CHEVA L I E R S DE C O LO M B
AVRIL 2010
COLUMBIA
Nos valeurs ne changent pas.
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C H E VA L I E R S D E C O LO M B
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avril 2010 ♦ volume 90 ♦ Numéro 4
COLUMBIA arTIClES
8 Des hommes forts sur les campus Depuis 100 ans, les Conseils universitaires des Chevaliers de Colomb façonnent l’avenir des jeunes hommes. PAR SCOTT ALESSI
15 Dieu, l’amour, et la moralité parmi les jeaunes de la « génération du millénaire » Les jeunes adultes attachent beaucoup d’importance à la question de la foi, du mariage et de la vie humaine, mais ils embrassent aussi le relativisme moral. PAR L’ÉQUIPE DE RÉDACTION DE COLUMBIA
18 De jeunes hommes catholiques En route vers le statut de Chevaliers, les écuyers colombiens progressent dans la foi, le service et le leadership. PAR MIKE LATONA
22 L’invitation d’un pape à la jeunesse Au cours des cinq ans de son pontificat, le pape Benoît XVI a traité souvent des préoccupations et des désirs les plus profonds des jeunes. PAR AMY WELBORN
Des fanions représentant les universités qui abritent des Conseils de Chevaliers de Colomb étaient bien visibles, durant la Conférence des Conseils universitaires qui s’est déroulée à New Haven, au Connecticut, en septembre dernier.
SECTIONS 3
Construire un monde meilleur 6 Nouvelles des Chevaliers Les Chevaliers sont convoqués à témoigner de la vérité de l’Évangile aux catholiques non pratiquants et à la génération montante. PAR LE CHEVALIER SUPRÊME, CARL A. ANDERSON
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Aprendre la foi, vivre la foi Par les ordres et le sacrement du mariage, on accorde une mission et des dons particuliers aux chrétiens qui y accèdent. PAR L’ÉVÊQUE WILLIAM E. LORI,
Victoire dans l’affaire du serment d’allégeance • Les Chevaliers offrent un demi-million de recueils de prières • Le Chevalier suprême prend la parole au Conseil pontifical
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Chevaliers à L’œuvre
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L’Année sacerdotale Un prêtre qui exerce son ministère auprès des jeunes avec simplicité et enthousiasme. PAR DAN FAAS
7 Des pères pour bien faire Selon comment un père dit « oui » ou « non » à ses enfants peut inspirer aussi bien la rébellion que la responsabilisation. PAR GREGORY K. POPCAK, PH. D.
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Application de nos degrés
AUMÔNIER SUPRÊME
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Un message pour les jeunes, qui se perpétue LE 31 MARS 1985, dimanche des Rameaux, le pape Jean-Paul II a publié une lettre apostolique aux intentions des jeunes du monde entier. Dans son message, il défiait les « jeunes amis » de se poser les mêmes questions qu’avait eu pour Jésus le jeune homme riche des évangiles, c’est-à-dire, des questions fondamentales concernant leur identité et leur destinée (cf. Mt 19, 16-22). Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis que Jean-Paul II écrivait aux jeunes, et cinq années depuis sa mort, le 2 avril 2005. Pourtant, ses paroles sont peutêtre encore plus pertinentes aujourd’hui qu’alors. D’après un sondage récent parrainé par les Chevaliers de Colomb, les Américains du virage du millénaire (les 18-29 ans) expriment à leur âge un désir plus profond de spiritualité que les générations précédentes. Pourtant, le sondage a découvert également qu’une grande majorité de jeunes du virage du millénaire croient qu’il « n’existe aucun bien ni aucun mal précis qui s’adressent à tout le monde » et ils ne fréquentent pas régulièrement l’Eucharistie ou autre service religieux (cf. page 15). Ces jeunes adultes feraient mieux de réfléchir sur la sagesse contenue dans la lettre de Jean-Paul II, dans laquelle celui-ci note à la fois les aspirations des jeunes et l’importance de la formation de la conscience. En effet, le pape avertit qu’« il faut que la formulation fondamentale des principes moraux ne cède pas à la déformation qu’entraîne tout relativisme ou tout utilitarisme. » Aussi rappelle-t-il à ses lecteurs que « c’est dans l’Évangile que l’aspiration à “quelque chose de plus” trouve explicitement son point de référence ». Le sondage a également constaté que les jeunes Américains, notamment les catholiques, ont une estime particulière pour le mariage. La grande majorité des catholiques de la génération du millé-
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naire estiment que le mariage est sousévalué par la société en général et, le plus souvent, ils perçoivent le mariage comme leur objectif à long terme le plus important. Toutefois, ils sont plus portés que les autres à rejeter l’enseignement de l’Église sur des questions morales telles les relations sexuelles avant le mariage et l’activité homosexuelle. Aux jeunes qui recherchent l’amour, mais ne repèrent pas où le trouver, Jean-Paul II donnait les conseils suivants : « Chers amis jeunes! Ne permettez pas que vous soit enlevée cette richesse! N’inscrivez pas dans le projet de votre vie un sens déformé, appauvri, dévié: l’amour “met sa joie dans la vérité” ». Contrastant l’amour chrétien, qui prend toujours la forme d’un don, avec le concept que se fait le monde de l’amour, le réduisant au seul plaisir, il ajoute : « Ces exigences — telles que vous les trouvez dans l’enseignement constant de l’Église — sont précisément capables de faire de votre amour un amour vrai. » Au cours de ce mois, alors que nous célébrons la fête de Pâques et méditons sur le mystère pascal, rappelons-nous que notre espérance et notre témoignage ne trouvent pas leur origine dans un ensemble de principes, mais en Jésus Christ. « Le Christ, en effet, n’est pas seulement le “bon maître”, qui indique la voie de la vie sur la terre, écrit Jean-Paul II. Il est le témoin de ce destin ultime que l’homme a en Dieu même. Il est le témoin de l’immortalité de l’homme. »♦ ALTON J. PELOWSKI COORDONNATEUR
COLUMBIA ÉDITEURS
Chevaliers de Colomb ________ ADMINISTRATEURS SUPRÊMES CHEVALIER SUPRÊME Carl A. Anderson AUMÔNIER SUPRÊME Mons. William E. Lori, S.T.D. DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME Dennis A. Savoie SECRÉTAIRE SUPRÊME Donald R. Kehoe TRÉSORIER SUPRÊME Emilio B. Moure AVOCAT SUPRÊME John A. Marrella ________ RÉDACTION COORDONNATEUR Alton J. Pelowski alton.pelowski@kofc.org RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT Patrick Scalisi patrick.scalisi@kofc.org ASSISTANT À LA DIRECTION ARTISTIQUE ET ÉDITORIALE Brian Dowling brian.dowling@kofc.org ARTS GRAPHIQUES DESIGN Lee Rader
El L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous. ________ POUR COMMUNIQUER AVEC NOUS PAR LA POSTE: COLUMBIA
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É D I TO R I A L
C O N S T RU I R E U N M O N D E M E I L L E U R
Vivre la nouvelle évangélisation Les Chevaliers sont convoqués à témoigner de la vérité de l’Évangile aux catholiques non pratiquants et à la génération montante par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson AU COURS DU CARÊME, de nombreux diocèses, paroisses et organismes catholiques mettent en place des programmes destinés à ramener dans l’Église les non pratiquants, efforts qui méritent d’être soulignés. Toutefois, si bien — et si nécessaire — que soient ces programmes, souvent ils ne vont pas jusqu’à la racine du problème. Personne ne quitte l’Église catholique si Jésus Christ a changé sa vie et qu’il continue d’en être le centre. Évidemment, nous sommes tous responsables de notre vie et de nos choix. Tout comme dans la parabole de la semence du chapitre 8 de l’Évangile de Luc, il arrive que la foi se refroidisse ou se perde totalement. Il est important d’arriver à atteindre les non pratiquants et cette démarche exige un engagement à ce que les papes Jean-Paul II et Benoît XVI appellent une nouvelle évangélisation. Dans un discours à des catéchistes et des enseignants, le 12 décembre 2000, le cardinal Ratzinger — le pape actuel — déclarait ce qui suit : « Nous pouvons observer un processus continu de déchristianisation et de perte des vertus humaines essentielles, phénomène inquiétant en lui-même. Mais de nos jours également, une grande portion de l’humanité ne retrouve pas l’Évangile dans l’évangélisation permanente de l’Église : C’est-à-dire, une réponse convaincante à la question : Comment vivre? « C’est pourquoi, en même temps qu’une évangélisation permanente, ininterrompue, nous sommes à la recherche d’une nouvelle évangélisation pouvant atteindre ce monde qui n’arrive pas à trouver accès à l’évangélisation “classique”. Tout le monde a besoin de l’Évangile; l’Évangile s’adresse à
tout le monde et non seulement à un cercle restreint de personnes, et c’est pourquoi nous devons rechercher de nouvelles manières de porter l’Évangile à tout le monde. » Tant Jean-Paul II et Benoît XVI ont compris qu’il faut un nouveau discours — une insistance toujours plus grande sur l’Eucharistie, les sacrements et la liturgie — communiquée par ceux et celles qui vivent une relation authentique avec le Christ. Comme l’a déclaré le cardinal Ratzinger, il y a une décennie : « C’est pourquoi nous avons besoin d’une nouvelle évangélisation — si l’art de vivre demeure une inconnue, rien d’autre ne réussit. Toutefois, cet art n’est pas l’objet d’une science — c’est un art qui peut être transmis seulement par quelqu’un qui a la vie, qui est l’Évangile personnifié. » Comment rendre « nouvelle » cette évangélisation? D’abord, elle doit comprendre le laïcat. Chacun des membres des Chevaliers de Colomb doit jouer un rôle dans la manifestation que le pape Benoît appelle la joie qui provient d’un « oui » offert à Jésus Christ. Et le rôle que nous avons à jouer comme témoins de la foi catholique devant la prochaine génération n’a jamais été aussi important. Un nouveau sondage Chevaliers/Mariste révélait un ensemble qui, au sein de l’Église, suscite à la fois des motifs d’espérance et d’inquiétude par rapport aux jeunes catholiques. Un certain nombre d’éléments encourageants ressortant du sondage : parmi les jeunes catholiques — et non pas seulement chez les pratiquants — 85 pour cent croient en Dieu. Leurs deux principales priorités reposent sur le mariage et leur étroite relation avec le Seigneur. 82 pour cent estiment que le mariage est sous-
évalué, et plus de 60 pour cent estiment que l’avortement et l’euthanasie sont contraires à la morale. Voilà pour les bonnes nouvelles. Toutefois, ce qui soulève une certaine inquiétude, c’est que 61 pour cent estiment que les catholiques peuvent pratiquer plus d’une religion; que près des deux tiers se disent plus « spirituels » que « religieux »; et que 82 pour cent perçoivent la morale comme une réalité relative. Pour ces derniers et pour toutes les personnes qui ont perdu la foi, nous devons être « le Christ personnifié ». D’ailleurs, dans un discours aux évêques d’Écosse, en février dernier, le pape Benoît a établi un plan pour cette nouvelle évangélisation. « L’Église, a-t-il noté, offre au monde une vision positive et stimulante de la vie humaine, de la beauté du mariage et de la joie d’être parents. (…)Assurezvous de présenter cet enseignement de façon à ce qu’il soit reconnu pour le message d’amour qu’il est. Trop souvent, la doctrine de l’Église est perçue comme une série d’interdictions et de positions rétrogrades, alors que la réalité, comme nous le savons, est qu’elle est créative, qu’elle donne la vie et qu’elle vise à la réalisation la plus complète possible du grand potentiel de bien et de bonheur que Dieu a donné à chacun de nous. » Solidaires de nos évêques et de nos prêtres dans notre œuvre, nous devons donner l’exemple et manifester au monde la joie qui émane de l’amour et de l’espérance que nous inspire notre foi. Vivat Jesus!
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APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
Les sacrements de la vocation Par les ordres et le sacrement du mariage, on accorde une mission et des dons particuliers aux chrétiens qui y accèdent par l’évêque William E. Lori, Aumônier Suprême LES CHEVALIERS DE COLOMB sont renommés pour leur soutien indéfectible à la prêtrise et au mariage. Ces vocations prennent racine dans deux sacrements, l’ordre et le mariage. Ils sont appelés sacrements de « la communion et de la mission », parce qu’ils confèrent une grâce spéciale pour une mission particulière dans l’Église, au service de l’édification du peuple de Dieu (Compendium du catéchisme de l’Église catholique, 321). TROIS DEGRÉS Le Christ a établi le sacrement de l’ordre pour que se poursuive son œuvre de salut. Évêques, prêtres et diacres sont ordonnés en vue de l’exercice d’un « pouvoir sacré » au nom et par l’autorité du Christ pour le service du Peuple de Dieu (322-3). Le livre de la Genèse mentionne le sacerdoce de Melchisédech, dont la prêtrise n’était pas héréditaire, mais accordée directement par Dieu. Son offrande laissait sous-entendre le sacerdoce du Christ (cf. Hb 7). Jésus, « l’unique médiateur » entre Dieu et les hommes, s’est livré lui-même par amour obéissant sur la croix afin de réconcilier les pécheurs à Dieu (1Tm 2,5). Voilà le cœur du sacerdoce, et le sacerdoce ministériel devient, à son tour, le partage sacramentel du don du Christ
La 25e tranche du programme de formation à la foi présenté par l’aumônier suprême, Mgr William E. Lori, porte sur les questions 321-353 du Compendium du catéchisme de l’Église catholique. Les articles archivés se trouvent sur le site www.kofc.org.
