Comment utiliser cet outil? Avertissement Au moment de sa rédaction, l’information contenue dans le présent guide était jugée représentative de la situation de la santé caprine au Québec. Certaines maladies ont été exclues de ce guide. Son utilisation demeure sous l’entière responsabilité du lecteur. Certains renseignements pouvant avoir évolué de manière significative depuis la rédaction de cet outil, le lecteur est invité à en vérifier l’exactitude auprès de son médecin vétérinaire avant de les utiliser et de les mettre en application. De plus, certains diagnostiques peuvent être plus ou moins fréquents selon les exploitations. À ce titre, le manuscrit devrait être utilisé après concertation auprès du médecin vétérinaire responsable du troupeau. Si un ou plusieurs troubles sont observés sur plusieurs sujets d’un même troupeau, il est recommandé de consulter votre médecin vétérinaire responsable du troupeau. Par où commencer? Afin de sélectionner le bon arbre, il est important de faire une bonne observation des signes cliniques de l’animal. Ceux-ci vous permettront de bien vous guider à travers les arbres et de répondre rapidement et facilement aux diverses questions. La température de l’animal devrait toujours être prise avant de consulter l’arbre. Première étape : prendre la température Avant toute chose, lorsque vous souhaitez évaluer l’état de santé d’une chèvre, il faut prendre sa température rectale. La température dite normale de la chèvre se situe entre 38°C et 40°C. Ainsi, si la température d’une chèvre ou d’un chevreau est supérieure à 40°C, on parlera de fièvre. La température des animaux peut toutefois varier selon la température qu’il fait à l’extérieur, par exemple par temps chaud. C’est pourquoi la température à elle seule ne peut mener à un diagnostic. Vers quel arbre se diriger? Une fois que vous avez effectué l’examen visuel et obtenu la température de l’animal, vous devez déterminer quel arbre vous aiderait à établir un diagnostic. Pour ce faire sélectionnez le système (nutritionnel et métabolique, neurologique, respiratoire, digestif, mammaire, reproducteur, oculaire, locomoteur ou cutané) qui correspond le mieux aux signes cliniques de la chèvre. Il est possible que plus d’un arbre soit nécessaire selon les signes cliniques de l’animal. Par la suite, répondez aux questions. Si un deuxième arbre décisionnel est nécessaire selon
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