Franรงoise HALLEZ ARCHITECTURE Portfolio
Centre de Méditation
Fondation Pol Bury
Un théatre dans la ville
Montopia
Résidence Jasinski
Workshops
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pg 9
pg 19
pg 27
pg 37
pg 47
pg 59-60
‘‘La méditation nous permet d’entrer en relation avec une plus large dimension de soi.’’ Anonyme
1.Centre
de Méditation
Année: 1ère Bachelier 2016/2017 Localisation : Lazzaretto Vecchio, Venise, Italie
Programme: Centre de méditation et de retraite sur une île. Le centre devait pouvoir acceuillir des groupes de 10 à 15 personnes pour une durée déterminée. Ceux-ci bénéficiaient de tout le confort et d’espaces de méditation précis.
1.1
Vivre à Venise
Entre horizontalité et verticalité, Venise se distingue dans la baie. On y retrouve des centaines de campaniles qui viennent ponctuer l’horizon et repondre aux montagnes avoisinantes. La proximité avec les voisins est chose fréquente à venise. Il faut apprendre à le gérer pour éviter des vis-à-vis gênants. Venise s’organise autours de grandes places et de petites ruelles débouchants dessus. Ainsi les contractions/dillatations offrent différents degrés de vie dans la ville. Mais aussi des perspectives, des vues, des découvertes au fil des marches... Ces découvertes mènent aux places qui elle-même s’organisent autours de ces fameux campaniles. Ils viennent créer une articulation de l’espace entre les parties de passage et celles d’arrêt.
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Lazzaretto Vecchio Une île au milieu de la lagune, entre la frénésie de Venise et le repos (malgré les touristes) du Lido. Pendant le moyen-âge, l’île, séparée en deux parties, abritait un hôpital pour lépreux. Etant restée longtemps à l’abandon, elle n’a pas vraiment évolué depuis cette période et aujourd’hui, seuls les archéologues, avertis ou en herbes, foule le sol de la plus grande des deux parties à certains moments de l’année. La volonté des autorités est d’en faire un musée racontant l’histoire de ces hôpitaux. Le site du projet se situe sur la plus petite des deux îles. Restée vierge de toute construction, elle abrite aujourd’hui toutes sortes de végétation.
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2b
2a
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Organisation du projet.
Vue de l’entrée avec la lagune en arrière-plan.
Espaces communs donnant sur la lagune.
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Le projet vient reprendre les logiques organisationnelles de la ville et de l’ile de Venise en général. Le site est divisé en trois espaces qui viennent rythmer la vie sur l’île. Tout d’abord, un espace d’arrivée, face au Lido et en lien direct avec l’ancien hôpital, qui se déploie jusqu’aux deux autres espaces. Le deuxième espace, derrière une première série de murs a un statut plus privé et s’ouvre essentiellement sur la lagune. On y retrouve tous les espaces de vie communs mais aussi les espaces de nuits. Les espaces de vie ont uniquement vue sur la lagune et sur l’eau, ce qui apporte un sentiment de calme (2a). Quant à l’espace de nuit, il est ouvert sur le bâtiment existant et lui fait directement face. Ce rapport de proximité invite à l’introspection des résidents (2b). Le troisième espace est celui de méditation, lui aussi à l’intérieur de murs obliques. Il n’offre aucun lien avec la lagune ou le lido mais s’ouvre sur le ciel. Un espace coupé du monde entre terre et ciel est ainsi obtenu. Celle-ci offre différentes salles de méditation, de réunion, des vestiaires, mais aussi une des plus belles vues sur Venise lorsque le résident fait l’effort d’aller jusqu’au sommet. Ainsi il peut s’introvertir au sein de l’espace au sol et puis petit à petit s’ouvrir au monde dans la tour(3).
Façade donnant sur la deuxième île
Rez-de-chaussĂŠe
0
0
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Arrivée sur l’île depuis le lido.