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(Compendium, 324). Le sacrement de l’ordre comporte trois degrés : l’épiscopat (l’évêque), le presbytérat (le prêtre) et le diaconat (le diacre) (325). L’évêque partage la plénitude du sacerdoce et est un successeur des Apôtres. Il fait partie du collège des évêques unis sous le pape pour le soin des églises particulières (les diocèses). L’ordination épiscopale donne la mission d’enseigner, de sanctifier et de gouverner (326). Les prêtres sont les plus proches collaborateurs des évêques. Grâce à l’ordination, l’Esprit Saint transforme le prêtre en façonnant dans son âme l’image du Christ. Ainsi autorisé d’agir en la personne même du Christ et au nom de l’Église, le prêtre présente de nouveau les gestes de salut du Seigneur (336), et ce, en prêchant l’Évangile et présidant aux sacrements — notamment l’Eucharistie. Les diacres sont configurés au Christ qui est venu « pour servir et non pour être servi » (Mt 10,28; 330). Ils ont comme charge de communiquer la Parole, d’assister à l’autel et dans la vie sacramentelle de l’Église, et d’être au service des gens dans le besoin. Les diacres qui se préparent à la prêtrise sont appelés « diacres transitoires », les autres « diacres permanents ». Seuls les évêques peuvent conférer validement le sacrement de l’ordre. L’évêque impose les mains sur la tête de ceux qui doivent être ordonnés en récitant la prière solennelle de consécration, implorant l’Esprit Saint de leur diffuser ses dons (Compendium, 331-332). Dans l’Église latine (d’Occident), les prêtres sont appelés au célibat « pour le royaume de Dieu » (Mt 19,12), tandis que les hommes mariés sont admissibles au dia-
conat permanent. Dans les Églises orientales, les hommes mariés peuvent devenir prêtres, mais le mariage n’est pas permis une fois que quelqu’un est ordonné. Tant dans l’Église occidentale qu’orientale, les évêques sont toujours élus parmi les prêtres célibataires (Compendium, 334). L’AMOUR FIDÈLE ET FÉCOND Nous nous tournons maintenant vers le sacrement de mariage, élément de grande importance tant pour l’Église que pour la société. Le mariage entre un homme et une femme est fondamental dans le plan de Dieu. C’est une réalité sociale plus ancienne que la religion en tant qu’institution, et se retrouve dans toutes les civilisations. Créés à l’image de Dieu, l’homme et la femme sont différents, mais complémentaires — créés l’un pour l’autre. Cette unité dans la différence est au cœur même du mariage. Dans le plan de Dieu, le mariage existe tant pour l’union et le bien des époux, que pour la procréation et l’éducation des enfants. Depuis l’origine, le plan de Dieu concernant le mariage a été perturbé par le péché. En effet, tout au cours de l’histoire de l’humanité, le mariage a été affligé par les conflits et l’infidélité. De nos jours, il est menacé par la pratique fort répandue du divorce, de la contraception et les assauts juridiques du « mariage » entre personnes de même sexe (cf. 347). Non seulement Dieu a cherché à réparer les dommages causés par le péché, mais également à le transformer en un signe de son amour. L’Ancien Testament enseigne que l’alliance de Dieu avec Israël était nup-
APRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
tiale — un mariage entre Dieu et son peuple. Cette « alliance nuptiale » présageait la nouvelle alliance entre le Christ et son épouse : l’Église (cf. Ep 5,22). L’amour du Seigneur nous aide à comprendre la fidélité, la permanence et la fécondité qui font partie intégrante du mariage, ainsi que les sacrifices que l’amour conjugal exige (Compendium, 340-341). Le sacrement de mariage est habituellement présidé par un prêtre ou un diacre. Il y a consentement matrimonial lorsqu’un homme et une femme se donnent librement l’un à l’autre irrévocablement afin de vivre librement et de plain gré un amour mutuel. Un mariage reconnu et consommé comme valide ne peut jamais être dissout. On appelle « mariage mixte », un
INTENTIONS DU
PHOTOGRAPH OF POPE: CNS photo/Paul Haring — PEDRO CALUNGSOD: Courtesy of Cebu Archdiocesan Shrine of Blessed Pedro Calungsod
S A I N T- P È R E
Offertes en solidarité avec le pape Benoît XVI GÉNÉRALE : Pour que toute poussée vers le fondamentalisme et l’extrémisme soit contrée par le respect constant, la tolérance et le dialogue entre tous les croyants. MISSIONNAIRE : Pour que les chrétiens persécutés à cause de l’Evangile, soutenus par le SaintEsprit, persévèrent dans le témoignage fidèle de l’amour de Dieu envers l’humanité entière.
mariage entre une personne catholique et une personne baptisée non catholique, tandis qu’on appelle « mariage en disparité de culte » un mariage entre une personne catholique et une personne qui n’est pas chrétienne et dans un tel cas, il faut obtenir une dispense pour que le mariage soit valide. Dans les deux situations, la partie non catholique est avisée de l’obligation qu’a la partie catholique de voir à ce que les enfants soient baptisés et formés dans la foi de son Église (345). Reconnaissant les défis dont sont assaillis les couples mariés, l’Église cherche à les aider à demeurer fidèles. Malheureusement, il arrive que ce soit quasi impossible. Après un divorce, ni la femme ni l’homme ne sont libres de se remarier, à moins que l’invalidité
du précédent mariage n’ait d’abord été déclarée par l’autorité de l’Église. Les personnes qui sont divorcées et remariées sans avoir obtenu une déclaration de nullité ne peuvent ni recevoir l’absolution sacramentelle, ni la communion eucharistique. Toutefois, l’Église incite et aide ces personnes à vivre une vie de foi, de prière et de générosité envers les gens dans le besoin et à être attentives à l’éducation de leurs enfants (349). Enfin, les personnes qui sont appelées à la vie consacrée ou au célibat presbytéral ne dénigrent pas le mariage en y renonçant. Elles deviennent plutôt un signe de la prépondérance de l’amour du Christ en attente de la fête nuptiale du Royaume (342).♦
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Bienheureux Pedro Calungsod (c. 1654-1672) Fête liturgique: 2 avril PARMI LES PATRONS de la jeunesse, le bienheureux Pedro Calungsod, de Cebu, aux Philippines, a été un exemple extraordinaire de courage dont souvent témoigne la réponse sans ambages que donnent les jeunes au Christ. Né en 1654, à Visayas, Pedro Calungsod a embrassé sa foi et a obtenu sa formation auprès de jésuites espagnols. L’un d’entre eux, le père Diego Luis de San Vitores, a invité le jeune de 14 ans, déjà sacristain expérimenté, à voyager avec lui aux Îles Marianas, afin de l’assister dans l’évangélisation du peuple Chamorru de Guam. Malgré des conditions de vie difficile, le jeune Calungsod et le père San Vitores ont entretenu de bonnes relations avec les Chamorros pendant deux ans. les habitats de l’île se sont convertis progressivement au christianisme, et les missionnaires ont établi sur Guam la première église catholique. Avec le temps, Pedro et le père San Vitores ont cessé d’être dans les bonnes grâces des Chamorros qui accusaient les missionnaires de répandre de nouvelles maladies et de tenter de faire disparaître la culture chamorrue.
Le 2 avril 1672, de tels sentiments se sont intensifiés, alors que le père San Vitores, ayant obtenu seulement l’autorisation de la mère, a baptisé un enfant en danger de mort. Mata’pang, le père de l’enfant, croyait à tort que l’eau du baptême était empoisonnée, ce qu’il tenait d’une malicieuse rumeur. Il était tellement en colère qu’il réussit à se faire aider afin de tuer et Pedro et le père San Vitores. Jeune et agile, Pedro aurait pu s’évader s’il avait abandonné le père San Vitores. Il a préféré demeurer avec son compagnon, parce que, comme le notait le pape JeanPaul II à la béatification de Pedro Calungsod, en mars 2000, celui-ci « était “un bon soldat du Christ” qui a choisi de mourir près du missionnaire ». Aujourd’hui, le bienheureux Pedro Calungsod intercède pour les jeunes, pour ceux et celles qui, remplis de courage d’espérance, cherchent à répondre généreusement à l’appel du Christ.
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Victoire dans l’affaire du serment d’allégeance
ment ne constitue pas une prière au sens religieux, mais bien un geste de patriotisme. « Mais surtout, le tribunal a déclaré que l’expression “sous la gouverne de Dieu” ajoute une “note importante que devrait comporter un serment prononcé envers notre nation et qui, dans nos coutumes cérémoniales, suscite de telles invocations à Dieu”. … C’est une journée glorieuse pour les États-Unis. » Dans sa décision, le tribunal a constaté que « parmi les “vérités évidentes pour ellesmêmes” selon les auteurs de la Constitu-
Les Chevaliers offrent un demi-million de recueils de prières LES CHEVALIERS DE COLOMB, y compris le directeur des affaires militaires, Charles Gallina et les Chevaliers universitaires de la région de Washington, ont livré, le samedi 30 janvier, une cargaison supplémentaire de 100 000 exemplaires de recueils de prières de l’Ordre destinés aux membres des forces armées des États-Unis. Cette dernière livraison porte à un demimillion le nombre d’exemplaires offerts par l’Ordre. Ces derniers exemplaires du recueil intitulé « Armed with the Faith: a handbook for military personnel » (Armé par la foi : Un manuel pour les militaires) ont été déposés à Washington, au quartier général 6 ♦ COLUMBIA ♦
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de l’archidiocèse des forces armées. La version fournie aux membres des forces armées est reliée spirale, imprimée sur papier d’édition couché et est conçue pour faire dans les poches des uniformes portés au combat. Une autre version, imprimée sur papier non traité, est offerte aux familles des membres des forces armées. L’an dernier, les Chevaliers de Colomb ont également fait paraître le recueil « Armour of Faith : A Catholic Handbook for Canadian Military Personnel » (Armure de foi : Un guide catholique pour le personnel militaire canadien) et 30 000 exemplaires de cette version ont été imprimés et distribués aux militaires canadiens.
tion, il y a le concept que tout le monde a droit à certains droits inaliénables qui leur sont accordés par les “Lois de la nature et du Dieu de la nature”, et qu’il revient au gouvernement de voir à ce que “ces droits soient garantis”. De telles convictions forment le contexte dans lequel doit être comprise l’expression contenue dans le serment, a affirmé le tribunal. Les Chevaliers de Colomb et plusieurs Chevaliers individuellement et leurs familles se présentaient comme intervenants-intimés dans la cause, et la décision 2-1 intègre plusieurs des arguments présentés au tribunal par The Becket Fund for Religious Liberty, une étude d’avocats voué aux causes d’intérêt public qui représentait les Chevaliers de Colomb devant la cour. Les arguments oraux avaient été entendus par le tribunal du 9e District, en décembre 2007. Parmi les autres intimés dans la cause, il y a le gouvernement des États-Unis et un conseil scolaire de la région de Sacramento, en Californie.
Le Chevalier suprême prend la parole au Conseil pontifical PAR SON COMPORTEMENT au cours des derniers jours de sa vie, alors que sa santé périclitait, le pape Jean-Paul II a manifesté au monde le véritable sens de la dignité humaine, a dit le Chevalier suprême, Carl A. Anderson, au cours du discours d’ouverture d’une réunion intitulée : « L’Église au service de l’amour des personnes souffrantes », et parrainée par le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé. La rencontre marquait le 25e anniversaire de l’inauguration du conseil par le pape Jean-Paul II. « Jean-Paul II a souffert courageusement devant des millions de personnes. Il s’est permis cette attitude d’humilité devant le monde entier, a expliqué M. Anderson. Grâce à cette audace, le pape Jean-Paul démontrait exactement le sens de la dignité humaine. » Le pape JeanPaul II est mort le 2 avril 2005.
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LE TRIBUNAL d’appel du 9e Circuit des États-Unis a déclaré aujourd’hui que l’expression « une nation sous la gouverne de Dieu » inscrite dans le serment d’allégeance « ne contrevenait pas à la Clause sur l’Établissement du premier amendement de la Constitution. Les Chevaliers de Colomb ont mené la campagne en vue d’ajouter l’expression « sous la gouverne de Dieu » au serment, au début des années 1950, et la cour a consenti à ce que les Chevaliers de Colomb se présentent comme intimés dans cette cause lorsqu’elle a été d’abord introduite en 2005. « Cette décision constitue une victoire de ‘gros bon sens’, a noté le Chevalier suprême, Carl A. Anderson. Elle constitue également la cassation d’une décision de 2002 rendue par le tribunal du 9e District dans une cause semblable et qui, pour des motifs techniques, a été rejetée finalement par la Cour suprême. Cette fois, le tribunal a tout à fait compris le problème : la récitation du ser-
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Mon enfant ne veut rien entendre! ou L’art de dire non Selon comment un père dit « oui » ou « non » à ses enfants peut inspirer aussi bien la rébellion que la responsabilisation
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par Gregory K. Popcak, Ph.D. « IL A ÉTÉ TRÈS impoli récemment, je sais que je dois trouver le moyen de mieux l’encadrer », raconte Michael, qui éprouve des difficultés à communiquer avec son fils de 14 ans. Quand on lui demande ce qui, selon lui, est à l’origine de cette attitude sans cesse plus négative chez son fils, Michael répond : « Je crois que je suis pas mal négatif moi-même. S’il me demande quelque chose — s’il peut sortir avec un ami ou rester un peu tard chez quelqu’un un soir, ou quoi que ce soit dans ce genre — j’ai tendance à dire “non”, sans trop savoir pourquoi ni avoir de bonnes raisons. Une sorte de réflexe — comme si j’étais déjà assez stressé et que de dire “oui” aurait compliqué ma vie encore plus. » Saint Paul écrit : « Parents, n’exaspérez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent » (Col 3.21). Bien que les pères aient le droit, et parfois l’obligation, de dire « non » — surtout si l’enjeu en question menace leur enfant —, il est important de résister à la tentation de refuser des choses automatiquement et sans raison. Rien ne peut enrager davantage quelqu’un, jeune ou adulte, que de se faire injustement dire non. Nous devrions tous plutôt prendre au sérieux l’injonction du Christ dans Matthieu 5.37 : « Quand vous dites “oui”, que ce soit un “oui”, quand vous dites “non”, que ce soit un “non”. » Si nous prenons l’habitude de dire instinctivement « non » à nos enfants, nous ne faisons qu’alimenter la flamme de l’irrespect et de la désobéissance. Les pères se plaignent souvent à moi ainsi : « Mon enfant ne m’écoute plus. » Quoiqu’il soit tentant de demander aussitôt « Pourquoi ? », il est plus utile de s’enquérir : « À qui votre enfant accorde-t-il son attention ? » Sa mère ? Ses amis ? Car à l’évidence, il écoute quelqu’un. Or que lui dit cette personne ou ces gens ? Pourquoi votre enfant croit-il qu’eux ont des réponses que vous n’avez pas ? Se poser ce type de questions aide à savoir comment regagner le cœur d’un enfant qui s’est emmuré à force de se faire injustement dire « non ». Même si un parent peut toujours obliger son enfant à obéir — en y allant plus ou moins n’importe comment — les recherches nous montrent que les enfants ne se soumettent volontiers à l’autorité parentale que s’ils ont le sentiment que le parent en question cherche réellement à les aider à répondre à leurs besoins. C’est seulement quand ils sont persuadés que leurs parents ne cherchent qu’à
les aider à devenir des adultes heureux, que les enfants consentiront à obéir. Ainsi, un parent devient en quelque sorte le mentor de son enfant aussi bien que son père ou sa mère, et un enfant veut avant tout, même s’il n’en a pas toujours conscience, ressembler à l’un de ses parents. Le meilleur moyen de créer ce genre de relation étroite avec nos enfants, tout en les protégeant contre les mauvais choix et les situations qui menacent tant leur corps que leur âme, c’est de remplacer les « non instinctifs » par des « oui mais ». En particulier, il vaut mieux réserver les « non » définitifs pour les fois où nous pouvons clairement et aisément expliquer notre raisonnement aux enfants. Autrement, il est préférable de recourir à ce que j’appelle la technique du « oui mais », qui revient finalement à dire « Oui, mais j’aimerais d’abord... » ou : « Oui, mais à condition que... ». Imaginons, par exemple, un adolescent qui demande à obtenir son permis de conduire. Un père pourrait répondre : « Avec plaisir, mais j’aimerais te voir un peu plus attentif et responsable quand tu es avec nous, pour que je sois à l’aise à l’idée de te voir au volant d’une voiture. Si tu me montres que tu peux accomplir tes tâches sans qu’on ait besoin d’insister et que tu peux aider sans qu’on doive mettre les points sur les i, alors oui, volontiers, tu pourrais à la fin du mois commencer à étudier et à te pratiquer en vue de ton permis. » Cette technique du « oui mais » fonctionne à plusieurs niveaux. Elle permet d’éviter de rendre hostile votre enfant à force de répéter des « non » instinctifs, pas réfléchis. Elle démontre que vous voulez le bien de votre enfant, mais seulement s’il fait la preuve qu’il peut se comporter de manière responsable. Elle enseigne à votre enfant l’importance de travailler pour obtenir les choses qu’il désire. Elle montre que jouir d’un privilège ne découle pas tant d’avoir obtenu une permission, que d’avoir fait preuve d’un comportement responsable. Enfin, elle vous donne la chance d’encourager le développement de vertus dont votre enfant a besoin pour devenir un adulte aimant et au comportement irréprochable.♦ GREGORY K. POPCAK, PH D., est spécialiste en orientation catholique à l’échelle paroissiale. On peut l’entendre, avec sa femme Lisa, sur les ondes de Sirius 159/XM117 dans le cadre de l’émission Fully Alive !, diffusée en semaine à 22 H, heure de l’Est..
