Vieillissement et santé, deux réalités à réconcilier

Développement professionnel À venir

Informatique : UN réseau sécurisé en santé mentale

informatique

Gouvernance

ou certific ation

des dossiers de santé électroniques ?

De plus en plus de Canadiens appuient le développement des dossiers de santé électroniques (DSE), mais toujours en exigeant des garanties quant à la sécurité de leurs renseignements personnels.

Pour répondre à cette préoccupation de ses citoyens, le Canada propose d’encadrer le développement des initiatives de DSE au moyen d’une structure de gouvernance unique, tandis que les États-Unis optent, de leur côté, pour une certification.

D

* Analyste-conseil, Direction des enquêtes et de la veille stratégique, CEFRIO.

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Médecines alternatives et complémentaires

par Sophie Poudrier*

epuis déjà quelques années, le système de santé canadien a amorcé un virage technologique dans lequel s’inscrit l’informatisation des dossiers de santé des patients.À certains moments décriés par les prestataires de services et le personnel médical, les dossiers de santé électroniques semblent maintenant obtenir une certaine reconnaissance dans l’opinion publique. Du moins, c’est ce que démontrent les résultats de la dernière enquête sur le sujet1 menée en 2007 par Ekos Research Associates pour le compte d’Inforoute Santé du Canada : Sondage sur les renseignements de santé électroniques et la protection de la vie privée : le point de vue des Canadiens.

Calendrier des congrès

Les Canadiens sont de plus en plus sensibilisés aux DSE Principalement, les résultats du sondage indiquent une progression positive de la perception des DSE au sein de la population. Près de la moitié des Canadiens (49 %) disent en avoir entendu parler et, depuis 2005, leur appui au projet de développement des DSE a progressé de 5 % pour atteindre une proportion de 88 % en 2007.

En contrepartie, seulement 31 % des répondants au sondage ont expérimenté le DSE lors d’une consultation.

Parmi ce groupe, 89 % ont jugé ce nouveau modèle de fonctionnement supérieur à celui basé sur le dossier papier traditionnel.

Par ailleurs, les attentes des Canadiens quant à l’utilité et à l’efficacité des DSE s’avèrent importantes. De fait, 87 % d’entre eux croient que les DSE vont améliorer le processus de diagnostic, qui devrait se faire de façon plus rapide et plus précise. En ce qui concerne les erreurs touchant les ordonnances, 82 % considèrent qu’elles seront réduites grâce à l’utilisation des dossiers de santé Suite à la page 40 

par Gaétan A. Brouillard, MD

Vieillissement et santé, deux réalités à réconcilier Je me souviens de mes premières années à la salle des urgences de l’Hôpital MaisonneuveRosemont; c’était il y a plus de 30 ans. Fraîchement moulé par la filière universitaire et hospitalière, quoi de plus salutaire et stimulant que de vouloir pratiquer la médecine d’urgence à temps plein. L’urgentologie n’était pas encore consacrée, mais nous étions une douzaine de vaillants médecins fidèles au poste pour assurer la garde à l’urgence.

Un confrère qui ne manquait pas d’originalité avait l’habitude de noter au dossier médical d’une octogénaire : « Jeune citoyenne de 81 ans encore verte qui se présente à l’urgence pour un problème de… ». Il laissait entrevoir par cette introduction non pas de l’impertinence, mais le portrait d’une dame âgée douée d’un physique sain et d’un intellect encore vif.

Serons-nous libres de l’emprise démesurée de la maladie dans les prochaines décennies ?