Entrée de l’espace de vie et l’espace de nuit
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"Rien en art ne doit ressembler à un accident, même le mouvement.’’ Edgar Degas
2.Fondation
Année : 2e bachelier 2017/2018 Localisation : Sans lieu
Pol Bury
Programme : accueillir des chercheurs pour une période de 12 semaines maximum. Nécessité d’avoir un espace de travail, de vie, un espace privé et la mise en avant d’une oeuvre d’art, dans ce cas-ci, une oeuvre de Pol Bury.
2.1Un quartier aux allures de Tokyo
Le quartier n’est pas réel mais regroupe plusieurs caractéristiques et bâtiments qui se retrouvent à Tokyo. La densité bâtie y est fortement ressentie et les proximités entre les bâtiment sans que ceux-ci ne se touchent vient caractériser le quartier. Ces éléments vont engendrer une autre manière de penser l’espace, de jouer des contraintes.
L’oeuvre de Pol Bury « 19 boules sur 3 plans courbes », regroupe à la fois la délicatesse des courbes en acier poli et la perfection des boules, sphères qui y sont accrochées. Elle représente l’art cinétique, le temps qui passe avec ces formes géométriques pures en mouvement.
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2.2 Une fondation dédiée à Pol Bury La fondation Pol Bury est un espace regroupant toutes les oeuvres et archives de l’artiste, l’oeuvre se devait donc d’être placée comme pièce majeure. Le parti a été de la placer de manière à ce que chacun puisse l’observer où qu’il se trouve sur le site, mais en même temps, ils la découvrent au fil des déambulations. Le projet se divise en plusieurs unités regroupant à chaque fois une fonction spécifique. Certaines plus publiques, comme la bibliothèque ou encore le centre des archives se trouvent en front de rue. Tandis que les unités plus privées sont placées en arrière-plan. Ainsi une gradation des espaces, du plus public au plus privé est mis en place au sein de la parcelle. Et cette gradation est accentuée par le fait que les unités de nuit, petits studios, sont placés en hauteur et non en accès direct depuis le sol. Un passage public est laissé le long de la parcelle pour permettre un accès direct au potager partagé à l’arrière de celle-ci. L’ensemble des unités sont basées sur une trame permettant de créer alignements et retraits et de donner une dynamique des espaces et cette déambulation.
Vues depuis les unités sur l’oeuvre
Apport de lumière dans l’ensemble des unités
Circulation entre les unités.
Entrée sur la cour intérieure depuis le chemin latéral
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Rez-de-chaussée
B’
A’
A
B
Premier étage
0
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5
Coupe A-A’
Coupe BB’
0
5
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“Le théâtre est le désordre incarné et pour faire l’éloge du théâtre il faut commencer par faire l’éloge du désordre.” Louis Jouvet
3.Un
théâtre dans la ville
Année : 2e bachelier 2017/2018 Localisation : Carré Moscou, Saint-Gilles, Bruxelles, Belgique
Coupe CC’
Programme : Redonner vie au carré Moscou via l’implantation d’un théatre, d’une salle polyvalente et d’un café théâtre. Le tout communiquant avec le parvis de St-gilles très actif et la zone de la porte de Hal.
Le site du projet se trouve à St-Gilles, en région bruxelloise, sur l’extrémité du carré Moscou, en lien direct avec le parvis de St-Gilles et non loin de la porte de Hal. Ce coin de Bruxelles est très animé, on retrouve de nombreux bars sur le parvis mais aussi le marché, des espaces communautaires... Et surtout, une population multiculturelle se partage les espaces. Le carré Moscou, de son vrai nom, place MarieJanson, n’a pas encore le statut espéré par les habitants. Actuellement, la partie basse est occupée par un parking tandis que le reste a déjà été investi par les différentes associations de quartier. On y voit se développer la radio du quartier ou encore des espaces de jeu dédiés aux enfants ou même encore des ateliers de jardinage. Ainsi, les habitants du quartier tentent de redonner vie à ces espaces. Et le Carré se veut d’être une continuité du parvis qui est animé de bars et de restaurants en tout genre tout au long de l’année. Le projet de théâtre, mais surtout d’espace multiculturel prend donc tout son sens dans ce contexte.
