The HEConomist Novembre 2011 | N°7
Comité HEC Lausanne
Editorial La Suisse, maitresse de la compétitivité ?
INDEX Projet pour un Décanat
Thomas von Ungern-Sternberg
L’Hebdo
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“La position de la Suisse est tout sauf enviable”
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Alumni HEC
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Il y a une vie après HEC...
Journées de l’Economie HEC Lausanne Sailing Team
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L’aventure du Sailing Team, c’est reparti !
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Sport
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Conférence
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Karting HEC
Start-ups en biotechnologie: un futur prometteur en Suisse
La Suisse est à son meilleur niveau. L’économie américaine souffre. Les marchés émergeants « prennent du poil de la bete ». Les économies européennes sont freinées par la crise financière, mais restent néanmoins dominantes en terme de compétitivité, selon le Forum Economique Mondial*. La Suisse, pour la troisième année consécutive se place sur la première place du podium, d’après les critères de compétitivité du Forum Economique Mondial. Ce mérite lui revient grâce à une excellente capacité d’innovation, des instituts de recherche parmi les meilleurs au monde, une forte collaboration entre les milieux académiques et économiques et des dépenses élevées des entreprises en recherche et développement, expliquent les économistes du WEF (World Economic Forum). Les institutions publiques suisses sont
2 parmi les plus efficaces et les plus transparentes du monde. La compétitivité de l’économie suisse est également stimulée par d’excellentes infrastructures, un marché performant, notamment dans le domaine financier. Le marché du travail est l’un des plus efficaces, juste derrière Singapour, qui se place à la deuxième place du Forum économique mondial. A pondérer cependant, car le rapport souligne que des efforts doivent être faits pour encourager l’accès aux universités, assouplir ses barrières commerciales et diminuer les coûts de son agriculture. Le WEF relève également que l’environnement macro-économique de la Suisse est l’un des plus stables, avec un net rebond de la croissance économique cette année, après son recul de l’an dernier, contrairement aux Etats Unis qui peinent à remonter au classement. Déjà en 2009, ils laissaient leur première place à la Suisse comme l’a titré le Monde : « La crise fait trébucher les Etats-Unis au profit de la Suisse ». On rappelle qu’ils occupaient la première place en 2008. Ils ont poursuivi leur déclin et rétrogradent d’un rang cette année, pour s’inscrire à la 5ème position. Ces résultats peu convaincants se justifient par leur vulnérabilité économique, tout particulièrement liées à « certains aspects de l’environnement institutionnel américain », notamment
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un manque de confiance envers les politiciens, ainsi que des soucis d’inefficacité gouvernementale, de dégradation de leur marché financier et de leurs comptes publics. L ‘Europe, sur la meme lignée que les Etats Unis, perd de la vitesse. On dénombre tout de même une très grande majorité d’économies Ouest-européenne en tête de liste dominant ce « Top 10 ». Néanmoins, les pays européens apparaissent de plus en plus dispersés dans le classement, de part l’hétérogénéité des politiques à suivre pour promouvoir le développement économique des pays membres. S’ajoute à cela l’émergence et l’affirmation de nouvelles économies : Singapour l’emporte sur la Suède pour atteindre la deuxième position, le Japon est 9ème et Hong-Kong à la 11ème place. La Finlande se positionne en quatrième place, l’Allemagne en sixième position, suivie par les PaysBas et le Danemark. Le royaume Uni occupe la dixième place. La France, elle, est classée 18ème et la Grèce endettée jusqu’au cou émarge cette année au 90ème rang. Les résultats témoignent d’une stagnation des économies avancées et de l’accroissement de la compétitivité des pays émergents. Ils
