Sur la sellette | hiver 2018

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Sur la

sellette Renseignements et réflexions sur les tendances et l'évolution de l'industrie

Numéro 5

hiver 2018

Le gros bon cent Les raisons pour lesquelles la planification de la retraite est une nécessité plutôt qu’une option

PLUS :

Littératie en matière de santé – Se pourrait-il que ce que nous ignorons nous fasse du tort?

Le stress financier – Nommer l’innommable

iMotivation – Cinq applis pour aider les employés à tenir leurs résolutions

Régimes d’avantages sociaux collectifs américains et canadiens, une étude des différences, des similitudes et des perceptions

Créer un avenir meilleur, ensemble


Le gros bon cent La plupart des gens consacrent beaucoup de temps à planifier des vacances de rêve et très peu de gens songeraient à bâtir une maison sans d’abord avoir un plan. C’est le gros bon sens. Dans les deux cas, la planification est justifiée, car cela engage un important investissement en temps et en argent. Pour bien des gens, la planification de la retraite et de la succession représente la plus importante décision financière de leur vie; pourtant, la plupart des gens consacrent moins de temps à la planification de la retraite qu’aux préparatifs de vacances. Ça n’a pas de bon sens. Pourquoi donc les gens ne planifient-ils pas leur retraite ou leur succession?

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Les raisons pour lesquelles la planification de la retraite est une nécessité plutôt qu’une option

Un faux sentiment de sécurité L’une des principales raisons de ce manque de préparation est un faux sentiment de sécurité, ce qui peut être causé par différents facteurs. L’un de ces facteurs est la vision de la retraite que le secteur des services financiers a toujours présentée, une vision qui est rarement réaliste. Pour concrétiser la version voiliers et couchers de soleil, destinations de voyage exotiques, chaude brise et plages de sable fin de la retraite, il faut de la planification, beaucoup de travail, des sacrifices et une bonne dose de discipline. Trop de gens croient carrément que leur retraite ressemblera à cela, sans avoir une feuille de route pour y arriver. Le deuxième facteur est la fin du régime de retraite garanti. Les générations précédentes avaient le luxe de participer à des régimes de retraite à prestations déterminées qui versaient des revenus de retraite garantis à vie et comportaient souvent des clauses d’indexation et des prestations du survivant. Les risques

en matière d’investissement et les risques de longévité associés à ces régimes étaient assumés par l’employeur, ce qui explique pourquoi ils ont été à peu près éliminés. Au cours des dernières années, le virage aux régimes à cotisations déterminées et régimes enregistrés d’épargne-retraite collectifs a signifié un transfert des risques en matière d’investissement et de longévité aux employés, ce qui crée souvent de la confusion et un faux sentiment de sécurité. Certains employés qui ont un régime de retraite au travail peuvent s’imaginer qu’il s’agit d’un régime semblable à celui de leurs parents et croire à tort que leur retraite est assurée. Malheureusement, les régimes de retraite actuels doivent souvent être complétés par d’autres sources de revenus de retraite. À la gravité de cette situation s’ajoutent la longévité accrue des personnes et un rendement de placement plus faible qu’au cours des dernières décennies. Aussi est-il souvent nécessaire d’y ajouter des épargnes personnelles, et l’efficience fiscale joue un rôle accru dans l’atteinte des objectifs de retraite. a continué