Vieillir ne devrait pas être synonyme de maladie physique ou mentale et encore moins de dépendance à des soins chroniques. D’ici 15 ans, 20 % de la population aura plus de 65 ans. Malgré une biotechnologie fort avancée et de nombreuses

si la « tendance actuelle se maintient », il se pourrait que pour les prochaines années, l’espérance de vie commence à décroître ! découvertes médicales, la maladie fait de plus en plus de ravages. Il y a 25 % d’obésité au Canada ! Le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer sont à la hausse. Nous vivons plus vieux, mais nous sommes malades plus longtemps; nous vivons plus vieux, mais plus impotents et physiquement plus fragiles que nos ancêtres. Notre espérance de vie est de 82 ans, mais notre horloge biologique

devrait assurément être de plus de 100 ans. Et, attention, pour la première fois de l’histoire de la médecine moderne, si la « tendance actuelle se maintient », il se pourrait que pour les prochaines années, l’espérance de vie commence à décroître ! Que se passe-t-il ?

L’environnement pollué a plus que sa juste part de contribution, et un facteur non négligeable dans tout ce processus morbide est le régime alimentaire. Dans les années 1970, l’industrie alimentaire a tranché dans les graisses qu’elle qualifiait d’obscènes pour privilégier les glucides plus nobles, avec comme résultat que la consommation de sucre est passée de 50 à 125 livres par année par habitant. Nous en récoltons aujourd’hui les conséquences néfastes et des plus coûteuses. Il en va de même pour les gras trans, que nous avons tolérés trop longtemps jusqu’à récemment.

L’usage de suppléments n’est plus à ignorer. Il est bien admis et prouvé que l’ajout de suppléments favorise un état de santé optimal. La qualité Suite à la page 38  13 février 2008 | L’actualité médicale | 35

Médecines alternatives et complémentaires Voici sept clefs simples à suivre et dont les résultats seront des plus encourageants

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Augmenter la fonction des mitochondries et diminuer le stress oxydatif Le coenzyme Q10 (CoQ10), à raison de 150 mg par jour, est un excellent antioxydant et protège le système cardiovasculaire. Il est prouvé que les statines, bien qu’elles réduisent la lipémie, abaissent de 25 % le CoQ10 naturel. Il serait donc opportun de donner d’emblée un supplément de coenzyme Q10 à tous les patients souffrant de maladie cardiaque athérosclérotique (MCAS) et d’hypercholestérolémie.

Un autre antioxydant intéressant pour les personnes susceptibles d’être atteintes de diabète, est l’acide alphalipoïque (de 400 à 600 mg par jour), qui a un effet protecteur contre les neuropathies périphériques diabétiques.

 Suite de la page 35

nutritive des aliments n’a cessé de décroître depuis des décennies en raison de la pauvreté des sols, épuisés et dénaturés par l’usage immodéré de pesticides et d’herbicides.

De plus, notre facilité d’assimilation décroît avec l’âge, et l’ajout de suppléments ne pourra qu’améliorer la santé ou même ralentir, dans certains cas, le processus dégénératif lié au poids des années qui s’ajoutent. Il est bien évident que l’absence de maladie n’est pas garant d’une bonne santé. Le premier symptôme d’une maladie cardiaque est la mort ! En effet, 30 % des primo-infarctus du myocarde se soldent par la mort. Ce qui n’est pas évident n’est pas nécessairement rassurant, et la prévention est de tout premier ordre dans un système de santé.

Selon l’American Heart Association, la médecine moderne a été aveugle, car toutes les autres médecines traditionnelles ou ancestrales reconnaissaient ce qu’Hippocrate, le père de la médecine, avait déclaré : « Laisse ta nourriture être ton remède et ton remède être ta nourriture. » La nutrition est un moteur efficace, sécuritaire et peu coûteux comme médecine de première ligne.

Le Dr Jeffrey S. Bland, autorité incontournable et internationale en matière de biochimie, de nutrition et de santé, affirmait : « Nous devons donner plus de ressources pour la prévention et la promotion du vieillissement en santé. La nutrition, les suppléments et le style de vie jouent un rôle prépondérant dans ce domaine. » Nous pouvons faire beaucoup pour assurer une qualité de vie chez la population qui vieillit. Nous devons d’abord et avant tout changer le style de vie. Selon Fries, 75 % de notre santé après 45 ans est modifiable, ce qui laisse présumer que nous pouvons être enclins à une susceptibilité génétique mais pas nécessairement à une fatalité génétique comme nous le croyons trop souvent. Évidemment, nous avons une constitution génétique (deux yeux, deux bras, etc.), mais également des gènes que l’on peut qualifier d’inducteurs. Ces gènes (assemblage d’acides aminés) peuvent être modifiés par l’environnement et la nutrition, qui agit graduellement sur le génome humain, affectant son expression et sa structure !