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consolident leur économie et deviennent de plus en plus robustes et engagés dans leur évolution économique. Cette poursuite des progrès rapides constitue le résultat le plus remarquable du classement. « Une grande partie du monde en développement se voit dotée d’une croissance relativement importante, malgré des risques de surchauffe économique. Paradoxalement, le chômage persistant et l’instabilité financière sont des freins au rétablissement des économies avancées. » déclare Klaus Schwab, fondateur et président du Forum Economique Mondial. La Chine en particulier, classée 26ème, voit sa position monter par rapport aux années précédentes. Elle occupe la première place parmi les grandes économies en développement et vient de rattraper la moyenne des pays de l’Union européenne après plusieurs années de progrès soutenus. Derrière elle, on liste l’Afrique du Sud en 50ème position, le brésil en 53ème, l’inde en 56ème et la Russie en 66ème position. * Le Forum Economique Mondial (Davos) : Classement de 139 pays. Il évalue les Etats sur la base de 113 cri-
tères, qui organisent les « 12 piliers » de la compétitivité : La qualité des institutions, celle des infrastructures, l’état de l’environnement macroéconomique, la qualité des soins, celle de l’éducation et de la formation, l’efficacité du marché des biens, l’efficacité du marché du travail, le développement des marchés financiers, l’accès a la technologie, la taille des marchés, la niveau de compétences dans les affaires et enfin l’innovation. Léa Montfajon et Abel Ganz Rédacteurs
Impressum Editeur : Comité HEC Lausanne Internef, CH-1015 Dorigny communication@comite.ch www.comite.ch Rédacteur en Chef : Frédéric Maillard Rédacteurs: Abel Ganz, Léa Montfajon Imprimeur : S’Impression, Saint-Prex
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Projet pour un Décanat Je me suis présenté comme candidat au poste de Doyen HEC avec l’équipe suivante : J.P. Bonardi (Stratégie), Marius Brülhart (Economie), Jörg Dietz (Comportement Organisationnel) et Alessandro Villa (Systèmes d’information). C’est un groupe de professeurs qui reflète assez bien la diversité culturelle et départementale de HEC et avec lesquels je partage les mêmes valeurs en ce qui concerne la manière d’organiser notre faculté. Nos projets actuels pour le développement de notre Faculté peuvent s’articuler essentiellement autour de 2 axes. 1. Organisation interne : Décentralisation et transparence HEC a atteint une taille telle que son bon fonctionnement ne peut être assuré qu’avec une plus grande décentralisation. Nous comptons déléguer une partie non négligeable des activités qui sont actuellement prises en charge par l’administration centrale vers les départements. Nous allons certainement nous laisser inspirer par ce qui se fait dans d’autres facultés de l’UNIL et sur la base de cette
évaluation nous proposerons un plan au conseil de faculté. Une plus grande décentralisation (y compris une plus grande autonomie budgétaire) aura comme conséquence que les départements pourront plus facilement développer les projets qui leur tiennent à cœur. La plus grande charge administrative au niveau des départements nécessitera certainement une augmentation de leur personnel administratif (qu’il faudra donc demander à la Direction). Notons aussi que la décentralisation de notre Faculté ira nécessairement la main dans la main avec une amélioration de la transparence à tous les niveaux, ce qui signifie des contacts soutenus avec tous les stake-holders, y compris les étudiants. 2. Les étudiants : Valorisation de nos enseignements et meilleure reconnaissance de nos diplômes En ce qui concerne plus particulièrement la situation de nos étudiants nos projets concernent deux domaines : enseignements et diplômes. En ce qui concerne nos programmes de cours, il nous semble que l’actuel programme Bachelor est un bon
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produit. Nous ne prévoyons donc pas des changements importants dans ce domaine. Il faudra cependant veiller à augmenter le budget assistants qui n’a pas suivi la croissance du nombre d’étudiants depuis quelques années de sorte à valoriser au maximum notre potentiel d’enseignement. En ce qui concerne les programmes Master, il nous semble que la situation est inégale par rapport au niveau Bachelor et nous comptons sur l’interaction avec les départements afin d’améliorer encore la qualité de ces programmes. Pour les deux types de programmes, il serait souhaitable d’avoir dans les salles de classes des populations d’étudiants ayant des niveaux de formation raisonnablement comparables. En accord avec la Direction de l’UNIL il faudrait étudier dans quelle mesure nous pourrions introduire des critères de qualité au niveau des admissions afin de ne pas porter préjudice aux étudiants issus de filières secondaires de qualité reconnue, tout en évitant des discriminations basées sur la provenance des un(e)s et des autres. Le deuxième domaine de réflexion concerne les questions liées à la reconnaissance de nos diplômes. Il nous semble en effet que les étudiants qui sortent de notre école ne sont pas
