Nยบ12 LE MAGAZINE DU COMITE HEC LAUSANNE
Talents meet with Management
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SOMMAIRE
Internef Halloween Party p.2 Editorial p.4 Interview Patrice Dumont p.5 Dossier Prix Nobel p.9 Pour vous - partir en échange p.11
Ecrivain en herbe? Talent de journaliste? Envie d’écrire? Contactez-nous et rejoignez l’équipe du HEConomist! Impressum Editeur : Comité HEC Lausanne - Internef - CH-1015 Dorigny – Rédacteur en Chef : Raphaëlle Vulliet Imprimeur : S’Impression, Saint-Prex – ©2012 – communication@comite.ch – www.comite.ch
C O M I T E
H E C
E T
A E D L
P R E S E N T E N T
NikP ep & Jo Stur
f e n r e t n I y t r a P
1er Novembre 2012 OUVERTURE DES PORTES A 23H
PrĂŠlocations : 5.- | Sur place avant minuit : 10.- | Ensuite : 15.-
EDITORIAL
HEC Switzerland... What else ? Auteur : David Delmi– Redacreur HEConomist
Les classements internationaux témoignent de l’attrait recrudescent des étrangers pour l’économie « à la Suisse ». Alors que le master de management de St-Gall confirme pour la seconde année consécutive sa place de leader mondial, celui de Lausanne bondit, selon le Financial Times, de quinze rangs en deux ans, une croissance remarquable qui lui assure une respectable vingtième position, loin devant Warwick et HEC Montréal (respectivement 35ième et 36ième). En ce qui concerne les masters de finance, la Suisse ne blêmit toujours pas. Ses programmes de St-Gall et Lausanne décrochent les 5ième et 14ième rangs. Mais les hautes écoles de commerce suisses ne brillent pas seulement par leurs positions dans les classements mondiaux. L’intérêt croissant des étudiants étrangers pour les universités d’économie helvétiques ne laisse pas de doute. Selon les statistiques de l’Unil, le nombre d’étrangers à HEC Lausanne à augmenté de plus de 79% en moins de dix ans. Le nombre d’étudiants totaux grimpe aussi en flèche, 36%
de plus en moyenne au niveau national pour la même période. Mais pourquoi un tel essor ? Pourquoi les universités d’économie suisses attirent-elles autant ? L’un des attraits principaux des HEC Suisse par rapport à leur fameux voisin parisien reste sans aucun doute l’absence de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). La vocation d’ouverture internationale de la faculté lausannoise intéresse aussi beaucoup d’étrangers et de suisses. Les cours portent non seulement sur l’économie helvétique, mais aussi sur l’européenne, entre autre. Le chauvinisme académique est donc beaucoup moins présent en Suisse qu’en France, ou qu’aux Etats-Unis, où l’on étudie presque exclusivement les techniques commerciales nationales. Mais tout cela n’explique pas l’essor remarquable des HEC helvétiques durant ces deux dernières années. L’attrait de l’économie « à la Suisse », exemple de prospérité dans
une Europe qui chavire, le pourrait. Il semblerait en effet que les institutions, journaux, entreprises et classements étrangers s’intéressent de plus en plus aux universités suisses depuis que l’économie helvétique, la plus compétitive au monde depuis déjà plusieurs années selon le forum économique mondial (WEF), leur a fait la démonstration de sa résistance face aux crises. A quoi bon se fixer uniquement sur les universités et techniques économiques françaises, allemandes, anglaises ou américaines quand on voit le marasme de la zone euro et de la dette des Etats-Unis ? Les études académiques suisses portant sur les techniques économiques « à la Suisse » et sur l’économie suisse semblent donc tout indiquées pour intéresser plus tard des entreprises ou des administrations publiques, non seulement suisses, mais aussi étrangères. Bref, l’international cherche à apprendre à penser « Economie » comme la Suisse. 4
INTERVIEW
Un parcours qui sort de l’ordinaire Auteur : David Delmi, reporter pour l’HEConomist
Nous vous proposerons désormais un interview par numéro, pour que l’expérience de ces personnalités puissent vous inspirer et vous guider tout au long de vos études. Patrice Dumont, ex-président Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine et ex-président Europe chez JTI.