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DES HOMMES FORTS SUR LES CAMPUS Depuis 100 ans, les Conseils universitaires des Chevaliers de Colomb façonnent l’avenir des jeunes hommes par Scott Alessi
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PHOTO: University of Notre Dame Archives
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orsqu’un groupe de jeunes hommes déterminés de l’université Notre-Dame avaient voulu établir un Conseil de Chevaliers de Colomb sur leur campus, les sceptiques avaient aussitôt exprimé des doutes quant à la possibilité qu’un Conseil formé principalement d’étudiants puisse survivre. Or en dépit de l’incrédulité, le Conseil 1477 Notre-Dame a été établi au printemps de 1910. Et non seulement est-il encore vivant et dynamique 100 ans plus tard, mais il a préparé le terrain pour des milliers d’étudiants universitaires catholiques qui sont par la suite eux aussi devenus Chevaliers. Progressivement, le phénomène a pris de l’ampleur jusqu’à regrouper aujourd’hui 244 écoles à travers le monde, avec 160 Conseils aux États-Unis ainsi que d’autres au Canada, au Mexique, aux Philippines, à Porto Rico et en République dominicaine. Près de 19 000 hommes sont actuellement Chevaliers universitaires. Chaque automne, leurs leaders se réunissent pour la Conférence des Conseils universitaires, à New Haven, au Connecticut. Les participants ont alors l’occasion de rencontrer leurs homologues d’un
Les membres fondateurs du Conseil 1477 Notre-Dame — le premier Conseil de C de C implanté dans un collège ou une université — photographiés ici en 1910. Parmi les tout premiers membres du Conseil, John F. O’Hara (18881960), qui est ensuite devenu archevêque de Philadelphie puis cardinal. peu partout, d’en apprendre davantage sur l’Ordre et d’assister à des ateliers sur le recrutement, le développement de talents leadership et la formation spirituelle. Le banquet de remise des prix — le clou de la manifestation — souligne les plus belles réalisations en matière de projets de service, de recrutement et de ventes d’assurances. Les membres de Conseils universitaires se voient également chaque année lors de la Marche pour la vie à Washington, D.C., alors regroupés et solidaires à la défense de la vie humaine. De plus, certains d’entre eux ont représenté l’Ordre lors des Journées mondiales de la jeunesse qui ont eu lieu depuis 1995. Mais pour les Chevaliers universitaires, les liens qui les unissent AV R I L 2 0 1 0
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entre eux sont les plus précieux. Ainsi, pour le Grand Chevalier Christopher Drury, du Conseil 10624 Texas A & M de College Station, au Texas, un Conseil étudiant procure une « maison spirituelle » que les jeunes hommes, autrement, ne peuvent trouver ailleurs sur le campus. « Quand j’ai quitté la maison familiale, je ne pouvais pas compter sur ce noyau d’amis à qui parler de la foi sur une base régulière, de dire Christopher Drury. Les Chevaliers m’ont offert un lieu où je n’ai pas à me justifier et où je peux par ailleurs échanger sur à peu près n’importe quoi. » Les membres de ces Conseils ont « à peu près tous le même âge » et plusieurs d’entre eux sont « enflammés » à propos de leur foi, d’ajouter Drury. « J’ai personnellement vécu une expérience géniale sur tous les plans. » AU TOUT DÉBUT On a commencé à parler d’établir un Conseil de Chevaliers de Colomb à Notre-Dame dès le tournant du 20e siècle, alors que des étudiants et des professeurs entamèrent des discussions à ce sujet. Leurs efforts se heurtèrent toutefois à de la résistance, tant en provenance de l’université elle-même que, étonnamment, des autres Conseils de C de C.
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Notre-Dame — qui interdisaient les fraternités sur son campus — craignait qu’un Conseil de C de C ne vienne en conflit avec ses propres politiques internes. De plus, certains Chevaliers étaient préoccupés par le taux de roulement chez les étudiants (appelés à quitter l’université une fois diplômés), ce qui allait selon eux rendre le Conseil instable et inefficace. Avec le temps, cependant, les étudiants de Notre-Dame finirent par obtenir l’autorisation d’établir un Conseil et une charte fut publiée le 22 avril 1910. Le Conseil 1477 initia 48 hommes le 1er mai suivant, qui fut décrété « Jour des Chevaliers de Colomb » à l’université. Dès le début, le Conseil s’employa à se renforcer et se stabiliser tout en recrutant de nouveaux membres. Les Chevaliers se virent accorder une petite salle dans le Walsh Hall de l’université et ils commencèrent à y tenir des réunions à compter de l’automne 1910, John C. Trully officiant à titre de premier Grand Chevalier. Pour contrer le fait que les étudiants venaient et repartaient une fois diplômés, on permit aux professeurs et à d’autres employés de l’université de joindre les rangs — parmi lesquels le père John W. Cavanaugh, alors président de l’université. Bien que les premières années n’aient pas toujours été faciles, le Conseil devint un membre respecté et apprécié de la communauté universitaire. Pendant ce temps-là, les diplômés de Notre-Dame
Au cours de la conférence des conseils universitaires 2009, des Chevaliers prient devant le sarcophage de l’abbé Michael J. McGivney après la célébration eucharistique à l’église St. Mary à New Haven, Connecticut.
PHOTO: Justin Brandon
Les membres du Conseil 1477 Notre-Dame servent des sandwiches au steak avant un match de football, le 7 novembre dernier. Voilà des décennies que les Chevaliers de Notre-Dame vendent ainsi de la nourriture durant les matchs de l’équipe locale, afin de réunir des fonds pour des œuvres caritatives.
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commencèrent à grossir les rangs de Conseils à travers les ÉtatsUnis en tant que jeunes Chevaliers expérimentés. On commença à connaître le Conseil 1477 pour la qualité de son engagement envers le service. Durant la Seconde Guerre mondiale, le Conseil a recueilli des milliers de dollars grâce à une campagne de vente de timbres ; puis, en 1946, il fit la promotion du fameux « Bengal Bouts » de Notre-Dame, un tournoi de boxe qui servait au départ à réunir des fonds pour les missions Holy Cross du Bengale oriental, au Pakistan. Bien que la promotion des combats ait nécessité des mois de planification et l’engagement de jusqu’à 50 Chevaliers, l’activité connut un vif succès en réunissant près de 7 000 $ par année. Autre but poursuivi par le Conseil dès sa fondation, avoir son propre bâtiment sur le campus. On commença à mettre des fonds de côté en 1919, et en 1931 les sommes réunies s’élevaient à 37 000 $. Lorsque les avoirs des Chevaliers furent quasi pulvérisés lors de la Grande Dépression, le Conseil mit sur pied une corporation immobilière comprenant sept administrateurs, afin de superviser ses propres finances. Sous la direction enthousiaste du trésorier Eli Shaheen, un Chevalier expérimenté qui avait été actif au sein de Conseils locaux, les investissements faits par la corporation immobilière rapportèrent d’importants dividendes. Les gains nets atteignirent rapidement les six chiffres, et en 1967 les Chevaliers puisèrent à même ces fonds pour faire un don d’importance à l’université pour aider à accorder des bourses aux minorités. En retour, le Conseil put louer à vie l’ancien bureau de poste de l’université, un imposant bâtiment situé au cœur du campus et qui abrite le Conseil depuis quatre décennies. UNE OCCASION EN OR À son 50e anniversaire, le Conseil 1477 comptait 1 100 membres inscrits. L’ex-Grand Chevalier (1974-75) Thomas V. Dechant se souvient qu’à son arrivée à Notre-Dame, en 1970, le Conseil était en plein essor. « Nous nous occupions avec succès d’initier les nouveaux, et nous pouvions typiquement en avoir une bonne centaine chaque année », raconte Thomas Dechant, ex-député d’État du Kansas (1988-90) et fils de l’ancien Chevalier suprême, Virgil C. Dechant. « Lors de mon mandat de Grand Chevalier, on a initié 137 membres en un an, un record. » Les membres étaient extrêmement engagés et dévoués, poursuit ce dernier. Les activités allaient des rencontres sociales aux projets de service et aux campagnes de financement, en passant par la vente de sandwichs avant les matchs de football de l’équipe locale. Aujourd’hui, le Conseil 1477 vend toujours ses fameux sandwiches au steak, qui permettent bon an mal an d’engranger plus de 50 000 $ ensuite reversés à des œuvres de charité. L’an dernier, le Conseil a étendu le programme pour inclure la livraison de « steak-gramme », le jour de la Saint-Valentin. Le premier bénéficiaire des efforts déployés par le Conseil est Corvilla, une résidence locale pour personnes aux prises avec un handicap intellectuel, ainsi que Gibaut, un programme lancé par le Conseil d’État de l’Indiana au profit des jeunes en difficulté. Les membres du Conseil préparent également un repas de l’Action de grâce pour les résidants de Corvilla, travaillent avec l’organisme 12 ♦ C O L U M B I A ♦
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Habitat pour l’humanité et donnent un coup de main à diverses œuvres caritatives locales. Si le Conseil a une telle longévité et connaît autant de succès, selon le Grand Chevalier actuel Dennis Malloy, c’est surtout parce qu’il offre à des étudiants universitaires la possibilité de s’impliquer dans une foule d’activités comme celles-là et, qui plus est, aux côtés de jeunes comme eux, qui partagent leurs croyances. « La vie ne se résume pas qu’à une chose, qu’il s’agisse de service, de la foi elle-même ou de votre travail, dit Dennis Malloy. Or je crois que les Chevaliers permettent justement aux gens de réunir ces divers aspects — de servir dans une optique religieuse tout en cultivant un sentiment de fraternité. » S’il est surtout connu pour ses projets de service et ses campagnes
Ci-dessous : des membres du Conseil 8200 Our Lady of the Skies de l’école de l’armée de l’air des USA de Colorado Springs, au Colorado, fendent du bois pour une femme devenue enceinte sans l’avoir prévu. Ci-dessus à droite : le Chevalier suprême Carl A. Anderson en compagnie de membres du Conseil 14188 Pope John Paul II, à l’université Harvard, le 3 octobre dernier, lors du banquet de remise de prix clôturant la Conférence des Conseils universitaires. Ci-dessous, à droite : Au musée des Chevaliers de Colomb, au cours de la Conférence 2006 des Conseils universitaires, un membre du The Citadel Conseil 6900 dans Charleston, S.C., admire une toile représentant l’abbé Michael J. McGivney et peinte par Antonella Cappuccio.
de collecte de fonds, le Conseil 1477 a également fait les manchettes en 2009 lorsqu’il a fait une déclaration faisant état de « sa tristesse et sa déception » sur la décision prise par l’université Notre-Dame d’honorer le président Barack Obama à l’occasion de la cérémonie de remise de diplômes. Les Chevaliers ont exprimé leur désaccord à cause de la position du président sur l’avortement — laquelle, selon eux, allait affecter tous les étudiants catholiques de Notre-Dame. « Le Conseil n’a pas apprécié la tournure qu’ont pris les événements, comment Notre-Dame était représentée dans les médias et tout ce que cela signifiait pour la culture, ici sur le campus », d’indiquer Dennis Malloy, qui a été l’un des Chevaliers à avoir préparé la déclaration. « Nous voulions faire savoir que nous étions préoccupés et que vous voulions réagir, c’est-à-dire émettre cette déclaration et inciter les gens à prier. » AV R I L 2 0 1 0
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ENGAGÉS À SERVIR Pour plusieurs Conseils universitaires, le service est leur principale activité. À l’École militaire de West Point, les cadets qui se joignent aux Chevaliers ont une occasion unique de venir en aide à autrui dans le contexte de leur foi catholique, souligne le frère capucin Carlos Hernandez, secrétaire financier du Conseil 8250 Msgr. Cornelius George O’Keefe. Ce Conseil distribue régulièrement de la nourriture aux sans-abri de la ville de New York, visite des centres médicaux pour vétérans à Washington, D.C. et rencontre des cancéreux en phase terminale dans un hôpital local. « Cela les enracine dans leur foi et les aide à mieux la comprendre. Ce n’est pas uniquement pour servir les autres mais c’est pour le faire aussi en tant que catholiques », explique le frère Carlos, qui veille également aux besoins spirituels des cadets à la chapelle de l’Académie de West Point. Le Conseil 10624 Texas A&M, qui a remporté le prix du Meilleur Conseil universitaire en 2007 et en 2008, est devenu l’épine dorsale du centre catholique St. Mary, qu’abrite le campus universitaire. Les Chevaliers membres y sont toujours prêts à donner un coup de main, qu’il s’agisse de ramasser des fournitures, d’aider à stationner des voitures lors d’un événement ou de préparer un repas communautaire. « Le centre aurait de la difficulté à fonctionner sans nous, dit Christopher Drury. Nous faisons beaucoup de choses, et y prenons grand plaisir. » Chaque année, précise le Grand Chevalier, le Conseil organise une semaine spéciale « Go Roman » au début du semestre d’automne, durant laquelle il organise diverses activités sociales afin d’aider au recrutement de nouveaux membres. Le Conseil compte environ 250 membres sur le campus, à qui il permet de tenir souvent des activités afin d’être en mesure d’intéresser des étudiants aux emplois du temps souvent chargés. « Nous organisons près d’une centaine d’activités par année, précise Christopher Drury. Normalement, dans un Conseil paroissial, vous ne programmez pas sept événements pour la même semaine mais nous oui, cela peut arriver. » Le Conseil est aussi très engagé envers les activités pro-vie. Ses membres consacrent une grande part de leurs énergies et ressources à appuyer les centres locaux d’aide à la grossesse ; en 2004, ils avaient d’ailleurs créé le programme dit des 40 jours pour la vie, aujourd’hui
devenu un événement pro-vie à l’échelle internationale. UNE EXPÉRIENCE INESTIMABLE Si les Conseils universitaires bénéficient autant aux étudiants qui s’y joignent qu’aux communautés qu’ils desservent, ils n’en jouent pas moins un rôle important en préparant des hommes à affronter l’avenir. En tant que Chevaliers universitaires, les membres gravissent rapidement les échelons sur le plan social et en arrivent à occuper des postes de responsabilité malgré leur jeune âge. Selon le frère Carlos, les cadets de West Point se préparent déjà à devenir des officiers militaires par la suite ; cela dit, le fait d’être aussi Chevaliers ajoute une dimension spéciale à leur formation. « Certaines des expériences qu’ils vivent en aidant des gens et en coordonnant des événements avec nous les aidera, à l’avenir, quand ils seront lieutenants et officiers dans l’armée, précise le capucin. Ils apprennent à développer des qualités de leaders tout en développant un solide sens moral. » Selon John Blewitt, un ancien Grand Chevalier (1969-70) du Conseil 2706 Crusader au College of the Holy Cross de Worcester, au Massachusetts, se joindre aux Chevaliers dès sa première année d’université l’aura personnellement incité à être engagé toute sa vie aux côtés de l’Ordre. « Nous avons fait de grandes choses à Holy Cross, et j’ai beaucoup apprécié, dit-il. Après mes études, j’ai déménagé à Hawaï, et là-bas nous avons créé un Conseil dans ma nouvelle paroisse, St. John the Evangelist, à Mililani. J’en ai été l’un des membres fondateurs. J’ai adoré l’expérience et j’apprécie toujours, si bien que je suis Chevalier depuis plus de 40 ans maintenant. » Pour Dennis Malloy, le fait d’avoir occupé divers postes pendant qu’il était à l’université aura constitué un formidable avantage, dont il profitera encore longtemps. « Tellement de possibilités nous sont offertes, dit-il. Les Chevaliers m’ont donné la chance de tirer parti d’une foule d’occasions qui se sont présentées, ce qui m’a permis de développer mon leadership et, à travers ça, de grandir comme personne. »♦ SCOTT ALESSI écrit depuis le New Jersey.