5 toujours évalués à leur juste valeur. Le diplôme HEC Lausanne est nettement plus connu sur le marché du travail suisse romand qu’outre Sarine ou à l’étranger. Nous envisageons en particulier de poursuivre deux pistes. - Il faut veiller à ce que HEC Lausanne continue à bien se positionner dans les classements (rankings) internationaux (et nationaux). La réputation scientifique et la qualité des publications des professeurs jouent en général un rôle prépondérant dans ces rankings. Une politique de promotion et de communication sur nos travaux et de nomination axée sur l’excellence des professeurs dans l’enseignement et la recherche aura donc un double avantage pour nos étudiants: en termes de qualité des cours mais aussi au niveau de leur accès au marché du travail. En ce qui concerne les contacts plus directs avec les futurs employeurs, nous comptons valoriser le travail accompli par les associations des étudiants et l’Association des Gradués ainsi que nouer une collaboration étroite avec eux pour déterminer dans quelle direction des efforts supplémentaires pourront être déployés dans le futur proche. Thomas von Ungern-Sternberg
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Article paru dans L’Hebdo du 20 octobre 2011
«LA POSITION DE LA SUISSE EST TOUT, SAUF ENVIABLE» BERT RÜRUP. Selon le professeur allemand, notre pays a beau maîtriser remarquablement ses finances publiques, il subit de plein fouet les effets de la crise de l’eurozone. Ce professeur de l’Université de Darmstadt est l’un des plus écoutés en Allemagne. Bert Rürup, qui a jadis conseillé l’ancien chancelier Gerhard Schröder, sera le 7 novembre prochain l’un des éminents orateurs du Forum européen de Lucerne, consacré à la crise de la dette. Aujourd’hui copropriétaire d’un cabinet de conseil au service de banques et d’assurances, il commente pour L’Hebdo la situation de la Suisse dans cette crise. Quel sera votre message lors du Forum européen de Lucerne? La crise des ménages publics qui dure depuis un an et demi n’est qu’en apparence celle de la Grèce, de l’Irlande, du Portugal, voire de l’Espagne. En fait, nous revivons une crise globale bancaire, comme celle qui a été provoquée en septembre 2008 par la faillite de la banque Lehman Brothers. La Grèce et dans une moindre mesure le Portugal ont mal géré leurs finances publiques. Mais que l’Espagne soit devenue la cible des marchés financiers est dû au
fait que l’Etat a dû venir au secours de ses banques en difficulté. Aujourd’hui, nous en sommes arrivés au point que même des Etats bien gérés se retrouvent déstabilisés en raison de leurs banques insolvables. Ce n’est pas du tout le cas de la Suisse, dont le niveau de la dette publique est bas. Enviezvous notre pays? La Suisse est un pays riche avec un endettement bas, une industrie compétitive et une fiscalité favorable aux entreprises. Cela dit, en tant que petit pays très ouvert au monde, la Suisse est entrée dans une spirale infernale. D’abord, des capitaux y affluent du monde entier, étant donné que le franc suisse a la réputation d’être une valeur refuge. Le cours du franc s’envole, pénalisant alors l’économie d’exportation et le tourisme. Ensuite, la conjoncture s’affaiblit en raison des mesures d’austérité draconiennes prises dans les pays de l’eurozone. Pour résumer, on peut affirmer que si ses structures sont admirablement
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solides, la Suisse a des problèmes monétaires à court terme qui sont tout sauf enviables. Que peut faire la Suisse? Elle peut espérer que la conjoncture mondiale s’améliore le plus tôt possible et tenter de gagner du temps en intervenant sur le marché des devises face au dollar et à l’euro. Mais ce n’est ni facile ni bon marché. Toutefois, le contrôle des capitaux et les intérêts négatifs sur les avoirs des étrangers ne peuvent constituer qu’une solution de secours pour une place financière aussi importante que la Suisse, jamais une solution à long terme.