David Delmi : - Merci M.Dumont d’avoir accepté de me recevoir pour cette interview pour l’HEConomist. Notre magazine désire actuellement augmenter la qualité et l’intérêt de son contenu. Nous essayons désormais d’interviewer fréquemment des économistes qualifiés et renommés, ou bien des patrons, leaders, présidents de multinationales. Nous espérons ainsi faire profiter les étudiants 5
d’HEC de l’expérience de personnes ayant non seulement réussies leurs études, mais aussi leur carrière professionnelle. Patrice Dumont : - C’est en effet une bonne idée. Cela permet aux étudiants et futurs économistes de se familiariser avec les aléas de la vie professionnelle d’anciens étudiants, en HEC ou autre.
- Donc M. Dumont vous avez été ex-président Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine et ex-président Europe chez JTI. Et pourtant je crois que vous avez commencé votre vie professionnelle dans un domaine bien éloigné de l’économie. N’est ce pas ? - J’ai commencé comme délégué du CICR au Chili, pour ensuite finir prof de géographie et journaliste spécialisé en musique.
- Vous avez en effet un parcours atypique. Comment passe-t-on de prof de géographie à cadre supérieur d’une multinationale ayant une capitalisation boursière de plus de 32 milliards de dollar US ? Racontez nous brièvement votre parcours. - J’ai fait des études de Sciences Po à Lausanne avant de rejoindre le CICR et l’enseignement. En parallèle j’ai obtenu un diplôme d’études supérieures en économie (DES) à HEID à Genève avant de décrocher un MBA à IMD. Au départ je voulais travailler à la Banque Mondiale à Washington, spécialisée dans le développement économique des pays pauvres. Mais tout cela me semblait très bureaucratique et l’idée de travailler dans les affaires m’a rapidement plus intéressé. C’est ainsi que j’ai rejoint Procter&Gamble à l’âge de trente ans. Pour moi, P&G représentait une étape supplémentaire dans mon éducation dans le monde des affaires. J’y ai passé trois ans dans le département marketing avant de rejoindre RJR Nabisco (plus connu sous le nom de Reynolds) dans la division tabac. Cette dernière fusionnera, en 1999, avec JT pour former JTI. - Qu’avez-vous de plus, selon vous, que l’économiste lambda qui ne grade pas ? Pourquoi vous et pas un autre ? - Ce qui a fait la différence, je pense, c’est que je n’aimais pas avoir de patron. (rires) Je voulais donc devenir patron moimême. Je n’y suis pas entièrement arrivé, mais presque. Ce
qui a vraiment fait la différence, c’était la volonté, la quantité de travail et la chance, bien sûr. - Vous avez travaillé chez Procter&Gamble pendant trois ans. Dernièrement, M. Samir (Vice President Fabric Care – Western Europe chez P&G) est venu faire une conférence sur le leadership au travers des cultures. Il nous a entre autre dit qu’il y avait, chez P&G, une véritable culture d’entreprise. En est-il de même chez JTI ? - Oui, il y a une culture très entrepreneuriale où l’on vous donne rapidement des responsabilités importantes. Il y a aussi une culture très internationale. Par exemple, le comité de direction actuel de seize personnes, dont le président est français, est composé de onze nationalités. - Et pour les autres grandes entreprises ? - Chaque entreprise a sa culture propre mais certaines sont plus marquantes que d’autres. C’est le cas de JTI et de P&G. - Vous avez beaucoup voyagé dans votre carrière et fréquemment travaillé avec des économistes de tous les continents. Pensez-vous qu’il y a
des points de vue variables d’un pays à l’autre ou d’un continent à l’autre ? - Oui certainement ! Certaines cultures ont horreur des conflits, d’autres y fleurissent. Certaines encouragent la prise de parole, d’autres favorisent le consensus alors que d’autres encore se sentent plus à l’aise dans des situations hiérarchiques très marquées. Par contre, tout le monde se retrouve aligné une fois la décision finale prise. - Certains de nos lecteurs vont peut-être se demander si ça ne vous posait pas un problème, éthiquement parlant, de travailler pour un des plus grands acteurs de l’industrie du tabac ? - Non, dans la mesure où personne n’est forcé de fumer, d’entrer sur le marché. Il est tout à fait possible d’arrêter de fumer avec un peu de volonté. La preuve est qu’il y a plus de gens qui arrêtent de fumer que de gens qui commencent. Je suis moi-même un ancien fumeur. J’ai arrêté il y a quatorze ans ! Par ailleurs, lorsque j’ai commencé, la cigarette n’était pas diabolisée comme aujourd’hui. - Quel est votre définition du Leadership ? 6
