2019, Jul. 8-17. PARIS (France). Théâtre Mogador. CND PROGRAM: CARMEN by Compañía Nacional de Danza (Spain)

15e édition

8 - 17 juillet 2019

Théâtre Mogador

chorégraphie Johan Inger

direction artistique José Martínez

SOMMAIRE

5 7 9 11 13 15 17

2 © Jesús Vallinas

LE FESTIVAL ÉDITO THÉÂTRE MOGADOR THÉÂTRE DU CHÂTELET LES ÉTÉS DE LA DANSE AMERICAN FRIENDS OF LES ÉTÉS DE LA DANSE DENISE LITTLEFIELD SOBEL

19 20 27 29 30 32

LE BALLET PRÉSENTATION JOHAN INGER MUSIQUE SCÉNOGRAPHIE COSTUMES

35 37 38 41

LA COMPAGNIE PRÉSENTATION JOSÉ MARTINEZ LES DANSEURS

57 59 61

REMERCIEMENTS PARTENAIRES SOUTENIR LE FESTIVAL

LE FESTIVAL 2005

2006

2007

2008

2009

2011

2010

2011

2012

2015 4

2010

2012

2016

2013

2014

2017

2018 5

ÉDITO 15e édition our cette 15e édition de notre festival, il nous a semblé important de rappeler les raisons qui nous ont conduits à le créer. En 1963, Jean Robin fonde le Festival International de Danse de Paris et y invite les plus grandes compagnies internationales alors inconnues du public parisien. Sous la houlette de Cyril Lafaurie, le festival s’enrichi d’un concours de danse de haut niveau qui aura lieu en alternance avec le festival, un an sur deux. Après plus de trente-cinq ans à émerveiller le public, le festival s’achève hélas en 2001. Sous l’impulsion de Bernadette Chirac, qui avait été Présidente du Festival International de Danse de Paris à partir du début des années 80 et qui y tenait énormément, une nouvelle association voit le jour en 2004 pour reprendre le flambeau et renouer avec la tradition d’une programmation, à Paris, des meilleures compagnies de danse classique et contemporaine. Ainsi naissent Les Étés de la Danse qui donnent leur première programmation en 2005 avec le San Francisco Ballet et dont Bernadette Chirac est présidente d’honneur. Nous lui témoignons toute notre admiration et notre reconnaissance. Aujourd’hui, les Étés de la Danse sont une marque d’excellence, reconnue dans le monde entier et de très nombreuses compagnies internationales aspirent à y participer. C’est au Théâtre Mogador que nous accueillons cette année la Compañía Nacional de Danza de España dirigée par José Martínez avec une époustouflante interprétation de Carmen chorégraphiée par Johan Inger. Paris sera la dernière tournée de José avec cette talentueuse compagnie. Après 8 ans d’une brillante direction artistique, son mandat (non renouvelable) prend fin. Il sera remplacé par Joaquín De Luz, ancien “Principal dancer” du New York City Ballet, que nous avons eu le plaisir d’accueillir et de voir sur scène en 2016 et en 2018. 2020 marquera le retour de notre festival au Théâtre du Châtelet, entièrement rénové, avec un projet très ambitieux pour notre fidèle public. Deux compagnies, deux grands ballets signés par deux remarquables chorégraphes, dans la grande tradition de notre festival, et avant tout le vôtre ! Vive la Danse, vive Les Étés de la Danse ! Marina de Brantes Pia de Brantes Présidente Vice-présidente déléguée 6

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THÉÂTRE MOGADOR

e suis heureux, au nom des équipes du théâtre Mogador, d’accueillir Les Étés de la Danse et je souhaite la bienvenue aux artistes, partenaires et spectateurs qui feront vivre cet évènement. Recevoir Les Étés de la Danse avec la Compañia Nacional de Danza de España au théâtre Mogador, c’est une manière de consacrer l’une des trois disciplines de la comédie musicale à laquelle est désormais consacré ce haut-lieu de la vie culturelle parisienne. Car la comédie musicale est précisément la rencontre unique du chant, de la comédie et de la danse – ce que nos cousins américains appellent « triple threat » (la triple menace). Que la venue des Étés de la Danse à Mogador intervienne l’année du centenaire du théâtre prend valeur de symbole. C’est la reconnaissance de la qualité du lieu, de sa consécration comme l’un des plus beaux théâtres parisiens. C’est aussi la reconnaissance du savoir-faire des équipes du théâtre Mogador et de leur réputation de capacité technique et de souci de recevoir artistes et spectateurs dans des conditions optimales. Je remercie les organisateurs des Étés de la Danse de leur confiance. Les Étés de la Danse ont pris vie en 2005 – l’année durant laquelle Stage Entertainment entamait à Paris une aventure qui a commencé par la rénovation totale du théâtre Mogador. C’est à cette époque également que notre théâtre avait accueilli le décoiffant Swan lake de Matthew Bourne, preuve que la danse a toute sa place sur la scène de Mogador. C’est désormais dans un théâtre qui a retrouvé son faste d’antan, et dont l’équipement technique est sans doute l’un des plus modernes qui soit, que nous recevons chaque saison plus de 300 000 visiteurs. Accueillir Les Étés de la Danse à Mogador, c’est également pour moi, une manière de poursuivre une volonté d’ouvrir Mogador à celles et ceux qui font vivre le spectacle vivant, qu’ils soient sur scène, dans les coulisses ou parmi les spectateurs. Et déjà, c’est dans cet esprit que, depuis cette année, Mogador a noué une collaboration avec le Cours Florent en créant une classe libre de comédie musicale, avec l’ambition de faire émerger les talents les plus prometteurs, capables de gagner ce pari de la triple menace. Alors, une fois encore, soyez les bienvenus dans un théâtre qui se veut être la rencontre de l’élégance et de la convivialité, déambulez dans ses espaces habités par la mémoire de Barbara, découvrez la collection d’art contemporain qui les embellit, et surtout émerveillez-vous de ce que le spectacle vivant procure comme émotions uniques. Votre présence ici, aujourd’hui, nous honore et nous réjouit. Laurent Bentata Directeur de Stage Entertainment France 9

crédit photo : Compagnie Streb © Julian Andrews – Conception graphique : Graphéine

19 20

THÉÂTRE DU CHÂTELET

n 2017, le Théâtre du Châtelet a débuté une longue période de travaux de restauration. Les Étés de la Danse, qui sont en résidence au Châtelet depuis 2009, sont alors accueillis par d’autres structures, dont le Théâtre Mogador cette année avec Carmen présenté par la Compañía Nacional de Danza de España. Mais ce n’est qu’un éloignement car nous sommes heureux de poursuivre cette collaboration dès notre saison de réouverture. Le programme de 2020 avec Akram Khan (Giselle par le English National Ballet) et Christopher Wheeldon (Cendrillon avec le Deutch National Ballet) promet de perpétuer ce que nous espérons être une des grandes pages de l’histoire de ce beau théâtre au cœur de Paris. Les Étés de la Danse partagent avec le Châtelet le goût du large, l’appel du monde et offrent chaque année aux spectateurs un panorama enrichi de la danse. Alvin Ailey American Dance Theater, Ballet de Novossibirsk, Miami City Ballet, Ballet national de l’Opéra de Vienne, San Francisco Ballet, New York City Ballet, Ballet de l’Opéra de Perm… Toutes ces compagnies d’excellence ont toujours su émerveiller le public, qui continue de répondre présent chaque début d’été. La mémoire du Châtelet est marquée par les compagnonnages artistiques, en particulier dans la discipline de la danse. Dans les années 1910, le vent de nouveauté apporté par les Ballets Russes a secoué cet art. À l’autre bout du siècle, c’est William Forsythe qui durant plusieurs saisons a créé un renouveau sur notre scène. Plus près de nous, Benjamin Millepied et son LA Dance Project ont trouvé sur notre plateau un accueil pour leurs chorégraphies. Ils s’ajoutent à la liste des fameux chorégraphes qui s’y sont produits parmi lesquels Maurice Béjart, Martha Graham, Pina Bausch, Antonio Gades, Roland Petit… sans oublier les danseurs Noureev, Isadora Duncan, Nijinski ou Loïe Fuller. C’est dans ce sillage prestigieux que s’inscrit l’attachement du Châtelet et des Étés de la Danse. Ruth Mackenzie Directrice artistique

Thomas Lauriot dit Prévost Directeur général

La saison est ouverte, réservez ! 10

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LES ÉTÉS DE LA DANSE

té 2005, la première édition des Étés de la Danse avec le San Francisco Ballet dans les jardins de l’Hôtel des Archives nationales, obtient un succès immédiat auprès d’un public enthousiaste. Ce sera le début d’un immense défi devenu aujourd’hui un rendez-vous annuel incontournable. Des Archives nationales au Grand Palais, du Théâtre de la Ville à Chaillot-Théâtre national de la Danse pour arriver en 2009 au Théâtre du Châtelet, le festival accueille un public toujours plus nombreux en recevant des compagnies de danse internationales mondialement connues et renouvelle sa programmation avec le soutien de généreux mécènes et d’un public fidèle. En 2016, c’est le New York City Ballet que Les Étés de la Danse ont eu le privilège d’accueillir pour la première fois. Le succès a dépassé toutes les attentes. En 2017, en raison de la fermeture du Châtelet pour travaux de rénovation, le Festival s’engage dans une nouvelle aventure et met le cap sur l’ouest parisien dans la toute nouvelle Seine Musicale à Boulogne-Billancourt avec le Alvin Ailey American Dance Theater. En 2018, pour sa seconde édition sur l’Île Seguin, Les Étés de la Danse relèvent un défi passionnant : accueillir 5 grandes compagnies internationales pour un hommage unique à Jerome Robbins, à l’occasion du centenaire de sa naissance. Le New York City Ballet, le Joffrey Ballet (Chicago), le Miami City Ballet, le Perm Opera Ballet (Russie) et le Pacific Northwest Ballet (Seattle) interprètent les plus emblématiques créations de ce chorégraphe légendaire. Le Pacific Northwest Ballet prolonge sa présence avec son répertoire de chorégraphes contemporains. Une édition éblouissante !

Cette année, le Festival revient dans le centre de Paris au Théâtre Mogador pour présenter la Compañia Nacional de Danza de España et son remarquable ballet Carmen. En 2020, ce sera le retour tant attendu au Théâtre du Châtelet avec le Dutch National Ballet et le English National Ballet !