“La Suisse est entrée dans une spirale infernale.” La BNS a décidé d’un taux plancher de l’euro à 1 fr. 20. L’opération peut-elle réussir? Un certain temps, oui. Mais elle signifie un renoncement à l’autonomie monétaire de la Suisse. L’Autriche a réussi durant plusieurs décennies à stabiliser le cours de change entre le schilling et le mark allemand, au prix de la perte de sa propre politique monétaire. Je doute qu’à long terme, la Suisse veuille calquer sa politique sur celle de la Banque
7 centrale européenne. Combien cela coûtera-t-il à la Suisse? Une augmentation des réserves de devises et l’abandon de la souveraineté politique. En contrepartie, les chances d’exporter et le marché du travail se stabiliseront. Cet arrimage du franc à l’euro signifie-t-il que la Suisse est plus dépendante de l’Europe qu’elle ne veut l’avouer? La Suisse ne devient pas dépendante de l’Europe, elle l’est depuis longtemps. Elle se situe au cœur de l’eurozone. Cette proximité géographique avec l’Italie, la France, l’Allemagne et l’Autriche est bien plus grande que celle d’un pays de l’eurozone comme la Finlande. Vous dites qu’il faut créer les EtatsUnis d’Europe. N’est-ce pas une illusion politique? Si l’Europe ne veut pas se limiter à une zone de libre-échange, elle a besoin de davantage de coordination dans sa politique économique et financière, ainsi que d’une régulation commune des banques. Je suis confiant: je ne pense pas que l’Europe reculera au point d’en revenir à une simple zone de libreéchange. Par Michel Guillaume
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Il y a une vie après HEC… … celle des Alumni HEC ! 10’000 diplômés sont en effet membres du réseau des Alumni HEC. Certains se promènent incognito dans les auditoires…saurez-vous les repérer ? Nous avons effectué un sondage sur une partie de notre base de données… en voici les résultats Répartition par âge Les Alumni HEC recouvrent (presque) toutes les tranches d’âge... à partir de 20 ans. Si vous croisez dans les couloirs une personne d’âge mûr, attention, c’est soit un Alumni soit un prof HEC…. Ou alors les deux : de nombreux professeurs HEC sont issus de notre Faculté ! Répartition par genre Mesdemoiselles, persévérez dans cette voie, notre association a besoin de vous! En effet, les diplômées HEC ne représentent que le quart de nos Alumni. La proportion est toutefois en
constante évolution et nous prévoyons une parité parfaite pour …. 2030 ! Répartition géographique Peu aventuriers nos Alumni ? Près de 85% sont effectivement actifs en Suisse ! Bonne nouvelle, depuis l’application des accords de Bologne, la proportion d’étudiants provenant des quatre coins du monde est en constante augmentation. Pas de surprise, que ce soit dans des multinationales, des PME, des startups, ou à leur propre compte, 71% des Alumni HEC occupent des fonctions dirigeantes… 29% sont en train de s’y préparer, car il faut un début à tout ! Secteurs d’act ivité Ici aussi, les résultats sont peu étonnants ! Plus de la moitié de nos Alumni travaillent dans les secteurs usuels du mangement (conseil, banques, assurances, etc.). Toutefois, à notre grande surprise, 14%
ECRIVAIN EN HERBE ? TALENT DE JOURNALISTE ? ENVIE D’ECRIRE ? CONTACTEZ-NOUS ET REJOIGNEZ L’EQUIPE DE The HEConomist !
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de nos Alumni sont actifs dans la vie publique ou l’enseignement.
soring et d’ici quelques temps, pour vos recherches de stages ou d’emploi ?
… et dernière question : quel est à votre avis le nom de famille le plus présent dans notre base de données ?
Notre association organise d’ailleurs à votre intention des partenariats de mentorat ainsi que des conférences (avec le Comité des Etudiants) et des visites d’entreprise. Vous aurez ainsi l’occasion de les rencontrer. Vous pouvez également, sur simple demande à info@alumnihec.ch, recevoir notre publication, le Magazine HEC qui vous en dira plus. Vous trouverez la liste détaillée de nos services sur notre site www.alumnihec.ch
Réponse sur la homepage de notre site www.alumnihec.ch ou à notre bureau 209 Internef. Saviez-vous que vous pouvez, par notre entremise, contacter les « anciens » pour des projets liés à vos études, pour des demandes de spon-
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A bientôt ! Vos dévoués Lionel, Marie-Caroline, Graziella et Ariane
