AfCoP Bulletin - Dec. 2008

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Communauté africaine de pratiques Pour une gestion axée sur les résultats en matière de développement Décembre, 2008

BULLETIN D’INFORMATION EN LIGNE

Un bulletin d’information sur la Communauté africaine de pratiques dans le domaine de la gestion axée sur les résultats du développement

Deuxième réunion annuelle de l’AfCoP : grandes lignes…….2

EN LIGNE est un bulletin d’information mensuel qui permet aux membres de l’African Community of Practice on Managing for Development Results (Communauté africaine de pratiques dans le domaine de la gestion axée sur les résultats du développement ou AfCoP-MfDR) et aux autres parties intéressées de disposer d’un forum pour partager leurs expériences, discuter d’enjeux et annoncer les évènements à venir. EN LIGNE est disponible en anglais et en français sur le site Web de l’AfCoP à l’adresse www.cop-mfdr-africa.org.

Forum : expériences à travers le continent…..……...5

Dernières nouvelles

CoP-MfDR asiatique………….16

Les dirigeants de l’AfCoP ont été très actifs ces derniers mois, travaillant à préparer

Dans ce numéro : Dernières nouvelles…………..1

l’avenir suite à la deuxième réunion annuelle qui a eu lieu à Maurice du 27 au Prochains événements……....17

30 octobre 2008. Nous sommes reconnaissants envers tous les participants à la réunion annuelle de l’AfCoP pour leur engagement en faveur du programme d’action de l’AfCoP MfDR. Nous tenons à remercier notre co-président bilingue, Dev Ruhee, d’avoir accueilli cette réunion dans son pays d’origine et d’avoir permis aux participants d’y vivre une merveilleuse expérience. Nous aimerions également

Discussions en ligne………………18

exprimer notre reconnaissance à l’équipe du Secrétariat qui a assuré la coordination et l’organisation de cette réunion.

Bibliothèque de la Communauté de pratiques………...18

Depuis notre deuxième réunion annuelle, les membres de le nouveau comité de gestion (CMT), l’équipe du Secrétariat et nos experts en ligne ont été très occupés à formuler et à mettre en application certaines des principales recommandations émises

Rejoignez-nous….19

lors de cette rencontre. Plusieurs réunions et discussions ont été organisées en réponse aux commentaires et suggestions des participants à la réunion. Les efforts collectifs du comité de gestion et du Secrétariat ont permis la création de deux documents de grande importance qui sont actuellement en train d’être finalisés : le plan de travail de l’AfCoP 2009 et les lignes directrices de l’AfCoP. Ces deux documents importants ont été créés dans le but de refléter la mission et la vision de l’AfCoP et de déterminer la meilleure manière de les atteindre dans un proche avenir. Le rapport de la deuxième réunion annuelle décrit en détail le déroulement de la réunion. Ce rapport sera bientôt publié et rendu disponible en ligne. Vous trouverez ci-après les grandes lignes de ce rapport.

December 2008, Issue No7

Annonces…….…..18


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Deuxième réunion annuelle de l’AfCoP : Grandes lignes – Port Louis, Maurice – 27-30 octobre 2008 Contexte La deuxième réunion annuelle de l’AfCoP a donné l’occasion aux membres de la communauté de se rencontrer en face à face, d’apprendre à se connaître, de discuter des progrès de la communauté depuis la dernière réunion et de participer à l’élaboration de ses priorités et activités futures. La deuxième réunion annuelle a également permis à la communauté de discuter de la réponse de l’AfCoP aux évènements liés à la gestion axée sur les résultats en matière de développement (MfDR) de cette année et de l’élaboration de politiques relatives à la MfDR sur la scène internationale, qui ont une incidence sur le programme de l’AfCoP tel que le Programme d’action d’Accra. Les objectifs de la réunion annuelle étaient de tirer parti du succès rencontré cette dernière année, d’approfondir et de développer les relations de l’AfCoP, de renforcer les capacités de l’AfCoP en matière de MfDR, de renouveler la vision et la mission de la communauté et de promouvoir le sentiment d’appartenance et le leadership de ses membres. Le contexte informel et collaboratif de la réunion avait pour but de favoriser une entente mutuelle et de contribuer au potentiel d’échanges et de collaborations futurs relatifs aux enjeux dans le domaine de la MfDR. Pour assister à la réunion annuelle, les membres de l’AfCoP ont bénéficié d’un financement par des commanditaires basé sur leur leadership et leur expertise technique, ainsi que sur leur participation active et continue aux activités et discussions de la communauté. Au total, 42 participants représentant 18 pays africains et 4 agences de développement ont pris part à la deuxième réunion annuelle. La liste détaillée des participants et d’autres documents pertinents sont disponibles sur le site Web de l’AfCoP à l’adresse www.cop-mfdr-africa.org. Déroulement Objectifs et priorités La majorité des journées de travail de la réunion annuelle ont été consacrées à étudier de nouvelles orientations, à convenir de nouvelles priorités et activités et à mettre au point un nouveau plan de travail. Pour ce faire, les participants ont passé près de deux jours à travailler en groupes thématiques avant de revenir en assemblée plénière pour discuter de leurs conclusions. Les discussions se sont poursuivies après la réunion jusqu’à ce qu’un consensus soit atteint relativement à un plan d’action final. Au nombre des nouvelles priorités, on compte mieux faire connaître l’AfCoP à l’échelle nationale et internationale, élaborer une stratégie de communication pour l’AfCoP et étudier de nouveaux modes de communications et de nouvelles structures pour les discussions en ligne. Certains des engagements pris dans le cadre de ce plan de travail sont communs à plusieurs équipes. C’est le cas notamment des actions d’établissement de réseaux avec des organisations nationales et internationales et la collecte et le partage d’informations relatives aux meilleures pratiques. Un grand nombre de priorités déjà existantes ont été réitérées et de nouvelles activités ont été proposées, notamment soutenir les communautés nationales de pratiques (CoP), tendre la main à des membres potentiels dans davantage de domaines et élaborer une bibliothèque et une base de données des personnes ressources en ligne. Pendant les journées de travail de la réunion annuelle, les participants ont discuté de la manière dont l’AfCoP devrait répondre au Programme d’action d’Accra (AAA) et s’y aligner. Les participants ont

