édito
Par-être l’équipe de la rédaction
Actuellement élèves au lycée Notre Dame de La Merci à Montpellier en classe de 1ere ES, pour illustrer notre TPE, nous avons choisis de vous présenter notre travail de manière plutôt originale à notre sens : un magazine ! Une production efficace, colorée et claire qui nous permettra de vous exposer en quoi l’apparence physique est une source d’identité. Un sujet qui fait débat dans notre société actuelle. De nombreuses thèses et questionnements qui restent malheureusement sans réponse. Un enjeu social primordial qui se doit d’être pris en compte...
Carla Sahonet
Bonne lecture.
Carla Scollo
Feuilletez notre magazine en ligne !
flashez et lisez !
http://issuu.com/creathink/docs/coffie3
Mathilde JReige
04
Introduction
06
Le paraître prend le dessus sur l’être
12
Une industrie qui tire profit du paraître
16
Quelques avis
17
Le mot de la fin
18
Jeux
19
Bibliographie
19
Remerciements Par-être / Janvier, 2014
3
INTRODUCTION L
’apparence est devenue un fait de société plus qu’important et qui prend de plus en plus d’ampleur. L’apparence physique d’un individu est ce que l’on voit en premier et qui nous permet d’émettre une première opinion sur une personne, en nous basant sur sa tenue vestimentaire, son corps, sa façon d’agir. En effet, sans même nous en rendre compte nous faisons tous constamment attention à nous même ainsi qu’à l’image que nous renvoyons. On cherche à plaire, à séduire, à faire sourire. L’individu peut s’adapter et influencer le regard des autres mais aussi son propre regard sur lui même. Aujourd’hui, paraître a pris une place capitale dans notre société moderne, notamment le désir de se conformer à un modèle.
4
Par-être / Janvier, 2014
Paraître est une nécessité primitive de l’humanité, sa première manifestation psychologique. Son but : combler l’insuffisance de ses avantages naturels. Un besoin qui avant fut secondaire a pris une grande place : être apprécié voir même être aimé des autres. Les Hommes ont tellement bien incorporés les dictas actuels de la beauté, qu’ils ne luttent pas contre ceux-ci mais contre eux-mêmes. Le corps est la première victime de la quête de la beauté. Les vêtements étriqués, la diététique, les cosmétiques, le sport, la chirurgie, tout ces moyens sont mis à notre disposition pour nous permettre de rentrer dans le « moule ». Notre siècle correspond à la manipulation de l’apparence.
Par-ĂŞtre / Janvier, 2014
5
LE PARAITRE PREND LE DESSUS SUR L’ETRE De la naissance du paraître... L’apparence a toujours eu une place très importante depuis le début de l’humanité. Nous allons donc remonter quelques siècles plutôt afin de comprendre cette fulgurante évolution
T
out d’abord à la préhistoire, les Hommes se décoraient symboliquement ou rituellement le corps à l’aide de peintures pour des rites chamaniques ou des cultes de fertilité. Ainsi les tribus pouvaient se différencier des autres, s’affirmer ou marquer leurs appartenances.
L
’antiquité avec l’exemple des Égyptiens. En effet, ceux ci ont donné naissance aux cosmétiques, utilisés rituellement lors de cérémonies, de rites initiatiques ou mortuaires qui comportait des pratiques de soins du corps dont chaque acte possédait un sens symbolique et une fonction médicale. Améliorer son apparence, relevait aussi d’un sens spirituel et sacré ; il fallait entretenir son corps et bien le conserver. Cosmétique, du grec Kosmeo qui signifie « je pare » , « j’orne », est une substance destinée à être appliquée sur différentes parties du corps comme la peau, le visage, les cheveux ou les ongles, dans un but de les nettoyer, les protéger , les parfumer ou bien d’en modifier l’aspect. Ce sont des produits d’hygiène et d’embellissement. Les sourcils des Égyptiens ainsi que leurs yeux étaient ornés de noir, fabriqué à base de khôl. Ils utilisaient du rouge à lèvres ainsi que des fards rouges confectionnés à partir de pétales de roses ou de coquelicots.
