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ARTICLES

8 Un mouvement est né

22 Les convertis de l’affaire Roe c. Wade

Depuis une réunion locale dans un salon de Washington, la « Marche pour la vie » a aidé à mobiliser toute une génération pour défendre la vie humaine.

Deux figures centrales du combat pour le droit à l’avortement sont devenues passionnément pro-vie.

PAR CAROLEE MCGRATH

PAR JOHN BURGER

18 Pro-vie de la Côte Est à la Côte Ouest Les douzaines de marches organisées chaque année illustrent le dynamisme du mouvement pro-vie aux États-Unis.

PAR JOSEPH PRONECHEN

21 Témoignage de San Francisco en faveur de la vie La Marche pour la Vie Côte Ouest annuelle se développe et réconforte en dépit d’un environnement hostile.

PAR GIBBONS COONEY

30 Vie, nous nous tenons sur nos gardes pour toi Sur la colline du Parlement, et à travers les provinces, les Canadiens s’unissent pour défendre la vie.

PAR COLLEEN ROULEAU

32 Les « Marches pour la vie » se mondialisent Face aux défis, le mouvement international pro-vie gagne en force et en unité.

PAR CORINNA TURNER

RUBRIQUES

Photo by Matthew Barrick

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Construire un monde meilleur Les enseignements d’Humanæ Vitæ et les progrès accomplis dans le domaine de la science de la fertilité peuvent nous aider à construire une culture de la vie.

PAR CARL A. ANDERSON, CHEVALIER SUPRÊME

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Apprendre la foi, vivre la foi Réfléchir aux questions sur la dignité de la vie peut nous conduire à la bonté et à l’amour de Dieu.

PAR MGR. WILLIAM E. LORI

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Nouvelles des Chevaliers L’Ordre des Chevaliers donne de la chaleur aux enfants le Vendredi noir • Les Francicains rendent hommage au travail de l’Ordre en faveur des chrétiens persécutés • Des courts métrages des CdeC remportent des prix Emmy

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L’élan de la « Marche pour la vie » C’ÉTAIT UN MATIN de janvier, le froid était mordant. Nous avions à peine dormi. Nos mains et nos pieds étaient de plus en plus engourdis à chaque minute qui passait. Pourtant, il n’y avait aucun autre endroit où nous aurions préféré nous trouver : nous étions debout au coin d’une rue près de la grande esplanade de Washington (National Mall), attendant que ne commence la « Marche pour la vie ».

Cela fait maintenant plus de 15 ans que j’ai participé pour la première fois à la marche annuelle. Notre petit groupe, comprenant une poignée de jeunes gens âgés d’une vingtaine d’années tout comme moi, était arrivé la veille, dans l’après-midi, après dix heures de voyage en fourgon depuis le Michigan. Nous avons alors participé à la messe de veillée pour la vie à la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception, et j’ai été profondément frappé par la vue de centaines d’évêques et de prêtres en procession, la basilique étant complètement remplie.

Après la messe, une énergique étudiante nommée Rachel nous a montré le chemin jusqu’au centre sportif de la Catholic University of America en courant devant notre fourgon. Là, après avoir mangé un morceau et après un moment d’adoration eucharistique, nous avons réussi à trouver de la place parterre pour nos sacs de couchage, parmi des centaines d’autres jeunes. Après une « Marche pour la vie » joyeuse et emplie de prières le jour suivant, nous avons remis nos bagages dans le fourgon et sommes retournés au Michigan sous la neige.

Mes amis et moi avons été inspirés par ce que nous avons vécu au cours de notre bref voyage à Washington.

Nous avons mieux ressenti notre appel à être véritablement pro-vie, et nous nous sommes engagés plus fortement dans la promotion de la dignité de chaque personne humaine par nos pa-

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roles et nos actes tout au long de l’année, et pas seulement quelques jours en janvier. Par exemple, chaque samedi matin, par tous les temps, nous avons récité notre chapelet devant une clinique d’avortement à Lansing, et à l’occasion de mon premier marathon j’ai recueilli de l’argent pour un centre local d’aide à la grossesse.

Chaque année, des dizaines de milliers de jeunes se sentent pareillement inspirés pour témoigner davantage, après avoir participé à la « Marche pour la vie », ou à d’autres marches pro-vie en Amérique du Nord et partout dans le monde. C’est une des raisons pour lesquelles le mouvement pro-vie, particulièrement aux États-Unis, a connu une croissance aussi extraordinaire.

Il y quelques années, la clinique d’avortement devant laquelle mes amis et moi avions l’habitude de prier a fermé définitivement, et avec la permission du diocèse, elle devint ensuite une clinique pro-vie. Les jeunes de la région remplissent maintenant des autocars et non pas des fourgons pour venir à la marche annuelle de Washington. Et Rachel, l’étudiante de la CUA qui nous a aidés à trouver notre chemin, a maintenant fait profession dans la congrégation des Sœurs de la vie.

En prévision du 45e anniversaire du verdict de l’affaire « Roe c. Wade » le 22 janvier prochain, et de la 44e « Marche pour la vie » à Washington le 19 janvier, ce numéro de la revue Columbia est consacré à l’histoire de ce mouvement grandissant. C’est une histoire qui n’a pas encore atteint son point culminant, et les marches pro-vie sont devenues plus grandes, plus jeunes et plus dynamiques, imprégnées de la joie et de la créativité d’une nouvelle génération qui se dévoue pour défendre la vie humaine. ♦ ALTON J. PELOWSKI RÉDACTEUR EN CHEF

COLUMBIA ÉDITEURS

Chevaliers de Colomb ________ ADMINISTRATEURS SUPRÊMES CHEVALIER SUPRÊME Carl A. Anderson AUMÔNIER SUPRÊME Mons. William E. Lori, S.T.D. DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME Patrick E. Kelly SECRÉTAIRE SUPRÊME Michael J. O’Connor TRÉSORIER SUPRÊME Ronald F. Schwarz AVOCAT SUPRÊME John A. Marrella ________ RÉDACTION RÉDACTEUR EN CHEF Alton J. Pelowski DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Andrew J. Matt RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT Anna M. Bninski

L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous. ________ POUR COMMUNIQUER AVEC NOUS PAR LA POSTE: COLUMBIA

Knights of Columbus 1 Columbus Plaza New Haven, CT 06510-3326 TÉLÉPHONE: 203.752.4398 TÉLÉCOPIEUR: 203.752.4109 COURRIEL: columbia@kofc.org NOTRE SITE INTERNET: kofc.org SERVICE Å LA CLIENTÈLE: 1.800.380.9995 ________ SI VOUS DÉMÉNAGEZ Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelle adresse et votre étiquette à: Dept. of Membership Records [service de dossiers de membres], PO Box 1670, New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par courriel à columbia@kofc.org ________ Copyright © 2017 Tous droits réservés ________ EN PAGE COUVERTURE Mary Forr, Directrice du Department of Life Issues for the Archdiocese (Département des épreuves de la vie pour l’archevêché) de Washington, D.C. est photographiée devant le bâtiment de la Cour suprême des États-Unis.

COVER: Photo by Greg Gibson

E D I TO R I A L

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C O N S T RU I R E U N M O N D E M E I L L E U R

Le don de la vie Les enseignements d’Humanæ Vitæ et les progrès accomplis dans le domaine de la science de la fertilité peuvent nous aider à construire une culture de la vie par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême TANDIS QUE nous nous préparons à observer le 45e anniversaire de la décision de la Cour suprême américaine dans l’affaire Roe c. Wade, un autre anniversaire nous vient à l’esprit. En juillet prochain, 50 ans se seront écoulés depuis la publication de l’encyclique Humanæ Vitæ du Bienheureux Pape Paul VI sur la régulation des naissances, en 1968.

Ce double héritage est lié aux progrès scientifiques extraordinaires qui ont permis de recourir à de nouveaux moyens technologiques pour contrôler la transmission de la vie humaine.

Lorsque la Cour suprême a réexaminé la décision de l’affaire Roe en 1992, dans le cadre de l’affaire Planned Parenthood (Planning Familial) c. Casey, elle a argumenté à une majorité de cinq voix contre quatre qu’elle ne pouvait pas accepter un revirement de jurisprudence parce que, pendant deux décennies, les gens s’étaient « fiés à la possibilité d’avorter au cas où la contraception échouerait » pour faire des choix à propos de leur vie et de leurs relations personnelles.

Le Pape Paul VI a apporté une réponse très différente à ces défis, qualifiée de « personnalisme chrétien ». Dans Humanæ Vitæ, il a décrit l’amour marital comme suit : « (...) les époux deviennent un seul cœur et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.

C’est ensuite un amour total (...) Qui aime vraiment son conjoint ne l’aime pas seulement pour ce qu’il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l’enrichir du don de soi » (9).

Humanæ Vitæ proclame que chaque personne est digne d’être aimée et respectée pour elle-même et qu’elle possède une intégrité inviolable. Aujourd’hui, cette

proclamation est plus nécessaire que jamais, tandis que les expérimentations scientifiques dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la robotique et la manipulation génétique repoussent les anciennes frontières des écrivains de science-fiction les plus imaginatifs.

Dans son encyclique Laudato Si’, le Pape François a écrit ceci : « L’acceptation de son propre corps comme don de Dieu est nécessaire pour accueillir et pour accepter le monde tout entier comme don du Père et maison commune ; tandis qu’une logique de domination sur son propre corps devient une logique, parfois subtile, de domination sur la création » (155).

La science et la technologie nous confronteront à de nouvelles questions quant à savoir ce que signifie être humain, et l’apport de réponses se révélera de plus en plus difficile tandis que la ligne entre réalité et réalité virtuelle deviendra de plus en plus floue.

Aujourd’hui, tout comme en 1968, Humanæ Vitæ est un élément important de la réponse de l’Église. Malheureusement, certaines personnes profiteront de cet anniversaire pour ranimer de vieilles controverses, mais cette approche ne saura ternir sa valeur durable.

Saint Jean-Paul II a encouragé à suivre l’enseignement d’Humanæ Vitæ, tout en pensant qu’une explication supplémentaire serait nécessaire pour que cet enseignement soit plus largement accepté. C’est l’une des raisons pour laquelle il a élaboré une « théologie du corps » en y consacrant une grande partie de son temps.

Mais, déjà en 1968, les défenseurs de la planification familiale naturelle, tels que mes amis Dr. John Billings et Dr. Evelyn Billings, ont accueilli favorablement la pa-

rution d’Humanæ Vitæ et ont appuyé son enseignement, en prônant une méthode naturelle de gestion de la fertilité connue maintenant sous le nom de « Billings Ovulation Method ».

Aussi récemment que l’année dernière, l’Union européenne a certifié une nouvelle application mobile qui utilise un algorithme développé par un physicien lauréat du prix Nobel pour mesurer la température du corps de la femme et prédire l’ovulation avec exactitude. Selon une source d’information anglaise, l’application, appelée « Natural Cycles » (Cycles naturels) « pourrait marquer la fin des méthodes de régulation des naissances hormonales et intrusives ».

Un tel résultat n’arriverait pas trop tôt.

L’Organisation mondiale de la Santé a classifié les contraceptifs œstro-progestatifs oraux parmi les carcinogènes de Groupe 1. Cela signifie qu’ils sont connus comme étant carcinogènes pour les femmes, augmentant leur risque de cancer du foie, du col de l’utérus et du sein.

Les méthodes de planification familiale naturelle encouragent les femmes à mieux comprendre les processus naturels délicats de leur corps. Elles encouragent une meilleure communication et le respect entre époux et épouses.

Peut-être que cette nouvelle « science » du corps permettra à une nouvelle génération d’épouses catholiques de vivre une théologie du corps authentique dans leur mariage et aidera le monde à redécouvrir la dignité de la vie humaine et de l’amour.

Vivat Jesus!

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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

Conversion à l’Évangile de la vie Réfléchir aux questions sur la dignité de la vie peut nous conduire à la bonté et à l’amour de Dieu par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori L’ESPRIT DE LA « Marche pour la vie » annuelle à Washington, D.C. est extraordinaire. Il est non seulement pacifique, mais aussi plein d’espoir et de joie. Il regarde l’avenir en cherchant à créer une culture de la vie et de l’amour. Tandis qu’il attire des gens de tous les âges, la foule tend à être jeune, et comprends beaucoup d’enfants de la « Génération Y », (les millénaires) et de jeunes familles. Debout dans la foule, vous avez le sentiment de vous trouver dans une version de la « Journée mondiale de la jeunesse » : pleine de la conviction que la vie humaine est un cadeau précieux de Dieu et que chaque personne, à partir de sa conception, est dotée par le Créateur d’une dignité inviolable et, véritablement, « d’un droit à la vie. » Quand j’assiste à la « Marche pour la vie » chaque mois de janvier, j’attrape invariablement un rhume, mais cela en vaut la peine. Je rentre chez moi avec une détermination renouvelée résister à ce que le Pape François appelle « la culture du jetable » et d’entretenir véritablement l’amour et le respect de la vie humaine, particulièrement quand elle est sans défense.