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décidé d’un commun accord que l’AfCoP devrait se montrer plus dynamique en termes de partage d’informations entre les pays et entre les parties intéressées, de manière à avoir une plus grande influence sur l’élaboration et le renforcement de cadres sains relatifs à la MfDR. Les participants estiment que l’une des plus grandes forces de l’AfCoP est l’incroyable bassin de connaissances et d’expertise qui la compose et qu’il faudrait partager ce savoir et ce, de manière plus visible. Les participants ont également fait valoir que l’AfCoP devrait soutenir les progrès relatifs à la Déclaration de Paris et au Programme d’action d’Accra en travaillant en étroite collaboration avec l’action concertée sur la MfDR. Les participants étaient également d’accord pour dire que la communauté devrait essayer de conclure des partenariats stratégiques avec des groupes et organisations africains pertinents. Certains participants ont souligné que, pour établir ces partenariats, il sera nécessaire que l’AfCoP démontre très clairement à ses partenaires potentiels les avantages à tirer de telles coopérations. Comité de gestion de l’AfCoP Lors de la dernière journée de la réunion, les membres du comité de gestion (CMT) et les participants ont reconduit le mandat des co-présidents de l’AfCoP, Devendra Parsad Ruhee (Maurice) et Abdou Karim Lo (Sénégal). À ce jour, un nouveau comité de gestion a été formé et il comprend plusieurs nouveaux membres ayant exprimé leur intérêt à participer à des groupes thématiques. Le comité de gestion a fait savoir qu’il est ouvert et prêt à accueillir de nouveaux membres sur une base continue. Vous trouverez ci-dessous la liste de ses membres. Comité de gestion (CMT) Équipe thématique

Chef d’équipe

Membres

Adhésion

Zaam Ssali (Ouganda)

Jared Ichwara (Kenya) Sheka Bangura (Sierra Leone) Mamadou Abdou Gaoh Sani (Niger) Hicham Syabri (Maroc)

Renforcement des capacités

Solomon Mhlangga (Zimbabwe)

Mayacine Camara (Sénégal) Rosa Muraguri-Mwololo (Kenya) Goaba Mosienyane (Botswana) Seydou Yaye (Niger)

Claude Kakule (RDC)

Tamirat Yacob (Éthiopie) Ashveen Kissoonah (Maurice) Pindai Sithole (Zimbabwe) Ledule Bosch (Afrique du Sud) Abdel Aziz Ould Dahi (Mauritanie)

Suivi et évaluation

Sylvester Obongo (Kenya) et Réseautage, gestion Ali Doungou Boubacar du savoir et publicité (Niger)

Abdou Karim Lo (Sénégal) Captain P. Donkor (Ghana) Richard Ssewakiryanga (Ouganda) Dev Ruhee (Maurice) Pamela Lakidi (Ouganda)

Séance de formation sur la MfDR Au cours de l’année, les membres de l’AfCoP ont fait savoir qu’ils auraient besoin d’une activité de formation en plus des jours de travail de la réunion annuelle. En réponse à leur demande, deux jours de la deuxième réunion annuelle ont été consacrés à une séance de formation sur la MfDR. Celle-ci a permis aux participants de revoir les concepts et principes de la MfDR et de mettre en application ces WWW.COP-MFDR-AFRICA.ORG 3


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outils dans le cadre d’études de cas et d’exercices de groupe. Les objectifs de la séance de formation sur la MfDR étaient d’aider les participants à : Ø mieux comprendre les différents concepts de gestion axée sur les résultats (MfDR) ; Ø mieux définir la MfDR et être en mesure de mettre en pratique cette approche de gestion dans leur travail ; Ø faire en sorte que le niveau de connaissances relatives à la MfDR soit uniforme parmi les membres de l’AfCoP ; Ø tirer parti des expériences de la MfDR en Afrique (en termes de nouvelles idées, de leçons apprises et de défis). La formation sur la MfDR était en lien étroit avec les deux journées de travail suivantes de la réunion annuelle. Les séances étaient animées par Aru Rasappan (expert en discussion en ligne de l’AfCoP), Dick Van Blitterswijk (expert en discussion en ligne de l’AfCoP) et Mohamed Khatouri (Région Afrique de la Banque mondiale). Dans le cadre de cette séance de formation sur la MfDR, l’accent était mis sur le partage des différentes expériences en matière de MfDR en Afrique. En vue de la réunion annuelle, il a été demandé aux participants de rédiger une brève étude de cas sur les expériences de leur pays en matière de MfDR. Ces études de cas étaient incroyablement enrichissantes et elles ont été inclues parmi les documents fournis aux participants (elles sont disponibles sur le site Web de l’AfCoP à l’adresse www.cop-mfdr-africa.org). Certaines études de cas rédigées par des participants ont été retenues pour faire l’objet d’une étude plus approfondie aux côtés d’autres cas de meilleures pratiques du continent. Une attention toute particulière a été accordée à la budgétisation basée sur la performance. Les grandes lignes de ces études de cas seront disponibles dans la version longue du rapport de la réunion annuelle. Un pas en avant Le principal aboutissement de la deuxième réunion annuelle est le plan de travail de l’AfCoP. L’ébauche du plan de travail qui est née de la consolidation des rapports des groupes thématiques formés lors de la réunion annuelle a ensuite été révisée et finalisée lors de discussions avec les membres du comité de gestion. Certaines des équipes thématiques ont déjà commencé à travailler à leurs activités. Les animateurs des discussions en ligne, le webmestre et le secrétariat de la communauté au sein de la Banque mondiale ont également commencé à prendre en considération les commentaires et suggestions au sujet du forum en ligne, recueillis par le biais d’un sondage et lors de la réunion annuelle. Deux ans après sa création, l’AfCoP est une organisation qui en est encore à ses débuts. Au cours de cette brève période d’existence, elle a fait de grands pas vers la réalisation de ses objectifs. L’AfCoP gagne en reconnaissance à l’échelle internationale et est désormais invitée à prendre part à un grand nombre d’évènements internationaux et à donner son avis sur la politique internationale. Cette réunion a permis à la communauté de réaffirmer sa vision et sa mission, d’évaluer ses progrès à ce jour ainsi que de convenir de nouvelles priorités et activités. La communauté remercie ceux qui ont pris part à la deuxième réunion annuelle de leur participation active et de leur engagement continu envers la Communauté africaine de pratiques dans le domaine de la gestion axée sur les résultats du développement. Au cours de la dernière année, un bon nombre de défis se sont présentés, notamment la nécessité de faire participer plus activement les membres, de promouvoir le programme d’action de la MfDR auprès d’un public plus vaste et de faire ressortir la valeur ajoutée de la communauté. Ces défis sont encore d’actualité pour l’AfCoP. Le nouveau comité de gestion fera preuve de leadership

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pour relever ces défis et veiller à ce que l’AfCoP continue à servir ses membres dans les années à venir.

Forum : expériences à travers le continent Cette section donne l’occasion aux membres du CoP de partager leurs expériences. En ce qui a trait à ce numéro, nous tenons à remercier Zaam Ssali, Solomon Mhlanga, Tamirat Yacob, Agnes Musunga et Abdou Karim d’avoir préparé ces articles. Nous vous encourageons à nous écrire à info_afcop@worldbank.org si vous souhaitez nous soumettre un article pour le prochain numéro du bulletin d’information. Nous sommes toujours à la recherche de contributions additionnelles de la part de tous les membres.

Entretien avec M. Abdel-Hameed M. Bashir (évaluateur/ économiste principal à la Banque islamique de développement ou IsDB) -------------------------------------------------------------------------------------------------a)

Quel poste occupez-vous et quel rôle jouez-vous à l’IsDB ?