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2

Diminuer la glycosylation, ou la glycation La glycation est un mécanisme fondamental du vieillissement cellulaire après l’oxydation et la baisse hormonale. En rai-

son de l’augmentation du glucose sanguin, les protéines sont, pour ainsi dire, caramélisées, apportant un lot de produits de dégradation nocifs (l’hémoglobine glyquée est un exemple dans le suivi des diabétiques). Plus la glycation est élevée, plus le tissu vasculaire vieillit et s’épaissit. Il en va de même pour les protéines dégradées lors de la cuisson sur le barbecue, qui brûle les aliments (phénomène de glycation). Les aliments brunis ne devraient pas être consommés ou, du moins, devraient l’être avec modération, car cela équivaut à consommer plusieurs paquets de cigarettes à chaque dégustation culinaire un peu trop cuite !

La L-carnosine à raison de 100 à 200 mg par jour diminue les sous-produits de glycation.

Un apport approprié de protéines, de nourriture non raffinée, d’oméga-3 et une diminution de la consommation de glucides favorisent une baisse des protéines glyquées et retardent ainsi le vieillissement cellulaire de l’organisme.

3

Réduire l’inflammation chronique L’inflammation est à la racine de presque toutes les pathologies connues et de nos maladies chroniques inconnues. L’inflammation chronique sera le cheval de bataille des prochaines décennies, et davantage de ressources et de recherches devront être mises en avant pour en freiner les manifestations morbides. L’inflammation chronique est à la base des cancers, du diabète, des maladies cardiovasculaires, des dégénérescences cérébrales, etc. Tout ce que nous pouvons faire pour diminuer sa virulence affectera de façon positive notre état de santé.

Plus de 50 % de notre immunité cellulaire se situe dans notre abdomen et dans les tissus lymphoïdes de nos intestins. J’ai toujours été surpris de voir à quel point les personnes âgées, bien qu’elles n’en fassent pas mention, présentent régulièrement, à la palpation, une sensibilité intestinale diffuse. Ceci démontre, à mon avis, un état patholo-

gique inflammatoire chronique de l’organe digestif.

Les parois intestinales enflammées deviennent à la longue plus perméables et laissent passer de grosses molécules non transformées, des bactéries, du fungus, des cytokines proinflammatoires ainsi que de l’acide nitrique. Cette infestation apportera de nombreuses intolérances alimentaires, qui pourront être la source d’états systémiques pathologiques. Dans un prochain numéro nous verrons plus en détail comment contrer cette anomalie, mais disons dans un premier temps que l’ajout systématique de probiotiques chez les gens de 50 ans et plus favorise une bonne santé intestinale. Tout comme les différents antibiotiques agissent à des degrés variés, les probiotiques en font tout autant, et selon les souches, leurs propriétés sont variables.

Des probiotiques à large spectre seront favorisés. Ainsi, Ultraflora DF (Metagenics) contient plus de 15 milliards de souches résistant davantage au temps et au pH de différents milieux intestinaux. L’Institute

pour optimiser la santé après 45 ans for Functional Medicine (IFM) et la compagnie Metagenics ont d’ailleurs mis sur pied pour le système digestif un programme nommé les 4 R, qui vous sera présenté dans les prochains numéros.

4

Favoriser davantage la méthylation L’homocystéine a été étudiée depuis plusieurs années, et ses effets négatifs sur la santé vasculaire sont maintenant bien connus. Le bilan d’un marqueur inflammatoire comme l’homocystéine devrait faire partie d’un bilan sanguin routinier chez les gens à risque de MCAS. Une valeur inférieure à 12 est souhaitable, et le simple ajout des vitamines B6, B12 et d’acide folique fait chuter aisément et naturellement l’homocystéine.