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La complaisance observée est en outre attribuable aux attentes à l’égard de la pension d’État. Certaines personnes croient aveuglément que le gouvernement s’occupera d’elles à la retraite grâce à des programmes tels que le Régime de pensions du Canada ou la Sécurité de la vieillesse, sans connaître l’ampleur du montant auquel elles seront admissibles. En fait, les prestations de retraite maximales du gouvernement ne permettront pas de réaliser la version voiliers et couchers de soleil de la retraite et beaucoup personnes ne seront même pas admissibles aux prestations maximales. Les régimes de retraite d’employeur peuvent compléter les prestations du gouvernement, mais, dans bien des cas, le montant est insuffisant pour financer adéquatement la retraite. Un autre facteur qui peut retarder la planification de la retraite est la croyance souvent erronée qu’une succession fournira des revenus suffisants pour la retraite. Compte tenu de la longévité des retraités, des rendements plus faibles sur les placements et des dépenses supplémentaires liées à l’état de santé, ces personnes liquident une part supérieure de leurs actifs durant leur vie. Cela signifie que la succession pourrait être moindre que prévu et qu’elle arrivera plus tard, ce qui la rendra moins fiable. Un autre facteur connexe et très important est la présomption que nous vivrons en santé durant nos années actives et à la retraite. Malheureusement, beaucoup de gens éprouveront de graves problèmes de santé, dont la maladie et l’invalidité prolongée et d’autres décéderont prématurément ou auront besoin de soins infirmiers de longue durée. Chacune de ces situations aura un double effet : une augmentation importante des dépenses et une perte de revenus, ce qui assurément contrecarrera leurs projets de retraite. Parmi les autres facteurs qui retardent la planification de la retraite figurent les suivants. • Le concept abstrait de la retraite. Certaines personnes étant occupées à combler leurs besoins immédiats et la retraite leur semblant trop éloignée pour s’en soucier, elles sont simplement portées à croire qu’il s’agit d’un but inaccessible. • La nature intimidante du sujet. C’est la peur de l’inconnu, ne pas savoir comment s’y prendre pour planifier la retraite et la succession, par quel bout appréhender la chose, ignorer si la retraite est possible et éviter les décisions et les conversations difficiles que peut susciter le sujet.

Les gens ne planifient pas l’échec, ils échouent à la planification. Chaque personne ayant sa propre vision de la retraite et de ses besoins en fait de revenus, la solution doit aussi lui être propre. Voilà pourquoi il est important de trouver un conseiller en qui vous avez confiance et avec qui vous êtes à l’aise de parler ouvertement et honnêtement. Une récente enquête a révélé que les personnes qui travaillent avec un conseiller obtiennent de meilleurs résultats financiers à long terme. De plus, ces personnes sont mieux protégées et mieux préparées pour la retraite et pour les imprévus de la vie que celles qui n’obtiennent pas de conseils professionnels.

pendant 4 à 6 ans possèdent 1,7 fois la richesse des personnes qui se passent de conseils. • Les personnes qui travaillent avec un conseiller pendant 7 à 14 ans possèdent 2,9 fois la richesse des personnes qui se passent de conseils. • Les personnes qui travaillent avec un conseiller pendant 15 ans et plus possèdent 3,9 fois la richesse des personnes qui se passent de conseils.1 Les conseillers financiers professionnels peuvent aider les Canadiens à épargner et préparer l’avenir en créant un plan de retraite et de succession personnalisé, complet et intégré, qui comporte à la fois des stratégies offensives (la création de richesse) et des stratégies défensives (la protection de la richesse). Un rigoureux plan financier peut aider : • à définir vos besoins en fait de revenus de retraite; • à estimer les dates de la retraite visées; • à déterminer les besoins d’épargnes; • à définir un taux de rendement des placements cible, le calendrier des revenus et les profils de risques correspondants; • à prendre les bonnes décisions de placement et à évaluer le rendement du gestionnaire de placements; • à réaliser des analyses de sensibilité qui révèlent les éventuels effets de différents changements; • à déterminer les répercussions d’une maladie grave, d’une invalidité ou d’un décès prématuré sur le plan général et à aider à trouver des solutions convenables; • à déterminer les dépenses et taxes successorales possibles et autres éléments pouvant être soustraits à l’impôt; • à combiner les testaments et les procurations; • à avoir l’esprit en paix, quelles que soient les contrariétés de la vie. En plus de vous procurer les avantages susmentionnés, un plan de retraite et de succession complet peut vous aider à prévoir et affronter l’incertitude économique et socio-politique ainsi que l’évolution fiscale et juridique. Dans ce contexte, le meilleur moment pour planifier la retraite est le moment présent. Que ce soit à cause de la conjoncture économique, de l’instabilité des dirigeants politiques ou de modifications fiscales sans précédent, la planification n’a jamais été aussi importante que maintenant. Dans un monde incertain, il faut savoir miser sur des valeurs sûres, et la planification financière prend alors tout son sens. Claude Montmarquette et Nathaniel Viennot-Briot, 2016.