Je suis évaluateur/économiste principal à la Banque islamique de développement (IsDB). Je travaille au Bureau des évaluations de cette banque ; il ne s’agit pas d’une branche indépendante de l’IsDB comme c’est le cas du Groupe indépendant d’évaluations de la Banque mondiale. Le principal rôle de ce bureau est d’évaluer la performance et l’impact sur le développement des programmes/projets financés par l’IsDB. b)

Quelles sont les initiatives/stratégies de l’IsDB en matière de MfDR ?

L’IsDB ne dispose pas pour le moment d’une politique ou d’un programme spécifiquement dédié à la MfDR. Toutefois, pour qu’un programme ou un projet soit financé, il doit être en harmonie avec la stratégie du pays. Au début de chaque projet/programme, un cadre logique axé sur les résultats est mis en place. Ces cadres servent ensuite de guide pour évaluer les programmes/projets ainsi que le renforcement des capacités et l’aide technique fournis. c) Que pensez-vous de la Communauté africaine de pratiques dans le domaine de la gestion axée sur les résultats du développement (AfCoP-MfDR) ? J’estime que l’AfCoP est une communauté en émergence qui rassemble les praticiens de la MfDR. Les membres peuvent demander à leurs collègues de les aider, de les soutenir et de mettre leur expertise à contribution lorsque des défis surviennent sur leur lieu de travail. De plus, les membres de la communauté devraient faire la promotion de la MfDR dans leur pays d’origine de manière à ce que la culture de résultats dans le processus de développement gagne du terrain. Il s’agit d’une initiative que je recommande et dont je fais la promotion au sein de l’IsDB, de sorte qu’elle puisse être adoptée dans la région couverte par la banque. d)

Quels conseils pouvez-vous donner aux Communautés de pratiques (CoP) et à l’AfCoP ?

Il est essentiel que les CoP demeurent concentrés sur leurs objectifs. L’identification de parties intéressées et de partenaires est un élément clé pour contribuer à la promotion du programme de la MfDR. La responsabilisation ainsi que les systèmes de suivi et d’évaluation devraient être considérés comme des pierres angulaires des CoP.

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L’AfCoP devrait continuer à être aussi active qu’elle l’a été lors de cette réunion. Plus important encore, il faut se souvenir que ceux qui doivent bénéficier des résultats sur le terrain sont des personnes ordinaires qui ne sont pas aussi privilégiées que nous qui participons à ces réunions. L’AfCoP devrait par conséquent se montrer à la hauteur de la situation et faire passer le message. e)

Que pensez-vous de la Déclaration de Paris et du Programme d’action d’Accra (AAA) ?

La Déclaration de Paris et l’AAA constituent d’importantes lignes directrices, tant pour les pays partenaires que pour les partenaires en matière de développement. En fait, l’IsDB est un des signataires des deux initiatives et elle essaie de les intégrer dans ses politiques et procédures. Toutefois, à ce stade, la banque n’a pas fait tout ce qu’elle peut pour tenir compte de ces initiatives. Je pense qu’une meilleure compréhension de l’AAA est nécessaire avant qu’il puisse être mis en application. Entretien réalisé par Zaam Ssali N.K, Directeur de programme, Académie nationale des sciences sociales de l’Ouganda

Mesurer, gérer et évaluer les progrès en matière d’égalité des sexes : le rôle des statistiques et des indicateurs, Stockholm, Suède, 20 novembre 2008 -------------------------------------------------------------------------------------------------Contexte En tant qu’objectif de développement pour le Millénaire (ODM), l’égalité des sexes est devenue un objectif politique clé dans les pays en voie de développement. Elle est de plus en plus considérée comme un élément clé pour stimuler la croissance économique et assurer un droit fondamental. L’intérêt accru suscité par l’égalité des sexes a également entraîné une augmentation de l’attention accordée aux statistiques et indicateurs par sexe. Cet atelier était axé sur des expériences pratiques ; la première séance présentait des initiatives internationales de statistiques par sexe, alors que la deuxième séance portait sur des études de cas nationales. Le séminaire s’est achevé sur la réunion d’un panel d’experts qui s’est penché sur la question globale du séminaire, c’est-à-dire comment les statistiques par sexe peuvent être utilisées pour élaborer de meilleures politiques dans ce domaine. Discours d’ouverture Le Secrétaire d’État du ministère des Affaires étrangères de la Suède, M. Joakim Stymne, a officiellement déclaré l’ouverture du séminaire. Dans son discours, il a rappelé que le séminaire se tient dans un contexte politique particulier, sur fond de grave crise financière et de flambée des prix des produits alimentaires et du carburant. Il a fait savoir que son ministère souhaite promouvoir le développement durable à l’échelle mondiale et une utilisation efficace de l’aide internationale et des flux financiers et il a souligné le besoin de mesures et de résultats. Il a insisté sur le besoin de statistiques fiables et de données qualitatives, ainsi que du partage des connaissances pour suivre la performance et mesurer l’écart entre hommes et femmes dans des domaines tels que la violence basée sur le sexe ou les droits en matière de reproduction sexuelle. Il a conclu en affirmant que les statistiques contribuent grandement à façonner les politiques. Discours-programme : Suivi de la réduction de la pauvreté et de l’égalité : utilisation des statistiques pour évaluer les résultats