EN 2008, une délégation de plus de 30 Chevaliers universitaires provenant de Conseils à travers l’Amérique du Nord a participé aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Sydney, en Australie. En collaboration avec les Sisters of Life (Sœurs de la Vie) et l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, les Chevaliers ont alors accueilli les pèlerins sur le site Amour et Vie, où des milliers de personnes se sont rassemblées pour prier, faire de la catéchèse et fraterniser, tout cela dans l’esprit de construire une culture de la vie. Les Chevaliers universitaires avaient également représenté l’Ordre lors des JMJ précédentes, notamment à Cologne, en Allemagne (2005), à Toronto 14 ♦ C O L U M B I A ♦
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(2002) et à Rome (2000). Aujourd’hui, les jeunes de partout dans le monde ont commencé à réunir des fonds et à pratiquer leur espagnol en vue des JMJ 2011 qui se tiendront à Madrid, du 16 au 21 août prochain. Les Chevaliers qui s’y rendront ont déjà entamé leur préparation eux aussi pour ce grand événement dont le thème, en 2011, est le suivant : « Enracinés et fondés dans le Christ, affermis dans la foi » (cf. Col 2.7). On trouvera sur le site www.madridwyd.com le programme détaillé ainsi que les renseignements pour l’inscription. Pour en savoir plus sur l’engagement des Chevaliers à cette occasion, envoyez un courriel à college@kofc.org.
LOGO: CNS photo/courtesy of JMJ2011
JOURNÉES MONDIALES DE LA JEUNESSE 2011 ♦ Les Chevaliers se préparent à servir les pèlerins et à rencontrer le Christ
Dieu, l’amour, et la moralité parmi les jeaunes de la « génération du millénaire » Les jeunes adultes attachent beaucoup d’importance à la question de la foi, du mariage et de la vie humaine, mais ils embrassent aussi le relativisme moral
CNS photo/Daniel Munoz, Reuters — Corbis/Max Power — CNS photo/Bob Roller
par l’équipe de rédaction de Columbia
U
n sondage récemment conduit par le Marist College Institute for Public Opinion (L’Institut de sondage du Marist College), et commandité par l’Ordre des Chevaliers de Colomb, révèle de l’espoir et des défis à relever pour l’Église à l’égard des jeunes Catholiques. Le sondage a été orienté principalement sur les Américains âgés entre 18 et 29 ans — c’est-à-dire sur ceux ayant atteint l’âge adulte aux alentours de l’an 2000, ce qui constituent la « génération du millénaire » — et dans le cadre du sondage on a interrogé, entre le 23 décembre 2009 et
le 4 janvier 2010, 2,243 Américains, parmi lesquels un échantillonnage supplémentaire de 1,006 personnes de la « génération du millénaire ». Dans de nombreux cas, le miroir social dans la génération du millénaire a identifié des tendances qui semblent plus imposantes chez les Catholiques et sur la population en générale. Parallèlement, il existe un nombre important de manières qui différencient la génération du millénaire des générations antérieures et qui différencient les catholiques decette génération de leurs pairs.
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ATTITUDES ENVERS LA RELIGION Catholiques de cette génération n’y voient pas de problème. Selon le sondage C. de C. /Maristes, quatre sur cinq catholiques Pensons au fait que les catholiques de la génération du milléâgés de 18 à 29 ans (et 69 pour cent de la génération du millé- naire sont davantage passibles de croire en Dieu que les jeunes naire en général) estime que la religion occupent au moins une de cette génération en général, (85 pour cent par rapport à 76 « certaine importance » dans leur vie. Près de la moitié affirme pour cent), mais qu’ils sont moins aptes à assister, au moins menque cet aspect est, soit sérieux ou très sérieux dans leur vie. suellement, à des services religieux (25 pour cent par rapport à Entre temps, soixante cinq pour cent des catholiques âgés de 33 pour cent). Ajoutez maintenant le fait que, dans l’ensemble, 18 à 29 ans (et 61 pour cent de la génération du millénaire en les jeunes de la génération du millénaire ont le plus faible taux général) exprime au moins un intérêt à en apprendre davantage d’assiduité à l’église (5 pour cent), même avec la génération des au sujet de leur religion, ce qui dépasse les Catholiques améri- enfants de l’après-guerre, (45 à 64 ans) de toutes les religions. cains en général (60 pour cent). Ces données soulèvent d’importantes questions à l’égard de Bien que les jeunes Catholiques soient plus enclins que leurs l’évangélisation. Par exemple : quelle est la signification de dire pairs à exprimer le désir de vouloir apprendre davantage au sujet que la foi représente une partie importante dans la vie des jeunes de leur religion ou à dire que la américains, tandis qu’ils sont religion est pour eux un sujet imnéanmoins mécontents de leur portant, la génération du milléexpérience avec les institutions naire, dans son ensemble, a religieuses? Quelle forme le téLes jeunes de la exprimé avoir une soif de spiritumoignage chrétien, des prêtres et « génération du milléalité. De fait, les jeunes de cette des laïcs, doit-elle adopter si les naire » disent volontiers génération disent la plus souvent jeunes gens en quête de spirituque leur but premier dans la vie alité ne trouvent pas les réponses avoir comme principal c’est d’avoir une plus grande spiren allant à l’église? objectif à long terme de itualité ou de s’approcher de Dieu plutôt que de se marier, de s’enLE MARIAGE, LA VIE « développer leur spiriturichir ou d’acquérir une expertise ET LA MORALITÉ alité ou se rapprocher de dans un certain domaine. L’une des découvertes des plus Dieu ». Cependant, ils Contrairement, toutes les intéressantes du sondage c’est générations précédentes disent celle sur la perspective sur le n’en ont pas moins le que leur objectif premier était de mariage et la moralité de la plus faible taux de prase marier et de fonder une génération du millénaire. Quand famille, mettant le rapprocheon leur a demandé quels étaient tique religieuse entre ment avec Dieu en deuxième leurs buts pour l’avenir, les tous, plus bas même de place. Les Catholiques de la catholiques du millénaire ont esgénération du millénaire, consentiellement placé le mariage et 5 pour cent comparé à trairement aux autres de leur la famille en tête de la liste (à 33 celui des baby-boomers. génération, mettent le rappour cent), et un plus grand prochement avec Dieu au deuxnombre de jeunes de cette ième rang. génération place le mariage en Il semble donc que, les Catholiques et les non Catholiques première place (27 pour cent) de plus que la génération précéde la génération du millénaire désirent apprendre davantage sur dente le faisait à cet âge. la spiritualité, mais ils l’expriment différemment. Près des deuxUne liste de douze vertus qu’on leur a demandé d’évaluer intiers des jeunes de la génération du millénaire, et de la popula- dividuellement pour savoir si chacune occupait assez de valeur tion en général, sont au moins d’accord avec la déclaration qu’ils dans la société américaine, plus de trois sur quatre personnes sont « de nature spirituelle mais non pas de nature religieuse ». de la génération du millénaire (ce qui comprend 82 pour cent Pourtant, attendu que 25 pour cent des jeunes de la génération des catholiques de la génération) ont répondu que l’engagement du millénaire insistent fortement sur la spiritualité plutôt que envers le mariage était sous-évalué. De fait, les jeunes de la sur la religiosité, seulement 14 pour cent des millénaires génération du millénaire plaçaient l’engagement envers le catholiques agissent de cette même façon. mariage dans la catégorie de la plus grande importance. Entre temps, le sondage suggère que la majorité des AmériPar ailleurs, près de neuf sur dix jeunes de la génération du cains (54 pour cent) croit le fait de pratiquer plus d’une seule millénaire croient que l’infidélité dans le mariage est immorale religion ne pose pas de problème. Bien que seule la moitié de la et ils sont plus aptes que la population en général à voir le divorce génération du millénaire soit d’accord, 61 pour cent des comme moralement mal (35 pour cent contre 29 pour cent).
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Également, les jeunes de la génération du millénaire démon- Catholique de la génération du millénaire dans son ensemble trent une tendance vers un plus grand respect de la vie hu- et des autres Américains, la majorité des Catholiques pratimaine; ils croient, à un taux plus élevé que la population en quants — ceux qui assistent à des services religieux au moins général, que l’avortement est immoral. Les catholiques de la une fois par mois — croient que la morale est inchangeable et génération du millénaire sont plus aptes que les autres de leur fondée sur des normes invariables, et que les gens ne doivent génération à s’opposer à l’avortement (66 pour cent contre 58 appartenir qu’à une seule confession religieuse. pour cent). Cette tendance coïncide avec le consensus qui se développe envers la position pro-vie chez les Américains en DÉFI ET OCCASIONS général qui a été observée par un sondage C. de C. /Maristes La plupart des catholiques de la génération du millénaire s’afen octobre 2008, et ensuite confirmée le printemps suivant par firment relativistes et désirent nier que des choses, allant des reles sociétés de sondage Pew et Gallup. lations sexuelles avant le mariage à l’usage des stupéfiants, ne Notre sondage a découvert aussi que les jeunes Américains sont pas du domaine de la morale. Néanmoins, ces derniers sont plus aptes à s’opposer à l’euthanasie et au suicide assisté. croient fortement que d’autres actes sont immoraux. Cela pourCe qui est encore plus signifirait servir de point de départ pour catif, comparés à la moitié de la faire connaître les enseignements population en général, 63 pour de l’Église au sujet des questions cent des catholiques de la générade moralité, en particulier la Les jeunes catholiques tion du millénaire affirment que moralité sexuelle. de la « génération du le suicide assisté est immoral. En réagissant aux résultats du millénaire » sont beauEn même temps, les jeunes de sondage, le chevalier suprême la génération du millénaire sont Carl A. Anderson a dit ceci : « Il coup plus nombreux moins aptes que la génération est de grande importance que que tous les autres précédente à juger que les quesl’Église comprenne la perspective tions relatives à la moralité sexde la prochaine génération des Américains à croire que uelle, tels que les relations catholiques adultes. Les l’avortement et sexuelles avant le mariage, le catholiques de la génération du l’euthanasie sont mariage homosexuel, et les relamillénaire appuient les enseignetions sexuelles homosexuelles ments de l’Église dans une variété moralement inacceptasont immorales. Et, les de domaines, parmi lesquels ceux bles. D’un autre côté, catholiques de la génération du des questions controversées tels millénaire — ainsi que d’autres que l’avortement et l’euthanasie. quatre sur cinq d’entre Catholiques — ont la croyance Dans d’autres domaines, le relaeux prétendent que la commune que ces dernières sont tivisme culturel dont parle le moralement acceptables ou ne pape Benoît XVl est évident, et il moralité est quelque sont pas des questions qui confirme la sagesse de son attenchose de relatif. touchent à la moralité. En partition à cette question comme culier, par rapport à un tiers de la étant au cœur même de la noupopulation de la génération du velle évangélisation ». millénaire, (29 pour cent des Catholiques et 39 pour cent de la L’intérêt qu’expriment les jeunes de la génération du millépopulation en général), un Catholique de la génération du mil- naire pour mieux connaître la religion, et la valeur qu’ils plalénaire sur cinq affirme que les relations sexuelles en dehors du cent sur le mariage et la famille ajoute des signes d’espoir pour mariage sont immorales. l’Église qui s’efforce de communiquer l’Évangile aux jeunes En fin, le sondage confirme le souci de longue date du pape Américains. Benoît XVl concernant ce qu’il appelait « la dictature du relaÀ la lumière de tout cela, le chevalier suprême ajoute : tivisme ». La majorité des Américains (56 pour cent) croit que « C’est à nous de présenter la foi d’une façon qui donnera un les questions de moralité sont relatives — c’est-à-dire qu’il n’y sens à la vie des jeunes catholiques, et il n’existe pas de meilleur a pas de bien ou de mal de défini pour tout le monde. Les je- point de départ que la richesse de la théologie et de l’approche unes de la génération du millénaire sont les plus aptes à adopter pastoral des papes Jean Paul ll et Benoît XVl pour montrer à cette perspective (64 pour cent), et une grande majorité (82 ces jeunes, hommes et femmes, la façon de bâtir un mariage heureux et sain, en définitive un mariage dans la sainteté. » pour cent) embrasse le relativisme moral. Pour tout complément d’information au sujet des sondages Cependant, cette tendance vers le relativisme semble ne pas s’appliquer à ceux qui sont pratiquants. Contrairement aux C. de C. /Maristes, veuillez consulter www.kofc.org/polls.♦
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DE JEUNES HOMMES CATHOLIQUES En route vers le statut de Chevaliers, les écuyers colombiens progressent dans la foi, le service et le leadership par Mike Latona
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l est d’une extrême importance aujourd’hui de guider et d’encadrer les garçons en dehors des heures d’école [...] Le cinéma, la presse quotidienne, les magazines et les lieux de divertissement en général forment une combinaison qui n’attise que trop bien, mais pas dans le bon sens, l’imagination et les émotions liées à l’enfance. » Ces mots ont été écrits en 1924 par le frère lasallien Barnabas McDonald — et ils pourraient aisément s’appliquer à la jeunesse d’aujourd’hui. L’article de Columbia dans lequel ils ont été publiés, intitulé (en anglais) « Une nouvelle vocation — Le leadership chez les jeunes », fait état de la motivation du frère Barnabé à vouloir instaurer un programme jeunesse chez les Chevaliers de Colomb : les Écuyers colombiens. La prévoyance du frère Barnabé a été en effet remarquable : quelque 85 ans après sa création, le programme des Écuyers joue toujours un rôle essentiel à titre d’organisation jeunesse officielle de l’Ordre. Il est vrai que les parents actuels ajouteraient volontiers la télévision, l’Internet et les jeux vidéo à la liste des distractions qui s’offrent à leurs garçons mais le programme des Écuyers aide toujours ces derniers à devenir des hommes responsables et des leaders, qui contribuent au mieux-être de leur Église comme de leur communauté. « Les défis auxquels font face les jeunes hommes sont peut-être différents de nos jours, mais pour l’essentiel la situation est la même », dit Mike Galgano, conseiller en chef du Cercle 547 St. Ignatius Loyola, à Hicksville, New York, et président des Écuyers pour le même État. « Ils ont besoin de conseils et de direction, afin de devenir les hommes qu’ils doivent être pour tenir leur rang dans la société. » Chaque année, les succès enregistrés par le programme sont célébrés en avril, au cours le Mois des Écuyers ; à travers l’Ordre, les cercles organisent alors des campagnes de recrutement et des investitures, ainsi que des activités sportives, sociales et caritatives. De plus, le Cercle de l’État de New York tiendra sa messe et son service commémoratifs annuels le 17 avril au cimetière Gate of Heaven de Hawthorn, N.Y., où le frère Barnabé est inhumé.