CONSEIL D’ADMINISTRATION Bernadette Chirac Présidente d’honneur; Marina de Brantes, Présidente Pia de Brantes, Vice-présidente déléguée Gérard Ermisse, Vice-président Jacques Bouhet, Trésorier Bernard Pierelle, Trésorier adjoint Ludovic Doutreleau, Secrétaire général Martine Czapek-Thinselin, Secrétaire générale adjointe Christophe Beaux Betsy Bernardaud Lorraine Dauchez Shelly De Vito Porter Renaud Donnedieu de Vabres Richard Flahaut Cyril Lafaurie Nicolas Pourcelet Marie-Thérèse Rose Daniel Thierry

CONSEIL CONSULTATIF Jean-Luc Choplin André Dunstetter François Gibault Michèle Guyot-Roze André Larquié Brigitte Lefèvre Elisabeth Platel Hal J. Witt

BALLETS

CHÂTEAU DE VERSAILLES

AMERICAN FRIENDS OF LES ÉTÉS DE LA DANSE

BREL ET BARBARA / BOLÉRO Béjart Ballet Lausanne Ven. 8, sam. 9, dim. 10, lun. 11 novembre 2019

Bolero © BBL - Lauren Pasche

Opéra Royal

GRAVITÉ Ballet Preljocaj Ven. 27, sam. 28, dim. 29, lun. 30, mar. 31 décembre 2019

Opéra Royal

MARIE-ANTOINETTE Malandain Ballet Biarritz Jeu. 4, ven. 5, sam. 6, dim. 7 juin 2020

Opéra Royal

INFORMATIONS – RÉSERVATIONS : 01 30 83 78 89 www.chateauversailles-spectacles.fr et points de vente habituels

es Étés de la Danse is an annual dance festival that began in July 2005 with an extremely well received engagement of the San Francisco Ballet. Addressing the lack of major performing arts presentations during the summer in Paris, the festival – which has made its primary home at the historic Théâtre du Châtelet since 2009 - brings the world’s greatest companies to enthusiastic audiences in the European capital of dance. In recognition of the festival’s close ties to the American dance community, the American Friends of Les Étés de la Danse (AFLED), a U.S. based tax-exempt, not-for-profit organization, was established in 2012 to support the festival, particularly its presentation of American companies and artists, with funding provided by individuals, foundations, corporations and special events. Following the success of Alvin Ailey American Dance Theater in 2006, the festival has continued its relationship with this enormously popular company with engagements in 2009, 2012, 2015 and 2017. Other companies and artists that have performed at the festival to big crowds and rave reviews include the National Ballet of Cuba (2007); Les Grands Ballets Canadiens de Montréal (2008); the National Ballet of Novossibirsk (2010); Mikhail Baryshnikov in the Paris premieres of his internationally acclaimed program of contemporary solos and duets (2010) and dance-theater piece “In Paris” (2011); Miami City Ballet (2011); the Paul Taylor Dance Company (2012); the Vienna National Opera Ballet (2013), including three gala evenings in homage to Rudolf Nureyev; a 10th anniversary “encore” engagement of San Francisco Ballet (2014); and New York City Ballet (2016). Last summer’s ambitious programming included a multi-company tribute to Jerome Robbins, marking the 100th anniversary of this master choreographer’s birth, featuring New York City Ballet, Miami City Ballet and debut engagements of the Joffrey Ballet, Pacific Northwest Ballet and the Perm Opera Ballet; this was followed by a week of Pacific Northwest Ballet in contemporary repertory, in-

cluding works by Alejandro Cerrudo, Ulysses Dove, William Forsythe, Jessica Lang, Benjamin Millepied, Crystal Pite, Twyla Tharp and Christopher Wheeldon, many of which were Paris premieres. As the Théâtre du Châtelet has been closed for a threeyear renovation that began in 2017, this summer’s presentation of the Compañía Nacional de Danza de España is taking place at the majestic Théâtre Mogador in the center of Paris. The company, under the artistic direction of José Martínez, a former “Étoile” of the Paris Opera Ballet, will perform the Paris premiere of its acclaimed production of Carmen, with choreography by Johan Inger and a score by Georges Bizet and Rodion Shchedrin. Over the years, the festival’s presentations have been complemented by an extensive educational program, including workshops, lecture-demonstrations, student access to company classes and rehearsals, and free performance tickets for underserved children and their families.

BOARD OF DIRECTORS Marina de Brantes, Honorary Chairman Denise Littlefield Sobel, Chairman Edward A. Reilly, President Hal J. Witt, Secretary and Treasurer Trustees Cheryl Bergenfeld Betsy Bernardaud Pia de Brantes Alison Mazzola

For further information, please contact Hal J. Witt, Secretary of the American Friends of Les Étés de la Danse, at 1-917-543-3835 or haljwitt.afled@gmail.com. 15

Holder - SAS au capital 9.109.504 €, siège social 344 avenue de la Marne, 59700 Marcq en Baroeul- 349.557.934 R.C.S. Lille Métropole

DENISE LITTLEFIELD SOBEL Denise Littlefield Sobel fait partie du conseil d’administration des American Friends des Étés de la Danse depuis 2014 et en a été élue présidente en 2018. Son engagement total depuis plusieurs années en fait la plus grande mécène franco-américaine du Festival. Ses racines françaises sont le fondement naturel de son attachement à la France. Grâce à son action exemplaire, sa culture, son amour de la danse et sa détermination, le Festival a bénéficié d’un soutien considérable qui lui a permis de faire venir chaque saison des compagnies de danse du plus haut niveau pour l’immense plaisir d’un public acquis à l’exigence de ces choix.

Le 12 mars 2019, Xavier Darcos, Chancelier de l’Institut de France, a remis à Denise Littlefield Sobel les insignes de Chevallier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur au titre de toutes les actions philanthropiques qu’elle mène avec sa fondation œuvrant à l’accomplissement ou au soutien de nombreux projets en France et aux ÉtatsUnis d’Amérique. C’est un honneur pour les Étés de la Danse que de compter parmi ses membres, une femme dont la modestie n’a d’égal que sa générosité et qui mérite toute l’admiration et la gratitude que lui voue le Festival.

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Each summer, Les Étés de la Danse and AFLED organize special patron trips that provide additional support for the festival and a unique experience for those who wish to enjoy a privileged access to the cultural life of Paris. We would like to thank the following individuals for their generous participation in 2019 in support of la Compañía de Danza de España:

UNDERWRITER Denise Littlefield Sobel GRAND BENEFACTORS Guy & Marina de Brantes BENEFACTORS Michel & Betsy Bernardaud Edward A. Reilly The Jerome Robbins Foundation

PATRONS Alain & Esmeralda Azan Riccardo Benavides Heide Betz Alison Carlson Lucretia Carney Carolyn Chang & James Patrick King Ahmad & Judy Esfandiary Monica Greenberg Roman Gronkowski Judith Hoffman Kathy Huber & Larry Binkley Karen Kubin Farah Makras Jorge Maumer Mary Beth Shimmon Heiner & Resa Sussner Robert & Sharon Yoerg 17

LE BALLET

18 Â© Carlos Quezada

Qui mieux que la Compañía Nacional de Danza de España pour épouser le tempérament passionné et fougueux de Carmen ? Surtout quand son directeur artistique José Martínez confie la chorégraphie à un homme venu du Nord, Johan Inger ! Revisitant le mythe sans jamais le trahir, le chorégraphe suédois déplace savamment le cadre originel du roman – l’usine de tabac, les abords de Séville et les montagnes de Ronda – dans une banlieue délaissée, et centre son propos sur la violence au travers du regard pur d’un enfant. Costumes intemporels en rouge, blanc et noir, jeux de miroirs démultipliant les silhouettes à l’infini, spectre lumineux précieux entre éclats colorés et ombres noires : l’alliance du chaud et du froid donne un nouveau souffle à ce ballet qui redouble d’énergie et de volupté. Plus que jamais Carmen est une héroïne libre, courageuse, contemporaine… voire une personnalité apocalyptique. Lorsque Johan Inger a reçu la commande de la CND pour monter une nouvelle version de Carmen, il s’est retrouvé face à un énorme défi, mais également face à une grande opportunité. Son approche de ce mythe universel devait apporter quelque chose de nouveau. C’est pourquoi Inger a décidé de se concentrer sur le sujet de la violence, en l’abordant au travers du regard d’un enfant. En partant de ce point de vue, Inger crée un personnage, qui implique le fait que nous soyons témoins de tout ce qui se passe, à travers ses yeux, en même temps que nous assistons à sa propre transformation.

20 © Carlos Quezada

Avec cette Carmen passionnée et fougueuse, la Compañía Nacional de Danza de España prend définitivement sa place parmi les plus grandes compagnies du monde. Sous l’impulsion de José Martínez, cette version très inspirée de Carmen est une création du suédois Johan Inger, chorégraphe associé au Nederlands Dans Theater basé à La Haye et ancien directeur du célèbre Ballet Cullberg. Comment renouveler le mythe ? Invité à créer Carmen en 2015, Johan Inger a choisi d’aborder cette éternelle histoire de séduction, de trahison et de meurtre par le regard innocent d’un enfant. Sous les yeux de ce personnage inventé par le chorégraphe, le drame de Mérimée devient l’avènement d’une violence en trois actes qui peut surgir n’importe quand et n’importe où : devant la manufacture de tabac de Séville comme dans n’importe quelle usine, sur les montagnes d’Andalousie ou dans une banlieue anonyme. Pour suggérer cette atmosphère intemporelle, l’espace scénique bannit toute référence explicite à l’Espagne. Les costumes stylisés sont d’inspiration contemporaine, le toréador est une star de cinéma et la musique de Bizet est revisitée par Rodion Shchedrin et Marc Álvarez. La chorégraphie n’en a que plus de force, portée par la ferveur de la troupe, impressionnante de sensibilité et de virtuosité. Avec cette relecture vibrante d’intensité, Johan Inger tente un pari audacieux. Défi relevé haut la main, puisque sa Carmen lui a valu d’être couronné en 2016 meilleur chorégraphe de l’année par le jury de professionnels des Benois de la Danse, la plus haute distinction internationale récompensant les meilleurs ballets et leurs chorégraphes.

