Laura MORET - mai 2014
BA1 L' espace habitable entre les choses
BA1 Habiter la ville
BA1 Habiter sur le campus
BA2 Architecture entre filiation et transformation
BA2 Un crĂŠmatorium en ville
BA3 Une "citĂŠ internationale" universitaire Ă la mode bruxelloise
“Se débarrasser des aprioris.” C’est la première chose que j’ai apprise en entamant mes études d’architecture. “Voir, regarder, observer, analyser autrement.” Tabula rasa, il a fallu appréhender les choses dites quotidiennes d’une manièr.e nouvelle. Pourtant la ville, cet environnement qui m’entoure depuis de longues années, n’avait plus aucun secret pour moi... Ça, c’est ce que je croyais.
Cher journal ! Ce premier exercice consistait à retracer notre parcours quotidien pour arriver à l’université. Trois moyens d’expression possibles : film, écrits et photographies. Voici mon chemin.
Découvrir
Liberté
Développer Occuper
Limite
S’approprier
Partager
Parcours
Étendre Ensemble
Seul
Diviser
Mur
Voir
Corps
Nous Explorer Urbanisé Sauvage
Je
Perception
Fluides Isoler
Courbes
Regrouper
L’espace habitable entre les choses
Un mur Un terrain Seul ou ensemble
Né d’un tracé intuitif, ce mur courbe divise le terrain en deux parties. D’un côté l’état sauvage, de l’autre l’urbanisation. Avec son jeu de hauteurs et ses contre-courbes, il permet de voir, de se cacher, de se lover dans la douceur de ses formes.
Di men s i o n n em en t
R éseau
Spatialité Urbain Connexions Usages Cohabitation Parking Module
Quartier
Visuels
Expressions Hypothèse Contraintes Entre-deux
Habitat
Minimal Contexte Logement Intégration Entité Emboîtement Matérialité
Habiter la ville
Une place de parking 2,5 m × 5,5 m Un habitat
Quel impact l’architecture d’un habitat, peut avoir sur ses occupants ? Vivre dans un lieu décloisonné où connexions spatiales, visuelles, internes et externes induisent des interactions entre les différents habitants. Ces zones d’entre-deux sont créées par l’emboîtement d’unités. Un socle émerge pour devenir une surface d’informations et d’expressions urbaines.
0
0,5
1m
Jonction
Communication
Intermédiaire
Symbole
Volume Décaler Transition Ville
Médian
Phare
Axe Limites
Ac cuei l
Creux Complexe
Université
Dissymétrie Interface
Échanges
Expérimentation
Habiter sur le campus
Un campus La ville Une jonction
Proposer une définition personnelle de l’habitat dans la continuité de mon expérimentation sur l’entre- deux. Peut-elle s’appliquer au-delà du minimal ? La symbolique de cette parcelle médiane entre ville et université est renforcée par l’implantation d’un jardin d’enfants. Les jeux sont dessinés selon une logique formelle identique à celle du bâtiment.
Ouest
Nord
Est
Communauté
Traverser
Terrestre Habiter Parcourir Lien visuel
Connexions
Th éo lo gi e Relier L u mières
Cosmique Liaison
Bibliothèque
Puits
Zénithale
Architecture entre filiation et transformation
Une référence emblématique Un thème Une maison L’exercice s’intègre dans une véritable production collective. L’entièreté de la promotion avait les mêmes consignes. Le but : créer une maquette géante qui réunit tous les travaux réalisés. Nos parcelles situées sur un terrain imaginaire avaient toutes pour point de départ une maison d’architecte emblématique et une topographie imposées.
Avec pour voisine la House U de Toyo Ito, le deuil et la mort ont imprégné le groupe. Notre plan masse, influencé par la rigueur d’un cimetière militaire, s’incline de 45° pour créer une dynamique.
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10
15 m
Maintenant à moi de jouer. 7 thèmes sur la liste, « religion » sera le mien. 4 étudiants en théologie + une bibliothèque religieuse = une maison. Ils habitent la bibliothèque. Dans ce volume global les demi-niveaux permettent les interactions. Le puits de lumière zénithale crée une seconde connexion visuelle, mais surtout matérialise le lien entre terrestre et cosmique.
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1
2
3m
Spi r i tua li té NIveaux
A ccomp ag n er
Sépulture
Lumi è r e s
Recu eillemen t
Présence Enceinte Ch e mi n e ment
Parcours
Paysage Repère Deuil
Symbolique
Urbain
Mur
Mort
Obstruer
Temporalité
Culte Souvenir Disparition Abs ce n ce
Vid e C h emin ée
Un crématorium en ville
Un crématorium Un contexte urbain Une enceinte Quelle est la place de la mort dans notre société ? Ni niée, ni exposée, elle doit trouver son juste milieu. Le moment du deuil, du souvenir, requiert une certaine intimité. À l’image des cimetières traditionnels, l’enceinte joue un rôle de filtre. Oscillant entre 3 et 6 mètres de haut, les points culminants avertissent d’un passage, c’est l’endroit où le mur se rompt. La seconde enceinte forme un nouveau filtre et renforce l’introspection souhaitée. Ainsi des dilatations et des contractions apparaissent créant des vastes zones de déambulation et des espaces plus intimes. Au centre, la cheminée tel un Axis Mundi, domine et intègre le crématorium dans la skyline de la ville.
PrÊalablement, un herbier de ville introduit l’univers du projet.
Résidentiel Vivre Temporaire Spatialités Densité Étudiants
Diversité
Campus Cohabiter Rassemblement Mixité Foyers Public Fonctionnel Communauté Typologies Privé Patrimoine
Une cité internationale universitaire à la mode bruxelloise
Une caserne militaire Deux campus Une cité universitaire La caserne fait partie du patrimoine bruxellois. Autrefois hors de la ville, elle se retrouve aujourd’hui en plein cœur. Son abandon est une opportunité de réaménagement. Mais est-ce une raison pour l’effacer du tracé urbain ? Notre position n’est pas celle là. Le groupe a donc décidé de conserver l’écriture d’origine. Le plan masse est composé de socles entièrement dévoués au public. Sur chacun d’eux, 3 entités de logements pour étudiants viennent se poser et dynamiser l’ensemble. Leur implantation crée des décalages qui instaurent en certains points une perméabilité.
Typologies architecturales présentes à proximité de notre parcelle.
MatĂŠrialitĂŠs du quartier.
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20
40
60 m
C’est de cette perméabilité que mon intention va naître. Dans ces lieux stratégiques, au vis à vis lointain, vont venir s’implanter mes foyers. À la fois lieu de convivialité, d’échanges et de circulation, l’enjeu ici est d’offrir une qualité de vie communautaire. Tantôt par le biais de zones couvertes qui forment un creux au sein du bloc, tantôt grâce à des espaces intérieurs vitrés de part et d’autre. Le cœur vivant du bloc se forme.
R+1
N
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30 m