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et ma religion

Chapitre 1

Quel rapport y a-t-il entre ma vie sentimentale et ma religion ?

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Tout d’abord, lis avec moi ces magnifiques pages de la Bible adressées par l’apôtre Paul à Timothée qui, comme toi aussi, était jeune : « Le but du commandement, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1.5, Louis Segond).

V. 17-19, du même chapitre : « Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen ! Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi » (Louis Segond). 1 Timothée 4.12-16 : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles,

en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté. Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. » 1 Timothée 6.11-14 : « Pour toi, homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins. Je te recommande, devant Dieu qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ. » 1 Timothée 6.20-21 : « Ô Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science dont font profession quelques-uns, qui se sont ainsi détournés de la foi. Que la grâce soit avec vous ! » (1 Jean 2.12- 14) : « Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom. Je vous écris, pères... parce que vous avez connu le Père… Je vous écris, jeunes gens... parce que vous êtes forts et que la Parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. »

Et maintenant, si nous voulons vraiment tenir compte des passages que nous venons de lire, que faudra-t-il répondre à la question posée par le titre de ce chapitre, sinon : « Ma religion a tout à voir avec ma vie sentimentale, absolument tout. » On ne peut les séparer. Nous lisons, dans l’épître aux Romains, chapitre 12, verset 1, que notre religion (notre culte) est raisonnable ; si donc elle est raisonnable, elle doit apporter la solution à nos problèmes. Si ta religion ne gouverne pas tes pensées et tes actions, en réalité, tu n’as pas de religion du tout. Nous avons lu dans 1 Timothée 1.5 que le but du commandement de Dieu, c’est une bonne conscience — le plus précieux des biens qu’un humain puisse posséder. Le mot « sanctification » est peut-être un grand mot, mais la chose est simple et naturelle pour celui qui est « né de nouveau », celui dont la vie intérieure est « cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3.3) et par conséquent, conduite par l’Esprit de Dieu. L’épître aux Hébreux 12.14 nous dit que « sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur », par conséquent si tu es réellement né de nouveau et vraiment consacré au Seigneur Jésus, ta vie sentimentale sera automatiquement dans sa main. Tu auras un caractère stable et resteras fidèle à ce que tu sauras être juste ; ton cœur sera pénétré de l’Esprit Saint et de la volonté de Dieu au point que tes goûts mêmes en seront modifiés, et tu ne risqueras pas de laisser ton cœur s’éprendre d’une personne qui n’est pas digne de toi. Ce qui n’est pas agréable à Dieu n’aura plus d’attrait pour toi et tu acquerras un grand discernement ; les personnes équivoques n’auront

pas le pouvoir de t’apparaître comme des anges de lumière. « Fais de l’Éternel tes délices », nous dit le Psaume 37, au verset 4 « et il te donnera ce que ton cœur désire ». Il est normal que la jeunesse songe à se marier et à être heureuse en ménage, et si tu sers le Seigneur Jésus d’un cœur pur, celui ou celle qu’il t’aura destiné sera pour toi le meilleur compagnon, la meilleure compagne, sans que tu aies jamais à t’inquiéter à ce sujet. Relis encore le Psaume 37.4. Prenons une image : tu vois, dans un journal, que telle ou telle entreprise a un poste vacant ; tu vas voir le chef du personnel et tu rentres chez toi tout heureux : tout est arrangé, y compris la promesse d’un bon salaire. Si, une fois dans ce poste, tu vas trouver le directeur chaque jour pour lui dire : « Monsieur, je vous prie, n’oubliez pas mes appointements à la fin du mois », il te trouvera, pour le moins, étrange. « Mais voyons, Monsieur, Madame, tout cela a été entendu entre nous ; si vous faites votre travail, il est évident qu’on vous payera à la fin du mois. » Cher jeune ami, combien plus le Dieu qui t’aime n’accomplira-t-il pas sa promesse à ton égard ! Si tu le sers de tout ton cœur, si tu travailles de ton mieux à l’avènement de son Royaume, il saura accomplir sa promesse, sans que tu aies besoin de la lui rappeler tous les jours. Il te donnera le mari ou la femme qui te conviendra le mieux. Sois naturel, sois aimable avec tous et ne pense plus au mariage car, vois-tu, une personne obsédée par cette pensée perd tout son charme.

En méditant sur ma propre expérience, je puis affirmer que ce verset (Psaumes 37.4) s’est, en somme, réalisé à la lettre. Depuis le jour où le Seigneur Jésus m’a sauvée, je me suis constamment efforcée de mener, par sa grâce, une vie pure et sainte. J’ai toujours travaillé pour lui avec zèle, même alors que je devais gagner ma vie, avant d’être « consacrée » à son service. Quelle a été ma récompense ? Un mari aimant, au cœur noble, sanctifié, une union heureuse.

Les rétributions du Maître sont certaines, cependant elles ne se limitent pas à cette seule forme de destinée, car il y a des gens admirables qui ne se marient jamais, Dieu leur ayant réservé une autre voie. Si tu étais l’un d’eux, n’aie jamais la crainte d’avoir vécu pour rien : peut-être accompliras-tu, comme d’autres, une œuvre bien plus grande au service du Seigneur ; il saura te réserver des joies précieuses icibas, et une couronne dans l’éternité.

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