Interrogé sur la création du personnage de l’enfant et sur ses motivations, Johan Inger explique : « Il y a dans ce personnage un certain mystère. Il pourrait s’agir de n’importe quel enfant, cela pourrait être Don José enfant, la jeune Micaëla, ou le fils imaginaire de Carmen et José. Il pourrait s’agir de nous-mêmes, de notre innocence originelle écorchée par la violence mettant à mal notre capacité à nous lier avec les autres. Des tragédies comme celle de Carmen arrivent-elles aujourd’hui ? Oui ! C’est pourquoi le sujet reste tout à fait actuel. L’histoire d’un homme amoureux mais dont les sentiments ne sont finalement pas partagés. Avec comme conséquence – dans une logique absurde – que la seule finalité possible soit la destruction. Je crois que nous avons tous entendu cela ou vécu personnellement une situation identique. C’est la raison pour laquelle j’ai inclus un enfant innocent, qui nous représente et qui pose la question : est-il possible de changer ces histoires et d’éviter les tragédies ? »

22 © Carlos Quezada

Johan Inger a créé une nouvelle version de Carmen en évitant de se limiter au romantisme de l’histoire. L’image romantique de l’amour démesuré, de la jalousie incontrôlée et de l’angoisse de l’abandon se cristallisent maintenant dans la frayeur du regard d’un enfant, témoin de l’histoire et compagnon du spectateur. La Carmen de Johan Inger ne se base pas sur une esthétique de flamenco ou de folklore espagnol mais sur celles d’un XXe siècle urbain. Les espaces, définis par des structures d’un ton gris et noir, nous plongent dans une atmosphère subtile qui nous fait penser aux années 60. Des miroirs, symboles de paysages urbains et industriels, forment une esthétique minimaliste qui suggère plus qu’elle ne montre. Près de deux siècles après la publication du roman de Mérimée, Carmen a échappé aux mains de son créateur. En flirtant avec le cinéma, l’opéra, la danse et même la peinture, elle est devenue un symbole, une transcendance, le véhicule parfait dont les créateurs s’emparent pour parler de liberté.

Chorégraphie Johan Inger Assistante chorégraphie Urtzi Aranburu Musique Rodion Shchedrin et Georges Bizet Musique originale additionnelle Marc Álvarez Éditeur original de l’œuvre musicale Carmen Suite, Bizet-Shchedrin Musikverlag Hans Sikorski, Hambourg Costumes David Delfín Dramaturgie Gregor Acuña-Pohl Scénographie Curt Allen Wilmer (AAPEE) Conception d’éclairage Tom Visser

Première mondiale par la Compañía Nacional de Danza de España le 9 avril 2015 au Teatro de la Zarzuela, Madrid (Espagne). Johan Inger a reçu le Prix Benois de la Danse 2016 pour sa chorégraphie Carmen, créé pour la CND.

25 © Carlos Quezada

JOHAN INGER

Né à Stockholm (Suède) en 1967, Johan Inger, danseur et chorégraphe, a étudié à la Royal Swedish Ballet School et à la National Ballet School du Canada. En 1985, il rejoint le Royal Swedish Ballet où il devient soliste en 1989. En 1990, il intègre le Nederlands Dans Theater (NDT) aux Pays-Bas, sous la direction de Jiří Kylián, pour lequel il a une profonde admiration. Jiří Kylián voit en lui un talentueux chorégraphe et c’est ainsi qu’il réalise quatre chorégraphies pour les ateliers de la NDT. Mellantid marque ses débuts en tant que chorégraphe. Cette première oeuvre pour le Nederlands Dans Theater 2 est programmée en 1995 pour le Holland Dance Festival et est récompensée par le Philip Morris Finest Selection Award dans la catégorie danse contemporaine. Suite à Mellantid, il crée plusieurs chorégraphies pour le Nederlands Dans Theater. En 2001, Mellantid est nommé au British Laurence Olivier Award et il reçoit le Lucas Hoving Production Award pour ses chorégraphies Dream Play et Walking Mad. Entre 2003 et 2008, il est directeur artistique du Ballet Cullberg, puis, de 2009 à 2015 il occupe le poste de chorégraphe associé au NDT. En 2010, le Goteborg Ballet of Sweden présente la première du son nouveau ballet, Falter, et en septembre de la même année, le NDT danse Tone Bone Kone. En septembre 2011, il crée Rain Dogs, sur la musique de Tom Waits, pour le Basler Ballet of Switzerland. En 2013, il crée Sunset Logic, pour le NDT et Tempus Fugit pour le Ballett Theater Basel en Suisse. La même année il reçoit le prestigieux prix Carina Ari pour la diffusion de l’art et de la danse suédoise. En 2014 il crée B.R.I.S.A. pour le NDT2. Depuis 2015, Johan Inger est un chorégraphe indépendant qui cherche à réaliser des versions de ballets plus narratifs comme on peut le voir avec ses dernières créations : Rite of Spring pour le Royal Swedish Ballet, Now & Now pour Gauthier Dance, One on One pour le NDT2 et Carmen pour la Compañía Nacional de Danza de España. En 2016 il obtient le Benois de la Danse pour ces deux derniers ballets. En mai 2017, il présente sa nouvelle création, Peer Gynt, pour le Ballett Theater Basel.

MUSIQUE

Johann Inger a pris comme base de sa chorégraphie l’adaptation de la partition de Bizet, Carmen Suite, que le compositeur russe Rodion Shchedrin a créé en 1967 pour la chorégraphie du cubain Alberto Alonso et l’étoile du Bolchoï Theatre de Moscou, Maïa Plissetskaïa. Rodion Shchedrin est né le 16 décembre 1932 à Moscou. Son père était un compositeur et violoniste professionnel qui a enseigné au Conservatoire de Moscou. Après avoir fréquenté l’École Chorale de Moscou de 1944 à 1950, il entre au Conservatoire de Moscou dont il sort diplômé en 1955. Après quatre ans comme assistant de recherche, il enseigne la composition au Conservatoire de 1965 à 1969. Rodion Shchedrin a une réputation d’artiste politiquement indépendant et cosmopolite. Il a été président de l’Union Russe des Compositeurs (prenant le relais de son fondateur Chostakovitch) et, en 1976, il est nommé à l’Académie Bavaroise des Arts. Pour Carmen Suite, Rodion Shchedrin a réalisé une transcription de la musique de Georges Bizet pour cordes et percussion et y a inséré la farandole de L’Arlésienne et La Danse Bohémienne jouée dans La Jolie Fille de Perth. Rodion Shchedrin dit : « La partition de Georges Bizet est l’une des plus parfaites dans toute l’histoire de la musique, et j’ai senti qu’il était très important, en travaillant sur l’œuvre, de faire ressortir des différences entre ma transcription et l’original en particulier les couleurs de la tonalité. Ce but a affecté mon choix d’instruments et m’a persuadé de me concentrer sur les cordes et les percussions. » À la première de Carmen Suite au Théâtre Bolchoï de Moscou en 1967, l’œuvre est très mal perçue par les autorités soviétiques. Pour sa deuxième représentation, Carmen Suite est remplacée par Casse-Noisette. Il a fallu l’intervention de Chostakovitch pour poursuivre les représentations. Le premier acte raconte l’histoire de Carmen que nous connaissons tous. Le second est plus psychologique, et nous montre ce qui se passe dans la tête de Don José avant qu’il ne commette son crime. Puis la musique de Marc Álvarez devient atonale exprimant l’enfermement dans lequel se retrouve Don José.

28 © Carlos Quezada

SCÉNOGRAPHIE

Créée par Curt Allen Wilmer, la scénographie de Carmen se base sur une mise en scène très claire et très nette, qui s’appuie sur des formes simples et tranchées et des matériaux bruts, immédiatement identifiables. Pour pallier l’écueil de l’esthétique de genre, la réinterprétation du roman original repose également sur l’association de différentes atmosphères très marquées mais sans jamais être dans l’illustration : Séville devient une ville comme n’importe quelle autre ville, l’usine de tabac devient n’importe quelle autre industrie et les montagnes de Ronda viennent incarner les limites mentales et spatiales. Pour créer cette atmosphère, la scénographie intègre trois matériaux : le béton, le miroir, et la tôle ondulée, disposés en forme de triangle équilatéral, qui représente par association l’essence même de l’univers de l’œuvre. Le triangle incarne la force dévastatrice du chiffre trois : trois est le chiffre qui rompt l’accord, celui qui provoque la jalousie, celui qui finalement conduit à la violence. La mise en scène s’articule autour de prismes mobiles de trois faces chacun, intégrés dans la chorégraphie par les danseurs et avec lesquels se créent les différents espaces. Curt adapte la scénographie aux différentes évolutions de l’histoire, ainsi, des suspensions lumineuses accompagnent trois moments précis du ballet et le sol change de couleur, passant du clair à l’obscur pour marquer la noirceur du destin des personnages.

30 © Carlos Quezada

COSTUMES

Pour la création des costumes, les directives données par le chorégraphe ont été la sobriété, l’intemporalité, la contemporanéité et une référence subtile aux années 60. La volonté de Johan Inger est de créer une nouvelle Carmen, fuyant les stéréotypes esthétiques de l’œuvre originale et de son époque en déplaçant les personnages dans un espace plus contemporain. Ainsi, les militaires, qui incarnaient le pouvoir, deviennent des cadres supérieurs, le toréro, incarnation de la star dans l’œuvre de Mérimée, est ici plus proche d’une vedette de cinéma ou d’un chanteur de rock. De la même manière, la naïveté, la pureté, la bonté et le mystère humain sont personnifiés par un enfant, une présence androgyne qui s’obscurcit tout au long du ballet. La violence et la frustration sont symbolisées par des ‘‘ombres’’, personnages qui deviendront de plus en plus présents et qui auront de plus en plus d’importance dans la seconde partie. Voici quelques notes d’intention de Johan Inger au sujet de la création des costumes pour le ballet et le personnage de Carmen : c’est une femme libre, courageuse, contemporaine, peut-être une personnalité apocalyptique. Les costumes devront transmettre force et identité, et jouer sur une certaine ambiguïté esthétique. La première partie sera plus lumineuse et colorée, la seconde plus obscure, inondée de gris et de noir. Les tissus seront choisis en tenant compte de leur entretien dans des matériaux qui facilitent le lavage et le repassage, privilégiant un mélange de coton et de polyester avec un petit pourcentage d’élasthanne.