Je me demande souvent ce qui attire tant de gens à cet événement. Qu’est-ce qui les pousse à faire de longs voyages, à passer des nuits sans sommeil dans des autocars, à se tenir debout pendant des heures sur un sol froid et trempé ?

S’agit-il simplement d’un mouvement politique, ou de quelque chose de plus ?

La réponse est, je crois, que le Seigneur est à l’œuvre dans les esprits et les cœurs 4 ♦ COLUMBIA ♦

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de ces braves gens, et de beaucoup d’autres comme eux. Le mot qui convient ne peut être que « conversion » : le Seigneur convertit les esprits et les cœurs à l’Évangile de la vie. J’ajouterais même que ce processus de conversion a lieu en nous à trois niveaux : intellectuel, moral et religieux.

LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ Nous pensons communément à la conversion comme à une expérience religieuse uniquement, de même que venir à la foi dans le Christ ou se convertir au catholicisme. Pourtant, la conversion a aussi d’autres significations. En général, il s’agit d’un changement de direction dans nos vies qui nous mène au-delà de nous-mêmes, audelà de notre seul point de vue, au-delà de nos intérêts purement personnels ; ou bien, comme dirait le Pape François, au-delà de notre zone de confort. C’est un mouvement qui nous conduit à essayer d’être de meilleures versions de nous-mêmes, plus authentiques.

La conversion est donc une expérience humaine commune. Comme indiqué cidessus, elle a souvent lieu à trois niveaux dans nos vies. Regardons chacun des trois pour comprendre plus profondément comment les gens peuvent être convertis à la vérité et à la beauté de l’Évangile de la vie.

En premier lieu, la conversion intellectuelle débute lorsque nous commençons à poser des questions et à remettre en cause nos pré-suppositions. Nous commençons à nous demander si ce que nous pré-supposions faux est en fait vrai.

Nous nous interrogeons sur la rhétorique

et les exagérations que nous entendons et dont nous sommes témoins.

De nombreuses personnes, qui par le passé se considéraient comme résolument « pro-choix », sont arrivées à un stade de leurs vies auquel elles ont commencé à poser des questions sur les arguments en faveur de l’avortement, ce qui les a conduites à finalement changer d’avis. À un moment donné, elles ont pris au sérieux les arguments philosophiques et les preuves scientifiques avancées en faveur de l’humanité de l’enfant en devenir. Pour d’autres, l’expérience décisive a eu lieu quand elles ont réellement vu un enfant en devenir par l’intermédiaire d’un échographe.

POUSSÉ À LA GRATITUDE Un changement d’avis mène souvent à un changement dans les actions, à la conversion morale : à une manière différente de comprendre, de juger et d’agir.

En règle générale, les gens se voient comme raisonnables et scrupuleux.

Quand les gens adoptent sérieusement cette vision d’eux-mêmes, ils peuvent arriver à un point où ils se sentent mal à l’aise pour prendre des décisions et agir seulement sur la base de ce qu’ils croient être dans leur intérêt. Ils commencent à ne plus penser qu’à leurs propres problèmes, qu’à ce qui leur plaît ou leur convient. Ils commencent à se demander ce qui compte vraiment, ce qui est vraiment important dans la vie. En d’autres

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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

termes, ils commencent à s’intéresser aux vertus et aux valeurs.

Quand les gens sont convaincus de la valeur de la vie humaine, ils peuvent être conduits à faire des choix difficiles. Leur nouvelle attitude de soutien à la cause de la vie peut aliéner des amis et des collègues. Une femme qui vit une grossesse difficile peut trouver le courage de mener son enfant à terme malgré l’opposition de sa famille.

Même quand les gens vivent la conversion intellectuelle et morale, quelque chose de plus profond peut avoir lieu dans les profondeurs de leur être : une vé-

INTENTION DU S A I N T- P È R E

Offerte en solidarité avec le Pape François

POPE FRANCIS: CNS photo/Paul Haring

Pour que les chrétiens, ainsi que les autres minorités religieuses, puissent vivre leur foi en toute liberté dans les pays asiatiques.

ritable conversion religieuse. Après tout, une fois que la vie est comprise comme un cadeau précieux, beaucoup de gens sont frappés par l’idée que Dieu aime ce qu’il a fait. De là, il n’y a qu’un pas à faire pour remercier le Créateur pour le cadeau de la vie et, ce faisant, tomber amoureux de Lui au sens noble.

Nous sommes invités à croire au Dieu vivant, à Lui faire confiance et à L’adorer, en Le remerciant de créer chaque personne à Son image ; en Le remerciant d’avoir envoyé Son Fils pour prendre en charge et racheter notre humanité ; en Le remerciant de nous appeler à l’amitié avec Lui.

Ainsi, les convictions intellectuelles et les choix moraux en faveur de la vie sont entourés par la grâce et l’amour de Dieu. Cette expérience nous transforme profondément et imprègne notre plaidoyer pro-vie de l’amour véritable de Dieu et du prochain. Nous devenons alors non seulement des défenseurs de la vie, mais aussi des témoins du Dieu d’amour qui nous a créés et rachetés.

C’est cela, je pense, qui explique la joie que je ressens chaque année quand je prends part à la « Marche pour la vie ». J’espère que vous ressentirez la même joie !♦

L ’ H O M M E C AT H O L I QU E D U M O I S

Saint Gérard Majella (1726-1755) GERARD MAJELLA est né le 6 avril 1726, de parents catholiques dévots à Muro Lucano, à l’est de Naples, en Italie.

Privé de son père à 12 ans, Gérard devint apprenti tailleur pour soutenir sa mère et ses trois sœurs. Il ouvrit ensuite ouvert sa propre boutique, partageant ses revenus entre sa famille et les pauvres.

Gérard fut attiré vers la vie religieuse dès son jeune âge. À 14 ans, on lui refusa l’admission chez les Capucins en raison de sa jeunesse. Il tenta ensuite de rejoindre les Rédemptoristes, qui menaient des missions paroissiales dans la région, mais le supérieur le rejeta à cause de sa santé fragile.

Sans se décourager, il suivit les missionnaires pendant 19 kilomètres quand ils quittèrent sa ville. « Prenez-moi, essayezmoi », exhortait-il, « et puis renvoyez-moi si je ne sers à rien ». Le supérieur céda et l’envoya au noviciat des Rédemptoristes.

Gérard servit avec joie la communauté comme bagagiste, sacristain, tailleur et infirmier. En 1752, il prononça ses vœux perpétuels en présence du fondateur de l’ordre, Saint Alphonse de Liguori.

Frère Gérard devint très connu comme mystique et auteur de miracles pendant sa vie, et beaucoup de gens recherchèrent sa direction spirituelle. Quand une

femme l’accusa faussement d’avoir brisé son vœu de chasteté, il ne se défendit pas mais accepta avec obéissance la pénitence infligée par Saint Alphonse, jusqu’à ce que son accusatrice se fût rétractée.

Gérard Majella mourut de la tuberculose le 16 octobre, 1755, à l’âge de 29 ans. Beaucoup de gens se sont adressés à lui comme à un puissant intercesseur après sa mort. Il est très connu qu’une jeune femme enceinte dont l’accouchement était très difficile pria en tenant un mouchoir qu’il lui avait donné. Sa douleur cessa immédiatement, et son enfant naquit en bonne santé. Canonisé en 1904 par le Pape Pie X, Saint Gérard Majella est un patron des femmes enceintes, des enfants à naître et du mouvement pro-vie.♦

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L’Ordre des Chevaliers donne de la chaleur aux enfants le Vendredi noir LeTrésorier suprême Ron Schwarz aide une petite fille à essayer un nouveau manteau d’hiver à l’église St. John the Baptist à New Haven, dans le Connecticut. L’événement des Chevaliers de Colomb Des manteaux pour les mômes était l’un de ceux qui se sont déroulés dans le Connecticut le 24 novembre, jour duVendredi noir, en en faisant ainsi une journée consacrée à la charité plutôt qu’à la consommation. Des événements similaires ont pris place le Vendredi noir dans huit autres états ainsi qu’à Washington, D.C., avec des distributions supplémentaires dans les semaines qui ont suivi. Depuis le début du programme Des manteaux pour les mômes en 2009, les conseils des CdeC dans les villes où les hivers sont froids aux États-Unis et au Canada ont fait don de plus de 400 000 manteaux neufs aux enfants défavorisés.

Le père Francesco Patton, O.F.M., custode pour la garde franciscaine de la Terre sainte et le Chevalier suprême Carl A. Anderson présentent le prix « Grato Animo » à Washington, D.C., le 11 novembre.

LE 11 NOVEMBRE, en reconnaissance du travail des Chevaliers de Colomb pour mettre un terme aux persécutions des chrétiens et autres minorités religieuses au Moyen-Orient, le Chevalier Suprême Carl Anderson s’est vu décerner le prix « Grato Animo » de Custode de la Terre Sainte.

Le père Larry Dunham, gardien du monastère franciscain de Washington, D.C., lui a remis le prix le 11 novembre. Le monastère est le domicile aux États-Unis des Franciscains qui sont au service de la population et des sanctuaires de Terre Sainte depuis 800 ans.

Le père Dunham a déclaré qu’il 6 ♦ COLUMBIA ♦

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était reconnaissant envers les Chevaliers de Colomb de défendre la cause des chrétiens du Moyen-Orient, parallèlement à leurs nombreuses autres activités caritatives. « Nous, Franciscains, nous sentons parfois un peu seuls », a-t-il déclaré. « Qui fait attention à nous ? » Qui va nous aider ? Et brusquement, je découvre que l’Ordre des Chevaliers de Colomb s’y implique également ».

Depuis 2014, le « Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens des CdeC » a engagé plus de 17 millions de dollars pour l’aide humanitaire, principalement en Irak, en Syrie et dans la région environnante.♦

Des courts métrages des CdeC remportent des prix Emmy

DEUX COURTS métrages documentaires des Chevaliers de Colomb sont distingués à l’occasion des 59e prix Emmy annuels pour Chicago/Midwest le 2 décembre. Les films primés ont été produits pour la Journée mondiale de la jeunesse 2016 et projetés au Mercy Centre, le site international de catéchèse en anglais et du festival de la jeunesse parrainé par les CdeC à la Tauron Arena de Cracovie.

Les Emmy ont été décernés dans deux catégories : Réalisation exceptionnelle de programmation d’entretiens/ discussions pour le témoignage du père Donald Calloway, et Réalisation exceptionnelle de programmation de séquence pour Witness of Mercy : The Story of Jennifer Trapuzzano (Témoignage de miséricorde : l’histoire de Jennifer Trapuzzano). Ces deux vidéos sont disponibles en ligne sur la chaîne du Conseil suprême sur youtube.com..♦

COATS FOR KIDS: photo by Tom Serafin — FRANCISCAN AWARD: Photo by Paul Felters

Les Francicains rendent hommage au travail de l’Ordre en faveur des chrétiens persécutés

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Photo by Tom Serafin

Un Ordre parraine la Semaine de campagne de sensibilisation à la cause des chrétiens persécutés LES CHEVALIERS de Colomb ont rejoint la Conférence des évêques catholiques des États-Unis – USCCB et d’autres groupes catholiques pour parrainer une Semaine de sensibilisation à la cause des chrétiens persécutés, qui s’est déroulée du 26 novembre au 2 décembre.

Cette campagne a attiré l’attention sur la détresse des chrétiens qui souffrent, particulièrement au Moyen-Orient.

Au cours des dernières années, le nombre de chrétiens en Irak a diminué dans une proportion qui atteint jusqu’à 90 pour cent, passant de 1,5 million avant 2003 à environ 200 000 aujourd’hui.

La baisse de la population chrétienne syrienne atteint jusqu’à 70 pour cent.

