Métiers d’aujourd’hui – Été 2017

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L A R E V U E D E L’ O R D R E D E S M É T I E R S D E L’ O N TA R I O | É T É 2 0 1 7 | V O LU M E 4 N U M É R O 2

L E CH E M I N D E L’ACC R É D I TAT ION Trouver la réussite grâce au processus d’évaluation de l’équivalence professionnelle

également PARLONS MÉTIERS avec Mark Cullen

CON FOR M I T É E T AP P LICAT I O N DE LA LO I

Regard sur la nouvelle politique

CÉLÉBRONS 150 ANS

L’évolution des métiers spécialisés en Ontario


Le conseil des nominations accepte présentement les candidatures, y compris les curriculum vitae, pour des postes au sein du conseil d’administration, des conseils sectoriels, des conseils de métier, et de la liste des arbitres – qu’il y ait ou non un poste vacant.

Pour en savoir davantage, consultez le site cot-appointments.ca/fr

Les candidatures sont évaluées lorsqu’un poste donné devient vacant ou que le mandat se termine. Votre candidature sera conservée pendant trois ans. Durant cette période, votre candidature sera prise en considération chaque fois que le poste pour lequel vous avez postulé devient vacant. Si après trois ans vous désirez toujours que votre candidature soit prise en considération pour un poste, il vous faudra nous faire parvenir une nouvelle demande.


MÉTIERS D’AUJOURD’HUI VOLUME 4 NUMÉRO 2

LES TITRES ÉTÉ 2017

6 MÉTIERS RENCONTRE MARK CULLEN

Parlons horticulture avec le grand pouce vert de l’Ontario

8 OLYMPIADES DES COMPÉTENCES TECHNOLOGIQUES DE COMPÉTENCES ONTARIO 2017 Les étudiants de l’Ontario se distinguent

10 CÉLÉBRONS 150 ANS

Une journée mémorable pour les professionnels des métiers spécialisés en Ontario

12 RECONNAÎTRE LES ANNÉES ET L’EXPÉRIENCE

Des professionnels des métiers spécialisés partagent leur cheminement de l’évaluation de l’équivalence professionnelle 2 POLITIQUE DE CONFORMITÉ ET D’APPLICATION DE LA LOI Comment la nouvelle politique vous affecte-t-elle ?

4 LE NOUVEAU MAITRE-TECHNICIEN DE MAZDA CANADA Grâce à ses compétences, Marcin Malocha atteint le sommet de son métier 14 NOUVELLES ET DATES À RETENIR

Les lauréats des Prix d’excellence du président

16 SE DÉBARRASSER DU VIEUX POUR FAIRE PLACE AU NEUF Le nouveau site web de l’Ordre pour les jeunes

EN COUVERTURE Chuluunbaatar Bayaraa, électricien.

PHOTO DE COUVERTURE : KRIS CAETANO MÉTIERS d’aujourd’hui est une publication trimestrielle de l’Ordre des métiers de l’Ontario, dont le but est de renseigner les membres sur les activités et les nouvelles de l’Ordre touchant au monde des métiers spécialisés.

Impression : Perkins Service Inc.

Ordre des métiers de l’Ontario 655, rue Bay, bureau 600 Toronto, (Ontario) M5G 2K4

Téléphone : (647) 847-3000 Sans frais en Ontario : (855) 299-0028 Télécopieur : (647) 340-4332 info@collegeoftrades.ca

Pour toute reproduction, en totalité ou en partie, d’articles courants et passés de cette publication, prière de mentionner la source : Ordre des métiers de l’Ontario.


LA POLITIQUE DE CONFORMITÉ ET D’APPLICATION DE LA LOI GUIDE NOS AGENTS « Afin de nous assurer que notre politique de conformité et d’application de la loi aide l’Ordre à s’acquitter de son mandat de protéger les intérêts du grand public et de s’assurer que les citoyens de l’Ontario se sentent en confiance lorsqu’ils embauchent un professionnel qualifié pour réparer leurs freins ou installer un système électrique dans leur maison – que le travail est réalisé par des professionnels des métiers spécialisés accrédités – le comité de la conformité et de l’application de la loi a entrepris une période de dialogue et d’engagement », affirme Kate Poultney, présidente du comité de la conformité et de l’application de la loi de l’Ordre.

L’apprentie-technicienne d’entretien automobile, Yvonne Inong-Farinas (à gauche), et le propriétaire d’Afghan Auto Service and Used Cars Sale Ltd., Nader Shah Sarwari, avec Mary Kontopidis (à droite), agente d ‘application de la loi pour l’Ordre.

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a nouvelle politique de conformité et d’application de la loi de l’Ordre des métiers de l’Ontario, publiée sur le site de l’Ordre le 18 mai 2017, propose une description du risque de préjudice et décrit ce que les agents d’application de la loi recherchent lorsqu’ils arrivent sur un lieu de travail. En décembre 2016, l’Assemblée législative de l’Ontario apportait des modifications à la Loi de 2009 sur l’Ordre des métiers de l’Ontario et l’apprentissage (LOMOA) découlant du rapport de Tony Dean, Pour assurer à l’Ordre des métiers de l’Ontario une vigoureuse pérennité. À la suite des modifications annoncées, l’Ordre disposait de 180 jours pour se munir d’une politique de conformité et d’application de la loi. La politique de conformité et d’application de la loi est le résultat d’un processus s’appuyant sur de multiples consultations réalisées à travers l’Ontario auprès de nombreux intervenant provenant des métiers spécialisés à accréditation obligatoire et facultative dans les secteurs de la construction, de l’industrie, de la force motrice et des services.

