Dossierpressecric2013

Page 1

Dossier de Presse

CRIC 2013

www.cricharleroi.be Avec le soutien du Fonds social européen, de la Wallonie, de la Province de Hainaut, du FIPI, des Villes et Communes de Charleroi, Aiseau-Presles, Châtelet, Courcelles, Farciennes, Fontaine l’Evêque, Fleurus, Les Bons Villers, Pont-à-Celles.


2

Encourager l’intégration des personnes étrangères et d’origine étrangère L’objectif premier du CRIC est de promouvoir toute initiative encourageant l’intégration des personnes étrangères et d’origine étrangère. Le CRIC agit essentiellement en deuxième ligne en partenariat avec le milieu associatif et le secteur public des communes de Charleroi et alentour. Notre dispositif vise principalement à soutenir les organismes et les associations dans leurs démarches en faveur des personnes étrangères et d’origine étrangère.

Le Centre Régional d’Intégration de Charleroi est une asbl créée en 1997 dans le cadre du décret de la Région wallonne relatif à l’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère.

Nos missions ll Accompagnement des initiatives locales de développement social ainsi que la coordination des activités d’intégration dans le cadre des plans locaux d’intégration ; ll Promotion de la participation sociale, économique, culturelle et politique des personnes étrangères ou d’origine étrangère et des échanges interculturels ; ll Coordination de l’accueil, l’orientation, l’accompagnement et l’intégration des personnes étrangères installées depuis peu en Wallonie ; ll Formation des intervenants agissant dans le secteur de l’intégration des personnes étrangères ou d’origine étrangère et le dialogue interculturel, ainsi que la formation du personnel des services s’adressant même partiellement à eux ; ll Récolte des données statistiques disponibles ; ll Organisation d’activités d’intégration de première ligne indispensables à la réalisation du plan local d’intégration. Nos actions sont menées grâce au soutien du Fonds Social Européen, le FIPI, de la Wallonie (cabinet du Ministre de l’Action Sociale, de l’Egalité des Chances et de la Santé), de la Province de hainaut, des Villes et Communes de Charleroi, Aiseau-Presles, Châtelet, Courcelles, Farciennes, Fontaine l’Evêque, Fleurus, Les Bons Villers, Pont-à-Celles.


3

revue de presse et couverture mediatique

sommaire

ll Primo-arrivants, les parcours d’accueil avant l’heure, Cahier Labiso n°143-144, février 2013 ll Midi-Débat Labiso - L’intégration des primo-arrivants, Compte-rendu vidéo, février 2013 ll La commune, partenaire d’accueil, Alter Echos, 18 février 2013 ll Deux conseils consultatifs installés, l’Avenir, 12 juillet 2013



Cahier labiso périodique

n°143-144

Primo -ARRIVANTS Les parcours d’acceuil avant l’heure


Cahier N° 143-144

Primo-arrivants

A Charleroi : l'intégration, une expérience quotidienne

Le parcours d’intégration en Région wallonne Le 24 décembre 2012, le gouvernement wallon avait dans sa hotte un cadeau pour les primo-arrivants : un parcours d’accueil. Du moins un projet de décret approuvé axé sur « l’émancipation des primo-arrivants et sur l’opportunité qui leur est offerte de s’intégrer dans notre région ». Que faut-il en retenir  ? « Le parcours d’accueil concerne toute personne étrangère séjournant en Belgique depuis moins de trois ans et disposant d’un titre de séjour de plus de trois mois. » Les ressortissants de l’Union européenne ne seront pas concernés par ce décret. Ni, a priori, les demandeurs d’asile. Ni d’autres catégories, qui restent à préciser.