Vue sur la Porte de Hal
Vue sur le parvis
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Continuité du parvis
Densité de circulation
Vues sur la place devant le théâtre, qui fait la jonction entre le parvis et le parc
Façade sur parvis. 0
5
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En venant s’implanter à l’extrémité opposée du parvis, il vient répondre à l’église et permettre une continuité du parvis tout comme une finalité. Un endroit où on viendrait se reposer sur les marches, assister à un spectacle en plein air ou encore profiter de la terrasse du café dans les beaux jours. Le théâtre, par sa position stratégique, entre la porte de Hal et le parvis vient en faire un triangle d’activité et d’objets importants dans le quartier, voir dans la ville. L’intention principale du projet était de ne pas être trop imposant en hauteur, mais plutôt de s’intégrer au bâti du quartier, ainsi depuis le haut du carré, les visiteurs ne distingueraient pas de différence entre les bâtiments et le théâtre. Malgré tout, il se démarque dans le quartier par l’utilisation de ses murs obliques, directeurs. Principalement ouvert sur le parc, sur le carré, il entretient une relation directe avec celui-ci tandis qu’il aura tendance à se fermer de la rue (ménageant des vues vers l’intérieur permettant de toujours garder un lien malgré la fermeture évidente). Le parcours à l’intérieur du bâtiment est rythmé de vues sur les différentes activités reprises au sein du bâtiment (espace de création de costumes, de décors, café-théâtre, administration). Ce dispositif de vues nous mène à la grande salle, dont l’accès est au sous-sol.
Continuité des espaces verts
Réponse aux éléments forts du quartier
Ouverture vers le carré Moscou
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Plan du rez-de-chaussée
C’ B’
A’
A
C B
Coupe longitudinale
Coupe transversale
0
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Arrivée au théâtre depuis le parvis de St-Gilles
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CafĂŠ thĂŠatre et terrasse sur le parc
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“Les hommes se rassemblent dans les villes pour vivre. Ils y restent ensemble pour jouir de la vie.� Aristote
4.Montopia
Année : 3e Bachelier 2018/2019 Localisation :Place de Bootle,Mons, Belgique
Programme : Cohabitat d’une trentaine de personnes, avec différentes typologies d’appartements et un ensemble de fonctions mises en communs (cuisine, salle de séjour, buanderie,…). Le but était de repenser le vivre ensemble.
4.1Proposition Urbanistique
Programme : Repenser l’ensemble de la Place de Bootle à Mons qui est un parking actuellement mais qui va tendre à fair un lien entre la grand-place et les différents points clés de la ville. Le tout étant rendu aux piétons comme une grande partie de la ville.
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En collaboration avec S. Allain, A. Avram, Q. Bellenger, L. Renard
ÂŤVivre paisiblement, sans voiture, avec un espace central vertÂť
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4.2Le cohabitat Ă Mons
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Le bâtiment va être pensé comme une promenade, un passage au travers des espaces communs qui relie la rue au toit terrasse utilisé comme jardin collectif. La circulation placée à l’extérieure du bâtiment permet d’avoir un espace tampon entre la ville, la rue et les logements. Un espace tampon qui est également utilisé comme extension des espaces partagés et privés. Ainsi, via cette circulation, mais aussi via un dispositif spatial interne, tous les espaces communs sont liés entre eux. Et découlant de cela, tous les logements s’articulent autour de ces espaces communs et restent ainsi toujours en lien les uns par rapport aux autres. Pour ce qui est de l’organisation interne des logements, on retrouve une mixité des typologies, allant du studio jusqu’au 5 chambres. Tous les espaces nuit sont disposés autour de la cour intérieure qui a un statut calme tandis que les espaces de vie s’ouvrent vers la ville et son activité. Cette volonté de s’ouvrir va de pair avec la volonté de partage qui est développée au sein du cohabitat.
