Portfolio Nicolas Alexandre

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THIS IS A BOOK ABOUT ALEXANDRE NICOLAS’ WORK C EC I EST UN L I V R E S U R L E S T R AVA U X D ’ A LE XA ND R E NI CO LA S



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HABITAT MIXTE SUR LE CAMPUS ULB BRUXELLES, BELGIQUE, 2012


L’Université Libre de Bruxelles invite régulièrement des conférenciers ou chercheurs venus de l’étranger. Dans ce contexte, l’ULB prévoit un habitat mixte pour héberger un chercheur et sa famille et deux logements pour les échanges, les visites temporaires de conférenciers. L’habitat est situé à l’entrée principale de l’Université, à l’angle de l’avenue Paul Héger et dans le prolongement des maisons d’habitations de l’avenue Adolphe Buyl. C’est dans ce prolongement que s’inscrit le nouveau logement. Une revisite contemporaine sur la typologie voisine, la maison traditionnelle bruxelloise. Un détachement des maisons bruxelloises, maintient la circulation fort présente. Une cohabitation est définie par la médiathèque commune, prévue pour favoriser la rencontre entre habitants.

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sur cette page: plan d’implantation page de droite: élévations avant & après


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sur cette page: coupe page de droite: axonomĂŠtrie


duplex conférencier médiathèque famille r+1 famille rdc entre-sol

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SKATESHOP & BIKESHOP BRUXELLES, BELGIQUE, 2012


Gare de la Chapelle, un quartier populaire qui tend à devenir un nouveau quartier d’art à Bruxelles. Un pôle streetart sur la rue des Ursulines transcende l’image du skatepark, visant les jeunes du quartiers, les skateurs et les écoliers. Un espace mort est ainsi réanimé et dynamise un terrain enclavé, pour accueillir deux nouveaux magasins: un magasin de streetwear et un magasin de réparation de vélos. L’espace créé entre les deux magasins marque la connexion par une plateforme aménagée et un panier de basketball, permettant aux jeunes de se retrouver. La réutilisation de caisse de chargement en magasin renforce l’idée d’urbanisme en ces lieux. Pour briser la rupture engendrée par les chemins de fer séparant le quartier, des baies vitrées dans le mur, donnent sur les chemins de fer depuis les magasins et sont ainsi mise à nu.

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sur cette page: plan d’implantation page de droite: montage avant & après


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sur cette page: vue intĂŠrieure du magasin, baie vitrĂŠe sur les chemins de fer


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de bas en haut: coupe aa’, plan rdc


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Le 26 décembre 2004, un tremblement de terre de magnitude 9 secoue l’Est de la planète. Celui-ci engendre un tsunami qui ravage la cote sur 1600 km avec des vagues allant jusqu’à 30m de haut. L’Indonésie, l’Inde, la Thaïlande et le Sri Lanka sont les pays les plus touchés. On décomptera environ 227 898 morts et 35 082 au Sri Lanka. On reloge dans l’urgence les rescapés, néanmoins les projets de reconstruction tarderont à se mettre en place devant l’ampleur du chantier. Ces projets sont pourtants nécessaires pour permettre le rétablissement social et économique des familles, des villages, du pays. Suite au tsunami de 2004, le petit village de Kirinda a été dévasté et laisse ses habitants sans toit. L’enjeu du projet est de trouver une solution rapide, peu onéreuse et qui respecte la cohérence passée de l’urbanisme villageois qui pré-existait. Shigeru Ban propose une intervention architecturale respectant, à la fois, les conditions sociale, économique, politique et religieuse du village de Kirinda. Un processus collectif de reconstruction assure la cohérence de l’ensemble par le respect des implantations des maisons détruites. Un processus humain, comme une thérapie; reconstruire collectivement le village afin d’accepter la catastrophe et l’architecture mise en place. Chaque maison est proposée comme un espace compact unique, composé d’un espace couvert extérieur pouvant être considéré comme le coeur de la maison autour duquel s’articule les chambres et les espaces techniques. La flexibilité des parois mobiles assure les modes d’habiter sri-lankais, entre l’espace féminin et l’espace masculin.

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Son architecture retrouve ce qui a fait son parcours, un mélange entre des racines orientales et un enseignement occidental. Il développe rapidement les mythèmes de son architecture : la structure invisible, le sol continu, la maison en carton, la structure légère et l’engagement humanitaire. Il estime que l’architecte doit être un acteur engagé et humaniste, qui agit pour la communauté et je partage son avis. L’analyse de la post tsunami house de Shigeru Ban m’a beaucoup inspiré dans mes études d’architecture. Ce projet rassemble toutes les qualités d’une architecture humanitaire. Shigeru Ban a concerté les centaines d’habitants de Kirinda et proposa un projet de maisons pré-fabriqués, respectant, à la fois, la culture, la religion et les modes d’habiter du village. Une architecture pourtant simple et intelligente reflète, selon les moi, les bases essentielles de l’architecture.