Du nouveau pour les Cri Ce fameux parcours d’accueil. Quelques changements en perspective pour les centres régionaux d’intégration. Notamment les missions, qui vont changer : d’acteurs de seconde ligne, les CRI vont rejoindre les nombreux acteu rs de première lig ne, qui reçoivent et orientent les étrangers. C’est ce que nous explique Chantal Gosseau, la directrice du Centre régional d’intégration de Charleroi (Cric), « En mars 2013 est prévu le décret sur le parcours d’accueil des primo-arrivants. Le décret sur les CRI devrait lui aussi être modifié, car nos missions vont l’être aussi, en faisant de la première ligne. »

Le parcours se composera de quatre étapes, dont une première obligatoire : —— L’accueil (obligatoire). Lors de l’inscription à la commune, le primo-arrivant sera orienté vers le bureau d’accueil compétent (le centre régional d’intégration le plus proche). Il y recevra une information sur ses droits et devoirs. On procédera à un « bilan social » (langue française, formation, diplômes, etc.). Le public sera aidé dans ses démarches administratives. En cas de non-respect de cette obligation, des amendes administratives sont prévues. —— Apprentissage du français (facultatif). —— Module de citoyenneté (facultatif). —— O r i e n t a t i o n s o c i o p r o f e s s i o n n e l l e (facultatif).

À l’heure d’écrire ce cahier Labiso, certaines modalités concrètes du futur dispositif wallon « d’intégration et d’accueil des primo-arrivants » ne sont pas encore claires. Néanmoins, le Cric est entré en phase expérimentale, « dans le cadre d’un projet lancé avec les deux autres CRI de la région. »

Comme nous le verrons par la suite, certaines des modalités d’application de ce parcours d’accueil sont encore à définir.

En gros, c'est le dispositif d’accueil des primoarrivants avant l’heure. C’est l’expérimentation grandeur nature de ce qui se fera en Région wallonne dans quelques mois (on évoque aujourd'hui le mois de juin 2013), à deux ou trois détails près. Partout, on expérimente pour être prêt.

7


Cahier N° 143-144

Primo-arrivants

coordonner des dynamiques locales, sur base des actions non concertées. Nous essayons de professionnaliser les acteurs du réseau, de les faire se connaître pour qu'ils deviennent des personnes ressource. » Un travail important dans une ville comme Charleroi qui compte de très nombreux opérateurs, un tissu associatif très dense. Dans cette logique, le Cric met en place des platesformes locales sur des sujets précis, comme le français langue étrangère, les mineurs étrangers non accompagnés ou le suivi juridique. Dans certains cas, l'association carolo participe activement à des groupes externes, comme la plateforme insertion socioprofessionnelle du plan de cohésion sociale de la ville de Charleroi.

Les CRI joueront un rôle clé dans ce dispositif. Ils prendront en charge la partie obligatoire du parcours. Celle de l’accueil, du bilan social et de l’aide administrative. Chaque étranger présent depuis moins de trois ans et pour plus de trois mois qui s'inscrira à la commune sera orienté vers l'un de ces opérateurs locaux pour que commence son parcours fait de différentes étapes. « On y travaille, affirme la directrice du Cric. L’idée est de faire un dossier individuel pour chaque primo-arrivant sur base d’éléments de parcours. À partir de ce bureau d’accueil nous orienterons aux niveaux administratifs, insertion socioprofessionnelle ou Français langue étrangère. » À l'heure actuelle, dans la phase expérimentale, ce moment d’accueil est facultatif. Depuis des années, le CRI réfléchit à l’accueil des primo-arrivants, à leur intégration. Mais cette fois-ci, avec le projet d’un parcours d’accueil wallon, l’idée est de proposer la même offre à chaque étranger, qu’il s’installe à Charleroi ou à Verviers. « Lors de cette phase expérimentale, nous essayons d’harmoniser le bilan social entre centres régionaux d’intégration », précise Chantal Gosseau. Plans locaux d'intégration : les ancêtres du parcours d'accueil

Rencontre thématique « santé et soins interculturels » au CRIC le 29 février 2012.

« Le parcours d'intégration, nous travaillons sur cette notion depuis pas mal d'années. Notamment à travers le plan local d'intégration », nous informe la directrice de l'association.