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Les Journées de l’Économie de Lyon Du 9 au 11 novembre, une délégation de 12 étudiants d’HEC a été invitée à participer aux journées de l’Economie de Lyon. Voici ces trois journées brièvement résumées (car il faudrait plus d’un HEConomist pour décrire tout ce qui était intéressant !). Mercredi 9 novembre La journée de Mercredi commença par un départ de l’Université à 7h du matin. Nous sommes arrivées aux alentours de 9h45 prendre nos badges, sésames pour assister aux diverses conférences ou repas organisés. Nous avons commencé par la conférence intitulée “Peux-t-on domestiquer la mondialisation ?”, suivi d’un déjeuner à l’Hôtel du Département, “Les banques centrales de crise en crise” et pour finir “Quel avenir pour la zone euro”. Toutes ces conférences ont eu la particularité d’avoir des orateurs de grand standing, pertinent et possédant une culture et une vision d’ensemble du problème dont on ne peut être qu’ébahi. Jeudi 10 novembre Le jeudi matin a très bien commencé avec une conférence sur les impacts des réseaux sociaux sur la diffusion de
l’information, suivi d’une conférence sur le Système Monétaire International et sa possible évolution vers une multitude de monnaies refuges. Malgré une vision un peu utopique (ouverture totale du marché des capitaux chinois, un panier de monnaies refuges unique (DTS)) cette conférence était pleine de bonnes idées. L’après-midi était tout aussi intéressant, en commençant avec une conférence spécialement dédiée aux étudiants en économie et des problèmes d’insertion économique. Après une conférence un peu très intéressante mais dans une salle à moitié vide, nous avons enchainé avec une dernière conférence de 18h30 à 20h30 dont la « guest-star » n’était personne d’autre que le Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, François Barouin. Vendredi 11 Novembre. Malgré un programme très diversifié en début de manifestation (au moins 4 choix de conférences par tranche horaire), vendredi n’avait que très peu de choix. Après une matinée axée sur l’Ecologie et la Biodiversité, l’après-midi était consacré au visionnement d’un documentaire intitulé « Le salaire de l’espoir » qui racontait les démarches qu’avaient dû entreprendre trois personnes au Chili, au Sénégal et au Burkina Faso afin de développer un marché pour
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des travailleurs indépendants qui vivaient dans des conditions précaires et recluses de la société. Une fois le visionnement terminé, nous sommes rentrés dans nos voitures direction l’Internef pour clore cette semaine qui restera à jamais gravée dans nos mémoires. Si vous êtes intéressés à lire des comptes rendus ou à visionner des retransmissions partielles de conférences,
merci d’aller sur le site des Jéco (www. journeeseconomie.org). De plus, si l’an prochain vous souhaitez vous aussi y participer, l’inscription est gratuite et se fera à la même adresse. Délégation HEC Lausanne Journées de l’économie 2011
Federer, un pas de plus dans la légende… Après avoir gagné son 800ème match sur le circuit ATP le 11.11.11, lors de sa demi-finale jouée contre le tchèque Thomas Berdych au Masters 1000 de Paris Bercy, Roger Federer jouait ce dimanche - dans ce qui était la finale rêvée du public français - un match contre Jo-Wilfried Tsonga. Un duel pour entrer encore un peu plus dans la légende. Après un premier jeu difficile, dans lequel le suisse offre au français les seules balles de break qu’il obtiendra dans le premier set, le FedExpress se met en marche et remporte le premier set en moins de 30 minutes sur le score de 6-1, ne laissant que des miettes à son adversaire… Jo-Wilfried Tsonga commence ensuite la deuxième manche sur de meilleures
bases et les deux hommes se lancent alors dans un combat acharné de services. Au final, aucun des deux joueurs ne cèdera son service à l’adversaire et tout devra donc se décider dans le tie break. Jo-Wielfried Tsonga entame alors ce jeu décisif de la pire des manières: en perdant sa mise en jeu. Une aubaine pour « Roger » qui n’en demandait pas tant. Le suisse, impeccable jusqu’alors, ne laisse pas passer cette chance et s’impose finalement 6-1/ 7-6(7-3), remportant ainsi sa première victoire à Paris Bercy. Sa 69ème au total sur 99 finales jouées. Le sursaut d’orgueil du français et le réveil du public parisien n’y ont rien changé... Le maître à Paris c’était bien lui. CdB
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L’aventure du sailing team, c’est reparti
Alors que l’hiver approche et que la plupart des navigateurs hivernent leurs bateaux, le HEC Lausanne Sailing Team recommence ses entrainements sur le lac. A terre, la recherche de sponsors avance bien ce qui a permis de participer au championnat de France à la Rochelle entre le 28 octobre et le 1 novembre dont voici un petit résumé : Nous partons à la Rochelle le jeudi 27 octobre au soir (à minuit). Après une nuit de route, nous arrivons à la Rochelle pour le petit déjeuner. Nous ne tardons pas à prendre possession de notre bateau et tout se passe bien ! S’en suit un petit entrainement avant le début des régates le lendemain. Samedi, la première journée de régate se passe extrêmement bien, en effet avec les manches : 6/3/1, le HEC Lausanne Sailing Team est virtuellement champion de France!