5

Accroître la détoxication Les crucifères (chou-fleur, brocoli, chou de Bruxelles, etc.) se sont révélés des alliés indispensables pour les personnes attein-

tes de cancer et en particulier du cancer de la prostate. Le thé vert réduit également l’incidence des cancers. Chez les patients utilisant l’acétaminophène, l’ajout de la N-acétyl-cystéine (NAC) favorisera la détoxication hépatique, alors que, de son côté, le jus de pamplemousse sera à éviter, car il diminue l’activité du cytochrome P450. Il est également reconnu que l’exercice contribue grandement au phénomène de détoxication et qu’il l’augmente de cinq à sept fois en améliorant les fonctions hépatiques et le drainage par les reins et la peau.

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Gérer le niveau de stress Le stress chronique est reconnu comme un agent insidieux et implacable dans tout le processus du vieillissement humain. Ses effets dévastateurs cliniques sont nombreux : hypertension, MCAS, diabète, cancer, diminution du volume de l’hippocampe, baisse de la mémoire, baisse immunitaire, maladies musculos-

Voici un petit exercice respiratoire qui apportera une détente rapide et qui, avec la pratique, générera plus de paix intérieure.

A

sseyez-vous le dos droit, les yeux fermés. Prenez conscience de votre respiration et mettez de côté les pensées qui vous agitent. Débutez par une respiration profonde abdominale. La respiration abdominale est des plus importante car elle dynamise davantage le corps et l’esprit. Trop souvent, nous ne respirons que par le thorax.

Pourtant, le hara, ce centre d’énergie dans l’abdomen, aurait grand avantage à être dynamisé par cette respiration abdominale. Imaginez que votre abdomen est un ballon que vous remplissez et que vous videz de façon rythmique.

Ressentez l’air qui entre et sort en alternance.

Dans les débuts, la position couchée sur le dos avec les mains sur l’abdomen pourra faciliter cet exercice du ballon qui gonfle et dégonfle. Inspirez en comptant en silence jusqu’à sept, faites une pause d’une seconde, expirez en comptant jusqu’à sept, faites une pause d’une seconde. Poursuivez ce rythme de 5 à 10 minutes. En comptant jusqu’à sept (selon votre rythme), vous gardez l’attention sur le comptage tout en délaissant automatiquement les pensées qui pourraient vous perturber. Soyez patients avec vous-même, car il est normal qu’après quelques secondes, votre attention soit déjà ailleurs. Revenez en votre centre et poursuivez. De plus, soyez conscient que l’air que vous respirez ne vous appartient pas. Vous empruntez cet air, cette vie; vous partagez ce même éther avec la planète entière, avec cette grande famille qu’est la famille humaine.

Soyez conscients, au même moment, de l’énergie solaire vivifiante qui, entrant par les narines et tout le visage, est transmuée dans l’abdomen pour ressortir de nouveau purifiée. L’inspiration se fait par le nez, et l’expiration, également par le nez. Une autre variante suggère d’expirer par la bouche tout en laissant entendre un faible « ha ».

Après quelques minutes, vous allez déjà ressentir une détente et une clarté d’esprit. Il serait bon de pratiquer cette technique durant une dizaine de minutes, et ce, tous les soirs avant le coucher. Cela favorisera un sommeil plus profond et plus récupérateur. À la fin de l’exercice, prenez cette chaleur accumulée dans votre abdomen et dispersezla dans tout votre corps. Puis, restez dans cet état de calme pour quelques minutes tout en profitant de cet instant pleinement présent. quelettiques, pour n’en citer que quelques-uns. La Dre Sonia Lupien, Ph.D.,

directrice du Centre d’études sur le stress humain, a fait un exposé des plus inté-

ressants lors du 14e Symposium (2006) de l’Institute for Functional Medecine, à Tucson, en Arizona, démontrant les effets du stress sur l’augmentation des glucocorticoïdes ainsi que leurs répercussions physiologiques et pathologiques. Sa conférence est d’ailleurs offerte sur CD par l’IFM. Une technique simple d’application pour gérer le stress est la respiration consciente, que j’ai pu expérimenter au cours des années. Le rôle du stress sur la respiration est bien connu. La respiration peut devenir plus rapide et créer des symptômes d’hyperventilation. Si le stress devient chronique, la respiration diminue, amenant hypoxémie et fatigue.