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Madame Ana Revenga (Directrice du Groupe sur la réduction de la pauvreté et l’efficacité du développement de la Banque mondiale) a mis en évidence le rôle central que jouent les outils de suivi dans le contexte de l’évaluation des progrès et de la lutte mondiale contre la pauvreté. Elle a commencé par expliquer brièvement de quelle manière le processus de mesure, de gestion et d’évaluation peut contribuer à accroître les résultats en matière de développement et elle a fait valoir que les dimensions de la pauvreté non liées aux revenus sont particulièrement difficiles à mesurer. Elle a présenté diverses initiatives de la Banque mondiale en tant que solutions pour relever ces défis : l’Indice d’opportunité humaine, un outil servant à mesurer l’inégalité des opportunités chez les enfants, et les Cartes de pauvreté. Citant le Sri Lanka, madame Revenga a expliqué de quelle manière les cartes de pauvreté peuvent améliorer l’élaboration des politiques. En utilisant les cartes de pauvreté, il est plus facile de détecter les zones spatiales de pauvreté, ce qui permet de cibler les programmes et le financement, de suivre les progrès et de divulguer les résultats. Les cartes de pauvreté peuvent être utilisées dans divers domaines, notamment la malnutrition chez les enfants, l’accès à l’éducation, l’achèvement des études primaires, l’égalité des sexes en matière d’éducation et la présence des femmes dans les emplois rémunérés. Initiatives internationales : le rôle des statistiques dans la gestion et l’évaluation des résultats Une présentation a été faite sur l’indice d’égalité des sexes (GEI) mis au point par Social Watch. Le GEI se base sur des données comparables pour classer les pays selon un certain nombre d’indicateurs pertinents à l’inégalité des sexes dans trois domaines : l’éducation, la participation à l’économie et l’autonomisation. L’OCDE a souligné le rôle qu’elle joue dans la sensibilisation à l’égalité des sexes grâce à sa base de données Égalité homme-femme, Institutions et Développement (EID), une base de données exhaustive qui permet aux utilisateurs d’identifier des pays et des domaines clés d’intervention. Wikigender, une plate-forme en ligne qui permet de partager et d’échanger des informations sur l’égalité homme-femme, a également été présentée. En plus d’être une ressource riche en informations sur l’égalité homme-femme, Wikigender permet également aux utilisateurs de discuter entre eux, de commenter les articles et de publier d’autres documents. Ainsi, ce site combine une approche par le haut et une approche par le bas : même si le site est ouvert à tous ceux qui souhaitent y contribuer, le contenu qui y est publié est vérifié afin d’en assurer le plus haut niveau de qualité possible. Le Centre de gouvernance d’Oslo du PNUD a également présenté un nouveau guide de l’utilisateur qui établit des liens entre les statistiques/indicateurs par sexe, la gouvernance et la prestation de services. Ce guide de l’utilisateur qui sera publié en 2009 met l’accent sur les outils permettant d’accroître la disponibilité des données. Ce guide se penchera sur les écarts en matière d’égalité des sexes que les ODM ne réussissent pas à combler, selon la notion de services de base et dans une perspective des droits de la personne. Évaluation de l’égalité des sexes sur le terrain : études de cas La deuxième séance a ramené le débat à l’échelle nationale avec l’examen d’une série d’études de cas. Malawi : Madame Mercy Kanyuka (Bureau national de la statistique, Malawi) a illustré la manière dont les statistiques par sexe peuvent être utilisées pour éclairer, suivre et évaluer les politiques et programmes en matière d’éducation au Malawi. L’accès à l’éducation primaire est gratuit depuis 1994, une mesure qui a fait augmenter de manière significative les taux d’inscription, notamment chez les filles. Les inégalités entre les sexes ont également été réduites grâce au Plan national pour le secteur de l’éducation, comme en témoignent de récentes statistiques qui révèlent une augmentation de la proportion de filles allant à l’école entre 1994 et 2007. L’amélioration des installations sanitaires des

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écoles, ainsi que le programme de repas scolaires ont grandement contribué à garder les filles à l’école. Cependant, elle a souligné que des statistiques plus fiables sont nécessaires pour évaluer l’efficacité des programmes déjà en place afin d’atteindre les objectifs fixés et d’intervenir au besoin. Inde : Un représentant de la Fiducie de l’Institut des sciences sociales de l’Inde a fait une présentation sur le rôle des statistiques par sexe au sein du processus de politiques de l’Inde et, en particulier, dans les domaines de l’emploi et du travail des femmes. Il a souligné que des écarts persistent en matière d’égalité des sexes en Inde et qu’il faudrait davantage de données ventilées par sexe. Pour l’Inde, un plus grand nombre de données qualitatives sont nécessaires pour comprendre les réalités sur le terrain et pour adapter les méthodes d’évaluation en conséquence, surtout si l’on tient compte de la taille et de la diversité du pays. Éthiopie : M. Tamirat Yacob Chulta du ministère des Finances et du Développement économique a présenté le rôle des statistiques sociales dans la gestion axée sur les résultats en Éthiopie. Il a souligné l’importance de recueillir des statistiques et de les utiliser au niveau national pour alimenter les systèmes de gestion et d’évaluation. Dans le cas de l’Éthiopie, le gouvernement a mis en place dès 1996 un système de gestion et d’évaluation qui regroupe le ministère des Finances et du Développement économique, l’Agence centrale de statistiques et les ministères fédéraux concernés. De récentes réalisations dans le domaine de l’égalité des sexes et du développement comprennent l’adoption d’un nouveau code pénal sur la mutilation génitale féminine, une meilleure représentation et une plus grande participation des femmes dans les processus de prise de décisions, ainsi que de nouvelles lois contre la violence basée sur le sexe. Il a souligné la nécessité de renforcer les systèmes nationaux de statistiques. Zimbabwe : M. Solomon Mhlanga a principalement parlé du rôle des statistiques sociales relatif à la MfDR au Zimbabwe. Une politique sur l’égalité des sexes a été lancée dans ce pays en 2004 et elle a été renforcée depuis par la nomination de personnes centrales en matière d’égalité des sexes avec pour but ultime d’intégrer l’égalité des sexes dans toutes les politiques et de veiller à ce que toutes les données produites soient ventilées par sexe. Un programme de gestion axée sur les résultats y a été lancé en 2006, puis, en 2007, un programme de budgétisation basée sur les sexes a été adopté. En matière de MfDR, les statistiques sur les sexes sont considérées comme jouant un rôle essentiel pour identifier les domaines qui nécessitent une action politique. La faiblesse des systèmes institutionnels et le manque de ressources continueront à être d’importants défis à relever dans le futur. En bref… L’atelier a mis en évidence l’importance accrue des statistiques et indicateurs sur les sexes, surtout en ce qui a trait à l’efficacité de l’aide. Divers défis ont été identifiés, notamment : • les limites des approches traditionnelles de collecte de données ; • la nécessité d’un dialogue ouvert du bas vers le haut afin de donner une voix à la société civile ; • la nécessité de diversifier les sources de statistiques par sexe ; • le renforcement des capacités demeure une question préoccupante, tant en ce qui a trait à la coopération Nord-Sud qu’à la coopération Sud-Sud. L’importance du sentiment d’appartenance, qui devrait être renforcé au moyen d’une approche nationale en matière de statistiques, a également été réaffirmée. Solomon Mhlangga-Directeur, Gestionnaire de programme: Programme de gestion basée sur les résultats, Service des réformes, Bureau du président (ZIMBABWE).

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Tamirat Yacob-Expert en recherche et planification du développement, ministère des Finances et du Développement économique, ÉTHIOPIE