Dimanche, soleil et pas de vent, ce qui n’empêche pas un membre de l’équipage, qui gardera l’anonymat, de faire découvrir ses talents de « show-man » à toute la flotte. Lundi matin, le vent est de retour et la journée est mitigée. Le team recule au 5ème rang. On retiendra de cette journée, le parcours côtier qui nous a permis de voir le fameux « Fort Boyard » tout de même une manche de 2ème. Pour l’anecdote, nous avons touché le fond à « Fort Boyard » et ce…deux fois ! Lundi soir, nous rentrons en Suisse pour les examens de certain, ce qui ne nous permet pas de courir le dernier jour de régate. Nous terminons ainsi au 6ème rang parmi 18 équipages. Notre séjour rochellais s’avère très positif car nous avons découvert la ville hôte de la 44ème CCEDHEC. Mais d’ici là, nous continuerons à nous entrainer sur le lac et nous sommes toujours à la recherche de partenaires pour nos aventures futures. Pour plus de news, nous vous invitons à rejoindre notre page Facebook et surtout, « like » la page. Marc Stern Responsable du Team
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Sport : Karting HEC Le comité HEC vous propose un peu de course avant de commencer cette dure période de révision ! Ca se passe à Payerne le mercredi 7 décembre à 20h par équipe de 3 à 6 personnes ! Viens t’éclater avec tes potes et montrer que tu es le meilleur conducteur HEC ;) On a réussi à négocier un super prix de 240.- par équipe pour 30 minutes de qualifications et 2h30 de courses ! mité ou par mail à sports@comite.ch . Viens vite t’inscrire au bureau du coInscriptions limitées jusqu’au mardi 6 Vanessa Faraday décembre 23h. Responsable Sports Au plaisir de te voir sur place !
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Conférence
“Start-ups en biotechnologie: un futur prometteur en Suisse” Pour leur deuxième conférence de l’année, le Comité HEC Lausanne et l’association des Alumnis ont l’honneur de recevoir Dr Alexandra Richardson, chef de marketing et “business development” pour Clayton Biotechnologies, Inc., le 16 novembre à 19h15 à la salle Internef 272. Après son expérience à l’Université de Swarthmore aux USA, notre invitée a obtenu son doctorat en biochimie à l’Université de Genève, remportant le
prix de ...meilleure thèse de doctorat de l’Ecole de Médecine de Genève en 2000. Elle est aujourd’hui chef du département de marketing et de « business development » pour « Clayton Biotechnologies », une fondation médicale qui mène de la recherche dans le but de découvrir les causes, préventions et traitements de maladies et qui transfère les résultats des recherches au grand public à l’aide de brevets et de licences. Le business et la recherche pharmaceutique sont deux forces dures à allier. La recherche et le développement dans le domaine médical représentent des coûts importants sans certifier un résultat financier satisfaisant. Il est très difficile et long de rentabiliser une start-up dans le domaine pharmaceutique. Il faut être capable de juger le potentiel d’une start-up compte tenu de la situation actuelle. Dr Richardson est spécialisée dans le lancement de start-ups pharmaceutiques qui relient les mondes du business et de la recherche. Les coûts qui augmentent de manière générale en Suisse comparé à la plupart des autres pays rend la production de masse de moins
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en moins intéressante. La production massive de médicaments est en plein « déménagement » vers l’étranger. Toutefois, les produits haut de gamme, rares, qui demandent beaucoup de recherche et développement seront toujours fabriqués en Suisse. Les helvètes resteront donc très impliqués dans l’industrie de pointe toujours plus spécialisée
à faible production. Comme quoi, en Suisse, on ne fait pas que du chocolat ! Venez à la conférence donnée par Alexandra Richardson le 16 novembre à 19h15 à la salle Internef 272 et votre vision sur l’avenir des start-ups dans le domaine pharmaceutique en Suisse sera élargie ! Jonathan Yoni Lechtman Resonsable Conférence
Jeu Mots fléchés. Petite grille 1 Compromis Poste de bureau
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