De plus, vers 2500 avant JC, on voit apparaître la distinction entre la femme à peau claire (qui reste à l’intérieure de la maison), et l’homme à la peau foncée (dont NULLA ID sont à l’extérieur), ce qui deles activités ETIAMinchangé FAUCIBUS IPSUM XXième siècle. meura jusqu’au
6
Par-être / Janvier, 2014
A
u Moyen Age, les femmes de la haute société étaient victimes des normes, en effet, elles devaient correspondre parfaitement aux critères de beauté de l’époque pour honorer leur classe sociale et correspondre à l’idée préconçue par les poètes.. Les poètes influencent donc les critère de beauté, qui sont que la femme idéale du moyen age en occident, doit être blonde de préférence, doit avoir un grand front, un nez ni trop petit ni trop, la peau blanche comme la fleur de lys, et les joues ainsi que les lèvres rosées. Les femmes devaient être bien portantes ce qui était signe de richesse et de bonne santé. Pour répondre à ces normes de beauté les femmes avaient donc recours à des techniques artificielles et passaient une majeure partie de leur temps à faire leur toilette. C’est à cette époque que la mode se développe réellement, car le vêtement devient un moyen de refléter la classe sociale à laquelle on appartient. Le corps est dissimulé sous des vêtements amples.
Par-être / Janvier, 2014
7
L
a Renaissance (XIVième / XVIIième siècle)est une période de renouveau, elle rejette la période médiévale et son esthétique revendiquant plutôt l’esthétique et les manières de penser de la Grèce antique et de l’empire Romain. Les proportions parfaites du corps sont codifiées grâce à des formules mathématiques que l’on retrouve dans les tableaux de certains peintres. Le corps de la Renaissance devient un morceau d’architecture. Découpé puis reconstruit, il se coule dans un modèle idéal qui n’a cependant rien d’immuable. La femme parfaite avait alors, le teint blanc et éclatant, une taille longue, de petites oreilles, des petits pieds et des dents courtes, aussi une femme belle était une femme ayant des rondeurs, ce qui était signe de richesse. Sandro Boticcelli peint, durant cette période, La naissance de Vénus, qui deviendra l’illustration du canon de beauté de la renaissance. En effet, la Vénus regroupait les critères de perfection de la renaissance, elle a de longs cheveux blonds, un teint laiteux très pâle, une grande taille et de belles formes.
L
’Époque moderne (XVIIIième/ XIXième siècle). C’est à partir du XVIIIième siècle que les cosmétiques se démocratisent et deviennent accessibles à toutes les classes sociales.
Les hommes et les femmes cherchaient à avoir une apparence complètement superficielle : on blanchissait les visages et soulignait de bleu les lignes des veines. Les mouches, qui furent inventées pour cacher les marques de variole, étaient de plus en plus grandes et de formes diverses. Mais après la Révolution, les hommes ne se maquillèrent plus, et les femmes honorables n’utilisaient plus que de l’eau de Cologne et de la poudre blanche.
8
Par-être / Janvier, 2014
L
’Époque contemporaine (XXième/ XXIième siècle). L’apparence prend de l’ampleur dans la société durant l’époque contemporaine. En 1845, le premier institut de beauté ouvre ses portes, mais ce n’est qu’après la première guerre mondiale que la population s’intéressera à ce genre d’institut. Au même moment, le rouge à lèvre devient un objet incontournable pour les femmes, les robes se raccourcissent, les femmes osent se dévoiler, et les mannequins ont les yeux cernés de noir. Durant les années 1940, le maquillage se personnalise. Tout au long de cette période les produits de beautés se commercialisent de plus en plus et l’apparence prend de l’importance. En 1950, Le look de Marylin Monroe sert de modèle aux femmes qui se maquillent de plus en plus. Le maquillage se diversifie et devient une habitude quotidienne pour les femmes. Ainsi les modes varient au fur et à mesure que les cosmétiques se développent.
Dans notre société, depuis les années 70, le corps est devenu un véritable accessoire de mode appelé aussi médiateur artistique au travers des tatouages et des piercings qui sont devenus des actes fréquents dans notre société. Ces pratiques corporelles ont été démocratisées dans les années 90, par le biais de célébrités. Le rôle des personnalités médiatiques dans la diffusion des marquages corporels est important. En effet, grâce à leur célébrité, elles créent une influence dans ce domaine.