L’Ordre a réalisé des consultations en personne auprès de plus de 150 intervenants, suivies par un sondage en ligne affiché pendant 30 jours auquel plus de 1 300 personnes ont répondu. De plus, le comité de la conformité et de l’application de la loi a organisé des assemblées publiques régionales à Sudbury, Ottawa et London et des audiences en personne à Toronto. Au cours des consultations, plusieurs thèmes sont ressortis et ont formés la base de la politique de conformité et d’application de la loi, comme régler les problèmes causés par l’économie clandestine, faire respecter les ratios compagnons-à-apprentis, et protéger les travailleurs vulnérables. L’objectif principal de la politique est d’instaurer une approche basée sur les risques afin de promouvoir la conformité en vertu de la Loi. Les inspecteurs de l’Ordre et leurs chefs de service suivront une formation afin de posséder les bons outils pour mettre en œuvre la politique de façon cohérente et mieux protéger les Ontariennes et les Ontariens. La politique de conformité et d’application de la loi doit être adaptée aux réalités et aux défis sur le terrain et au besoin de protéger le public. La politique est un document évolutif qui sera révisé une fois par année par le comité de la conformité et de l’application de la loi dans le cadre de l’engagement de l’Ordre envers l’amélioration continue.

POUR CONSULTER LA POLITIQUE DE CONFORMITÉ ET D’APPLICATION DE LA LOI, visitez le site ordredesmetiers.ca


FOIRE AUX CONCERNANT LA QUESTIONS POLITIQUE DE CONFORMITÉ ET D’APPLICATION DE LA LOI QU’EST-CE QU’UN AVIS DE CONTRAVENTION ? Un avis de contravention est émis lorsqu’une personne exerçant un métier spécialisé ne satisfait pas les exigences requises pour exercer ce métier. Les avis de contravention peuvent être remis à des individus, des entreprises, des partenariats, à un propriétaire unique, une association, un organisme, une entité qui emploient ou embauchent un professionnel des métiers spécialisés qui ne satisfait pas les exigences requises pour exercer son métier. QUE SONT LES SANCTIONS ADMINISTRATIVES ? Les sanctions administratives sont comprises dans les avis de contravention et varient de 250 $ à 10 000 $. Toutes les sommes des sanctions administratives sont payables au ministre des Finances. 3E CONTRAVENTION OU RÉCIDIVE SUBSÉQUENTE

TYPE DE CONTRAVENTION

1ÈRE CONTRAVENTION

2E CONTRAVENTION

MONTANT POUR LES INDIVIDUS

250 $

500 $

1,000 $ (jusqu’à un maximum de 10 000 $)

MONTANT POUR LES PERSONNES (EMPLOYEURS)

500 $

1,000 $

2,000 $ (jusqu’à un maximum de 10 000 $)

QUEL RÔLE LA COMMISSION DES RELATIONS DE TRAVAIL DE L’ONTARIO JOUE-T-ELLE ? Lorsque demandé, l’émission d’un avis de violation pourra être revue par la Commission des relations de travail de l’Ontario (CRTO). La CRTO est un tribunal d’arbitrage qui rend ses décisions indépendamment de l’Ordre et du ministère du Travail. Lors de sa prise de décision, la CRTO devra prendre en considération le risque de préjudice, le champ d’activité, et les objets en vertu de la Loi de 2009 sur l’Ordre des métiers de l’Ontario et l’apprentissage ainsi que la nouvelle politique de conformité et d’application de la loi de l’Ordre.

POUR DES RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES au sujet des évaluations, consultez le site de la Commission des relations de travail de l’Ontario à www.olrb.gov.on.ca

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É T É 2 017

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MARCIN MALOCHA REMPORTE LE CONCOURS DES MAITRES-TECHNICIENS DE MAZDA CANADA 2017 « Dans mon pays d’origine, il était plus facile d’exercer ce métier, ici c’est plus difficile », explique Malocha qui a quitté la Pologne pour immigrer au Canada en 2010, et qui comptait déjà 16 ans de formation et d’expérience comme technicien d’entretien automobile.

Marcin Malocha avec son prix maitres-techniciens de Mazda Canada.

M

arcin Malocha, qui est technicien d’entretien automobile, a eu l’occasion de faire preuve de ses talents irréfutables en se classant premier lors du concours des maitres-techniciens de Mazda Canada pour cette année. Cet événement, qui a eu lieu à Toronto, est conçu pour évaluer et mettre au défi les dix meilleurs techniciens d’entretien automobile de Mazda Canada. Notons qu’il s’agit d’un métier spécialisé désigné Sceau rouge à accréditation obligatoire. Seuls ceux qui ont satisfait des exigences spécifiques et qui détiennent un certificat de qualification de l’Ordre des métiers de l’Ontario peuvent participer. Les concurrents doivent travailler depuis au moins trois ans comme technicien chez Mazda et ils doivent égale-

« Les technologies de pointe sont plus nombreuses, les systèmes plus évolués et il y a davantage de règlements à suivre, dit-il. Il est essentiel d’apprendre les nouvelles techniques et de s’assurer de travailler dans des conditions sécuritaires, ce qui est le plus important. Ce fut un gros changement comparativement à mon pays d’origine. » Après son arrivée en Ontario, les compétences et l’expérience de Malocha ont été évaluées en fonction des normes de formation d’apprentissage pour les techniciens d’entretien automobile. L’évaluation de l’équivalence professionnelle de l’Ordre des métiers de l’Ontario permet aux professionnels des métiers spécialisés canadiens et étrangers qui ont de l’expérience de démontrer leurs compétences et de passer l’examen en vue d’obtenir leur certificat de qualification. Le processus d’évaluation de l’équivalence professionnelle assure aux demandeurs une

évaluation équitable en confirmant les compétences nécessaires, les qualifications et l’expérience requises pour travailler dans la province. Après avoir passé son examen et obtenu son certificat de qualification, Malocha a postulé pour un emploi chez Westowne Mazda à Toronto, où il travaille maintenant depuis sept ans. « Je peux obtenir un emploi comme technicien d’entretien automobile n’importe où (au Canada) », dit-il. Grâce à son accréditation, il a également pu participer au concours des maitres-techniciens de Mazda Canada, et l’an prochain, Malocha aura l’occasion de prendre part au concours international des maitres-techniciens de Mazda qui aura lieu au siège social de Mazda à Hiroshima, au Japon. En matière de conseils, Malocha favorise la simplicité : « Portez attention à ce que dit le professeur lorsque vous étudiez dans une école de métiers, ditil. Si le sujet ne vous intéresse pas, et si vous ne ressentez aucune passion pour le métier, vous ne réussirez pas. » Félicitations, Marcin!