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CONTRIBUTEUR Rob Salvucci Vice-président, Gestion de patrimoine Cowan Insurance Group 519-756-9560 x244 rob.salvucci@cowangroup.ca

• Les personnes qui travaillent avec un conseiller

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Littératie en matière de santé Se pourrait-il que ce que nous ignorons nous fasse du tort? 05


En termes simples, la littératie en matière de santé est la capacité à lire,

comprendre, remettre en cause et appliquer les directives qui sont fournies avec un diagnostic de maladie ou avec une ordonnance de traitement médicamenteux.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la littératie en matière de santé est constituée de trois éléments qui comprennent notamment la capacité : -1à interpréter les documents, à lire et à écrire (littératie imprimée); -2à utiliser l’information quantitative (numératie); -3à parler et à écouter efficacement (littératie verbale).

Pourquoi la littératie en matière de santé est-elle si importante? Les Canadiens sont parmi les personnes les plus scolarisées dans le monde; pourtant, 60 % des adultes n’ont pas la capacité à obtenir, à comprendre et à utiliser les renseignements sur la santé pour prendre de bonnes décisions par eux-mêmes. Cette statistique atteint 88 % chez les aînés canadiens, qui ne sont peut-être pas aussi à l’aise avec Internet et ses ressources par rapport aux personnes plus jeunes et plus technophiles. Pourtant, avec le vieillissement viennent les soucis de santé et la nécessité de les gérer, d’où l’importance d’améliorer la littératie en matière de santé. Une faible littératie en matière de santé est associée à des résultats moins bons en matière de santé, à une détérioration de l’état de santé, à des connaissances restreintes en la matière et à un contrôle réduit de la maladie. Les études ont démontré des liens manifestes entre une faible littératie en matière de santé et une incidence supérieure du diabète de type 2. Les chercheurs estiment que de 3 à 5 % des coûts des soins de santé totaux (6,5 milliards de dollars par année au Canada seulement) ont pour cause le manque de littératie en matière de santé.

Que peuvent faire les employeurs pour aider à résoudre ce problème? La sensibilisation et la communication sont essentielles si les employeurs souhaitent promouvoir la littératie en matière de santé auprès de leurs employés et de leur famille. • Les employeurs peuvent promouvoir auprès de leurs employés les ressources éducatives de leur assureur et des outils tels que la recherche d’identification numérique de drogue (DIN), ainsi que des localisateurs et des évaluations de pharmacies ou de praticiens. Tous les assureurs proposent à leurs assurés des portails Web offrant ressources et liens utiles. • Encouragez vos employés à être accompagnés par un ami ou par un être cher à leur rendez-vous chez le

médecin pour les aider à traduire l’échange en cas de barrière linguistique et pour qu’une autre personne entende et interprète les réponses du médecin et pose des questions d’éclaircissement. •L es employés devraient être encouragés à préparer des questions avant le rendez-vous et à prendre note des réponses. Il ne faut pas être mal à l’aise de demander qu’on épèle le nom du médicament ou de la maladie. Il est déjà assez bouleversant de recevoir et d’assimiler un mauvais bilan de santé; il ne faudrait pas en plus avoir à s’inquiéter des questions à poser. •E ncouragez les employés à demander conseil à leur pharmacien au sujet des ordonnances. Voici quelques questions à poser : En combien de temps les effets positifs du médicament se feront-ils sentir? Quelle est la meilleure façon de conserver le médicament? Que faire si on oublie une dose? Le site Web de l’Association des pharmaciens de l’Ontario contient une liste de questions à poser au pharmacien. •L es employeurs peuvent aider les employés à trouver des ressources locales et en ligne; de plus, des organisations telles que le YMCA et le YWCA offrent diverses ressources en matière de santé et de mieuxêtre, de la sensibilisation et de la formation ainsi que des services aux nouveaux arrivants au Canada. Du point de vue de l’employeur, des améliorations de la littératie en matière de santé chez les employés peuvent se traduire par d’importantes réductions des coûts des régimes de médicaments et d'avantages sociaux ainsi que des coûts d’absentéisme et d’invalidité, et on pourrait y arriver simplement en collant des affiches.