Depuis 2014, Bashar Matti Warda, Archevêque catholique chaldéen d’Erbil, en Irak, supervise une opération humanitaire d’envergure avec le soutien des CdeC destinée à fournir un abri à des milliers de chrétiens et autres minorités religieuses visées par le génocide perpétré par Daesh, et à prendre soin de ces chrétiens et minorités religieuses.

L’archevêque s’est rendu aux États-Unis pour implorer son public de prier pour les chrétiens persécutés et apporter un soutien financier à ces chrétiens.

26 nov. : La Semaine de la sensibilisation a commencé par une Journée de prière, au cours de laquelle les catholiques du monde entier ont ensemble prié pour les chrétiens persécutés et la paix dans le monde.

27 nov. : L’Archevêque Warda a rejoint le Chevalier Suprême Carl A. Anderson et d’autres dirigeants pour participer à une conférence de presse du National Press Club à Washington, D.C. « Nous ne demandons pas de mener une vie privilégiée. Nous demandons d’avoir un sens de sécurité et de stabilité », a déclaré l’Archevêque Warda. « Nous demandons vraiment le minimum qui permet de vivre dans la dignité. » 28 nov. : L’Archevêque Warda a célébré une messe commémorative catholique

Les participants à la conférence des Nations Unies du 30 nov. intitulée : « Préserver le pluralisme et la diversité dans la région de Ninive » comprenait (de gauche à droite) : le Chevalier Suprême Carl A. Anderson ; Mohammed Hussein Moh’d Ali Bahr Aluloom, Ambassadeur d’Irak auprès de l’ONU ; Archevêque Bashar Matti Warda d’Erbil, Irak ; et l’Archevêque Bernardito Auza, Observateur permanent du Vatican auprès de l’ONU. chaldéenne au Sanctuaire national Saint Jean-Paul II de Washington, D.C., en mémoire des victimes du génocide. Dans son homélie, il a fait remarquer que les chrétiens persécutés avaient refusé de renoncer à leur foi, malgré la menace de l’exil ou de la mort. « Ils auraient pu tout garder s’ils avaient simplement renoncé à leur foi, mais ils ont fait un autre choix », a-t-il dit. « Ils ont choisi le Christ. » 30 nov. : Les Chevaliers de Colomb et la Mission du Saint-Siège auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ont parrainé une conférence au siège de l’ONU à New York, en insistant sur la nécessité d’œuvrer en faveur du pluralisme et de la démocratie au Moyen-Orient et ailleurs. L’évènement s’est concentré sur l’amélioration des conditions de vie des communautés minoritaires de la région de la plaine de Ninive, berceau historique d’une vaste communauté chrétienne.

Le Chevalier Suprême Carl Anderson a expliqué que, en l’absence de la notion de pluralisme, qui implique de respecter diverses convictions politiques et religieuses, « le besoin de respecter les droits des minorités s’efface, ce qui affecte souvent les membres de la majorité. ... En

l’absence de minorités, les droits disparaissent souvent pour tout le monde. » L’Archevêque Bernardito Auza, Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU, présidait la réunion.

Pour obtenir plus d’informations ou pour faire un don, veuillez consulter le site christiansatrisk.org.♦

Message de l’Archevêque Bashar Matti Warda d’Erbil « Les Chevaliers de Colomb se sont fortement mobilisés pour aider les chrétiens dès le début de la crise, en fournissant de la nourriture, un abri et d’autres types d’aide aux personnes nécessiteuses, pour les enfants, dans de nombreux endroits. ...

Lorsqu’une crise dure aussi longtemps, on a tendance à l’oublier ou à se lasser d’aider pour la même cause. Par conséquent, notre présence ici a pour objet de rappeler à tout le monde que nous vivons des moments difficiles. Nous avons besoin de votre aide ; nous avons besoin de votre voix ; nous avons besoin de votre soutien. »

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Un m uvement est né Depuis une réunion locale dans un salon de Washington, la « Marche pour la vie » a aidé à mobiliser toute une génération pour défendre la vie humaine

D

epuis ses débuts, il y a 44 ans, la « Marche annuelle pour la vie » de Washington (D.C.), s’est développée pour devenir la plus grande manifestation annuelle pour les droits civiques au monde.

Elle a également inspiré d’innombrables marches similaires en Amérique du Nord et dans le monde entier.

Mais cela a bien failli ne pas arriver. À la suite de la décision rendue dans le cadre de l’affaire Roe c.

Wade par le Tribunal suprême des États-Unis le 22 janvier 1973, il y a eu une période de choc et d’incrédulité parmi les avocats pro-vie. « La majeure partie des personnes impliquées dans cette question ne croyaient pas que la décision serait rendue de cette manière.

C’était presque impensable » expliquait William V. Devlin, 82 ans, membre du Conseil 6526 St. Frances de Chantal à Wantagh, dans l’état de New York.

Environ six mois après l’affaire Roe, rappelle William Devlin, des discussions ont commencé sur la manière dont la communauté pro-vie marquerait le premier anniversaire de la décision.

Lew Gardner, 78 ans, natif de Long Island, qui avec sa femme Hélène, faisait partie des « Familles pour la vie » se souvient : « Nous voulions commémorer l’anniversaire, et il s’agissait simplement de savoir comment nous allions le faire. Nous ne pouvions pas laisser passer la date ».

William Devlin, Lew Gardner et plusieurs autres ont alors été mis en contact avec une avocate catholique de Washington, du nom de Nellie Gray, qui venait de prendre sa retraite au sein du Department of Labor (Ministère du travail).

Dans un profil du Catholic News Service (Service des actualités catholiques) de 2010, Nellie Gray se souvient « J’ai reçu un appel de [quelques] Chevaliers de Colomb. Je ne savais même pas qui ils étaient, mais ils m’ont expliqué leur position contre l’avortement et avaient besoin d’un lieu pour se rencontrer et discuter de la possibilité d’organiser une marche. Ce lieu était mon salon ».

Eileen Vogel de l’association Women Concerned for the Unborn 8 ♦ COLUMBIA ♦

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Child (Femmes impliquées en faveur des enfants à naître), en Pennsylvanie, faisait partie des participants à cette réunion en octobre 1973. Mais, avant cela, elle assisté à un autre rassemblement composé des avocats pour le droit à la vie de la région de D.C. Nombreux étaient ceux qui exprimaient leur hésitation concernant la planification d’une marche, croyant que s’ils ne le faisaient pas bien, cela serait pire que de ne rien faire du tout. « C’était tous les “Et si ”, “Et si l’on devait faire face à une tempête de neige ? Et si personne ne venait ?” » évoque Eileen Vogel. « Lorsque la réunion a été terminée, je suis sûre qu’ils ont pensé avoir réglé le problème » ironise-t-elle. « Mais nous n’en étions qu’au début, et rien n’aurait pu nous empêcher de faire cela ».

Après un dîner chez elle, Nellie Gray s’est tournée vers les organisateurs locaux assis à sa table et a déclaré, « J’aimerais que vous me disiez pourquoi vous pensez que nous devrions faire une marche ». « Je me souviens avoir dit que peu importait le nombre de personnes qui viendraient » dit Eileen Vogel. « Même si nous n’étions que dix, l’histoire devrait enregistrer qu’il y avait une voix de protestation contre le massacre de bébés innocents ».

En raison de son expérience avec Washington, le groupe a nommé Nellie Gray à sa tête. « Nellie était enthousiaste à ce propos, mais elle était également un peu réticente », a déclaré Lew Gardner, maintenant secrétaire financier du Conseil œcuménique 5632 de Red Hook, dans l’état de New York.

Nellie Gray et le reste des planificateurs ont avancé dans la foi et accepté d’organiser une manifestation au Capitol américain, comprenant des responsables politiques et religieux ainsi que des musiciens. Elle allait être suivie par une marche, considérée comme un « cercle de vie » autour des bureaux du congrès et le bâtiment de la Cour suprême.

Le groupe a formulé les majeurs « principes de la vie », en formulant la responsabilité morale et juridique de préserver et de protéger

Photo courtesy of Bill Devlin

par John Burger

TOP: Photo courtesy of Bill Devlin — BOTTOM: Photo courtesy of March for Life Education & Defense Fund

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Ci-dessus : La première « Marche pour la vie », qui a eu lieu le 22 janvier 1974, a attiré quelque 20 000 participants, y compris des groupes ayant parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour assurer leur présence. • Ci-contre : Nellie Gray (1924-2012), fondatrice de l’évènement, s’adresse à la foule avant le début de la Marche pour la vie.

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la vie de chaque être humain, et ils ont commencé le travail consistant à lever des fonds, obtenir les autorisations et faire la publicité de l’événement du 22 janvier.

Les roses fraîches ont été envoyées aux législateurs au nom des donateurs, et Willliam Devlin, un artiste engagé, a conçu le logo de la marche, qui montrait le Capitole entouré d’une rose à longue tige.

Un autre Chevalier de Long Island, John Mawn, décédé en 2002, a aidé à faciliter le transport. Propriétaire d’une entreprise d’autobus, il a joué le rôle, avec sa femme Marie, de couple « président pro-vie » du Conseil 4651 St Regis de Ronkonkoma, dans l’état de New York. « John nous a dit “N’attendez pas d’avoir 50 personnes pour remplir le bus”, se souvient Eileen Vogel. « Disons plutôt que nous avons un bus qui va à D.C., et que nous aimerions que vous veniez avec nous ».

Au final, plus de 20 000 personnes, comprenant des bus entiers de personnes venant de l’Illinois, ont participé à la première « Marche pour la vie », le 22 janvier 1974.

Bien que les plus récalcitrants exprimaient des craintes concernant l’organisation d’une manifestation de plein air en plein cœur de l’hiver, celle-ci a bénéficié d’une température clémente (21°C) et d’un temps ensoleillé. « C’était la providence divine », a dit Eileen Vogel. « Je ne crois pas que nous ayons jamais eu une journée comme celle-là depuis ».

Néanmoins, l’ampleur de la foule s’est développée de manière exponentielle d’une année sur l’autre pendant les années qui ont suivi, et la « Marche pour la vie » a pris forme. Un certain nombre d’événements annuels sont nés afin de compléter la marche, tels que di-

Une brève histoire de l’avortement en Amérique 1850 :

L’American Medical Association (Association médicale américaine) (AMA) presse les corps législatifs de l’état et des territoires à interdire l’avortement électif.

1860s- Susan B. Anthony, Elizabeth Cady Stanton et 1870s : d’autres chefs de file des mouvements suffragistes et abolitionnistes condamnent l’avortement comme un mal social dans des discours et des écrits.

1890 : Les lois préconisées par l’AMA proscrivent l’avortement sauf s’il est nécessaire pour sauver la vie de la mère.

1916 : Margaret Sanger ouvre la première clinique de contrôle des naissances des États-Unis, à 10 ♦ C O L U M B I A ♦

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Brooklyn, dans l’état de New York. Les origines du « Planned Parenthood » (Planning Familial) remontent à cet événement.

1937 : La National Federation of Catholic Physicians’ Guild (Fédération nationale des syndicats de médecins catholiques) dénonce les tentatives d’assouplir les restrictions à l’avortement, écrivant que cela « ferait du praticien de la médecine le fossoyeur de la nation. »

1959 : L’American Law Institute (Institut du droit américain) plaide en faveur de la légalisation de l’avortement en relation avec la santé mentale ou physique de la mère, la grossesse causée par le viol et l’inceste, ainsi que la malformation du fétus.

1967 : Le Colorado assouplit les restrictions à l’avortement, le premier de nombreux états à abroger la législation pro-vie. Des lois semblables sont passées en Californie, Oregon et Caroline du Nord.

1969 : La même année, le Canada adopte la Loi d’amendement du droit pénal, 1968-69, qui permet l’avortement pour des raisons sélectives.

1970 :

L’état de New York permet l’avortement sur demande jusqu’à 24 semaines. L’Alaska, Hawaï et Washington adoptent des lois semblables.

1973 : L’affaire « Roe c. Wade » invalide les lois contre l’avortement aux États-Unis. L’affaire « Doe c.

Bolton », qui accompagne l’affaire « Roe c.

Wade », rend l’avortement sur demande légal

CLOCKWISE, FROM LEFT: Photos by Jaclyn Lippelmann, Spirit Juice Studios, CNS photo/Chaz Muth, © Renata Grzan Wieczorek / FortheLoveofBeauty.com, Jeffrey Bruno

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CLOCKWISE, FROM TOP LEFT: Photos by Alton Pelowski, CNS/Gary Cameron/Reuters, Matthew Barrick, Courtesy of the Sisters of Life, Matthew Barrick

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verses conférences et la « Veillée de prière nationale » à la Basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée conception.