Actuellement, ces bijoux et modifications corporels sont de plus en plus désirés et génèrent un engouement en particulier chez les adolescents et les étudiants. Les tatouages et les piercings sont des éléments qui permettent d’exister au travers de ce que l’on montre, d’utiliser son corps comme un accessoire modelable dans l’objectif de correspondre au mieux à une sorte d’idéal personnalisé de la beauté, de l’esthétisme. Ce travail porté sur le corps et l’apparence peut aussi s’avérer être vue comme une protestation contre la société et comme des marqueurs identitaires. Par-être / Janvier, 2014
9
…au développement d’un nouveau mode de vie.
D
e nos jours, lorsque nous rencontrons une personne pour la première fois, c’est d’abord son apparence physique qui s’oppose à nous comme étant le premier élément visible. Par le biais d’un simple regard vers cette personne, nous avons une idée sur le genre et le type d’individus qu’elle est. Nous pouvons même, par moments, deviner son milieu social, ses goûts, ses préférences, en nous basant sur son apparence physique ; c’est un critère social prépondérant qui joue beaucoup sur la confiance en sois et le moral. Certaines personnes peuvent ne pas se sentir intégrées car elles ne répondent pas au « canon de beauté » imposé par la société. L’imperfection prend une ampleur considérable : se conformer à un schéma corporel standard. De nos jours, la beauté est un critère social aussi important que les qualités du caractère et de l’esprit. Ces discriminations proviennent d’un stéréotype identifiant ce qui est beau et ce qui est bien, associant donc aux personnes au physiques attirant des qualités mélioratives et aux personnes jugée au physique disgracieux des qualités péjoratives, et tendant ainsi à pénaliser les individus non conformes aux critères de beauté en vigueur La sélection d’une personne « belle » ou « laide » opère dès l’école, le premier lieu de socialisation qui nous enseigne à vivre « ensemble » et à se respecter les uns des autres. Cependant, de manière inconsciente cette sélection est intériorisée par les individus et engrange des répercussions sur les manifestations de la vie quotidienne. Depuis des siècles, on sait que le corps, est un support qui évolue au fil du temps et que la beauté qui l’incarne est elle aussi soumise à ce facteur. De plus, dans le monde d’aujourd’hui nous sommes obligés de nous fondre dans la masse au risque d’attirer une mauvaise attention. Le mouvement d’uniformisation présent, nous pousse à nous conformer à une image qui n’est pas celle qui nous représente le mieux. Se confronter à son image corporelle, n’est pas toujours gratifiant.
10
Par-être / Janvier, 2014
Parmi les différentes formes de discriminations, la discrimination directe consiste à défavoriser un salarié au profit d’un autre en raison de critères non objectifs, avoir un physique ingrat freine voir bloque le recrutement. La loi pour l’égalité des chances avait été instaurée en 2006 concernant le recours au CV anonyme. Or non seulement son usage est resté très marginal, mais les cadres considèrent eux-mêmes à 18 % que tout CV doit comporter une photo. Le jugement sur le physique d’un candidat dans son ensemble depuis la couleur de peau en passant par son poids est remonté en amont du tri de CV.Souffrir d’obésité, être de trop grande taille, ou bien même avoir un visage disgracieux sont parfois de véritables obstacles à une embauche.
Dans une société où le paraître est roi, qui n’a pas envie d’être plus beau ou plus séduisant ? Comment résister au désir de coller aux canons de la beauté affiché en permanence ? Pourquoi devoir s’accepter tel que l’on est, souvent au prix d’un terrible effort ? Désir strictement personnel disent les uns, impossibilité d’échapper à la pression sociale disent les autres. La société forge les individus en exerçant un contrôle social pour qu’ils soient dans les normes établies.
Ce nouveau type de discrimination touche également la tenue vestimentaire, les coupes de cheveux ou bien encore les piercings et même les tatouages. Certains employeurs sont parfois récalcitrants du fait de l’éducation ou de l’image qu’ils souhaitent donner de leur entreprise.