CONTRIBUTEUR Louise Richey Spécialiste principal, avantages sociaux Cowan Insurance Group 519-650-6364 x51414 louise.richey@cowangroup.ca

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Le stress financier Dans le contexte d’une sensibilisation accrue à la littératie financière et de l’importance des connaissances, des compétences et de la confiance dans la prise de décisions financières responsables, de récentes statistiques révèlent que malgré les initiatives et les programmes d’information, trop de Canadiens se heurtent encore aux difficultés propres à leur réalité financière. Établissement d’un budget, planification de la retraite, placements, contrôle de l’endettement, assurances, stress financier. Dans quelle mesure les Canadiens sont-ils bien préparés sur le plan financier et quel effet le déluge actuel de programmes et d’outils de littératie financière a-t-il sur leurs habitudes de consommation? • Les Canadiens épargnent un maigre 3,6 % de leur revenu annuel et, à 171 %, le ratio d’endettement par rapport au revenu au Canada est le plus élevé des pays du G7. • Moins de la moitié des Canadiens établissent un budget et estiment qu’ils comprennent leurs finances; et près de la moitié des Canadiens éprouveraient des difficultés financières si on leur enlevait un seul chèque de paie. • Quarante-deux pour cent des Canadiens admettent qu’ils sont distraits au travail par des soucis financiers, soucis

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souvent causés par une difficile conciliation des finances personnelles au quotidien et des décisions liées à la sécurité financière à plus longue échéance. • Les employés éprouvant du stress financier tendent à prendre plus de jours de maladie et à être moins productifs au travail; les soucis financiers peuvent provoquer de l’insomnie et d’autres troubles tels que l’hypertension artérielle, les maux de dos et la dépression. La conclusion – En dépit de toutes les initiatives d’information, les statistiques indiquent que les Canadiens continuent de se heurter à des difficultés financières; néanmoins, bien des gens qui demandent de l’aide trouvent difficile, à cause de la honte et de l’embarras qui s’y rattachent, d’admettre qu’ils ont des tracas financiers.

Le chaînon manquant Il faut le reconnaître, l’état des finances n’est pas un sujet de conversation courant entre parents et amis. Une récente étude réalisée par Manuvie a examiné l’hésitation qu’ont les gens à aborder le stress que leur occasionnent leurs inquiétudes financières, qu’ils comparent à la honte associée à la santé mentale, et a avancé que les gens tendent à révéler


Nommer l’innommable l’information positive et à dissimuler les points négatifs. L’étude a indiqué que plus la moitié du temps, lorsqu’une personne consulte un conseiller, les difficultés financières font partie de son lot de problèmes. Parallèlement, la moitié des personnes qui obtiennent de l’aide trouvent difficile d’admettre leurs tracas financiers. L’étude met en lumière la répercussion économique connue des problèmes de santé mentale sur le milieu de travail : une perte de productivité de 15 à 25 milliards de dollars par année dans les entreprises canadiennes seulement; or, la question qui s’impose s'énonce comme suit : dans quelle mesure l’autre « sujet innommable » nuit à l’économie canadienne? Le bien-être financier est le chaînon manquant dans les programmes de mieux-être à l’intention des employés, et les organisations commencent enfin à admettre l’importante fonction qu’il occupe dans la santé générale d’un employé. Un vaste éventail d’outils et de programmes financiers est offert sur le marché, et ils portent tous sur l’épargne. Cependant, les Canadiens s’endettant chaque jour un peu plus, il est évident que l’offre d’outils ne suffit pas; il faut que la discussion porte davantage sur les habitudes de consommation que sur les habitudes d’épargne. En tenant

compte des éléments de honte et d’embarras propres aux questions financières, il faut songer à offrir un soutien personnalisé et confidentiel (p. ex., les Programmes d’aide aux employés et à la famille, l’accès à une consultation financière individuelle, etc.). Le moyen le plus direct d’améliorer la vie des employés est de veiller à ce qu’ils sachent comment obtenir et utiliser l’information que procurent les outils financiers. Ressources : • https://www.thestar.com/business/economy/2017/12/14/canadas-debt-to-householdincome-ratio-rises-to-171-per-cent-statcan-says.html • https://www.manulife.ca/content/dam/consumer-portal/documents/f/other/ GA4010IpsosReidAODA.pdf • http://www.cbc.ca/news/business/debt-income-1.4448098