En Wallonie, depuis 2008, chaque CRI travaille avec le réseau associatif et les communes, via leur plan de cohésion sociale (PCS), à la mise en place d'un plan local d'intégration. L'objectif est, en gros, de prendre en compte « les personnes étrangères et d’origine étrangère dans leur globalité, dans toutes leurs dimensions culturelles, citoyennes, économiques et sociales. » Et cela « sur base d'une analyse des besoins existants, et en favorisant une logique de

Le parcours ne débarque donc pas en terre vierge, loin de là. L'une des principales missions du Cric est de former des acteurs de l'intégration, mais aussi de les réunir, de lancer des dynamiques de concertation. « L'idée est de

8


Cahier N° 143-144

Primo-arrivants

partenariat entre les opérateurs locaux tant du service public que du service associatif » (rapport d'activité du CRI).

mois de janvier 2013 pour alimenter sa réflexion quant au dispositif final qui sera gravé dans le marbre d'un décret.

« Le plan d'intégration devait justement faire un état des lieux des initiatives, des platesformes et des acteurs existants », explique Elsa Malafosse. En bref, réaliser un diagnostic de la situation de terrain. C'est dans ce cadre que le Cric a mis en place, en 2009 un groupe de travail « guichet unique » dont l'objectif était d'élaborer un « cahier des charges définissant le concept de guichet unique, véritable dispositif d'accueil, d'information et d'orientation des personnes étrangères ou d'origine étrangère, avec une attention particulière pour les primo-arrivants. » Un travail qui s'inscrit « dans une recherche de cohérence en s'appuyant sur des expériences déjà éprouvées. » Ces extraits du rapport d'activité du Cric font dire à Elsa Malafosse que « beaucoup de choses ont été pensées avant, dans le cadre du plan local d'intégration et qui font maintenant que ça s'accélère. L'idée du parcours d'intégration, c'est de coordonner toutes les activités qui existent déjà. » Une mission à laquelle s'attelle le Cric depuis des années. Finalement, le dispositif d'accueil des primo-arrivants devrait « s'intégrer dans les plans locaux d'intégration », ajoute la chargée de communication.

À l'heure actuelle, le Cric, en collaboration avec le CERAIC, ouvre ses bureaux aux primoarrivants le jeudi matin. Les étrangers doivent prendre rendez-vous par téléphone. Ils sont mis au courant de l'existence du Dapa lors de leur passage à la Commune pour leur inscription. Le plan de cohésion sociale de Charleroi a embauché deux personnes pour huiler la mécanique Dapa. Angelica Ferullo, chargée de missions au Cric, décrit leur travail. « Une personne propose un accueil convivial à la Commune. On leur fait un mot de bienvenue et on leur explique le cheminement de ce dispositif. Ils savent alors qu'ils sont censés passer au Cri pour faire un bilan. » Un document en plusieurs langues est transmis aux primo-arrivants passés à la Commune leur transmettant une série d'informations pratiques. Pour l'instant, la présence du jeudi matin est assurée par une personne du CERAIC. « À l'avenir, lorsque le décret sera adopté, chaque Cri pourra engager quelqu'un », ajoute Angelica Ferullo. Lors de cette phase expérimentale, le public concerné par ce premier accueil est composé de personnes étrangères venant d'un pays hors Union européenne, titulaire d'un titre de séjour de plus de trois mois et présent sur le territoire depuis moins de trois ans. « Les demandeurs d'asile et les réfugiés n'ont pas accès au Dapa, nous apprend Angelica Ferullo, ce qui restreint considérablement le public concerné » L'accueil concerne donc essentiellement les personnes issues du regroupement familial.