POUR EN DAVANTAGE au sujet du programme de l’évaluation de l’équivalence professionnelle, consultez le site ordredesmetiers.ca/evaluationdequivalence

P H OTO S G R A C I E U S E M E N T F O U R N I E S PA R R O B F I G L I A N O

ment avoir réussi les cours techniques de Mazda.


L

METTRE SUR PIED UNE ENTREPRISE DE MÉTIER SPÉCIALISÉ

es entrepreneurs ontariens qui exercent un métier spécialisé ne font pas que stimuler l’économie canadienne, ils nous rappellent à quel point les propriétaires d’entreprise indépendants favorisent la croissance économique. Mus par la passion du métier, ils apprécient de pouvoir offrir une meilleure qualité de vie à leur famille et d’être leur propre patron. « Il est définitivement important d’avoir une expérience préalable », affirme Michael Hunter, chef et copropriétaire de Antler Kitchen & Bar à Toronto, un restaurant éclectique qui a redéfini la cuisine canadienne traditionnelle. Hunter décrit sa formation rigoureuse, l’importance de toujours perfectionner son talent et d’être versatile dans tous les aspects de l’industrie. Avant d’être propriétaire de son entreprise, Hunter a travaillé pendant 15 ans avant d’obtenir son premier poste de chef. « Après avoir terminé l’école culinaire, il faut travailler pendant au moins 10 ans pour vraiment parfaire ses aptitudes. Il faut toucher à tous les aspects de la cuisine pour devenir un chef expérimenté qui connait tout, de la pâtisserie à la boulangerie à la charcuterie et la boucherie », dit-il. Les employés sont un des éléments essentiels du développement d’une entreprise de métier spécialisé. Frank Cozzolino, qui est maitre électricien, est le président et propriétaire de Solutions Electrical & Maintenance Ltd., en plus d’être un expert invité à l’émission de Mike Holmes, Holmes on Homes, diffusée sur HGTV. Après près de 15 ans en affaires, il comprend l’importance d’avoir des employés fiables et d’établir de solides relations professionnelles. Cozzolino estime qu’il est essentiel de fournir les bons outils aux apprentis dès le départ pour qu’ils deviennent éventuellement des professionnels des métiers spécialisés expérimentés. « Voir un apprenti obtenir son accréditation et avoir éventuellement suffisamment d’expérience pour m’enseigner quelque chose est inestimable », répond Cozzolino lorsqu’on lui demande quel aspect de la gestion de son entreprise il préfère. « En fait, c’est incroyable. » Parmi les caractéristiques personnelles que l’on remarque chez tous les entrepreneurs, on retrouve une motivation bien définie, le respect du milieu de travail et la capacité d’identifier ce qui distingue leurs idées et leurs compétences de celles de leurs concurrents. Adolescent, Richard Harris, boulanger-pâtissier et chef de la direction de La Patisserie, à Kitchener, savait qu’il voulait un jour avoir sa propre boulangerie. Avant d’avoir son entreprise, qui célèbre cette année son 21e anniversaire, il a travaillé sur quatre continents différents. Grâce à ses 45 ans d’expérience culinaire, il est devenu un excellent mentor pour son personnel, et en leur procurant un milieu de travail positif qui favorise l’apprentissage, il s’est assuré de voir ses employés devenir des boulangers et des chefs-pâtissiers ch evronnés et versatiles. « C’est ce que je me suis donné comme mandat dès le début – d’offrir un environnement familial chaleureux et agréable, car c’est rarement le cas, explique Harris. J’ai appris à accepter tous les aspects négatifs qui pourraient m’affecter, car ils se manifesteraient dans mon environnement de travail. » Tous les futurs entrepreneurs peuvent apprendre des propriétaires d’entreprise de métier spécialisé. Il est important de comprendre qu’il ne suffit pas de publicités tapageuses ou de slogans accrocheurs pour réussir. Il faut avant tout établir et entretenir des relations solides avec les gens qui nous entourent.

Voir un apprenti obtenir son accréditation et avoir éventuellement suffisamment d’expérience pour m’enseigner quelque chose est inestimable. FR ANK COZZOLINO électricien et président de Solutions Electrical & Maintenance Ltd.

Il faut travailler fort toute sa vie durant, et les choses s’améliorent lorsque vous devenez propriétaire de votre propre entreprise… C’est un métier spécialisé, c’est un travail difficile. Mais il s’agit d’une passion, il faut faire ce métier avec amour. MICHAEL HUNTER chef copropriétaire de Antler Kitchen & Bar

C’est ce que je me suis donné comme mandat dès le début – d’offrir un environnement familial chaleureux et agréable, car c’est rarement le cas. RICHARD HARRIS boulanger-pâtissier et propriétaire de La Pâtisserie


avec

MARK CULLEN

À

l’heure actuelle, près de 300 apprentis techniciens en horticulture travaillent à améliorer l’apparence des espaces verts de l’Ontario. Et bon nombre de ces apprentis ont été inspirés par Mark Cullen, réputé pour être le meilleur pouce vert de tous les temps. Métiers d’aujourd’hui : Parlez-moi un peu de vous, d’où venez-vous, et comment avez-vous commencé à exercer le métier de technicien en horticulture ?

MARK CULLEN : Je suis né à Toronto et j’ai fait mes études à Scarborough. J’ai été élevé parmi la deuxième génération d’une famille de jardiniers avec mon père qui était propriétaire des pépinières Weall and Cullen Nurseries Ltd., et j’ai commencé à travailler dans l’entreprise familiale dès la fin de mes études. J’ai étudié en marketing pendant un an au Collège Seneca, mais j’ai abandonné pour travailler avec mon père. Mon seul regret est de ne pas avoir terminé mes études collégiales et de ne pas avoir obtenu ma certification.