- C’est la capacité de diriger un groupe. Ceci sous-entend l’élaboration d’une vision claire, une aisance de communication de cette vision ainsi que la faculté de déléguer des responsabilités aux bonnes personnes. Le tout enrobé d’un peu de chance. -La chance, vraiment ? -Oui, la chance dans le sens du proverbe romain « la chance sourit aux audacieux ». Il faut aller la chercher, la saisir. - Comment choisissiez-vous les tâches que vous deviez déléguer et celles que vous deviez réaliser vous-même ? - Il y a une première classification qui se fait en fonction de l’importance stratégique et financière des tâches et des décisions qui y sont liées. Dans une multinationale, chaque niveau hiérarchique a son plafond de décisions financières. Une deuxième manière de voir les choses dépend de l’expérience de vos collaborateurs. Par exemple, quand j’étais président régional chez JTI, je ne m’occupais pas des dépenses commerciales de moins de 100 000 $. - Recrutiez-vous vous-même vos subordonnés ? - Je m’impliquais seulement sur des positions me rapportant, ainsi que sur celles des collaborateurs directs de mes subordonnés tels que directeur marketing, directeur financier, etc… Néanmoins, tant chez Procter que chez JTI, vu l’importance du marketing, je m’impliquais même sur certaines positions 7
de recrutement de chef de produit. - La Suisse a été élue pour la quatrième année consécutive pays le plus compétitif du monde. Pensez-vous qu’elle le restera encore longtemps avec les nouvelles économies émergeantes ? - Je l’espère, mais il faudra continuer à développer les conditions-cadres tel que le niveau de l’éducation et de la recherche, les lois, la fiscalité, le tout dans un environnement économique favorable. Singapour est derrière nous, la Chine, les pays scandinaves, Dubaï, etc… le sont aussi. La Suisse ne peut pas se permettre de se reposer sur ses lauriers. - Que pensez-vous de l’actualité économique en général ces derniers temps ? - Elle ne m’inspire guère d’optimisme, la crise n’est pas derrière nous contrairement à ce que certains politiciens affirment. Néanmoins j’ai foi en l’Homme et en sa capacité de survie. Il nous faudrait plus de grands politiciens visionnaires comme Churchill ou De Gaulle, et moins de politiciens ambitieux. En Suisse, Pascal Couchepin avait, à mon avis, une vision pour la Suisse de demain. - Avez-vous, dans votre carrière, rencontré des anciens étudiants d’HEC ? Avaient-ils quelque chose de plus que les autres ? En quoi sont-ils meilleurs en général? - J’ai rencontré de nombreux anciens étudiants d’HEC au
cours de ma carrière. Ils avaient tous une solide formation économique et une forte capacité de travail. Suivant leur filière d’étude, ce sont soit de bons commerciaux, soit de bons financiers. - Que pensez-vous des échanges internationaux universitaires en troisième année de bachelor ? Est-ce une plus value aux yeux des patrons ? - C’est avant tout une excellente opportunité et certainement un plus aux yeux des patrons en ce qui concerne les multinationales. -Que regardent-ils le plus selon vous lors des entretiens d’embauche ? - Une fois l’expertise technique confirmée, la personnalité et la capacité de travailler en équipe. - Pour finir, quels sont vos conseils pour les étudiants d’HEC ? Comment leur conseilleriez-vous de commencer leur carrière ? - Pour les étudiants, de bien profiter de leurs années d’apprentissage à HEC. Une fois gradués, de continuer d’apprendre. Il y a toujours quelque chose que l’on ignore. Il ne faut pas aller forcément vers le job le mieux payé, mais vers celui où on pourra apprendre le plus de choses. A long terme, on en sort gagnant. C’est comme l’immobilier, il ne faut pas acheter bon marché dans un mauvais quartier, mais plus cher dans un bon quartier.
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DOSSIER
Prix Nobel de l’économie Auteur : Propos de Bettina Klaus, professeur à HEC Lausanne, par Nicholas Pepper et Raphaëlle Vulliet
Le prix Nobel de l’économie a été décerné mi octobre à deux américains : Alvin Roth et Lloyd Shapley.