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sur cette page: plan d’implantation page de droite: élévation


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sur cette page: plan rdc, coupe aa’ page de droite: axonométrie éclatée


TRUCTURE

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sur cette page: photo de nuit, maison-lanterne page de gauche: croquis de l’espace couvert

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MAISONS UNIFAMILIALES LIEU FICTIF, 2013


Dans une campagne s’implantent cinq maisons mitoyennes. Chacune comporte un patio de lumière auquel les pièces de la maison vivent autour. Les versants de toiture traditionnelle sont inversés, renforçant l’apport de lumière à l’intérieur. Pour accentuer les relations spatiales, la maison offre des espaces compressés ou dilatés, permettant ainsi des échanges visuels autour du patio. La circulation est adjacente au patio et les pièces de jour se situent au rezde-chaussée tandis que les pièces de nuits sont à l’étage.

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implantation: logements de cinq maisons mitoyennes

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sur cette page: coupe axonomĂŠtrique


1. entrĂŠe 2. cuisine 3. sĂŠjour 4. terrasse 5. chambre

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sur cette page: plan du r+1 et rdc page de droite: coupes aa’ et bb’


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photomontage: vue depuis la cuisine

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photomontages: vue sur le sĂŠjour vue aĂŠrienne sur le patio

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photomontage: vue d’une chambre à coucher


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CORPS DE VILLE BRUXELLES, BELGIQUE, 2014


« Le vide est la vraie richesse de la ville, non pas dans ce qu’elle est aujourd’hui, mais dans son devenir. Il matérialise la possibilité de sa métamorphose, avec des interactions entre ce qui est et ce qui va être. » - Dominique Perrault

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1. LA BARRE. Un parrallélipipède rectangle cadrant le square Jacques Brel par sa monumentalité.

3. Comme un mobilier urbain, il s’adapte à son environnement. Une étagère destinée à offrir des différents savoirs.

2. Soudain, il se soulèva pour libérer le sol.

4. Un lieu remarquable par une imposante structure, un lieu pour apprendre.

10. Chaque étagère se parcourt au travers d’espaces dilatés ou compressés. Tel un apprenti, on se laisse se promener suiva


5. Chacun de ces quatres programmes sont métaphoriquement des boîtes d’apprentisage.

6. Ces boîtes sont positionnées selon un intêret commun: Apprendre & Rencontrer

7. Entre chaque programme se crée une interaction sociale

8. La création d’une circualtion verticale externe, casse l’horizontalité de l’étagère

promener suivant une ligne continue, un fil rouge...

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de bas en haut: r+1, r+2, r+3


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coupe-perspective aa’


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SERRE COMME ARCHITECTURE CHARLEROI, BELGIQUE, 2014


Le projet propose une rétrospective sur le maraichage au coeur de Charleroi. Le maraîchage est la culture de légumes, des fruits à usage alimentaire, de manière organisée, c’est-à-dire dans le but d’en vivre ou même d’en faire un profit. À partir de cette thématique de groupe, le projet se présente comme un grand hangar de béton et de verre, ré-adapté en logements. La force du projet se situe dans le lien architectural entre le maraichage et les logements. Comme les travaux de Lacaton & Vassal, la serre est réutilisée comme architecture. La serre est intéressante, comme espace de transition entre bâti et non bâti, qui peut faire fonctionner un logement avec son extérieur, ce n’est donc pas un espace cultivable. La ruelle d’accès se présente comme une galerie qui fonctionne comme une serre, on peut donc y cultiver, des tomates, des concombres et autres. Au niveau des logements, il y a cinq types d’habitats différents, qui vont de un à quatre personnes. Les espaces jours sont au RDC, tandis que les espaces nuit au 1er. La serre est donc un espace complémentaire capable de produire un climat de façon remarquable. Il faut bien sur des dispositifs pour qu’elle soit habitable. Cette serre permet plusieurs usages selon les envies des habitants, par exemple :un espace bricolage comme garage, pour se changer après avoir travailler aux potagers, et surtout un espace secondaire de séjour selon les différentes envies des habitants. Plusieurs équipements, tels que des ouvrants automatiques pour la ventilation, un récupérateur de chaleur et une récupération des eaux de pluie pour les WC et les potagers, maintiennent le bon fonctionnement de la serre. Une salle commune, un lieu de stockage, ainsi que des pavillons de compost et une aire de jeux servent d’équipements communs.