P H OTO S PA R K R I S C A E TA N O

le leader des pouces verts


MA : Pendant combien de temps avezvous travaillé en horticulture et de quelle façon vous êtes-vous retrouvé membre de l’Ordre du Canada ? MC : J’ai travaillé pour la pépinière familiale jusqu’à l’âge de 23 ans. C’est à cette époque que mon père m’a mis en charge de nos cinq centres de jardinage. « Voici mon bureau, ma secrétaire, mon téléphone, m’a-t-il dit. Je pars pour Whitby créer le jardin de mes rêves [Jardins Cullen et village miniature]. Si tu as besoin de moi, tu sais où je suis. » J’ai été nommé membre de l’Ordre du Canada pour la façon donc j’ai toujours communiqué avec les Canadiennes et les Canadiens, en parlant du jardinage et de l’environnement dans un langage que tout le monde peut comprendre. Chaque année, mon épouse et moi commanditons également 13 étudiants ontariens en fournissant des bourses d’études à ceux et celles qui étudient pour devenir techniciens en horticulture. Ma carrière dans les pépinières m’a amené à croire en deux choses importantes : premièrement, il nous faut davantage de travailleurs bien formés dans le domaine de l’horticulture, et deuxièmement, notre profession offre des occasions incroyables de gagner sa vie tout en profitant de plusieurs avantages comme travailler dehors, utiliser sa créativité, offrir un service et avoir un horaire flexible, car il s’agit d’un commerce saisonnier. MA : Parlez-moi du travail que vous faites pour offrir un si grand nombre de bourses d’études pour les étudiants qui souhaitent exercer ce métier ? MC: Le programme de bourses d’études Cullen a débuté en 2015 et il est offert à travers la Fondation des métiers du secteur horticole de l’Ontario, la fondation qui agit au nom de Landscape Ontario. Les bourses d’études sont remises aux étudiants qui sont inscrits à temps plein à des programmes d’horticulture ou d’aménagement paysager dans 12 collèges

à travers la province. La valeur de chaque bourse d’études est de 2 000 $ et il y a une bourse supplémentaire de 4 000 $ pour un programme de troisième cycle. Jusqu’à maintenant, nous avons remis près de 90 000 $ à des étudiants en horticulture pour les aider à terminer leurs études. MA : Quel genre de formation devrait être requise pour devenir un technicien en horticulture ? MC: À une certaine époque, notre entreprise employait jusqu’à 1 000 personnes et j’ai appris que les techniciens en horticulture accrédités avaient non seulement acquis des connaissances techniques importantes, mais ils s’étaient montrés capables de se discipliner, de faire d’abord leurs études. Le technicien en horticulture accrédité doit respecter le processus et il doit faire un effort pour obtenir son accréditation. Ce qui en dit long sur son caractère. MA : Comment se sent-on quand on est membre de l’Ordre du Canada et comment était la cérémonie ? MC: Le jour de la cérémonie à Rideau Hall le 17 février 2017 a été incroyable et une dont je vais me souvenir pour le reste de mes jours. J’ai été vivement impressionné par les gens que j’ai rencontrés [42 personnes ont été nommées membres] et je suis heureux d’avoir pu partager l’expérience avec ma femme, mes enfants et ma soeur Nora. MA : Pourquoi est-ce important d’obtenir son accréditation quand on exerce un métier spécialisé ? MC: Les employeurs ont de la difficulté à trouver des employés qualifiés et disposés à travailler dans le domaine de l’horticulture. Si vous êtes accrédités, vous êtes comme « pré-approuvé » et vous possédez de nombreuses compétences basées sur vos études et votre formation d’apprentissage.

J’étais tellement fière de recevoir une bourse d’études Cullen. J’étais encore plus fière lorsque j’ai rencontré Mark Cullen, car il désirait vraiment inculquer aux gens l’importante du lien avec la nature par le biais des études en horticulture. Son enthousiasme m’a rappelé les raisons pour lesquelles je travaille en horticulture – pour embellir les éléments naturels et y être, et pour partager cette expérience avec les gens qui m’entourent. »

Kathleen Minkowski

récipiendaire de la bourse d’études Cullen 2016

Je serai toujours reconnaissant envers Mark et sa famille. Le destin m’a amené à travailler avec le cousin de Mark, Bruce Cullen, à l’été 2016. Je n’avais pas encore rencontré Mark, mais j’avais remarqué la passion que la famille Cullen éprouvait pour l’horticulture. Son livre est toujours une source d’inspiration précieuse lors de mes premières étapes. »

Marco Parisi

étudiant étranger et récipiendaire de la bourse d’études Cullen 2016

POUR EN SAVOIR davantage au sujet du programme de bouses d’études Cullen, consultez le site www.landscapeontario.com.

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OLYMPIADES DES COMPÉTENCES TECHNOLOGIQUES DE COMPÉTENCES ONTARIO 2017

Sherry Holmes Jr. & Mike Holmes

Mike Hol mes

Pat Black wo

od présid Métiers d ent e l’Ontari o

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Coiffeur et Coiffeuses médaill�s

Écoles se conda

ires S t. P Thnuder atrick et S t. Bay, ON Ignatius

Gail Smyth & Hon . Deb Matthews Ministère de l'Enseignem

ent supérieur et de la Forma tion profession nelle

P H OTO S B Y BOUNDLESS PRODUCTIONS & SOPRO STUDIOS


»APRÈS LA VICTOIRE» Chaque année, Compétences Ontario propose différentes compétitions au cours desquelles les étudiants, les apprentis et les travailleurs spécialisés de partout en Ontario peuvent présenter leurs compétences professionnelles. Les trois professionnels suivants, tous d’anciens gagnants des Olympiades de Compétences Ontario, nous expliquent comment de tels concours les ont aidés à atteindre les postes qu’ils occupent aujourd’hui.

HARTLEY ELLIS

réparateur de carrosseries et de dommages résultant d’une collision, et agent d’application de la loi de l’Ordre

Lauréat des Olympiades de Compétences Ontario dans les catégories suivantes : • Carrosserie, niveau régional – Or 2002, 2003, 2004 • Carrosserie, niveau provincial – Bronze 2002 • Carrosserie, niveau national – Bronze 2003, Silver 2004 « En participant aux compétitions, j’ai réalisé que je faisais un excellent travail dans un métier que j’aime beaucoup. Ça m’a donné davantage de confiance en moi et en mes capacités de faire mon métier, et ça m’a permis de connaître une réussite totalement imprévue. Un tel succès est venu éveiller en moi une passion pour améliorer les métiers spécialisés qui se traduit dans mon travail tous les jours. »

ail t et G nigh

h

Smyt

K nwar

A

BRANDI FERENC

mécanicienne en systèmes de réfrigération et de climatisation, monteuse d’installations au gaz 1