CONTRIBUTEUR Teresa Norris-Lue Vice-présidente nationale, conseil en régimes de retraite Cowan Insurance Group 1-866-912-6926 x51304 teresa.norris-lue@cowangroup.ca

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iMotivation

Cinq applis pour aider les employés à tenir leurs résolutions

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Le Nouvel An signifie-t-il le renouveau

Vous avez déjà un excellent programme

personnel? Avez-vous pris une résolution cette

d’avantages sociaux. Peut-être offre-t-il des

année? Même si ce n’est pas le cas pour vous,

solutions de mieux-être constituant une bonne

beaucoup de vos collègues en ont sûrement pris;

ressource pour celles et ceux qui souhaitent

or, la partie la plus difficile du changement est

apporter des changements dans leur vie. Si vos

toujours de persévérer. Les études indiquent que

employés recherchent une nouvelle approche,

80 % des personnes qui prennent une résolution

beaucoup d’applis peuvent les aider à tenir leurs

du Nouvel An l’abandonnent un mois plus tard.

résolutions et à faire de 2018 leur année la

Alors, que pouvons-nous faire?

plus saine.


Consultez les cinq applis GRATUITES suivantes offertes en format Android et iPhone. 1. Carrot Rewards—marchez vers les épargnes Si vous comptez être plus actif, obtenez un peu de motivation à atteindre votre objectif en gagnant de l’argent, en quelque sorte. Carrot Rewards vous permet de gagner des points de vos programmes de fidélité favoris en échange d’un compteur de pas quotidiens (calculés par l’appli). En vous mettant simplement en mouvement, vous ajouterez des points Aeroplan®, Scene®, Petro Points®, More Rewards® or Drop® à vos comptes personnels.

2. StepBet—Mettez-vous en forme tout en gagnant de l’argent Êtes-vous compétitif? Aimez-vous vivre dangereusement? Voici l’appli par excellence pour vous motiver. StepBet vous fournit un objectif de forme physique en fonction de votre mode de vie et de vos activités physiques antérieures. L’appli calcule un objectif à la fois exigeant, atteignable et adapté à votre niveau actuel de forme physique. En vous engageant à réaliser un programme de six semaines (et en misant environ 40 $), vous consentez à atteindre votre compte de pas durant le programme, qui comprend quelques jours de repos. Si vous y parvenez, vous partagez le lot avec les autres gagnants

3. Mint—Un moyen facile d’atteindre vos objectifs financiers Si l’un de vos objectifs pour le Nouvel An est de contrôler vos dépenses, ne cherchez plus. Les utilisateurs de Mint ont directement accès à leurs renseignements bancaires. L’appli vous permet d’établir des lignes directrices budgétaires et de calculer vos dépenses en temps réel. Ce suivi dans le temps vous montrera où va votre argent, ce que vous achetez et combien vous dépensez.

4. Fooducate—A+ pour avoir fait un choix bon pour la santé Souhaitez-vous faire des choix alimentaires plus sains ou perdre du poids? Même si le compteur de calories est utile (d’ailleurs, Fooducate en contient un), cette appli se distingue par son système d’apprentissage sur les aliments sains et la malbouffe. L’appli vous permet de lire le code à barres d’un produit alimentaire afin de lui attribuer une note nutritive personnalisée, aussi n’aurez-vous pas à en déchiffrer l’étiquette d’information nutritionnelle. Fooducate vous simplifie la vie.

5. Happify— Réduisez votre niveau de stress et améliorez votre résilience tout en vous amusant Si vous êtes le moindrement comme moi, le stress de la vie peut parfois vous décourager. Il n’est jamais trop tard pour mieux concilier le travail et la vie personnelle et peut-être avez-vous pris cette résolution en 2018. Je trouve que l’appli Happify est un excellent moyen de composer avec le stress de plein fouet. Happify analyse les volets de votre vie (relations, travail, estime de soi, etc.) et, au moyen d’un auto-rapport, l’appli établit une note combinée de votre état affectif. Happify vous guide dans une série d’exercices conçus pour vous aider à vous détendre et à faire face aux facteurs de stress dans votre vie. L’appli vous aide à analyser les difficultés que vous rencontrez au moyen de jeux et de questionnaires dont les résultats permettent de noter vos compétences et vous aident à persévérer. C’est un moyen efficace de désamorcer le stress tout en s’amusant.