Un grand nombre de métiers requièrent un certain physique idéal,nous avons pris l’exemple du célèbre magasin de prêt-à-porter « Abercrombie » : Abercrombie se voit reprocher son obsession pour l’apparence physique de ses salariés. Il a déjà été condamné pour discrimination raciale à l’embauche. En mai 2013, la marque a décidé de retirer les tailles XL et XXL des rayons féminins. Une politique assumée par Michael Jeffries, un des fondateurs,
«C’est pour cela que nous embauchons des gens beaux dans nos magasins. Parce que les gens beaux attirent d’autres gens beaux, et nous voulons nous adresser à des gens cool et beaux». Le sulfureux président ajoute: «Abercrombie & Fitch ne veut pas laisser penser que n’importe qui, une personne pauvre, peut porter ses vêtements », affirmait-il. Seules les personnes d’une certaine stature peuvent acheter et porter le nom de la compagnie. Les vendeurs rangent le magasin le matin, pour laisser place aux mannequins le reste de la journée afin de mettre l’ambiance et d’attirer les clients. Par-être / Janvier, 2014
11
UNE INDUSTRIE QUI TIRE PROFIT DU PARAITRE La publicité véhicule un idéal L’art de la beauté, manipulation médiatique ? La publicité est une forme de communication, dont le but est de fixer l’attention d’une cible visée (consommateur, utilisateur, usager, etc.) dans le but de l’inciter à adopter un comportement souhaité. Afin qu’il y ait une telle frénésie populaire, à propos de l’intérêt porté au schéma corporel, il faut bien que cette idéologie soit véhiculée par un vecteur, en l’occurrence ici médiatique.
12
Par-être / Janvier, 2014
Ceci nous amène à une uniformisation des apparences. Celle-ci est due à la sur médiatisation de l’idéal corporel diffusé au travers de la publicité et impose un modèle pour ne pas laisser place à tout autres individus. Télévision, publicités, et magazines montrent à travers d’images et de mots, un modèle non seulement de beauté mais de statu social qui lui ait associé. Cette médiatisation est sélective et restrictive. Par exemple, le fait de véhiculer une image non correspondante au « canon de beauté » ne serait pas commerciale pour des raisons purement économiques car ce n’est pas vendeur : le produit fait l’objet d’une association à l’image de l’utilisatrice, si celle ci ne suscite pas l’envie, le désir l’attirance, aucun impact ne sera produit sur le consommateur et il n’y aura donc pas d’influence sur sa conduite d’achat. L’impact de la beauté médiatisée est considérable puisqu’elle nous manipule inconsciemment. La relation entre notre corps et la société devient un souci majeur. C’est pourquoi aujourd’hui un art de la beauté est apparus ; la diminution du poids des « interdits moraux » fait du corps un objet social matraqué par la publicité autours d’images qui le façonnent en un objet de consommation : le corps est pour ainsi dire « accablé ». L’utilisation de la beauté et des apparences en publicité est justifiée par le fait que le consommateur affirme à 53% qu’il juge l’apparence de la vendeuse importante lors de l’acte de l’achat. Une étude réalisée par Harvard University et la London School Of Economics démontrent qu’il y a 68% de la part féminine estimant que l’image des femmes véhiculée par les publicités est à revoir et qu’elle a besoin d’être plus proche de la réalité. Si la publicité n’existait pas, il serait fort possible que notre vision du poids et de l’apparence physique serait différente. Les médias influent donc grandement sur notre façon de percevoir le corps.
La publicité pour des cosmétiques ou autres produits de beauté, met en scène des déesses aux corps de rêve. Les grandes entreprises de ce business ont peu à peu dressées un modèle unique qui est devenu la norme ; c’est à dire l’absence de rondeurs, de rides ou encore de toutes sortes d’imperfections, en conclusion aucun défaut n’est accepté alors qu’ils font partie intégrante de la nature même du corps.
Par-être / Janvier, 2014
13
L’industrie de l’apparence
E
Les cosmétiques
n faisant appel à des produits cosmétiques (maquillage, crèmes..) souvent considérés comme solution magique, on cherche à plaire. C’est d’ailleurs pour cela que les économistes, les industriels et les fabricants se sont attaqués à ce secteur, qui leur permet de tirer des profits croissants
14
Par-être / Janvier, 2014
Mais concrètement quel rôle peut on attribuer à l’industrie cosmétique dans le poids grandissant qu’occupe l’apparence dans notre société ? Les industries cosmétiques jouent sur l’essentiel dans nos vies, et ont pris un tournant universel, tant et si bien que l’on parle maintenant d’essence de vie.