33 © Carlos Quezada

LA COMPAGNIE

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COMPAÑÍA NACIONAL DE DANZA DE ESPAÑA La Compañía Nacional de Danza a été fondée en 1979 – et s’appelait alors Ballet Nacional de España Clásico – sous la direction de Víctor Ullate. Lui ont succédé María de Ávila, Ray Barra et l’extraordinaire ballerine russe Maïa Plissetskaïa. En 1990 Nacho Duato, nommé directeur artistique, fait de la CND une compagnie d’auteur et écrit, jusqu’en 2010, quarante-cinq œuvres chorégraphiques saluées par les critiques du monde entier. Après un an sous la direction d’Hervé Palito, la Compañía Nacional de Danza nomme José Martínez au poste de directeur artistique. Il prend ses fonctions le 1er septembre 2011, après avoir fait ses adieux de Danseur Étoile du Ballet de l’Opéra de Paris. Avec l’arrivée de José Martínez, la CND emprunte un chemin qui la ramène à la tradition et à l’usage des pointes, en cessant d’être une compagnie d’auteur pour offrir un éventail infini de styles. Depuis, la compagnie espagnole est devenue une référence sur les scènes de danse du monde entier : ses danseurs dégagent une impressionnante énergie sur scène et sont capables d’interpréter avec autant de succès un classique de Marius Petipa, une pièce de George Balanchine, un ballet de William Forsythe, de Jiří Kylián, de Mats Ek ou d’Ohad Naharin.

Reprenant un répertoire oublié depuis vingt ans, la compagnie fait sienne la tradition pour mieux regarder vers le futur et se risquer également à des pièces avant-gardistes et contemporaines, qui mélangent sur scène, la danse, la vidéo, la mode, la musique ou la poésie. En à peine trois ans, la CND est devenue une compagnie du xxie siècle qui fait une place de choix à la création contemporaine et aux chorégraphes du xxe siècle, tout en conservant sa culture classique. La création espagnole est également mise à l’honneur par la Compagnie. Beaucoup des jeunes chorégraphes qui triomphent dans le monde entier, tels que Marcos Morau, Goyo Montero, Alejandro Cerrudo, Iván Pérez, Arantxa Sagardoy et Alfredo Bravo ou Juanjo Arqués, créent de nouvelles pièces pour enrichir le répertoire de la CND et lui donner une identité espagnole. Dans un contexte de totale liberté artistique et créative, la Compagnie se fait l’interprète de créations espagnoles et internationales, attirant de nouveaux publics et dynamisant son rayonnement.

Le projet de José Martínez pour la CND est de promouvoir la danse et de mieux faire connaître cet art notamment au travers de programmes éducatifs, de résidences et des nombreuses activités parallèles.

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JOSÉ MARTÍNEZ

Originaire de Carthagène en Espagne, José Martínez commence à étudier le ballet dans sa ville natale sous la direction de Pilar Molina puis au Centre International de Danse Rosella Hightower à Cannes entre 1984 et 1987. Il remporte le Prix de Lausanne en 1987 et rejoint l’École de danse de l’Opéra de Paris la même année. En 1988, il est choisi personnellement par Rudolf Noureev pour rejoindre le corps de ballet de l’Opéra de Paris et remporte en 1992 la médaille d’or au Concours international de ballet de Varna. Il est nommé Étoile de l’Opéra de Paris en 1997 à l’issu d’une représentation de La Sylphide. Tout au long de sa carrière, il a reçu de nombreux prix prestigieux : Prix de l’Arop, Prix Carpeaux, Prix Danza & Danza, Prix Leonide Massine-Positano, Prix national de danse, Médaille d’or de la ville de Cartagena, Prix Élegance et Talent France / Chine, Prix des arts du spectacle (Valencia), Benois de la Danse pour son ballet Les Enfants du Paradis, Valencia Danse Award… Il a été le récipiendaire de la Médaille d’honneur du Festival international de Grenade pour la Compañía Nacional de Danza de España en 2013. Il est également Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres. José Martínez a interprété les plus grands ballets classiques et néo-classiques. Il a également travaillé avec la plupart des grands chorégraphes du xxe siècle : Maurice Béjart, Pina Bausch, Mats Ek ou William Forsythe, dont certains ont créé des pièces pour lui.

Il se fait tour à tour l’interprète de princes lumineux, de monarques plus sombres, tel que Nosferatu de Jean-Claude Gallotta ou Ivan Le Terrible de Louri Grigorovitch. Remarqué par les chorégraphes contemporains, il joue notamment Pas./ Parts de William Forsythe (1999), ainsi que Giselle et Appartement de Mats Ek. José Martínez a aussi dansé dans des compagnies prestigieuses du monde entier en tant qu’artiste invité. Également chorégraphe, il a créé : Mi Favorita (2002), Delibes-Suite (2003), Scaramouche (2005) : ballets repris pour les spectacles « Jeunes danseurs de l’Opéra de Paris » en 2003 et 2006. Parentesis 1 (2005), Soli-Ter et Mi Favoritita (2006), El odor de la ausencia (2007), Les Enfants du Paradis pour le Ballet de l’Opéra de Paris (2008), Ouverture en deux mouvements et Scarlatti pas de deux (2009), Marco Polo, the last mission pour le Ballet de Shanghai (2010) et Resonance pour le Ballet de Boston (2014). Depuis septembre 2011, il est le directeur artisque de la Compañía Nacional de Danza de España pour laquelle il créé, entre autres : Sonatas (2012), Don Quijote (2015), Raymonda Divertimento (2015), La Favorita (2017) ou El Cascanueces (2018).

Â© Alba Muriel

SOLISTE PRINCIPAL ALESSANDRO RIGA

Né à Crotone (Italie), Alessandro ressort diplômé de l’école Teatro dell’Opera di Roma avec mention honorifique en 2004. Pendant sa formation il reçoit de prestigieux prix italiens en tant que jeune talent : Danza & Danza, Premio Positano, Premio Adriana Panni, Spoleto Danza & Danza in Fiera. Après avoir reçu son diplôme, il rejoint le Ballet de Semperoper (Dresde, Allemagne) sous la direction de Vladimir Derevianko en tant que soliste et danseur principal où il interprète des rôles dans la plupart des productions de la compagnie. En 2006, il revient en Italie et rejoint le Maggio Musicale Fiorentino à Florence en tant que danseur principal invité jusqu’en 2013, sous la direction de Vladimir Derevianko et Francesco Ventriglia. Pendant cette période il travaille aussi comme danseur principal invité dans quelques-uns des théâtres les plus prestigieux d’Italie : Teatro dell’Opera di Roma, Teatro Massimo di Palermo, Arena di Verona et Teatro alla Fenice di Venezia. Son répertoire va des ballets classiques les plus célèbres comme Don Quichotte, Giselle, La Sylphide, La Fille mal gardée, Roméo et Juliette ou Cendrillon, jusqu’aux chorégraphies contemporaines les plus importantes signées par Roland Petit, Maurice Béjart, William Forsythe, Jiří Kylián, Susanne Linke, John Neumeier, George Balanchine, Adonis Foniadakis, Francesco Ventriglia ou Uwe Scholz. Il a eu comme partenaires Sylvie Guillem, Eleonora Abbagnato, Evgenia Obraztsova et Carla Fracci. En 2012 sa ville natale le nomme « Cittadino Illustre » (citoyen d’honneur). En septembre 2013 il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en tant que danseur principal. Depuis, il a interprété des rôles principaux dans In the Middle Somewhat Elevated et Herman Schmerman de William Forsythe, Casi-Casa de Mats Ek, Sonatas, Delibes Suite et Don Quijote Suite (Basilio) de José Martínez, Allegro Brillante de George Balanchine et Minus 16 d’Ohad Naharin. Il est nominé aux Benois de la Danse dans la catégorie du « meilleur danseur » pour sa performance dans L’Arlésienne de Roland Petit qui a été acclamée par le public et les critiques du monde entier.

42Jacobo Medrano ©

PREMIER DANSEUR

SOLISTES

ISAAC MONTLLOR

ION AGIRRETXE

MAR AGUILÓ

AIDA BADÍA

Né à Alcoy (Alicante, Espagne), il commence ses études de danse en 1988. En janvier 2000, il rejoint la Compañía Nacional de Danza 2, sous la direction de Nacho Duato. Pendant cette période il danse des chorégraphies de Nacho Duato, Tony Fabre, Yoko Taira, Nicolo Fonte et Patrick de Bana. En 2001 il intègre la Compañía Nacional de Danza de España et danse des pièces de Jiří Kylián, William Forsythe, Mats Ek, Ohad Naharin, Johan Inger, Alexander Ekman ou Itzik Galili, entre autres. En 2008, il quitte la CND pour rejoindre les Grands Ballets Canadiens de Montréal (Canada) sous la direction de Gradimir Pankov puis revient, en septembre 2009, à la CND où il est premier danseur.

Né à Saint-Sébastien (Espagne), son premier contact avec la danse se fait par la danse traditionnelle basque qu’il commence à pratiquer à quatre ans. À dix ans, il commence les cours de ballet. De 1999 à 2004, il étudie sous la direction de Mentxu Medel puis, en 2005, grâce à une bourse de la province du Guipuscoa, il commence sa formation au Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma de Madrid. Son parcours professionnel a débuté en France, avec la compagnie Europa Danse (2006 et 2007) avec laquelle il a effectué des tournées dans plusieurs pays européens. En 2007, il rejoint la compagnie de Goyo Montero où il danse dans la première de El Día de la Creación de Montero ; il remporte le premier prix du Maratón de Danza de Madrid pour Alrededor No Hay Nada de Montero.

Née à Calvia (Majorque, Espagne), elle commence sa formation au studio de danse María Antonia Mas. Pendant plusieurs années, elle combine la danse et la gymnastique rythmique pour laquelle elle obtiendra quatre titres individuels et collectifs à Majorque et aux Baléares. En 2002, elle est demi-finaliste au Concours International de Saragosse et en 2003, elle remporte la première place du prix et la bourse de l’American Academy Awards. En 2002, elle rejoint le Ballet Jove Mallorca et en 2005 l’École-Atelier Rudra Béjart sous la direction de Michel Gascard où elle danse à plusieurs reprises avec le Ballet Béjart de Lausanne. Elle intègre la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2007. Depuis, elle a dansé dans Artifact II de William Forsythe, Cor Perdut et Arcángelo de Nacho Duato et Romeo y Julieta de Goyo Montero. Elle travaille également avec des chorégraphes prestigieux tels que Mats Ek, Johan Inger, Marcos Morau, Iván Pérez, Alexander Ekman, Angels Margarit, Tony Fabre, Gentian Doda et Ohad Naharin. Elle est promue soliste en septembre 2018.