CONTRIBUTEUR Lauren Tucker Conseillère, avantages nationaux Cowan Insurance Group 519-756-9560 x315 lauren.tucker@cowangroup.ca

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Régimes d’avantages sociaux collectifs américains et canadiens Lorsque nous discutons de régimes d’avantages sociaux avec des employeurs internationaux, il faut d’abord et avant tout réfuter certains mythes, puis aborder de plus près la philosophie, la culture, la conception du régime et le budget. Les clients ayant un siège social aux États-Unis supposent souvent que les soins médicaux et dentaires sont pris en charge au Canada par le système de soins de santé universel. Cela n’étant pas le cas, la discussion commence souvent par une explication des avantages garantis par le gouvernement. Au Canada, les honoraires de consultation des médecins généralistes et spécialistes sont acquittés par le système de soins de santé provincial et le coût des services et des médicaments est payé uniquement durant le séjour à l’hôpital. Les soins dentaires, à l’exception de ceux offerts dans le cadre de programmes d’examen en milieu scolaire par les unités sanitaires locales, ne sont pas couverts par les régimes provinciaux. Les régimes privés couvrent le coût des médicaments sous ordonnance, des fournitures et du matériel médicaux ainsi que des praticiens paramédicaux, la couverture pouvant varier selon la conception du régime. Aux États-Unis, les coûts d’hospitalisation et les honoraires de consultation des médecins généralistes et spécialistes, qui relèvent généralement de la responsabilité privée, sont couverts par le régime de l’employeur ou par un régime privé (non collectif) individuel. Les régimes d’assurance médicale sont généralement beaucoup plus onéreux aux États-Unis qu’au Canada, car il n’y a aucune compensation d'un gouvernement provincial. Un régime d’assurance canadien type peut coûter environ 9 % de la paie, tandis qu’aux États-Unis, un régime équivalent peut coûter environ le double. Même si ces différences transfrontalières peuvent se répercuter sur la conception du régime, sur le partage des coûts et sur la méthode d’exécution de programmes d’avantages globaux synchronisés à l’échelle internationale, ne vous découragez pas. Les employeurs internationaux rencontrent de tels problèmes depuis des années, et des solutions ont été mises au point. Des consultants en régimes d’avantages sociaux internationaux peuvent analyser la philosophie des avantages globaux d'un point de vue transfrontalier et convertir les offres envisagées en avantages significatifs propres à chaque pays. En tant qu’employeur, vous devriez vous demander ce qui suit en songeant à une philosophie globale d’avantages sociaux. • Où est-ce que je veux me situer par rapport à mon offre d’avantages sociaux? • Quelle est l’intention de mon régime d’avantages sociaux? • Est-ce que je souhaite compléter le régime gouvernemental, offrir une couverture de base ou attirer et retenir les employés talentueux? Une fois que la philosophie fondamentale a été déterminée, il est

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Une étude des différences, des similitudes et des perceptions important qu’elle soit convertie en avantages tangibles dans le pays visé.

Conversion transfrontalière La conception d’un régime d’avantages sociaux est généralement spécifique au pays, ce qui peut avoir une incidence considérable sur les éléments qui le composent. Le régime doit s’accorder au régime d’assurance du gouvernement et prendre en compte les éléments du régime qui en sont absents, mais qui sont importants pour les employés. Cela vaut pour les deux côtés de la frontière et se résume à la conversion en un régime complet dont la philosophie et les résultats sont semblables, mais tenant compte de la praticabilité et de la valeur perçue dans le pays visé. Aux ÉtatsUnis, par exemple, la valeur de la couverture des honoraires de la consultation d’un médecin spécialiste ou d'un examen par IRM est importante pour les employés, tandis qu’au Canada, une couverture de valeur comparable peut comporter des éléments fort différents, tels qu’une coassurance pour fournitures et matériels médicaux ou la couverture d’une chambre d’hôpital privée plutôt que la chambre à deux lits assurée par le régime provincial.