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Favoriser l’exercice physique et mental Il faut réaliser que la sédentarité est morbide, alors que l’exercice est salutaire.

Toute notre biochimie et notre physiologie, sur le plan tant physique que mental, se porteront mieux et deviendront un gage de bonne santé et d’espérance de vie accrue. La sensibilisation aux bienfaits de l’exercice tant pour les jeunes que pour les plus âgés est une affaire de cœur. Au Centre de médecine de Laval, nous apportons cette vision de la santé globale à tous les patients qui veulent se responsabiliser par la thérapie de première ligne (First Line Therapy). First Line Therapy a été créé par l’IFM et vise à intégrer les différentes facettes pour maintenir ou créer un état de santé optimal.

Le vieillissement est incontournable puisqu’il fait partie de la vie. La santé devrait nous accompagner le plus longtemps possible pour créer un âge nouveau. Il ne s’agit plus de vivre plus longtemps, mais de vivre mieux plus long­temps, pour que l’homme ou la femme qui arrive à son crépuscule soit encore un gage d’éveil et de sagesse.

Je vous invite à consulter le portail Passeportsanté.net, qui donne de l’information très utile pour le grand public et les professionnels de la médecine traditionnelle et des approches complémentaires.

Ce site est une filiale de la fondation Lucie et André Chagnon, société philanthropique pour la promotion et la prévention de la santé. 

Sources • Jeffrey S. Bland, Ph.D. The use of complementary medicine for healthy aging. Version originale à l’Institute of Integrated Medecine inc., 2001.

• The 14th international symposium on functional medicine, 21st century endocrinology. 23-26 mai 2007.

13 février 2008 | L’actualité médicale | 39

Informatique sur l’ensemble du territoire. La question est maintenant de savoir comment arrimer tous ces projets afin d’atteindre l’efficacité et le niveau de protection souhaités.

En vue d’assurer un développement uniforme et de répondre aux attentes des citoyens, Inforoute Santé du Canada a mis en place des mécanismes de régulation reposant sur des principes de gouvernance des dossiers de santé électroniques. Déployée dans l’ensemble du pays, cette gouvernance entend assurer l’interopérabilité des applications de DES d’une province à l’autre et entre les organisations, et vise à élaborer une structure ainsi que des règles appliquées et reconnues pour favoriser l’élaboration d’une relation de confiance entre les parties impliquées. La constitution de cette gouvernance des DSE permettra-t-elle de répondre aux nouveaux défis posés en matière de gestion et de sécurité ?

 Suite de la page 35

électroniques. Enfin, les craintes liées à la sécurité demeurent toujours aussi présentes, puisque la protection des renseignements constitue le principal argument de 42 % des Canadiens qui s’opposent aux DSE. Les résultats du sondage démontrent en outre que des préoccupations d’un nouvel ordre peuvent désormais être observées. Si la sécurité demeure primordiale, au-delà de cette question, les Canadiens s’interrogent en effet sur les instances responsables en matière de DES. Par exemple, seulement 12 % des Canadiens affirment connaître l’institution en charge de la protection de leurs renseignements personnels de santé. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que 66 % d’entre eux souhaitent une politique plus claire pour protéger la confidentialité de leurs renseignements médicaux.