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photomontages: Peace & Farm in Charleroi City

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page de gauche: plan de masse rdc sur cette page: les 5 typologies

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coupe et ĂŠquipements de la serre


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photomontage: dĂŠjeuner dans la galerie des habitations

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sur cette page: coupe-perspective page de gauche: schéma d’occupation


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photomontage: vue en intĂŠrieur sur la serre


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PUBLIC RELATIONS CASABLANCA CASABLANCA, MAROC, 2015


L’atelier s’intéresse ce semester à la l’Afrique du Nord et plus particulièrement à la métropole Marocaine Casablanca. Le processus de recherche est en cours. Casablanca est un cas d’école intéressant qui s’inscrit dans le continuum des préoccupations de l’atelier. Née d’une importante activité économique portuaire, elle incarne au début du XXeme siècle l’utopie coloniale qui la transforme en symbole du Maroc moderne. Véritable terrain d’expérimentation des utopies modernistes, l’évolution de cette planification pose aujourd’hui une série de questions intéressantes à investiguer. Mais plus que son histoire, c’est davantage la situation actuelle et son avenir sur lequel nous nous concentrerons. Si la mixité semble être une solution aux travers de la sectrorialisation moderniste, comment expliquer le renforcement des phénomènes de ‘gated communities’ et de bidonvilles qui séparent et privatisent de plus en plus les métropoles en apauvrissant la notion d’espace public? Comment aborder aujourd’hui, de manière méthodique, en tant qu’architecte ou urbaniste, les différentes enjeux urbains métropolitains ? Comment trouver un équilibre entre l’écologie, le traitement des ressources naturelles et le secteur de l’industrie? Comment faire face à la congestion des différents modes de transport? C’est autant de questions auxquelles nous tenterons de trouver des réponses par le biais de l’architecture

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MosquĂŠe Hassan II, 2015

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A l’intérieur de la mosquée Hassan II, 2015


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Habitat collectif Êconomique: Nids d’abeille George Candillis, 1952, Casablanca Photo prise en mars 2015


Habitat collectif ĂŠconomique: Le Plateau Gaston Jaubert, 1956, Casablanca Photo prise en mars 2015

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Image caractérisée par un mélange d’ordre aléatoire. La structure urbaine paraît être le fait du hasard mais à plus petite échelle on retrouve une homogénéité des éléments proches (forme et dimensions des maisons, portes, escalier, crépis, couleurs, échelles). Cette vision à vol d’oiseau ne résume pas trop mal la réalité et l’ampleur des variations à l’intérieur d’un système urbain tel qu’on l’éprouve en le pratiquant. Cette texture est l’ordre significatif de la collectivité, ordre facile et rassurant par ses ressemlances de structure et d’echelle tout en admettant les différence individuelles. La médina est un exemple d’interaction entre la répétition, la similitude, la proximité, la clôture et l’orientation. Certains ensembles peuvent être saisis d’un seul coup d’oeil ou au contraire d’autres plus complexes, plus difficile à comprendre, exigent un effort d’investigation. C’est cet effort d’investigation que nous développons. Nous nous positionnons entre l’agencement d’une texture uniforme et un ensemble d’éléments sans relations identifiables. Cela est fait en contrôlant la hiérarchie et l’accroissement de la complexité. Les liens entre les informations visuelles diminuent et l’observateur doit fournir un plus grand effort pour comprendre l’espace. C’est cet effort que nous avons fait en pratiquant la Medina de Casablanca. Afin de limiter les contraintes créées par cette forme d’agencement, nous avons choisi d’introduire des structures qui permettent de regrouper les éléments, en renforçant leur relation. D’autres espaces créent des vides qui permettent d’installer l’informalité. Elle se dévoile au public, comme expression de la légitimité du droit à la ville et est ainsi une forme d’urbanité revendiquant le droit à l’existence.

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275 m


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OPEN-AIR CINEMA HAY MOHAMMEDI CASABLANCA, MAROC, 2015


Aujourd’hui, le cinéma casablancais est en déclin. Pour promouvoir cette culture populaire du cinéma et de la musique, le projet propose un cinéma open-air. Vu le grand nombre de lycéens, d’écoles de formations et d’établissement scolaire, le projet apporte une activité extra-scolaire manquante dans le quartier de Hay Mohammedi. Un lieu qui permet aux jeunes lycéens du quartier de retrouver un entre-deux entre la ville et la maison. Le projet est un cinéma à ciel ouvert dans une cour entouré de plusieurs espaces de restauration, tels que des snacks, restaurant, café, bar. L’idée est de permettre d’adapter la notion de food-court des centre commercial, dans un lieu plus accessible et adapté d’un quartier populaire. Cet endroit pourra être géré par des jeunes et créer ainsi favorablement de l’emploi au travers du centre de formation Bachir El Kheir. Des logements de trois étages côté sud, protège les terrasses du soleil.

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DEBOUT PETIT TOM !


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