Des centaines de personnalités politiques et religieuses ont honoré la scène du rassemblement de leur présence au National Mall (la grande esplanade de Washington) et ont uni leurs efforts aux marcheurs. Des questions telles que l’avortement partiel et le regret postavortement occupent désormais le devant de la scène. Parfois, les participants ont dû marcher péniblement dans la neige ou se protéger contre la morsure du vent et la pluie diluvienne, mais le nombre croissant de jeunes personnes, faisant sentir leur présence dès le début, a gonflé la foule.

Suivant le décès de Nellie Gray en 2012, Jeanne Mancini a été nommée présidente du « March for Life Education & Defense Fund » (Fonds

pendant l’ensemble des neuf mois de grossesse, en élargissant la définition de la santé de la femme.

1974 : La première « Marche pour la vie » a lieu à Washington D.C, pour l’anniversaire du verdict de l’affaire « Roe c. Wade ».

1976 : Le Congrès adopte l’ Amendement Hyde qui empêche la couverture de santé Medicaid et autres fonds fédéraux pour l’avortement.

1980 : L’ Amendement Hyde est confirmé par la Cour suprême.

1984 : Le Président Ronald Reagan institue la politique de Mexico City qui refuse le financement fédéral aux groupes qui promeuvent ou effectuent des avortements dans d’autres nations. Cette politique a été annulée et réinstituée tour à tour par

de défense et d’éducation de la Marche pour la vie). Sa direction a marqué un nouveau chapitre dans l’histoire de l’organisation, alors que la dynamique du mouvement pro-vie continue de se développer. « Vous êtes la génération pro-vie » déclarait Jeanne Mancini, s’adressant aux foules de jeunes de la génération Y (les millénaires), réunies sur la grande esplanade National Mall lors du dernier rassemblement de la « Marche pour la vie ». « Je crois que vous êtes la génération qui mettra un terme à la plus grande injustice sociale de notre époque ! »♦ JOHN BURGER est rédacteur à Aleteia.org et membre du Conseil 16253 Metropolitan Andrey Sheptytsky à New Haven, dans le Connecticut.

les présidents : Président Clinton (1993), Président Bush (2001), Président Obama (2009) et Président Trump (2017).

Années Le travail pro-vie de base au niveau local 1980 : comprend l’ouverture de centres d’accueil et de ressources pour femmes enceintes afin d’aider les femmes qui ont des grossesses non planifiées.

1988 : Au Canada, le verdict de l’affaire « R. c. Morgentaler » permet l’avortement non réglementé dans toutes les circonstances.

1989 :

Le verdict de l’affaire « Webster c. Reproductive Health Services » (les Services de santé de la reproduction) tend à faire respecter une loi du Missouri qui déclare que la vie humaine commence à la conception et interdit aux fonds et aux établissements de l’état de financer des avortements.

1992 : Le verdict de l’affaire « Planned Parenthood (Planning Familial) c. Casey » réaffirme les principes essentiels du verdict de l’affaire « Roe c.

Wade » mais institue plusieurs nouvelles restrictions à l’avortement.

2003 : La loi « Partial-Birth Abortion Ban » (interdiction de l’avortement tardif aussi appelé avortement partiel », est adoptée par le Congrès et signée par le Président George W. Bush.

2007 : La Cour suprême confirme l’interdiction fédérale de l’avortement tardif. La première campagne coordonnée au niveau national « 40 jours pour la vie » a lieu dans 89 villes. À présent : les marches pro-vie demandent qu’il soit mis fin à l’avortement légalisé dans les 50 états, et dans les pays du monde entier.

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Les Chevaliers et la Marche TOUS LES ANS, les Chevaliers se rendent en grand nombre à la Marche pour la vie, rejoints par leurs familles, des conseils, des paroisses et des universités. En outre : • Les Chevaliers de Colomb faisaient partie des organisateurs-fondateurs de la première marche en 1974.

• Depuis 1974, les Chevaliers de Virginie servent comme commissaires de la marche, recueillant les dons et offrant les premiers soins.

• Chaque année, les Chevaliers de Washington D.C. et leurs familles rassem12 ♦ C O L U M B I A ♦

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blent et distribuent 10 000 pancartes CdeC « Défendez la vie » ou « Choisissez la vie ».

• Des membres du Conseil 9542 Catholic University of America et d’autres placeurs de CdeC apportent leur aide lors de la Veillée nationale pour la vie à la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception.

• Pendant des décennies, l’Ordre a offert des signes et des ressources en informations pro-vie lors de la conférence de la Marche pour la vie, et lors de la Marche nationale pour la vie du Canada.

• Le Conseil 6375 Georgetown Univer-

sity est co-parrain et organisateur de la Conférence annuelle pour la vie du Cardinal O’Connor, qui est la plus grande conférence pro-vie organisée par des étudiants aux États-Unis.

• Le Chevalier Suprême Carl A. Anderson a commencé à participer à la Marche pour la vie dans les années 1970 et a prononcé plusieurs fois une allocation devant le rassemblement.

• Le Chevalier Suprême adjoint Patrick Kelly est président du comité de la « Marche pour la vie » depuis 2012.

TOP: Photo by Matthew Barrick — BOTTOM: Photo by Spirit Juice Studios

Ci-dessus : Des officiers suprêmes et leurs épouses rejoignent Jeanne Mancini (au centre) pour prendre la tête de la « Marche pour la vie » de 2017 à Washington, D.C. : (de gauche à droite) John Marrella, avocat Suprême ; Amey Marrella ; Patrick Kelly, Chevalier suprême adjoint et président du Comité de la « Marche pour la vie » ; Jeanne Mancini, présidente de la « Marche pour la vie » ; Carl Anderson, Chevalier suprême ; Michael O’Connor, secrétaire suprême ; Patricia O’Connor ; et Dorian Anderson. • À droite : Des membres du Conseil 13242 George Washington University de Washington, D.C., devant le bâtiment de la Cour suprême à la fin de la « Marche pour la vie » de 2016.

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L’avortement en chiffres

59 millions : c’est le nombre approximatif d’avor-

tements qui ont été pratiqués aux États-Unis depuis 1973.

(Estimation faite par le comité national pour le droit à la vie, à partir des calculs de l’Institut Guttmacher jusqu’à 2014, avec extrapolation pour les années récentes et correction de la sous-déclaration).

Moins de 2 pour cent : le pourcentage d’avorte-

ments pratiqués pour les cas d’« exception » cités communément : inceste, viol et risque pour la vie ou la santé de la mère. (La Johnston Archive rapporte que la conception au cours du viol conduit à 0,3 pour cent des avortements, l’inceste à 0,03 pour cent, et le danger pour la vie de la mère à 0,1 pour cent. Il s’y ajoute 0,8 pour cent pour le risque pour la santé de la mère. Le terme « santé » ici ne se rapporte pas à la description légale de la santé qui se trouve dans des décisions de la Cour suprême, où le mot se rapporte à des avortements qui sont en grande partie électifs).

7 sur 10 : l’estimation basse du nombre d’enfants atteints du syndrome de Down, ou de la trisomie 21, qui font l’objet d’un avortement suivant un dépistage prénatal. (Les estimations concernant les États-Unis varient de 67 à 92 pour cent selon divers facteurs, y compris l’âge de la mère, la race et l’appartenance ethnique).

Plus de 50 pour 1 : nombre d’avortements pour chaque adoption d’enfant en bas âge aux États-Unis.

(Conseil national pour l’adoption et Institut Guttmacher)

2 pour 5 : nombre d’avortements comparé aux nais-

sances vivantes dans la communauté afro-américaine. À New York City, ce nombre dépasse 50 pour cent. (Centres

de contrôle des maladies, Institut Guttmacher, et service de santé et d’hygiène mentale de New York City).

Ces données ont été compilées par l’Institut Charlotte Lozier.

« On me demande sans cesse, les journalistes me demandent, quels sont nos chiffres de participation à la « Marche pour la vie » ? Mais il est difficile d’additionner tous ces chiffres au bout de 44 ans, car nous avons été nombreux à participer. De toute façon, ce n’est pas le plus important. En fait, le seul chiffre auquel je m’intéresse, et auquel nous tous réunis ici nous intéressons, est celui des 58 millions. Depuis 1973, 58 millions d’Américains ont été victimes de l’avortement. C’est pour eux aujourd’hui que nous sommes ici. » Jeanne Mancini, Présidente du « March for Life Education and Defense Fund » (« Fonds de défense et d’éducation de la Marche pour la vie »), 2017

Photo by Spirit Juice Studios

Les Américains soutiennent les restrictions de l’avortement AU COURS DES dix dernières années, le Marist Institute for Public Opinion (institut mariste d’opinion publique) a mené des enquêtes pour connaître les opinions des Américains en ce qui concerne l’avortement, dans le cadre de sondages parrainés par les Chevaliers de Colomb.

Tout comme au cours des années précédentes, le sondage le plus récent, effectué en décembre 2017, a indiqué que la très grande majorité d’Américains soutenaient des restrictions importantes de l’avortement. Soixante-seize pour cent limiteraient l’avortement aux trois premiers mois de la grossesse, au maximum, ce qui est une norme nettement plus restrictive que

celle qui existe actuellement aux États-Unis. Depuis le début du sondage, cette majorité demeure constante, comprenant plus de 3 Américains sur 4. Et la moitié le limiterait uniquement aux cas de viol ou d’inceste, ou pour sauver la vie de la mère.

Par ailleurs, 60 pour cent des Américains s’opposent à l’utilisation de l’argent des contribuables pour financer l’avortement, tandis que moins de 4 sur 10 (36 pour cent) la soutiennent. Et, selon une marge de 30 points de pourcentage (63 pour cent contre 33 pour cent), les Américains soutiennent une interdiction d’avortement après 20 semaines de grossesse.

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Des centaines de membres du clergé défilent au début de la messe d’ouverture de la Veillée de prière nationale pour la vie du 21 janvier 2016 à la Basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée conception de Washington, D.C. L’événement attire environ 9 000 participants chaque année. • Cicontre, en haut : Des étudiants de l’Academy of the Holy Cross de Kensington, dans le Maryland, manifestent leur joie au cours du « Youth Rally and Mass for Life » (Rallye de la jeunesse et Messe pour la vie) organisés dans la salle omnisports Capitol One Arena, le 22 janvier 2016.

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Previous sPread: Photo by renata Grzan / renata Photography.com — CNs photo/Gregory a. shemitz

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« Vous n’êtes pas seul »

TOP: CNS photo/Gregory A. Shemitz —MARY FORR: Photo by Greg Gibson Photography

Mary Forr, 28 ans, est la directrice du Department of Life Issues for the Archdiocese (Département des épreuves de la vie pour l’archevêché) de Washington, D.C. Née à Altoona, en Pennsylvanie, et ancienne joueuse de basket pour l’université de Notre Dame, elle coordonne des programmes et des efforts d’éducation dans les domaines du soutien à la grossesse, de la chasteté et du décès. Elle participe également à l’organisation du « Rassemblement de la jeunesse » et de la « Messe pour la vie », qui précède la « Marche pour la vie » en mars chaque année.

La revue Columbia a récemment parlé avec elle de la marche et de ce qui l’a conduite à ce travail. Voici ce qu’elle avait à dire.

Mes parents sont fortement impliqués dans le mouvement pro-vie, et du plus loin que me souvienne, je suis toujours allée à la « Marche pour la vie ». Chaque année, je suis époustouflée par l’ampleur de la marche. Quand vous montez au sommet de la colline et regardez en arrière, la foule est à perte de vue, c’est un moment vraiment impressionnant.

Je me rappelle, quand j’étais à l’université, avoir marché jusqu’en haut de Capitol Hill à côté d’un jeune homme porteur du syndrome de Down. Il faisait un froid glacial, mais il était souriant et disait que c’était merveilleux d’être là. Marcher aux côtés de ce jeune homme a fait de cette marche la plus puissante que j’ai connue.

Ma sœur aînée, Marita, est handicapée, et elle est une source énorme d’inspiration pour moi dans le combat pour la dignité de toute vie, particulièrement des enfants visés en raison de leurs déficiences. Ma sœur participe aux Special Olympics, et chaque

été, mon frère et moi sommes bénévoles aux Jeux de l’État de Pennsylvanie.

Mon papa disait toujours que les sports nous enseignent la vie.