Les cosmétiques sont des produits d’hygiène et d’embellissement qui restent superficiels dans leurs actions. Ils modifient l’apparence. De nouveaux ingrédients ainsi que des formulations complexes réalisées par des chercheurs caractérisent les cosmétiques modernes qui ont bénéficié par leur large diffusion, de l’avènement de la publicité.
En ce qui concerne la clientèle du docteur Candon :
90%
de ses client(e)s ont simplement quelque chose qui les dérange...
La chirurgie esthétique
L
es interventions corporelles se limitaient avant essentiellement à l’alloplastie (chirurgie réparatrice) et se tournent aujourd’hui vers l’autoplastie (régimes chirurgie esthétique, bodybuilding etc.). Lorsqu’on ne répond pas aux critères d’une beauté idéale, souvent on se sent exclu de la société ce qui pousse certaines personnes à apporter des modifications à leur corps afin d’intégrer les normes sociales. La beauté a un impact sur les relations que nous nouons chaque jours avec autrui en provocant une attitude d’attraction ou de répulsion. Cela pousse les gens à vouloir devenir autre, à modifier leur image.
1Pers./10
de ses client(e)s ont simplement quelque chose qui les dérange...
Pour cela, nous avons choisis de rencontrer le Docteur Candon, chirurgien esthétique à Montpellier afin qu’il nous expose son point de vue. Selon lui, 90 % de ses client(e)s ont simplement quelque chose qui les dérange et où la chirurgie n’est pas « nécessaire ». En revanche, ses client(e)s peuvent être complexées et se sentir mal dans leur peau, il donne donc avant des conseils afin de voir qu’est ce que la chirurgie esthétique peut leur apporter. Il essaie de leur redonner le sourire et une certaine confiance en eux mais ne juge en aucun cas sur la demande sauf si elle est vraiment inappropriée ; en effet il lui arrive même fréquemment de refuser certaines opérations jugées comme inutiles si ce n’est pour « paraître » mieux, la chirurgie doit à la base rester naturelle.
17 à 90ans Tranche d’age clients
Pour lui dans sa clientèle il n’y a que 1 personne sur 10 qui se fait opérer pour être mieux regardé dans la société. Le reste, c’est seulement pour que ces personnes se sentent mieux dans leur peau. Les patients doivent être renforcés psychologiquement ce qui passe pour certain par l’image qu’ils ont d’eux même, pour que leur regard change sur leur propre apparence. Au niveau de la tranche d’age il a des patientes de 17 à 90 ans selon les opérations. Pour le docteur Candon, la chirurgie esthétique ne modifie pas l’image des gens à proprement parler, elle peut être donatrice de confiance et non le reflet de l’apparence (sauf cas extrêmes). Nous pouvons donc tirer de cette interview que le regard porté sur la chirurgie esthétique par la société est très subjectif, nous avons trop tendance à juger les patients mais il faut s’intéresser à leur ressentis personnel et non à l’image qu’il veulent diffuser. Par-être / Janvier, 2014
15
QUELQUES AVIS « Aujourd’hui est née une réelle uniformisation des apparences ; c’est encore plus flagrant dans la tranche d’âge 15-18 ans, on se croirait face à une armée de clones. Même coupe de cheveux, mêmes vêtements... » Pauline 17 ans
« Aujourd’hui est née une réelle uniformisation des apparences ; c’est encore plus flagrant dans la tranche d’âge 15-18 ans, on se croirait face à une armée de clones. Même coupe de cheveux, mêmes vêtements... » Pauline 17 ans
« Je m’interroge à propos de la valeur d’un tel comportement. A l’heure où le paraître prime sur l’être ; cela me semble futile. » Léa 18 ans
« Moi je crois plutôt qu’il faut rester naturel car ça ne sert à rien de se fabriquer une autre image, juste à se faire apprécier pour ce que l’on est pas » Charles 19 ans
« je pense que parfois, il faut savoir montrer aux autres ce qu’ils veulent voir sans que cela nous rende mal à l’aise, s’adapter sans aller contre la volonté de son fort intérieur. » Laurent 39 ans
16
Par-être / Janvier, 2014
Nous ne sommes pas seulement « corps » ou seulement « esprit », nous sommes « corps » et « esprit » tous ensemble.