Née à Santander (Cantabrie, Espagne), elle commence ses études à l’école de danse Belín Cabrillo. Elle reçoit une bourse de la Fundación Marcelino Botín et complète sa formation au Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma de Madrid. En 2003, elle entre au Centro Coreográfico de Valence et travaille auprès de chorégraphes tels que Thomas Noone, Ramón Oller et Patrick de Bana. En 2004, elle reçoit le prix Lladró du meilleur interprète au Festival Danza Valencia. Depuis 2004, elle travaille dans la Nafas Dance Company, dirigée par Patrick de Bana ; le Ballet Madrid sous la direction de Pascal Touzeau ; la Santamaría Compañía de Danza. Elle a été invitée à participer au spectacle El huso de la memoria de Eva la Yerbabuena, ainsi qu’à des galas internationaux et elle travaille avec plusieurs chorégraphes espagnols tels que Ángel Rodríguez et Goyo Montero. En septembre 2012, elle rejoint la Compañia Nacional de Danza de España et danse des rôles exceptionnels dans In the Middle Somewhat Elevated et Herman Schmerman de William Forsythe, Minus 16, pas de deux d’Ohad Naharin. Elle fait également partie de la distribution des chorégraphies Falling Angels (Jiří Kylián), Casi-Casa (Mats Ek), Carmen (Johan Inger), NipponKoku (Marcos Morau), Romeo y Julieta (Goyo Montero), Demodé (Iván Pérez), et a également joué le rôle de Mercedes dans Don Quijote, de José Martínez. Elle est promue soliste en septembre 2016.

En 2008, il rejoint, à sa création, LaMov à Saragosse sous la direction de Víctor Jiménez. En avril de la même année, il rejoint le Ballet espagnol Corella Castilla et León sous la direction d’Ángel Corella. En 2012, il intègre le Ballet Royal de Flandre sous la direction d’Assis Carreiro puis, en septembre 2016, il entre à la Compañía Nacional de Danza de España ; deux ans plus tard, en août 2018, Ion est promu soliste.

ELISABET BIOSCA

EREZ ILAN

SARA FERNÁNDEZ

ÁLVARO MADRIGAL

TOBY WILLIAM MALLITT

NATALIA MUÑOZ

Née à Barcelone, elle commence sa formation en danse contemporaine à l’Institut del Teatre, sous la direction de Rodolfo Castellanos, Patsy Kupe-Matt, Carmen Rozestraten, Jeanne Solan, Catherine Allard, Guillermina Coll, Mathilde van de Meerendonk et Jordi Fábregas. En 2008 elle rejoint l’IT Dansa Jove Companyia de L’Institut del Teatre à Barcelone et interprète des pièces de chorégraphes renommés tels que Nacho Duato, Alexander Ekman, Rafael Bonachela, Jiří Kylián, Stijin Celis, Ohad Naharin et Gustavo Ramírez entre autres. Elisabet rejoint la Compañia Nacional de Danza en septembre 2010 et est promue soliste en septembre 2016. En septembre 2010 et est promue soliste en septembre 2016. Depuis qu’elle a rejoint la CND, elle a dansé d’importants rôles, notamment Gnawa de Nacho Duato, Lady Capuleto dans Romeo y Julieta de Goyo Montero, Minus 16 d’Ohad Naharin, le rôle de Carmen dans Carmen de Johan Inger et dans Extremely Close d’Alejandro Cerrudo. Elle a également dansé dans des ballets d’autres prestigieux chorégraphes comme Jiří Kylián, Mats Ek, Tony Fabre, Marcos Morau, Iván Pérez, Itzik Galilli, Ohad Naharin, entre autres. Elle a joué des rôles principaux dans plusieurs courts métrages de videodance comme Mills Papier Machè de María Salgado ou El Despertar de Tensin Márquez.

Né en Israël, il commence ses études de ballet classique à l’école de patinage sur glace et de ballet à Bat Yam. En 2002, il s’installe à Ness-Ziona pour poursuivre ses études de danse avec Tova Tzuberi et Shay Gotesman. En 2004 il rejoint la Thelma-Yellin High School of Arts en complétant sa formation en danse avec Rose Subul, David Dvir, Jay Augen, Dalia Dvir, Meira Bar-Natan et Meleni Barson. Au cours de ces années il a dansé dans de nombreux spectacles avec la ThelmaYellin High School of Arts, la Julliard School, le Ballet israélien, l’École nationale de ballet du Canada… En 2008, il remporte le premier prix au concours Mia Arbatova et rejoint la Compañía Nacional de Danza de España. Depuis, il a dansé des rôles importants dans In the Middle Somewhat Elevated et Herman Schmerman de William Forsythe, Romeo y Julieta de Goyo Montero (Benvolio) ainsi que dans des ballets de Jiří Kylián, Mats Ek, Nacho Duato, Tony Fabre, José Martínez, George Balanchine, Marcos Morau, Iván Pérez, Itzik Galilli, Ohad Naharin ou Johan Inger. En septembre 2017 il est promu soliste.

Née à Almería, elle commence ses études de ballet au Real Conservatorio Profesional de Danza de Almería et est diplômée du Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma de Madrid en 2006. Elle poursuit sa formation dans différentes techniques aux côtés de Francesc Bravo, Keith Morino, Sabîne Dahrendors, Víctor Ullate, Eva López, Irena Milovan et Monique Loudières. En 2006, elle obtient les 1er et 3e prix au Maratón de Danza de Madrid. La même année, elle travaille avec Europa Danse, interprétant des pièces de chorégraphes renommés tels que Jiří Kylián, Nacho Duato, Ohad Naharin, Alexander Ekman, Alicia Alonso et Thierry Malandain. Elle rejoint la CND2 en janvier 2007 sous la direction artistique de Tony Fabre et, en septembre 2010, elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España. Elle danse des rôles principaux dans des œuvres telles que Duende, Gnawa et Por Vos Muero de Nacho Duato, Carmen Replay de Tony Fabre, Carmen de Johan Inger, Gods and Dogs et Sleepless de Jiří Kylián. Elle a également travaillé avec Mats Ek, William Forsythe, Ohad Naharin, Alexander Ekman, Marcos Morau… et participe également à de nombreux galas internationaux en tant que danseuse invitée. Elle est promue soliste en septembre 2018.

Né à Séville, il obtient son diplôme au Conservatorio Profesional de Danza Mariemma de Madrid. En 2010, il rejoint le Joven Ballet de Málaga et se produit dans le Corella Ballet. La même année, il obtient une bourse au London Studio Center sous la direction de Margaret Barbieri et participe à une tournée au Royaume-Uni avec The Classical Performing Company Images of Dance, travaillant avec des chorégraphes tels que Christopher Marney, Slava Samodurov et Matthew Hart. En 2011, il rejoint le Sarasota Ballet sous la direction de Iain Webb où il danse des pièces de George Balanchine, Frederick Ashton, Agnes de Mille ou Twyla Tharp. Il fait partie de la Compañía Nacional de Danza de España depuis septembre 2012. Il a dansé dans des ballets d’autres chorégraphes prestigieux tels que José Martínez, George Balanchine, William Forsythe, Ohad Naharin, Itzik Galili, Johan Inger, Nacho Duato et Jiří Kylián. En septembre 2018 il est promu soliste.

Toby William Mallitt est britannique et commence sa formation de danse à l’English National Ballet School. En 2004 et 2005, il remporte la première place aux ISTD Ballet Awards. En 2005, il entre à la Royal Ballet School où il obtient son diplôme deux ans plus tard, puis il rejoint la compagnie. En 2008, il intègre le Corella Ballet et danse dans les pièces les plus importantes de la compagnie. Il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en décembre 2011 et devient soliste en 2014. Depuis son arrivée à la CND, il a interprété des rôles clés dans des ballets de Tony Fabre, George Balanchine, Goyo Montero, Jiří Kylián, Johan Inger, Ohad Naharin, Willam Forsythe, Itzik Galili et Annabelle Lopez Ochoa.

Née à Madrid, elle y est diplômée du Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma, sous la direction de Virginia Valero. En 2002 elle rejoint le Berlin Deutsche Opera sous la direction de Sylvaine Bayard. Deux ans après elle commence à travailler au Staatsballett Berlin sous la direction de Vladimir Malakhov. Elle a dansé dans un large éventail de ballets classiques, tels que Giselle, La Sylphide, La Bayadère, Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant, Casse-Noisette, Roméo et Juliette, Paquita, Manon, Coppelia, Onegin et Sylvia. Elle s’est également produite dans des pièces néo-classiques et contemporaines de chorégraphes tels que John Cranko, Maurice Béjart, Jiří Kylián, George Balanchine, William Forsythe, Patrice Bart, Heinz Spoerli, Angelin Preljocaj, Nacho Duato, Jerome Robbins, Mauro Bigonzetti, Uwe Scholz, Itzik Galili et Marco Goecke… Elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2012 et devient soliste en 2014. Elle a dansé des rôles principaux dans Don Quijote Suite, Raymonda Variations et Delibes Suite de José Martínez, Allegro Brillante et Who Cares ? de George Balanchine. Elle travaille également avec d’autres chorégraphes prestigieux : William Forsythe, Ohad Naharin, Tony Fabre, Goyo Montero, Jiří Kylián et Johan Inger.

CORPS DE BALLET

YAEGEE PARK

DAAN VERVOORT

HELENA BALLA

NICCOLÒ BALOSSINI

JUAN JOSÉ CARAZO

Née à Séoul (Corée), elle étudie le ballet à la Korean National Ballet Academy, ainsi qu’à la Sunhwa Junior School of Arts et à la Korean National University of Arts. Elle a remporté des prix dans divers concours internationaux : première place (junior) au Concours international de ballet de Gwangju 2006 (Corée) ; deuxième place (junior) au Concours international de ballet Yury Grigorvich 2008 (Russie) et deuxième place, ainsi que le meilleur prix contemporain, au Concours international de ballet de Boston 2011 (USA). Elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2012 où elle est promue soliste en 2014. Depuis elle a dansé des rôles principaux dans Don Quijote Suite, Delibes Suite et Sonatas de José Martínez, In the Middle Somewhat Elevated de William Forsythe et Who Cares ? de George Balanchine. Elle a également dansé dans Le Corsaire Pas de deux de Marius Petipa ainsi que des pièces contemporaines de Goyo Montero, Jiří Kylián, Johan Inger, Ohad Naharin et Tony Fabre.