Synchronisation internationale – Réalité ou mythe? Généralement, nos clients internationaux tâchent d’offrir aux populations cibles des avantages sociaux semblables et significatifs tout en s’efforçant d’atteindre les objectifs organisationnels généraux d’un point de vue philosophique et budgétaire. La conception et le coût du régime peuvent varier considérablement d’un pays à l’autre; autrement dit, les modèles de partage des coûts peuvent différer, ce qui crée une apparence de disparité entre les employés. Le coût moyen par employé des soins médicaux et dentaires aux États-Unis étant de 1 200 $ par mois, par rapport à 400 $ au Canada, la quote-part qui en résulte peut différer nettement. Les opinions générales au sujet du régime d’avantages sociaux et des coûts y afférents peuvent être gérées à l’aide de messages clairs et d’une conscientisation bien définie. Les employeurs internationaux, en particulier les entreprises ayant des bureaux au Canada et aux États-Unis, doivent bien saisir et intégrer ces différences. Pour assurer une coordination transfrontalière efficace, il faut apprendre de quelle manière offrir des régimes dotés d’un même thème global et comprendre que les avantages sociaux offerts ne seront pas nécessairement les mêmes. En tant que consultants, employeurs et entreprises multinationales, nous devons envisager les avantages sociaux offerts du point de vue de la valeur globale perçue. Une telle perspective permettra de convertir tous les éléments d’un programme d’avantages global en avantages régionaux appropriés de sorte à entretenir un sentiment d’égalité tout en tenant compte des critères d'analyse comparative, des régimes sociaux, des occupations et de la philosophie d’entreprise.

CONTRIBUTEUR Jacquie Fritsch Experte-conseil principale, bureau international Cowan Insurance Group 519-756-8830 x238 jfritsch@williamsongroup.com

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Créer un avenir meilleur, ensemble

L’effet positif de cette expérience sur les étudiants était palpable. Ils étaient fiers d’acquérir de nouvelles compétences et de contribuer à une aussi noble cause et les résultats tangibles qu’ils ont obtenus au fil de la journée de construction étaient inspirants

Heather McLachlin

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Nous tenons à remercier nos clients, nos partenaires d’affaires, nos collègues et The Frank Cowan Foundation de nous aider à appuyer Habitat pour l’humanité Canada dans le cadre du renforcement de son initiative destinée aux jeunes (Every Youth Initiative), programme national qui vise à aider les jeunes à développer une forte image de soi et un sentiment d’appartenance à la collectivité grâce à l’expérience d’Habitat pour l’humanité. Les tournois de golf de la Classique de charité annuelle Cowan 2017 ont permis d’amasser le montant record de 125 000 $, qui permettra à Habitat pour l'humanité Canada d’offrir cette initiative dans les collectivités canadiennes.

Photo de groupe, y compris le personnel du chapitre d’Habitat pour l’humanité Canada de Peterborough, Habitat pour l’humanité Canada, Cowan, PACE, Jeff Leal, député provincial et la famille Lorenz. Durant la première année, l’initiative sera mise à l’essai dans sept chapitres d’Habitat pour l’humanité Canada, y compris dans la région de Waterloo, dans la région métropolitaine de Toronto, dans la région d’Ottawa, dans la région de Peterborough et Kawartha, dans la région de Niagara, dans le comté de Northumberland et à Regina en Saskatchewan. Le premier projet pilote a été lancé le 3 novembre 2017 dans le chapitre d’Habitat pour l’humanité de la région de Peterborough et Kawartha, membre d’Habitat pour l’humanité Canada. Heather McLachlin, présidente du Groupe Assurance Cowan, Kevan Thompson, chef de l’industrie, v.-p. Construction, et Carol Parsons, conseillère principale, Régimes d’avantages sociaux nationaux, se sont joints au chapitre d’Habitat pour l’humanité Canada de la région de Peterborough et Kawartha et à des représentants d’Habitat pour l’humanité Canada, ainsi qu’à des étudiants de Peterborough Alternative and Continuing Education (PACE) pour construire une maison Habitat. Cette participation à la journée de construction a permis aux étudiants d’acquérir de précieuses compétences de construction qui les aideront à terminer leurs études secondaires forts d’habiletés leur permettant de se trouver un emploi. « L’effet positif de cette expérience sur les étudiants était palpable. Ils étaient fiers d’acquérir de nouvelles compétences et de contribuer à une aussi noble cause et les résultats tangibles qu’ils ont obtenus au fil de la journée de construction étaient inspirants, a souligné Heather McLachlin. Cela témoigne incontestablement de la valeur de la cause et des personnes qui s’y investissent (l’équipe d’Habitat et les bénévoles), qui font montre d’enthousiasme et de passion pour ce qu’elles accomplissent, et ça crève les yeux. » La construction de Peterborough était une maison jumelée à l’intention de deux familles, dont les Lorenz qui sont passés saluer et remercier les bénévoles pour leur contribution en