Le DAPA commence Depu is début novembre, le d isposit if d'accueil des primo-arrivants a commencé à Charleroi avec la phase expérimentale « bilan social » menée par le CERAIC (Centre régional d'action interculturelle du Centre). Celle-ci se déroulera jusqu'au mois de juin 2013. Mais les premières évaluations sur le dispositif devraient être communiquées au cabinet Tillieux dès le

9


Cahier N° 143-144

Primo-arrivants

avec des interprètes lors de certains modules (le premier, le dernier et celui du milieu). L'expérience a lieu sur 54 heures. « L'idée est de donner des premières clés de repérage pour se situer dans le pays d'accueil au niveau très local. Plutôt que les gens n’attendent une inscription quelque part, on leur donne des rudiments de langue française à travers des données pratiques », détaille la chargée de mission. Mais pour l'instant, peu de monde pointe son nez dans ces formations. « Car les critères d'accès au dispositif sont trop restreints », répète-t-elle. Quant à ceux qui maîtrisent le français, ils participent à une formation à l'intégration citoyenne. Des formateurs ont déjà été formés par le Discri (Dispositif de concertation et d'appui! aux centres régionaux d'intégration).

Chaque personne est reçue pendant une heure à une heure trente pour procéder à son « bilan social ». « Mais l'idée est de les revoir au moins une fois par an pour les aider à avancer. Si entretemps elles ont besoin, elles peuvent appeler et nous les orientons », explique la chargée de missions du Cric. Pour elle, ce dispositif permet d’« orienter rapidement les personnes vers le bon service, car les Cri connaissent très bien le réseau associatif et centralisent les informations. » Le « bilan social », première phase (obligatoire) du futur dispositif d'accueil, qu'est-ce donc  ? « Une fiche d'identification de la personne, répond du tac au tac Angelica Ferullo, qui précise sa pensée. Il s'agit d'une évaluation de la situation de la personne, d'où elle vient, quel est son passé, quelles formations, quelles études elle a suivi, quel emploi a-t-elle occupé  ? Quelles sont les démarches administratives à faire, comme l'inscription des enfants à l'école, par exemple. Qu'en est-il du logement, du CPAS  ? Il s'agit, tout simplement, de faire un bilan. » Dans ce cadre, un petit test dit « de positionnement » en français est proposé. « L'idée n'est pas de faire un test approfondi comme les opérateurs de français langue étrangère, nous éclaire madame Ferullo. Mais simplement de vérifier si la personne est alphabétisée ou non. Si c'est le cas, nous l'orientons vers l'un des trente opérateurs en FLE de Charleroi. Sinon, nous l'orientons vers Lire et Ecrire. » L'apprentissage de la langue, c'est la deuxième phase du Dapa. Vient en su ite la t roisième pha se, qu i concerne la citoyenneté. « Cette troisième phase est en expérimentation, explique Angelica Ferullo. Pour les personnes qui ne maîtrisent pas le français, on propose un atelier d'orientation citoyenne. » La citoyenneté y est décrite de manière très concrète. En français, certes. Mais

Dans les deux cas, ces formations ont une méthodologie assez spécifique que nous décrit Angelica Ferullo. « L'idée est d'apprendre une méthode interculturelle à des opérateurs qui donnent déjà des formations de citoyenneté. Au lieu de donner une information descendante, le parti pris est de s’appuyer sur le vécu de la personne, de son passé, de la façon dont elle voit le futur, pour qu'elle soit actrice de cette information sur la citoyenneté. » Un apprentissage en interaction, où l'on prend en considération la perception de la personne. « Le but est d'expliquer ce qui existe chez nous, mais de manière souple et modulaire », raconte la chargée de mission, « pour que le contenu soit mieux accepté. C'est une façon plus humaine d'aborder la citoyenneté. » Il semblerait que, jusqu'à présent, la formation ait été fortement appréciée par les publics tests qui en redemandaient. Enfin, la quatrième phase est celle de l'insertion socioprofessionnelle (ISP). Là, le temps

10


Cahier N° 143-144

Primo-arrivants

Réunion de partenariat autour de l’appel à projets FiPI, au CRIC, le 12 juin 2012.

coup d'acteurs ironisent sur le fait qu'on n'y invente rien, que tout existe déjà. « Mais l'idée générale est de mettre davantage de balises, de structurer ce qui existe déjà », dit-elle. Le dispositif viserait à orienter au mieux les primoarrivants en fonction de leur profil, avec une plus-value évidente pour le public. « Éviter qu'ils ne tournent en rond et perdent du temps », conclut Angelica Ferullo.