Né à Turnhout (Belgique), il commence sa formation au Royal Ballet School à Anvers. En 2004 il est sélectionné pour un projet de danse à New York, dirigé par Chantal Yzermans et, en 2005, il participe à Katoennatie, chorégraphié par Sandra Dehertogh et Guy Pauwels. La même année, il est invité au Japon pour danser Solo de Toru Shimazaki et obtient la Médaille d’or dans la catégorie « danse contemporaine » à la International Dance Competition à Biarritz. Pendant l’année 2006, il suit des cours au Nederlands Dans Theater où il travaille auprès de Jiří Kylián. Il rejoint ensuite le Introdans Ensemble for Youth sous la direction de Roel Voorintholt. En septembre 2007 il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España et est promu soliste en septembre 2013. Cette même année, il fait partie de l’édition annuelle du Gala des Étoiles à Paris. Depuis qu’il a rejoint la compagnie, il a joué des rôles principaux dans Kol Nidre et Gnawa de Nacho Duato, Herman Schmerman de William Forsythe, Minus 16 d’Ohad Naharin et Casi-Casa de Mats Ek. En 2015 il est le premier danseur à interpréte le rôle de Don José dans Carmen de Johan Inger qu’il danse également en mai 2016 avec Emilia Gisladöttir pour le prix des Benois de la Danse au Théâtre Bolchoï de Moscou.

Elle commence ses études de danse à l’école Studio Isadora de Barcelona. En 2008, elle déménage à Madrid pour étudier à l’Escuela de Víctor Ullate. Elle rejoint ensuite la compagnie d’Ullate, la Joven Ballet de Alcobendas où elle danse des chorégraphies d’Arantxa Sagardoy. En 2010 elle complète sa formation de danse classique à l’Escuela de Ballet Carmina Ocaña y Pablo Savoye. Entre 2011 et 2013, elle rejoint le Barcelona Ballet en tant qu’apprentie sous la direction d’Ángel Corella, avec des rôles dans Swan Lake, Suite de Paquita, String Sextet et Suspended in Time. En janvier 2014, elle s’installe en Allemagne pour intégrer, en tant que ballerine invitée, les compagnies Staatstheater Ballet Nürnberg dirigé par Goyo Montero et Ballett Hagen dirigé par Ricardo Fernando. Elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2014 et danse dans de nombreux ballets dont Raymonda Divertimento et Don Quijote de José Martínez, Allegro Brillante de George Balanchine, Minus 16 d’Ohad Naharin, Laurentia en hommage à Maïa Plisetskaïa, Carmen de Johan Inger, Artifact Suite et The Vertiginous Thrill of Exactitude de William Forsythe ou encore Hikarizatto de Itzik Galili.

Né à Paris, il étudie à l’École de Danse de l’Opéra de Paris et au Conservatoire de Musique et de Danse de Paris. En 2011 il rejoint le Ballet de l’Opéra de Paris et collabore ensuite avec la Compagnie du Troisième Étage de Samuel Murez. En 2013 il intègre le Ballet de l’Opéra de Bordeaux puis revient au Ballet de l’Opéra de Paris où il obtient son DNS. Il remporte la médaille de bronze au concours international de Grasse. Son répertoire comprend des ballets de Rudolf Noureev (Casse-Noisette, Raymonda, Don Quichotte, Cendrillon), Maurice Béjart (Boléro, Firebird), José Martínez (Pulcinella, Les Enfants du Paradis), Roland Petit, Jiří Kylián, Nicolas Le Riche, George Balanchine, Frederick Ashton… Il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2015.

Né à Madrid, il y commence sa formation en 2001 au Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma. Après avoir reçu son diplôme en 2011, il est accepté au programme d’été de la School of American Ballet à New York où il reçoit une bourse pour y étudier pendant un an. En 2012, il intègre l’American Ballet Theatre II (Studio Company) dirigé par Franco De Vita et travaille avec des professeurs tels que Kevin McKenzie, Raymond Lukens ou Alexei Ratmansky. Il danse dans Le Carnaval des animaux d’Alexei Ratmansky et Minus 16 d’Ohad Naharin. En 2013, il entre comme apprenti au Ballet d’Orlando et, l’année suivante, il devient membre permanent et danse dans Le Lac des cygnes, Coppelia, Casse-Noisette, Carmina Burana, Carmen, Roméo et Juliette… Il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2015.

REBECCA CONNOR

JESSE INGLIS

SARA LORÉS

CLARA MAROTO

SHLOMI SHLOMO MIARA

MARCOS MONTES

Née à Toronto (Canada), elle commence sa formation de ballet au Canada National Ballet School sous la direction de Mavis Staines. Ses professeurs ont été Shaun Amyot, Peggy Baker, Carina Bomers et Joanna Zimmerman… En 2008 elle participe au programme d’été de la Pacific Northwest Ballet School, sous la direction de Peter Boal. En 2009 elle participe cette fois au programme d’été de la Hamburg Ballet School sous la direction de John Neumeier. Elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre de la même année. Depuis qu’elle a rejoint la compagnie, elle a interprété des rôles principaux dans Scarlatti - Pas de Deux de José Martínez, In the Middle Somewhat Elevated et Herman Schmerman (pas de deux) de William Forsythe et Symphony of Psalms de Jiří Kylián. Elle a également dansé dans Sonatas et Don Quijote Suite de José Martínez ainsi que dans des ballets de Jiří Kylián (Falling Angels), Goyo Montero (Romeo y Julieta), Ohad Naharin (Minus 16) ou George Balanchine (Allegro Brillante) entre autres.

Né en Australie, il commence ses études à la Redlands Ballet and Dance Academy à Sydney avec John Byrne. De 2004 à 2007, il poursuit ses études à la Canada’s National Ballet School, à Toronto avec Lindsey Fischer, Shaun Amyot et Mavis Staines. L’année suivante, il entre comme apprenti au Dortmund Ballet en Allemagne puis rejoint le corps de ballet de la Compañía Nacional de Danza de Mexico, où il est promu soliste la même année. Durant cette période, il interprète plusieurs rôles principaux dans des ballets tels que Le Lac des cygnes, La Petite renarde rusée de John Cranko, Casse-Noisette, Mona Lisa d’Itzik Galili, Messie de Mauricio Wainrot, La Fille mal gardée … Il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2015.

Née à Jaca (Huesca, Espagne), elle commence ses études à l’Academia de Danza Susana Ara. Elle rejoint la Joven Ballet del Pirineo et participe à des concours nationaux et internationaux tels que le Torrelavega Concurso de Danza (Espagne), le Ribarroja del Turia Concurso Internacional (Italie), où elle a obtenu le premier prix. À l’âge de 18 ans, elle rejoint la compagnie En Face Danza dirigée par Williams Castro. À 21 ans, elle commence ses études au Maria de Ávila Conservatorio Superior de Danza de Madrid où elle travaille auprès d’Eva López, Carmen Correa et Irena Milovan et interprète des chorégraphies de Nacho Duato (Coming Together) et Tony Fabre (Holberg Suite). En septembre 2016 elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España.

Née à Tarragone (Espagne), elle commence ses études de danse à l’âge de 9 ans. À 12 ans, elle déménage à Madrid pour rejoindre le Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma où elle reste cinq ans. En 2013, elle obtient la première place dans sa catégorie au concours Certamen Internacional de Danza Ciutat de Barcelona. La même année elle termine ses études au conservatoire et se classe première de son groupe. Elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2013. Depuis, elle a interprété le rôle de Mercedes dans Don Quijote Suite de José Martínez et a également dansé dans Raymonda Variations et Sonates de José Martínez, Allegro Brillante de George Balanchine, Minus 16 d’Ohad Naharin ou Holberg Suite de Tony Fabre…

Né à Beer Sheva (Israël), Shlomi commence sa formation au L&L Goodman Bat-Dor avec Daniella Shapira et Gali Ronan. Après avoir reçu son diplôme en 2011, il rejoint la Kamea Dance Company, dirigée par Tamir Gintz. En 2014 il rejoint l’Israël Ballet dirigé par Ido Tadmor puis, en 2015, le Junior Zurich Ballet (Suisse) dirigé par Christian Spuck. Il a été finaliste de la Genée International Ballet Competition (Toronto) et obtient le premier prix de la Mia Arbatova Ballet Competition. Il interprète des chorégraphies de William Forsythe, Jiří Kylián, Alexei Ratmansky, Marco Goecke, Christian Spuck, Cayetano Soto et Ohad Naharin. Il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2018.

Né à Madrid, il y obtient son diplôme au Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma. En 2011, il est admis au programme d’été de la Boston Ballet School et obtient une bourse d’études pour intégrer le Boston Ballet sous la direction de Mikko Nissinen. Il y interprète de grands ballets comme Roméo et Juliette, Don Quichotte et Casse-Noisette de John Cranko et Rudolf Noureev. La même année, il obtient également une bourse de la Communauté autonome de Madrid ainsi que la bourse Pao de la Boston Ballet Sponsor. En 2012, il rejoint l’Atlantic City Ballet du New Jersey dans le corps de ballet mais aussi en tant que soliste dans Carmen et Casse-Noisette. En 2014, il poursuit sa carrière de danseur au sein de la compagnie caraBdanza et danse des pièces néoclassiques et contemporaines. En octobre 2015, il collabore avec la Compañía Nacional de Danza de España pour la création de Don Quijote sous la direction de José Martínez et danse également dans Raymonda Divertimento. En septembre 2016 il intègre complètement la Compañía Nacional de Danza de España.

GIULIA PARIS

SHANI PERETZ

ANA PÉREZ-NIEVAS

BENJAMIN POIRIER

RODRIGO SANZ

IRENE UREÑA

Née en Italie, sa formation académique s’est déroulée dans diverses écoles du pays, dont le Centro Studi Coreografici Teatro Carcano di Milano dirigé par Margarita Smirnova et la Scuola Di Danza Hamlyn di Firenze. Elle a également étudié à la Washington Ballet School. En 2010, elle rejoint le Balletto di Milano en travaillant avec des chorégraphes de renom comme Giorgio Madia et Adriana Mortellitti. Au sein de cette compagnie, elle a dansé dans les plus grands théâtres italiens et a tenu des rôles principaux dans Romeo and Juliet et Cinderella de Giorgio Madia, ainsi que dans d’autres classiques tels que Casse-Noisette. Tout au long de sa carrière professionnelle elle a participé à de nombreux événements de danse, tant en Italie qu’à l’étranger. Elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2014. Depuis, elle a interprété des rôles importants dans Raymonda Divertimento et Don Quijote Suite de José Martínez ainsi que dans Allegro Brillante de George Balanchine.