Lauréate des Olympiades de Compétences Ontario dans la catégorie suivante : • Monteuse d’installation au gaz 2, instructions pour les hydrocarbures – Bronze, 2007 « Je dois mon poste actuel chez Johnson Controls à cette victoire. Après les Olympiades, un recruteur de Johnson Controls m’a contacté, j’ai passé une entrevue et j’ai obtenu un programme d’apprentissage. Je suis maintenant une mécanicienne accréditée en systèmes de réfrigération et de climatisation (313A) et une monteuse d’installations au gaz 1. »

LINA SHAMOUN coiffeuse Médaill� s d'or College Centenn ial

Guiness cord du monde Tentaive de re

Lauréat des Olympiades de Compétences Ontario dans les catégories suivantes: • Coiffure, niveau régional – Or 2001 • Coiffure, niveau provincial – Or 2001, 2002, 2003 • Coiffure, niveau national – Or 2002, Bronze 2003 Lina a entrepris sa carrière comme apprentie-coiffeuse en 2002. Elle a participé à la compétition coiffure des Olympiades de Compétences Ontario pendant trois années consécutives et s’est mérité la médaille d’or chaque année. En 2007, à l’âge de 23 ans, elle a fondé le salon Artline. Elle a également représenté l’équipe canadienne pendant quatre années consécutives lors du Mondial de la coiffure, un concours organisé par l’Organisation mondiale de la coiffure, remportant trois fois le titre de championne mondiale dans la catégorie de la Coiffure progressive. « Les compétitions régionales, provinciales et nationales des Olympiades des Compétences ont été le 9 point de départ de ma carrière », affirme Lina.


L'ÉVOLUTION DES MÉTIERS SPÉCIALISÉS EN ONTARIO

ERIC apprenti de technicien de camions et d'autocars AMAL apprenti de cuisinère

1953

1928 1880 CHEMIN DE FER CANADIEN PACIFIQUE

L’Ontario est la première province à règlementer les apprentis, la Loi sur l’apprentissage entre en vigueur

Le métier relié à la réparation des véhicules à moteur est séparé en quatre catégories : 1963 Barbier • Mécanicien de moteur • Réparateur de carrosserie automobile 1965 Plombier • Réparateur de systèmes électriques Monteur de tuyaux de vapeur et d’alimentation en carburant Tôlier • Travailleur du métal

MÉTIERS AU COURS DES ANNÉES 1922 1927 ÉDIFICE DU CENTRE 1944 CHAMBRE DES COMMUNS

1950 VOIE MARITIME ST. LAWRENCE Réparation des véhicules à moteur (premier métier à accréditation obligatoire)

Coiffeur

P

ersonne ne peut douter de l’impact que les professionnels des métiers spécialisés ont eu sur notre quotidien depuis la fondation du Canada en 1867. Ces professionnels nous coiffent, créent de délicieux repas, construisent nos maisons et nos routes, entretiennent les véhicules que nous conduisons, et installent les réseaux des TI dont nous avons besoin. Avant la création du premier programme d’apprentissage règlementé, la meilleure façon pour un apprenti

La Loi de 1964 sur l’apprentissage et la qualification professionnelle remplace la Loi de 1928 sur l’apprentissage

1964 1976

TOUR CN

Électricien

d’apprendre son métier consistait à soit obtenir des instructions directement d’un membre de la famille ou d’avoir une entente officielle avec un ouvrier. La croissance de l’industrialisation au Canada changea non seulement la façon dont les produits étaient fabriqués mais également les conditions d’apprentissage. Les apprentis qui travaillaient dans ce système étaient plus jeunes, ils travaillaient un plus grand nombre d’heures et étaient souvent considérés com-

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SIR ADAM BECK GENERATING STATION NIAGARA


JODY technicien de lignes d'énergie électrique

ROGERS CENTRE (SKYDOME)

1982

1989

BENJAMIN apprenti de chaudronnier de contruction

La Loi de 1967 sur l’apprentissage et la qualification professionnelle devient la Loi de 1990 sur la qualification professionnelle et l’apprentissage des gens de métier (TQAA, 1990)

Les métiers reliés au levage sont transférés du Ministère des relations avec les consommateurs et les entreprises, et un programme officiel d’apprentissage est mis sur pied pour les deux catégories de conducteur ou conductrice d’engins de levage : grue mobile

me une main-d’œuvre peu coûteuse au lieu d’être formés pour exercer un métier. Au fur et à mesure que le pays poursuivi son développement, des pénuries de travailleurs spécialisés se firent sentir tout comme le besoin de trouver de nouveaux moyens d’enseigner, de former et de protéger les apprentis. C’est ainsi que la première Loi sur l’apprentissage entra en vigueur en 1928.

1990

CINDY practicienne du développement de l'enfant

2009

1991

Les métiers de barbier et de coiffeur deviennent le métier unique de coiffeur ou coiffeuse

Mécanicien ou mécanicienne d’appareils de levage

2002

Mécanicien ou mécanicienne en systèmes de climatisation résidentiels

Le gouvernement de l’Ontario adopte une loi, la Loi de 2009 sur l’Ordre des métiers de l’Ontario et l’apprentissage, afin de mettre sur pied l’Ordre des métiers de l’Ontario

Installateur ou installatrice de systèmes de protection contre les incendies

2007 NIAGARA TUNNEL PROJECT, ONTARIO POWER GENERATION 2005 PIER F Á L'AEROPORT LESTER B. PEARSON

La règlementation ne se limitait pas uniquement aux apprentis. Afin de protéger le public, le métier de réparateur de véhicule à moteur devient le premier métier à accréditation obligatoire en Ontario. La province poursuivit sa croissance, tout comme la liste des métiers à accréditation obligatoire. Nous célébrons cette année le 150e anniversaire du Canada et de l’Ontario. Nous

continuerons de protéger le public en nous assurant que les personnes qui exercent un métier à accréditation obligatoire possèdent la formation et la certification requises pour exercer légalement leur métier en Ontario. Soyons reconnaissants pour tout ce que nos professionnels des métiers spécialisés ont accompli pour rendre nos vies plus confortables, plus agréables et plus sécuritaires.

