pu approfondir leurs connaissances sur l’Europe, ses pays et ses institutions. Plusieurs partenaires s’étaient joints à la démarche, dont l’Inspection Académique, l’Institut universitaire de formation des maîtres et les étudiants de l’association « Action citoyenne » du campus francoallemand de Sciences Po à Nancy.

Jeunesse

ados

sans frontières

Huit ados nancéiens, délégués par le lycée Jeanne d’Arc, la MJC Lillebonne et celle de Beauregard, ont participé récemment à un « sommet européen des enfants » qui se tenait à Karlsruhe. Avec l’association de loisirs pédagogiques des « Jeunes amis de la nature », une institution outre-Rhin, notre ville jumelle organisait en effet cette rencontre – une première – qui permettait aux participants d’échanger leurs opinions entre eux mais aussi de faire part, sur diverses thématiques, de ce qu’ils attendent des décideurs nationaux et européens. Un exercice citoyen qui a débouché sur la rédaction d’un « Contrat pour le futur » et auquel les Nancéiens, soutenus dans leur démarche par Chantal Carraro, l’élue déléguée à la jeunesse, ont donné un prolongement. D’abord en intervenant dans un atelier des Rencontres européennes des villes jumelées, qui se tenaient début juin à Nancy, puis en rencontrant leurs « collègues » du groupe de travail Europe du Conseil de Jeunes.

Entrée 8 ou 6 € (incluant l’entrée au musée de l’Ecole de Nancy).

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Bons plans

nancy prend ses couleurs d’été

Entre danse et peinture, musique et spectacle visuel, c’est tout Nancy qui prend des couleurs. De quoi donner l’envie de jouer les touristes dans sa propre ville. La façade de l’Hôtel de Ville servira elle-même de toile de fond à un spectacle de mise en lumière remanié (projection à 22h45 jusqu’au 14 août inclus, puis à 22h jusqu’au 20 septembre). Côté musique, des concerts hebdomadaires gratuits animeront les parcs de la ville et du 6 juillet au 5 août, les Nancyphonies (certains concerts sont payants) réjouiront les amateurs de musique classique. Enfin, Thomas Dutronc et Michel Fugain s’inviteront aux Nuits de Stan, vendredi 31 juillet et samedi 1er août à l’auditorium de la Pépinière (accès libre). Cet été, Nancy mène la danse. Le ballet fête ses 30 ans en se produisant dans la ville et en accueillant, le 4 juillet place Stanislas, les danseurs amateurs pour Tous à la barre. Et pour valser d’un pas à l’autre, des séances ouvertes à tous seront animées par les associations sur la piste improvisée du parc Sainte-Marie.

Renseignements : www.ete.nancy.fr

Thomas Dutronc  et Michel Fugain  en vedettes les 31 juillet  et 1er août à la Pépinière,  et « Tous à la barre »  le 4 juillet !

aventures à partager sur le plateau de Haye • L’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy fera sonner Schubert à l’église de la Vierge des Pauvres dimanche 5 juillet à 16h. • Certains ne vont pas à la plage... c’est donc la plage qui viendra à eux ! Du 10 juillet au 14 août, un air de vacances soufflera sur l’esplanade des sports et son sable fin... • Le 14 août, le quartier fera son cinéma. Passeurs d’images proposera la projection en plein air d’un documentaire réalisé par des jeunes du Plateau, suivi de Pirates des Caraïbes 3.

Infos auprès de la MJC du Haut-du-Lièvre, http://www.mjchdl.com/


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