Les attentes des Canadiens sont donc importantes vis-à-vis du DSE. Seraitil temps de mettre en place des mécanismes d’encadrement du développement et de la gestion des dossiers de santé électroniques au Canada ?

de certifier les applications de DSE repose sur quatre principes : 1) la certification réduit les risques liés aux investissements dans un système de DSE; 2) elle facilite la compatibilité entre les divers systèmes du pays; 3) elle peut encourager les médecins à adopter les DSE; et 4) la certification assure que le système (produit et réseau) est convenablement protégé.

Devrait-on s’inspirer du modèle américain et opter pour la mise en place d’une certification ciblée des applications plutôt que pour une gouvernance portant sur l’ensemble des processus de gestion des DSE ? En fait, l’un n’exclut pas l’autre. Et ce qu’il faut plutôt retenir, c’est qu’il importe de se doter de mécanismes d’encadrement de la gestion et du développement des projets associés aux dossiers de santé électroniques, puisque ceux-ci constituent certainement l’une des voies de l’avenir de la santé. 

Sources • Brookstone Alan. EMR adoption – Should we have a national certification program for EMRs in Canada ? Canadian EMR, 7 novembre 2007. emruser.typepad.com • Pizzi Richard. EHR adoption an « ugly process », but CCHIT can improve appeal.

Healthcare IT News, 10 octobre 2007. www. healthcareitnews.com/story.cms ?id=8010 • Inforoute Santé du Canada. Sondage sur les renseignements de santé électroniques

et la protection de la vie privée : le point de vue des Canadiens – 2007. Ekos, août 2007, 107 pages. www.infoway-inforoute.ca/ Admin/Upload/Dev/Document/EKOS_ Final%20report_FR.pdf • Inforoute Santé du Canada. Un sondage révèle que 88 % des Canadiens appuient désormais les DES. Inforoute Santé du Canada, 19 novembre 2007. www.infoway-inforoute.ca/fr/ News-Events/InTheNews_long.aspx ?UID=284

Février

17-18 mars

Journée de formation continue : Le cancer du poumon

Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke Contact : Johanne Pinard

Tél. : 819 564-5350

Fax : 819 820-6815 Courriel : cfc@usherbrooke.ca Site Web : www.cfc.med. usherbrooke.ca

22 février

Les États-Unis choisissent la certification Plutôt que de mettre en place une structure de gouvernance des initiatives en lien avec les DSE, nos voisins du Sud ont opté pour l’élaboration d’une certification afin d’assurer l’uniformité du développement des projets. La Certification commission for  CEFRIO (Centre francophone healthcare information technology d’informatisation des (CCHIT) s’adresse ainsi aux conceporganisations) teurs d’applications de DSE. L’option 418 553-3746 (Québec) 514 840-1245 (Montréal) choisie par les États-Unis est de régir les applications de DSE en amont du www.cefrio.qc.ca processus d’offre, puisqu’il s’agit de info@cefrio.qc.ca s’assurer que les produits conçus pour les dossiers de santé électroniques 1. Le sondage a permis d’interroger respectent certains critères en ce qui 2469 Canadiens en juin et juillet 2007. concerne les fonctionnalités, l’interoLa marge d’erreur est de plus ou moins 2 %, pérabilité et la sécurité. Cette volonté 19 fois sur 20.

Mise en place d’une structure de gouvernance pour assurer un développement uniforme La population canadienne appuie de plus en plus l’informatisation des dossiers de santé, et de nombreux hôpitaux canadiens, cliniques et centres de soins se convertissent aux DSE, mais, en même temps, la perception des dangers liés à la sécurité demeure un frein majeur au développement de ce projet. Au Canada, en mars 2007, on comptait 227 initiatives liées aux DSE et réparties

Calendrier des congrès Au Canada

• Ratajczak, Stanley. Gouvernance de l’information – Aperçu. Qui est responsable ? – Gouvernance et DES. Inforoute Santé du Canada, 28 juin 2007, Montréal, 26 pages. www.infoway-inforoute.ca/fr/pdf/ 5_2007-08_PS_Information%20Gover nance_FR.pdf • Site de la Certification commission for healthcare information technology (CCHIT). www.cchit.org