Carol Parsons et Kevan Thompson aident à déplacer le bois de charpente pendant que d’autres membres de l’équipe collaborent à la construction de la maison. temps. Un total de 12 bénévoles ont participé à la construction de la charpente de la maison et beaucoup d’autres personnes sont venues apporter leur appui durant la journée. « Nous sommes ravis de collaborer avec le Groupe Assurance Cowan à cette initiative nationale destinée aux jeunes. Grâce à son soutien, nous aiderons des jeunes partout au Canada à acquérir des compétences, à renforcer les collectivités et à créer des promoteurs du logement abordable et de son pouvoir transformateur sur les collectivités, a déclaré Mark Rodgers, PDG d’Habitat pour l’humanité Canada. L’enthousiasme des jeunes bénévoles au lancement témoigne de l’effet positif que ce programme a et continuera à avoir sur les jeunes dans toutes les collectivités du Canada. » Cette initiative d’Habitat pour l’humanité Canada s’accorde avec les priorités de The Frank Cowan Foundation et du Groupe Assurance Cowan, qui consistent à améliorer la vie des Canadiens et à rehausser la qualité de vie dans les collectivités du pays. L’industrie de la construction est un secteur d’activité important pour Cowan et grâce à ce partenariat, nous pouvons offrir notre expertise dans la gestion des risques associés à la construction à une organisation sans but lucratif canadienne de premier plan. « Au fil de la journée, l’enthousiasme n’a cessé de croître. Au début de la journée, plusieurs étudiants étaient plutôt timides et réservés, mais lorsque le temps est venu d’entreprendre la construction, leur enthousiasme était bien visible, a fait remarquer Kevan Thompson. L’expérience de cette journée, qui fort probablement restera gravée à jamais dans la mémoire de ces étudiants, a semblé rehausser leur confiance en soi. Les prochains tournois de golf de la Classique de charité annuelle Cowan auront lieu en juin et en juillet 2018. Grâce à votre apport soutenu, Cowan pourra encore améliorer les collectivités canadiennes où nous vivons, travaillons et nous amusons.

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Le bulletin Sur la sellette a été créé pour fournir des opinions et des renseignements importants sur les tendances et les faits nouveaux quant à l'industrie. Pour que nous puissions vous présenter les renseignements dont vous avez besoin, nous vous saurions gré de bien vouloir nous donner vos commentaires et vos suggestions. Veuillez nous faire part de votre rétroaction en remplissant un sondage de trois minutes que vous trouverez ici : http://www.cowangroup.ca/fr/newsletter/

Ce qui compte pour vous compte pour nous.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou en apprendre davantage sur les programmes personnalisés, flexibles et novateurs de Cowan en matière d'assurance collective, de retraite et de bienêtre, veuillez communiquer avec : Groupe Assurance Cowan 705 Fountain Street North Cambridge, ON N1R 5T2

@CowanInsurance

Tél. : 519-650-6360 Courriel : cambridge@cowangroup.ca Numéro sans frais : 1-866-91COWAN

Renseignements juridiques Le bulletin Sur la sellette est fourni à titre d'information générale seulement. Groupe Assurance Cowan et ses affiliés ne font aucune représentation ni ne fournissent aucune garantie quant à son exactitude ou son intégralité. Les lecteurs doivent savoir que le contenu de la présente publication ne doit pas être interprété comme constituant un conseil juridique, fiscal, comptable, financier ou en placement, ou un autre conseil professionnel, et qu'il n'est pas destiné à cet usage.


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