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2017


Elle existe non seulement pour protéger et aider les employeurs, mais pour protéger les professionnels des métiers spécialisés et assurer la sécurité de tous les Ontariens. CHULUUNBAATAR BAYARAA électricien

Après avoir travaillé pendant 10 ans comme électricien industriel sur des projets portant aussi bien sur l’automatisation de centrales thermiques alimentées au charbon que sur l’entretien de systèmes de contrôle et d’acquisition des données, il possédait toutes les compétences requises pour exceller dans son domaine. Après avoir effectué des recherches sur le marché de l’emploi au Canada, il constata que ses compétences étaient en demande – à plus de 8 000 km de chez lui! En 2015, afin d’offrir à sa famille une meilleure qualité de vie et d’obtenir de meilleures occasions de carrière, Bayaraa décida d’immigrer au Canada. Après s’être établi avec sa famille à Mississauga, Bayaraa se dit qu’il trouverait facilement du travail probablement en un mois ou deux. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Tout comme Bayaraa, William Sawatsky était un professionnel dans son métier. Après avoir travaillé pendant 12 ans dans la région du Grand Toronto comme installateur de systèmes de protection contre les incendies, il se réjouissait à l’idée d’acheter une maison et d’assurer l’avenir de sa famille.

À cette époque, des modifications importantes s’annonçaient concernant les exigences requises pour les métiers du domaine des systèmes de protection contre les incendies. À la suite de commentaires obtenus de l’industrie et d’une série de consultations publiques, il fut décidé que ce métier serait classé comme métier à accréditation obligatoire et non plus à accréditation facultative. Ce qui signifiait que toute personne travaillant comme installateur de systèmes de protection contre les incendies devait légalement détenir un certificat de qualification pour exercer ce métier. Avant d’entendre parler de l’Ordre des métiers et du processus qui lui permettrait d’obtenir son certificat de qualification, Sawatsky avait le sentiment de s’être buté à un obstacle professionnel majeur qui pourrait détruire son rêve d’acheter une maison. À Mississauga, Bayaraa se sentait également vaincu. Il avait postulé pour des centaines d’emplois, mais jusqu’à maintenant personne ne s’était montré intéressé.

P H OTO PA R K R I S C A E TA N O

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riginaire de la Mongolie, Chuluunbaatar Bayaraa est on ne peut plus fier de son certificat de qualification ontarien décerné par l’Ordre des métiers de l’Ontario (l’Ordre) et validé par le Sceau rouge.

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PROCESSUS D’ÉVALUATION DE L’ÉQUIVALENCE PROFESSIONNELLE


Ce fut la meilleure décision que j’aie jamais prise… J’ai eu l’occasion de prouver ma valeur et de me positionner pour le reste de ma vie professionnelle. WILLIAM SAWATSKY installateur de systèmes de protection contre les incendies

Après deux mois d’attente, il entendit parler du programme Skills for Change – Trades Win Support. Il rencontra les responsables du programme et ces derniers l’avisèrent que ses perspectives d’emploi seraient bien meilleures s’il était accrédité pour exercer son métier. La bonne nouvelle, c’est qu’il y avait un moyen direct d’y parvenir. Sawatsky avait également reçu l’appui d’un ami qui lui avait dit qu’il méritait de réaliser son rêve d’être propriétaire d’une maison, et qu’en obtenant sa certification pour exercer son métier, il détenait la clé de sa réussite. Il contacta donc l’Ordre pour se renseigner au sujet de l’évaluation de l’équivalence professionnelle—un processus somme toute assez simple qui évalue les compétences et l’expérience des personnes exerçant un métier spécialisé. « Tout le monde fut très gentil. On me recommanda de contacter quelques anciens employeurs pour obtenir des lettres prouvant mes compétences, et j’ai discuté avec un agent très aimable et compréhensif pour savoir quand et où je pouvais passer l’examen », ajoute Sawatsky. Après avoir fourni la documentation requise, Sawatsky apprit que sa demande d’évaluation d’équivalence professionnelle avait été approuvée et il put passer l’examen pour obtenir son certificat de qualification en tant qu’in-

stallateur de systèmes de protection contre les incendies. « Ce fut la meilleure décision que j’aie jamais prise, indique Sawatsky. J’ai été rapidement embauché par une entreprise remarquable, Onyx Fire Protection, qui m’a donné l’occasion de prouver ma valeur et de me positionner pour le reste de ma vie professionnelle. » Il est fier de ce qu’il a accompli dans son métier. « Mon éthique professionnelle de soldat et ma formation en tant qu’officier m’ont permis d’obtenir la carrière dont je rêvais. » La première fois que Bayaraa contacta l’Ordre au sujet du processus d’évaluation de l’équivalence professionnelle, il jugea que les règlementations étaient beaucoup trop nombreuses. Toutefois, après avoir travaillé étroitement avec l’Ordre, il reconnaît désormais que la règlementation des métiers est un facteur très important. « Elle existe non seulement pour protéger et aider les employeurs, mais pour protéger les professionnels des métiers spécialisés et assurer la sécurité de tous les Ontariens », dit-il maintenant. Bayaraa souligne que le processus d’évaluation de l’équivalence professionnelle n’était pas tellement difficile. « La seule chose que je devais faire était de contacter un ancien employeur dans mon pays d’origine afin d’obtenir une lettre démontrant que je possédais suffisamment d’expérience dans mon

métier et ensuite présenter ma demande d’évaluation de l’équivalence professionnelle. Le processus dura environ quatre mois et demi et peu de temps après, j’ai reçu une lettre d’approbation de l’Ordre. » Bayaraa et Sawatsky possèdent maintenant tous les deux leur certification de qualification. Ils sont fiers d’être membres de l’Ordre et d’exercer des métiers qu’ils aiment. « Merci d’avoir donné à cet ancien monteur de tuyaux de vapeur la chance d’acheter sa première maison », souligne Sawatsky au sujet de l’Ordre. De plus, Bayaraa a un message pour les nouveaux Canadiens qui possèdent de l’expérience dans un métier spécialisé. « Vous n’êtes pas seuls. Plusieurs personnes qui arrivent au Canada vivent la situation que j’ai vécue. Le parcours est toujours difficile jusqu’à ce que vous obteniez votre certification de qualification. Soyez fort, contactez l’Ordre le plus tôt possible, et cherchez des programmes de transition dans votre région. »

POUR EN SAVOIR davantage au sujet du processus d’évaluation de l’équivalence professionnelle, visitez le site ordredesmetiers.ca POUR EN SAVOIR davantage au sujet du programme Skills for Change - Trade Win Support, visitez le site skillsforchange.org.