Rapport sur la quatrième réunion de suivi et évaluation de l’Amérique latine et des Caraïbes : 24 et 25 novembre 2008, Belo Horizonte, Brésil. -------------------------------------------------------------------------------------------------La quatrième réunion du Réseau de suivi et évaluation de l’Amérique latine et des Caraïbes a eu lieu les 24 et 25 novembre 2008 à Belo Horizonte au Brésil. Au total, l’évènement a attiré 180 participants en provenance d’Amérique latine, des Caraïbes, de l’Afrique, d’institutions financières multilatérales et d’organisations non gouvernementales. Les délibérations de la réunion ont été menées au cours de cinq séances. Quelques-unes de ces séances sont décrites ci-après. Situation et perspectives relatives au rôle du système de suivi et évaluation dans l’élaboration de politiques Les participants à la réunion ont discuté des présentations sur l’institutionnalisation de l’évaluation de l’impact et de la gestion axée sur les résultats en Amérique latine. Il a été noté que la société a le droit de savoir quelle utilisation est faite de ses ressources afin de prendre des décisions éclairées. Cela n’est possible que là où des systèmes efficaces de suivi et évaluation sont en place. L’évaluation d’une politique publique peut être entreprise dès l’étape de conception d’un projet et jusqu’à son achèvement. Les participants à la réunion ont parlé des divers types d’évaluations utilisés à chaque étape, tel qu’illustré dans le tableau ci-dessous. Principaux types d’évaluations utilisés à chaque étape du cycle d’un projet 4. Après 1. Au cours de la 2. Lorsque le projet 3. Lors de planification du est en cours l’achèvement du l’achèvement du projet d’exécution projet projet a. Études a. Théorie du a. Sondage après test a. Rapport exploratoires programme et cadre et achèvement de d’évaluation après b. Évaluation du de résultats l’évaluation achèvement projet b. Rapports préliminaire de b. Évaluation de la c. Études périodiques de suivi l’impact viabilité du projet d’évaluation des c. Évaluation des b. Rapport sur c. Étude de suivi des bénéficiaires bénéficiaires l’achèvement de dépenses publiques d. Évaluation du d. Études rapides des l’exécution (une deuxième fois) point de référence commentaires et c. Analyse e. Analyse des suggestions additionnelle des coûts-avantages et e. Analyse des coûts-efficacité des coûtsprocessus d. Reconstruction efficacité f. Évaluation historique opérationnelle g. Études de suivi des dépenses publiques h. Recherche d’action i. Examen à miparcours

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Combler les écarts : Aide technique, financière et institutionnelle pour renforcer les capacités d’évaluation en Amérique latine Le Program for Strengthening Management for Development Results and Effectiveness (programme de renforcement de la gestion axée sur les résultats en matière de développement ou PRODEV) a également fait l’objet d’une présentation. PRODEV est un programme spécial de la Banque interaméricaine de développement (BID) dont l’objectif est de renforcer les capacités des pays en institutionnalisant les stratégies de réduction de la pauvreté pour assurer l’efficacité des interventions sur le plan du développement. Tout cela est rendu possible par une coopération technique, des activités de renforcement des capacités et le développement de la Communauté de pratiques de l’Amérique latine et des Caraïbes (COPLAC). Les participants ont également discuté de la présentation du programme pour renforcer la gestion axée sur les résultats et l’efficacité du développement et de la proposition de créer des centres régionaux de développement pour l’évaluation. Cette proposition, émise par le Groupe indépendant d’évaluation de la Banque mondiale, concernait la mise en place d’un centre régional en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Le programme vise quant à lui à combler les écarts de capacité de la manière suivante : - en constituant de solides systèmes de suivi et d’évaluation (conception, mesures incitatives, méthodes) - en faisant face aux contraintes en ce qui a trait aux données (systèmes de données, qualité, disponibilité, compatibilité) – en mettant en place de saines ententes institutionnelles et en renforçant le sentiment d’appartenance (qui réalise les évaluations et qui les utilise ? autoévaluations ou évaluations indépendantes ? qu’estce qu’un niveau « suffisant » de suivi et d’évaluation ?) - en comblant les lacunes en matière de capacité (évaluateurs, conseillers, compétences pour utiliser à bon escient l’information de suivi et d’évaluation) - en consolidant les communautés de pratiques (renforcement des connaissances Sud-Sud) - en réalisant des évaluations de bonne qualité. Rôle de l’évaluation : qu’avons-nous appris ? Les participants ont discuté du rôle des évaluations et des leçons tirées des présentations faites par les spécialistes de la Banque mondiale et de la Banque interaméricaine de développement. Outre cela, les participants ont été informés au sujet de la Communauté africaine de pratiques dont la mission est de renforcer la capacité africaine de gestion axée sur les résultats en matière de développement, par le biais de partage d’informations, de réseautage et d’établissement de liens entre les praticiens de la MfDR en Afrique et ailleurs. Les participants se sont félicités de la participation de l’AfCoP à la réunion de la Région d’Amérique latine et des Caraïbes de la Banque mondiale et ils ont exprimé leur intérêt à prendre part à des échanges d’informations, à l’établissement de réseaux et aux discussions. Les participants souhaitant obtenir plus d’informations ou contacter l’AfCoP ont été invités à se rendre sur son site Web. Approches complémentaires et méthodes alternatives d’évaluation : cas pratiques La séance 6 portait sur les approches complémentaires et les méthodes alternatives d’évaluation. Diverses présentations ont été faites sur les différentes approches et expériences du Chili, du Mexique, du Brésil, de la Turquie, de la Colombie et de l’Afrique. Les participants ont discuté en profondeur

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des différents types d’évaluation utilisés à chaque étape du cycle d’un projet. Ils ont également mis en commun les compétences pratiques requises pour gérer les évaluations de l’impact, ainsi que les mesures incitatives connexes. Les participants en ont appris davantage sur l’Initiative africaine d’évaluation de l’impact qui souligne le rôle de l’évaluation de l’impact dans le développement institutionnel. Cette initiative a été lancée par 8 agences dans 28 pays d’Afrique. Elle renforce l’autonomie des clients de manière à ce qu’ils puissent se renseigner sur les technologies qui fonctionnent et les adopter, approfondir leurs connaissances et travailler de concert avec les opérations en cours pour reproduire à plus grande échelle les projets couronnés de succès. FAITS SAILLANTS ET LEÇONS APPRISES 1. La majorité des participants appartenaient aux divers gouvernements et États d’Amérique latine ainsi qu’aux institutions publiques de cette région. Cette participation témoigne du leadership et de l’appropriation, par les gouvernements de cette région, des questions de gestion axée sur les résultats, ainsi que de suivi et d’évaluation basés sur les résultats. Elle permet également d’accroître les chances d’institutionnalisation de ces concepts et principes. 2. Les participants à la réunion ont discuté des concepts et des principes de l’évaluation et du suivi basés sur les résultats, ainsi que de la gestion axée sur les résultats, mais l’accent a surtout été mis sur l’évaluation de l’impact. Ils ont aussi parlé des meilleures pratiques et méthodologies, et de la manière de les institutionnaliser. Au nombre des principales bases d’une gestion axée sur les résultats et de l’efficacité du développement, on compte un plan de développement stratégique, une gestion financière et un budget axé sur les résultats, comprenant un système de suivi et d’évaluation efficace. Ces éléments doivent être soutenus au moyen d’indicateurs de résultats et de leadership politique. Ce leadership ne doit pas seulement provenir des ministres et principaux secrétaires, mais également des autres gestionnaires et de la société civile. 3. Les participants ont également pris connaissance d’un vaste éventail de recherches et d’études sur les approches qui peuvent être adoptées en matière de suivi et d’évaluation, par le biais d’études de cas pratiques présentées par des gouvernements nationaux et locaux et des organisations non gouvernementales. 4. Le leadership politique est primordial pour la gestion axée sur les résultats en matière de développement. Bon nombre d’études de cas ont présenté des projets qui ont été couronnés de succès grâce à l’implication des dirigeants politiques qui ont réclamé que des rapports de suivi et d’évaluation soient présentés au congrès/participants avant que des décisions ne soient prises sur l’utilisation des ressources. Les ministres et autres dirigeants doivent être formés aux processus et aux principes de la MfDR et au suivi et à l’évaluation basés sur les résultats afin de pouvoir faire corps avec eux. Il est nécessaire de sensibiliser les gestionnaires au fait que les évaluations ont une valeur et qu’elles sont utiles pour leur prise de décisions. 5. Les participants ont noté que les approches en matière de suivi et d’évaluation doivent s’appuyer sur :