Leur travail s’est principalement orienté sur des recherches micro-économiques, et a été récompensé car les deux hommes sont parvenus à mettre en application des notions extrêmement théoriques et à les rendre efficaces. Lloyd Shapley, le plus âgé des deux hommes, peut être considéré comme l’initiateur des notions qui leur ont valu le Prix Nobel. C’est lui qui a mené la première partie, très théorique de leur projet. Leur recherches sont axées sur la théorie des jeux. Un autre professeur : David Gale, aurait probablement également reçu le prix Nobel pour sa contribution au coté de Lloyd Schapley si il avait été encore de ce monde. Al Roth a ensuite mis en pratique concrètement ces découvertes. Voilà quelques applications réelles. Le marché du « ma9
riage » rassemble deux acteurs : un homme et une femme, qui cherchent chacun le conjoint parfait. Cette union ne peut
modèle difficilement utilisable dans la réalité, destiné à trouver un équilibre stable d’un point de vue purement mathéma-
l’algorithme de « deffered acceptance », proposé par Gale en 1962. pas être stable si l’un ou l’autre veut être seul ou avec une autre personne. Il faut donc trouver exactement la personne qui a les mêmes désirs. Un autre exemple peut être trouvé dans le processus d’admission dans les universités américaines : chaque élève désire aller dans une université, qui elle-même recherche des étudiants sous certains critères. On souhaite ainsi dans ces deux cas un équilibre pour que les deux parties soient satisfaites. Initialement, il s’agissait d’un
tique, à l’aide de l’algorithme de « deffered acceptance », proposé par Gale en 1962. Mais en 1984, Alvin Roth a constaté que l’assignation des internes en médecine pour leurs stages dans les hôpitaux américains était construite autour de ce même algorithme. Ce système visait à trouver un moyen efficace d’allouer des places d’internes aux étudiants tout en prenant en considération les critères d’acceptations et le nombre de places disponibles des hôpitaux, et donc de trouver un équilibre stable et satisfaisant entre les deux acteurs.
Au fur et à mesure des années, certains paramètres ont changés, et le modèle n’était plus efficace. En 1995, il a fallu prendre en compte que les étudiants faisaient souvent leur choix en considérant également celui de leur conjoint. Alin Roth a alors retravaillé sur l’algorithme pour le mettre à jour. L’application a été également utilisé au niveau du système scolaire : à Boston
et à New-York, pour les assignations des élèves aux écoles, et pour les transplantations de reins. C’est donc typiquement la mise en pratique d’un modèle micro-économique dans tous les domaines de la société. Comme nous l’a dit notre interlocutrice, « I respect smart people, but admire the one that is nice ». Al Roth fait partie
de cette deuxième catégorie, et pour l’avoir côtoyé durant une année à Harvard, Bettina Klaus nous a assuré que cet homme était extrêmement disponible, ouvert et sympathique. Ces applications ont été des succès et ont valus aux deux hommes cette ultime récompense.
Doctor’s first choice Doctor’s second choice
Hospital’s first choice Hospital’s second choice
a
1
2
b
3
c
Outcome if the doctors make offers
1+a
2+b
3+c
Outcome if the hospitals make offers
a+1
b+3
c+2
Matching doctors and hospitals. When the doctors make offers, they all first choose hospital a, which accepts doctor 1 (the hospital’s first choice). In a second stage, doctor 2 makes an offer to hospital b, and doctor 3 to hospital c, which gives a stable matching. When the hospitals have the right to make offers, the result is instead that doctor 2 is matched with hospital c and 3 with b.
and Shapley had shown theoretically, the proposing side of the market (in this case, the hospitals) is
POUR VOUS
Partir en échange ? Partage d’expérience Christophe Cornebise, Laurent Mulliez, Ivana Bisarah, Lucas Giannini, Cyril de Bavier
Vous vous questionnez sur le choix de partir ou non l’année prochaine, ou sur une destination, voila un petit tour du monde... Christophe Cornebise, en échange à Hong-Kong, accords généraux de l’UNIL. Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ? Après deux ans passés à Lausanne, on s’aperçoit que Lausanne est une ville universitaire de folie mais que absolument rien ne change année après
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année. Ce qui m’a le plus fait réalisé ceci, c’est lorsqu’un gradué d’il y a 25 ans m’a demandé si le Darling existait toujours car à leur époque les étudiants s’y rendaient souvent. Ceci peint légèrement le paysage. Ma décision était donc prise, je voulais partir et surtout partir loin ! Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé et quelle est la particula-
rité de ton type d’échange ? L’UNIL et HEC propose des échanges adaptés pour tout le monde mais j’ai personnellement choisi Hong Kong. A l’époque je ne connaissais rien de l’Asie et encore moins de Hong Kong. Mais je recherchais une université anglophone et un environnement ultra dynamique ! Mon choix s’est donc porté sur la Hong Kong University et les échanges généraux.
Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ? HEC Lausanne est une bonne faculté mais elle n’est malheureusement pas assez reconnue. Après nos deux premières années, on bénéficie d’un bagage quantitatif de haut niveau par rapport aux autres étudiants du monde. Cependant on est très démuni lorsque on doit parler de culture et d’actualité business, économique ou financière. De même, écrire des essais de plusieurs pages n’est pas dans nos habitudes. Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville ? La langue. En partant je me suis dis : « Tranquille, je vais en Asie mais tout le monde parle anglais à Hong Kong. » Erreur ! Le seul endroit où l’anglais est vraiment parlé c’est à l’université et dans les entreprises sinon les gens parlent que le cantonais. Ca complique un peu les conversations. Des remarques ? Je pense que chacun de vous a déjà senti ces périodes d’inconfort (Relations sociales, première année d’université, sport, etc …) dans votre vie. Un échange va vous procurer la même chose, c’est littéralement une vague d’inconnu. Cependant l’expérience, en général, c’est sortir de sa zone de confort ! Et un échange en troisième année vous offre une possibilité de franchir cette frontière. Donc soumettez votre dossier et bookez votre billet d’avion !
Laurent Mulliez, en échange à l’université de McGill à Montréal, accords facultaires Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ? Je dirai que c’est principalement mon envie de voyager ajoutée aux bénéfices que peuvent généralement apporter les échanges, que se soit au niveau professionnel ou même personnel, qui a fini par me convaincre de sauter le pas. Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé et quelle est la particularité de ton type d’échange ? Le plus dur est d’être au courant des échanges possibles, savoir ce que l’on veut et cela le plus tôt possible. La date de soumission des dossiers étant assez tardive, le temps n’est donc pas un facteur crucial. Cependant, le dossier est long et si l’on doit encore passer le TOEFL, cela peut devenir contraignant. Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ? La première qui me vient à l’esprit est l’adaptation à leur façon de travailler. McGill évalue les étudiant d’une façon plus continue contrairement à Lausanne où tout repose sur les examens finaux. Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville ? J’anticipe un peu au moment ou j’écris mais je pense que
cela sera le froid. Bien qu’en Suisse nous ayons de la neige, les -20/-30 C° promis par les locaux y sont rarement atteint. Des remarques ? Je vous conseille fortement de partir en échange, les expériences et les rencontres que vous ferez seront inoubliables et vous serviront toute votre vie, si vous souhaitez avoir de plus amples informations sur McGill, n’hésitez pas à me contacter.
Ivana Bisarah, en échange à l’université Pontificia Comilla à Madrid, accords Erasmus Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ? Au bout de 3 ans je me sentais à Lausanne comme chez moi et la routine s’installait gentiment, surtout après une deuxième année très éprouvante ! C’est de là que l’envie de connaître quelque chose de nouveau est arrivée me poussant ainsi à postuler pour Erasmus. Pourquoi Madrid ? Parce que personne ne dort jamais ici et que je voulais perfectionner une autre langue que l’anglais ! Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé et quelle est la particularité de ton type d’échange ? La particularité de mon type d’échange est que l’Espagne est très proche de nous géogra phiquement, mais la façon de vivre et la culture sont étrangement très différentes des nôtres. 12
des unis les plus attrayantes. Ce dernier listait les universités en fonction de différents ratios. Par exemple : IQ/tour de poitrine ; Poids/taille ; nombre de likes sur profilepic FB/nombres d’amis ; etc. Etonnamment, HSG St Gall est sortie première du classement, le choix fut facile.