est à la réf lexion et à la concertation. C'est ce que nous dit Angelica Ferullo. « Chaque Cri va essayer de mobiliser ses partenaires locaux pour aider les primo-arrivants à avancer plus vite. » Il y aura certainement un test de compétences mis en place, mais à travers des structures existantes. Le Cric pourra orienter des primo-arrivants – dont le profil remplit certaines conditions – vers le Forem pour qu'un « screening » soit réalisé. « Mais il faudra que la personne ait un certain niveau de français, A2 selon les normes européennes », souligne Angelica Ferullo. Outre le niveau de français, le test vérifiera les connaissances de la personne pour le métier qu'elle souhaite exercer, quand elle l'a exercé au préalable. Une orientation pratique pour ceux qui ont un projet bien défini.

Lors de la première phase, les primo-arrivants seront invités à accepter l'aide qui leur est proposée pour les phases suivantes et à signer une convention d'accueil et d'intégration qui permettra de « formaliser l'engagement de la personne ». Une convention sur deux ans. « Même si, dans la réalité, la durée d'un tel parcours varie fortement d'une personne à l'autre », précise Angelica Ferullo.

Pour les autres, le Cri pourra envoyer la personne vers la Mission régionale pour l'insertion et l'emploi à Charleroi (Mirec). Là, pas besoin d'avoir un projet très défini. Quant au niveau de langue requis, il est de « A1 », donc inférieur aux conditions au Forem. Comme le constate Angelica Ferullo, avec ce dispositif encore en phase de définition, beau-

La personne recevra aussi un document attestant de son passage dans les locaux du Cric. Une attestation à transmettre à la commune. Lorsque cette phase du parcours sera obligatoire, cela permettra de montrer que la personne aura respecté son obligation.

11


Cahier labiso périodique

n° 143-144

Primo-arrivants Les parcours d’acceuil avant l’heure

Une initiative de

En partenariat avec

L’intégration suscite des débats enflammés. Alors que les décrets « accueil des primo-arrivants » sont en préparation à Bruxelles et en Wallonie, Labiso a choisi de se mettre à distance des polémiques pour y voir plus clair. Sur le terrain, des associations pensent l’intégration et tentent de la concrétiser au quotidien. Parmi elles, le Ciré et son bureau d’accueil pour primo-arrivants à Ixelles, le Centre régional d’intégration de Charleroi et Couleur Café de Malmedy. Trois associations qui partagent avec nous leur regard sur les politiques d’intégration.


2ème Midi-Débat Labiso - L'intégration des primo-arrivants

Accueil | Labiso, c'est quoi ? | Qui sommes-nous ? | Liens | Je m'abonne | Deuxième Midi-Débat Labiso : L'intégration des primo-arrivants. |

bibliotheque du Laboratoire des innovations sociales 2ème Midi-Débat Labiso - L'intégration des primo-arrivants Compte-rendu vidéo Sommaire Couverture Vidéo 2

Alors que les décrets "accueil des primo-arrivants" sont en préparation à Bruxelles et en Wallonie, le 11 décembre 2012, Labiso a choisi de se mettre à distance des polémiques en décrivant trois projets de terrain: - la Ciré et son bureau d'accueil pour primo-arrivants à Ixelles, - la Centre régional d'intégration de Charleroi, - Couleur Café de Malmedy. Découvrez en 5 vidéos la teneur de ce deuxième Midi-Débat !

Chapitre 2 : Vidéo 2

Vidéo 3 Vidéo 4 Vidéo 5

Page suivante : Vidéo 3

Tweeter J’aime

avec le soutien de la

Partager Inscription pour voir ce que vos amis aiment.

© Laboratoire des innovations sociales Labiso Texto A.S.B.L. BELGIQUE 2014 - Tous droits réservés Mon compte - email:

http://new.labiso.be/?page=VisualiserContenuOuvrage&Id=2984[13/06/2014 11:56:21]

pass:

Connexion




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.