Ils nous enseignent que le travail acharné paye, et qu’il y a des victoires et aussi des défaites. C’est aussi le cas dans notre travail au sein du mouvement pro-vie, mais à la différence du sport, les résultats ici ont une signification à long terme. Il s’agit ici d’une bataille que nous devons continuer à mener parce que ce n’est pas simplement un palmarès qui est en jeu ici : c’est une vie humaine.

Je crois que chez ceux qui ne reconnaissent pas le droit à la vie, il y a généralement une raison personnelle, habituellement une sorte de blessure. Nous devons travailler pour aider à guérir ces blessures, parce qu’elles sont véritables. C’est pourquoi le travail de notre bureau pour le « Projet Rachel » est si important.

Le « Rassemblement annuel de la jeunesse » et la « Messe pour la vie » ont commencé il y a 25 ans comme un effort pour mobiliser les jeunes de l’archevêché. Il a rapidement grandi, et maintenant nous accueillons près de 20 000 adolescents venus de tout le pays dans la Capitol One Arena. Le rassemblement commence le matin à 6 h 45, mais ces adolescents ne peuvent pas être plus réveillés. La messe, célébrée par des cardinaux, des évêques et plus de 100 prêtres, est une expérience extraordinaire pour eux.

Il est important de savoir que vous n’êtes pas seul. Beaucoup de jeunes sont aujourd’hui les témoins d’une société qui leur dit que les femmes ont le droit de choisir ; que leurs fortes valeurs catholiques ne sont pas importantes. Ici, ils sont unis avec 20 000 autres adolescents qui sont tous ici debout pour la même chose qu’eux.♦ JANVIER 2018

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Pro-vie de la Côte Est à la Côte Ouest Les douzaines de marches organisées chaque année illustrent le dynamisme du mouvement pro-vie aux États-Unis par Joseph Pronechen out le monde ne peut pas se rendre à Washington D.C. pour participer à la « Marche pour la vie » annuelle. Mais, depuis 1974, le nombre de marches parallèles augmente régulièrement.

Maintenant, plus de 60 marches locales sont organisées dans tous les États-Unis, permettant à des milliers d’autres personnes de se positionner en faveur de la vie.

Par exemple, environ 10 000 personnes participent à la « Marche pour la vie » de Dallas, qui a été lancée en 2002. Cet événement commence par une messe et comprend un rassemblement à l’Earle Cabell Federal Courthouse, Cour fédérale où l’affaire Roe c. Wade a initialement été déposée en 1970.

En Floride, la « Marche pour la vie » de St. Augustine qui, à sa création en 2007, a réuni 700 participants attire maintenant 3 500 personnes qui viennent d’aussi loin que Miami et de Savannah, en Georgie.

Le « Celebrate Life Rally » (rassemblement célébrant la vie) et la « Marche pour la vie » organisés chaque année à Denver attirent plus de 5 000 personnes. De nombreuses autres marches de moindre envergure se déroulent dans diverses autres villes telles que Concord, dans le New Hampshire et Charlotte, en Caroline du Nord.

Il y a au moins une marche pro-vie qui a fait précédent avant l’événement annuel de Washington. Laurence et Marge Theriault, qui étaient à l’époque membres du Comité du droit à la vie de l’Illinois, ont contribué à lancer la première marche à Chicago en 1972, un an avant que la Cour suprême ne rende sa décision dans l’affaire Roe c. Wade. « Des enfants de toutes les écoles catholiques ont défilé au cours de la « Respect Life Week » (Semaine Respecter la Vie) », se rappelle Laurence Theriault, membre du Conseil 3731 Father John J. Dussman de Glenview, dans l’Illinois. « C’était une marche très joyeuses car nous souhaitions célébrer la vie. » La « Marche pour la vie » de Chicago est maintenant l’événement pro-vie le plus important du Midwest, attirant régulièrement 18 ♦ C O L U M B I A ♦

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plus de 5 000 personnes de l’Illinois et des états voisins, même durant les hivers particulièrement rigoureux.

Pendant ce temps, l’un des événements pro-vie les plus récents compte également parmi les plus importants. La célébration « OneLife LA » (Une vie Los Angeles), lancée par l’Archevêque José H. Gomez en 2015, est un prolongement de la marche de Los Angeles créée 11 ans plus tôt.

DENVER En 2003, John Costello, membre du Conseil 3148 Van Nuys en Californie, a été perturbé en entendant la déclaration suivante diffusée dans le cadre d’un programme de radio catholique : « Au cours des 30 dernières années, il y a eu plus de 30 millions d’avortements, et la plupart des chrétiens ont peu fait, voire n’ont rien fait du tout, en la matière. » Peu de temps après, John Costello a été invité à diriger le Comité pro-vie du Conseil 3148. Il cofonda rapidement la « Marche pour la vie » de Los Angeles avec John Riordan, grand Chevalier à l’époque, et Julie Ball, directrice du Pregnancy Counseling Center (centre conseil grossesse) de Mission Hills, en Californie. En mars

LEFT: Photo by Michael Morneau — TOP RIGHT: Photo by Spirit Juice Studios — BOTTOM RIGHT: Photo courtesy of One1Life Los Angeles

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CHICAGO

LOS ANGELES

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2004, quelques 700 personnes ont défilé le long du boulevard Ventura, très fréquenté, pour témoigner publiquement en faveur de la vie. « Nous étions des pionniers dans l’état de Californie », a déclaré John Costello.

L’événement annuel est finalement devenu l’événement actuel « OneLife LA » de l’archevêché.

Maintenant, sous la direction de l’Archevêque Gomez, « OneLife LA » attire d’immenses foules. « L’Archevêque Gomez est un remarquable dirigeant et porte-parole de la culture de la vie », a affirmé Richard Marciniak, président de la « Culture de la vie des CdeC » pour la Californie du Sud et membre du comité d’organisation de « OneLife LA ». « Cette année, nous prévoyons la participation de 20 000 à 30 000 personnes. » Il a ajouté que, en plus de participer avec leurs familles et servir de prévôts, les Chevaliers font la promotion de l’événement dans tout l’archevêché et demeurent « une force motrice de la marche ».♦

Photo by Bill Poehler

ST. PAUL

JOSEPH PRONECHEN est un écrivain attitré du National Catholic Register d’EWTN.

Olympia Jan. 22

Spokane Jan. 20

Bismarck Jan. 22

Portland Jan. 14

Montpelier Jan. 22 St. Paul Jan. 12

Boise Jan. 20 Cheyenne Jan. 13

San Francisco Jan. 27

Jan. 22 Denver Jan. 13

Los Angeles Jan. 20

Topeka

Las Vegas Mar. 10

San Diego Jan. 20

Phoenix Jan. 20

Dallas Jan. 20 Austin Jan. 27

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Jefferson City Jan. 22

Jan. 22

Tulsa Jan. 22

Boston Jan. 18

Albany Jun. 4

Chicago Jan. 14

Lincoln

Salt Lake City Jan. 20

Concord Jan. 13

Little Rock Jan. 21

Elkhart Jan. 13

Cleveland Jan. 22

Fort Wayne Jan. 27 Columbus Jan. 22 Louisville Jan. 22 Knoxville Jan. 22

Atlanta Jackson Shreveport/Bossier Jan. 22 Jan. 19 Jan. 27 Mobile Jan. 19 Pineville/Alexandria Feb. 3 Baton Rouge Jan. 20

Pensacola Jan. 13 Biloxi Jan. 22

Charlotte Jan. 12

New Haven Jan. 22

Providence Jan. 22

Annapolis Mar. 12 Washington, D.C. Jan. 19 Raleigh Jan. 13 Columbia Jan. 6

St. Augustine Jan. 13

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Témoignage de San Francisco en faveur de la vie La Marche pour la Vie Côte Ouest annuelle se développe et réconforte en dépit d’un environnement hostile par Gibbons Cooney

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oston an. 18

Photo by Eva Muntean

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a première « Marche pour la Vie Côte Ouest » du 22 janvier 2005 a étonné les organisateurs, ayant attiré plus de 7 000 participants.

Elle a également suscité l’opposition des instances politiques et des services médiatiques de San Francisco, opposition qui se poursuit chaque année. La censure et l’insuffisance des reportages créent, entre autres, une impasse dans laquelle le public mal informé est acculé, sans le savoir. Pour reprendre les propos ironiques dont on se souvient encore de Dolores Meehan, l’une des organisatrices de l’événement : « On peut éviter la vérité, mais impossible de se soustraire à la circulation ! » Ralph DeSimone, ancien grand Chevalier du Conseil 14156 St. Mary de Walnut Creek, comptait également parmi les organisateurs en 2004. « Nous avons été nombreux à répondre à l’appel nous demandant de proclamer sans crainte la dignité de chaque personne, particulièrement des plus innocents », a déclaré Ralph DeSimone. « Nous savions qu’une marche bien organisée et se déroulant en toute sécurité à San Francisco nous permettrait de montrer aux autres que beaucoup de personnes de tous âges et de tous horizons vénèrent sincèrement la vie. » Au cours des 12 dernières années, cet événement n’a pas cessé de gagner de l’ampleur et il compte maintenant plus de 50 000 participants. Mais ce n’est là qu’un volet de l’histoire. En dépit de la participation de personnes de tous âges, de toutes races et de toutes croyances, on ne peut assister à la marche sans être frappé par la présence exubérante d’une multitude de jeunes gens. L’événement a également généré des pèlerinages, des heures saintes, des messes spéciales et des conférences de jeunes, devenant l’un des week-end de l’année le plus orienté sur la foi pour les catholiques de la région.

« L’essor de la marche est un rêve devenu réalité », a fait savoir Eva Muntean, la principale organisatrice de la marche. « Je me souviens de cette première année, tandis que nous tournions le coin de la place et que nous étions confrontés à des protestataires vociférant des propos incroyablement haineux. Pendant un très bref instant, j’ai été pétrifiée de peur. Tandis que me m’apprêtais à avancer, je me demandais : Dois-je m’arrêter ou continuer ? Mais j’ai, nous avons, avancé.

Nous avons avancé, nous ne nous sommes pas arrêtés, et nous n’avons pas encore terminé ! » Les organisateurs ont toujours cherché à ce que la marche soit l’occasion de réconforter, en communiquant un message d’espoir et d’amour, tout en défilant dans les rues de San Francisco. Le slogan choisi est : « Abortion Hurts Women » (L’avortement blesse les femmes) et l’événement commence par la campagne de sensibilisation « Silent No More » (Rompre le silence) : des témoignages de personnes affectées par l’avortement.

Lisa Hamrick, co-fondatrice de la « Marche pour la vie », ne savait pas à quoi s’attendre lorsqu’une femme s’est soudainement approchée d’elle au cours d’un récent événement de cette année. « Elle est venue se planter devant moi », se rappelle Lisa Hamrick, « m’a regardée droit dans les yeux et a prononcé des paroles que je n’oublierai jamais : « Je faisais partie du camp adverse ! Pour la première fois cette année, je marche avec vous ! »♦ GIBBONS J. COONEY est secrétaire de la paroisse de l’Église SaintPierre et Saint- Paul de San Francisco et participe à la « Marche pour la Vie Côte Ouest » en tant que bénévole.

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Les convertis de l’affaire Roe c. Wade Deux figures centrales du combat pour le droit à l’avortement sont devenues passionnément pro-vie par Carolee McGrath e Dr Bernard Nathanson était l’avocat que l’on entendait le plus. sur l’avortement », Bernard Nathanson a exprimé ses doutes sur Des milliers de femmes, clamait-il, mourraient au cours de pro- l’idée que l’avortement était simplement l’enlèvement « d’une cédures clandestines si on ne leur accordait pas le droit d’avorter, et masse indifférenciée de cellules. » Il ajouta : « Je suis profondément il avait le devoir de les protéger. Ainsi, en 1969, le gynécologue - obs- troublé par ma certitude croissante d’avoir en fait présidé à plus de tétricien originaire de New York City a cofondé la National Associa- 60 000 décès. » tion for Repeal of Abortion Laws soit l’Association nationale pour Quand la technologie de l’échographie est apparue, Bernard Nal’abrogation des lois sur l’avortement. Un an plus tard, il devint di- thanson trouva bientôt impossible de nier l’humanité de l’enfant recteur du New York’s Center for en devenir.