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85 ANS DE CROISSANCE Le frère Barnabé a lancé le premier cercle d’Écuyers en 1925, à Duluth au Minnesota. À l’origine conçu pour les adolescents, le programme s’adresse aujourd’hui aux garçons catholiques âgés entre 10 et 18 ans. On compte aujourd’hui plus de 1 500 cercles d’Écuyers, un sommet de tous les temps. Cela représente plus de 25 000 Écuyers aux ÉtatsUnis, au Canada, au Mexique, aux Philippines, à Guam et à Porto Rico. La perspective de la croissance future du programme est d’autant plus encourageante que les Écuyers ont joint, en 2009, la National Federation for Catholic Youth Ministry (Fédération nationale pour la pastorale jeunesse catholique), ce qui a élargi le nombre de programmes et de services disponibles. Les Écuyers sont particulièrement actifs dans les Philippines. « La vigueur et la croissance du mouvement écuyer à Luçon reposent en grande partie sur la vigueur des Chevaliers de Colomb eux-mêmes dans notre juridiction. Dans les diocèses où nous avons des Conseils actifs, les Écuyers assurent une présence tout aussi forte », explique Jose Cuaresma, président des Écuyers de Luçon. Celui-ci souligne au passage d’autres aspects clefs des Écuyers : préparer les jeunes hommes à devenir des Chevaliers de Colomb une fois atteint l’âge de 18 ans et nourrir chez eux les éventuelles vocations sacerdotales ou à la vie religieuse. « Nous espérons d’ailleurs enregistrer des gains à ce propos au cours des prochaines années, lorsque nous aurons plus de Chevaliers et de prêtres qui auront passé par les Écuyers et qui sont jeunes, formés et dévoués », ajoute Jose Cuaresma. Étant donné le mode opératoire unique avec lequel fonctionnent les Écuyers, la formation reçue provient souvent des jeunes membres euxmêmes. Car bien que des adultes les encadrent durant leurs réunions, ce sont largement les Écuyers eux-mêmes qui mènent la barque, dirigés par leur chef-écuyer et autres jeunes officiers. Grâce à ce système, les cercles partout à travers l’Ordre organisent de nombreuses activités de service, sociales et spirituelles. En Floride, le Cercle 3877 St. Marcellin Champagnat, rattaché à l’école secondaire Christopher Columbus, privilégie le service auprès des
CNS photo/Mike Crupi, Catholic Courier
Dans le sens des aiguilles d’une montre : Alonso L. Tan, député de Luçon, aux Philippines, supervise six jeunes hommes prononçant leur allégeance aux Écuyers. • Le Chef Écuyer Ian M. Cuba (debout) et Justin W. Lenger, du Cercle 3877 St. Marcellin Champagnat de l’école secondaire Christopher Columbus, à Miami, lors d’une réunion des Écuyers. • Derek Iglesias (à droite), le tout premier Écuyer colombien à avoir atteint le rang d’Écuyer du Corps du Christ, remet une plaque de reconnaissance à l’aumônier de son Cercle, le père Richard O’Rourke. • Des Écuyers du Cercle 5000 St. Mary’s ont remis une rose d’argent le 2 août 2009 à la cathédrale Sts. Simon and Jude, de Phoenix. La présentation s’inscrivait dans le cadre de la 50e Route de la rose, un programme mis sur pied en 1960 par les Écuyers afin d’honorer Notre-Dame de Guadalupe.
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jeunes. Leurs projets les amènent ainsi à aider des enfants autistiques, à faire du bénévolat dans des orphelinats et à servir également de tuteurs. Au fil des années, le Cercle 3877 a remporté à maintes reprises le prix Frère Barnabé, remis chaque année pour mettre en lumière l’excellence des 25 meilleures activités d’Écuyers à travers l’Ordre. Cela dit, il arrive que le Cercle 3877 tient des activités imprévues, bien que tout aussi louables : par exemple, solliciter des fonds pour venir en aide aux sinistrés haïtiens par suite du tremblement de terre. « Le jour suivant le séisme, je me suis mis à recevoir des courriels d’Écuyers qui demandaient comment aider », raconte le frère mariste Eladio Gonzalez, conseiller en chef du Cercle, avant d’ajouter avec fierté que ses Écuyers avaient réuni 600 $ en quelques jours seulement, au profit des secours d’urgence. DES INITIATIVES COURONNÉES DE SUCCÈS Le Cercle 3877 est un bon exemple de cercle d’Écuyers implanté dans une école et qui existe parallèlement à ses homologues rattachés à des paroisses ou à des Conseils de C de C. Le Conseil suprême avait d’ailleurs lancé en 2008 un appel invitant à la formation de tels cercles basés dans des écoles. Le Cercle 5266 Bishop Edward D. Fenwick, O.P., de Middletown dans l’Ohio, a répondu à l’appel, établissant en octobre de cette annéelà le premier cercle rattaché à une école dans cet État. Paul Ault, le fondateur du cercle et son conseiller en chef, raconte qu’il avait enrôlé 22 Écuyers après seulement trois jours de recrutement à la Bishop Fenwick High School.
« C’est vraiment plus facile avec les cercles implantés dans des écoles, poursuit ce dernier. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des choses que nous faisons se déroulent à l’école. » Paul Ault ajoute qu’on élimine également ainsi les besoins en transport, et les cercles peuvent se former en resserrant au maximum les groupes d’âge. Autre initiative récente, le programme d’avancement pour Écuyers a démarré en 2006. Tout comme les Écuyers de jadis étaient de jeunes hommes s’entraînant afin de devenir Chevaliers, les Écuyers colombiens d’aujourd’hui franchissent diverses étapes de formation avec, comme objectif, l’acquisition des habiletés en leadership catholique. Les cinq niveaux sont Page, Porteur de bouclier, Épéiste, Lancier et Écuyer du Corps du Christ. Pour atteindre cette plus haute distinction, un Écuyer doit avoir conçu et réalisé une activité majeure en plus d’avoir accompli 96 gestes dignes de mention à la maison et en famille, auprès des autres Écuyers et des Chevaliers, ou encore dans sa communauté, son pays et son Église. En 2008, Deriek Iglesias est devenu le premier Écuyer colombien à atteindre le niveau de « Écuyer du Corps du Christ ». À l’époque membre du Cercle 5022 St. Michael the Archangel, à Harker Heights, au Texas, Deriek a passé son premier Degré et a joint la même année le Conseil 9930 St. Andrew Kim, juste après son 18e anniversaire. « Lorsqu’on a annoncé durant la messe que j’étais la première personne au monde à recevoir cet honneur, j’en ai été tout ému. Le sentiment d’accomplissement était énorme », avoue le jeune Iglesias. Chuck Schnapp, fondateur et conseiller en chef du Cercle 5022, souligne que son groupe compte 55 Écuyers même s’il n’a été créé
SCOUTS ET CHEVALIERS, DES LIENS SERRÉS LES BOY SCOUTS OF AMERICA (Les scouts des États-Unis ou « BSA ») célèbrent en 2010 leur centenaire, et les Chevaliers de Colomb se joignent aux festivités. La fête nationale des BSA aura lieu du 26 juillet au 4 août à Fort A.P. Hill, en Virginie. Selon Bill Davies, président national du Comité catholique américain sur le scoutisme, beaucoup de scouts issus de troupes parrainées par les Chevaliers de Colomb seront présents à l’événement, au cours duquel sera célébrée une messe dominicale où quelque 15 000 scouts sont attendus. Les Chevaliers, ajoute le président, auront leur propre stand dans l’aire d’exposition prévue durant la fête. L’Ordre est engagé dans le scoutisme pratiquement depuis les débuts des BSA. Le lien étroit qui relie les deux organisations tient au fait que le frère lasallien Barnabé McDonald, fondateur des Écuyers colombiens en 1925, a également été cofondateur du Comité catholique sur le scoutisme, au début des années 1920. Les Chevaliers prêtent assistance aux Écuyers sur le plan financier, en leur prê20 ♦ C O L U M B I A ♦
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tant des installations et en collaborant à diverses activités, de financement par exemple. « Les Chevaliers de Colomb forment l’un des principaux partenaires du scoutisme catholique », ajoute Bill Davies, qui est membre du Conseil 2232 Msgr. Joseph P. Vacek, à Hugo, au Minnesota. Ce dernier souligne qu’on compte près de 1 400 troupes parrainées par des Chevaliers dans les seuls ÉtatsUnis, pour un total dépassant les 40 000 scouts et près de 17 000 leaders adultes. Ces statistiques encourageantes s’expliquent en partie par l’initiative amorcée en 2006 et en vertu de laquelle les Chevaliers et le comité catholique américain sur le scoutisme se sont alliés, afin de promouvoir la création de nouvelles troupes à travers le pays. Les Conseils appuient de manière continue le mouvement scout en donnant de l’argent pour l’achat d’emblèmes religieux et en prêtant des locaux pour la tenue de diverses activités. « Le fait que nous possédions notamment une salle du Conseil, c’est l’un de nos gros avantages comme Chevaliers. Cela permet de faire de la place pour les
scouts », dit Bill Davies. Le scoutisme, ajoute celui-ci, est une forme valable de ministère jeunesse ; les objectifs poursuivis par le mouvement s’inscrivent d’ailleurs en droite ligne, ajoute-t-il, avec le document émis en 1997 par la Conférence des évêques catholiques américains et intitulé (en anglais) Renouveler la vision : un cadre de travail pour le ministère catholique auprès des jeunes. Trois grands objectifs y sont associés : donner aux jeunes la possibilité de vivre en tant que disciples de Jésus-Christ dans le monde d’aujourd’hui ; inciter les jeunes à participer de manière responsable à la vie, la mission et l’œuvre de la communauté de foi ; et favoriser la croissance personnelle et spirituelle de chaque jeune personne. « Or, conclut Bill Davies, chacun de ces objectifs est en vue à un moment ou à un autre, durant le parcours de chaque scout. »
La troupe scoute 148, parrainée par les Chevaliers du Conseil 9964 Temecula Valley, en Californie, avait participé à un camp d’été, en 2008.
que voilà cinq ans, et il en donne le crédit au programme d’avancement. « Nous étions tout nouveaux, et nous voulions à tout prix bien faire dès le début. Or ce programme est merveilleux, vraiment formidable », dit Chuck Schnapp, qui précise que les propres succès de son Cercle grâce au programme d’avancement ont incité des Cercles de partout au Texas à s’en prévaloir. PROGRESSER DANS LA FOI Au cours du présent mois, Jeremy Timperanza, du Cercle 1512 St. Frances X. Cabrini, à Bridgeport, au Connecticut, se joindra aux rares jeunes hommes ayant mérité le titre d’Écuyer du Corps du Christ. Jeremy, qui n’a que 15 ans, dit qu’il est profondément reconnaissant pour toutes les expériences vécues jusqu’ici avec ses camarades Écuyers. « Nous partageons tous les mêmes pensées et les mêmes souhaits, dit le principal intéressé. On ne se sent jamais seul. Quand je me suis joint, je vivais des temps difficiles sur le plan personnel. Mais les Écuyers m’ont beaucoup aidé et redonné confiance. Et ensemble on parle de foi — or justement, il en faut de la foi pour passer à travers les mauvaises périodes. » Jeremy Timperanza est le deuxième membre du Cercle 1512 à devenir un Écuyer du Corps du Christ ; il a été précédé, en 2009, par Kevin Davis, qui a joint peu après les rangs du Conseil 4096 St. Francis X. Cabrini, à Bridgeport. En décrochant son honneur, le jeune Timperanza a mis un terme à un processus qui aura duré quatre ans. « Au début, quand j’ai pris connaissance [des exigences], je m’étais dit que ça allait être difficile, voire impossible. Mais j’ai persévéré et aujourd’hui,
je suis vraiment fier d’avoir fait tout ça. » Vinny Esposito, président des Écuyers pour l’État du Connecticut et conseiller en chef du Cercle 1512, se dit reconnaissant de voir que de jeunes hommes comme Jeremy cherchent à approfondir leur foi en mettant à profit le programme d’avancement ainsi que les diverses possibilités qu’offrent les Écuyers. « Les jeunes veulent aller à l’église et être entendus en confession, dit Vinny Esposito. Comme ils veulent aussi devenir de parfaits jeunes hommes catholiques et qu’ils veulent en apprendre davantage sur leur Église, je me dis... qu’il y a là l’Esprit Saint à l’œuvre. » Chose certaine, il ne fait pratiquement aucun doute que les jeunes Timperanza et Iglesias ont jusqu’ici bénéficié des lumières du Saint-Esprit dans leur parcours. « J’ai appris tellement de choses avec les Écuyers, de dire Jeremy Timperanza. Comment aider les gens, comment devenir une bonne personne. Il faut fournir si peu d’effort pour aider, et pourtant le bénéfice, le sentiment de réussite qu’on en retire est incommensurable. » « Ma foi est toujours aussi forte, et je suis toujours aussi en amour avec elle », d’ajouter pour sa part Deriek Iglesias, qui étudie aujourd’hui à l’université Tarleton State, au Texas. « Sans l’appui de tous autour de moi et sans ce programme des Écuyers, je ne serais pas la personne que je suis maintenant. »♦ MIKE LATONA est journaliste au Catholic Courier, journal officiel du diocèse de Rochester. Il est également membre du Conseil 3892 Our Lady of the Cenacle, à Greece, dans l’État de New York.