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- une base juridique pour les plans telle qu’une Loi - des indicateurs qui donnent une idée des résultats accomplis - des systèmes d’évaluation qui se penchent sur l’efficacité des plans - des objectifs fixes qui sont atteignables et qui tiennent compte des risques en jeu - une gestion de l’information efficiente constitue la base même d’un système de suivi et d’évaluation efficace. 6. Il est nécessaire de noter que les évaluations aident à prendre des décisions, mais ne remplacent pas l’établissement de priorités politiques par les institutions. L’évaluation est un outil essentiel pour la prise de décisions au sujet du classement par priorité des programmes et de l’allocation des ressources. 7. Un grand nombre d’informations ont été recueillies au sujet de ce qui fonctionne en matière de suivi et d’évaluation et de la MfDR. Il faut cependant favoriser une plus grande collaboration et un meilleur échange de ces informations par le biais d’une coopération Sud-Sud au sein de l’Amérique latine et avec l’Asie et l’Afrique. 8. Le Réseau de suivi et d’évaluation de l’Amérique latine se réunit annuellement pour partager des connaissances, de nouvelles innovations et des expériences relatives au suivi et à l’évaluation et à la gestion axée sur les résultats en matière de développement. Ce groupe s’est réuni à quatre reprises depuis sa création et sa prochaine réunion est prévue pour juillet 2009 en Colombie. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS POUR L’AFCOP La réunion a été une réussite, vu le grand nombre de participants et la bonne/excellente qualité des présentations. Il découle de cette réunion que les zones possibles de collaboration avec l’AfCoP sont : - Réseautage – partage d’informations et participation dans des discussions en ligne - Échange d’expériences au niveau institutionnel, national et régional - Renforcement des capacités relatives à la MfDR et au suivi et à l’évaluation par le biais de la coopération Sud-Sud - Représentation des communautés de pratiques aux réunions régionales - Recherche et promotion conjointes de la MfDR et du système de suivi et d’évaluation basés sur les résultats - Ententes de jumelage - L’AfCoP peut promouvoir des réunions spécialisées, notamment dans le domaine du suivi et de l’évaluation, pour permettre aux experts et aux praticiens professionnels de partager leurs expériences, de nouvelles approches ainsi que les meilleures pratiques. Agnes Musunga- DIRECTEUR du Service de suivi et d’évaluation du MINISTÈRE DES FINANCES ET DE LA PLANIFICATION NATIONALE, Division de la planification et de la gestion économique, (Zambie)

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Rapport Sommaire de l’étude diagnostique sur les capacités nationales d’évaluation du Sénégal -------------------------------------------------------------------------------------------------INTRODUCTION L’étude diagnostique sur les capacités nationales d’évaluation a été réalisée conjointement par l’État du Sénégal, le Système des Nations Unies, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le Réseau sénégalais de l’évaluation SENEVAL. L’initiative a été endossée par le PNUD, l’UNICEF et l’Organisation internationale de la francophonie lors d’un atelier régional sur le suivi et l’évaluation qui a eu lieu à Nouakchott, en Mauritanie, du 23 au 25 octobre 2004. L’objectif général de l’étude diagnostique sur les capacités d’évaluation du Sénégal est de réaliser, à l’échelle nationale, un bilan aussi exhaustif que possible des acteurs, des pratiques et de l’expertise humaine dans le domaine de l’évaluation ; ce bilan permettra de proposer divers scénarios pour arriver à une institutionnalisation de cette pratique dans le contexte de la gestion publique. Plus spécifiquement, cette étude permettra de : -

analyser les pratiques d’évaluation et estimer la qualité d’un échantillon d’évaluations réalisées ;

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souligner les forces et les faiblesses en matière de capacités d’évaluation ;

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identifier les scénarios qui permettraient d’institutionnaliser la fonction d’évaluation.

L’analyse des pratiques relatives à l’évaluation couvrait les domaines suivants : -

le système d’évaluation institutionnel et juridique actuel ;

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l’étendue de la pratique de l’évaluation, en termes d’offre et de demande ;

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la perception des acteurs des pratiques d’évaluation actuelles ;

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leur vision relative à l’avenir de l’évaluation au Sénégal.

ANALYSE DU SYSTÈME INSTITUTIONNEL D’ÉVALUATION ACTUEL L’analyse du système institutionnel d’évaluation du Sénégal a mis au jour ce qui suit : -

Une faible institutionnalisation de la fonction d’évaluation au niveau de l’administration publique, ce qui se traduit, inter alia, par la quasi non existence d’entités publiques ayant un mandat bien défini en matière d’évaluation, le peu de relations entre les intervenants et l’accent mis sur la fonction de surveillance (interne et externe).

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Aucune entité d’évaluation, indépendante ou non, n’est responsable de promouvoir, organiser ou gérer les activités visant à évaluer dans leur ensemble les politiques publiques mises en place.

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Il y a un manque de représentation des gouvernements locaux et les unités du système d’évaluation sont déconcentrées (la fonction d’évaluation est quasiment non existante au niveau décentralisé, à tout le moins en ce qui concerne l’État).

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La demande d’évaluation en provenance de l’État est faible, une situation en grande partie attribuable au manque de ressources humaines (expertise) et de ressources financières, à la perception des intervenants quant à l’utilité et l’utilisation des évaluations, au manque de volonté politique ou même à l’accent qui est mis sur la fonction de surveillance.

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La demande (de responsabilisation relative aux actions publiques) est cependant forte du côté des donateurs et elle est en hausse du côté des organisations de la société civile.

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L’offre est relativement élevée, en particulier dans le domaine des ressources humaines (firmes d’experts-conseils, consultants), mais le secteur est miné par une organisation inadéquate et des lacunes en matière de professionnalisme (non respect de normes et standards par exemple).

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Un bon nombre d’opportunités à l’échelle nationale pourraient favoriser une meilleure institutionnalisation de la fonction d’évaluation (réformes publiques, décentralisation et modifications des procédures officielles d’aide au développement).

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En dépit de ces opportunités, un certain nombre de facteurs risquent de continuer à limiter la progression des pratiques d’évaluation vers une culture d’évaluation (manque de volonté politique de l’État et de certains donateurs, diffusion inadéquate de l’information et résistance aux réformes institutionnelles).