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NOU V ELLES ET DATES À RE TENIR MISES À JOUR

Lauréats du Prix d’excellence du président Cette année, c’est avec fierté que l’Ordre a présenté pour la première fois le Prix d’excellence du président—un prix qui rend hommage aux individus et aux entreprises qui ont contribué de façon exceptionnelle à l’essor des métiers spécialisés et des programmes d’apprentissage en Ontario. Les lauréates et lauréats sont : James Bodanis coordonnateur de programme, programme d’apprentissage pour les jeunes boulangers-pâtissiers / boulangères-pâtissières de l’Ontario – Collège Humber Vince Kacaba directeur de la formation – Local 46 du syndicat United Association, plombiers, monteurs de tuyaux de vapeur et soudeurs Roy King coordonnateur, programme des motocyclettes et des sports motorisés – Collège Centennial Katrina McFadden vice-présidente, administration générale et ressources humaines – ArcelorMittal Dofasco John Norris directeur général – Collision Industry Information Assistance Gail Smyth directrice générale – Compétences Ontario Stephen Speers président, métiers et apprentissage, métiers de la force motrice – Collège Conestoga Le programme d’apprentissage du Collège Algonquin College of Carpenters and Allied Trades

Une évaluation pratique pour le métier de soudeur maintenant requise pour les soudeurs et soudeuses qui désirent obtenir la certification Sceau rouge Depuis le 1er mars 2017, tous les apprentis et les personnes qui entreprennent le processus d’évaluation de l’équivalence professionnelle doivent compléter une évaluation pratique pour les soudeurs avant de passer l’examen écrit. Une fois qu’ils ont réussi l’évaluation pratique et l’examen écrit, un certificat de qualification avec la mention du Sceau rouge leur est envoyé. Les apprentis doivent compléter l’évaluation pratique durant la partie du programme d’apprentissage qui se déroule en classe. Des centres d’évaluation pour les soudeurs ont été installés un peu partout à travers la province pour les personnes qui présentent une demande d’évaluation de l’équivalence professionnelle. Pour en savoir davantage sur l’évaluation pratique, consultez le site ordredesmetiers.ca/evaluation-dequivalence. Normes de formation mises à jour disponibles sur le site de l’Ordre • Praticien ou praticienne du développement de l’enfant • Ébéniste Les apprentis possédant un contrat initial de formation enregistré le ou après le 1er avril 2017 doivent suivre la formation selon les nouvelles normes. Changements à la mise en œuvre du métier d’installateur ou installatrice de systèmes de protection contre les incendies Le métier d’installateur ou installatrice de systèmes de protection contre les incendies est maintenant un métier à accréditation obligatoire. Toutes les personnes qui exercent ce métier doivent être légalement membres de l’Ordre.

Afin de clarifier l’application des critères de qualification pour le métier d’installateur ou installatrice de systèmes de protection contre les incendies, y compris les éléments de travail, l’Ordre continuera d’afficher des bulletins d’interprétation sur son site web — ­ ordredesmetiers.ca. PROCESSUS DE CONSULTATION AU SUJET DES RENVOIS D’EXAMEN DU CLASSEMENT DES MÉTIERS L’Ordre aimerait recevoir les commentaires des membres au sujet d’un règlement proposé par le conseil d’administration qui énoncerait le processus de renvoi des demandes d’examen du classement des métiers au nouveau Registre du classement du gouvernement. La période de consultation se déroule du 15 juin au 30 juillet 2017 et tous les membres et les partenaires sont invités à y participer. Pour en savoir davantage sur la consultation, y compris la façon d’envoyer vos commentaires, consultez le site ordredesmetiers.ca/ ausujet/législation-et-règlements/ consultations. Des bureaux d’application de la loi dans divers collèges à travers la province Des collèges communautaires situés un peu partout à travers la province partagent leurs locaux avec des agentes et des agents d’application de la loi de l’Ordre. Lorsqu’ils ne sont pas occupés à visiter des lieux de travail et à confirmer des accréditations, les agents d’application de la loi rédigent leur rapport d’enquête à l’un des collèges suivants : • Collège Durham, campus de Whitby • Collège St. Clair, campus de Windsor • Collège Fanshawe, campus de London • Collège Confederation, campus de Thunder Bay


Bien que les agentes et les agents d’application de la loi n’aient pas un horaire de travail régulier, ils sont heureux d’accueillir les visiteurs et de répondre à leurs questions au sujet de l’Ordre, des métiers spécialisés et des programmes d’apprentissage. Partenariat avec l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance L’Ordre travaille en étroite collaboration avec l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance (OEPE) afin d’explorer les besoins de la formation avec l’objectif commun de rehausser la voie du programme d’apprentissage. Comme le programme d’apprentissage pour les praticiennes et les praticiens du développement de l’enfant est considéré comme une alternative vers l’obtention d’un diplôme et d’un titre en éducation de la petite enfance, les Ordres doivent s’assurer de la qualité des compétences dans ce secteur et voir à ce que les enfants, les familles et le personnel bénéficient d’un environnement d’apprentissage sécuritaire. À la suite de diverses recommandations, les deux organismes ont travaillé ensemble pour établir de nouvelles normes de programme pour les praticiennes et les praticiens du développement de l’enfant qui incluaient un ajout de 30 heures supplémentaires de formation en classe. L’OEPE a également partagé ses commentaires au sujet du nouveau cahier des normes de formation d’apprentissage pour le métier de praticienne et de praticien du développement de l’enfant publié le 1er avril 2017. L’Ordre et l’OEPE vont continuer à travailler ensemble afin d’appuyer leurs besoins communs et d’élaborer les exigences en matière d’apprentissage professionnel.