L’Ordre continue d’appuyer les scouts américains alors que ceux-ci célèbrent leur 100e anniversaire
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L ’invitation d’un pape à la J eunesse
Au cours des cinq ans de son pontificat, le pape Benoît XVI a traité souvent des préoccupations et des désirs les plus profonds des jeunes
par Amy Welborn
e ministère auprès d’ados et de jeunes adultes comporte de sérieux défis. Souvent, les jeunes peuvent se présenter comme les membres les plus enthousiastes du Corps du Christ, pourtant la question reste entière : comment l’Église peut-elle soutenir leur intérêt et leur présenter la foi de manière à ce qu’ils se sentent appelés, sans pour autant diluer la vérité? Tout comme c’est le cas de tant d’éléments de la vie catholique, le pape Benoît XVI se présente comme un excellent exemple à suivre. Peut-être certains seront-ils surpris d’apprendre qu’un pontife de 83 ans arrive à atteindre une génération tout absorbée par les iPods, le réseautage social et les dernières modes. Néanmoins, au cours des cinq ans de son pontificat, le Saint-Père s’est souvent adressé aux jeunes — tant aux ados qu’aux jeunes adultes. En effet, il s’est présenté à des activités de la Journée mondiale de la Jeunesse en Allemagne et en Australie, a rendu visite à des établissements de jeunes défavorisés et handicapés, a souvent pris la parole devant des séminaristes et de jeunes 22 ♦ C O L U M B I A ♦
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religieux et religieuses, et a engagé le dialogue avec des jeunes lors de rassemblements jeunesse en Italie. Au cours de ces rencontres, le pape ne dénigre pas les jeunes. Il s’adresse à eux, non pas comme s’ils étaient l’avenir de l’Église qu’on doit amuser ou cajoler, mais comme un organe vital du Corps du Christ, responsables d’une importante mission. Il les invite à scruter honnêtement les désirs de leurs cœurs, à s’ouvrir au Christ comme réponse à ces désirs et à trouver ce que toute personne brûle de découvrir — la liberté authentique. QUE CHERCHEZ-VOUS? Devant un public de jeunes adultes réunis au Séminaire St. Joseph, de Dunwoodie, New York, au cours de la visite du pape aux États-Unis, en 2008, le pape Benoît demandait : « Mes amis, je vous le demande à nouveau, que dire du moment présent? Que recherchez-vous? Qu’estce que Dieu vous suggère? » Il pose ces questions cruciales régulièrement
PHOTO: Reuters/Pool New
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aux jeunes, sans toutefois les laisser en plan. Car il propose des réponses. Le désir que le cœur humain manifeste dans la recherche de sa source et de sa destinée ne cesse d’être élément des écrits du pape, faisant ainsi écho à la description proposée par saint Augustin du cœur humain qui ne trouvera son repos qu’en Dieu seul. Chaque mouvement que nous faisons à la recherche de la beauté, de la bonté et de la vérité — malgré nos virages erronés — est, à sa racine, une recherche de Dieu. Le pape Benoît comprend bien que cette recherche constitue un élément fondamental et déterminant de la vie d’une jeune personne, et qu’il existe dans la jeunesse une beauté qui, dans cette recherche, retentit l’enthousiasme, la bienveillance et la générosité. Comme il l’a dit à des jeunes réunis à Gènes, en Italie, en 2008 : « Être jeune implique d’être bon et généreux. Et de nouveau la bonté en personne, c’est Jésus Christ. Ce Jésus que vous connaissez ou que votre cœur recherche. Il est l’Ami qui ne vous trahit jamais, fidèle jusqu’au don de la vie sur la Croix. »
Le pape Benoît XVI fait son entrée pour la messe de clôture des Journées mondiales de la jeunesse, à Marienfeld, près de Cologne, le 21 août 2005. L’office, célébré sur un ancien site minier, a été suivi par plus de 1 million de pèlerins. « Ce n’est qu’en ayant découvert Jésus qu’ils se rendent compte : “C’était ce que j’attendais” », a ajouté Benoît. Le monde peut bien proposer un autre message, mais à la vérité, ce que nous cherchons ce n’est pas « quelque chose », mais « quelqu’un ». S’il est vrai que, en admettant qu’il a un côté spirituel, un jeune ne va pas à contre-courant, mais l’élément qui défie la mode, c’est qu’il existe peut-être une réponse unique à la recherche à laquelle s’emploie tout le monde, et que cette réponse se trouve non seulement dans son cœur ou dans les concepts intéressants, mais au sein de l’Église. Souvent, en tentant d’aider les jeunes à franchir cet obstacle, on est tenté de créer une expérience religieuse nouvelle plus alléchante. Le AV R I L 2 0 1 0
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Ci-dessus : Des pèlerins espagnols se réjouissent après avoir entendu le pape dire que Madrid allait accueillir les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), en 2011. Benoît XVI en a fait l’annonce le 20 juillet 2008, à Sydney, en Australie, lors de la clôture des dernières JMJ. À droite : une jeune femme de l’archidiocèse de New York salue le pape Benoît XVI lors d’un rassemblement, le 19 avril 2008, avec des jeunes gens au séminaire St. Joseph, à Yonkers, dans l’État de New York.
QUE VOUS SUGGÈRE LE SEIGNEUR? Au fort de nos aspirations à la liberté, et à être pour nous-mêmes, acceptés et aimés, l’Église est souvent perçue comme une institution de contrainte, de règlements et de conformité. Où donc se trouve la voie la plus claire qui peut aider les jeunes à interpréter les « chuchotements » que le Seigneur leur suggère par l’intermédiaire de l’Église. D’abord, définir la liberté — un thème que le pape Benoît examine fréquemment à la loupe de la foi. Puisque le Seigneur est amour infini, liberté, vérité et beauté, lorsque nous sommes unis dans la foi et la vie des sacrements, c’est exactement ce en quoi nous sommes unis, à savoir, l’amour infini du Seigneur. Voilà en quoi consiste la liberté. Tout le reste que propose le monde présente des limites. Le 24 avril 2005, à la conclusion de sa première homélie comme pape, Benoît XVI a déclaré : « Dans cette amitié seulement s’ouvrent tout grand les portes de la vie. Dans cette amitié seulement se dévoilent réellement les grandes potentialités de la condition humaine. Dans cette
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amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère. Ainsi, aujourd’hui, je voudrais, avec une grande force et une grande conviction, à partir d’une longue expérience de vie personnelle, vous dire, à vous les jeunes: n’ayez pas peur du Christ! Il n’enlève rien et il donne tout. » Une fois ouverts à la liberté authentique découverte dans le Christ, la question reste entière : Pourquoi l’Église? Pourquoi pas le Christ seul, nous deux ensemble? Le pape Benoît rappelle aux jeunes ses propos d’une audience générale de 2006 : « Ce Jésus individualiste choisi est un Jésus de pure fantaisie. Nous ne pouvons pas avoir Jésus sans la réalité qu’il a créée et dans laquelle il se transmet. » À partir de cette réflexion, le pape invite les jeunes à creuser davantage, à embrasser le Christ en Église, à approfondir leurs connaissances du Christ en passant par les Écritures et à entrer en union avec le Seigneur Dieu en passant par les sacrements. « Vous n’aurez plus peur de perdre votre liberté, parce que vous la
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pape Benoît, par contre, offre une approche à la fois plus simple et plus authentique : de faire, avec patience, le lien entre la personne qui cherche, le Christ et l’Église.
vivrez pleinement en la donnant par amour, affirmait le pape devant les jeunes de Sardaigne, en Italie, en septembre 2008. Vous ne serez plus attachés aux biens matériels, parce que vous sentirez en vous la joie de les partager. Vous ne serez plus tristes de la tristesse du monde, mais vous éprouverez de la douleur pour le mal et de la joie pour le bien, en particulier pour la miséricorde et le pardon. Et s’il en est ainsi, si vous découvrez réellement Dieu dans le visage du Christ, vous ne penserez plus à l’Église comme à une institution externe à vousmêmes, mais comme à votre famille spirituelle, comme nous la vivons maintenant, en ce moment. »
JOHN PAUL II: CNS file photo
UNE GRANDE AVENTURE La liberté authentique dans le Christ nous conduit, comme le note souvent le pape Benoît, à la grande « aventure » de devenir disciple, une aventure que les jeunes sont invités à vivre dès à présent. À la Journée mondiale de la Jeunesse de 2008, à Sydney, le pape a rappelé aux jeunes le souvenir des premiers missionnaires qui ont apporté le Christ en Australie : « Pour la plupart, ils étaient jeunes, quelques-uns n’avaient même pas vingt ans, et lorsqu’ils prirent congé pour toujours de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis, ils savaient bien qu’il leur aurait été improbable de revenir chez eux. Leurs vies furent un témoignage chrétien dépourvu de tout intérêt égoïste. » Quelques mois auparavant, le pape Benoît avait noté aux gens réunis au Séminaire St. Joseph : « Aujourd’hui, c’est vous qui êtes les disciples du Christ. Faites rayonner sa lumière sur cette grande ville et au-delà. Montrez au monde les raisons de l’espérance qui est en vous. Parlez avec les autres de la vérité qui vous rend libres. » Le pape reconnaît qu’il ne s’agit pas d’une vie facile. Elle exige une décision arrêtée dans un monde qui n’encourage pas l’engagement, mais qui exige du courage et une volonté de « mourir au nom de l’amour ». Au cours de sa visite pastorale en Afrique, en mars 2009, le pape Benoît exprimait cette idée ainsi : « La vie n’a de valeur que si vous avez le courage de l’aventure et la certitude confiante que le Seigneur ne vous laissera jamais seuls. » Aucun appauvrissement du message chrétien dans ses paroles — aucune tentative de le rendre plus acceptable pour les personnes pratiquant un style de vie centré sur le plaisir. Le pape propose l’appel de Jésus Christ. Il s’agit de faire « plus » et non « moins », de passer à l’aventure et non de s’installer, de la liberté qu’on retrouve dans l’amour du Seigneur, et non du cachot des attentes et du jugement propres au monde. Les propositions que le pape Benoît XVI présente aux jeunes — tout comme à nous, d’ailleurs — incitent à rechercher sa destinée en suivant le Christ, à se mettre à l’écoute du Seigneur par l’intermédiaire de son Église et à suivre les saints dans la grande aventure de devenir disciples. En tant que catholiques, nous sommes convoqués a porter joyeusement ce bon fruit de la liberté authentique, par égard pour un monde souffrant qui a grand besoin du Christ. « Soyez unis, mais pas renfermés. Soyez humbles, mais pas peureux. Soyez simples, mais pas naïfs. Soyez soucieux, mais pas compliqués. Entrez en dialogue avec tous, mais soyez vous-mêmes. »♦ AMY WELBORN est auteure de plusieurs volumes, entre autres Come Meet Jesus: An Invitation from Pope Benedict XVI (Word Among Us, 2010). Elle écrit de Birmingham, en Alabama.
L A GÉNÉRATION DE J EAN -PAUL II Jean-Paul II a servi d’inspiration à d’innombrables jeunes dans leur amour de la vie et leur poursuite de la vérité LORSQUE LE PAPE BENOÎT XVI a signé un décret de vertu héroïque le 19 décembre 2009, accordant à son prédécesseur le titre de « vénérable », il confirmait un avis que partageaient les gens du monde entier depuis plus de 30 ans. En effet, la sainteté de Jean-Paul II est évidente aux yeux de tous ceux et celles qui l’ont regardé vivre ou étudier ces enseignements. Le pape disparu était vraiment un homme de la renaissance, et des gens de tous les horizons — notamment les jeunes — le tenaient en admiration. Les relations uniques qu’a entretenues Jean-Paul II avec les jeunes, comme d’ailleurs sa passion pour la vie, remontent bien avant son entrée sur la scène mondiale. Jeune prêtre et professeur d’éthique au cours des années cinquante, l’abbé Karol Wojtyła réunissait régulièrement les jeunes adultes pour discuter, prier et s’adonner à des œuvres de charité avec eux. Il amenait même ses élèves en voyages de ski et de kayak dans le sud de la Pologne. Même s’il agissait comme père spirituel d’une communauté qui allait grandissant, ses jeunes amis l’appelaient « Wujek », c’est-àdire, Oncle, puisque le gouvernement communiste ne permettait pas qu’un prêtre soit responsable de telles excursions. Lorsqu’il fut ordonné évêque en 1958 et qu’il fut élu pape, sous le nom de Jean-Paul II, 20 ans plus tard, son amour des jeunes a persisté. Pendant une eucharistie à Boston, en 1979, célébrée au cours de son premier voyage apostolique aux États-Unis, JeanPaul II a déclaré : « Je le dis et je le répète, je retrouve chez les jeunes la joie et l’enthousiasme de vivre, une recherche de la vérité et d’un sens plus profond de l’existence qui, de tous ses attraits et ses éventualités, se déroule devant eux. » En 1985, pour souligner l’Année internationale de la jeunesse annoncée par les Nations unies, le pape a publié une lettre apostolique adressée aux jeunes du monde et il présidé l’Eucharistie sur la place Saint-Pierre en septembre de la même année. Quelque 300 000 personnes y ont participé, événement qui présageait les prochaines Journées de la jeunesse qui se tiendraient partout dans le monde. Cinq ans après la mort du vénérable Jean-Paul II, son influence continue de se faire sentir par toute l’Église. Sous l’inspiration de son témoignage et de son enseignement, d’innombrables hommes et femmes de la « Génération Jean-Paul II » vivent aujourd’hui des vies de foi, en tant que maris et femmes, prêtres et personnes consacrées. Et la foi et l’espérance qu’ils ont reçues seront sans doute transmises pendant des générations à venir.
Un pape Jean-Paul II rayonnant, qui était entré au conclave en tant que cardinal Karol Wojtyla, sourit après avoir été choisi pour succéder au pape JeanPaul Premier, en octobre 1978. AV R I L 2 0 1 0
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CHEVALIERS À L’ŒUVRE
CHEVALIERS
Á
L’ŒUVRE
ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDRE
dent de l’école, Ward W. Fansler. Cette école offre à des jeunes financièrement désavantagés une éducation préparatoire aux études universitaires dans une école secondaire catholique. DES CALICES POUR L’AFRIQUE
Les sires chevaliers de l’assemblée Hilton Head de la Caroline du Sud entourent le Sergent Major Richard Stidley de la 3rd Combat Aviation Brigade pour visionner la vidéo d’une opération de combat en Iraq qui a été enregistrée à partir d’un hélicoptère Black Hawk. En signe d’appréciation pour leur appui fidèle du personnel des forces armées, les frères chevaliers ont été invités à visiter la base militaire Hunter Army Air Field. Depuis 2005, les Chevaliers de Colomb ont donné des télécartes pour une valeur de plus de 50 000$ aux troupes à l’étranger.
SECOURS
Pour venir en aide à une famille qui a perdu sa maison dans un incendie, le conseil Father John V. Dillon 3447, de Hastings, Michigan, a organisé un petit déjeuner de crêpes qui a rapporté 2450$. UN ARBRE COMMÉMORATIF
Dans le cadre d’un projet entrepris par un Scout, le conseil Richmond 7445 (Texas) a commandité un arbre commémoratif. Pour le projet le Scout Andrew Mueller a vendu et planté quinze arbres commémoratifs pour réunir des fonds pour venir en aide à des séminaristes de l’archidiocèse de Galveston-Houston. Plusieurs frères chevaliers ont eux aussi aidé à planter de ces arbres, et le projet a rapporté plus de 3500$. DON D’UN DRAPEAU
L’assemblée Don Carey, de Cuba, Missouri, a organisé un repas barbecue pour réunir des fonds pour l’achat d’un
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drapeau et d’un mât pour les nouveaux terrains de sport à l’école secondaire locale. UN BEAU MÉNAGE
En préparation d’un festival paroissial, les membres du conseil St. Peter the Apostle 14648, de Barangay Telegrafo, Visayas, ont repeint l’église paroissiale.
Les assemblées du Quatrième Degré du district # 3 de l’Ohio ont obtenu quatre calices commémoratifs pour les remettre au Père John L, Kakinda, un prêtre du séminaire Sacred Heart de Mubende, en Afrique. Le Père Kakinda avait fait une demande pour ces calices après avoir assisté à l’installation des officiers du district, et les Chevaliers de Colomb ont rapidement répondu à sa demande. COLLECTE DE CANNETTES
Le conseil St. Mary 11091, d’Algonquin, Illinois, a lancé une collecte de cannettes pour venir en aide à l’Ameri-
DON À UNE ÉCOLE
Le conseil Sacramento (Californie) 953 a fait don de 5000$ à l’école secondaire Cristo Rei. C’est devant une statue de Cristo Rei nouvellement dévoilée sur le campus que les Chevaliers de Colomb ont remis le chèque au prési-
can Wheelchair Mission («Mission fauteuil roulant») Les frères chevaliers ont collecté 202 kg de cannettes en aluminium qui seront vendues pour acheter trois fauteuils roulants pour des personnes dans le besoin. DES ÉLÈVES BRILLANTS
SUCCULENT MAÏS
Le conseil Marian 3111, de Fremont, Michigan, a fait un don de plus de 250 épis de maïs sucré à Holy Cross Children’s Services. C’est le frère chevalier Richard Kolkx, éleveur de bovins, qui a donné le maïs à deux établissements de Détroit et de Saginaw.