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS POUR RENFORCER LES CAPACITÉS D’ÉVALUATION À la lumière des conclusions de l’analyse des capacités d’évaluation du Sénégal, les conclusions suivantes ont été tirées et des recommandations ont été émises : Une pratique d’évaluation relativement bien développée Cette pratique est caractérisée par : -

Un nombre relativement élevé d’évaluations réalisées ces dernières années (l’étude en a identifié près de 90 auprès des répondants à son questionnaire).

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L’importance accordée par les acteurs à la fonction d’évaluation et à son développement.

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La nature routinière des évaluations parmi les acteurs répondant au questionnaire (trois-quarts d’entre eux affirment qu’ils réalisent souvent ou toujours des évaluations).

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L’initiative prise par les acteurs eux-mêmes pour réaliser des évaluations (en dépit du fait que les deux tiers des évaluations sont réalisées pour se conformer aux exigences des donateurs ou des organismes de réglementations).

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La prépondérance des évaluations formatives (axées sur l’exécution et les effets du projet/programme/politique en question).

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La grande diversité des approches méthodologiques qui, comme les conclusions de la métaévaluation l’indiquent, témoignent cependant d’un certain nombre de lacunes en termes de normes et standards internationaux au niveau de la gestion des évaluations.

Institutionnalisation inadéquate de la fonction d’évaluation Les observations dans ce secteur sont les suivantes : -

L’accent est placé sur la surveillance et la responsabilité financière.

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Les institutions ont défini de manière inadéquate leurs mandats ; leurs rôles et responsabilités dans le domaine de l’évaluation soit ne sont pas clairement définis, soit ne sont pas définis du tout.

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Les faibles relations entre les institutions sont touchées par les évaluations, soit d’un point de vue potentiel soit d’un point de vue règlementaire.

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La demande d’évaluation interne de l’État et des institutions de l’administration publique est faible par rapport à la forte demande en provenance des donateurs et d’un certain nombre d’organisations de la société civile.

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Le bassin d’expertise dans le domaine de l’évaluation n’est pas bien organisé/structuré et il est davantage présent dans le secteur privé et au sein des partenaires de développement que dans les rangs de l’État.

Réelles opportunités pour le développement de la fonction d’évaluation dans le contexte sénégalais Les opportunités reprises ci-après sont susceptibles de favoriser l’institutionnalisation et le développement des évaluations. Ces opportunités comprennent entre autres : -

Le désir d’élargir le mandat d’évaluation d’institutions telles que le bureau d’audit, le bureau national de planification et le bureau de réformes et d’aide technique.

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La demande grandissante d’évaluations émise par les organisations de la société civile.

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La disponibilité des ressources humaines dans le secteur privé. Cependant, ces ressources ne sont pas bien organisées d’un point de vue professionnel (manque de normes professionnelles).

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La décentralisation et le changement graduel des procédures relatives à l’aide au développement mettent davantage l’accent sur l’utilisation des systèmes nationaux dans le contexte de la Déclaration de Paris.

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Les organisations de la société civile et les partenaires du développement ont une grande expérience de la fonction d’évaluation en tant qu’outil d’apprentissage.

La probabilité que ces opportunités soient saisies dépend en grande partie de l’adoption d’un certain nombre de mesures créant des conditions favorables pour que la fonction de l’évaluation devienne fermement enracinée, notamment l’adoption d’une politique ou stratégie nationale. Toutefois, l’étude a également mis en évidence un certain nombre de risques qui pourraient empêcher la fonction d’évaluation de devenir profondément ancrée. Les principaux facteurs sont le manque de volonté politique, le manque d’échange d’informations et d’accessibilité à l’information en général, et aux résultats d’évaluation et aux données de gestion en particulier. À la lumière des principales conclusions de l’étude et des opportunités et risques identifiés dans le contexte actuel, un certain nombre de recommandations peuvent être émises. Ces recommandations ne constituent pas un « plan pour renforcer les capacités d’évaluation », tel qu’envisagé au départ de l’étude. À ce stade-ci, nous préférons nous limiter à ces recommandations qui sont de nature si disparate qu’il n’est pas possible de les inclure dans un seul plan (et dont le cadre institutionnel d’exécution ne peut pas encore être clarifié à ce stade). Par conséquent, les recommandations s’adressent aux différents acteurs dont l’objectif commun est leur engagement envers l’évaluation.

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Grandes lignes du plan d’action pour le renforcement des capacités d’évaluation Quels que soient les scénarios préférés par les différents acteurs politiques/administratifs au Sénégal, il semble approprié d’entamer une discussion liée à la politique relative à la procédure d’institutionnalisation du processus d’évaluation. En effet, les évaluations ne sont pas une terre inconnue au Sénégal. Elles y sont réalisées depuis longtemps et les acteurs n’hésitent pas à prendre leur défense. Cependant, la qualité des pratiques d’évaluation mérite d’être améliorée, en particulier par le biais d’un cadre institutionnel qui prend en considération les préoccupations des parties intéressées. À cette fin, les recommandations suivantes peuvent servir de base à une discussion et à un dialogue : Recommandation 1 : Organiser un séminaire de haut niveau (hauts fonctionnaires, législateurs, personnes travaillant dans le domaine de l’évaluation, représentants de la société civile, etc.) sur la question de l’évaluation des politiques publiques (c’est dans ce contexte que les Journées sénégalaises de l’Évaluation ont vu le jour). Recommandation 2 : Mettre en place diverses formes de formations locales dans le domaine de l’évaluation visant à renforcer l’expertise des acteurs clés. Recommandation 3 : Inclure la fonction d’évaluation dans les documents qui comportent les règles opérationnelles des institutions, y compris les gouvernements locaux. Recommandation 4 : Établir ou renforcer les unités de planification et de suivi et d’évaluation dans les ministères techniques. Recommandation 5 : Identifier ou créer une entité au sein de l’administration qui sera responsable de promouvoir la pratique de l’évaluation au niveau de l’État. Recommandation 6 : Soutenir les initiatives visant à favoriser la culture de l’évaluation (Réseau sénégalais de l’évaluation et autres associations professionnelles d’évaluation) en organisant des symposiums, des conférences, etc. Recommandation 7 : Encourager l’utilisation des normes et standards internationaux et africains d’évaluation. Recommandation 8 : Participer au travail de défense visant à faire adopter une loi sur les politiques publiques ou l’inclusion de nouvelles dispositions dans les lois existant dans ce domaine. Recommandation 9 : Être le fer de lance du travail de défense d’une politique visant à accroître la taille du budget consacré à l’évaluation. Recommandation 10 : Formuler une politique ou une stratégie nationale d’évaluation à l’aide d’une approche à facettes multiples ciblant une action à plusieurs niveaux dans le but d’atteindre trois objectifs : institutionnalisation de la fonction d’évaluation, amélioration de la qualité et de la portée de la pratique de l’évaluation et promotion de la culture d’évaluation. Par Abdou Karim LO, président, Comité national de suivi pour l’étude sénégalaise