Reproductive and Sexual Health En 1979, il écrivit L’avorte(Centre de New York pour la ment de l’Amérique, qui exposanté reproductrice et sexuelle), sait ce qu’il a appelé « les le plus grand centre d’avortecommencements malhonment indépendant au monde. nêtes du mouvement pour Mais l’avortement était toul’avortement. » Il reconnut jours illégal dans beaucoup d’aumême avoir personnellement tres lieux, comme à Dallas au fabriqué des statistiques sur le Texas, où les avocats et activistes nombre de femmes qui moulocaux étaient prêts à remettre en raient chaque année d’un question la loi anti-avortement avortement illégal, afin de de l’état. Ils prirent le cas d’une convaincre la Cour suprême jeune femme célibataire et sans que la légalisation de l’avorteemploi, appelée Norma McCorment sauverait des vies. vey, à qui l’on avait refusé l’accès En coopération avec le Naà l’avortement quand elle est tional Right to Life Committee Le Dr Bernard Nathanson et Norma McCorvey (aussi connue sous le tombée enceinte, encore.

(Comité national pour le nom « Jane Roe ») sont photographiés en 1985 et en 1998, respectivePour le procès, Norma droit à la vie), en 1984, il fut ment, après avoir renoncé au droit à l’avortement.

McCorvey utilisa un autre nom : le narrateur d’un film docuJane Roe, d’où le nom « Roe » mentaire intitulé The Silent qui apparaît dans l’affaire « Roe c. Wade », qui devait aller jusqu’à la Scream (Le cri silencieux), qui montrait l’avortement d’un enfant en Cour suprême en 1973. devenir âgé de 12 semaines par le biais de l’échographie.

La décision emblématique décriminalisa l’avortement dans tout Se proclamant athée juif, il entreprit alors un voyage spirituel après le pays, et dans un certain sens, Bernard Nathanson et Norma être devenu ami avec le père John McCloskey, un prêtre de l’Opus McCorvey avaient obtenu la victoire ; mais ce n’est pas la fin de leurs Dei. Il se convertit plus tard au catholicisme et fut baptisé par le Carhistoires. Dans les années qui suivirent l’affaire « Roe c. Wade », leur dinal John O’Connor, archevêque de New York, en la cathédrale manière de considérer le problème de l’avortement a changé radica- Saint Patrick le 8 décembre 1996. lement. Ils devinrent par la suite des défenseurs pro-vie éloquents et À cette époque, Norma McCorvey était engagée dans son propre rencontrèrent le pardon de Dieu de façon puissante. chemin vers la conversion. En 1995, sa vie changea quand un orgaTout juste un an après l’affaire « Roe c. Wade », dans un article nisme pro-vie s’installa dans un bureau à côté de la clinique d’avorde 1974 du New England Journal of Medicine intitulé « Plus loin tement de Dallas où elle travaillait. Juste un an plus tôt, elle avait 22 ♦ C O L U M B I A ♦

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publié un livre intitulé I Am Roe: : My Life, Roe v. Wade and Freedom of Choice (Je suis Roe : ma vie, Roe c. Wade et la liberté de choix), dans lequel elle faisait la chronique de son enfance troublée, sa toxicomanie, ses trois grossesses et son soutien à l’affaire « Roe c. Wade ».

Dans les mois qui suivirent la rencontre avec ses voisins pro-vie, parmi lesquels le Révérend Philip Benham, Norma McCorvey quitta pour toujours le secteur de l’avortement, et devint chrétienne évangélique. Elle fut plus tard reçue dans l’Église catholique en 1998 par le père Frank Pavone, directeur national de « Prêtres pour la vie ».

Elle avait également publié un second livre, Won by Love (Gagnée par l’amour), plus tôt dans la même année mais c’était une histoire de repentir, de miséricorde, de conversion et d’espoir.

Dans un supplément au livre, elle a écrit : « Il n’y a pas de jour sans que je remercie Dieu pour les hommes et les femmes qui, par leur contact personnel avec moi ou simplement par leurs prières, m’ont aidé dans mon voyage. Sa miséricorde est infinie. » Dans son mémoire de 1998, Hand of God (La Main de Dieu), Bernard Nathanson fait écho à ces sentiments : « Je ne peux pas vous

dire à quel point je suis reconnaissant à ceux qui ont prié pour moi pendant toutes ces années où j’annonçais publiquement mon athéisme et mon absence de foi. Obstinément, affectueusement ils ont prié pour moi. Je suis convaincu sans aucun doute que ces prières furent entendues. » Bernard Nathanson a également admis dans le livre être « l’un de ceux qui ont inauguré cet âge barbare. » Norma McCorvey a fait une confession semblable dans une annonce d’intérêt public : « Mon procès, qui a légalisé l’avortement à la demande, a été la plus grande erreur de ma vie. » En dépit de leurs regrets, quand Bernard Nathanson mourut le 21 février 2011 à 84 ans, et Norma McCorvey le 18 février 2017 à 69 ans, ils ont quitté ce monde dans la paix, forts témoins de l’Évangile de la vie.♦ CAROLEE MCGRATH est co-animatrice de la série d’émissions pour les femmes The Gist sur CatholicTV. Mariée et mère de cinq enfants, elle écrit depuis le Massachusetts.

Photo by Chip Somodevilla/Getty Images

Quitter l’industrie de l’avortement Bernard Nathanson et Norma McCorvey sont loin d’être les seuls promoteurs de l’avortement à avoir vécu de fortes conversions par la réflexion, les amitiés et le témoignage pro-vie. La conversion du Dr John Bruchalski est survenue après qu’il ait travaillé comme avorteur quand il était en résidence à OB/GYN à la fin des années 1980.

Maintenant membre du Conseil 10754 Padre Pio à Great Falls en Virginie, il a fondé le centre familial de Tepeyac, un des plus grands cabinets médicaux indépendants provie des Etats-Unis, en 1994. Dans le cas d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un établissement de Planned Parenthood (Planning familial) à Bryan/College Station au Texas, sa conversion de 2009 a été invitée en partie par les organisateurs de la campagne 40 jours pour la vie. Plus tard elle a mis en place And Then They Were None (Et puis il n’en resta aucun), un organisme qui a aidé environ 400 employés et 7 médecins à quitter l’industrie de l’avortement. • abortionworker.com

Je m’adresse à vous aujourd’hui, en qualité de femme qui a passé huit ans de sa vie à travailler à gèrer un établissement de Planned Parenthood (Planning Familial). En raison du pouvoir de la conversion, en raison du pouvoir du Christ, je m’adresse à vous en qualité de femme à qui a l’on a pardonné son passé. » – Abby Johnson, fondatrice de And Then There Were None, « Rallye de la Marche pour la vie » de 2017

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l’évangélisation. • sistersoflife.org • En 2004, les membres du Conseil 10624 Texas A&M et la Coalition pour la vie de Brazos Valley à Bryan/College Station au Texas, ont lancé une veillée de prières de 40 jours, 24 heures par jour, devant une clinique locale d’avortement.

Devenu un mouvement populaire actif dans 57 pays, le témoignage et la prière pacifique de 40 jours pour la Vie ont conduit environ 14 000 femmes, qui pensaient à l’avortement, à choisir la vie, 170 travailleurs de l’avortement à quitter leur emploi, et 90 centres d’avortement à fermer leurs portes. • 40daysforlife.com • Le plus grand organisme pro-vie de la jeunesse aux États-Unis, Students for Life of America, a contribué à mettre en place et développer plus de 1 100 organismes étudiants pro-vie et a formé des dizaines de milliers d’étudiants dans tout le pays pour défendre les enfants à naître et aider les mères sur leurs campus. • studentsforlife.org • pregnantoncampus.org

« Faisons connaître ce mouvement comme expression de notre amour, et non pas de notre haine.

Faisons connaître ce mouvement comme expression de notre compassion, et non pas de notre désir de confrontation. Lorsqu’il s’agit d’affaires du cœur, rien n’est plus puissant que la douceur. ... Pour guérir notre pays et restaurer une culture de la vie, nous devons continuer d’être un mouvement qui est ouvert à tous, qui prend soin de tout le monde, et qui témoigne du respect pour la dignité et la valeur de chaque personne. » Mike Pence, Vice-président, « Marche pour la vie » de 2017 24 ♦ C O L U M B I A ♦

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CNS photo/Yuri Gripas, Reuters

LE THÈME de la Marche pour la vie 2018 (« l’amour sauve des vies ») est plus qu’un slogan accrocheur. Il reflète les manières innombrables par lesquelles l’œuvre de compassion provie fait une vraie différence. Voici quelques exemples : • Le projet Rachel est au niveau diocésain un ministère de guérison confidentiel et sacramentel, au service des femmes et des hommes qui souffrent à la suite d’un avortement. Fondé en 1984, il offre de façon pastorale une aide psychologique, des groupes de soutien, des retraites et des aiguillages vers des professionnels autorisés de la santé mentale. • hopeafterabortion.com • Sisters of Life (sœurs de la vie) est une communauté religieuse contemplative/active de femmes, fondée à New York en 1991 par le Cardinal John O’Connor pour la protection et le perfectionnement du caractère sacré de chaque vie humaine. Les formes d’apostolat comprennent la fourniture d’un logement et une aide pratique pour les femmes enceintes dans le besoin, les soins après avortement, des retraites et

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« Témoignons à ceux qui sont réunis ici aujourd’hui que le don de la vie humaine nous engage personnellement à briser l’isolement de la culture qui trouve dans la mort une solution aux difficultés de la vie…

Engageons-nous à réhabiliter la valeur de la solidarité. L’amour exige la solidarité ».

Mère Agnes Mary Donovan, Supérieure générale des Sœurs de la vie, Walk for Life West Coast, 24 janvier 2009

TOP: Photo courtesy of the Gospel Herald Society — LEFT: Photo by © Renata Grzan Wieczorek / FortheLoveofBeauty.com — RIGHT: Photo by Slav Zatoka

Aider les femmes à choisir la vie TANDIS QUE le nombre de centres d’avortement aux ÉtatsUnis, autour de 700 en ce moment, est en train de décliner, le nombre de centres de grossesse pro-vie est en augmentation.

Plus de 1 100 centres de grossesse aux États-Unis offrent maintenant des services d’échographie en plus du modèle traditionnel de l’aide psychologique et matérielle. Environ 100 centres supplémentaires se convertissent à un modèle médical limité tous les ans, et beaucoup de cliniques s’agrandissent pour fournir des services de santé complets dans la perspective pro-vie.

« En tant qu’enfant adopté et parent adoptif, je sais personnellement ô combien l’adoption requiert une détermination sans limite. C’est un acte d’amour, d’espoir et de justice qui aide à restaurer ce qui a été brisé. L’industrie de l’avortement met en avant le mythe de « l’enfant non désiré » pour justifier le massacre de vies humaines innocentes — non prévue équivaut à non voulue ce qui équivaut à mal aimé.

C’est un mensonge ! Et ce mythe est taillé en brèche chaque jour grâce à la vie donnée par des mères courageuses et par les millions d’enfants adoptés et leurs familles qui prouvent que les enfants non désirés n’existent pas ».

Ryan Bomberger, fondateur de la Radiance Foundation.

Depuis que le Programme Échographie des Chevaliers de Colomb a été lancé en 2009, les conseils d’État et locaux ont aidé à installer environ 900 échographes dans des centres de grossesse habilités, par l’utilisation de fonds complémentaires provenant du Fonds Culture de la Vie des Chevaliers. L’Ordre est en bonne voie pour installer plus de 1 000 échographes pour le 10e anniversaire du projet en 2019. Le Chevalier Suprême Carl A. Anderson a annoncé cet objectif lors du 135e Congrès Suprême en août 2017, estimant que les machines sauveraient 1 million d’enfants en vie prénatale, en encourageant les femmes enceintes qui pensent à l’avortement à choisir la vie. • kofc.org/ultrasound JANVIER 2018

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« Je m’adresse à vous aujourd’hui en qualité d’épouse, de mère et, oui, de survivante d’avortement activiste provie. ... Si l’avortement avait réussi, mon époux serait sans son épouse ; nos enfants n’auraient jamais vu le jour. L’avortement ne met pas simplement fin à une vie ; il change les vies des générations futures. » Melissa Ohden, fondatrice de l’Abortion Survivors Network

Patricia Heaton, actrice et mannequin américain, conférencière à la « OneLife LA » de 2017

« Je m’adresse à vous pour prendre la défense de ceux qui n’ont pas de voix, les enfants en devenir, qui sont nos cadeaux les plus précieux. ... En qualité d’hommes, nous devons défendre les vies des innocents et de leurs mères en situation de crise. Nous devons nous montrer à la hauteur et mener le changement. » Benjamin Watson, tight end (receveur rapproché) des Baltimore Ravens, époux et père de cinq enfants 26 ♦ C O L U M B I A ♦

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« Mes camarades étudiants, il ne s’agit pas du problème des autres.