Le mot de la fin La vérité est flagrante, l’apparence a pris une très grande place dans notre communauté, son influence est indéniable et il est presque impossible d’envisager que le naturel soit encore synonyme de beauté. Aussi, de nombreux problèmes sont désormais crées par les magazines « people » ainsi que par les émissions de « téléréalité ». L’apparence est une source d’identité de nos jours, car c’est une partie fulgurante de chacun d’entre nous.
La socialisation est un phénomène d’apprentissage de normes et de repères sociaux,et grâce a ce processus chaque individu aura des moyens d’intégration à un espace social. Il obtient donc une identité sociale de part ce qu’il vit et du regard d’autrui. Mais aujourd’hui nous vivons dans une société faite de beaucoup de préjugés, et nous ne répondons pas au « canon de beauté » l’intégration se fait plus difficilement car le regard de chacun nous empêchera de nous forger une identité sociale. Nous ne sommes pas seulement « corps » ou seulement « esprit », nous sommes « corps » et « esprit » tous ensemble. Par-être / Janvier, 2014
17
Jeux mots mêlés & sudoku
facile
18
Par-être / Janvier, 2014
difficile
BIBLIOGRAPHIE Noms et classes : Sahonet Carla, Scollo Carla, Jreige Mathilde 1ère ES 2 Sujet choisi : Être & paraître Matières choisies : SES / Histoire Géographie P1 : Me Cluzel P2 : Me Fournier-Montgieux
Livres PAQUET Dominique. Miroir, mon beau miroir Une histoire de la beauté. Gallimard. 1997 BIENFAIT Bérangère. L’esprit de la beauté. L’apart du beau. 2009 HERPIN Nicolas VERGER Daniel. La consommation des français. Editions la découverte. 2000 LE BRETON David. Anthropologie du corps et modernité. Edition Presses universitaires de France. 2003 SCHILDER Paul. L’image du corps. Gallimard. 1968 BOLTANSKI Luc. Les usages sociaux du corps. Annales n°1, Paris, Colin. 1974 MAFFESOLI Michel. Au creux des apparences : pour une éthique de l’esthétique. Plon. 1990
Périodiques RIPA Yannick. L’histoire du corps, un puzzle en construction. Histoire de l’éducation. 1988. N° 37
Sites internet Site de L’Insee. http://www.insee.fr/fr/. (consultation 12/10/13) Encyclopédie anarchiste. www.encyclopédie-anarchiste.org. (consultation 6/12/13) Cafés-philo de chevill-larue et de l’hay-les-roses. cafés-philo.org. (consultation le 14/12/13) Le monde. http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/19/la-crise-a-favorise-les-discriminations-au-travail_1849804_3234.html. (consultation le 16/12/2013) Le figaro. http://www.lefigaro.fr/societes/2013/07/25/20005-20130725ARTFIG00266-enquete-surle-recrutement-chez-abercrombie.php. (consultation le 16/12/2013)
Autre Docteur CANDON, chirurgien esthétique à Montpellier. (consultation le 19/12/13)
remerciements Nous tenons à remercier les nombreuses personnes qui nous ont aidées à la réalisation de notre projet. Mme Miquel pour son intervention et son aide afin de nous avoir éclairé sur certains points. Mme Cluzel pour nous avoir guidé tout au long de la réalisation de ce TPE. Mr Gervais qui est intervenu lors d’une séance pour nous donner son point de vue. Docteur Candon, chirurgien esthétique, pour nous avoir accordé un peu de son temps lors d’une interview. Et enfin, Noé Llambrich, de l’agence Creathink qui nous a été d’une aide précieuse et qui nous a évidement permis de réaliser ce magazine.
Par-être abonnez-vous aujourdhui !
ECONOMISEZ 30%
e r f of 4 201 info@magazinesubsciption.com www.magazinewebsite.com/subscription 0800 123 456 789
12 MAGAZINEs
15€
pour seulement