Communauté de pratique asiatique - MfDR Le Communauté de pratique asiatique - MfDR a tenu sa réunion annuelle 2008 au Sri Lanka Du 11 au 14 novembre 2008, plus de 20 participants originaires de 15 pays en voie de développement en Asie se sont réunis à Colombo, au Sri Lanka, dans le cadre de la réunion annuelle 2008 de la CoP-

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MfDR asiatique. Les participants ont gagné en sagesse collective en partageant les expériences de leur pays en matière de MfDR, en fournissant des mises à jour des histoires partagées les années précédentes et en prenant connaissance en personne du programme national du Sri Lanka en matière de MfDR. Les représentants du secteur public du Sri Lanka ont parlé de la manière dont ils ont été capables de faire passer la MfDR d’un projet pilote limité à quelques secteurs à une dimension intégrée au gouvernement tout entier. Ils ont souligné l’importance de l’engagement et de la présence de personnalités représentatives. M. Patrick Donkor du Ghana a participé à cet évènement en tant que représentant de la CoP-MfDR africain. Il y a parlé des progrès réalisés par l’AfCoP et de la façon dont les diverses communautés peuvent travailler ensemble et il a raconté un grand nombre d’histoires relatives à la région africaine. L’évènement, co-organisé par la Banque asiatique de développement et le ministère de l’Exécution du plan du Sri Lanka, s’est avéré être une véritable démonstration d’apprentissage par les pairs. Il a permis aux participants « d’être encouragés à travailler dans le domaine de la MfDR, même dans des situations difficiles où les ressources sont limitées », selon M. Sohail Amjad, membre du Pakistan. « L’expérience du Sri Lanka a en particulier ouvert les yeux des pays voisins et sert en général de catalyseur pour promouvoir davantage la gestion axée sur les résultats dans la région AsiePacifique. » M. Wahid Waissi a ajouté : « Dans le cas de l’Afghanistan, [l’événement] a été très utile au développement du cadre axé sur les résultats au sein de la stratégie nationale de développement du pays. Nous avons appris qu’il n’est pas nécessaire d’adhérer à des processus traditionnels de développement alors qu’il y a des opportunités dont il faut tenir compte et des leçons à apprendre de l’expérience des autres pays. Cela devrait nous aider à réduire les risques et nous permettre d’économiser du temps que nous pourrons consacrer à l’amélioration de la qualité. »

Prochains évènements Réunion du Joint Venture sur la gestion axée sur les résultats en matière de développement Certains membres du comité de gestion de l’AfCoP participeront à la réunion de la Joint venture sur la gestion axée sur les résultats en matière de développement du CAD de l’OCDE qui aura lieu le 5 février 2009.

Conférence sur les perspectives de l’évaluation de l’impact : 29 mars au 2 avril 2009, Le Caire, Égypte Cette conférence internationale rassemble les décideurs politiques, les praticiens, les commanditaires et les autres parties intéressées du domaine de l’évaluation et du développement. Pour plus d’informations au sujet de l’inscription et des frais de participation ou pour obtenir le dépliant de la conférence, visitez le site http://www.impactevaluation2009.org Si vous prenez connaissance d’un évènement à venir concernant la MfDR et que vous aimeriez qu’il soit inclus dans cette liste, veuillez nous contacter à info_afcop@worldbank.org.

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Annonces Le Niger veut mettre à exécution le CAP-Scan en début d’année De concert avec les outils existants d’évaluation des capacités relatives à la MfDR, le CAPScan offre aux pays la possibilité de réaliser des évaluations leur permettant d’identifier clairement leurs lacunes en matière de capacités, d’élaborer des actions pour y remédier et de cibler le soutien des donateurs en conséquence. Même si 20 pays ont passé en revue la méthodologie du CAP-Scan, y ont contribué et ont exprimé leur intérêt à en faire usage, la Mauritanie a été le premier pays à tester le processus et à le mettre à exécution l’été dernier. Se basant sur les expériences de la Mauritanie, le Niger a récemment lancé son propre processus CAP-Scan. Le pays aimerait utiliser le CAPScan comme mécanisme pour évaluer les progrès globaux réalisés en matière de gestion axée sur les résultats et d’efficacité de sa planification et de son exécution en matière de développement. Au cours des semaines à venir, le gouvernement passera en revue l’outil CAP-Scan et adaptera l’ensemble de la méthodologie et de la matrice d’autoévaluation au contexte du pays. Il est prévu que l’atelier sur le CAP-Scan (auquel les hauts fonctionnaires prennent part pour discuter des besoins du pays en matière de MfDR, les classer par ordre priorité et, enfin, préparer un plan d’action) aura lieu au début de février 2009. Pour de plus amples informations, veuillez visiter le site Internet à l’adresse : www.mfdr.org ou écrire à capscan@mfdr.org

Discussions en ligne de l’AfCoP De nouveaux sujets de discussion sont actuellement en cours d’élaboration et seront bientôt proposés aux membres. Nous avons hâte de connaître les commentaires et suggestions des membres pour nous assurer que les sujets de discussions sont concrets et qu’ils répondent à de véritables cas et défis auxquels sont confrontés les membres de l’AfCoP. De nouveaux modes de communication sont également à l’étude et seront testés au cours des prochains mois.

Bibliothèque de l’AfCoP La bibliothèque de l’AfCoP est une espace virtuel accessible sur notre site Web. La bibliothèque qui a été créée propose désormais des documents relatifs aux guides d’information sur la MfDR, au Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide, aux réunions annuelles de l’AfCoP et à d’autres sujets pertinents. Nous continuons à recueillir des ressources que nous publierons en ligne pour que vous puissiez les consulter. Si votre service, votre organisation ou vos collègues ont récemment écrit quelque chose que vous aimeriez partager avec d’autres membres de la CoP, veuillez nous contacter à info_afcop@worldbank.org.

Devenez membre Si vous souhaitez devenir membre de la Communauté africaine de pratiques, veuillez visiter notre site Web à l’adresse www.cop-mfdr-africa.org où vous pourrez vous inscrire.

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Pour plus d’informations, écrivez-nous à info_afcop@worldbank.org.

Contactez-nous Si vous avez des questions, des commentaires ou des suggestions concernant ce bulletin d’information ou la Communauté africaine de pratiques, n’hésitez pas à nous contacter à info_afcop@worldbank.org ou adressez-vous directement à un responsable du comité de gestion (CMT) :

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Membres – Zaam Ssali, Ouganda : zaam.ssali@gmail.com ou zssali@yahoo.com Réseautage, gestion du savoir et publicité – Ali Doungou Boubacar, Niger : doungouali@yahoo.fr et Sylvester Obongo, Kenya : soobongo@yahoo.co.uk Renforcement des capacités –Solomon Mhlanga, Zimbabwe : mhlangasolomon@yahoo.com Suivi et évaluation – Claude Kakule, Congo : claudeK@unops.org ou claudekakule@yahoo.com

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