L’indifférence n’est pas une option.

Mettre fin à l’avortement relève de notre responsabilité. » Katrina Gallic, University of Mary, Bismark, ND

CLOCKWISE FROM TOP LEFT: Photo by Spirit Juice, Photo courtesy of the Archdiocese of Los Angeles, Photo by Rachel Gallic, Photo by Matthew Barrick

« Une femme qui a une grossesse non planifiée mérite également de connaître le bonheur non planifié. »

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TOP: Photo by Tom Serafin — LEFT: Photo courtesy of Hannah Rose Allen — RIGHT: Photo courtesy of Brandi Swindell

« Être pro-vie, c’est être pro-femme, et être pro-femme, c’est être pro-vie. L’industrie de l’avortement ne veut pas que vous croyiez en cette vérité. ... La « Marche pour la vie » est porteuse d’un message simple pour les mères enceintes et leurs bébés : Nous aimons les deux ! Et notre message est que nous comptons gagner. » – Patrick Kelly, président du comité de la « Marche pour la vie » et Chevalier suprême adjoint

« Je suis mère de six enfants en vie et je suis grandmère. Je suis également une mère qui a avorté. Je me joins aux voix des milliers de personnes de tous les États-Unis qui ont décidé de rompre le silence (Silent No More). Si le rêve du Dr Martin Luther King Jr est de vivre, nos bébés doivent vivre. Nos mères doivent choisir la vie. » Alveda King, nièce de Dr Martin Luther King Jr

« Il est important de mobiliser les femmes qui sont déterminées à mettre fin à la violence de l’avortement et qui défendent les droits de l’Homme et la justice pour tous.

Les voix des hommes, femmes et familles pro-vie ont de l’importance et font vraiment une différence. » Brandi Swindell, fondatrice et présidentedirectrice générale de Stanton Healthcare JANVIER 2018

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Vie, nous nous tenons sur nos gardes pour toi Sur la colline du Parlement, et à travers les provinces, les Canadiens s’unissent pour défendre la vie par Colleen Rouleau

es dizaines de milliers de personnes réunies le 11 mai 2017, pour la 20e « Marche nationale pour la vie » à Ottawa, en Ontario, un océan de visages souriants s’étendant de la Centennial Flame à la Peace Tower sur les marches du Parlement canadien. Les participants à l’événement annuel, qui coïncidait avec le 150e anniversaire de la Confédération canadienne, célébraient la valeur de la vie humaine et ont pacifiquement protesté contre les politiques radicales du pays concernant l’avortement. « Nous sommes l’un des rares pays au monde, avec la Chine et la Corée du Nord, à n’avoir aucune loi limitant l’avortement » explique Jim Hughes, président de la « Campaign Life Coalition » (Coalition de la campagne pour la vie), le bras politique du mouvement pro-vie canadien. « Nombreux sont les Canadiens qui n’ont pas connaissance de ce fait ».

Le 4 mai 1969, la Loi sur l’amendement de la législation pénale a légalisé l’accès à l’avortement dans des établissements accrédités lorsqu’il est approuvé par un comité de médecins. La Cour suprême du Canada, dans sa décision rendue dans l’affaire R c. Morgentaler en 1988, a considéré cette disposition comme contraire à la constitution et a annulé toutes les lois concernant l’avortement.

Environ une décennie plus tard, Jim Hughes s’est inspiré de la regrettée Nellie Gray, fondatrice de la « Marche pour la vie » de Washington, D.C. « Elle m’a dit « Le Canada devrait également marcher pour la vie » se souvient-il.

Suite à ses discussions avec le père basilien Alphonse de Valk et d’autres, Jim Hughes a aidé à organiser la première marche nationale officielle en 1998.

L’Ordre des Chevaliers de Colomb a été un allié de poids pour l’événement dès ses débuts, aidant au financement, à l’organisation et à la participation. Les députés d’État des CdeC ainsi que de nombreux 30 ♦ C O L U M B I A ♦

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Photo by Jake Wright

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« Le Christ nous dit Quiconque reçoit en mon nom un petit enfant me reçoit moi-même. C’est la raison pour laquelle l’avortement est si diabolique, car en rejetant un petit enfant c’est le Christ lui-même que nous rejetons…

Si vous ne voulez pas de l’enfant à naître, donnez-le moi, je le veux » – Ste Teresa de Calcutta, fondatrice des

TOP: Photo by Jean-Marc Carisse — RIGHT: Photo by Jake Wright

Missionnaires de la Charité, Ottawa, 17 septembre 1988.

Chevaliers du pays ont également aidé à organiser des marches plus restreintes dans les capitales provinciales. « Je suis très reconnaissant aux Chevaliers de Colomb pour leur engagement, leur rôle de chefs de file et leur soutien » a déclaré Jim Hughes.

Au cours des 20 dernières années, la « Marche nationale pour la vie » a évolué pour devenir un événement sur trois jours, commençant par une veillée aux chandelles sur la colline du Parlement la veille de la marche. « Quatre-vingt pour cent des participants ont moins de 30 ans » indique Hughes. « C’est un événement joyeux ».

Aujourd’hui, plus de 100 000 avortements sont officiellement déclarés chaque année au Canada. Mais la « Marche nationale » illustre le nombre croissant de citoyens qui affirment, en paroles et en actes, la valeur de la vie humaine.

Jim Hughes se souvient des mots que Mère Térésa lui a dit lorsqu’elle est intervenue comme oratrice lors d’un rassemblement pro-vie de 1988 sur la colline du Parlement : « Ce qui est magnifique, concernant le mouvement pro-vie, c’est que ce sont des personnes ordinaires faisant des choses extraordinaires, pour Dieu ».♦ COLLEEN ROULEAU écrit depuis Edmonton, en Alberta.

Page opposée : Nicholas Graydon, directeur suprême du Nouveau-Brunswick, accompagné de son épouse, Elizabeth, et de représentants de l’état de l’Ontario, prononce un discours sur la colline du Parlement avant la « Marche nationale canadienne pour la vie » d’Ottawa, le 11 mai 2017. • Marcel Lemmen, trésorier d’état de l’Ontario, (à gauche), avec sa fille, Grace, et son épouse, Charlene, participent à la « Marche nationale pour la vie » de 2017, avec Randy Hingston, député de district du Conseil 2092 Granottier à Owen Sound, en Ontario.

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Les « Marches pour la vie »

se mondialisent Face aux défis, le mouvement international pro-vie gagne en force et en unité

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a « Marche pour la vie » a commencé aux États-Unis, mais à présent c’est devenu un phénomène mondial, comprenant des marches dans des pays aussi divers que le Mexique, la Pologne, le Nigéria, la France et l’Australie, pour ne citer que quelques exemples.

Selon Niamh Uí Bhriain du « Rassemblement pour la vie » de Dublin, « La « Marche pour la vie » des États-Unis a certainement incité de nombreuses personnes du monde entier à se réunir pour prendre position en faveur de la vie. » Jeanne Mancini, présidente du « March for Life Education & Defense Fund » (fonds d’éducation et de défense de la Marche pour la vie) de Washington, D.C., a remarqué que de nombreux dirigeants pro-vie de multiples pays ont participé à la marche de Washington. « Ils retournent chez eux et, par la voie de l’inculturation, ils développent un événement unique à l’image de leur communauté locale », a-t-elle dit.

L’inspiration et l’inculturation rendent unique chacune des diverses marches pro-vie : des cornemuses et de la danse irlandaise improvisée à Dublin, à la « LifeFest » (fête de la vie) de Birmingham, au Royaume Unis, joyeuse et paisible, mais calme en comparaison, jusqu’ à l’ambiance de concert pop de Lima, au Pérou.

Ce mouvement international en plein essor est également une source d’inspiration pour les jeunes.

Paul Forget, dirigeant pro-vie belge, a observé : « La Marche pour 32 ♦ C O L U M B I A ♦

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la vie » de Bruxelles est organisée par des jeunes, très jeunes. L’âge moyen de nos organisateurs, dont je fais partie, est de 23 ans. Nous représentons une nouvelle génération qui estime que la vie doit être défendue. » John Smythe, directeur de la « Pro-Life Campaign » (campagne pro-vie) en Irlande, a exprimé son accord. « C’est un mouvement qui motive les jeunes », a-t-il dit. « Sa force ne cesse de progresser constamment. » Le même phénomène s’observe partout, excepté en Afrique où, non seulement les jeunes sont bel et bien pro-vie, mais l’ancienne génération aussi.

Obianuju Ekeocha est la fondatrice de « Culture of Life Africa » (Culture de la vie en Afrique), qui contribue à organiser les marches pro-vie sur l’ensemble du continent. « Nos marches novatrices attirent de nombreuses personnes : qu’elles soient jeunes ou âgées, robustes ou frêles, riches ou pauvres », a-t-elle souligné. « Dotées d’une remarquable vitalité africaine, et avec verve et vigueur, elles chantent, dansent et prient, se portant témoins de la sainteté et de la dignité de la vie, de la maternité et du mariage. Nos marches illustrent avec force la position pro-vie adoptée à l’unanimité dans la société africaine. » Pour reprendre les propos de l’Évêque Emmanuel Badejo of Oyo du Nigéria : « En Afrique, nous avons l’habitude de dire : Il y a

Photos courtesy of international pro-life march organizers

par Corinna Turner

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◀ La première « Marche pour la vie » de Paris a eu lieu en 2005, et la marche de 2017 a attiré plus de 50 000 participants. L’un des principaux partenaires de la marche est la Fondation Jérôme Lejeune, qui œuvre en faveur des personnes présentant des déficiences intellectuelles d’origine génétique. En France, depuis 1975, l’avortement est légal jusqu’à 12 semaines de grossesse. ► Des membres de One of Us Federation (Fédération Un de Nous), association européenne regroupant 25 organismes pro-vie, sont photographiés lors du forum de Budapest du 17 mai 2017. Parmi les nombreuses initiatives destinées à protéger la vie humaine au cours de ses étapes les plus vulnérables, One of Us a lancé en 2014 une pétition qui vise à protéger la vie prénatale en interdisant la recherche impliquant la destruction de l’embryon. Signée par près de deux millions de citoyens, elle a été l’une des pétitions des citoyens les plus grandes de l’histoire de l’Union européenne. toujours de la place pour un autre enfant ! » Néanmoins, bien que de nombreux pays africains aient adopté des lois interdisant l’avortement, ils sont soumis à d’immenses pressions de la part d’organisations occidentales. « L’ennemi de la vie dispose de moyens financiers qui lui permette de réussir pleinement dans le monde occidental », a fait remarquer Virginia Coda Nunziante de la « Marche pour la vie » en Italie. « Maintenant, ils s’efforcent de « coloniser » l’Afrique de cette manière.

En fait, nous sommes mondialisés et il s’agit d’une lutte mondiale. » Un des bienfaits issus de l’expansion du mouvement « Marche pour la vie » est le sentiment d’unité et de solidarité qu’il engendre, aussi bien au niveau national qu’international. « Nous sommes une famille, une voix unifiée qui se fait entendre dans divers pays du monde entier », a mis en relief Ben Thatcher, l’un des directeurs de la « Marche pour la vie » au Royaume-Uni. « Nous pouvons nous aider mutuellement, nous pouvons apprendre les uns des autres, et nous pouvons accomplir davantage ensemble. » Aux États-Unis, il est courant de s’exprimer à haute voix en faveur de la vie, mais dans de nombreux pays, même dans les pays pro-vie tels que l’Irlande, la Pologne et le Pérou, les défenseurs du droit à la vie se sentent souvent aliénés, voire menacés.

Lors de la « Marche pour la sainteté de la vie » en 2016 à Varsovie, l’Archevêque Henryk Hoser de Varsovie-Praga a décrit la participation à la marche comme étant « un acte de bravoure ».

Carol Maraví, porte-parole de la « Marche pour la vie » de Lima, a également parlé des pressions que les pro-vie ressentent : « Nous sommes attaqués et nous avons besoin d’une marche qui représente notre mouvement pro-vie. » Une marche permet de détruire le mensonge qui consiste à prétendre que les partisans pro-vie sont isolés. Elle encourage également le réseautage et les nouvelles amitiés et, après avoir suivi la marche,

ses participants débordent d’enthousiasme, et sont davantage confiants et déterminés à aider les femmes et les bébés en devenir.