Née en Israël, elle entre en 2006 à l’école supérieure des arts Thelma-Yellin et étudie auprès de Rose Kassel, David Dvir, Jay Augen, Dalia Dvir et Meira Bar-Natan. Après l’obtention de son diplôme, elle rejoint en 2010 l’Israel Ballet dirigé par Berta Yampolsky, Ido Tadmor et Mate Moray. Elle danse dans Don Quichotte, Casse-Noisette, La Belle au bois dormant, Giselle, Cendrillon et dans des œuvres contemporaines comme Hikarizatto, Slash, And the Earth Shall Bear Again du chorégraphe israélien Itzik Galili, ou encore Moon over Jupiter de Dwight Rhoden. Elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2015.

Née à Madrid en 1997, elle entre dans la danse à l’âge de quatre ans et intègre le Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma de Madrid. À onze ans elle mène de front ses études de danse et ses études secondaires. A l’âge de dix-sept ans, elle sort diplômée du conservatoire et intègre la Compañía Nacional de Danza de España. Depuis, elle a dansé des pièces du répertoire classique, comme Don Quijote de José Martínez (où elle a débuté dans le rôle de Mercedes en 2016), ainsi que dans Raymonda et La Favorita. Elle danse également au Gran Teatre del Liceu à Barcelone The Vertiginous Thrill of Exactitude (un ballet connu pour sa difficulté technique) et Artifact Suite de William Forsythe. En 2017, elle fait partie de la distribution de Carmen de Johan Inger. Au Teatro de la Zarzuela, en juin 2018, elle joue l’un des rôles principaux de Hikarizatto d’Itzik Galili, et de Por Vos Muero de Nacho Duato.

Né à Vire, il fait ses études de ballet à l’École nationale de danse de l’Opéra de Paris et au Conservatoire à Rayonnement Régional de BoulogneBillancourt puis au National Ballet School à Londres. En janvier 2008, il rejoint le Leipziger Ballet dans la catégorie demi-soliste et danse dans Cinderella de Meryl Tankard, Jeunehomme de Uwe Scholz, Les Noces de Mauro Bigonzetti, Agon de George Balanchine et The Taming of the Shrew de John Cranko. Quatre ans après, il rejoint la Compañía Nacional de Danza de Mexico où il interprète des rôles principaux dans La Esmeralda de Yuri Burlaka et Vasily Medvedev, La Bayadère de Marius Petipa, L’Oiseau de Feu de Maurice Béjart et Giselle de Jean Coralli et Jules Perrot. En septembre 2014, il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España pour laquelle il danse Raymonda Divertimento de José Martínez, Minus 16 d’Ohad Naharin, Carmen de Johan Inger et Allegro Brillante de George Balanchine.

Né à Madrid, il y commence sa formation au Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma sous la direction de Virginia Valero. Il y a suivi son enseignement ainsi que celui de Rosa Naranjo et Virginia Larrasquitu. Il fait ses débuts au Gran Canaria Ballet en 2007 sous la direction d’Anatol Yanowsky où il danse des pièces d’Uwe Scholz et Renato Zanello. En 2008 il intègre le Vienna Opera Ballet sous la direction de Gyula Harangoz et Manuel Legris, dans un répertoire classique, néo-classique et contemporain de chorégraphes comme Rudolf Noureev, George Balanchine, Jiří Kylián, Maurice Béjart, Jorma Elo, Jerome Robbins, Roland Petit, Patrick de Bana ou Twyla Tharp. En janvier 2011, il participe au concert du Nouvel An de la Philharmonie de Vienne. Il rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2012.

Née à Almuñécar (Grenade, Espagne), elle entre à l’âge de huit ans au Conservatorio Profesional de Danza Reina Sofía de Granada où elle étudie avec Alejandro Donaire. En 2010, elle remporte le premier prix au concours de chorégraphie andalouse avec une pièce de groupe. La même année, elle entre au Real Conservatorio Profesional de Danza Mariemma de Madrid. En 2012, elle suit des cours à l’école de ballet de Boston auprès de Lia Cirio et Tai Jiménez. En 2013, elle obtient son diplôme à Madrid avec une spécialisation en ballet classique. En 2014, elle s’inscrit au Programa Profesional de Danza del Madrid Dance Center avec Iván Barreto et, en 2015, elle participe à la pièce El Principito de José Tirado Danza, dansant les rôles de la rose, de la femme d’affaires et du serpent. Elle rejoint la Compañía Nacional de Danza de España en septembre 2015.

COMPAÑÍA NACIONAL DE DANZA DE ESPAÑA Directeur artistique : José Carlos Martínez Directeur adjoint : Daniel Pascual Directeur technique : Luis Rivero Assistant directeur artistique : Antonio Chamizo Directrice générale : Sonia Sánchez Soliste principal : Alessandro Riga Premiers danseurs : Cristina Casa, Kayoko Everhart, Isaac Montllor, Anthony Pina Solistes : Mar Aguiló, Aída Badía, Lucie Barthélémy, Elisabet Biosca, Sara Fernández, Natalia Muñoz, Haruhi Otani, YaeGee Park, Giada Rossi, Ion Agirretxe, Ángel García Molinero, Yanier Gómez, Erez Ilan, Álvaro Madrigal, Toby William Mallitt, Daan Vervoort Corps de ballet : Helena Balla, Rebecca Connor, Tamara Juárez, Sara Khatiboun, Charlotte Lamotte, Agnès López, Sara Lorés, Clara Maroto, María Muñoz, Daniella Oropesa, Giulia Paris, Shani Peretz, Laura Pérez Hierro, Ana PérezNievas, Pauline Perraut, Irene Ureña, Niccolò Balossini, Juan José Carazo, Jesse Inglis, Cristian Lardiez, Miquel Lozano, Shlomi Shlomo Miara, Marcos Montes, Milos Patiño, Benjamin Poirier, Iker Rodríguez, Iván Sánchez, Roberto Sánchez, Rodrigo Sanz

Directrice de Communication : Maite Villanueva Communication : José Antonio Beguiristain Production : Javier Serrano, Noemí García Coordination projet éducatif et production : Carina Martín Administration: Susana Sánchez-Redondo, Manuel Díaz Staff : Rosa González Accueil : Miguel Ángel Cruz, Teresa Morató Bureau technique : Eduardo Castro, Deborah Macías, César Linares Régisseurs : José Álvaro Cotillo, Rebecca Hall Machinistes : Francisco Padilla, Germán Arjona Électriciens : Lucas González, Juan Carlos Gallardo Audiovisuel : Pedro Álvaro, Rafa Giménez Habilleuses : Ana Guerrero, Maria del Carmen Ortega, Mar Aguado, Mar Rodríguez, Ana Cortázar, Maria Asunción Ruiz Régisseuses vestiaire: Luisa Ramos, Eva Pérez Accessoiristes : José Luis Mora, Antonio Cámara Magasin : Reyes Sánchez

Maîtres de ballet : Cati Arteaga, Anael Martín, Elna Matamoros, Yoko Taira Coordinateur artistique : Jesús Florencio Pianistes : Carlos Faxas, Viktoria Glushchenko Assistant de danse espagnole : Lola Pelta Physiothérapeutes : Laura Hernández, Sara A. Harris Massseur : Mateo Martín

REMERCIEMENTS Les Étés de la Danse tiennent à remercier :

Le magazine passionnément parisien 30 000 exemplaires, Bilingue français/anglais Diffusé gratuitement dans les lieux les plus hype de la capitale

Au cœur de l’énergie parisienne, de la mode, de l’art et de la création

Denise Littlefield Sobel pour son généreux et fidèle soutien la Compañía Nacional de Danza de España, José Martinez (Directeur artistique), toutes les équipes administratives et techniques de la compagnie et, bien entendu, toutes les danseuses et tous les danseurs Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Fernando Carderera et tous les services de l’ambassade d’Espagne le Théâtre Mogador, Laurent Bentata (Directeur de Stage Entertaiment France), Vincent Bernard (Responsable commercial événements) et toutes les équipes du théâtre le Théâtre du Châtelet, Ruth Mackenzie (Directrice artistique), Thomas Lauriot dit Prévost (Directeur général), Céline Philippe (Secrétaire générale), Jérôme Chaumond (Directeur de scène) et toutes leurs équipes Olivier Haber (Directeur général STS Évènements) et les équipes de La Seine Musicale pour leur amitié la Mairie de Les Hermites qui a souhaité qu’une petite commune soutienne ce grand projet les American Friends of Les Étés de la Danse pour leur soutien indéfectible depuis 2012 Daniel Thierry pour sa remarquable générosité année après année Michèle Guyot-Roze pour sa fidélité renouvelée Pommery pour ses bulles et Baron Philippe de Rothschild SA pour ses nectars ibériques Pierre Borris/Première Loge pour son aide précieuse Chanel et Bernardaud pour l’excellence à la française Cyril Clisson pour son engagement et son professionnalisme Thierry Messonnier/The Publicists pour son enthousiasme et sa disponibilité Jean Morard, commissaire aux comptes Pierre Jouhaud, Frédéric Ranc et c-album, conception et création graphique Alain Riolland, bénévole Muriel Besse, assistante de production et de communication

PalaceScope, 64 rue Tiquetonne, 75002 Paris, 01 44 88 24 94 contact@palacepresse.com 56

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SOUTENIR LE FESTIVAL LES ÉTÉS DE LA DANSE PROPOSENT AUX AMATEURS DE DANSE DE SOUTENIR ET D’ACCOMPAGNER LE FESTIVAL La danse permet de partager un instant d’intimité et rassemble autour d’elle connaisseurs passionnés, néophytes enthousiastes et simples curieux. C’est cette belle idée que le festival des Étés de la Danse promeut chaque année auprès du plus grand nombre. Nous vous proposons de démarrer l’été en beauté grâce à une programmation brillante, des danseurs rayonnants et des chorégraphes exceptionnels.