Diffusion des résultats du sondage de Statistique Canada au sujet du taux d’emploi et d’apprentissage Selon les résultats de l’Enquête nationale auprès des apprentis réalisée en 2015, les apprentis qui complètent leur programme d’apprentissage profitent d’avantages réels. Les personnes ayant complété un programme d’apprentissage étaient plus susceptibles d’obtenir un emploi permanent, d’avoir des avantages sociaux et un bon revenu que celles qui avaient abandonné le programme avant la fin. Par exemple, 81 % des individus ayant complété leur apprentissage avaient un emploi permanent comparativement à 77 % de ceux qui n’avaient pas complété leur programme. Pour lire le rapport au complet, veuillez consulter le site statcan.gc.ca. Modifications des heures d’ouverture du centre d’appels du service à la clientèle Le centre d’appels du service à la clientèle est maintenant ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 heures. Le centre d’appels du service à la clientèle atteint un million d’appels entrants Le mercredi 24 mai 2017, à 16 heures, l’Ordre a reçu son millionième appel de la part de Brian Ferguson de Gravenhurst. Milinda, consultante aux services d’inscription du service à la clientèle, a répondu à l'appel.

ANNONCE DE RETRAITE David Tsubouchi

registraire et directeur général Le conseil d’administration désire annoncer que David Tsubouchi quittera ses fonctions de registraire et directeur général de l’Ordre des métiers de l’Ontario (l’Ordre) pour prendre sa retraire aussitôt qu’un nouveau registraire et directeur général aura été recruté. Au nom du conseil d’administration, le comité exécutif entreprendra immédiatement la recherche du successeur de David. Le comité exécutif s’est donné comme priorité de trouver la meilleure personne pour diriger l’organisme tout en assurant sa stabilité et son efficacité. Veuillez vous joindre à nous pour souhaiter à David une très belle retraite et pour le remercier de sa passion et de son dévouement envers l’Ordre durant son mandat comme registraire et directeur général. La recherche d'un nouveau registraire et chef de la direction est en cours. Pour afficher la publication, allez à ordredesmetiers.ca.

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LE SITE WEB POUR LES JEUNES SE REFA IT UNE BE AUTÉ UNSALAIREENAPPRENANT.CA AMÉLIORE SON CONTENU ET SA NAVIGATION

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nsalaireenapprenant.ca, le site de l’Ordre destiné aux jeunes, a été actualisé afin d’améliorer sa narration visuelle et sa navigation.

Grâce à un langage plus accessible et à des éléments visuels percutants, le site web incite les jeunes à envisager les métiers spécialisés comme un choix de carrière enrichissant. Lisez les récits de divers professionnels des métiers spécialisés de l’Ontario qui ont réussi, comme Jody Laurin, un technicien de lignes d’énergie électrique métisse de Tiny Township qui désire informer ses collègues qu’une carrière dans les métiers spécialisés est un investissement qui en vaut la peine. Obtenez des réponses à des douzaines de questions concernant les programmes d’apprentissage, y compris les incitatifs financiers disponibles, comment trouver un employeur et signer un contrat d’apprentissage enregistré. Depuis son lancement en

Découvrez le chemin vers l’accréditation – voyez les prérequis pour chacun des 156 métiers spécialisés de l’Ontario.

2014, le site, www.unsalaire-

Pour découvrir le nouveau site, veuillez visiter unsalaireenapprenant.ca.

enapprenant.ca a aidé des milliers de jeunes gens à découvrir les métiers spécialisés et les programmes d’apprentissage. Le site a récemment reçu un Prix Plume d’or de l’Association internationale des professionnels de la communication (IABC). Le programme mondial des prix Plume d’or reconnaît l’excellence en communications d’entreprise à travers le monde et est reconnu comme l’un des prix les plus prestigieux de l’industrie.

Restez à l’affut des changements qui seront dévoilés prochainement sur le site web de l’Ordre à ordredesmetiers.ca.


VIE SOCIALE

1. Le président du conseil d’administration de l’Ordre, Pat Blackwood, en compagnie des personnalités de HGTV Paul Lafrance (animateur de Decked Out) et Kate Campbell lors du Forum canadien sur l’apprentissage. 2. L’agent d’application de la loi Daniel Carter avec des policiers de Toronto durant le Commercial Vehicle Superblitz qui s’est déroulé au Woodbine Racetrack. 3. Les pionniers du changement : le récipiendaire du prix d’excellence dans les arts, Cameron Bailey, en compagnie du directeur du marketing de l’Ordre, Tyler Charlebois. 4. De gauche à droite : John Poirier (directeur des normes pour l’Ordre), Dan Tadic (directeur général, Association canadienne de soudage),

Pat Blackwood (président du conseil d’administration), Maggie Santos (spécialiste de l’éducation et des produits ACORN), David Tsubouchi (registraire et chef de la direction), Bill Gwynne (vice-président, ventes et développement des affaires chez CWB Group) et Bruce James (développeur technique/formation chez CWB Group) en visite au siège social de CWB Group à Milton en Ontario.

programmes des forces motrices pour les techniciens et techniciennes de camions et d’autocars et pour les techniciens et techniciennes d’équipement lourd). 7. Le célèbre animateur de télévision, Mike Holmes, en compagnie du président du conseil d’administration de l’Ordre, Pat Blackwood, lors des Olympiades de compétences Ontario 2017.

5. Les consultants au service à la clientèle de l’Ordre célèbrent un million d’appels entrants.

8. Le personnel de l’Ordre en compagnie de l’honorable Kevin Flynn, ministre du Travail, lors des Olympiades de compétences Ontario 2017.

6. Le registraire et chef de la direction, David Tsubouchi, visite l’École du transport du Collège Centennial avec (de gauche à droite) Alan McClelland (recteur, École du transport du Collège Centennial), Steven de Sousa (Mack & Volvo Trucks Canada) et Pierre Valley (président,

9. Des membres du personnel de l’Ordre (de gauche à droite) : Kaliya Turdueva, Risa Abella, Monica Luzano, Tanya Luc et Staisha Davis célèbrent la réussite de l’Ordre, nommé Meilleur employeur canadien pour la diversité en 2017.

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K AROLA coiffeuse

LES MÉTIERS SPÉCIALISÉS

Transforment l’Ontario : hier, aujourd’hui et demain collegeoftrades.ca/150


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