Les membres du conseil St. Lucy 12542, de West Long Beach, Californie, sont assemblés autours de 60 conteneurs d’aliments réunis au cours de la campagne de collecte de denrées annuelle du conseil. Tous les aliments ont été donnés St. Lucy Marian Outreach Center, exploité par les Filles de la Charité.
Les membres du conseil Father Patrick Robert O’Hare 9137, de Sherwood, Oregon, coupent une rangée d’arbres sur le terrain de l’église paroissiale. À la suite d’une tempête qui a ravagé la région, les frères chevaliers ont compris que les arbres endommagés devaient être coupés et, en faisant euxmêmes le travail, ce projet a fait économiser près de 2000$ à la paroisse.
Le conseil St. Benedict 9056 et le cercle Pope John Paul ll 5188, de Virginia Beach, Virginie, ont organisé un festival italien pour réunir des fonds pour l’école St. Gregory the Great. Plus de 600 personnes ont assisté à ce projet qui a rapporté près de 3300$ pour acheter des logiciels SMART interactifs pour l’école. DON D’UN TERRAIN
Pour permettre l’agrandissement du terrain de sa paroisse, Eugenio Balmori Martinez 13199, de Coastzacoalcos, Mexique-sud, a donné un terrain de 297 m² qui loge une maison.
CHEVALIERS À L’ŒUVRE
JEUNE D’ESPRIT Les C. de C. encouragent la bonne santé et des activités saines pour les jeunes
Le Père Edmund Eduarte, curé de la paroisse St. Mary Magdalene, bénit un ensemble de nouveaux vêtements sacerdotaux qui ont été donnés par le conseil Phil Kelly 6878, de Humble, Texas. Le conseil a réuni 5800$ pour l’achat de ces vêtements pour la paroisse. Sur la photo on voit également, à droite, les frères chevaliers Grant Chapman et Jim Ward.
RESTAURATION D’UNE STATUE
Les membres du conseil St. Elizabeth Ann Seton 11187, de Pickerington, Ohio, ont restauré une statue du Sacré Cœur située à l’extérieur de l’église et qui avait subi l’œuvre des intempéries. Ces travaux ont nécessité un lavage à pression, un enduit à ciment, un adhésif, et un sablage méticuleux. En exé-
cutant eux-mêmes cette opération, les Chevaliers de Colomb ont fait réaliser des économies de près de 4000$ à la paroisse. RÉNOVATION D’UNE SACRISTIE
Le conseil Sacred Heart 3496, de Port Barre, Louisiane, a contribué 4600$ à la rénovation de la sacristie de l’église Sacred Heart of Jesus. En plus du don de l’argent, tout le travail du projet a été fait par les membres du conseil. INAUGURATION D’UN CLOCHER
Des Chevaliers de Colomb installent un nouveau réseau de drainage à Sebsamen Stadium de l’abbaye et académie Subiaco. Il a fallu cinq jours aux frères chevaliers de cinq conseils des environs de Conway, Arkansas, pour installer ce réseau. Sur la photo on voit : Gilbert Koch et Gene Hatwig du conseil Pius Xll 996, de Fort Smith, et Ray Luyet du conseil Father Dellert 4143, de Conway.
L’assemblée Father Lacombe, de Lethridge, Alberta, a fourni une garde d’honneur pour la cérémonie d’inauguration du nouveau clocher de l’église St. Mary. C’est Monseigneur Frederick B. Henry, de Calgary, un membre du conseil Mgr John Smith 9658, qui a conduit la cérémonie. CHEMIN DE LA SAINTETÉ
Les membres du conseil St. Jude the Apostle 10758, de Rochester, New York, ont travaillé à la conception, l’achat et la construction d’un Chemin de la Croix en plein air dans leur paroisse.
[À gauche] Durant un concours de cerfs-volants organisé par le conseil St. Mark 1498, de Highlands Ranch, Colorado, Carson Knox, le fils du frère chevalier Aaron Knox, laisse monter le sien bien haut dans les airs. Plus de 50 familles ont assisté à ce concours, et le conseil a offert le déjeuner à chacune. • Le conseil Sacred Heart 7557, de Broussard, Louisiane, s’est jumelé à la 55e troupe scoute pour faire le nettoyage des bureaux du conseil d’état de la Louisiane. Les frères chevaliers, de concert avec les scouts, ont nettoyé les mauvaises herbes et les broussailles sur le terrain du bureau du conseil d’état. • Le conseil Regina Mundi 3969, de Clifton, New Jersey, a donné 180$ à New Jersey Boys State Foundation. Ce don permettra à un jeune homme d’assister sans frais à un programme d’une semaine sur la formation de la citoyenneté. • Le conseil St. Isaac Jogues 11312, de Lincoln, Nebraska, a tenu son rodéo annuel pour la sécurité des cyclistes à l’église North American Martyrs, Ce projet annuel a pour but de donner de l’instruction aux enfants sur la conduite sécuritaire en vélo. À ce rodéo on y voit des représentants de la division aéri-
enne de la sûreté de l’état, de l’unité canine de la police de Lincoln, du service des incendies et d’autres encore. • De concert avec l’église St. Patrick, le conseil Largo 4892 (Floride) a cocommandité un concours d’affiches sur le respect de la vie pour les élèves des 7e et 8e années. Le conseil a reçu 45 inscriptions sur une variété de catégories, parmi lesquelles le respect de la vie, la chasteté, et la recherche sur les cellules souches. Quatre gagnants ont chacun reçu un prix de 25$. • Le conseil Ina Ng Laging Saklolo 8226, de Nueva Ecija, Luçon, a organisé des jeux olympiques pour les servants de messes et les ministres pour les jeunes de la région. Le tournoi consistait de parties de basket-ball, de badminton et de tir à la corde.
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CHEVALIERS À L’ŒUVRE
LE RÊVE SE POURSUIT Un projet des Chevaliers de Colomb de l’Ontario pour aider les personnes âgées fête son 25e anniversaire
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Au cours d’un don défi commandité par son conseil, Serge Paquette, du conseil Grand-Mère (Québec) 1209, se fait raser la tête. Ce projet a rapporté plus de 10 000$ à la Société du Cancer à l’hôpital Ste. Marie, Paquette était parmi les 35 personnes qui se sont fait raser la tête pour une œuvre de bienfaisance.
UN PROJET CONJOINT
Conjointement avec les paroissiens de l’église luthérienne St. Matthew, le conseil St. William of Vercelli 4064, de Walled Lake, Michigan, a construit une rampe pour fauteuils roulants à la maison d’un citoyen de la municipalité. Le conseil a fait don de 300$ pour l’achat des matériaux et il a contribué plus de 40 heures de main-d’œuvre à ce projet.
Nigeria qui servent les régions minières du Sud de l’Arizona. La veille de son départ pour retourner au Nigeria, le Père Nielong a appris que les panneaux solaires et la pompe du système de purification d'eau de Garkaway, Nigeria, avaient été volés. Le souper a rapporté 3500$ pour les remplacer et pour installer un nouveau système de sécurité.
INAUGURATION D’UNE GROTTE MARIALE
L’assemblée Mgr Albini Leblanc, de Cocagne, Nouveau-Brunswick, a fourni une garde d’honneur pour l’inauguration d’une nouvelle grotte mariale à l’église de la Visitation de Grande-Digue. Le conseil Pascal Poirier 7535 a donné la statue à la Société historique de Grande-Digue. QUE PÉNÈTRE LE SOLEIL
Le conseil Mgr Loyola O’Daugherty 5542, de San Manuel, Arizona, a tenu un souper-bénéfice pour venir en aide au Père Joseph Nietlong, un prêtre nigérian parmi plusieurs prêtres du
Tom Metelski (à droite), du conseil Havre de Grace (Maryland) 2002, surveille Lester Barton qui pose une porte de garde-robe chez le Père Mark Oguamanam. Plusieurs membres du conseil se sont portés volontaires pour donner plus de 100 heures de travail bénévole et plus de 600$ pour réparer le sous-sol du Père Oguamanam afin de le rendre conforme au code du bâtiment.
UPPER LEFT: Photo by Fred Happy
PEUT DE TEMPS après sa fondation en 1979, le conseil Archbishop L. A. O’Sullivan 7224, de Kingston, Ontario, a formulé le rêve de construire une résidence pour personnes âgées autonomes. Ce serait un organisme sans but lucratif, géré par des bénévoles sous la direction du frère chevalier John McLean. Vingt-cinq ans plus tard, Marion Community Homes est là, derrière l’église Our Lady of Lourdes, au parc Flurey. Un monument à la mission des Chevaliers de Colomb, ce projet de 50 foyers pour personnes âgées, ouvert le 1er décembre 1984, a encore quatre des premiers locataires de l’établissement. En novembre 2009, les locataires, des dignitaires et des citoyens se sont rassemblés pour fêter cet anniversaire important. Le président de conseil d’administration de Marion Community Homes Corporation, Alan Murphy du conseil 7224, a souhaité la bienvenue à une longue liste de personnes parmi lesquelles l’archevêque Monseigneur Brendan O’Brien, de Kingston, l’archevêque émérite Monseigneur Francis J. Spence, la conseillère municipale de Lakeside pour Kingston, Dorothy Hector, le président de la Chambre des Communes, l’honorable Peter Milliken, et bien d’autres encore. Marion Community Homes a été le premier établissement du genre dans la province. Ça ne signifie pas que l’établissement a été laissé à lui-même depuis 25 ans. Les Chevaliers de Colomb jouent toujours un rôle actif dans la vie de Marion Community Homes Corporation. Il y a eu beaucoup d’améliorations et de rénovations, dont plusieurs furent l’œuvre des Chevaliers de Colomb. L’une des améliorations majeures a été la création de piliers de pierres calcaires pour la devanture, et des enseignes convenables. Fenêtres, portes, aménagements paysagers, appareils ménagés et planchers ont tous été rénovés ou remplacés. Parce que l’établissement est situé près d’un itinéraire d’autobus qui passe devant le Gardiners Town Center, les locataires ont accès aux nombreuses commodités d’usage. Un établissement construit par le rêve, la détermination et la patience de 37 hommes, Marion Community Homes est toujours florissant comme une résidence pour les personnes âgées. - Reportage de Collen Murphy
CHEVALIERS À L’ŒUVRE
Charities (Charités de la lumière des Chevaliers). L’association Haitian Pilgrim travaille avec une paroisse sœur de Boileau à Haïti pour creuser des puits et donner des fournitures scolaires et médicales à des familles dans le besoin. Knight-Light Charities donne des fonds en cas d’urgence à des familles de South Denton County. Brian Swain du conseil Marian 3827, de Richfield-Bloomington, Minnesota, et Ed Herman retirent un tuyau de l’orgue de l’église St. Edward. Les frères chevaliers et des paroissiens ont retiré et enveloppé chacun des tuyaux pour les expédier à Hartford, Connecticut, pour qu’ils soient assortis à de nouveaux tuyaux afin de compléter l’installation de l’orgue. Ce travail des Chevaliers de Colomb et des bénévoles a fait réaliser près de 10 000$ en économies à la paroisse.
DON À UN CENTRE MÉDICAL
Les Chevaliers de Colomb du chapitre Suffolk County (New York) ont réuni 7500$ pour en faire don au Centre médical de l’université Stony Brook. L’argent est destiné au Fonds Sunrise qui offre de l’aide aux enfants atteints de cancer.
MAINTENANT, ILS ENTENDENT
Le conseil Sherman (Texas) 1289 a réuni 1000$ pour acheter des prothèses auditives pour sans moyens souffrant de déficiences auditives. UNE VOIX FORTE ET CLAIRE
Le tournoi de golf annuel Mgr J. Colbry Grimes, du conseil New Albany (Ohio) 10941, a rapporté 5865$. On a fait don des recettes du tournoi à St. Gabriel Radio, une station de radio catholique qui atteint 1,75 million d’auditeurs dans le centre de l’Ohio.
Les membres du conseil St. Mark 1498, de Highlands Ranch, Colorado, examinent des vélos donnés pour s’assurer qu’ils sont en bon état. Quatre conseils de Centenial et des environs, avec l’aide de douzaines de bénévoles, ont collecté plus de 450 vélos usagés pour donner aux enfants des quartiers déshérités. Les frères chevaliers se sont assuré que les vélos fonctionnaient correctement et sans problème, et ils ont servi du maïs éclaté et de la barbe-à-papa à ceux qui ont reçu des vélos.
déjeuners paroissiaux. Les recettes de ces déjeuners sont ajoutées au fonds de construction de la paroisse.
ment de contrepartie de la paroisse Holy Family, d’Athens, et de la paroisse St. Peter, de Petersburg.
DON ALIMENTAIRE
POUR LES SANS-ABRIS
Le conseil Sangamon Valley 5754, de Petersburg, Illinois, a donné 2000$ à la banque alimentaire St. Martin de Porres. L’argent a été réuni par le conseil avec le finance-
BARBECUE-BÉNÉFICE
Le conseil Father William J. Kelly 9782, de Wells, Maine, a tenu un barbecue-bénéfice qui a rapporté plus de 1050 à l’association Right to Life («Droit à la vie») de l’état du Maine.
LA COUPE DU BERGER
UPPER RIGHT: Jim Turley/Sweet Water Images
LE REPAS EST SERVI
Le conseil Our Lady of Peace and Good Voyage 8176, d’Antipolo, Luzon, a préparé et servi un déjeuner aux élèves, parents et enseignants de l’école élémentaire Cabading. Le conseil a servi un repas semblable à 800 élèves et enseignants à l’école élémentaire T. Rivero.
POUR FAVORISER LA VIE
Le conseil Charles A. Gerber 6248, de Carpentersville, Illinois, a fait don de 400$ à Waterleaf Women’s Center d’Aurora. Le conseil a aussi coordonné l’achat des matériaux et a repeint le nouveau bâtiment avant qu’il entre en service.
DONS CHARITABLES
Le conseil St. Philip the Apostle 9884, de Lewisville, Texas, fait un don de 3700$ à Haitian Pilgrim of St. Philip et à Knight-Light
CRÊPES ANGEL-LITE
Au moins une fois par mois, le conseil St. Francis of Assisi 12484, de Lancaster, Texas, sert des crêpes Angel-Lite aux
Les membres du conseil Our Lady of Perpetual Help 3425, de New Iberia, Louisiane, font du travail bénévole dans une résidence pour les sansabri. Chaque mois, ils préparent des repas pour ces gens.
Patricia M. Tumulak, finaliste du concours Miss Philippines, enlève la première pelletée de terre d’un projet du conseil Marikina Valley 6178, de Luzon, pour planter des arbres. Les frères chevaliers, de concert avec les membres des forces armées des Philippines, ont planté 300 acajous sur le bord de la route Baras. Le conseil a aussi établi une pépinière d’arbres à fruits et de plantes indigènes.