0
Coupes schématiques du projet montrant les liens entre les espaces
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Coupe sur cours intĂŠrieure
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“Le rythme de la vie moderne ne nous permet pas de nous arrêter un instant sur le bord du trottoir de l’existence.” Pierre Dac
5.Résidence
Jasinski
Année : 3e Bachelier 2018/2019 Localisation : Avenue des Scarabées, Bruxelles, Belgique
Programme : Repenser le logement à Bruxelles aujourd’hui sur base de l’analyse d’un bâtiment existant. Comment vit-on aujourd’hui, à quelle hauteur, qu’est-ce qui remplace l’hotel de maitre? Toutes ces questions qui nous amènent à avoir une vision neuve du logement.
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Repenser la ville et le vivre ensemble.
Proposition urbanistique de densification de l’avenue Franklin Roosvelt
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Situé entre l’avenue des Scarabées et l’avenue Franklin Roosevelt, le projet s’implante entre deux types de bâtiments et de vies: le quartier des villas avec le bois de la Cambre et les immeubles à appartement qui ont poussé perpendiculairement à l’avenue Franklin Roosevelt. Ce projet porte sur deux aspects : le besoin de logement augmentant et la volonté de diversité de ces logements. Pour répondre à ces points, deux éléments vont être traités. Tout d’abord une réflexion urbanistique sur l’augmentation des gabarits de l’avenue Franklin Roosevelt commençant par les coins. Cette augmentation est controlée pour toujours permettre une qualité de vie. Ensuite la volonté d’offrir une diversité de logement. Tous les appartements s’articulent autours d’un escalier en façade. Tous les espaces communs, semi-extérieur ou privé se retrouvent autour de cette escalier avec une volonté de partage et de vie s’organise tout autours. Un ensemble de décalage dans la façade viennent permettre différentes manières de voir la ville, de la vivre et offre une qualité supplémentaire aux espaces. Ces ensembles de dispositions viennent offrir une nouvelle vision de la vie en ville.
Densification commençant par les coins
Rez-de-chaussée
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Entrée de la résidence
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1er étage
A’
A
2e étage
0
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Vue depuis le salon du cohabitat sur l’espace semi-couvert partagé avec l’ensemble du bâtiment.
Coupe A-A’
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Vue depuis l’avenue Franklin Roosvelt
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‘‘L’oeuvre d’art nait du renoncement de l’intelligence à raisonner concret.’’ Albert Camus
6.Workshops
Année : 2e Bachelier, 3e Bachelier
6.1. Sophie Podolski: Le pays où tout est permis. 6.2. Architecture co-dividuelle à Bruxelles
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6.1.Sophie Podolski: Le pays où tout est permis
Le but était de visiter un musée et d’en ressortir quelque chose qui allait nous mener à faire de nos ressentis une oeuvre d’art. Le fort contraste entre la forme et le fond qu’elle avait mis en place nous a poussé vers cette instalation. cela s’est représenté par le contraste entre l’inocence de l’enfance et la violence des photos qui y sont collées.
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6.2.Architecture co-dividuelle à Bruxelles Le cohabitat est de plus en plus recherché par les jeunes voulant s’installer, ou les personnes désirant acquérir un bien sans trop devoir investir. L’idée est ici de promouvoir des espaces avec différentes temporalités, allant de la bibliothèque hotel aux appartements en passant par l’habitat en cluster. La gradation des espaces, du plus partagé au moins se fait avec la montée dans les étages. Jardin d’hiver au rez-de-chaussée
Bibliothèque / hotel pour les moments de courte durée
Espace de café co-working au rez-de-chaussée
Espace de bibliothèque dans les communs
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Rez-de-chaussĂŠe
Premier ĂŠtage
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Françoise HALLEZ, étudiante Faculté d’architecture ULB La Cambre Horta Bachelier 2016-2019 Contact : francoise.hallez@gmail.com