En France, en dépit d’une atmosphère de sécularisme agressif, une marche pro-vie ou pro-famille a lieu à Paris, chaque année, depuis 2005 ; elle a cependant été annulée en janvier 2016 en raison d’inquiétudes liées au terrorisme. Mais, l’année dernière, la marche a eu lieu, et elle a été plus massive que jamais, comptant plus de 50 000 participants qui sont venus faire valoir leur appui en faveur de la vie, faisant de la marche la plus importante d’Europe continentale.

Il n’en demeure pas moins vrai que le mouvement pro-vie se heurte en France à des niveaux d’oppositions sans précédent. En février 2017, le Parlement français a approuvé un projet de loi criminalisant les diverses formes de témoignage pro-vie, en les qualifiant d’« obstruction à l’avortement », semant l’inquiétude parmi les observateurs internationaux. « Cette loi est destinée à punir toute information qui pourrait dissuader les femmes d’avoir recours à un avortement », a expliqué Nicolas Sévillia de la Fondation Jerôme Lejeune, qui aide à organiser la marche de Paris. « Cette loi est scandaleuse, étant donné que toute information objective sur la réalité de l’avortement est, de par sa nature, dissuasive ! » Thierry de la Villejegu, vice-président de la marche de Paris, a soulevé cette question : « Tous les participants à la marche pour la vie vontils être condamnés pour s’être illégalement opposés à l’avortement ? » Quoi qu’il en soit, les préparatifs de la marche du 21 janvier 2018 sont en cours. « Cette année, le thème choisi sera la « Lumière : la lumière de la vie », en opposition aux ténèbres de la mort », a indiqué Nicolas Sévillia. « Voir la lumière signifie d’avoir la chance d’être vivant. »♦ CORINNA TURNER écrit à partir d’Angleterre.

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LES PHILIPPINES Les marches pro-vie connues sous le nom de « Marche pour la vie », menées par les Chevaliers de Colomb aux Philippines, ont commencé à Luzon en 2009, avant de s’étendre à Visayas et Mindanao. En 2017, les marches de Quezon City, d’Antipolo City, d’Iloilo City, de Davao City et de Bacolod City ont chacune attiré en moyenne 5 000 participants. L’avortement est illégal aux Philippines ; les marches servent à affirmer la dignité humaine et à promouvoir l’enseignement catholique.

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MEXIQUE La « Marche pour la vie » de Mexico a vu le jour en 2012, et celle de 2017 a attiré quelque 13 000 personnes. En 2007, l’avortement électif jusqu’à 12 semaines a été légalisé dans le district fédéral de Mexico. La légalité de l’avortement varie dans les autres états du Mexique.

POLOGNE Ayant démarré à Varsovie en 2009, les « Marches pour la vie » de Pologne sont maintenant organisées dans 140 villes. L’année dernière, quelque 200 000 personnes ont participé à ces marches à travers le pays, pour promouvoir les enseignements sur la famille, l’amour et la responsabilité, et pour affirmer la valeur de la vie humaine. Une loi de 1993 a interdit l’avortement en Pologne, sauf dans le cas de circonstances extraordinaires, remplaçant la législation de l’ère soviétique qui autorisait largement l’avortement.

UKRAINE La deuxième marche pro-vie affirmant l’importance de la famille s’est déroulée à Kiev, capitale de l’Ukraine, en 2017. Organisé par le Conseil des Églises et des organisations religieuses d’Ukraine, avec l’aide de Chevaliers locaux, l’événement a attiré plusieurs milliers de participants. Les villes de Khmelnytskyi et d’IvanoFrankivsk ont également organisé des marches.

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IRLANDE The All-Ireland Rally for Life (le Rassemblent de toute l’Irlande) et la National Vigil for Life (la Veillée nationale pour la vie) se tiennent à Dublin de manière alternée. Ces deux manifestations se sont attachées à défendre le huitième amendement de la Constitution irlandaise qui reconnaît le droit à la vie des enfants à naître. Le rassemblement de 2017 réunit 80 000 personnes environ.

ENGLAND RÉPUBLIQUE TCHÈQUE La Marche nationale pour la vie et la famille a lieu chaque année à Prague. La marche de 2017 a attiré plus de 5 000 participants et a été l’occasion de lancer un appel au premier ministre pour que l’état offre plus de soutien aux familles, plutôt que de proposer l’avortement.

L’avortement électif a été légalisé en République tchèque en 1957.

ITALIE La « Marcia Nazionale per la Vita » (Marche nationale pour la vie) annuelle de Rome dénonce la légalisation de l’avortement en Italie en vertu de la loi de 1978. La marche attire de 15 000 à 20 000 participants.

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La « March for Life UK » du Royaume-Uni a eu lieu à Birmingham en 2012, dans le but de relancer les marches et rallyes pro-vie qui se sont déroulés au Royaume-Uni au cours des années 70 et 80. L’Abortion Act (loi sur l’avortement) de 1967 a légalisé l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse au Royaume-Uni.

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PAYS-BAS La « Marche pour la vie » aux Pays-Bas a eu lieu pour la première fois en 1992, à Amsterdam. La marche a ensuite changé de lieu en faveur de La Haye, principal siège du gouvernement des Pays-Bas et l’une des villes hôtes des Nations Unies.

La marche de 2017 a attiré 15 000 personnes. L’avortement est couvert par le régime néerlandais d’assurance-maladie.

SUISSE La première « Marsch fürs Läbe » (Marche pour la vie) en Suisse a eu lieu en 2009.

L’événement annuel, qui attire plusieurs milliers de participants, a été interdit en 2017, mais les organisateurs prévoient d’organiser une marche en 2018 à Berne, capitale de la Suisse. L’avortement électif jusqu’à 12 semaines de grossesse a été légalisé en Suisse en 2002.

ESPAGNE Des marches pro-vie annuelles se déroulent dans toute l’Espagne, y compris dans la capitale, Madrid. En 2017, quelque 100 000 personnes ont participé à l’échelle nationale. Les marches sont organisées chaque année, à différentes périodes, pour s’adapter aux évènements politiques et sociaux du moment. En Espagne, l’avortement est légal dans certaines circonstances, jusqu’à 22 semaines de grossesse.

BOTTOM RIGH: Photo by Claudiu Pantea

ROUMANIE La première « Marșul pentru viață » (Marche pour la vie) de Roumanie a eu lieu en 2008 à Timisoara, dans l’ouest du pays. La première marche nationale s’est déroulée en 2011 et, en 2015 l’évènement est devenu la « Marșul pentru viață » de Roumanie et de la République de Moldavie. En 2017, 287 villes des deux pays ont organisé la marche et, en Roumanie seulement, 110 000 personnes ont participé à la marche. L’avortement est légal en Roumanie depuis 1990.

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BELGIQUE La « Marche pour la vie » de Bruxelles a débuté en 2010 et attire quelque 4 000 participants. La marche affirme la dignité humaine de la conception à la mort naturelle face aux politiques nationales qui encouragent de plus en plus une vue matérialiste de la personne. Elle est destinée à relancer le débat sur l’avortement, et sur l’euthanasie, qui a été légalisée en 2002.

ALLEMAGNE La première « Marche pour la vie » d’Allemagne a eu lieu aux alentours de l’année 2000. Depuis qu’elle a adopté le nom de « Marsch für das Leben » (Marche pour la vie) en 2010, l’événement a pris de l’ampleur. La « Marsch für das Leben » de Berlin a attiré quelque 7 500 personnes en 2017. L’avortement est techniquement illégal en Allemagne, mais la loi prévoit de nombreuses exceptions qui le rendent très accessible.

NIGÉRIA

OUGANDA

Les « Marches pour la vie » du Nigéria ont commencé en 2013 et sont organisées au niveau des diocèses et des régions.

L’Archevêché catholique d’Owerri a lancé la première marche du pays en juin, en prenant pour thème Protéger la vie humaine de la conception à la mort naturelle. Dirigée par l’Archevêque Anthony Obinna, la marche a attiré des milliers de participants. En juin 2014, 11 évêques ont dirigé une marche plus importante à Abuja et, depuis cette date, des événements similaires se multiplient dans tout le pays.

Les marches pro-vie régionales sont apparues en 2010, et sont organisées avec l’aide de Human Life International. La première marche de Budaka a mobilisé 2 000 personnes, et la participation a été similaire lors des marches subséquentes qui se sont déroulées à Arya, Soroti, Mbale et Tororo. La marche de 2016, qui est la plus récente, a regroupé 3 000 participants à Wakiso, près de Kampala. L’avortement est illégal, excepté pour des raisons médicales, mais les groupes internationaux de maîtrise de la croissance démographique exercent des pressions sur les gouvernements pour assouplir les restrictions.

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PÉROU Depuis 2002, la Marcha por la Vida (Marche pour la vie) annuelle de Lima se déroule le 25 mars, « Journée de l’enfant en devenir », pour protester contre la légalisation de l’avortement pour des raisons médicales promulguée en 1991 au Pérou. Depuis 2013, l’événement est organisé par l’archevêché de Lima et attire plus de 100 000 participants chaque année. La marche la plus récente, qui s’est déroulée en 2016, a attiré plus de 750 000 personnes, constituant l’événement le plus important de l’histoire du Pérou.

CORÉE DU SUD

PERU: Photo by Carlos Garcia Granthon/Pacific Press/Alamy Live News — SOUTH KOREA: Photo by An Hee-young

Depuis 1994, des « Marches annuelles pour la vie » sont organisées à Séoul.

D’autres marches et événements pro-vie ont lieu tout au long de l’année, le prochain grand événement ayant été prévu pour le 8 mars. L’avortement est illégal en République de Corée, bien qu’il ne soit pas inhabituel ; depuis 1973, il y a également des exceptions prévues par la loi.

AUSTRALIE

JAPON

Le rallye pro-vie annuel (maintenant appelé « Marche pour la vie ») de Brisbane et la « March for the Babies » (Marche pour les bébés) de Melbourne sont tous deux apparus en 2009. Quatre mille personnes ont participé à la « Marche pour la vie » de Brisbane en 2017, qui coïncidait avec le vote sur les projets de lois relatifs à la dé-criminalisation de l’avortement ; ces projets de loi ont été retirés. En Australie, se sont les gouvernements au niveau de l’état qui décident quant aux lois sur l’avortement.

La première « Marche pour la vie » de Tokyo a eu lieu en 2014. Initialement dirigée par une seule personne, la marche de Tokyo se développe dans un pays qui ignore largement le mouvement pro-vie et, en 2017, elle a réuni 150 personnes. Les lois de 1948 et 1949 ont légalisé l’avortement au Japon.

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C H E VA LI ER S D E CO LO M B

Les Chevaliers de la charité Chaque jour, les Chevaliers à travers le monde ont la possibilité de faire une différence, que ce soit à travers le service à la communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque et tout Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur

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Suite à la destruction par un incendie criminel des bâtiments situés sur le terrain de l’église catholique St. Anthony Claret, dont l’un contenait les réserves de l’organisme, le Conseil 10090 a organisé une collecte de couches pour contribuer à remplacer les fournitures perdues. Plus de 5 000 couches ont été collectées.

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G A R D E R L A F O I V I VA N T E

« JE N’AI TROUVÉ QUE DE LA JOIE DANS LE SERVICE DU S EIGNEUR . » Car aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu être prêtre. Le Seigneur m’a choyé en me donnant de nombreux exemples d’amour sacerdotal et de service tout au long de ma vie.

C’est à l’âge de 13 ans que Dieu m’a montré son amour d’une manière puissante. On m’a diagnostiqué un mélanome malin, et j’ai été confronté à l’idée que j’allais peut-être mourir prochainement. N’ayant aucun contrôle sur la situation, je me suis tourné vers le Seigneur, lui disant : « Vous allez devoir Vous occuper de moi. » Après l’opération chirurgicale, quand les médecins m’ont dit que j’allais m’en sortir, c’était comme si le Christ disait : « Je te redonne ta vie.

Maintenant je veux que tu me la donnes. » À partir de ce moment-là, j’ai su que le Seigneur voulait que je devienne prêtre, et depuis je n’ai jamais éprouvé que de la joie à Le servir.

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PERE JOHN PAUL LEWIS Archevêché d’Oklahoma City Conseil 8204 Father Al Waleczek d’Oklahoma City

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