Les Chevaliers de Colomb de l’archidiocèse de GalvestonHouston, Texas, ont tenu leur tournoi annuel de golf «la coupe shepherd». Les recettes servent à appuyer l’éducation catholique, la formation dans la foi, et les vocations au séminaire St. Mary de Houston. ANNIVERSAIRE PAROISSIAL
La veille du 50e anniversaire de la paroisse, le conseil Don Carlos 5465, de Bukidnon, Mindanao, a placé des drapeaux autour de l’église Santo Niño. L’assemblée Father Godolfredo Alingal, SJ., a aussi fourni une garde d’honneur pour une partie de la fête.
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FOURNITURES C OF C
UNE RENCONTRE POUR CHANGER DES VIES QUAND AUREL CHIASSON est devenu membre de l’Ordre des Chevaliers de Colomb il y a plus de 30 ans, c’était parce qu’il avait le désir d’apprendre ce que notre organisme avait à offrir. Chiasson, actuellement le grand chevalier du conseil Father Clair Tipping 9238, de Brampton, Ontario, a aimé ce qu’il a vu à un point tel qu’il a depuis recruté 153 nouveaux membres. « Pour une personne qui désire s’engager dans la communauté, l’Ordre des Chevaliers de Colomb est une occasion en or, » a-t-il dit. Lorsqu’il décide de faire du recrutement, Chiasson commence par rencontrer des candidats potentiels à l’église. Il les aborde d’abord pour jauger l’intérêt de l’homme en question. Si l’intérêt se manifeste, Chiasson s’organise pour aller revoir l’homme chez lui. « L’approche direct semble être la meilleure parce que c’est plus personnel, » dit Chiasson. Si le candidat est marié, Chiasson fait participer l’épouse dans la conversation. Il explique l’histoire du conseil 9235 et les accomplissements du conseil et de l’Ordre en général. Il apporte aussi avec lui un exemplaire du bulletin mensuel du conseil et il fait visionner
POUR DES ARTICLES POUR LE CONSEIL Téléphoner au LYNCH AND KELLY, INC. au numéro sans frais : 888-548-3890
Le grand chevalier Aurel Chiasson (à droite), du conseil Father Clair Tipping 9235, de Brampton, Ontario, félicite le Père Joseph Rodrigues de la paroisse St. Anthony of Padua qui vient de recevoir les honneurs des Deuxième et Troisième Degrés.
une vidéo de l’Ordre sur le recrutement : « L’expérience de toute une vie ». Un conseil que Chiasson offre aux autres recruteurs c’est de ne pas dire aux membres ce qu’ils peuvent faire au sein du conseil avant leur adhésion. Il faut les laisser voir par eux-mêmes ce que fait le conseil et ensuite choisir le domaine dans lequel ils désirent s’impliquer. Quand vous avez enrôlé un candidat, il faut l’accompagner au Premier Degré, ensuite à sa première réunion pour le présenter aux autres membres.
Les Chevaliers soutiennent les personnes qui écoutent l’appel du seigneur LES CHEVALIERS DE COLOMB ont toujours fait une priorité de l’appui aux vocations, et la célébration de la Journée mondiale 2010 de prière pour les vocations donnera justement l’occasion à tous les Chevaliers d’encourager leurs prochains à répondre à un appel au sacerdoce ou à la vie religieuse. En fournissant soutien et prière à ceux qui répondent à l’appel de Dieu en vue de la prêtrise ou d’une vie consacrée faite de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, l’Ordre est d’un précieux secours. L’une des façons d’encourager ces hommes et ces femmes est de se tenir aux côtés de l’Église et de célébrer avec elle cette journée dédiée aux vocations religieuses à travers le monde. On trouvera de l’information et du matériel de soutien, ainsi que le message du pape Benoît XVI pour cette Journée mondiale 2010 de prière pour les vocations, sur le site www.kofc.org/vocations. 30 ♦ C O L U M B I A ♦
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POUR LA TENUE DU QUATRIÈME DEGRÉ Téléphoner au CHILBERT & CO. Téléphoner au numéro sans frais : 800-289-2889 ou aller sur le site : www.chilbert.com
OFFICIAL APRIL. 1, 2010:
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JOIGNEZ LES AMIS DE L’ABBÉ MCGIVNEY Écrire en lettres d’imprimerie, S.V.P. :
NOM ADDRESSE VILLE PROVINCE/PAYS CODE POSTAL Complétez le bulletinrésponse et postez-le à : The Father McGivney Guild, 1 Columbus Plaza, New Haven, CT 065103326, USA ou adhérer sur Internet au www.fathermcgivney.org.
L ’ A N N É E S AC E R D OTA L E
Être présent Un prêtre qui exerce son ministère auprès des jeunes avec simplicité et enthousiasme
PHOTO: Courtesy of FAITH Catholic/Tom Generra
par Dan Faas POUR L’ÉQUIPE DE football de l’école secondaire catholique vous avez ce contact quotidien, il y a une force réelle qui émane de Lansing, au Michigan, le match ne va pas très bien. Ils perdent d’être là, tout simplement, et qu’ils se sentent aimés. » abominablement, et ce qui n’arrange pas les choses, la pluie battante Depuis l’an dernier, l’abbé Jos a obtenu son diplôme d’études s’est transformée en verglas. L’aumônier de l’équipe, l’abbé Joseph secondaires, pour ainsi dire, puisque, désormais, il exerce son minKrupp, est toujours là, encourageant les siens. Mais au fur et à istère auprès des quelque 13 000 étudiants de Michigan State Unimesure que la pluie pénétre ses vêtements, l’abbé Jos — comme versity. Même s’ils ne s’arrêtent pas dans son bureau tous les jours l’appellent la plupart des élèves — se demande s’il ne rentrerait pas pour causer, cela ne veut pas dire que l’abbé Jos n’exerce pas une prendre une bonne tasse de chocolat chaud. présence majeure sur le campus. Au même moment, un des élèves de l’abbé Célébrations eucharistiques, préparation au Jos se glisse à ses côtés dans les tribunes. mariage de jeunes couples, participation à des Prenant un petit sourire narquois, celui-ci, retraites, l’abbé Jos est au service des étudiants poussant l’abbé doucement du coude, lui sug24 heures sur 24. Il avoue que c’est essoufgère de jeter un coup d’œil derrière — les tribflant, mais ajoute aussitôt que les jeunes lui unes sont pratiquement vidées. Moins de 10 sont d’une source d’énergie extraordinaire à parents y demeurent, et les autres sont rentrés. lui aussi. Saisissant l’abbé par les épaules, l’élève le re« Je recherche des gens qui demandent : garde dans les yeux et lui lance une remarque “Est-ce possible de faire cela?” Vous leur qui reste toujours coller dans la mémoire de répondez “Oui” et ensuite vous sortez du porl’abbé Jos depuis : « Vous, vous nous aimez trait, et puis de temps à autre, on vous donne vraiment! » une mise à jour. » C’est à la mesure de l’amour des jeunes Prenez, par exemple, le cas du l’étudiante dont il est au service qui définit le ministère qui demandait à l’abbé Jos si elle pouvait de l’abbé Jos. Ordonné au service du diocèse organiser un voyage à la Marche pour la vie Le père Joseph Krupp est l’un des nomde Lansing en 1998, l’abbé Jos, 40 ans, a passé de Washington — en calculant 40 $ par breux prêtres qui consacrent leur ministère presque toutes ces années au service d’ados et personne. à répondre aux besoins spirituels des adode jeunes adultes. Et, de peur que certains esC’est ce genre d’enthousiasme qui mène les timent que le ministère d’aumônier d’école gens à déclarer que certains élèves du seclescents et des jeunes adultes. secondaire ou d’université est facile, il vous apondaire et de jeunes universitaires constituent prendra aussitôt que travailler auprès des je« l’avenir de l’Église », un groupe qui en vienunes n’est pas un jeu d’enfants. dra à apporter une nouvelle vigueur et un nouveau zèle au catholi« Je ne crois pas que les gens en saisissent les défis, remarquera cisme. Pourtant, ce n’est pas la vision qu’entretient l’abbé Jos. l’abbé Jos, qui est membre du conseil d’East Lansing 7816. C’est « Ils ne sont pas l’avenir de l’Église — c’est Jésus qui est l’avenir un travail d’Hercule, je vous l’assure. » de l’Église, affirme l’abbé Jos. Ils constituent plutôt “le présent” de Pendant 10 ans, l’abbé Jos a été aumônier de Lansing Catholic l’Église. Nous avons besoin de leur énergie; nous avons besoin de High School, où tous les 530 élèves passaient devant son bureau leur folie furieuse; nous avons besoin de leur étonnante compassion chaque jour entre les cours. Certains s’arrêtaient pour partager leurs absolue. Nous avons tellement besoin de ces qualités qu’eux possèjoies, tandis que d’autres, c’était pour partager leurs problèmes, mais dent à l’extrême. Voilà leur rôle dans l’Église à l’heure qu’il est. » pour la plupart, c’était simplement pour passer un moment. PerEt la présence de prêtres comme l’abbé Jos permet beaucoup aux sonnalité attrayante, l’abbé Jos est doué de ce talent de pouvoir tan- jeunes de remplir ce rôle. D’aucuns pourraient le traiter de cinglé tôt présenter une profonde vérité théologique et, aussitôt après, d’avoir travaillé auprès des jeunes depuis si longtemps, mais c’est raconter une bonne farce. un motif très simple qui pousse l’abbé Jos à continuer de conseiller C’est la stratégie de la simple présence que l’abbé Jos comme la les jeunes, d’animer des retraites et de prendre place durant des clé de son ministère, notamment chez les jeunes du secondaire. matchs de football sous la pluie: c’est qu’il les aime vraiment.♦ « Je sais que ça peut sembler ultra simpliste, mais j’essayais d’être présents là où ils étaient, explique-t-il. S’il y en avait un de malade, DAN FAAS est en quatrième année d’études de journalisme à la Michigan State j’y étais. Si l’un ou l’autre perdait un de ses parents, j’y étais. Quand University. Il terminera ses études en mai prochain. CELEBREZ L’ANNÉE SACERDOTALE À L’AIDE D’UNE CARTE SPECIALE DE PRIERE DISPONIBLE AU SITE INTERNET DE WWW.KOFC.ORG/YEARFORPRIESTS AV R I L 2 0 1 0
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A P P L I C AT I O N D E N O S D E G R É S
Charité
Unité
Fraternité
Patriotisme
PATRICK SLATTERY, Henry Slattery et Travis Close, tous du cercle Rev. Philip J. Allen 5265, de Wichita, Kansas, arrachent les mauvaises herbes du jardin de la paix au Dear Neighbor Ministries. Les écuyers ont passé la journée à nettoyer le terrain de l’établissement qui est exploité par les Sœurs de St. Joseph. • Le conseil Pope John Paul ll 14017, de Middletown, Connecticut, a donné et installé un nouveau carillon musical à l’église St. Mary of Czestochowa. L’argent nécessaire pour ce projet, 6500$, a été réuni par de nombreux petits déjeuners de crêpes et des ventes de hamburgers.
EN TÉMOIGNAGE d’appréciation, les membres du conseil St. Mildred 14128, de Somerset, Kentucky, remettent une épée encadrée du 4e Degré à Chuck Tyler. Ce dernier est le grand chevalier fondateur du conseil 14128, fondé en 2006 et qui compte maintenant près de 50 membres. • Le conseil Immaculate Conception 13875, de Castries, St. Lucia, a collecté des dons en espèces pour venir en aide à Leton Clovis, un membre du conseil inscrit au séminaire régional St. John Vianney and Uganda Martyr, de Trinidad.
L’ANCIEN COMBATTANT de la guerre de Corée, Francis E. Baker, un membre du conseil Father Edward W. Johnston 9488, Virginie, charge des colis de réconfort dans un camion. Ces colis seront distribués aux soldats américains qui servent outre-mer. Les frères chevaliers ont dirigé une collecte d’articles personnels pour donner aux troupes en Afghanistan, en Iraq, en Corée et au Koweït. • Le conseil St. Paul the Apostle 6802, de Brookville, New York, a rendu hommage à Julius « JT » Freeman, l’un des célèbres aviateurs Tuskegee.
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PATRIOTISM: Nikki Fox/Daily News Journal
LAWRENCE FEDORUK, Richard Boulianne et Paul Duford, du conseil Divine Infant 7873, d’Orléans, Ontario, démontent un ordinateur que le conseil va remettre à neuf. Les frères chevaliers ont commencé à recevoir des ordinateurs usagés et les multi-périphériques accessoires pour les remettre à neuf pour donner à des membres désavantagés de la communauté. Quant aux ordinateurs périmés, les frères chevaliers recyclent les composantes de base et donnent les recettes à des œuvres de bienfaisance. • Le conseil American Martyrs 14666, d’Oakland Gardens, New York, a organisé un souper de pâtes qui a rapporté 2000$ pour le fonds des œuvres du conseil.
THE the KNIG knights O F columbus CO CHEVA L IHTS E R S of DE C OLUM LO MBUS B
Construire un monde meilleur un conseil à la fois. Chaque jour, les Chevaliers à travers le monde ont la possibilité de faire une différence. Que ce soit à travers le service à la communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque et tout Chevalier pour sa force, sa compassion, et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
Des Chevaliers de plusieurs conseils de Washington, D.C., mettent les adresses sur des enveloppes d’exemplaires du livret de prières «Armure de Foi» destinés aux soldats américains en mission à travers le monde. Au début de l’année, des Chevaliers ont aidé à envoyer 100 000 exemplaires de ce livret de prières pour les militaires à l’archidiocèse des services militaires américains et ont préparé l’envoi immédiat de quelque 40 000 exemplaires. Depuis 2003 l’Ordre fournit plus de 500 000 exemplaires du livret aux soldats américains. Une édition bilingue a été publiée en 2009 pour le personnel militaire canadien.
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GARDER L A FO I VI VA NT E
‘JE METS MA CONFIANCE DANS LE SEIGNEUR, PLUTÔT QUE DANS MA FAIBLESSE’ Mon cheminement n’a pas toujours suivi une route directe. Quand un missionnaire est venu s’adresser à ma classe de deuxième année, j’ai couru jusque chez moi pour annoncer à ma mère que j’allais être prêtre quand je serais grand. Plus tard, ado rebelle, je restais chez moi à l’heure de l’Eucharistie. Même après être retourné à l’église, je sentais toujours un vide au cœur. Je me suis retrouvé dans un emploi sûr, j’avais acheté un condo et mon amie et moi discutions d’un avenir à deux. Pourtant, ce fut la période la plus terne de ma vie. C’est autour de Noël 2002 qu’un groupe de jeunes de ma paroisse m’ont initié à la prière, l’adoration eucharistique et m’a présenté dans une famille dans le Christ. Ma vie a changé et, six mois plus tard, je me suis inscrit au séminaire. Je me suis souvent questionné sur ma vocation. Après ma troisième année de théologie, toutefois, je me suis rendu compte d’une réalité qui a changé mon cœur : je mets ma confiance dans le Seigneur, plutôt que dans ma faiblesse. La prêtrise est devenue mon chemin vers la sainteté. Aujourd’hui, ma plus grande joie c’est de pouvoir présider les sacrements, et je remercie le Seigneur de m’accorder d’apporter l’espérance où parfois il y en a bien peu. L’ABBÉ JONATHAN BLAKE Archidiocèse d’Ottawa, Ontario
VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.
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