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ADHÉSION 2019 :

Règlement : par chèque à l’ordre de Les Étés de la Danse par virement : FR7630003000590005017260141 avec la référence : PrénomNom-LEDLD2019ADH Les Étés de la Danse 15, rue du Louvre BàL 132 75001 Paris Déduction fiscale selon la loi en vigueur

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ÉTÉ 2020

CENDRILLON Christopher Wheeldon / Dutch National Ballet

Dutch National Ballet

English National Ballet

Fondé en 1961, le Dutch National Ballet est la maison de Hans Van Manen, maître européen du néo-classique au XXe siècle. Mais pour cette première invitation aux Étés de la Danse, le ballet néerlandais souhaite montrer une autre de ses facettes : celle d’une troupe soucieuse du renouveau de la danse classique.

Créé en 1950 à Londres, l’English National Ballet a trouvé un nouvel élan en 2012 avec la direction de Tamara Rojo, danseuse étoile des années 2000, proposant de nombreuses créations. Parmi elles : la relecture radicale en 2016 de Giselle par Akram Khan.

Christopher Wheeldon du 2 au 8 juillet 2020 8 représentations Pour sa première invitation à Paris et aux Étés de la Danse, le Dutch National Ballet d’Amsterdam propose un des succès de son nouveau répertoire : Cendrillon de Christopher Wheeldon.

Le public français connaît Christopher Wheeldon pour son travail sur la comédie musicale Un Américain à Paris, de retour au Théâtre du Châtelet plus tôt dans la saison. Mais le chorégraphe travaille aussi avec des compagnies de danse, créant notamment de nouveaux ballets narratifs pour le Royal Ballet de Londres ou le Dutch National Ballet. C’est pour ce dernier qu’il monte en 2012 son ballet Cendrillon, récompensé du Benois de la Danse de la meilleure chorégraphie.

Cendrillon Dans ce ballet fidèle à la vision des frères Grimm, à la fois sombre et poétique, la Cendrillon de Christopher Wheeldon n’est pas forcément une victime soumise, elle porte son fardeau la tête haute et avec fierté. Et ses demi-sœurs ne sont pas seulement stupides et méchantes. Le chorégraphe n’en oublie pas pour autant la féerie, indispensable à tous les contes, notamment à travers la scène de bal.

Giselle Ce ballet en deux actes de Jean Coralli et Jules Perrot, sur un livret de Théophile Gautier est créé le 28 juin 1848, à l’Opéra de Paris. Giselle est considéré comme un classique du ballet romantique, où les Willis, ces êtres fantomatiques, font danser jusqu’à la mort les hommes infidèles une fois la nuit venue.

Giselle d’Akram Khan En transposant la trame dans le monde d’aujourd’hui, Akram Khan revisite ce classique en un conte moderne sur les migrants, mêlant danse classique et contemporaine. Giselle devient une migrante, travailleuse pauvre en usine et Albrecht, le fils d’un riche propriétaire. Pas de forêt ni de Willis pour le deuxième acte, mais une usine désaffectée et les fantômes des migrants qui y ont souffert et y sont morts. Tout comme la Giselle du XIXe siècle, celle d’Akram Khan pardonne la trahison de son amant trompeur et veut briser le cercle de la vengeance, laissant Albrecht vivre, mais coupé de sa communauté pour le reste de ses jours.

GISELLE Akram Khan / English National Ballet du 11 au 18 juillet 2020 8 représentations Le chorégraphe revisite l’emblème du ballet romantique en le transposant au xxie siècle. Une œuvre portée par l’English National Ballet qui le présente pour la première fois en France aux Étés de la Danse.

15 rue du Louvre 75001 Paris France +33 1 42 68 22 15 contact@lesetesdeladanse.com Les Etés de la Danse lesetesdeladanse Les Étés de la Danse Les étés de la danse Les Etés de la Danse

Parler Seul

Service de table de 100 pièces réalisé en édition limitée à partir des œuvres originales de

Joan Miró, Parler Seul, 1948-50 © Successió Miró / ADAGP, Paris 2018

JOAN MIRÓ

Édition limitée à 100 exemplaires

11 rue Royale - Paris 8e 60 rue Mazarine - Paris 6e 2

bernardaud.com

CHANEL.COM

COLLIER «CAMÉLIA» EN OR BLANC, RUBIS ET DIAMANTS 4

représentation du

lundi 8 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 30mn 30mn

distribution Carmen

Sara Fernández

Don José

Daan Vervoort

L’Enfant

Shani Peretz

Escamillo

Isaac Montllor

Zúñiga

Toby William Mallitt

Les chiens

Erez Ilan, Ion Agirretxe, Juan José Carazo, Álvaro Madrigal

Deux ombres

Erez Ilan, Ion Agirretxe

Soldats

Benjamin Poirier, Rodrigo Sanz

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Elisabet Biosca, Rebecca Connor, Sara Lorés, Natalia Muñoz, Irene Ureña

chorégraphie Johan Inger assistante chorégraphie Urtzi Aranburu musique Rodion Shchedrin et Georges Bizet musique originale additionnelle Marc Álvarez éditeur original de l’œuvre musicale Carmen Suite, Bizet-Shchedrin Musikverlag Hans Sikorski, Hambourg costumes David Delfín dramaturgie Gregor Acuña-Pohl scénographie Curt Allen Wilmer (AAPEE) lumières Tom Visser

Première mondiale par la Compañía Nacional de Danza de España le 9 avril 2015 au Teatro de la Zarzuela, Madrid (Espagne) Johan Inger a reçu le Prix Benois de la Danse 2016 pour sa chorégraphie Carmen, créé pour la CND

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représentation du

lundi 9 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 30mn 30mn

distribution Carmen

Sara Fernández

Don José

Daan Vervoort

L’Enfant

Shani Peretz

Escamillo

Isaac Montllor

Zúñiga

Toby William Mallitt

Les chiens

Erez Ilan, Ion Agirretxe, Juan José Carazo, Álvaro Madrigal

Deux ombres

Erez Ilan, Ion Agirretxe

Soldats

Benjamin Poirier, Rodrigo Sanz

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Elisabet Biosca, Rebecca Connor, Sara Lorés, Natalia Muñoz, Irene Ureña

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représentation du

mercredi 10 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 20mn 30mn

distribution Carmen

Elisabet Biosca

Don José

Isaac Montllor

L’Enfant

YaeGee Park

Escamillo

Alessandro Riga

Zúñiga

Daan Vervoort

Les chiens

Erez Ilan, Niccolò Balossini, Juan José Carazo, Shlomi Shlomo Miara

Deux ombres

Erez Ilan, Shlomi Shlomo Miara

Soldats

Jesse Inglis, Marcos Montes

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Sara Fernández Helena Balla, Clara Maroto, Shani Peretz, Ana Pérez-Nievas

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jeudi 11 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 20mn 30mn

distribution Carmen

Elisabet Biosca

Don José

Isaac Montllor

L’Enfant

YaeGee Park

Escamillo

Alessandro Riga

Zúñiga

Daan Vervoort

Les chiens

Erez Ilan, Niccolò Balossini, Juan José Carazo, Shlomi Shlomo Miara

Deux ombres

Erez Ilan, Shlomi Shlomo Miara

Soldats

Jesse Inglis, Marcos Montes

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Sara Fernández Helena Balla, Clara Maroto, Shani Peretz, Ana Pérez-Nievas

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représentation du

vendredi 12 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 30mn 30mn

distribution Carmen

Sara Fernández

Don José

Daan Vervoort

L’Enfant

Shani Peretz

Escamillo

Alessandro Riga

Zúñiga

Toby William Mallitt

Les chiens

Erez Ilan, Ion Agirretxe, Juan José Carazo, Álvaro Madrigal

Deux ombres

Erez Ilan, Ion Agirretxe

Soldats

Benjamin Poirier, Rodrigo Sanz

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Elisabet Biosca, Rebecca Connor, Sara Lorés, Natalia Muñoz, Irene Ureña

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représentation du

samedi 13 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 30mn 30mn

distribution Carmen

Sara Fernández

Don José

Daan Vervoort

L’Enfant

Shani Peretz

Escamillo

Alessandro Riga

Zúñiga

Toby William Mallitt

Les chiens

Erez Ilan, Ion Agirretxe, Juan José Carazo, Álvaro Madrigal

Deux ombres

Erez Ilan, Ion Agirretxe

Soldats

Benjamin Poirier, Rodrigo Sanz

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Elisabet Biosca, Helena Balla, Rebecca Connor, Sara Lorés, Natalia Muñoz

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représentation du

lundi 15 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 20mn 30mn

distribution Carmen

Elisabet Biosca

Don José

Isaac Montllor

L’Enfant

YaeGee Park

Escamillo

Alessandro Riga

Zúñiga

Benjamin Poirier

Les chiens

Erez Ilan, Niccolò Balossini, Juan José Carazo, Shlomi Shlomo Miara

Deux ombres

Erez Ilan, Shlomi Shlomo Miara

Soldats

Jesse Inglis, Marcos Montes

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Sara Fernández Clara Maroto, Shani Peretz, Ana Pérez-Nievas, Irene Ureña

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représentation du

mardi 16 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 20mn 30mn

distribution Carmen

Elisabet Biosca

Don José

Isaac Montllor

L’Enfant

YaeGee Park

Escamillo

Alessandro Riga

Zúñiga

Benjamin Poirier

Les chiens

Erez Ilan, Niccolò Balossini, Juan José Carazo, Shlomi Shlomo Miara

Deux ombres

Erez Ilan, Shlomi Shlomo Miara

Soldats

Jesse Inglis, Marcos Montes

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Sara Fernández Helena Balla, Shani Peretz, Ana Pérez-Nievas, Irene Ureña

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mercredi 17 juillet 2019 acte I entracte acte II

50mn 30mn 30mn

distribution Carmen

Sara Fernández

Don José

Daan Vervoort

L’Enfant

Giulia Paris

Escamillo

Isaac Montllor

Zúñiga

Toby William Mallitt

Les chiens

Erez Ilan, Ion Agirretxe, Juan José Carazo, Álvaro Madrigal

Deux ombres

Erez Ilan, Ion Agirretxe

Soldats

Marcos Montes, Benjamin Poirier

Les filles

Mar Aguiló, Aída Badía, Elisabet Biosca, Rebecca Connor, Sara Lorés, Natalia Muñoz, Irene Ureña

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