Ce qui a été compliqué en arrivant ici était de concilier la vie Erasmus et la vie universitaire qui demande malgré tout un minimum d’investissement personnel. Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ? Habituée aux amphis plus que pleins et à vivre sa vie comme bon lui semble jusqu’à deux mois avant les examens. Il a été très difficile pour moi de m’adapter à être dans une classe de 20 personnes, notée sur la participation et……… de concevoir qu’une personne vérifie ma présence en cours ! Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville? Je n’ai pas eu beaucoup de difficultés concernant la ville de Madrid en elle même. J’ai la chance d’avoir mon université en plein centre ville, entouré de magasins et de lieux très célèbres partant du musée du Prado à la Plaza Mayor en pas sant par Puerta del sol et bien 13
d’autres. Des remarques ? Souvent les personnes n’osent pas postuler parce finalement ca peut faire peur de partir loin de tout ce que nous avons construit. Mais je conseil à toute personne qui a l’occasion de partir en Erasmus de le faire. Parce que c’est une chance que nous avons de se différencier plus tard tant au niveau de l’ouverture d’esprit qu’au niveau linguistique, deux atouts majeurs dans notre vie futur.
Lucas échange accords
Giannini, en à Saint-Gall, mobilité suisse
Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ? Le taux d’étudiantes attrayantes chute drastiquement après la 1ère et 2ème année, c’est connu ! J’ai donc analysé la liste globale des universités proposées dans les échanges afin de pouvoir établir un classement
Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé et quelle est la particularité de ton type d’échange ? Les échanges en SwissMobility sont illimités et donc il n’y a pas de contraintes liées à la qualité des dossiers des étudiants. Le processus fut donc plutôt facile. Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ? Selon moi, à Lausanne, on nous met des bâtons dans les roues en voulant trop nous trier. Du coup, la moyenne des moyennes d’HEC Lausanne est beaucoup plus basse que celle de HSG St-Gall. Ceci a un impact sur notre compétitivité avec les étudiants d’HSG auprès des entreprises. En effet, HSG propose énormément de Workshops et d’interviews avec des entreprises plus prestigieuses les unes que les autres. Ces dernières attachent beaucoup d’importance aux performances académiques. Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville ? Trouver le soleil… Des remarques ? Oui
Cyril de Bavier, en échange à LSE à Londres, Free mover Quelle était ta principale motivation à participer au programme d’échange et pourquoi cette destination ? HEC Lausanne donne la possibilité de partir très facilement en échange et je pense qu’il faut absolument saisir cette opportunité. Mes motivations ont été d’entrer dans une école de grande renommée, de vivre une expérience différente et de profiter d’une nouvelle ville. Qu’as tu trouvé compliqué quand tu as postulé et quelle est la particularité de ton type d’échange ? Je suis parti en “Free mover”. Ce système d’échange est totalement différent des autres notamment sur deux points principaux: 1) L’étudiant doit s’occuper lui même des démarches administratives et payer les frais universi-
taires relatifs a l’université de destination. 2) L’acceptation de l’étudiant en échange ne dépend plus d’HEC Lausanne et de ses propres conditions mais de l’école qui reçoit, et qui peut parfois être beaucoup plus sélective et avoir des conditions très strictes. Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant d’HEC Lausanne ? HEC Lausanne vous prépare très bien quelle que soit votre université de destination : le niveau que vous avez acquis ici sera suffisant. La difficulté pour moi a été de m’adapter à un nouveau style d’enseignement. C’est à dire très peu d’heures de cours (8h par semaine) mais énormément de travail a côté. Il faut donc être très discipliné. Quelle a été ta plus grande difficulté en arrivant dans ta nouvelle ville ? Londres est une ville fantas-
tique. Je ne pense pas avoir eu de problème particulier si ce n’est qu’en Angleterre les démarches administratives comme l’ouverture de compte en banque ou les abonnements de téléphone sont très longues et règlementées. C’est donc parfois très ennuyeux. Partez en échange, c’est une excellente expérience ! Et puis sachez que de toutes façons le papier que vous obtenez à la fin d’HEC Lausanne est le même pour tout le monde. À la simple différence que si vous êtes partis, il y aura une mention sur votre diplôme. Donc profitez en! Soit vous faites un très bon échange et vous le mettrez en avant, soit vous partez vous reposer et siroter des cocktails pendant un an et personne ne le saura.
Un grand merci aux 5 étudiants qui ont pris le temps de répondre à ces quelques questions !
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