Hôtel Sandman Montréal-Longueuil Contact : Johanne Pinard

Tél. : 819 564-5350

Fax : 819 820-6815 Courriel : cfc@usherbrooke.ca Site Web : www.cfc.med. usherbrooke.ca 25-29 février

Journées médicales du CHA Mont-Sainte-Anne

Tél. : 418 656-5958

Fax : 418 656-2465 Courriel : fmc@fmc.ulaval.ca Site Web : www.fmed.ulaval.ca/fmc 29 février-1er mars

Colloque « Personnes âgées et nutrition clinique II : pour savourer chaque seconde » Centre Mont-Royal, Montréal Contact : Valérie Caron

Tél. : 514 340-2800, poste 3145 Site Web : www.iugm.qc.ca

Mars 5-8 mars

Assemblée annuelle de la Société canadienne de rhumatologie Hôtel Fairmont, Mont-Tremblant

Tél. : 905 952-0698

Fax : 905 952-0708 Site Web : www.rheum.ca/fr 12 mars

Le dossier patient à l’heure de l’électronique Université Laval, pavillon CharlesEugène-Marchand, amphithéâtre Hydro-Québec Contact : Pierrette Michaud

Tél. : 418 666-7000, poste 443

Fax : 418 666-2776 Courriel : pierrette.michaud @ssss.gouv.qc.ca

Préceptorat à la Clinique de la douleur

26 mars

Conférence « L’obésité chez les personnes âgées : devons-nous nous inquiéter ? » Centre de recherche sur le vieillissement, 1036, rue Belvédère Sud, Sherbrooke, local 2458 (auditorium) Contact : Lucie Duquette

Tél. : 819 829-7131

Fax : 819 829-7141 Courriel : lucie.duquette@ usherbrooke.ca Site Web : www.cdrv.ca 26-28 mars

Cours PALS-Plus (cours avancé de réanimation pédiatrique) Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke Centre de formation continue

Tél. : 819 564-5350

Fax : 819 820-6815 Courriel : cfc@usherbrooke.ca Site Web : www.cfc.med. usherbrooke.ca 27-29 mars

18e Formation médicale continue de l’Ouest et du centre Société des obstétriciens et gynécologues du Canada Rimrock Resort Hôtel Banff, Alberta

Tél. : 613 730-4192 1 800 561-2416

Fax : 613 730-4314 Courriel : events@sogc.com Site Web : www.sogc.org 27-30 mars

14-16 mars

Exposition « Manger santé 2008 » Palais des congrès, Montréal Contact : Ève-Marie Brunel

Tél. : 514 721-2988 Courriel : info@mangersantebio.org Site Web : www.expomangersante.com

Salon « Maternité, paternité, enfants » Place Bonaventure, Montréal

Tél. : 450 227-7221 Site Web : salonmaternitepaterniteenfants.com 29-30 mars

Exposition « Manger santé 2008 »

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40 | L’actualité médicale | 13 février 2008

Sur rendez-vous martin.giroux@fbn.ca 450 442 6136 ou 1 800 967 0641 101, boul. Roland-Therrien, bur.100 Longueuil, (Québec), J4H 4B9

Centre des congrès, Québec Contact : Ève-Marie Brunel

Tél. : 514 721-2988 Courriel : info@mangersantebio.org Site Web : www.expomangersante.com

Avril 3 avril

Journée de gériatrie Château Bonne Entente, Québec

Tél. : 418 656-5958

Fax : 418 656-2465 Courriel : fmc@fmc.ulaval.ca Site Web : www.fmed.ulaval.ca/fmc 9 avril

Conférence « Les agrégats cytoplasmiques de la protéine prion inhibent la réponse cellulaire au stress » Centre de recherche sur le vieillissement, 1036, rue Belvédère Sud, Sherbrooke, local 2458 (auditorium) Contact : Lucie Duquette

Tél. : 819 829-7131

Fax : 819 829-7141 Courriel : lucie.duquette@ usherbrooke.ca Site Web : www.cdrv.ca